« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Petit petit petit... - Pilib

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Bellatrix Drakkar
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Ah. Ah. Ah. Je vais t'arracher le coeur.


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Petit petit petit... - Pilib _



________________________________________ 2019-03-25, 17:14


Petit petit petit... - Pilib 55182585 Crowa. Crowa. Petit petit petit... - Pilib 55182585






Réajustant son manteau et sa jupe noire de jais de manière impeccable, Eris avança dans la ruelle principale de Storybrooke, son sac à main placé parfaitement du côté droite de son corps. Son expression était neutre, mais son regard déterminée. Cela faisait maintenant trop longtemps qu’elle était bloquée dans ce monde, mais elle avait trouvé de quoi s’occuper, et quand même quelques bons côtés dans ce lieu si sinistre. Réajustant son échappe, alors que l’hiver semblait étrangement rallongé, elle songea un instant à ce pauvre Merlin qui devait subir les aléas des dieux de manière horrible. Un sourire mauvais se dessina sur son visage. Après tout, c’était bien fait pour lui. S’il avait été un temps soit peu malin, ce dernier l’aurait mise au courant qu’un Sort Noir était en préparation, et ils auraient su l’éviter. Mais non. Ils avaient tous les subi la Malédiction de plein fouet.
Marchant de son air impérial dans la ruelle menant à la Grande Place, l’endroit où l’on trouvait les meilleures boutiques, Eris accéléra le pas. Le froid lui frappait le visage avec un peu trop d’insistance. Plissant les yeux, elle bloqua sur le trottoir où une famille nombreuse était en train d’avancer joyeusement.

« Tu te rends compte ?! Le Maire a installé une patinoire provisoire à la Grande Place maman ! C’est génial ! Michel-Ange est vraiment un bon Maire ! Si j’avais été adulte, j’aurai voté pour lui ! Oh, on gêne la dame… Désolé... »


La petite fille lui adressa un petit sourire d’excuse. Eris, se figea, mais ne répondit rien. Le visage un peu dur, un léger sourire en coin, faux bien évidemment, mais qu’elle maîtrisait à la perfection apparu sur son visage.

« Ce n’est rien ma chérie. Soit prudente, une patinoire, c’est quand même dangereux. »


Elle lui adressa un petit clin d’oeil chaleureux, qui ne l’était en réalité pas du tout. Les doublant, elle fulmina intérieurement contre ce Maire si stupide et ses idées ancestrales n’ayant leurs places qu’à la crèche. Prenant immédiatement à droite, elle contourna la Grande Place pour éviter les cris des enfants et le brouhaha ambiant qu’elle détestait. Préférant le calme des ruelles annexes, elle rentra dans la boutique de robe de Storybrooke. Quand la vendeuse la vit, elle arrêta immédiatement ce qu’elle était en train de faire et vint l’accueillir.

« Madame Morgana ! C’est un plaisir de vous voir aujourd’hui ! Vos ventes se passent bien à l’horticulture ? »


Posant son blouson en cuire avec un air raffiné et impérial, elle ne répondit pas immédiatement. Qu’est ce que ça pouvait lui faire ? Elle se contenta simplement d’un :

« Oui. »


Tranchant. La vendeuse en fut un peu perturbée. L’invitant à passer aux essayages, elle en prit plusieurs, comme à son habitude. A la première, elle sortit, sans demandé l’avis de la vendeuse et tourna doucement sur elle même pour contempler le résultat. Ca allait parfaitement avec son style.

« Elle vous va à ravir ! »
s’exclama la vendeuse.

« Evidemment. »
répondit-elle de manière un peu sèche.

Tout lui allait. Après plusieurs essayages, elle jeta son dévolu sur plusieurs robes, et finit par sortir à nouveau. Le vent lui piqua les joues et deux tâches légèrement rosées apparurent sur son visage. Baissant la tête pour éviter le froid, elle se dirigea vers le chemin inverse, maudissant cet hiver à rallonge qui allait faire gonfler sa facture d’électricité pour ses deux serres tropicales et arides. L’esprit un peu perdu par ses calculs de chiffre d’affaire, elle tourna la tête vers la Grande Place, et s’arrêta brusquement. De dos, elle reconnut immédiatement la silhouette d’homme de Diaval, qu’elle lui avait offerte dans le monde des contes, et qui visiblement ici aussi été de rigueur. Tournant sa silhouette vers lui, elle songea un instant si révéler sa présence maintenant était bien calculé. Oh. Et puis quoi encore ? Elle ne risquerait rien à s’amuser un peu. S’avançant de sa démarche légère et gracieuse, elle prit soin d’éviter les plaques de verglas en sautant légèrement par dessus certaines. Une fois arrivée à la hauteur de Pilib, toujours de dos, elle s’approcha en silence. Puis, comme les griffes d’un aigle, sa main vient saisir sa hanche, qu’elle tira vers lui tendrement. Il était plus grand qu’elle, mais elle réussit quand même avec la surpris à le faire un peu descendre pour lui murmurer à l’oreille d’une voix féline, suave et parfaitement calculée.

« Alors, Petit Corbeau, on ne vient plus voir sa Maîtresse ? »


Quand il tourna la tête, elle avait son air innocente et gentille, qu’elle prenait généralement pour duper la galerie. Un sourire se dessina sur le coin de ses lèvres.





Pilib R. Bennet
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Petit petit petit... - Pilib Nq5k

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«So look me in the eyes, tell me what you see, Perfect paradise, tearin' at the seams. I wish I could escape it, I don't wanna fake it. Wish I could erase it, make your heart believe. But I'm a bad liar. Now you know, you're free to go. »
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Petit petit petit... - Pilib _



________________________________________ 2019-04-08, 15:51

I take my gun to the enemy's side
hush, my dear, it's been a difficult year and terrors don't prey on innocent victims. It's been a loveless year

.Un immense fracas réveilla notre cher Pilib ce matin là. Ce n'était pas le vent qui soufflait dans l'étable ou encore moins ses chevaux qui étaient en train de paniquer dans leurs écuries à cause d'un orage violent qui était en train de gronder au loin, non c'était tout simplement June. Sa petite amie qui était en train de s'énerver devant le frigidaire qui apparemment semblait vide d'après ce qu'elle disait. Pilib aurait pût faire la grâce matinée aujourd'hui, pour une fois ne pas se réveiller tôt à cause des animaux qui avaient besoin qu'on s'occupe d'eux mais non.. La dragonne avait encore râlé. June était une femme très soignée qui venait d'une famille plutôt riche, ce n'était normal de voir qu'elle n'était pas heureuse dans ce genre d'environnement. Une fille de la ville qui sortait avec un homme de la campagne. Pilib commença vraiment à se demander si June l'aimait et même si lui l'aimait. Il sentit la main peu délicatement de la jeune femme sur son bras. Elle était en train de le secouer comme un prunier alors qu'il était allongé confortablement dans son lit. Il poussa un soupir d'agacement avant d'ouvrir doucement les yeux, tombant nez à nez avec le visage crispé de June. Elle croisa ses bras contre sa poitrine avant de pousser un long soupir.

« Tu te fou de moi, Bennet ? Tu as le frigo alors fais moi le plaisir d'aller faire les courses. »

Un soupir sortit de la bouche du fermier qui ne voulait pas bouger d'un pouce de son lit, malheureusement June n'était pas du même avis. Elle tira brusquement la couverture de son corps avant de pousser Pilib hors du lit. Il tomba rapidement sur le sol tout en poussant un petit gémissement de douleur avant de lancer un regard noir à la jeune femme qui était déjà repartie dans la salle de bain. Il passa rapidement sa main dans ses cheveux avant de se lever difficilement tout en poussant plusieurs injures. Les femmes, elles étaient plutôt compliqués à comprendre, il fallait le dire. Pilib enfila rapidement des habits potables pour aller en ville. Il n'aimait pas vraiment se rendre à Storybrooke, il aimait sa ferme, il aimait le calme et il avait surtout peur de tomber sur.. Maléfique. Mais il monta quand même dans sa camionnette direction le centre ville.

Pilib descendit de sa voiture avec son vieux jean, sa chemise. Autant dire qu'il attirait des regards avec son style cowboy, il se sentait vraiment mal à l'aise tout d'un coup. Il baissa légèrement la tête avant de rentrer dans la première supérette qui s'offrait à lui, prenant aussi le temps de choisir son cadi avant de le pousser dans les rayons. Il remplit doucement ce dernier avant de reconnaître rapidement l'homme qui se trouvait en face de lui. Le regard de Pilib se posa sur les nombreuse peluches qui se trouvaient dans le cadi de Jamie, le partenaire de sa sœur, Saoirse. Un petit sourire se dessina sur le visage de Pilib avant qu'il ne fasse signe de la main pour attirer l'attention de Jay.

« Je vois qu'on fait le plein de doudou pour le p'tit gars. » lâcha finalement Pilib tout en riant.

C'était toujours un plaisir de tomber sur Jamie ou encore sa sœur. Il voyait Sam souvent, d'ailleurs il aimait beaucoup son neveu. Ce serait mentir de dire qu'il n'était pas gaga devant la petite bouille de ce Sam. Pilib était peut être un homme fier qui montrait rarement ses sentiments, cela ne l'empêcha de prendre une voix débile (comme tout le monde) pour parler aux bébés. Mais aujourd'hui, il n'y avait que Jamie. Pas de Saoirse, pas de Sam.

« Ah Salut! » Jamie se gratta l'arrière de la nuque. « Oui on se dit toujours que c'est le dernier et puis finalement... Comment vas - tu? »

Un nouveau petit rire sortit de la bouche de Pilib tandis qu'il ne pouvait s'empêcher de regarder d'un peu plus prêt les différentes peluches qui se tenaient dans le cadi. Il y avait tous les animaux possible et tous aussi beaux les uns que les autres. Le cowboy fronça légèrement les sourcils quand il entendit la question de Jay. Son regard se posa maintenant sur son propre cadi qui était rempli de nourriture saine comme le dirait June. Il laissa un petit instant de silence avant de répondre.

« Jay, j'ai une question complètement étrange à te poser mais j'ai besoin d'un avis extérieur, à vrai dire.. Comment tu sais que Saoirse est la bonne ? »

« ... Ah. » Jay avait l'air un peu surpris à cause de la question de Pilib. « Euh... Bonne question. Disons que quand j'ai pris le risque de devoir abandonner un job que j'aimais pour qu'elle soit en sécurité, j'y ai vu un gros signe. » Il lâcha un rire nerveux. « En réalité.... aussi cliché que ça paraisse... Je l'ai compris quand j'ai su que quoi qu'il puisse arriver, je voulais être avec elle. Et la protéger de... tout ce contre quoi je pouvais la protéger. » Puis un silence s'installa avant qu'il ne reprenne la parole. « Je ne sais pas si ça répond à ta question.... Pourquoi? »

Pilib voyait bien que ce genre de sujet ne mettait pas Jay très à l'aise. C'est vrai que cela devait être un peu délicat comme discussion avec le frère de sa petite amie mais le cowboy ne pensait pas à mal, il voulait juste des conseils parce que l'amour.. C'était un sentiment très étrange pour lui. Il passa alors automatiquement ses doigts dans sa barbe de trois jours avant de se figer quand Jay osa demander pourquoi il posait ce genre de question. Pilib se racla alors nerveusement la gorge.

« Oh.. Euh comment dire. » il se racla nerveusement la gorge. « L'amour c'est pas trop mon truc alors je me pose quelques questions c'est tout. » Il finit par afficher un petit sourire. « Je te flic pas alors détends-toi, Jay. Ma sœur est assez grande pour choisir son partenaire. Je suis juste en train de me dire qu'une fille de la fille et qu'un mec de la campagne, ce n'est pas très compatible. Je sais que les opposés s'attirent mais ça ne doit pas marcher quand les deux personnes sont trop différentes, c'est tout ! »

« Je pense que ça peut toujours marcher si on s'en donne les moyens. Je suis orphelin tu sais, j'aurais jamais pensé avoir d'enfants. Mais j'ai appris pour Sam. Je me suis donné les moyens de devenir quelque chose que je ne connais pas. Je pense... qu'on peut toujours faire fonctionner les choses si on le décide. »

Pilib afficha une petite moue. Sauf qu'il ne pouvait pas se permettre d'avoir les moyens pour ce genre d'histoire. Avec June ou encore Cyan qui ne le laissait pas indifférent. Maléfique était dans les parages, il le savait et le jour ou il allait la revoir, tout serait fini pour lui. Les yeux bleus de Pilib se posèrent une nouvelle fois sur le visage de son ami avant de finalement hausser les épaules.

« Je n'ai pas le droit à ce genre de bonheur, crois-moi. » il marqua un petit temps de pause. « Enfin.. En tout cas merci Jay, ça m'aide ce que tu me dis ! Je dois filer, une dame m'attends et toi c'est ta famille. Alors je te dis bonne journée et fais de gros bisous à ma sœur et à mon neveu. »

Il fit un petit clin d'oeil à Jamie avant de rouler rapidement avec son cadi en direction des caisses. Que lui prenait-il ? Pourquoi traîner dans la ville alors qu'il savait pertinemment que Maléfique finirait par lui tomber dessus. Pilib sortit du supermarché avec trois sacs dans ses mains qu'il rangea rapidement à l'arrière de sa camionnette, prêt à partir mais il sentit une main se poser sur sa hanche puis il entendit une voix suave dans son oreille qu'il reconnut parfaitement. L'homme se crispa et ne bougea plus d'un poil. Quand il finit par tourner la tête vers ce visage familier et qu'il vit cet air innocent sur Eris, il comprit que les vacances étaient finis pour lui, fuir ne servait à rien désormais. Pilib finit alors par faire la révérence devant la jeune femme.

« Bonjour Maîtresse. »
il se mordit l'intérieur de la joue avant de reprendre. « Dire que je vous cherchais partout serait vous mentir. »

Pilib ne préférait pas lui mentir, il savait de quoi elle était capable et il savait que cette dernière avait un coup d'avance sur lui. Alors essayé de la duper ne servirait à rien. Il la connaissait trop bien pour faire ce genre de chose avec elle. Il se contenta alors de montrer sa camionnette.

« Je sais que ce n'est pas une voiture de luxe mais montez, que l'on puisse discuter tranquillement chez moi. »

Prit au piège, voilà ce qu'il ressentait actuellement, voilà ce qu'il était d'ailleurs. Eris ne refusa pas l'offre et monta dans la voiture avec grâce, comme toujours. Méchante peut être mais ravissante, Maléfique avait toujours eut du charme après tout. Pilib entama alors la route pour se diriger chez lui. Le silence régna dans le véhicule avant qu'il ne se décide à le briser.

« J'ai une question, vous avez le droit d'y répondre si vous le souhaitez , sien sûr. Pourquoi ne pas être venu me chercher plutôt ? Il est évident que vous connaissez l'endroit ou j'habite. »

A se demander si elle ne connaissait pas son emploi du temps, ses relations et ce genre de chose. Eris en savait très chose mais elle avait souvent gardé le silence sur ce genre d'information. Après tout, il n'était qu'un familier, qu'un corbeau. Une fois qu'il se gare devant son ranch, il se précipita vers le côté passager pour ouvrir la porte à sa maîtresse et pour l'aider à descendre. Pilib tenait délicatement la main de Eris jusqu'à la porte d'entrée avant de la lâcher. June (sa petite amie) ouvrit violemment la porte.

« C'est pas trop tôt ! Je meurs de.. » elle marqua un petit temps de pause quand elle vit la sorcière. « C'est qui elle ? »

Pilib serra violemment sa mâchoire avant de faire signe à la blonde de sortir de chez lui. Elle ne semblait pas comprendre la demande de Pilib et semblait ne pas vouloir l'appliquer aussi.

« June, sors de suite. »

Elle claque sa langue contre son palais avant d'enfiler son manteau pour finalement sortir de la maison tout en lançant un regard noir à Pilib. June devait sûrement le détester à ce moment là et pourtant, il ne faisait que la protéger de Eris, rien de plus. Mais aussi parce que tout le monde croyait qu'il était le Pince Philippe, juste le prince Philippe et pourtant.

« Vous voulez quelque chose à boire, maîtresse ? »
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Petit petit petit... - Pilib _



________________________________________ 2019-04-10, 09:00


Petit petit petit... - Pilib 55182585 Crowa. Crowa. Petit petit petit... - Pilib 55182585







Plaçant le col de son manteau devant ses lèvres, pour masquer à retardement son petit air satisfait de voir Pilib, sa création, s’incliner devant lui, avait quelque chose de particulièrement jouissif. Un air malicieux passa dans les yeux d’Eris au moment où ce dernier exposa sa nuque. Finalement, d’un air doux et gracieux, elle posa sa main sur sa nuque, qu’elle fit glissé avec tendresse sur sa barbe, comme elle faisait lorsqu’elle caressait son plumage autrefois.

« Relève toi, imbécile. Si l’on nous voit, nous allons éveillé les soupçons… Mais je vois que tu n’as pas oublié les bonnes manières ! »


Quand il releva la tête, sa main quitta son visage, et en haut du col de son manteau noir de jais, Pilib pouvait constater qu’elle souriait. Le regard pétillant de malice, elle poursuivit.

« Au moins, tu n’es pas un menteur. Faute avouée, à moitié sanctionnée ! »
ricana-t-elle avec un rire cristallin.

Ca pouvait rendre mal à l’aise. C’était le but. Pinçant du nez, Eris fixa la camionnette d’un air hautain. Jugeant le véhicule d’un air un peu déçu, son regard passa dessus avec un léger dégoût qu’elle ne cacha pas. Finalement, elle ouvrit elle même la portière passager et rentra dedans en déclarant d’un air supérieur.

« Effectivement. Ce n’est pas un véhicule de luxe. Et il sent fort. Tu partages ta vie avec une jument Petit Corbeau ? »


Elle ria à sa propre blague. D’un rire glacial cette fois-ci. Regardant la route, elle ferma les yeux à plusieurs moments, essayant de voir si elle pouvait encore percevoir les émotions de son ancienne créature. Sa mâchoire se contracta quand elle constata que la Malédiction de cette pouffe de Régina avait quasiment rompu le lien entre eux. Finalement, ce fut lui qui brisa le silence. Tournant sa tête vers lui, elle lui présenta un sourire radieux, comme le faisait les petites filles quand on leur annonçait qu’on allait en réalité à DisneyLand. Bien évidemment, ce sourire n’était pas sincère.

« Oh… Tu es inquiet, mon cher Corbeau. Mais n’ait crainte… Je ne te ferai aucun mal. »


Elle passa sa main dans ses cheveux, comme pour encore une fois le caresser. La mélancolie de ne plus pouvoir toucher ses plumes si soyeuses put se lire alors dans son regard. Retirant sa main, qu’elle posa sur sa jambe, elle poursuivit d’un ton calme et posé.

« J’attendais simplement le bon moment. Celui où Aurore serait plus fragile, celui où elle aurait le plus à perdre. Et celui où le fils du Roi serait également le plus… désemparé. J’attendais simplement qu’ils aient tous les deux bien à plus à perdre que leurs propres vies. Quand on a perdre plus que cela, on peut plus facilement influencer leurs vies. Et discuter. Tu ne trouves pas ça exaltant ? »


Elle avait dit ça en fixant le pare-brise et en tapant dans ses mains comme une enfant. C’était déroutant. Elle n’attendit pas spécialement une réponse de son petit Corbeau. C’était de la rhétorique. De toute façon, pour le moment, elle n’avait pour objectif que d’observer. Simplement. Les dieux et les sorciers de la ville n’avaient pas encore tellement connaissance d’elle, et c’était bien mieux ainsi. Quand Pilib lui ouvrit la porte, elle hocha la tête, visiblement satisfaite de cette petite attention. Prenant volontiers sa main, elle utilisa même sa seconde main pour l’enrouler autour de son avant bras musclé avec sensualité, avant de le relâché.

« C’est que tu es devenu un vrai petit prince ! »


Elle ricana à nouveau. Se laissant guider vers le ranch de son familier. C’était une ferme. Cependant, Maléfique nota avec attention le soin et l’entretiens du lieu. Ca lui donnait un côté sauvage, gracieux et magnifique. Comme le reflet de son plumage d’autrefois. Son regard embrasa le ranch d’un air satisfait. Elle était contente de lui. Car même si ce dernier n’était pas des plus fidèles, au moins, l’enchantement qu’elle avait fait pour le rendre humain était dans l’absolu, quasi-parfait. Son élégance c’était transmis dans l’enchantement, et ça, elle en était plutôt fière. Fermant les yeux, un petit sourire, cette fois-ci satisfait et sincère apparut sur son visage.

« C’est très beau. Respectueux de la Nature. J’aime beaucoup, Diaval. »


Elle n’avait pas utilisé de sobriquet. C’était sa politique. Quand elle était satisfaite de ses sujets, elle utilisait toujours leurs noms de naissance. Quand il ouvrit la porte, une jolie blonde se présenta à eux comme une véritable furie.

« Oh. »


Toisant cette dernière du regard, un simple sourire se dessina sur ses lèvres, et sa main resta dans celle de Pilib, s’assurant que ce petit coquin ne lâcherait pas prise. Finalement, un regard noir se posa sur eux. Et il était mérité. Au moins pour Pilib. Quand elle partit, comme une furie, sa main lâcha celle de Pilib et ce dernier lui proposa à boire. Posant son manteau noir à la place de celui qui venait de partir, révélant un simple chemisier, elle se tourna vers lui, visiblement contrariée.

« Je ne veux rien, merci. Ce n’est pas très gentil, ça, Diaval. Est-ce comme ça que je t’ai appris à traiter la gente féminine ? Certes, elle ne comprendrait pas. Certes, tu veux la protéger. Mais il y a bien des manières de parler à une femme. Qu’est ce que c’était que ce petit ton autoritaire si sexy ? Pourquoi tu ne me parles jamais comme ça d’ailleurs ? »


Elle s’avança vers lui, et posa une main sur son torse, faignant de jouer la fille innocente.

« Je ne suis pas assez mignonne pour être protéger moi aussi c’est ça ? »


Le repoussant, elle prit un peu de recule, et croisa les bras pour finalement déclarer d’un air autoritaire.

« Je ne veux plus jamais que tu parles ainsi à cette fille. Même pour la protéger. Je crois qu’elle est assez grande. Pour en revenir à notre petite discussion dans la voiture, ce n’est pas à la maîtresse, de venir quémander son serviteur. Je t’attendais, figure toi. Mais tu n’es jamais venu. Mais c’est également ça qui est beau. Capable de trahir, capable de fuir. Tu es une belle création, Diaval. Mais maintenant, nous reprenons du service. Je veux que tu me dises tout ce que tu sais sur Aurore. Oh, et ne me ment pas, petit garnement. Je le saurai. »








Pilib R. Bennet
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________________________________________ 2019-08-27, 17:33





i take my gun to the enemy's side

hush, my dear, it's been a difficult year and terrors don't prey on innocent victims. it's been a loveless year.

Comment dire ? Pilib était vraiment dans une merde noire. Il se mettait souvent dans des situations pas possible, il fallait l'avouer, c'était son genre. Souvent parce qu'il aimait chercher les autres ou encore désobéir au lois. Sa mère s'était souvent arraché les cheveux à cause de lui mais maintenant... Maintenant cette merde dans laquelle il était, n'était pas vraiment de sa faute. Le passé venait de revenir vers lui, le passé était de retour pour lui rappeler à quel point il n'était pas né pour être gentil mais bien pour être au service d'une méchante. Dire qu'il était simplement parti faire des courses dans cette ville qu'il ne supportait pas. Dire qu'il habitait à plus que quarante minutes du centre ville pour ne pas croisé Maléfique et la voilà dans sa maison. Dans sa propre demeure. Pilib n'avait pas géré sur le coup c'est vrai, il aurait du trouver un échappatoire et ne pas l'emmener dans sa ferme mais le mal était fait et la magicienne était belle et bien là en train de lui faire une leçon sur les femmes. D'ailleurs il fronça les sourcils à l'entente de cette fameuse de leçon. Il n'osait pas lui dire mais devait-il lui rappeler comment elle avait réussie à pourrir la vie d'une jeune fille innocente ? Il se contenta juste de hocher la tête comme un bon soldat.

Dire qu'il avait vraiment tout fait pour ne plus la recroiser. Dans le monde des contes tout le monde monde craignait Maléfique. Les habitants savaient que quelque chose allaient leur arrivés quand ils voyaient un corbeau voler dans le ciel et croasser sans arrêt. C'était lui, Diaval. A une époque il avait été annonciateur de la mort, de malédiction ou encore de malheur. A une époque tout le monde tremblait en le voyant et maintenant tout le monde venait le voir parce qu'il était un bon cavalier. Parce qu'il adorait les animaux et parce qu'il dégageait un certains charme. Eris n'allait pas aimé constater qu'il avait gardé bien plus de prince Philippe que de Diaval ou alors elle allait s'en servir contre lui. Elle avait toujours une dizaine de plan en avance, elle pensait à tout et savait tout. Lui mentirait ne servirait à rien et dans un sens il savait qu'il devait énormément à cette femme. Eris l'avait quand même élevé, offert une maison et une épaule quand il n'en avait pas. Une apparence humaine aussi et bien d'autres choses. Mais ce n'était pas des raisons suffisante pour qu'il déballe tout sur Saoirse, sur sa vie et le petit garçon qu'elle venait d'avoir.

Cacher l'existence de fils de Aurore serait une grosse erreur de sa part, comme il l'avait dit plutôt. Il savait que Maléfique était déjà au courant de la naissance de ce nourrisson. Elle voulait attaqué la jeune femme, si fort que la tuer serait trop simple et pas assez marrant pour la sorcière. Pilib baissa son visage honteux, Saoirse ne devait jamais apprendre sa vrai nature. Ne jamais savoir qu'il était l'animal de compagnie de Maléfique. Il se contenta alors de s'adosser contre le mur répondant à tout ce qu'elle avait demandé.

« Je dois vous avouer que je me suis un peu isolé de la ville et contrairement à vous je ne connais pas énormément de choses sur vous. »


Ce n'était pas terrible comme excuse mais ce n'était pas ce qui comptait le plus pour Eris actuellement. Elle voulait faire tomber la princesse parfaite, celle qui commençait à peine à goûter au bonheur. Pilib respira un bon coup, dire qu'à une époque faire du mal aux autres était un jeu amusant pour lui. Maintenant ce n'était qu'une simple torture, quelque chose qu'il n'aimerait pas revivre. A son tour de réfléchir un peu.

« Malheureusement je ne sais pas grand chose sur elle dans ce monde. »
Il haussa doucement les épaules encrant finalement son regard dans celui de sa maîtresse. « Cela fait peu de temps que j'ai repris contact avec elle et on ne sait pas échangé énormément d'information. »

Il ne mentait pas dans un sens. C'est vrai que cela ne faisait que peu de temps qu'il s'était mit à parler avec elle, qu'elle était de retour dans sa vie. Pilib travaillait beaucoup trop pour participer à des repas de famille ou entre amis. Sûrement parce qu'il n'arrêtait pas de se répéter sans cesses qu'il n'était pas le prince Philippe mais ce foutu corbeau qui était au service d'une femme puissante. Tout était vraiment compliqué et tout se bousculait dans sa tête. Il finit alors par se redresser avant de tendre délicatement sa main vers Eris qui la prit au bout de quelques temps. Il marcha directement hors de sa demeure, se dirigeant vers les écuries.

« Je n'ai pas de temps pour moi. Mon travail ne me permet pas de traîner avec les autres. Je suis vraiment désolé Maîtresse. J'aurai aimé vous donner des réponses. »


Il marqua un petit temps de pause ne sachant pas quoi dire de plus. Bon dieu, il aimerait connaître le plan qu'elle avait en tête mais elle ne racontait que rarement ses plans. Surtout si Pilib revenait les mains vides, sans informations sur la femme qu'elle voulait détruire. Il se mordit nerveusement la lèvre inférieur tenant toujours fermement la main de Eris. Si petite, si fragile et pourtant c'était une femme qui était capable de se débrouiller seule et qui n'avait besoin de personne. Alors Pilib ne comprenait pas pourquoi elle revenait vers lui. Se procurer des informations sur Aurore était pourtant des choses simples pour elle. Eris voulait sûrement se venger de Pilib, parce qu'il n'était pas venu la chercher. Le cowboy relâcha doucement la main de Eris.

« Vous ne me dites rien mais je suis sûr que vous avez quelque chose en tête. Un plan, sûrement. Pourquoi vouloir des informations de ma part alors que je suis sûr que vous en avez plus sur elle que moi. » Il se recula doucement. « Vous avez quelque chose en tête. Ne me dites pas, je sais. »

Il venait de comprendre pendant qu'il parlait, enfin il espérait avoir compris. Eris n'avait plus besoin de Pilib, de Diaval. Elle n'en avait jamais eut besoin sauf pour faire souffrir Aurore. Elle voulait tuer l'enfant de Saoirse et montrer à cette dernière qu'il n'était qu'un traître. Pilib crispa sa mâchoire.

« Je vais faire parti du plan pour faire souffrir Aurore c'est ça ? Vous allez lui prouver que je ne suis ni le prince Philippe, ni son frère ? Pourquoi cette haine viscérale pour cette princesse ? »


Obéir sans répondre aux ordres de la magicienne, cela faisait bien longtemps qu'il ne le faisait plus. Il avait perdu l'habitude et jouer le cinéma ne devenait plus simple pour lui. Mais Pilib se calma rapidement quand il comprit lui même qu'il avait dépassé les bornes. Il baissa alors sa tête avant de se mordre la lèvre inférieur.

« Pardon, Maîtresse. J'essaye de vous comprendre mais ce n'est pas mon droit. Cela ne l'a jamais été. Vous avez donc besoin de moi pour un de vos plans ? Je suis tout ouïe. »
Il marqua un petit temps de pause avant de plonger son regard dans celui de la jeune femme. « J'aurai le droit de savoir ou vous habitez ? Si jamais j'ai besoin de vous rejoindre dans le futur. »
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Ah. Ah. Ah. Je vais t'arracher le coeur.


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________________________________________ 2019-09-06, 13:22


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Eris se mit à rire. D’un rire cristallin, puis légèrement démoniaque. Comment faire la différence ? Le cynisme s’immisça peu à peu dans son ricanement. Levant la tête, elle referma la bouche après avoir bien ri. Finalement, toujours les bras croisés, elle planta son regard dans le sien. Deux yeux légèrement jaunes et pénétrant apparurent, assez menaçant.

« Allons, Diaval. Certes tu n’es pas bon menteur, mais tu aurais quand même pu enjoliver la situation. »


Impériale, mais surtout ravie d’être choyer de la sorte, elle se laissa entraîner dans le cour, puis dans les écuries. Restant quand même aux aguets de la moindre entourloupe. Même si autrefois, il ne pouvait lui faire aucun mal, rien n’était moins incertain que cette information depuis que cette peste de Régina Mills avait lancé cette fichue Malédiction. Arrivant sur les lieux, elle l’écouta encore se morfondre sur sa vie qui était visiblement, chargée.

« Ca suffit. »


Ces deux mots étaient autoritaires, et elle savait qu’ils suffiraient à le faire taire sur ses excuses. Il ne l’avait pas retrouvé parce qu’il n’avait pas de temps, mais simplement par crainte. C’était évident.

« Ne t’excuse pas sur cela. Tu as été conçu ainsi. C’est aussi de ma propre volonté que je t’ai laissé tranquille. J’aurai pu te retrouver au bout de ce petit monde, tu sais. »


Un petit sourire charmeur apparut alors sur ses lèvres. Diaval prétendait qu’elle savait tout. Comme à chaque fois, il savait la flatter et mettre en avant son orgueil. Qu’il était brave. Si elle n’avait pas été si méchante, elle aurait très certainement rougie. Mais au lieu de cela, elle se contenta cette fois-ci de lui accorder un vrai sourire.

« Je vais te dire la vérité. Je voulais simplement que tu t’émancipes. Que tu vives ta vie. Voir à quel point tu étais capable d’essayer de te rapprocher de cette image du Prince Phillipe. Tu t’en es tellement bien sorti, que tu ne sais même plus qui tu es Diaval. »


Effectivement, quand il s’énerva, et commença à lui faire des reproches un peu trop élaboré pour un corbeau, une ombre passa sur son visage. La luminosité sembla diminuer légèrement, et deux cheveux se mirent à hennir de frayeur. Tout se passa en un éclair. Sentant qu’elle faisait du mal à la Nature et à ses protégés, elle cessa immédiatement, et se dirigea vers les deux chevaux pour les apaiser. Capable du pire comme du meilleur, les deux chevaux commencèrent à frotter un à un leurs têtes contre la sienne.

« Effectivement. Tu as outre-passé tes droits. »


Après quelques secondes de long silence, où elle se contenta d’essayer d’organiser une osmose mentale avec les deux chevaux pour les apaiser, elle tourna son regard vers Diaval, le regard étrangement perdu dans le vide.

« Mais tu sais très bien ce qu’elle m’a fait, Diaval. Elle m’a couvert d’opprobre. Elle n’a de Princesse que le sang. »


Son regard se fixa alors sur celui de Diaval, et il demeura étrangement doux. Les chevaux cessèrent cependant de se frotter à elle, mais ils restèrent quand même auprès d’elle. Eris reprit :

« Je possède trois serres d’horticulture à l’Est de la Ville. Mais, je ne suis pas venu pour demander tes services. C’était simplement un test. Pour voir si tu étais encore capable de combler ta maîtresse… Visiblement, tu es toujours prêt à tout pour moi, et c’est ce qui me rassure. »


S’appuyant sur la rambarde, de manière très gracieuse et assez sexy, elle lui fit un regard doux et félin, souriant légèrement en coin. Une ombre passa, du moins en apparence, car il ne s’agissait cette fois-ci qu’une de ses mèches de cheveux qui passa sur ses yeux noirs de jais.

« Je veux que tu continues à agir ainsi. Libre, sans chaînes. D’ailleurs, je vais te dire la vérité. Ma magie n’a plus d’emprise sur toi ici. Celle de Régina la couvre. Je ne pourrai pas te transformer en corbeau, même si j’en mourrai d’envie. »

Un regard mélancolique, apparut derrière son apparence séduisante. Laissant apparaître distraitement ses jambes de sa robe fendue, elle passa ses cheveux en arrière et soupira.

« Tu n’as pas besoin de suivre le plan, Diaval. Tu es déjà dedans. »[/b]

A ses mots elle pencha la tête en avant et lui fit un léger clin d’oeil.
[b]
« Tu es parfait comme tu es. Auprès d’eux, à l’écoute. Visiblement, ça te plaît. Alors continue. Tu es très sexy en chevalier servant. Je t’ai bien réussi. »


Elle marqua une pause et s’approcha de lui, restant à quelques centimètres de lui. Ses lèvres, sans les toucher, étaient proche des siennes et il pouvait sentir son souffle.

« Tu as, une très belle ferme. »


Elle rompit le lien, en lui posant un très léger baiser sur la bouche. Malgré ce qu’elle venait de lui dire, elle avait tout de même besoin de marquer son territoire. De marquer sa possession. Le repoussant encore doucement avec une main sur son torse, elle fit tournoyer l’autre d’un air gracieux pour désigner les lieux.

« Tu as tout construit toi même ? »


Autant changer de sujet. De toute façon, il avait très bien compris où elle voulait aller. Le plan était clair, puisqu’il était en face d’elle.




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