« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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| Conte : Le Petit Chaperon Rouge ☾ | Dans le monde des contes, je suis : : Le petit chaperon rouge (Nate) & Le grand méchant loup (Sam) ☾
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La mort, il ne connaissait que la mort. Il avait l'impression d'être devenu ami avec la faucheuse ou qu'il avait reçu un abonnement ou une connerie dans ce genre. Il se souvenait parfaitement de cet accident de voiture alors qu'il était encore jeune et que Hyo-Jin n'était tout juste d'un petit bébé. Ce camion qui avait grillé subitement le feu rouge dans un carrefour et qui avait rasé tout l'avant de la voiture laissant les deux enfants Park en vie derrière. Il se souvenait des pleures de sa petites sœurs presque aussi fort que les sirènes de la police, des pompiers et de l'ambulance. Il se souvient du sang qui avait giclé partout sur son visage et sur cela de sa sœur. Du sang encore chaud sur ses mains qu'il avait fixé pendant plusieurs longues minutes. Sa première réaction avait été de regarder sa sœur pour voir si elle n'avait rien avant refixer ses mains pour finalement les poser sur son visage alors qu'il s'était mit à pleurer comme un hystérique. Il s'était étalé le sang de ses parents sur son visage espérant sûrement que ces derniers revienne à la vie après ce genre de geste déplacé. Mais la seule chose qu'il avait réussie à faire, ce fût de se faire vomir. Il avait recraché toutes les tripes de son corps pendant que les pompiers essayaient de les sortir de là. Ils n'arrêtaient pas de demander si tout aller bien mais Minho n'avait jamais eut le temps de répondre, il était trop occupé à se rendre malade et trop occupé à entendre cette voix dans sa tête. Cette fameuse voix qui lui disait simplement de se venger. De détruire l'homme qui venait de lui faire du mal.
Ce fût à partir de ce moment dans sa vie que beaucoup de chose s'était mise à changer. En temps normal il aurait simplement pleuré la mort de ses parents comme tout enfant basique. Minho lui avait juste été obsédé par ce camionneur et il aurait aimé le retrouver. Mais il n'avait jamais réussi et la police non plus d'ailleurs. C'était sur cet échec que la voix prenait de plus en plus d’ampleur dans sa tête. A l'orphelinat les bonnes femmes disaient simplement que c'était à cause du traumatisme de l'accident mais que Minho ne souffrait de trouble mentaux. Jusqu'au moment ou.. Un enfant, un garçon plus exactement s'amusait à embêter Hyo-Jin devant ses yeux. Il la traitait comme une moins que rien et l'insultait. La pauvre ne comprenait jamais parce qu'elle n'avait pas appris à parler américain mais lui comprenait. Il avait attendu que Hyo-Jin regagne sa chambre pour s'attaquer à ce garçon. Il se souvenait de la voix qui lui répétait encore et encore : Tuons les faux. Tuons les faux. Au début il n'avait pas compris le sens de cette phrase mais maintenant.. Avec ce garçon, il la comprenait. Minho s'était battu un moment avec lui avant qu'il ne le pousse violemment contre l'arbre. Le garçon trébucha sur une racine avant de se fracasser violemment le crâne sur cette dernière. Minho vit le sang s'échapper de la tête de ce dernier et un sourire en coin s'était dessiné sur son visage. Une petite fille avait hurlé et les bonnes femmes étaient rapidement arrivés. Elles avaient demandées qui avait fait cette horrible chose et tout les enfants avaient montrés Minho du doigt. L'asiatique lui avait tout simplement dit que c'était la voix qui lui avait obligé à faire ce genre de chose et qu'il n'était pour rien.
Le médecin avait rapidement dit que Minho Park souffrait de schizophrénie, maladie plutôt sérieuse. Mais les bonnes femmes décida de ne rien marquer sur son dossier pour pouvoir se débarrasser de lui le plus rapidement possible. Voilà pourquoi Hyo-Jin et Minho avaient été séparés à l'époque. Minho parlait un peu américain mais pas Hyo-Jin. Il était en age de se débrouiller seul mais pas Hyo-Jin. Il était saint d'esprit pas comme Hyo-Jin qui souffrait sûrement à cause du traumatisme. Si seulement Minho avait su à quel point ces bonnes femmes étaient mauvaises. Mais il s'était fait adopter et il avait changé de nom. Ce n'était plus Minho le schizo mais Nathan le riche. Il pensait que ce genre d'accident ne se reproduirait pas parce qu'il était seul et parce qu'il avait changé de nom. Mais il s'était énormément trompé. Warren Jefferson, le professeur de mathématiques qu'il avait eut. Celui qui l'aidait aussi en informatique. Nathan avait carrément craqué sur lui. C'était sûrement l'âge et les hormones vous allez me dire mais Warren avait l'air de marcher dans le même sens que lui. Les deux s'entendaient affreusement bien jusqu'au jour ou Nate découvrit que ce dernier était marié et il avait deux petites filles. Ce qui était logique en y repensant. Warren était un homme bien plus âgé que lui. Mais Nate ne l'avait pas supporté.. Il se sentait tellement seul dans le manoir des Crowford. Mais après cette trahison il ne se rappelait plus de rien, tout était noir et calme. Il aimait le calme et il aimait ne plus entendre cette voix qui répétait sans arrêt vrai ou faux. Il reprit brusquement conscience quand Richard se mit à hurler devant son visage tout en le secouant dans tous les sens. Il regarda son père d'adoption un peu perdu alors qu'il ne sentait plus ses muscles. Il se sentait même tout drôle.
▬ « Mais qu'est ce que tu as foutu Nathan ?! T'es malade ! »
Il se fit gifler par Richard et son réflexe fût de poser sa main sur sa joue pour détendre sa peau qui chauffait à cause du coup qu'il venait de se prendre. Son regard vide fixa celui de son père alors qu'il sentit une couche poisseuse sur la peau de sa joue qu'il venait de se toucher. Il fronça les sourcils avant de baisser sa main un peu confus. Cette dernière était recouverte de sang comme sa chemise blanche d'ailleurs. Il haussa les sourcils et fixa ses mains peinte en rouge. Pourquoi était-il recouvert de sang. Il regarda autour de lui un peu perdu avant de voir le corps de son professeur au sol. Warren était plein de sang et de trou et il ne fallut pas beaucoup de temps à Nathan pour comprendre que celui qu'il aimait été mort dans cette pièce et que son sang se trouvait sur lui. L'asiatique écarquilla les yeux avant de pousser violemment son père d'adoption.
▬ « Tu l'as tué juste parce que je l'aimais sale monstre ! J'ai le droit d'aimer qui je veux ! Je te déteste, je te hais ! »
Richard regarda l'enfant avec surprise et c'était bien la première fois qu'il voyait une telle expression sur le visage de son père d'adoption ce qui calma rapidement Nathan qui le fixait avec incompréhension. Les yeux de son père se baissèrent vers la main droite de Nate et l'asiatique suivit le mouvement. A l'intérieur de celle-ci il y découvrit un coteau de cuisine recouvert de sang. Nathan se figea et lâcha immédiatement l'arme blanche. Il.. Non cela ne pouvait pas être lui.. Il ne tuait jamais personne. Il était innocent, il n'était pas méchant. Es-tu un meurtrier ? Vrai ou faux. As-tu prit ton pied quand tu entendais Monsieur Jefferson hurler ? Vrai ou Faux. Un petit rictus se dessina sur le visage de l'asiatique alors que ce dernier se mit à rire juste devant Richard. ▬ « Vrai. » lâcha simplement Nathan alors que Richard recula de quelques pas.
Ce fût à ce moment là que Richard décida de faire interner son fils mais à une condition. Que cela reste secret pour que la famille Crowford puisse garder leur réputation. Il se souvient parfaitement avoir ris pendant au moins cinq bonnes minutes devant cette scène avant que les hommes en blanc ne l'embarque pour l'emmener dans l'hôpital psychiatrique le plus proche. Il n'arrêtait pas de dire que ce n'était pas de sa faute mais plutôt celle de celui qui habitait en lui. Il avait l'impression d'avoir un démon en lui ce qui était scientifiquement impossible et pourtant.. Un, deux.. Je vais tous vous couper en deux.. Trois quatre, remontez chez vous quatre à quatre. Cinq six.. n'oubliez vos crucifix.. Pourtant le démon dormait bien en lui et il l'entendait de plus en plus.
Ses premiers jours à l'hôpital avaient été plus que difficile. Dans un premier temps, il n'arrivait plus à dormir. La voix était de plus en plus forte et elle posait des questions de plus en plus tordu. La nourriture semblait fade et il ressentait une étrange colère qui ne voulait jamais se calmer. Il avait même demander un stylo pour pouvoir dessiner sur des feuilles ce qu'il avait eut. Mais au lieu de dessiner sur des feuilles, il l'avait fait sur lui et les murs. Ce n'était pas des dessins la plupart du temps mais des phrases. Le vrai ou faux revenait souvent. Oui le '' c'est lui que m'a forcé''. Des phrases sans queues ni têtes à vrai dire. Mais des phrases qui avaient un sens pour lui.
La solitude n'arrangeait pas son état en plus de cela mais heureusement pour lui, Cassandre était venue ce jour. Il aurait plus parié sur Eugénie en temps normal mais il était quand même heureux de voir quelqu'un rentrer dans sa chambre. Nathan était assis sur son lit et il bougeait à peine alors qu'il avait la tête baissait. Les médecins refermèrent la porte derrière la jeune fille alors qu'un long silence s'installa. Sur le mur il avait marqué plusieurs ''désolé'' ou encore ''Warren'' mais il n 'y avait pas que ça. Un homme pendu avec marquait Richard juste en dessous du dessins. Il s'était même scarifié plusieurs choses sur son bras comme le vrai ou faux qu'il n'arrêtait pas d'entendre. Est ce qu'elle s'est enfin fait dépucelé ?Vrai ou Faux. Nathan afficha une petite grimace préférant ignoré ce qu'il venait d'entendre. Il releva difficilement son regard vers le visage de Cassandre aussi sublime que d'habitude. Il était rare que cette dernière lui accorde de l'attention, pas comme Eugénie en tout cas. Il aurait peut être préféré voir sa sœur au lieu de Cassie mais c'était un soulagement de voir une tête familière. Nathan releva difficilement ses yeux vers la jeune femme alors qu'il chuchota difficile. Il se sentait comme un légume à cause des médicaments.
▬ « Je te fais peur ? Vrai ou Faux ? »
Cassandre De Trémaine
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Mère nous avez obligé à venir ici, elle avait dit que nous irions mieux. Mais pourquoi ? Nous allions très bien. Pourquoi les autres avaient autant peur de nous ? Parce que nous étions plusieurs ? Parce que nous étions qu'un seul corps ? Ils disaient que nous n'étions pas réel et pourtant, nous savions tous que c'était faux. Nous étions bel et bien là avec nos caractères et nos propres corps. C'est juste que les autres ne les voyaient pas. Ce n'est pas parce que tout le monde avaient tort qu'ils avaient raison. Pourquoi était-ce toujours la majorité qui gagnait sur la vérité ? Les gens étaient juste tout bonnement stupide.
Nous étions là, et pourtant c'était comme ci nous n'y étions pas. Personnes ne savaient pourquoi nous étions ici. Ils pensaient tous que c'était une gentille petite visite pour le fils adopté mais ce n'était pas le cas. Personne ne le verrait mais Mère ressortira seule de cette hôpital psychiatrique. Nous allions rester enfermée ici, dans une seule pièce pour que les bruits ne cours pas. Je n'aurais pas le droit de sortir avant d'être "soignée". Enfin c'est ce qui aurait dû être le cas mais tout le monde sait aujourd'hui que cela n'avait tout simplement pas fonctionné. Pourquoi me diriez vous ? Parce que nous n'étions pas malade. Pourquoi Mère nous en voulait elle autant ? Pourquoi voulait-elle le cacher ? Ça c'était les vraies questions et pourtant nous n'avions aucunes de ses réponses. Ce qui avait connu mon passage ici était tous...hors service. Seul Nathan Crawford était celui qui était encore des notre après cet... comment dire ? Incident ? Mais encore fallait-il qu'il ne soit pas fou à cette époque pour s'en souvenir.
Nous marchions désormais tête baissé dans les couleurs bien trop blanc à notre goût. Comme quoi le cliché des asiles n'étaient pas un simple cliché. Nous ne comprenions pas comment Mère voulait que nous nous fassions discrètes. Ici, les murs blancs faisait clairement ressortir notre couleur rousse qui était tout sauf banale pour une ville comme Storybrooke. Notre chevelure ne passait pas inaperçu contrairement à Eugénie... Les talons hauts de Mère nous rappela à l'ordre, claquant aussi sec que sa personnalité. Nous traînions des pieds derrière mais nous voyions bien qu'elle nous pressait le pas. Comme si elle n'avait qu'une seule hâte... en finir.
- Bon sang relève le menton Cassandre ! Tu es une De Trémaine ! Nous sommes ici pour visiter un camarade. Soit élégante et ne me fais pas plus honte.
Nous suivîmes ses ordres, le regard toujours dans le vague. Nous arrivions enfin dans la chambre de notre "hôte". Les infirmiers ouvrirent la porte comme s'il s'agissait d'une cage où se trouvait un fauve. Nous aussi nous allions vivre ça. Nous serons peut être encore plus détruit à notre sortie que nous le étions à notre entrée mais c'était comme ça. Mère l'avait décidé. Nous hésitâmes un long moment à entrer mais Mère nous poussa impatiente.
- Nous t'amenons un peu de compagnie mon jeune garçon. J'espère que cette distraction pourra t'aider. Cassandre, je vais vous laisser dans l'intimité, les jeunes de nos jours n'aiment pas que leurs parents soient sur leur dos. Disait-elle d'un ton qui se voulait amusant. Je reviendrais te chercher plus tard.
Plus tard ? Mais quand ? Nous fermâmes les yeux en entendant la porte claquer derrière nous. Nous étions seuls désormais. Qu'allait-il se passer désormais dans cette chambre ? Quand viendraient-ils me rechercher pour m'enfermer aussi ? Mère avait dû faire en sorte que je reste assez longtemps ici pour avoir l'air d'avoir... une discussion. Nous prîmes une nouvelle inspiration et nous ouvrîmes les yeux. Il se trouvait là à nous regarder sans bouger. Il avait l'air fatigué et loin d'être réactif. Le temps risquait d'être long ici. Comme le voulait Mère, nous prîmes un air qui se voulait élégant et supérieur afin de faire honneur aux femmes de la famille. Seulement nous déchantâmes bien rapidement lorsque le jeune Crawford prit la parole. Notre corps avait du trahir un mouvement de surprise en reculant légèrement, tandis que nos yeux avaient vacillé. Pourtant, nous ne devions pas montrer que nous avions peur. Nous devions nous ressaisir, nous devions ignorer ce qu'il venait de dire.
- Bonjour Nathan. Comment allez-vous ?
Nathan De Trémaine
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Nathan n'était pas fou, enfin pas complètement pour connaître les plans de ses parents et de Lady Trémaine. Il n'était pas fou au point d'ignorer que son père voulait avoir un mariage arrangé avec les De Trémaine. Quoi de mieux pour agrandir la famille mais aussi gagner en richesse ? Nate avait tout compris depuis le début et pourtant le voilà au point de départ. Il était shooté aux médicaments avec pour compagnie une des jumelles. Il ne parlait pas souvent à Cassandre parce qu'elle ne lui en donnait jamais l'occasion et parce qu'il n'avait pas besoin de la connaître. Il savait déjà qu'il ne voulait pas se marier avec elle. Il ne voulait pas de cette famille et de cette vie. Il voulait juste être avec sa sœur et pleurer sur la tombe de ses parents. Il voulait vivre seul et qu'on lui foute la paix. Il haïssait amèrement cette chienne de vie pour l'avoir fait souffrir dès le début pour continué à l'enfoncer dans cet enfer sans fin mais il avait besoin d'un nouveau départ. D'une nouvelle vie. Son regard se posa finalement sur la rouquine mais il ne dit rien. Cassandre venait de lui poser une question mais il ne voulait pas y répondre parce que la réponse était évidente non ? Il en avait marre de vouvoyer les autres, de bien se tenir et de manger avec des couverts en argent. Beaucoup d'enfants de son ancien orphelinat aurait aimé être à sa place et Nathan l'aurait cédé volontiers. Maintenant le voilà coincé entre ces quatre murs à n'espérer qu'une chose. Sortir le plus vite.
Le coréen baissa doucement sa tête avant de fixer longuement ses mains. Elles étaient toujours couverte de sang. Que ce soit le sang de ses parents ou celui de Jefferson. Cassandre ne resterait pas dans cette chambre si elle connaissait vraiment la raison de son internement. La famille Crowford ne l'aurait jamais adopté si les bonnes sœurs n'avaient pas mentis sur ces troubles mentaux. Comme quoi.. le futur était quelque chose de fragile. Ses mains tremblaient comme des feuilles et sa vue se brouilla légèrement. Que pouvait-il faire maintenant qu'il entendait cette voix démonique dans la tête. Les médicaments calmaient parfois cette voix mais des fois cela ne suffisait pas. Il n'arrivait plus à dormir parce que le démon en lui n'arrêtait pas de hurler de rage. Il n'arrivait plus à penser correctement sans revoir les flash de tout ce qu'il avait fait subir à Jefferson. La seule chose qui le calmait était de la musique. La musique lui faisait tout oublier. Nate fixa une nouvelle fois la jeune femme, les yeux rouge de fatigue avant de tendre doucement le bras vers le poste radio qui se tenait juste à côté de lui. Tu as raison de le faire.. Son cou à l'air si petit et si fragile.. Nathan sentit une pulsion l'envahir mais il essaya de passer au dessus. Il alluma rapidement la radio avant de se laisser tomber sur son gros coussin blanc. Il respira un bon coup avant d'afficher un petit sourire.
▬ « Je n'ai pas vraiment envie que l'on se vouvoie aujourd'hui Cassandre. Nos parents ne sont pas là alors comportons nous comme des enfants normaux, tu veux bien ? »
Il ne connaissait pas vraiment Cassandre mais il savait qu'elle était compréhensive. Il la voyait souvent souriante pendant les soirées de gala. Il ne savait pas si c'était forcé mais son sourire semblait si naturel et si.. vrai. Nathan en avait plus qu'assez de voir les sourires faux de ses gens riches. Il en avait marre des personnes riches. Mais Cassandre et sa sœur était sûrement les seules personnes avec qui Nathan se sentait encore.. Normal. Il demandait juste à être un petit garçon, encore. Elle a l'air aussi vide que sa mère. Aussi ringarde que les autres. Nathan serra violemment sa mâchoire avant de mettre ses mains sur ses oreilles tout en secouant négativement la tête. Pauvre Cassandre, elle ne devait rien comprendre de ce qui était en train de se passer et pourtant.. Nathan voulait juste qu'on le croit. Ce n'était pas lui le monstre mais la chose à l'intérieur de lui. Son beau père aussi. C'était eux les montres. Lui il n'était que.. L'homme qui subissait les dires des autres, les incompréhensions et l'ignorance. Ce monde était pourri jusqu'à la moelle. Ce monde n'était pas fait pour quelqu'un comme lui qui croyait en les belles histoires de famille. Il ramena doucement ses jambes contre son torse avant d'enfouir son visage dans ses genoux.
▬ « Cassandre... Tu n'as jamais pensé à fuir loin de cette vie ? On pourrait partir toi et moi ! Sur un bateau à la découverte du monde. Loin de cet endroit.. Loin de mes parents.. »
Il aimerait que les choses soit si facile, que la fuite soit une option courageuse et simple mais.. Lui et la rousse étaient coincés dans un merdier qu'ils ne comprenaient pas. Le regard sombre de Nate continuait d'observer la jeune fille avant qu'il n'ouvre le tiroir de sa table de chevet. Il sortit son petit carnet de dessin avant de le tendre gentiment à la jeune fille. Il ouvrit à la dernière page avant de montrer le dessin à Cassie. C'était lui, souriant avec une ombre plutôt inquiétante accrochait à lui. Il haussa doucement les épaules.
▬ « C'est ce que je ressens. Est ce que tu crois aux démons ? Aux esprits maléfiques ? Ou alors je suis simplement fou.. »
Un long silence s'installa dans la pièce alors que le coréen entendit clairement le rire démoniaque raisonner dans sa tête. Il se fichait de l'avis des autres mais peut être que Cassandre allait comprendre, elle avait pratiquement le même âge que lui après tout. Même si elle était un peu plus âgée. Il entendit alors la porte de sa chambre d'ouvrir. Un homme en blanc afficha un sourire faux, encore une fois avant de se rapprocher doucement des deux enfants. Il demanda à Cassandre si elle allait bien avant de tendre le plateau avec les médicaments que Nate devait prendre. Il les avala avant que le jeune médecin n'affiche un petit sourire.
▬ « Mademoiselle de Trémaine, vous voulez faire un tour dehors avec Monsieur Crowford ? »
Cassandre De Trémaine
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Le jeune garçon ne prit pas la peine de nous répondre, peut être était-il vexé ? Ou avait-il lui aussi peur ? Mère ne nous avez pas prévenu sur la cause de sa présence ici. A en voir son visage, peut-être était-il triste ? Ou simplement déprimé ? Ou alors il devenait fou dans sa famille. Mais une chose était sûre. Il n'était pas comme nous. La psychiatre disait que nous étions parmi les seuls de la ville, enfin du moins qu'elle connaissait.
Elle et Mère nous répétaient souvent que nous ne devions pas parler de ce que nous étions, que nous devions apprendre à ne faire qu'un. Personne en dehors d'elles et Eugénie ne devait soupçonner ce que nous étions. Nous devions rester loin des autres afin de nous protéger. Nous leur étions supérieur nous disait Mère et pourtant, elle disait qu'ils ne comprendraient pas. Qu'ils nous prendraient pour des monstres. Nous n'étions qu'une simple erreur de calcule dans un univers sain d'esprit. Tout ce qui sortait du cadre devait disparaître afin de garder l'équilibre du monde. Mais quel équilibre ? Celui qui l'univers faisait semblant d'avoir ? Peut être. Mais nous ne voulions pas disparaître, alors nous devions apprendre à faire comme tout le monde. Ne pas dire que nous sommes dans cet endroit. Cela signifiait-il que le fils Crowford n'était pas comme tout le monde ? Lui aussi été prisonnier de ses peurs. Cet endroit ne pouvait que nous laisser face à nous même, de quoi être terrifiant.
Nathan fut celui qui brisa ce blanc qui devenait beaucoup trop pensant. Il n'avait toujours pas parlé mais la musique donnait au moins un semblant de vie dans cette pièce blanche. Nous ne comprenions pas pourquoi cette couleur était vu comme symbole de pureté et d'innocence. Pour nous cette couleur représentait beaucoup plus la folie. Une folie sans fin et nous agressant sans que nous ne puissions faire marche arrière.
- Je n'ai pas vraiment envie que l'on se vouvoie aujourd'hui Cassandre. Nos parents ne sont pas là alors comportons nous comme des enfants normaux, tu veux bien ?
Cette fois-ci, Nathan avait bien parlé. Des enfants normaux ? Mais que voulait-il dire par là ? Et puis, c'était quoi des enfants normaux au juste ? S'il voulait qu'on se tutoie, bien c'était possible. Après tout Mère ne me réprimanderait pas si je décidais de le faire. Il sera un jour notre fiancé, nous allions bien devoir être proche un jour. Mais tandis que nous allions lui répondre positivement, le garçon commença à se prendre la tête dans les bras. Secouant négativement la tête. Qui lui arrivait-il ? Nous penchâmes légèrement la tête sur le côté en signe d'incompréhension. Qu'avait-il ? Il était désormais recroquevillé sur lui même, avait-il mal ? Souffrait-il ? Pourquoi il avait mal ? Pourquoi il y a du sang ? Où alors avait-il encore peur ? Maman... j'ai peur ! Nous réprimâmes la forte envie de lui passer la main dans les cheveux pour le réconforter, peut être n'aimait-il pas les contacts.
- Cassandre... Tu n'as jamais pensé à fuir loin de cette vie ? On pourrait partir toi et moi ! Sur un bateau à la découverte du monde. Loin de cet endroit.. Loin de mes parents..
Fuir ? Bien sûr que si nous l'aurions voulu. Enfin il nous semble, nous ne savons plus exactement. Certains voulaient, d'autres non. Mais il voulait partir avec moi ! Pourquoi moi ? Pourquoi nous ? Nous passâmes nos mains autour de nos bras, les larmes montant à nos yeux. Il voulait de nous, sans obligation, sans artifice. Mais il ne nous connaissait pas. Il ferait sans doute comme les autres en nous découvrant entièrement. Il s’enfuirait et nous laisserait seuls.
Nathan nous sortit de nouveau de nos pensées en nous tendant un carnet un dessin. Oh, il s'agissait donc de lui. C'était donc ça sa maladie ? Il avait une ombre dans son corps ? Etait-il comme moi ? Non. Il n'était pas comme nous. Nous n'osâmes plus parler. Et si nous nous trahissions? Et s'il décidait de nous rejeter ou de nous attaquer dans cette pièce ? Que pouvions nous faire ? La porte derrière nous était fermée à double tour. C'est alors que cette même porte se mit à faire du bruit, juste avant de s'ouvrir sur un homme vêtu lui aussi de blanc.
- Tout ce passe bien Mademoiselle De Trémaine ?
- Oui. Fut la seule réponse qui put franchir nos lèvres à cet instant.
L'homme tendit un plateau au coréen afin qu'il prenne des médicaments. Lui aussi il en avait alors ?
- Mademoiselle De Trémaine, vous voulez faire un tour dehors avec Monsieur Crowford ? - Oui.
Le médecin prit alors le jeune garçon par le bras, l'obligeant ainsi à se lever sans utiliser la violence. Il nous fit sortir de la pièce, nous indiquant comment trouver les jardins de l'hôpital. Le chemin se continua encore dans un silence pensant. Sans doute qu'aucun de nous ne voulait parler à cet instant. Pourtant ce fut à nous cette fois ci de le briser lorsque nous arrivâmes dans les jardins. Le faible soleil se refléta dans nos cheveux roux alors que nous marchions simplement côte à côte.
- Je crois aussi aux démons. Ils ne sont jamais où nous les attendons.
L'héritier Crowford tourna son visage vers nous. Comme s'il était surpris de notre réponse si tardive. Nous fîmes un sourire en direction du ciel, n'ajoutant rien d'autre sur cette phrase qui voulait à la fois tout et ne rien dire. Nous ne voulions pas être dans la confidence. Mais ne nous voulions pas non plus lui laisser un sentiment de solitude. Ce sentiment était si lourd à lui tout seul. Nous levâmes notre main en direction du soleil comme ci nous voulions l'emprisonner dans un cercle.
- Nous aussi nous voudrions nous enfuir. Mais comme les autres nous ne sommes que des pions. J'aimerais tout de même voir la mer un jour, elle semble si belle sur les images...
Nous nous rendîmes compte que trop tard que nous avions utiliser le "nous". Nous ouvrîmes la bouche pour la refermer aussitôt. Il ne le remarquera peut être pas. Il penserait sans doute que nous parlions de notre sœur jumelle aussi.
Nathan De Trémaine
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Le soleil, cela faisait un petit moment qu'il ne l'avait pas vu d'aussi prêt. Il le voyait mais souvent vu de sa fenêtre. Cela ne faisait seulement que quelques mois que Nathan était enfermé dans cette prison pour fou, seulement quelque s mois et pourtant il n'avait plus les mêmes sensations qu'avant. Son appétit s'était envolé avec ses rêves. Son amour était mort tout comme son âme ce jour là. Et la chaleur du soleil ? Il n'arrivait plus à la ressentir. Ce n'était qu'une boule de feu qui éclairait la terre pour le jeune coréen maintenant, une simple boule de feu. Pourtant Nate avait toujours été fan du soleil. Avec sa vrai famille ils y allaient souvent. Sa mère lui étalait de la crème solaire pour protéger sa peau sensible et son père s'amusait à tremper les pieds de sa petite sœur qui n'était qu'un bébé à cet époque là. Et maintenant ses parents étaient mort, sa sœur n'était plus avec lui et il se trouvait ici, dans ce jardin avec une joie dans son cœur. Être mort à l'intérieur alors que ton corps vivait toujours, c'était la pire des sensations. Les Crawford n'en avait rien à faire de son état, de ce qu'il pensait. Il était ici par obligation et non pour aller mieux. Il était ici parce qu'apparemment, il était schizophrène. Nate aurait aimé être ici pour retrouver la joie de vivre qu'il avait perdu en court de route. Il n'avait que 14 ans et il ne voulait déjà plus vivre sa vie. Baisser les bras était bien plus facile comme solution que de continuer à se battre. Battre pourquoi ? Pour qui ? Peut être que cette Cassandre était la clé, le rayon de soleil doux et chaud dont il avait besoin ou peut être qu'elle était comme les autres. Froide et sans vie.
Il eut rapidement sa réponse quand il l'entendit parler. Cassandre avait clairement dit « nous » et Nathan l'avait parfaitement remarqué mais il voyait que ce n'était pas un sujet que la jeune femme voulait aborder. Alors l'asiatique décida de ne rien dire sur le moment, laissant le vent couvrir ce silence qui aurait pût être insupportable. Le coréen ferma les yeux et respira un bon coup tandis qu'il leva légèrement son visage profitant de ce vent chaud qui lui réchauffait légèrement son corps froid et meurtris. Après ça il décida finalement de s'asseoir sur le banc qui ne se trouvait pas loin d'eux. Il releva doucement son pantalon blanc pour ne pas le froisser avant de faire signe à la rousse de venir s'asseoir à côté de lui.
« J'y suis allé quelque fois à la mer. Peu de fois mais c'était des moments magique. Entre le bruit de la mer agitée, le sel qui se colle sur ta peau et le sable chaud qui chauffe tes pieds. Ce sont des détails que je n'oublierais jamais. »
Il afficha un petit sourire en coin, cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas souris de cette façon. Les souvenirs de sa famille lui faisait souvent mal mais de temps en temps, il ne disait pas non à ces souvenirs. Nathan se demandait d'ailleurs si Cassandre avait ce genre de souvenirs. Des souvenirs qui lui permettait de tenir dans ce monde. Le coréen n'était pas psychologue mais il n'avait pas besoin de l'être pour voir que la rousse n'était pas si heureuse que ça. Ce n'était qu'un masque, qu'une façade qu'elle affichait devant les riches mais devant Nathan c'était autre chose. L'asiatique se mordit nerveusement la lèvre inférieur avant de se tourner légèrement vers Cassandre.
« Je sais qu'on ne se connaît pas vraiment mais.. j'aimerai bien apprendre à te connaître. Tu as l'air différente des autres. Je veux dire.. des riches ? »
Il ne savait jamais comment parler, comment exprimer ses pensées mais ce qu'il venait de dire à Cassandre était un compliment et il espérait que cette dernière s'en rende compte. Peut être que les deux ensembles allaient pouvoir accomplir de grandes choses, il aimerait. Oui, il aimerait avoir une partenaire de crimes même si ce n'était pas vraiment des crimes qu'il comptait commettre. Nathan voulait juste fonder sa propre famille et il savait que Eugénie était d'accord pour en faire partie, elle lui avait fait un bisous sur sa joue droite pour le confirmer. Il aimerait beaucoup avoir Cassandre dans son cercle de famille aussi. Parce qu'il ne comptait pas sur les Crawford pour le sortir de ce monde sombre et triste. Nathan, Eugénie et Cassandre. Il aimerait.
« D'ailleurs je ne veux pas paraître déplacé mais c'est quoi tes passions dans la vie, je veux dire. Ce que tu aimes ou déteste. »
Il voyait la rousse qui commençait à réfléchir. Elle devait sûrement se demander si c'était une bonne chose de dire ce genre de chose à un descendant d'une autre famille riche. Il y avait des règles à respecter après tout : Ne jamais transmettre des dossiers sur sa famille, de montrer sa vrai personnalité et ce genre de chose. Mais Nathan et Cassandre n'étaient que des enfants après tout. Pendant que la jeune De Trémaine était en train de réfléchir, Nate regarda autour de lui avant de sortir son carnet de dessin pour commencer à dessiner le visage de la jeune femme sur le bas de sa page déjà gribouiller. Il avait presque fini mais un surveillant de l'hôpital se mit devant le coréen, les bras croisés contre le torse. Il fronça les sourcils tout en secouant négativement la tête. L'homme en blanc arracha le carnet de dessin de la main de Nathan.
« Monsieur Crawford vous a formellement interdit de dessiner, Nathan. Vous ressassez le passé et ce n'est pas le but de votre séjour. »
Le surveillant plaqua le carnet contre son torse avant de partir tandis que le coréen grogna. L'empêcher de faire autant de chose.. Ce n'était pas lui qui avait besoin de thérapie mais son père adoptif. Le jeune garçon lança alors son crayon à papier dans le jardin avant de s'asseoir sur le banc agacé. Il voulait lui montrer son dessin, comment il dessinait. Il voulait lui montrer qu'il n'aimait pas l'argent mais l'art.
« J'avais fait un portrait de toi.. Père n'aime pas quand je me vide la tête. Père ne m'aime pas. »
Nathan claqua sa langue contre son palais. Bien sûr qu'il n'allait pas cacher ce qu'il pensait de la famille Crawford. Il haïssait cette famille plus que tout, que ce soit la mère ou le père. Les Crawford avait un passif et Nathan le comprenait parfaitement. Les parents avaient souffert mais ce n'était pas une raison pour lui faire vivre un enfer pareille. Il se jurait que une fois majeur, il partirait de ce manoir de malheur. Le coréen claqua subitement des doigts avant de prendre une petite pierre avant de recommencé à dessiner sur le banc cette fois ci. Il refaisait un portrait de la jeune femme mais avec la mère juste derrière son visage et à la fin, une fois le dessin finit, il marqua les initiales M.P et C.T. Park Minho et Cassandre De Trémaine : le peintre et la muse. Un autre sourire se dessina sur son visage tandis qu'il releva son visage vers la rousse.
« Pardon je ne peux pas te l'offrir mais c'est une preuve, preuve que moi je ne te mens pas contrairement à beaucoup. Et aussi parce que tu es une bonne muse. Tu as des cheveux magnifique Cassandre, vraiment ! J'aurai aimé être roux comme toi. Malheureusement les asiatiques n'ont pas cette chance.. »
Il aurait put continuer des heures à discuter avec elle. Tout le monde prenait Nathan pour un monstre mais ce n'était qu'un simple petit garçon qui entendait une horrible voix dans sa tête. Il n'était pas méchant, quelqu'un le forçait juste à l'être. Tout ce que Nate voulait, c'était le bonheur comme beaucoup de personne sur cette planète, non ? Le sourire du garçon se noya dans le visage triste qu'il affichait souvent depuis quelques temps. Il se rassit sur le banc avant de jouer nerveusement avec ses mains
« Cassandre.. Tu pourras revenir me voir ? Je me sens seul ici et cet endroit est triste et ennuyeux. Comme ça tu auras le temps de me montrer tes passions, ça te dit ? »
Il ne la forçait pas. Il espérait juste qu'elle soit d'accord. Il espérait que la rousse n'avait pas eut peur de lui..
Cassandre De Trémaine
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Nous avions parlé de notre désir d'aller à la mer. Il devait nous trouver stupide, après tout Storybrooke avait une plage, notre villa n'en était pas loin d'ailleurs. Mais Mère ne nous avez jamais laissé y aller, sans doute de peur qu'il ne nous arrive quelque chose...
Le coréen ne répondit pas tout de suite à notre remarque, laissant le bruit du vent nous murmurer aux oreilles. Nous l'observions désormais du coin de l'oeil, il semblait simplement prendre le soleil, comme ci la sensation lui faisait du bien. Depuis combien de temps n'était-il pas sorti de cette chambre ? Depuis combien de temps l'avait-on laissé seul face à ses cauchemars ? Nous n'avions hélas pas les réponses, et même si nous les avions eu nous n'aurions rien pu faire pour lui à ce moment là. Comme beaucoup d'enfant, nous ne suivions que le destin tracé de nos parents. Fermant simplement les yeux sur nos rêves, nos espoirs, nos envies.
Notre attention retourna sur le jeune garçon lorsqu'il décida de s'asseoir sur un banc non loin d'eux. Nous l'imitâmes lorsqu'il nous fit signe de le rejoindre. Nous nous asseyons le dos droit, comme nous avions pu l'apprendre en cours de maintien. Et maintenant ? Qu'est ce que nous allions faire ? Ce fut Nathan, qui reprit la parole pour finalement répondre à ce que nous avions pu dire avant. Il affichait désormais un sourire sur son visage si sombre, comme ci ce souvenir lui était précieux. Que lui seul pouvait saisir et comprendre dans sa mémoire. Nous penchâmes la tête sur le côté, laissant des mèches de cheveux rousses tomber sur notre visage lorsqu'il sorti de sa rêverie. Il voulait apprendre à nous connaître ? Mais pourquoi ça ? Il nous appréciait parce qu'il ne nous connaissait pas. Et lorsque ce sera le cas ? Nous ne serons jamais comme les autres, même lui s'en rendra compte, parce que nous sommes un monstre. Il fuira en sachant ce que nous sommes. Comme l'avait fait les autres. Il disparaîtra simplement, comme tout le monde l'avait fait autour de nous. Les gens ne pouvaient pas comprendre ceux qui n'étaient pas comme eux. Lorsqu'ils ne rentraient pas dans leur case, alors ils leur mettaient simplement l'étiquette de "folie". Mais était-ce mal d'être fou ? Nous, nous ne trouvions pas que nous étions des montres.
- D'ailleurs je ne veux pas paraître déplacé mais c'est quoi tes passions dans la vie, je veux dire. Ce que tu aimes ou déteste.
Oh, c'est vrai, nous avions une discussion normale avec un garçon. Cela faisait longtemps que nous n'avions pas eu une discussion normale. Nous sommes heureux, avec lui, nous avons l'impression d'être normaux. Nous devrions faire durer ce mensonge, ça serait bien oui. Juste pour aujourd'hui, être comme une personne banale. Comme nous aurions dû être. Qu'est ce que j'aimais ? Tiens c'était marrant ça. Pourtant nous le savions d'habitude. Oui mais là, il ne nous avait pas demandé ce que nous devrions aimer. Il voulait savoir ce que j'aimais. Est-ce que nous pouvions vraiment dire ce que nous aimions ? Ou devions nous mentir ? Et s'il rapportait tout à ses parents ? Que ferions nous ?
Nathan n'attendit pas plus longtemps notre réponse, peut être était-elle trop longue ? Il commença à gribouiller sur un carnet. Il semblait tellement concentrer que nous n'osâmes pas l'interrompre pour continuer la discussion. Ce fut un surveillant qui le stoppa dans son élan. Lui arrachant le carnet des mains. Depuis quand était-il interdit de dessiner ? Cela ne se faisait pas. Peut être devrions nous en parler à Mère de ses pratiques. Le surveillant avait utilisé l'excuse que cela risquait de le remmener dans le passé. Mais ce que ce surveillant ne savait pas, c'était qu'il ne pouvait pas lui priver de sa mémoire. Et s'était elle qui l'empêchait de vivre dans le présent. Nous étions persuadés que le dessin était une bonne idée pour penser à autre chose justement. Il s'agissait de quelque chose de réel, de concret, un lien avec une réalité que Nathan ne semblait plus percevoir lorsque nous étions entrés dans sa chambre.
- J'avais fait un portrait de toi.. Père n'aime pas quand je me vide la tête. Père ne m'aime pas.
Oh. Il avait fait un portrait de nous. Lui aussi pensait que ses parents ne l'aimaient pas. Si, Mère m'aime. Nous n'étions que des enfants, pourquoi ne pouvions nous pas simplement vivre notre vie et nous amuser comme le faisaient les autres enfants que nous voyons au dehors de ces murs ? Nous étions stupides. C'était notre destin, nous n'avions pas à le révoquer. Mais ici, en cet instant T, nous pourrions peut être être quelqu'un d'autre. Ce que nous aurions aimé être. Oui, c'était bien dit comme ça. Le garçon claqua des doigts, nous sortant de nouveau de notre esprit. Il recommença à dessiner, mais cette fois-ci sur un caillou. Nous ne savions pas comment il faisait ça. Ça devait être terriblement difficile sur ce genre du support. Nous le regardâmes faire durant quelques minutes. Lorsqu'il eut fini il nous montra son travail sans pour autant nous le donner. M.P, c'était étrange comme initiale, était-ce son nom avant d'entrer dans la famille Crawford ? Sans doute. Nous rougîmes, lorsqu'il nous avoua que nous étions une muse. Nous portâmes notre main à nos cheveux, les caressant d'un geste pensif. Beaucoup de gens s'étaient moqués de cette couleur rousse que nous tenions de notre mère. Même si Eugénie disait qu'elle adorait nos longs cheveux roux, qu'elle trouvait qu'ils ressemblaient à une cascade de flamme. Peu était de son avis. Mais Nathan était d'accord avec elle, il aimait aussi nos cheveux. - Cassandre.. Tu pourras revenir me voir ? Je me sens seul ici et cet endroit est triste et ennuyeux. Comme ça tu auras le temps de me montrer tes passions, ça te dit ?
Nous sourîmes à ce retour du sujet précédent. Il se sentait seul, il voulait nous revoir. Et nous ? Est-ce que nous voulions le revoir ? Evidemment.
- J'aime jouer de la flûte traversière. Je me sens bien lorsque j'en fais... ou quand je chante mais je ne chante pas si bien que ça... et j'aime aussi ...
Nous n'eûmes pas le temps de finir notre phrase. Un surveillant était revenu nous chercher, il nous avait coupé:
- Mademoiselle De Trémaine ? Votre mère est revenu vous chercher. Veuillez me suivre je vous pris.
Nous savions que c'était faux. Mère n'était pas revenu. Il était simplement l'heure de notre rendez-vous avec le Docteur Wright, notre psychiatre. Mais comme d'habitude personne ne devait le savoir, sauf ce surveillant et le Docteur. Nathan ne devait pas savoir la vérité, il ne devait pas connaître notre réalité. Son intervention avait remis une barrière, comme une claque nous ramenant à la réalité et pourtant, avant de partir nous ne pûmes nous empêcher de lui dire.
- Je te le promets ! Je reviendrais te voir, nous continuerons comme aujourd'hui.
Nous avions réellement pensé ce que nous disions ce jour là. Avant ce rendez-vous avec le Docteur Wright. Avant le retour à la ville. Avant l'apparition de nouveaux nous. Nous y avions cru à cette promesse. De nos jours, nous savions que nous n'avions jamais tenu notre promesse. Nathan nous en voulait peut être toujours, mais il était trop tard maintenant. Trop tard pour dire la vérité et s'excuser. De l'eau avait coulé sous les ponts et nous avions changer. Notre destin était désormais en marche et nous ne pouvions plus reculer. Nous ne pouvions plus être ces enfants innocents que nous avions voulu être ce jour là.
Nathan De Trémaine
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| Conte : Le Petit Chaperon Rouge ☾ | Dans le monde des contes, je suis : : Le petit chaperon rouge (Nate) & Le grand méchant loup (Sam) ☾
Nate pouvait vous raconter comment il avait mal prit le fait que Cassandre ait disparut. Que la jeune fille n'était jamais revenue à son chevet pour l'écoutait parler. Oui, il pourrait très bien vous expliquer comment la colère qu'il avait pour elle grandissait de jour en jour ou comment il avait été blessé d'apprendre qu'il allait se marier avec Cassandre. Mais toute cette histoire vous la connaissez et puis ce n'était pas vraiment difficile à comprendre, Nate était toujours en colère contre le monde entier. Pourtant il regardait souvent le dessin de la rousse qu'il avait fait à l'époque. Dessin un peu maladroit mais il avait son charme. Le coréen regardait ce dessin actuellement avec un petit sourire triste encré sur son visage. Leur relation avait pourtant si bien commencé, elle semblait si douce et si humaine. Mais les chiens ne faisaient pas des chats, elle était sans doute que la piètre ombre de sa mère. Cassandre se contentait de suivre l'horrible chemin de Lady De Trémaine. Et son cœur avait choisis l'autre sœur, Eugénie. Enfin dans ce genre de famille, cet organe n'existait pas. Avoir un cœur pour eux signifiait être faible.
Il fixait longuement son dessin de Cassandre avant de pousser un long soupir, il ne voulait pas retourner dans le manoir des Crawford. Il ne voulait pas revoir sa famille d'adoption. Cela faisait des années qu'il n'avait pas revu ses parents et il ne se portait pas si mal que ça. Mais sa fête de fiançailles n'attendait plus que lui. Il avait reçu des consignes clairs venant de ses parents, un costume noir et chic et les cheveux de couleur naturel. Nathan avait du abandonner ses cheveux rouges pour retourner sur le noir, dommage. Il resserra le nœud de sa cravate avant de poser sa main sur son ventre tout en fixant son reflet dans le rétroviseur de sa voiture. Il se sentait noué et pourtant il était déjà garé devant son ancienne demeure. Nate pouvait clairement entendre la musique et les invités qui riaient aux éclats dans sa voiture. Combien de personnes ses parents avaient-ils invités pour cette fête de fiançailles ? Nathan avait envie de fuir, de quitter la ville et de ne jamais revenir mais il pensait à Cassandre. Cette dernière se retrouverait toute seule face à tous ces hypocrites. La jeune fille rousse avec qui il avait parlé à l'époque n'aurait pas aimé que Nate fasse ça. Il espérait d'ailleurs que la Cassandre d'avant existe toujours. Parce que aujourd'hui, Nathan se sentait horriblement seul. Samuel restait silencieux depuis ce matin, ce lâche.
L'asiatique respira un bon coup avant de passer ses mains sur son visage histoire de se détendre un peu avant de finalement sortir de sa voiture. Il la ferma à clé et vérifia une dernière fois son reflet pour voir si il était potable. Il leva sa main, prêt à toquer sur la porte d'entrée mais sa mère l'ouvrit bien avant. Nathan haussa les sourcils en voyant le visage soulagée de cette dernière. C'est vrai que Nathan passait son temps à fuir alors il comprenait la réaction de sa mère en quelque sorte. Elle prit rapidement le jeune homme dans ses bras avant de le regarder de la tête aux pieds.
« Tu es magnifique Nathan Crawford. Et tu as encore grandis depuis la dernière fois. Tu mesures combien maintenant ? »
« 1 mètres 90. »
Nathan ne disait rien d'autre, parce qu'il n'avait rien à dire tout simplement. Elle avait toujours été ignoble avec lui et maintenant qu'il allait enfin obéir à quelque chose, elle se comportait de façon hypocrite. Cela lui donnait presque envie de vomir mais il préféra garder le silence, juste pour aujourd'hui et juste parce que Cassandre se trouvait dans la même merde actuellement.
« Lady De Trémaine ne regrettera pas de t'avoir choisis comme descendant pour sa famille. Tu es sublime. »
Il avait franchement l'impression d'être un jouet à vendre. Un objet sexuel même. Il se sentait si sale et pourtant il n'avait encore rien fait. Nathan respira un bon coup avant de pousser les portes de grande salle de fête. Il vit tous les visages inconnus se tourner vers lui et il sentit son cœur lâcher dans sa poitrine. Nathan avait appris à rester neutre dans sa vie. A n'avoir peur de rien mais quand il voyait cette salle remplit d'inconnu et de riches. Il sentait sa peur grossir dans son estomac et il se demandait même si il n'allait pas se mettre à vomir partout sur le sol. Heureusement pour lui, la main de sa mère le réveilla de cette trans. Il tourna le visage vers cette dernière avant de se racler nerveusement la gorge.
« Ou est Cassandre, mère ? »
« Cela fait un moment que la fête a débuté, mon enfant. Elle doit être dans la salle. Fais donc le tour. Et n'oublies pas de saluer tes invités. Ils sont tous venus de loin. »
Le coréen se contenta de hocher la tête en guise de réponse. Cela faisait si longtemps qu'il avait quitté le monde des bourge qu'il en avait presque oublié les bonnes manières. Tout cela était ennuyant et faux mais il n'avait pas le choix. Un soupir de désespoir sortit de sa bouche, espérant encore que Samuel se réveille pour lui occuper un peu les esprits. Mais le loup avait complètement disparut. Il n'était pas débile, la bestiole c'était envolé quand il avait entendu le mot gala. Il marcha dans la foule et salua ses invités comme lui avait demandé sa mère. Il tomba alors sur un petit groupe de personnes qu'il connaissait. Son père qui tenait un verre de champagne dans sa main et discutait avec Lady De Trémaine et Eugénie.. L'asiatique se stoppa net saluant tout le monde.
« Mon fils, la fête te plaît je l'espère ? Tu es charmant dans ce costume. »
« Merci père. »
Son regard ne fixait pas celui de son père mais celui de Eugénie qui se trouvait juste derrière. Il afficha un petit sourire, heureux de la revoir. Leur histoire avait mal fini à cause des parents qui s'étaient interposés. La mère de Eugénie avait interdit la jeune femme de venir voir Nathan et inversement. Son père avait interdit Nate de revoir Eugénie. Pourtant aujourd'hui elle était là mais elle ne semblait plus vouloir regarder l'asiatique comme avant. La jeune femme baissa son regard comme si elle était mal à l'aise de la situation et le père de Nathan se déplaça légèrement pour se mettre devant elle. Nathan venait de se prendre un rappel à l'ordre. Il n'avait pas le droit de regarder Eugénie aujourd'hui, il n'avait plus le droit.
« Ta futur épouse se trouve prêt du buffet, va donc la saluer. » finit par dire son père.
Nathan se contenta de hocher la tête avant de saluer poliment sa belle mère avant de se diriger vers le buffet, le cœur lourd. Son regard fût attirer par cette longue chevelure rousse qu'il reconnaîtrait entre mille. Ces cheveux dont il avait toujours été fan. Nathan avait aimé dessiner ces cheveux à une époque et maintenant il aimait les contempler sans dire un mot. Il s'avança alors doucement vers la jeune femme avant de passer délicatement sa main dans la chevelure de sa fiancée.
« Ils ont bien poussés depuis la dernière fois que je t'ai vu. Cela fait plusieurs mois déjà. Alors comment se déroule cette fête ? »
Cassandre De Trémaine
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Cette journée paraissait désormais lointaine à Cassandre, elle ne la voyait plus que comme un souvenir flou, auquel elle avait participé mais sans en retenir tout les détails. Elle savait pourtant au fond d'elle combien cette pensée lui était chère mais elle l'avait enfouie en grandissant, comme bon nombre de souvenir... de souvenir qui s'était avérée faux suite à la malédiction mais qui se mélangeait sans arrêt dans son esprit. Elle chassa cette image de son esprit lorsqu'elle pénétra dans la demeure familiale des Crawford. Aujourd'hui, c'était le grand jour. Elle s'y était préparée depuis des jours afin d'être la plus parfaite possible en compagnie de sa mère et de sa soeur jumelle. Il était désormais grand temps qu'elle fasse son entrée dans le cercle privilégié de la famille et pour cela, elle devait se fiancer. Comme vous vous en doutiez sans doute, le coup du sort fut qu'elle était promise à ce cher Nathan. Evidemment, les parents avaient arrangé cela dès leur enfance mais ce n'était pas pour la plus grande joie des deux protagonistes. Ils ne s'étaient que rarement revu depuis ce jour et une certaine distance s'était installé entre les deux. Elle savait qu'Eugénie était proche de son futur fiancé mais elle ne lui avait plus prêté grande attention depuis longtemps. Par honte peut être de ne jamais avoir tenue sa promesse ? Ou alors simplement à cause du développement de ses personnalités. Elle avait appris à ne plus être elle-même en essayant de rester la plus authentique possible... cela restait tout de même difficile lorsqu'autant de personnes vivaient dans un même corps. Ce soir, elle était bien Cassandre. L'hôte de ce corps... enfin parfois elle se demandait si elle était véritablement son hôte mais là n'était pas le problème. Au moins, elle pourrait agir en pleine connaissance de cause à cette soirée. Elle ne se réveillerait sans doute pas le lendemain en se demandant comment c'était passé ses propres fiançailles. Elle espérait vraiment qu'elle ne changerait pas au cours de la soirée...
Au moment où la jeune femme entra dans la salle de réception après avoir tendu son manteau à un domestique, tout les regards se tournèrent vers elle. Elle sera dans sa main le bas de sa robe sentant le stress monter. Elle devait absolument réguler son rythme cardiaque si elle ne voulait pas tomber dans l'ombre dès le début. Pourtant voir tout ses regards sur elle lui mettait la pression, même si sa mère l'avait habituée à être le centre de l'attention, Cassandre n'avait jamais réellement aimé l'être, elle avait toujours peur de se trahir elle-même. La voyant se paralyser dans l'entrée, sa mère s'approcha doucement de son oreille.
- Tu es l'invitée d'honneur ce soir. Tâche de ne pas l'oublier et de te tenir convenablement. Je ne voudrais pas que tu gâches tes propres fiançailles est-ce compris ? - Oui Mère. - Bien. Alors affiche un sourire digne de ton rang et viens saluer tes futurs beaux-parents avec moi.
La rousse ne rajouta pas un mot et tenta de se ressaisir, sa mère avait raison, elle ne devait pas flancher maintenant sinon tout risquer d'être fichue. Elle ne s'était pas préparé à épouser un quasi-inconnu durant tant de temps pour tout gâcher ce soir. Elle sentie la main d'Eugénie se poser sur son bras en signe de réconfort. C'est vrai. Sa soeur était là, elle n'était pas toute seule, si elle avait un problème, elle n'avait qu'à aller voir Eugénie. La rouquine gratifia sa jumelle d'un sourire et emboîta le pas rapide de Lady De Trémaine afin de saluer les hôtes de la fête. - Monsieur et Madame Crawford, quel plaisir de vous revoir en cet événement si charmant. Je dois dire que cette réception est tout à fait ravissante. Je dois dire que je suis fière de confier ainsi ma fille entre les mains de votre famille. - Le plaisir est partagé Lady De Trémaine. annonça la mère de Nathan. - Je crois que nos enfants sont nés pour avoir de grands projets ensemble. La famille, la puissance, le respect. Ils vont allés loin alors cette fête n'est rien contre la main de votre tendre et chère petite fille. Ajouta Monsieur Crawford, levant ainsi sa coupe de champagne. - Je suis tout à fait d'accord avec vous très cher. Leur union sera placer sous ce que nous pourrions appeler le signe d'une bonne étoile. N'est-ce pas Cassandre ? - Oui Mère. Je vous remercie de prendre soin de moi à l'avance. Annonça la jeune femme face à ses nouveaux beaux-parents. - Oh d'ailleurs ! Je n'ai pas encore eu le temps de saluer votre fils. Je ne l'ai pas encore aperçu. Aurait-il eu un imprévu ? - Bien, je crois qu'il discute un peu avec nos invités. - Des amis de longues dates. Cassandre, pourquoi ne pas faire de rencontres avec les amis de ton futur époux ? - J'y vais de ce pas Madame. Je vous souhaite de passer une bonne soirée. Salua la jeune femme avant de partir à la recherche de son fiancé.
Suite à cette discussion, Cassandre avait dû se présenter à bon nombre de personnes se trouvant au gala. Elle en connaissait certains de visuels, d'autres pas du tout. Son trouble l'avait empêché de se faire des amis proches et sa soeur ne se tenait actuellement pas à ses côtés pour lui dire à l'avance qui pouvait se trouver dans cette salle. Eugénie avait dû rester en compagnie de Lady De Trémaine ainsi que des Crawford. Cela la chagrinait un peu qu'elle doive elle aussi faire tant de courbettes devant l'autre famille mais elles savaient qu'elles n'avaient pas le choix. Leur mère ne leur laisserait pas une seconde chance si elles loupaient quelque chose lors de cette fête. Une fois la plupart des présentations faites, la rousse n'avait toujours pas réussi à mettre la main sur Nathan, à croire qu'il réussissait à se fondre tellement dans la masse qu'elle ne pouvait le repérer. Ou alors était-ce simplement le manque d'habitude, peut être ne se souvenait-elle pas assez bien de lui pour savoir qui il était réellement dans cet amas de gens ?
Ne désirant pas retourner auprès de sa mère sans son compagnon, l'héritière des De Trémaine opta pour s'approcher du buffet. Cela faisait plusieurs jours que sa mère l'avait obligé à jeûné afin de paraître la plus mince possible mais elle devait bien avouait qu'elle avait faim. La jeune femme se disait qu'elle n'allait pas reprendre beaucoup de kilos en se régalant sur ce choix de mets qui paraissaient pour le peu succulent. Elle saisit alors une assiette et plaça quelques petits fours délicatement dans son assiette, sachant très bien que tout le monde surveillait du coin de l'oeil ses moindres faits et gestes. Cassandre se raidit d'un seul coup lorsqu'elle sentit une main se poser sur ses cheveux. Cela faisait longtemps qu'une personne en dehors de sa famille avait eu un geste affectueux envers elle. Ce signe l'avait surprise. Mais elle se détendit légèrement lorsqu'elle n'entendit nul autre que la voix de Nathan dans son dos. Elle posa son assiette et se retourna pour lui faire face.
- Effectivement ils ont beaucoup poussé... et toi tu as grandi à ce que je vois. Pour l'heure la fête se déroule plutôt bien.
La rouquine enroula nerveusement une mèche de cheveux autour de son doigt, il était vrai qu'elle avait laissé poussé ses cheveux parce qu'elle adorait cette couleur qui la répugnait autrefois et que sa mère aimait voir ainsi l'héritage de son sang sur elle. Mais elle ne s'était pas attendu à ce genre de remarque d'entrée. Que devait-elle lui dire maintenant ? A partir d'aujourd'hui, il allait officiellement être son fiancé, ce qui signifiait que dans quelques temps ils seraient mariés et vivraient ensemble. Que pouvait-elle bien lui dire alors qu'ils se connaissaient à peine ?
- Je t'ai rarement vu ces derniers temps. Tu... vas bien ?
Bon. Au moins c'était sans doute un bon début pour entamer une conversation d'un air naturel.
Nathan De Trémaine
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Ce genre de fête ne l'intéressait pas, à quoi bon faire ce genre d'événement alors que leur relation n'était basé que sur un mensonge. Nate ne l'aimait pas et Cassandre n'aimait pas Nathan. Il n'y avait pas de doute sur ces sentiments. Les deux avaient été éduqués dans des familles complètement différentes. Le coréen avait prit une route bien différente de celle de la rousse et il ne regrettait pas vraiment son choix quand il voyait la tête et le comportement de tous ses invités. Cette pièce puait le mensonge, la richesse et l'hypocrisie. Nathan avait fuis ce genre d'atmosphère et il ne comptait pas s'y remettre. Cela ne voulait pas dire qu'il refusait le mariage, il allait le faire pour ne pas mettre Cassandre dans une mauvaise posture mais rien de plus. Il allait se contenté de dire simplement oui, d'échanger les bagues et il allait disparaître à nouveau de la surface de la Terre. Vivre tranquillement dans son appartement avec son renard en animal de compagnie, Sam dans sa tête et rien d'autre. Il n'aimait pas les relations humaines, enfin de base si il aimait ça. Mais il avait prit le côté sauvage de son ami le loup et depuis il ne pouvait plus. Les hommes dégouttaient Nate, ils étaient tous méchant et hypocrite, surtout les bourgeois. Mais ne vous en faites pas, Nathan avait déjà analysé toutes les sorties possible pour fuir de cet endroit sans se faire prendre, juste le temps de prendre une pause avant de revenir pour le repas. Ce fameux repas ou il allait devoir faire un discours remplit de mensonges pour dire à quel point il aimait Cassandre.
Son regard se posa automatiquement sur la rousse qui était encore de dos, il afficha une petite moue. Il ne pouvait pas s'empêcher d'être triste pour elle. Ce n'était pas humain de devoir mentir sur des sentiments qu'il n'éprouvait pas. Cassandre ne semblait pas être une mauvaise personne et pourtant, elle n'allait jamais pouvoir connaître l'amour. Nathan s'en fichait, ce n'était pas sa priorité dans la vie et puis il s'était fait à l'idée que avec Sam en lui, il ne pourrait jamais se poser. Et il était en quelque sorte monogame sur ce genre de sentiment et il ne pensait qu'à sa sœur. Un soupir sortit alors de sa bouche tandis que ses yeux se posèrent finalement sur le buffet qui se tenait en face de lui. Il y avait des petites cartes avec marqués dessus : ''Félicitation à Cassandre De Trémaine et Nathan Crawford pour leurs fiançailles.'' Heureusement pour lui, la rousse prit la parole avant que sa colère ne monte. La réflexion de cette dernière sur sa taille le fit sourire. Cela faisait vraiment un bon bout de temps qu'ils ne s'étaient pas vu. Il hocha alors doucement la tête.
« Je fais 1m90 maintenant, pas mal poussé en deux ans c'est vrai. » il marqua un petit temps de pause. « C'est marrant j'ai l'impression de revenir à notre conversation de quand j'étais à l'hôpital. Pas obligé de faire semblant avec moi. Je n'aime pas les mensonges de toute façon. Mais pour répondre à ta question, ça va. »
Nathan était un rêveur, le temps ou il portait sa capuche rouge et chantonner tout en marchant dans une forêt lui manquait énormément. C'est vrai qu'un énorme loup affamé lui était tombé dessus lors d'une de ses promenades mais il aimait ça. Sentir les rayons du soleil transpercer les feuilles des arbres, les cris des animaux sauvages qui jouaient entre eux, la découverte de nouveaux chemins et toujours savoir qu'à la fin de son aventure c'était de l'amour qui l'attendait. L'asiatique ne demandait pourtant pas la lune, il voulait être libre alors sans attendre, il tourna le dos à Cassandre prêt à partir mais la culpabilité le rongea rapidement. Il afficha une petite grimace avant de prendre rapidement le bras de la jeune femme pour la tirer hors du manoir Crawford.
« Ne dis pas un mot et suis-moi. »
Le jeune homme jeta un regard sérieux à Cassandre pour lui faire comprendre qu'il ne blaguait pas. Nathan allait lui faire découvrir son monde qui était sans parents étouffants et sans limites. Là ou les rêves pouvaient se réaliser et là ou respirer ne semblait pas être un calvaire. Nate n'emmenait pas Cassandre très loin, juste dans la forêt qui se trouvait juste en bas du terrain des Crawford, il était conscient que le repas n'était que dans 45 minutes alors trop s'éloigner ne servait à rien.
« On sera à l'heure pour le repas, ne t'en fais pas. »
Une fois dans la forêt, il lâcha doucement le bras de la jeune femme avant d'afficher un petit sourire tout en regardant autour de lui avant de finalement s'asseoir sur le rocher qui se trouvait au bord de la rivière. Nathan regarda un court instant son reflet avant de pousser un petit soupir, peut être qu'il devait encore apprendre à la jeune femme ce que liberté voulait dire, il pouvait peut être encore la sauver ? Tu devrais, je l'aime bien la rousse. Elle te colle au cul depuis le début quand même. Et elle te supportait sans mon magnifique sens de l'humour alors c'est qu'elle doit un minimum t'apprécier. Nathan fronça les sourcils alors que son reflet dans l'eau avait changé laissant place à la silhouette d'un immense loup, c'était maintenant qu'il décidait de se montrer cet imbécile. J'ai pas le droit de tuer tout ces bourgeois alors je disparais, normal alors arrête de te plaindre.
« Désolé, c'est juste trop pesant en haut. Mais je suppose que tu es d'accord avec tout ça ? Tu as toujours été mieux éduqué que moi sur ce niveau là alors je ne peux pas t'en vouloir. »
Nate afficha un petit sourire avant d'entendre les feuilles de l'arbre que se trouvait derrière lui, bouger. Un écureuil descendit rapidement du tronc avant de courir vers le coréen. L'animal s'assit rapidement sur la jambe du jeune homme avant de se faire la toilette. Nathan lui se contentait de caresser la pauvre petite bestiole tout en continuant de discuter avec la jeune femme.
« On arrivera à temps pour notre discours devant les autres et le repas ne t'en fais pas. Les parents ne se douteront de rien sinon je leur dirai qu'on avait besoin.. d'intimité. »
Lui même ne croyait pas à ce moment. Il voulait juste, disparaître pendant quelques secondes et se ressourcer. Il préférait le temps ou les deux étaient enfants, c'était plus facile pour montrer à la rousse que le bonheur pouvait se trouver facilement autour d'elle. Mais maintenant.. Nathan avait l'impression d'être devant une inconnue, elle était devenue magnifique, une vrai femme, une belle belle femme mais si il devait vraiment être destiné à tomber amoureux d'elle pourquoi ne pas faire à l'ancienne. Il grimaça à cette pensée. Tu es d'humeur romantique à ce que je vois Nate!
« Non ! » il haussa les sourcils quand il se rendit compte qu'il venait de répondre à Sam à voix haute. « Pardon l'écureuil allait me mordre.. Hum. Enfin je voulais juste te faire découvrir mon endroit favoris du manoir. Je passais mon temps libre ici quand j'étais petit parce que les an.. »
Il n'avait pas eut le temps de finir sa phrase qu'un magnifique cerf se trouvait plus loin en face d'eux. Le coréen tapota doucement l'épaule de la jeune femme pour lui montrer l'animal avant de faire signe à ce dernier de venir le voir. Le cerf hésita un moment, sans doute parce que Cassandre était présente mais il n'hésita pas longtemps vu qu'il se rapprocha doucement d'eux. Nate s'avança un peu avant de poser délicatement la paume de sa main sur le museau humide du roi de la forêt.
« Oui, je venais ici pour les animaux. Je ne sais pas pourquoi, ils viennent toujours me voir. »
Nathan afficha un petit sourire tout en caressant doucement le cerf tandis que l'écureuil monta sur ce dernier pour se percher sur ses bois. Ils viennent pour moi mais ça tu le sais déjà pas vrai? Le coréen ne répondit pas et se contenta simplement de sourire.
Cassandre De Trémaine
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Madelaine Petsch
Who’s that sexy thing I see over there ? That’s me sending in the mirror. What's that icy thang hanging around my neck? That's gold, show me some respect.
| Conte : Cendrillon | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasie
Contrairement à ce qu'elle aurait pu faire avant, Cassandre grimaça à l'évocation de cette journée à l'hôpital. Nathan se rappelait d'une jeune fille faible et incapable de se contrôler. Depuis le temps, la jeune femme avait changé. D'après certains, ce changement était en mal, mais tout le monde pouvait être de mauvaise foi. Pourtant, malgré le fait qu'elle voulait nier l'existence de celle qu'elle avait été, la rouquine n'avait pu entièrement l'effacer. Peut-être se mentait-elle à elle-même depuis toutes ses années ? Peut-être que le caractère qu'elle avait calqué sur sa mère et les autres personnes autour d'elle, n'était qu'un ramassis de faux semblants, mais a personnes n'en avaient la réponse pour l'heure.
Nathan quant à lui, semblait être resté totalement instable. Sans crier gare, il lui avait empoigné le bras et avait décidé de la conduire hors de la demeure. Il lui avait imposé de ne pas dire un mot mais l'envie de se dégager ne manquait pas à Cassandre. Afin d'éviter les histoires, elle avait accepté de le suivre sans résistance, ne souhaitant pas déclencher des rumeurs sur une dispute avant l'annonce officielle de leurs fiançailles. La jeune femme fit de nouveau une moue lorsqu'elle vit son futur fiancé l'entraîner vers le petit bois en bas de son terrain. Elle n'avait jamais été très nature et les escapades en pleines forêts pleines d'insectes, d'animaux sales et de ronces étaient loin d'être sa tasse de thé. Elle tenta de lui faire lâcher la main mais celui-ci ne démordit pas, et l'entraîna tout de même en lui intimant qu'elle n'avait pas à s'inquiéter du repas. Franchement, comme ci le repas était pour l'heure, sa plus grande préoccupation.
Le jeune homme se posa sur un rocher près de la rivière, Cassandre l'observa pendant de longues minutes alors que lui même fixait son propre reflet dans l'eau. C'était fou ce que des gens pouvaient changer en si peu de temps, ou alors était-ce beaucoup de temps ? Ils avaient grandi dans le même monde mais ils étaient si différents. Tout son corps criait liberté tandis que la rouquine préférait rester sagement emprisonnée dans sa cage dorée. Malgré ça, elle sentait tout au fond d'elle une certaine... comment dire... une certaine admiration pour le jeune homme. Aux yeux de Cassandre, le coréen avait un certain charme, un peu comme ces bad boys qui faisaient rêver les lycéennes. Sa soif de liberté et son esprit artistique le rendait différent de ceux qu'elle côtoyait. Il respirait l'authenticité alors qu'elle tentait de se cacher derrière des couches d'hypocrisie. Mais c'était tout le milieu dans lequel elle avait grandi. Elle n'avait jamais cherché à s'échapper de cela, sauf peut être ce fameux jour à l'hôpital où elle aurait pu se laisser tenter de partir avec lui aveuglement. Mais elle n'avait plus 16 ans, et la vie ne s'était jamais résumé à fuir ses responsabilités et ce qu'on était.
D'un regard qui se voulait doux, elle regarda s'occuper de l'écureuil qui était venu s'installer sur ses genoux. Il était vraiment différents des autres. Elle ne savait pas qui il avait pu être autrefois mais cette scène laissait entrevoir une douce poésie. Comme ci... il avait été destiné à être bon, comme Cendrillon. Comme une princesse. Les animaux n'avaient jamais appréciez la présence de Cassandre. Pour le moment, elle n'avait pas réussi à résoudre le mystère de s'il s'agissait de sa nature du monde féerique ou si elle était simplement indisposée à nouer un lien avec une quelconque créature.
Sa contemplation prit fin lorsque le coréen hurla un "non" fermé. La rousse était pourtant persuadé ne pas avoir répondu à sa réplique sur le discours mais peut être s'était-elle trompée. Elle ne se souvenait pas non plus avoir eu une absence, mais on ne sait jamais... celles-ci ne prévenaient pas généralement. Heureusement pour elle, ses craintes furent écarter lorsqu'il admit que cela ne provenait pas d'elle mais du petit être qui se trouvait à ses côtés. Ayant finalement retourné toute son attention sur ce qu'il disait plutôt que sur son physique, elle s'apprêtait à lui répondre d'enchaîner, quant il mit subitement fin à la conversation en lui montrant cette fois-ci un cerf.
Cet instant aurait pu rester magique si le silence était resté maître. Mais Cassandre avait horreur de ça, comprenait la, elle vivait en permanence avec des voix dans son esprit. Le silence l'angoissait au plus haut point.
- Dis moi, étais-tu une princesse dans ton autre vie ? Disait-elle, comme ci leur vie à Storybrooke était une renaissance.Tu attires tout ses êtres à toi si facilement, cela ne m'étonnerait même pas que tu te mettes à pousser la chansonnette.
Elle tenta de rapprocher sa main du cerf mais celui-ci évita brutalement son contact.
- Je n'ai jamais été faite pour avoir un contact avec ces choses. Ils me repoussent sans cesse. Mais pour ta gouverne cela ne me dérange pas. Mère dit qu'ils peuvent être porteurs de nombreuses maladies.
La fille des De Trémaine se mit cette fois-ci à contempler l'eau.
- Je ne sais pas pourquoi tu trouves cet endroit si... accueillant pour toi. Mais je suppose que c'est ce que nous oppose. Mettons nous à l'évidence, tu risques d'être prisonnier de moi pour l'éternité alors soit au moins honnête. Tu n'as aucune envie d'être avec moi. Lorsque nous serons mariés, tu auras certaines obligations que tu ne pourras pas fuir. Si tu choisis d'être lâche, dis le maintenant, que je sache ce que j'ai à faire. Je t'accorderais au moins que cet endroit est calme.
Ecoutant la réponse du jeune homme et ne cherchant pas à lancer plus de venin que cela, elle se retrouva prise d'un intérêt qui se voulait très prononcé sur quelque chose se trouvant dans la rivière. Elle se rapprocha des rochers et prit légèrement appuie afin de se maintenir. Délicatement, elle entra son bras dans la surface liquide. Saisissant un objet, elle le ressortit aussi doucement qu'elle l'avait fait pénétrer. Sous les yeux de Nathan, elle ouvrit sa main contenant un petit pendentif doré (cf gif). Son coeur semblait composé d'un cristal et l'ensemble ressemblait à un bourgeon.
- Appartient-il à ta famille ? Demanda-t-elle à l'intéressé.
Mais lorsque celui-ci agita négativement la tête, elle se mit à le contempler de plus prêt.
- S'il ne vous appartient pas, puis-je le garder ? Rétorqua-t-elle comme hypnotisée par l'objet en question.
Les fiancés furent ensuite interrompu par le majordome de la maison des De Trémaine.
- Milady, My lord, commença-t-il de son parfait accent anglais, vos parents souhaitent que vous regagnez la demeure principale, Monsieur Montmartre est assez âgé, ils souhaitent par conséquent avancer l'heure du repas pour qu'il puisse regagner rapidement ses appartements.
- Merci Charlie, nous arrivons tout de suite. Tu peux disposer.
Tandis que le majordome s'éloignait sous les ordres de la jeune femme, elle se retourna vers Nathan.
- Bien. Il est désormais trop tard pour reculer. J'espère que tu ne me feras pas faux bon. De même que j'aimerais une humiliation en public, tenir cette place est peut-être un jeu pour toi mais pas pour moi. Il s'agit de toute ma vie qui est exposé sur cette table de repas. Tâche de t'en souvenir.
Remettant son masque de pierre, elle referma le pendentif sur son cou et parti en direction de la fête en compagnie de son fiancé.