« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Je venais tout juste de sortir de ma banque après une longue journée de travail. Comme tous les lundi soir, je me rendais sans perdre de temps à l’hôpital. C’était un rendez-vous auquel je tenais plus qu’à tout ! Ma chère petite Zaza s’y rendait toutes les semaines avec la même détermination et le même courage que je lui avais toujours connu. Cependant, il ne s’agissait plus de mener un combat faca à Miss Tick ou aux Rapetous. Non cette fois-ci c’était contre elle-même qu’elle devait se battre. Elle le devait pour retrouver ses jambes qui l’avaient portée d’un bout à l’autre du Monde des Contes pour me suivre dans tant d’aventures épiques. Ces jambes même qui l’avaient poussée à prendre des risques énormes lorsqu’elle avait sauvé ma vie des affreuses griffes de Gripsou. Ce monstre n’avait pas hésité à faire feux sur Zaza qui n’était alors qu’une jeune enfant. La petite s’en était tirée de justesse mais ses jambes n’avaient pas eu autant de chances.
Handicapée et coincée dans un fauteuil roulant durant des années, ce n’est qu’une fois arrivée dans cette ville que l’on put tenter une intervention pour la sauver. Les soins qui lui avaient alors été prodiguée étaient le fruit d’années de recherches en technologie de pointe. J’avais donc dû débourser une fortune pour tenter ce traitement expérimental. Il est certain que ce trou dans mon portefeuille avait réveillé mes mauvais instincts de vieil homme avare. Je n’avais cependant pas hésité une seconde, après tout c’était la motricité de Zaza qui était en jeu. Et après tout ce que j’avais fait pour elle, n’était-il pas logique que je cherche à lui rendre la pareille ? Après tout je lui devais la vie ! Ce n’était donc pas cher payer pour lui redonner l’espoir de pouvoir un jour vivre la vie d’aventurière dont la jeune canette rêvait tant !
Mais un investissement était un investissement ! J’avais beau aimé la jeune fille de tout mon cœur, je ne cessais d’espérer que mon porte-monnaie ne s’était pas vidé pour rien. C’était pour cette raison que je tenais tant à assister à ses séances de rééducation. Je voulais être certain qu’elle mettrait du cœur à l’ouvrage pour satisfaire les objectifs qu’elle s’était fixés pour la journée. Oui car même si cela pourrait vous paraître terriblement saugrenu, nous discutions très souvent des résultats qu’elle devrait atteindre pour se sentir satisfaite. J’avais donc hâte de la voir pour qu’elle me donne son évaluation personnelle.
Lorsque j’arrivais dans la salle de rééducation, je la trouvais en compagnie de son coach personnel qui l’avait accompagné depuis le début de cette grande aventure. Homme à la fois sérieux et très professionnel, il avait très rapidement su éveiller ma sympathie et ma confiance. Comme à son habitude, il s’était contenté de me saluer d’un signe de tête alors que je prenais place sur un petit banc du fond de la salle. Le brave homme savait que le temps était de l’argent, mon argent, et qu’il fallait mieux éviter pour lui de perdre une minute à échanger des banalités avec moi durant des heures. Nous aurions tout le temps de discuter des progrès d’Arzhela lorsque la séance serait terminée. Cependant, je ne pus m’empêcher de sourire en voyant la toute jeune fille ! C’est que voyais vous j’y tenais à ma petite Zaza et il suffisait de voir mon regard empli de fierté pour le comprendre.
- Maintenant que je suis arrivé, j’espère que tu feras de ton mieux pour te dépasser ! Je veux te voir sous ton meilleur jour, Arzhela !
C’était une petite pique dont j’avais le secret. Je ne pouvais pas lui dire à quel point je tenais à elle ni jouer les grand-oncle gâteau avec elle. Tout d’abord parce que cela ne se faisait pas dans l’éducation que j’avais reçue ! Je craignais également qu’à me montrer trop conciliant avec elle, elle ne serait plus en mesure de donner le meilleur d’elle-même.
acidbrain
Arzhela Z. Vanderquack
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Me revoilà dans ce milieu hospitalier. Cela fait déjà plusieurs années que je le fréquente régulièrement et à vrai dire, il commence à me peser fortement sur le moral. Heureusement que j’ai une bonne force de caractère et que je puise à l’intérieure de moi la force nécessaire pour continuer ma rééducation. Et mon coach est vraiment super. Parfois c’est vrai qu’il est très imposant mais je sais que c’est pour mon bien. Et je peux aussi compter sur mon oncle de coeur. Mon cher tonton qui vient régulièrement m’encourager à l’hôpital. Ce brave homme a tout fait pour me tirer d’affaire alors mon terrible attentat. Il a déboursé une partie de sa fortune pour que je sois prise en charge sérieusement.
Je me lance ce matin dans divers exercices. Tout d’abord, je commence avec l’aide de mon coach un programme d'échauffement de tout le corps. Pour se faire, nous nous dirigeons dans une piscine. J’ai enfilé mon magnifique bikini rose. Je descend étouffement dans la piscine, l’eau n’étant pas très chaude, je frissonne. Puis à l’aide de mouvements doux, je me réchauffe et mon corps tout entier se détend et devient plus léger. Le matin c’est la période la plus difficile pour moi, car mes articulations me font terriblement mal et mon dos se bloque régulièrement. Apres la piscine, je passe aux vestiaires me changer rapidement puis je me dirige dans la salle de physiothérapie. Là, toute une série d’exercices m’attendent. Des exercices de renforcements, de mobilité et de musculation. Je m’installe sur mon appareil de fitness, quand tout à coup j’aperçois mon cher tonton qui débarque et qui me lance une phrase d’encouragement.
Oui, je te le promet que je ferai de mon mieux. Mais si tu sais combien je souffre pour arriver à faire ces exercices. Ce n’est vraiment pas facile pour moi. Je suis très fatiguée, même si je n’en ai pas l’air et j’ai beaucoup de douleurs.
Je commence mes exercices de mobilité en m’appliquant le mieux possible devant mon oncle. Après une dizaine de mouvements, mes genoux commencent à trembler et à me trahir. Je fais semblant de ne pas le remarquer puis je poursuis mes exercices. Tout à coup, mon genou se relâche et me déséquilibre. Je me sens alors vaincue et complètement démunie face à mon handicap. Une larme de colère roule sur ma joue. Je m’empresse de la dissimuler en m’essuyant du revers de ma manche. Puis je me tourne vers mon tonton en détournant la conversation.
A propos, comment s’est passé ta journée à la banque ? J’espère qu’il n’y a pas eu de baisse dans ta fortune et que les revenus soient stables.
Ebenezer B. McDuck
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Souriant à ma très chère nièce de cœur, je jetais un œil sur tous les exercices qu’elle faisait en compagnie de son coach. Ce n’était pas un manque de confiance de ma part, bien au contraire ! J’avais confiance en cet homme car tout comme pour l’opération d’Arzhela j’avais choisis ce qu’il y avait de meilleur ici à Storybrooke. Hors de question de laisser quoique se soit au hasard, mon but était qu’avant la fin de l’année prochaine elle soit capable de s’élancer à nouveau dans ses propres aventures. Je voulais la retrouver aussi agile et souple qu’elle l’était auparavant. Mais pour cela, elle ne devrait jamais baisser les bras. De sa réussite dépendrait son avenir et je souhaitais qu’il soit le plus radieux possible pour cette jeune demoiselle à laquelle je tenais tant.
« Ne sais-tu donc pas, ma très chère Zaza, que la vie est un combat de tous les instants ? Rien n’est jamais facile et c’est pour cette raison que tu ne dois jamais laisser les coups du sort avoir une quelconque emprise sur toi. C’est la seule manière que nous possédions pour avancer, se battre et ne baisser les bras sous aucune condition. Je sais que tu peux y arriver, tu es la jeune fille la plus courageuse que je connaisse ! »
Oh certes, je m’étais un peu laisser aller au sentimentalisme à la fin, mais j’espérais qu’elle retiendrait les paroles que je venais de prononcer. Après tout, ce n’était que la plus pure des vérités. Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensaient en me voyant, je n’étais pas devenu le canard le plus riche du monde d’un claquement de plumes et aujourd’hui, j’avais dû recommencer à zéro sans jamais me laisser aller à la déprime. Cela ne servait jamais à rien ! Mais un petit coup de pouce n’avait jamais fait de mal à personne et tout comme je possédais moi-même mon très cher sous fétiche, j’avais un porte-bonheur tout trouvé elle.
« Lorsque tu auras terminé avec cette séance, j’aurais une petite surprise pour toi ! Mais pour cela, il faut que tu t’appliques autant que tu le pourras. »
C’est alors que la vit vaciller et tomber. Pleine de rancune, elle frappa le sol de sa main avant de se tourner vers moi. Elle faisait de son mieux pour le cacher, mais je voyais la petite larme qui roulait sur sa joue. Je lui souris alors encourageant, afin de lui faire comprendre que j’étais à ses côtés pour la soutenir.
« Je crois qu’il est temps pour vous de faire une petite pause, mademoiselle Vanderquack ! Il est inutile que vous vous perdiez tous vos magnifiques progrès sur un faux pas. Restez avec votre oncle une dizaine de minutes, nous reprendrons un peu plus tard. »
Je n’avais pas même pris la peine de répondre au coach, cela ne lui servirait à rien de totalement s’épuiser à la tâche. De plus, cela nous permettrait d’avoir une petite conversation entre nous. Elles s’étaient faites de plus en plus rares durant l’année où j’avais assumé mes fonctions à la mairie. La rejoignant, je l’aidais à s’asseoir sur un banc et lui tendis une bouteille d’eau que j’avais remplies tant de fois, il était inutile d’acheter une nouvelle bouteille à chaque fois.
« Tu sais, les affaires c’est les affaires… j’espère que tu ne le dirais à personne mais je finance actuellement une entreprise de jouets qui souhaiteraient se lancer dans la production de surprenants patins à roulette. Imagine des patins dotés de lumières très colorées qui changent selon la difficulté des figures faites par leur porteur ou qui éjecteraient des étincelles multicolores avec la vitesse. Plutôt intéressant comme projet, non ? »
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Arzhela Z. Vanderquack
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J’ai été très touchée par les encouragements de mon oncle de coeur. Sans lui, j’aurai déjà abandonné tous mes exercices. Il est toujours là pour me redonner du courage et de la persévérance. C’est un homme avec un grand coeur, même si parfois, il s’emporte facilement en public.
Je termine mon exercice tout en écoutant attentivement mon oncle, puis je m’assieds sur un banc. Mon attention se fixa sur un mot : le magasin de jouet. Avais-je bien entendu ? Mon oncle me parlait de magasin de jouet ? Je reprends mon souffle et mon corps se détend petit à petit. Je lève ma tête vers mon oncle puis je le questionne d’un air concluant :
J’ai cru comprendre que tu t’ai lancé dans la production d'un magasin de jouet. C’est vraiment super ! J’aurai trop envie de venir le visiter une fois si tu m’y emmène. J’aimerai également tester la plupart des jouets, en particulier les jeux de société et d'énigme que j'adore. Mais dis-moi cher tonton, dans quelle région se trouve-t-il ?
Après un instant de silence, je poursuis avec cette remarque en lui disant tristement:
Mais le seul bémol, c’est que je ne pourrai jamais tenir sur des patins à roulette au vu de mon état physique. Ce serait vraiment trop dangereux pour moi.
Après avoir dit cette phrase, des émotions de tristesse envahissent mon coeur. Je détourne ma tête de mon oncle, car j’ai peur qu’il s’en aperçoive. Cette discussion me ramenait à ma condition de jeune fille handicapée et confrontée à ses limites. Voilà maintenant plusieurs mois que je suis en rééducation et depuis ces dernières semaines, j’ai l’impression que mes progrès n'avancent plus. Je n'arrive toujours pas à me tenir correctement sur mes jambes et je me fatigue toujours autant.
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Les remarques de ma chères petite canette me bouleversèrent. Jamais je n’avais vu ma petite Zaza aussi triste et désemparée. En règles générales, elle était la première des enfants à se lancer dans l’action à corps perdu et n’avait pas crainte des obstacles qui pouvaient lui barrer la route. Se pouvait-il seulement que son accident l’ait changée à ce point ? Ne retrouverais-je donc jamais le casse-cou que j’avais tant de fois freinée dans ses élans dans notre monde originel ? Soudainement, j’entendis la voix de son médecin traitant s’élever à quelques mètres de nous.
« Nous en avons fini pour aujourd’hui. Tu t’es très bien débrouillée, Zaza. Il est temps de laisser ton corps se reposer un peu. En plus, il semble que vous avez beaucoup d’histoires à vous raconter avec ton protecteur. Profitez donc de passer un peu de temps ensemble. »
Relevant la tête dans ma direction, il me sourit aimablement et j’approuvais d’un air entendu.
« Je vous remercie pour tout, docteur. »
« Je vous en prie, monsieur McDuck. Arzhela est une petite fille vraiment courageuse. Elle vaut vraiment la peine que je m’investisse autant dans ce travail. Passez une bonne soirée. »
« Vous de même, à bientôt. »
Je le regardais s’éloigner un instant avant de tourner mon attention vers ma petite protégée. Un sourire jovial éclairait alors mon visage.
«Et bien Zaza, je crois qu’il est tant pour nous d’aller manger une bonne glace. Qu’en penses-tu ? Je suis sûr que ta grand-mère n’y verra pas d’inconvénients. En plus, cela nous donnera l’occasion de faire un détour au fameux magasin de jouets dont je te parlais. Je suis persuadé que tu vas l’adorer… et nous pourrons peut-être même louer un de leur jeu pour que tu t’amuses à la maison. »
Vous me connaissez bien, il était hors de question pour moi d’acheter un jeu qui ne pourrait être employé qu’une seule fois. Les escape game n’avaient de charme que lorsque l’on ne connaissait pas la clé de l’énigme. Une fois qu’elle était découverte, elle ne représentait plus aucun intérêt pour le joueur. Autant éviter le gaspillage d’argent.
« Va te changer et je t’attendrais à la sortie de l’hôpital. D’accord ? »
J’ai été très touchée par les encouragements de mon oncle de coeur. Sans lui, j’aurai déjà abandonné tous mes exercices. Il est toujours là pour me redonner du courage et de la persévérance. C’est un homme avec un grand coeur, même si parfois, il s’emporte facilement en public.