« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
La mission l’avait rendu vulnérable … La nouvelle de l’overdose de Jude, qui était pour lui important dans son coeur, l’avait rendu vulnérable … chaque respiration qu’il pouvait faire depuis la mort des deux démons étaient sur un fils tendu … et aux deux extrémités quelqu’un était en train de l’enrouler… si on tends, on tends, on tends encore un fils qui est déjà tendu … mais qu’on continue … que se passe t il alors ? La corde, elle lâche …
Et c’était exactement ce qu’il s’était passé pour notre cher Olaf … il avait promis à Sidon de ne jamais s’empêcher de pleurer, mais il savait qu’il devait avancer pour réussir à … bah avancer avec cette histoire qui commençait doucement à prendre entièrement son cerveau et à le mettre dans un étau. La corde s’était brisé … parce qu’Olaf depuis quelque temps déjà tiens sur les nerfs…
Plus exactement d’abord, il tenait car il en avait la possibilité … d’abord avec son énergie nouvellement obtenue par toute cette histoire, ensuite, il avait tenu grâce à des restes d’énergie … ensuite encore par les nerfs…. Mais il était déjà dans la zone rouge de dépressurisation quand il avait su pour Jude … Et la suite n’avait été que du « plus » … il n’avait pas tenu par les nerfs parce que même ses nerfs avaient lâchés … non clairement il ne savait pas comment il avait tenu en dormant si peu, en mangeant si mal, et ignorant tous les signes de faiblesses qu’il aurait pu voir …
Il faisait des glaces depuis six ans … pourquoi n’avait il pas remarqué qu’il n’arrivait plus à lever la cuillère trop haut ? Pourquoi n’avait il pas remarqué qu’il souriait toujours autant mais avec une lenteur extrême ? Il n’avait même pas remarquer les tâches noires qui apparaissaient quelque fois devant ses yeux… pour lui, ce n’était qu’un illusion de la lumière, rien de plus .. rien de plus qu’un jeu de lumière et une réflexion étrange des faisceaux … ouais il était sur d’avoir vu ça à l’école jadis … Il savait que Jude allait mieux mais était surveillé … au moins allait il bien … C’était ce qui comptait pour Olaf …
Même si parlait avec Jude lui aurait fait du bien, il ne se sentait pas encore apte à lui parler vu la tête de panda défraichis qu’il avait … encore un signe qu’il aurait pu l’alerter … ou même Evie qui lui avait dit qu’il avait une mauvaise mine dernièrement… non … Il avait fallu qu’il s’écroule en plein milieu de l’escalier de son appartement pour que la pensée « je ne vais peut être pas bien » arrive dans son esprit … mais les tâches dans ses yeux avaient déjà prit toute la place dans ses yeux … et puis tout devient noir.
Lui ne savait pas ce qu’il se passait pendant son absence … Mais je peux vous le dire, quelqu’un trouva Olaf dans les pommes quelques minutes après … heureusement pas des heures … Et cette personne appela tout de suite les secours. L’ambulance arriva et l’embarqua directement à l’hopital… Savoir ce qu’il avait ? Ne mangez pas et ne dormez pas pendant aussi longtemps que lui et la réponse apparaîtra devant vos yeux … Olaf était donc perfusé pour qu’on lui donne des vitamines et autres qu’il n’avait plus dans son sang.
Quelqu’un le reconnu et trouva son dossier et c’est sans surprise qu’on appela le numéro qui était inscrit en cas d’urgence. Olaf n’avait jamais pensé à changer le numéro d’Alice, son ancienne colocataire … mais lorsqu’il apprit, une fois réveillé, qu’on avait laissé un message à Alice sur son répondeur pour lui dire que son ami Axel Oswald était à l’hôpital pour une anémie et autres noms de pathologie causaient par la fatigue et la mal nutrition … d’ailleurs Olaf avait perdu du poids… ça non plus il ne l’avait pas remarqué …
Sauf qu’Alice allait le tuer … Il en était persuadé … à sa manière bien sur … mais tout de même … Elle allait le tuer pour avoir continuer à se nourrir de carotte, de chocolat chaud … et c’est tout …
Axel et Alice
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Lorsqu’elle reçutl un appel dont elle ne connaissait pas l’émetteur, Alice dévisagea un instant l’écran de son portable, essayant d’obtenir une quelconque information supplémentaire qui lui sauterait aux yeux. Incertaine de qui pouvait bien essayer de lui téléphoner, elle hésita un moment avant de répondre. Si c’était important, on lui laisserait un message ou tenterait de la joindre à nouveau pensait-elle habituellement pourtant cette fois, elle avait l’impression que quelque chose n’allait pas. Décrochant pour se convaincre que son sentiment n’était pas le bon, elle tomba de haut lorsqu’à l’autre bout du fil, c’était l’hôpital …
La personne au téléphone lui appris que conformément au numéro d’appel d’urgence, c’est vers elle qu’ils s’étaient dirigés pour prévenir de l’état d’Oswald Axel. Fermant davantage la poigne sur son portable, elle se concentra un peu plus sur ce que lui disait l’urgentiste. Son colocataire ou plutôt, son ancien colocataire venait de se faire hospitaliser pour anémie sévère et une certaine déshydratation alors qu’il avait perdu connaissance. Elle écouta l’homme d’une oreille attentive, lui dire comment ils avaient été prévenu et son état avant qu’elle ne l’interrompe dans sa tirade pour lui demander où il était. Ne laissant pas l’occasion à son interlocuteur de terminer, Alice le remercia en lui disant qu’elle arrivait tout de suite.
A peine avait-elle raccroché qu’elle fourra littéralement ses affaires dans son sac, pris sa veste et quitta son travail. Sa patronne était compréhensive et lui donna congé le reste de la journée, voyant sa mine déconcertée. Axel n’avait pas de famille, Jude n’était pas en état … si elle ne venait pas maintenant, il n’aurait personne à son réveil et il en était hors de question.
Dès le moment où ils avaient commencé à habiter ensemble, le courant était extrêmement bien passé entre eux et elle devait dire qu’ils étaient rapidement devenus de très bon amis. C’était étrange à dire mais il était un peu comme son frère et le réprimander pour son alimentation était devenu régulier. Elle le savait, elle devait avoir un œil sur lui, pour cette raison qu’elle passait encore de temps en temps à l’improviste pour le surveiller bien qu’elle ait déménagé. Levy voulait renouer avec sa Guilde, sa famille mais pas au détriment de son ami.
Levy était tellement inquiète que contrairement à son bon sens, elle grilla un feu rouge au volant de sa voiture, espérant ainsi arriver plus tôt à l’hôpital. C’était stupide, elle le savait mais actuellement elle avait besoin d’aller jusque-là. Après Happy, voilà que c’était Axel … la situation n’allait pas en s’améliorant mais elle espérait fortement qu’il n’y ait pas de touchés supplémentaires. C’était peut-être à cause d’elle qu’il en était là, elle n’avait pas été présente alors qu’elle savait qu’il s’inquiétait pour Jude. Elle aurait dû savoir qu’il le ferait au détriment de sa santé … mais non, dernièrement c’était compliqué et elle avait eu peur qu’il lui en veuille de ne pas lui avoir dit la vérité sur le fait que Jude et Happy était la même personne.
Il était trop tard maintenant pour se poser des questions puisque monsieur s’était mis dans un état pas possible ! Elle gara sa voiture, se rendant à l’accueil pour avoir le numéro de chambre de son ami. Quand ils demandèrent son lien dans le service, elle répondit le plus naturellement du monde qu’elle était de la famille et on lui laissa plus facilement accès. Les heures de visites étaient une plaie vraiment, mais elle s’en était bien sortie et c’est, assise devant le lit, qu’elle le regardait endormit relié par des perfusions des nutritions parentérales. Il avait perdu du poids depuis la dernière fois, elle le voyait et ca lui faisait du mal de le voir comme ca.
Dès que les constantes lui semblèrent stables, Levy quitta la chambre pour la machine à café et téléphona à sa meilleure amie. Elle savait que Lucy était à la base mais elle devait la tenir au courant. Après tout, Axel était aussi son Plue … elle devait savoir. Elle resta un moment au téléphone devant les distributeurs avant de rompre l’appel et retourner dans la chambre, gobelet en main. Cependant, elle ne s’attendait pas à voir son ami réveillé lorsqu’elle passa la porte.
S’il lui sourit, son sourire disparut bien tôt alors qu’elle s’approchait de lui, bien décidée à lui faire entendre ce qu’il savait certainement déjà, elle haussa la voix. « Axel Oswald, tu es un véritable crétin ! » Elle déposa sa tasse de café avant de faire une bêtise avec des mouvements trop rapides et elle continua sur sa lancée. « Franchement, qu’est-ce qui m’a donné un colocataire pareil ? Combien de fois t’ai-je dit qu’il fallait te nourrir correctement et que les carottes et les chocolats chauds n’étaient pas suffisants ? »
Maintenant qu’elle avait dit ce qu’elle avait à dire sur l’impulsion du moment, son ton s’adoucit alors qu’elle reprit place sur la chaise de l’autre côté du lit. « Regarde ce qu’il se passe quand je ne suis pas là pour te surveiller… » Plus calme, elle posa son regard sur lui, soucieuse de son état.
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Axel avait la tête embrumé, pleines de choses diverses et variés qui ne pouvaient contrôler … Trop de choses c’était passé, et il continuait, encore maintenant, à faire comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes … alors qu’en réalité il était à deux doigts de la crise de nerfs … Ce n’était pas vraiment la joie dans sa tête … et il se demandait bien combien de temps il survivrait à ne vouloir inquiéter personne…
Quoi qu’il avait lâchement échoué pour ce dernier point au vue du visage de son amie Alice en face de lui. Elle avait dû le traiter de crétin. Il l’avait plus deviné en lisant sur ses lèvres que réellement entendu alors qu’il se reconnecter doucement à la réalité… Elle l’avait déjà traité de crétin … mais il se doutait que cette fois ci, c’était peut être un peu plus à raison que de refuser de manger un oignon parce qu’il lui pousse des feuilles vertes …
Il l’observait doucement, sans comprendre tout ce qu’il se passait … Il avait l’impression d’avoir une fumée qui occultait sa vision … ce qui n’était en faite qu’une réaction normale à son corps de la fatigue qu’il réprimande depuis des mois déjà.
- Désolé …
Il fallait avouer, quoi qu’il n’avouera pas à la jeune femme… qu’il ne se souvenait même pas de la dernière fois où il avait mangé … Parce que c’était un vieux souvenir … peut être sur l’île ? Mais il était sur d’avoir manger après cela … Il avait certainement dû manger après cela … au moins un peu de glace avec Lucy … il aurait pu le dire à Alice… mais une petite voix dans son esprit lui disait que … Alice comme Lucy ne considèreraient pas le picorement dans une boule de glace comme un repas… Il ne savait plus très bien …
- Je … je ne voulais pas t’inquiéter. Mais je vais bien ! Je le promets, j’ai juste eu dû mal à dormir en ce moment, et j’ai dû m’endormir dans les escaliers ce qui a dû faire paniquer quelqu’un. Il faudra que j’aille m’excuser d’ailleurs parce que ça devait pas être super agréable à voir … mais bref. Je vais bien !
Son ventre fit un gargouillis qu’il n’avait plus l’habitude de faire à cause de sa mal nutrition.. à force de mal mangé, de manger peu, ou de sauter des repas, son estomac avait pris le coup de ne plus demander à manger, et d’attendre qu’Olaf le nourrisse … ce qui n’était pas la bonne solution parce que sinon Olaf il ne pensait pas du tout à manger. Le tiraillement dans son ventre, alors même qu’il avait encore une perfusion dans le bras, lui fit comprendre qu’il avait plutôt intérêt de se ressaisir sur ça.
- Désolé qu’ils t’ont appelé, ils n’auraient pas du, je vais bien. Regarde.
De la manière d’un enfant, il voulu se lever et tira sur des fils accrochés à son corps, pour tomber à cause des fils, et pas du tout à cause de l’étourdissement qu’il avait eu à se lever aussi rapidement … non… ça ça n’arrive que dans les films … Il posa ses fesses sur le lit.
- Il faut pas le dire à quiconque, je veux pas que les gens s’inquiètent, tu pourrais ne pas le dire ?
Ce qu’il ne se doutait pas, c’était qu’elle avait déjà prévenu Lucy… Il allait finir disputer par la moitié de Storybrook….
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Lorsque l’hôpital l’avait appelé, elle avait eu peur, très peur. Axel n’était pas ce qu’on pouvait appeler quelqu’un de très équilibré en ce qui concerne la nourriture et de fait, sa constitution n’était pas toujours au beau fixe. Mais il faisait des efforts par moment, mangeant de vrais repas qu’elle préparait ou non. Il avait fait une omelette de lui-même une fois, et elle l’avait félicité ce jour-là ce qui l’avait encouragé à continuer dans ce sens bien qu’occasionnellement. C’était mieux que rien c’était un fait et pourtant, dernièrement il avait perdu pied et elle n’avait pas été là pour le soutenir.
Il était têtu et avait eu assez bien dans sa vie dernièrement, elle le savait et pourtant … Voilà où ils en étaient réduits, se retrouver devant la vérité dans une chambre d’hôpital. Il ne pouvait plus mentir désormais. Elle venait de lever la voix sur lui et il se contenta de s’excuser, Alice soupira. « Je … je ne voulais pas t’inquiéter. Mais je vais bien ! Je le promets, j’ai juste eu dû mal à dormir en ce moment, et j’ai dû m’endormir dans les escaliers ce qui a dû faire paniquer quelqu’un. Il faudra que j’aille m’excuser d’ailleurs parce que ça devait pas être super agréable à voir … mais bref. Je vais bien ! » Elle haussa un sourcil, dubitative alors qu’il venait de terminer sa défense. Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’elle était tout à fait au courant de son état que pour avoir pris les devants et posé des questions. Il ne s’en sortirait pas avec un mensonge pareil mais pour l’instant, elle ne dit rien, se contentant de se pincer l’arête du nez pour ne pas lui hurler dessus. Elle n’était pas d’un naturel à hausser le ton mais parfois, il fallait le faire pour que le gens comprennent qu’ils allaient trop loin. Il pensait réellement s’en sortir comme ca ?
Le ventre de son ami se mit à gargouiller bruyamment, réclament son dû alors qu’il continuait sur sa lancée. « Désolé qu’ils t’ont appelé, ils n’auraient pas du, je vais bien. Regarde. » Un gain d’énergie factice et il tentait de sauter hors du lit pour prouver ses dires, perfusions toujours reliées à son bras. Il tritura les fils si bien qu’il retomba en arrière, fesses première sur le matelas alors qu’elle était déjà en position pour le rattraper s’il basculait en avant. « Il faut pas le dire à quiconque, je veux pas que les gens s’inquiètent, tu pourrais ne pas le dire ? » Pas plus inquiété que cela, il lui demandait même de garder le secret … sérieusement ? Cette fois, c’était la phrase de trop pour Alice. « Ça y est, tu as fini ? »
Non, elle n’était pas de bonne humeur, surtout en ayant entendu son ancien colocataire lui mentir ouvertement. S’il ne voulait pas qu’elle s’inquiète, c’était raté depuis un moment déjà ! Certainement même depuis le moment où elle avait passé le seuil de son appartement à l’époque. Elle n’allait pas faire semblant de rien et accepter cette situation ridicule, elle l’avait laissé essayer et voir ce qu’il avait à dire mais c’était terminé. « Maintenant ca suffit Axel. Tu vas te recoucher dans ce lit et laisser ces poches accrochées où elles sont. » Elle le regardait l’air sévère, pointant le matelas de son index, sans hausser la voix ce qui était certainement un peu effrayant lorsque l’on connaissait bien la demoiselle. Elle ne lui laissait pas le choix et n’accepterait pas une quelconque réclamation à ce sujet.
Se réinstallant sur sa chaise, la demoiselle attendit qu’il s’exécute, les bras croisés avant de pousser un soupir fatigué. Qu’allait-elle devoir faire de lui ? « Que les choses soient claires, non tu ne vas pas bien mais tu ne vas plus te laisser aller. » Le mettre devant le fait accompli était certainement une bonne chose pour qu’il réalise lui-même certaines choses, comme le fait qu’il était inutile d’essayer de lui mentir sur son état de santé par exemple.
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Axel ne mentait jamais … Quand il mentait … Il ne pensait en réalité pas mentir… parce que sinon, il ne le ferait pas … Dans ses souvenirs à SB… La seule fois où il avait menti, il avait dit la vérité dans le même souffle de parole …le mensonge c’était caca ;.. et mentir n’état pas quelque chose qu’il avait envie de faire … Alors il ne mentait jamais … mais si on pensait dire la vérité … alors était ce un mensonge ?
Axel aurait dit non … parce que pour lui, il allait bien… un peu fatigué, à cause des cauchemars et des fantômes de Lullaby et Deliora qui le hantait … mais il allait bien … et c’était le principal non ? C’était ainsi qu’il avait réussi à tenir depuis … et c’était aussi ainsi qu’il avait réussi à se persuader qu’il pourrait continuer sa vie en sachant l’acte ignoble qu’il avait fait … mais il ne pouvait en parler à personne … pas même à Alice … Ces démons venaient de son monde, et il était sur que la jeune femme n’appréciait pas les démons … Il ne voulait l’obliger à choisir entre passé et présent.
Cependant, Axel comprit bien vite que sa défense ne tenait pas… ignorant totalement les choses que les médecins avaient dit à Alice, puisque lui n’était pas vraiment en capacité à écouter et à comprendre ce qu’il se passait à ce moment là … Véritable enfant, Olaf observa la jeune femme et finit par se coucher en croisant les bras sur sa poitrine … oui … il boudait. Regardant la jeune femme… Il lui fit un sourire alors que son boudage passager, aussi rapide qu’une tornade qui a un train à prendre, se transforma rapidement.
- Je vais bien Alice… en ce moment je dors mal, et je mange mal, mais je t’assure, tu ne dois pas t’inquiéter pour moi.
Il observa la jeune femme et un grimace apparu sur son visage alors qu’il fit des muscles artificiels avec ses doigts pour donner une impression de grosseurs dans ses bras … ouais, il avait des muscles chamallows et un corps en adéquation avec cela… mais il se voyait mal pouvoir devenir différent de ce qu’il était en ce moment même. Peut être que prendre du poids ne serait pas du luxe … mais son cerveau toujours prompt à ne pas vouloir s’occuper de lui préféré observer la jeune femme.
- Je suis désolé d’avoir oublier de changer le nom de la personne à prévenir.
Sauf qu’Alice savait qu’il n’avait pas de famille … même maintenant, il n’oserait pas y mettre le numéro d’ Anna ou d’Elsa … et encore moins de ses nouveaux amis de la guilde … et qu’importe qu’il sot unPlue pour eux … Doucement, il se releva de sa position couché, comme un pharaon se relevant de son sarcophage, en gros, juste le haut du corps… Alice avait dit de rester coucher, elle ne pourrait le disputer si le bas de son corps était toujours en train de dormir ?
- Comment vas tu Alice ? Depuis … Avant Jude. Parce qu’on a pas eu le temps de trop parler à ce moment là.
Ce qui était normal… l’un comme l’autre avaient plus à faire à stresser et à calmer les autres qu’autre chose … Avait il changé de sujet ? Oui tout à fait …
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Si Alice ne supportait pas une chose, c’était bien de voir ses amis malades ou pire encore, blessés. Quoi que l’on puisse en dire, les combats qu’ils avaient menés sur Earthland les avaient peut-être habitués à cette situation mais au fond, on ne l’acceptait jamais complètement. Lorsque qu’il s’agissait d’elle, ce n’était pas grave en revanche pour les autres, ce n’était pas la même histoire. Que ce soit là-bas ou ici, la demoiselle avait bon cœur et s’en voulait dès qu’elle ne pouvait rien faire. Happy avait fini à l’hôpital il y a peu et à présent c’était Axel … la situation ne devait pas dégénérer davantage.
Elle avait grondé son ancien colocataire comme s’il s’agissait d’un enfant et bien naturellement, sa réaction suivit ce même chemin alors qu’il commençait à bouder, bras croisés. Elle soupira une fois de plus avant de plonger son regard dans le sien, espérant un changement de comportement qui ne tarde pas à venir. La mage le connaissait bien, le jeune homme pouvait avoir des réactions des plus enfantines bien qu’éphémères et elle était soulagée de constater que c’était toujours le cas alors qu’il lui affichait un sourire. Axel avait toujours été comme ca, il respirait l’innocence. « Je vais bien Alice… en ce moment je dors mal, et je mange mal, mais je t’assure, tu ne dois pas t’inquiéter pour moi. »
Ne pas s’inquiéter n’était pas vraiment une option envisageable, il devait le savoir après tout ce temps … « C’est déjà fait ca … J’aurais dû savoir que quelque chose n’allait pas. » Il ne lui avait pas donné beaucoup de nouvelles, elle aurait dû comprendre qu’il n’allait pas bien et pourtant, c’était passé entre les mailles du filet. Elle s’en voulait et elle voulait le secouer une fois pour toute. Le problème, il n’était pas même conscient de se voiler la face, il était comme ca, toujours. Il fait des bêtises, essayant de lui montrer ses biceps inexistants et elle lui sourit en retour. Axel était fidèle à lui-même. « Je suis désolé d’avoir oublier de changer le nom de la personne à prévenir. » Elle secoua la tête de gauche à droite, pas d'accord avec ce qu'il lui disait. « Tu n’as pas à l’être. Tu sais que je serais là, même si j’ai déménagé. » Il n’avait pas de famille, il n’avait que Jude qui s’en rapprochait et qui pour le moment … n’était pas dans les meilleures conditions. Mais elle était là, et il lui faisait confiance que pour avoir mis son nom un jour sur cette liste. « Tu n’as pas besoin de l’enlever, vraiment. »
Elle se voulait réconfortante mais surtout, elle était vraie. Alice ne lui enjoliverait jamais la situation en lui mentant. Il se redressa à la manière d’un vampire sortant de son cercueil et étrangement, la situation la fit pouffer de rire. Ce n’était pas drôle loin de là : Il était pâle, faible, fatigué et venait de se redresser le dos droit telle une planche. Il aurait fait un bon Dracula pour la fête d’Halloween, elle en était persuadée. Elle s’excusa. « Comment vas tu Alice ? Depuis … Avant Jude. Parce qu’on a pas eu le temps de trop parler à ce moment là. » La question l’étonna quelque peu et elle posa un regard curieux dans sa direction. Lui qui était dans un chambre d’hôpital, perfusé, venait à demander comment elle allait. C’était le monde à l’envers. « C’est plutôt moi qui devrais te poser la question tu ne crois pas ? » Elle était lancée, autant continuer. « La routine, le boulot tout ca. Puis, j’ai mon ami qui est hospitalisé en ce moment, on ne peut pas dire que ce soit la grande forme. »
Elle jouait la carte de l’ironie, absolument mais après tout, la personne de qui on devait parler en ce moment ce n’était pas elle. Elle attrapa sa main entre les siennes, un regard avenant posé sur lui. « Axel, depuis quand ca dure tout ca ? » La demoiselle ne l’engueulait pas, sa voix douce réclamant simplement réponse à ses questions. Elle avait besoin de savoir comment il avait fini dans cet état se disant que, peut-être, elle passerait quelques jours à l’appartement.
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Axel ne se sentait pas malade. Fatigué tout au plus … il avait perdu du poids, mais là encore ce n’était pas une fin en soi.. A force de ne pas dormir, c’était normal pour lui d’être fatigué, et il avait tout simplement relativiser sa fatigue en se disant qu’il avait réussi à se relever … C’était d’ailleurs le cas aujourd’hui… Il était réveillé, alors la jeune femme n’avait pas à s’en faire … c’était tout simple dans sa tête … Malheureusement il se doutait que la réalité était différente …
Il observait la jeune femme et il pouvait lire que ce n’était pas la réalité … qu’il se mentait à lui même .. mais comment aurait il pu le savoir ? Devant le faite accompli, il continuait à penser que tout aller bien, et que les autres exagéraient … Tomber dans les pommes après tout, ce n’était pas si grave que ça ….
- Pourquoi aurait tu dû le savoir ? Alice, tu sais que tu n’es pas responsable de mon état, n’est ce pas ? Même pas un tout petit peu. Je suis juste fatigué, je dors mal et j’ai jamais su cuisiner ou prendre le temps, mais tu n’as pas à t’en vouloir… promis ?
Il savait que la jeune femme s’en voulait. Parce qu’elle était ainsi … Et il ne le voulait pas … son état n’était dû qu’à son idiotie et beaucoup de sommeil en retard. Observant la jeune femme, il sourit quand elle pouffa. Elle n’avait pas à s’excuser, au moins pouvait il encore la faire rire, c’était la moindre des choses.. Il sourit.
- Si tu me pose la question, et que je te réponds ce que je pense, je vais encore me faire disputer …
Parce qu’à la question comment tu vas … il répondrait « fatigué mais ça va » … ce qui n’était pas vraiment la réponse la plus proche de la vérité … Alors qu’il continua de l’écouter il se redressa et se mit à lui envoyer le drap vers elle pour dire « ouste ».
- Qu’est ce que tu fais avec moi, si un de tes amis est à l’hopital, tu devrais aller le voir ! Je vais bien rassure toi et …
Alors qu’il était sérieusement en train de lui dire de partir si elle avait mieux à faire avec son ami à l’hopital, il commença à comprendre sa question d’après… Comprenant que l’am à l’hopital … Et bien c’était lui … ll s’arrêta et lui fit un sourire.
- C’est moi c’est ça ?
Question rhétorique n’appelant pas de réponse… Il avait compris qu’elle parlait de lui quand elle avait pris sa main … doucement il se mit à plonger son regard dans le sien. Deux bisounours… Depuis quand elle demandait … et Olaf se fit la réflexion que si Alice apprenait qu’elle était un meurtrier alors elle ne poserait plus son regard si doux sur lui, s’il savait… alors il ne pouvait pas lui dire… Mais lui mentir était hors de question
- Je … Promets moi de pas le dire à Lucy…
Maintenant qu’il savait le lien qu’elle entretenait avec Lucy, que les deux avaient …. Il ne voulait pas être un poids pour la jeune blonde, et d’un coup il réalisa.
- Sauf si tu n’arrives pas à t’en empêcher parce que ça te fait souffrir de parler avec moi … alors là tu peux en parler, parce que je ne veux pas te faire souffrir … d’accord ? Mais si tu le dit à Lucy que je vais mal alors elle aussi elle va s’inquiéter…. Et je veux pas inquiéter les gens moi ..
Préférait il souffrir seul dans son coin que de partager sa souffrance ? Certainement. Les autres ne pouvaient pas comprendre… Olaf de tout ce qu’il le faisait souffrir, c’était causé le malheur d’autrui qui le détruisait en plus petit débris …
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Voir son ami qui se voilait la face, n’acceptant pas la réalité lui faisait mal et cœur et Alice se demandait comment elle devait réagir dans cette situation. Le secouer ne semblait pas fonctionner sur lui, tout ce qu’elle pouvait faire était le soutenir et lui faire entendre raison petit à petit. Il ne l’avait pas habitué à se laissé aller et à minimiser à ce point une situation telle que celle-ci. Mais elle continuerait à dire qu’elle aurait pu faire quelque chose plus tôt, si seulement elle l’avait deviné, si elle avait su … Et voilà qu’elle commençait à penser de manière hypothétique, elle s’en voulait vraiment de ne pas avoir été davantage présente et à présent, Axel la désespérait un peu. « Pourquoi aurait tu dû le savoir ? Alice, tu sais que tu n’es pas responsable de mon état, n’est ce pas ? Même pas un tout petit peu. Je suis juste fatigué, je dors mal et j’ai jamais su cuisiner ou prendre le temps, mais tu n’as pas à t’en vouloir… promis ? » C’était un peu facile de dire ca. Elle n’était pas responsable, n’avait pas à le savoir et n’avait pas à s’en vouloir sous prétexte qu’il ne savait pas cuisiner ? Elle soupire de dépit. « Je sais bien que je ne suis pas responsable c’est juste que … Tu es mon ami et je tien à toi ok ? Et si tu ne donnes pas de nouvelles, connaissant tes mauvaises habitudes, j’aurai dû être là. »
Il s’était redressé d’une manière qui l’avait amusée plus qu’elle ne l’aurait cru dans ces circonstances. Et il s’était mis à sourire ce qui était rassurant quelque part, avant qu’il ne lui demande comment elle allait. « Si tu me pose la question, et que je te réponds ce que je pense, je vais encore me faire disputer … » Les mains jointes devant le bas de son visage, la demoiselle observe la personne épuisée face à elle qui ne fait que lui répondre des énormités. La patience était mère de vertu parait-il … « Hm … » Elle ne répond pas, cherchant les mots pour rebondir suite à ses bêtises alors qu’il vient à se redresser pour lui envoyer son drap.
Comment pouvait-elle réellement aller bien alors qu’il était dans ce lit ? Elle lui avait tout sous la marque de l’ironie mais bien entendu, il ne l’avait pas perçu. « Qu’est ce que tu fais avec moi, si un de tes amis est à l’hôpital, tu devrais aller le voir ! Je vais bien rassure toi et … » Elle se masse l’arête du nez pour cacher son désespoir alors qu’il l’invite à partir rejoindre un ami qui n’est autre que lui-même. Elle ne sait que répondre à ses mots et elle lui est reconnaissante qu’il comprenne enfin son erreur. « C’est moi c’est ça ? » Dieu merci, il avait compris et pour confirmer ce qu’il disait, elle hoche simplement la tête.
Sa main à présent dans les siennes, il plongea son regard dans le sien alors qu’elle lui demandait davantage d’explications sur son état. « Je … Promets moi de pas le dire à Lucy… » Difficile puisqu’elle était déjà au courant … Alice le regarda désolée. « Sauf si tu n’arrives pas à t’en empêcher parce que ça te fait souffrir de parler avec moi … alors là tu peux en parler, parce que je ne veux pas te faire souffrir … d’accord ? Mais si tu le dit à Lucy que je vais mal alors elle aussi elle va s’inquiéter…. Et je veux pas inquiéter les gens moi .. » Il venait de s’enfoncer tout seul dans des états d’âme qui n’avaient pas lieu d’être, surtout depuis le temps qu’ils se connaissaient. Il se torturait tout seule … « Axel … Elle est déjà au courant. Elle l’était avant même que tu te réveilles mais que tes résultats étaient constants. » Elle ne pouvait pas lui mentir et lui dire que Lucy n’était pas au courant, ce n’était pas envisageable. « Ce n’est pas une question de souffrir. Depuis combien de temps est-ce qu’on se connait tous les deux ? Tu crois vraiment que je pourrais faire comme si tout allait bien alors que tu ne vas pas bien ? »
Elle continua d’une voix tout aussi douce que précédemment, caressant doucement sa main afin de le rassurer. Il ne voulait inquiéter personne, elle pouvait comprendre mais ce n’était pas la bonne solution non plus que de se refermer sur soi-même et se persuader que tout allait bien et que ca irait mieux le lendemain. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Elle espérait qu’il lui réponde franchement et qu’il se confie ne serait-ce qu’un peu. Il n’avait rien à craindre.
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Axel Oswald
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Axel était tout à fait sérieux quand il disait que la jeune femme ne devait pas s’en faire pour lui … après tout, il a survécu à tellement de chose que ça ne devrait pas inquiéter qui que ce soit … Il s’est déjà fait empalé tout de même … Bon c’était à l’époque où il n’avait pas de squelette … mais tout de même, il l’avait fait .. Ce n’était pas un petit sommeil dans les escaliers qui allait lui faire du mal. En effet, Axel se volait la face… mais il ne le faisait pas exprès… Il le faisait avec toute la bonne volonté du monde. Axel sourit à son amie avant de reprendre.
- Tu as beaucoup d’amis Alice, et je le sais. Alors imagines si tu dois t’occuper de toutes tes amis qui sont trop bêtes pour faire des choses par eux même, toi tu finirais pas ne plus en pouvoir. Je ne compte pas être un boulet, je n’ai pas été créé pour ça ..
Deliora et Lullaby avaient été créé pour être des démons ? Bah lui il a été créé pour être un gentil bonhomme de neige … et même s’il avait essayé de leur faire changer d’avis … Il savait qu’il n’était pas juste alors que lui continuait aussi à être obstinément le même que celui qu’il avait été à son premier jour. Axel sourit à la jeune femme et fit un hochement de tête négative.
- Elle est au courant que je suis à l’hopital, pas de pourquoi j’y suis… tu ne dois pas lui dire. Je te fais confiance. Ne lui dit pas …
Axel se remit un peu mieux dans son lit avant de tout simplement resserrait un peu la main de la jeune femme dans la sienne. Un sourire rassurant sur le visage, il s’approcha d’elle et ne savait pas trop comment commencer… Son état, s’il devait accepter qu’il avait un état, était certainement du à une seule chose … Il respira un instant.. il ne voulait pas parler des meurtres dont il avait été coupable ... Il sourit et prit la main de la jeune femme pour l’aplatir et la poser contre sa joue.
- Je fais des cauchemars… Depuis Deliora et Lullaby. J’entends le cri du démon quand il m’a blessé au coude.
D’un geste tranquille, il montra la brûlure, et la cicatrice surtout, qu’il avait sur son coude droit. Une cicatrice qui donnait l’impression qu’il avait mis son bras sous un bec benzène, alors que ce n’était que la magie verte du démon qui l’avait touché… C’était juste avant qu’il n’arrive à lui verser du liquide de goutte de lune dans la bouche … et qu’ils le tuent … Axel enleva la main de la jeune femme de sa joue en regardant ailleurs.
- Ils sont morts.
Et tout le monde le connaissant peu pourrait se dire qu’Axel était en train de se persuader que les démons sont morts, … Mais Alice, elle l’avait côtoyé pendant des années, elle sentirait dans la phrase d’Olaf la tristesse qu’il ne cache même pas face à la mort de deux entités. Les cauchemars de leurs morts l’empêchaient de dormir, de manger, et lui disait de continuer à sourire… Il souriait d’ailleurs à Alice.
- Si tu le dit à Lucy, elle s’en voudra encore de ne pas avoir été là, je ne veux pas qu’elle s’en veuille encore alors que ce n’est pas de sa faute, ni de la tienne, ni celle de personne. D’accord ?
Axel et Alice
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Alice O'Neill
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Il était triste de voir à quel point son ami fuyait la réalité que ce soit consciemment ou non, ce qui était aussi difficile à supporter. Le voir comme ca ne lui rappelait que trop bien le fossé qui s’était créé entre celui qu’il était actuellement et celui qu’elle connaissait depuis quelques années. Si elle ne l’aidait pas à s’extérioriser, elle n’était pas certaine qu’il passe outre ce qu’il avait dans la tête, peu importe ce que cela puisse être. Mais lorsqu’elle lui annonça qu’elle s’inquiétait parce qu’ils étaient amis, Axel la contra d’une manière qui ne lui plut pas. « Tu as beaucoup d’amis Alice, et je le sais. Alors imagines si tu dois t’occuper de toutes tes amis qui sont trop bêtes pour faire des choses par eux même, toi tu finirais pas ne plus en pouvoir. Je ne compte pas être un boulet, je n’ai pas été créé pour ça .. » Il ne pouvait pas être sérieux à mettre ce genre d’élément sur le tapis. Puisqu’elle a quelques amis, elle ne peut pas s’occuper de chacun d’eux à sa façon ? Il n’était pas juste. « J’ai des amis stupides c’est vrai, mais ca n’empêche pas que je puisse être là pour eux, à ma façon. T’ai-je déjà seulement dit que tu étais un boulet ? Je ne pense pas. Tout comme tu es parfaitement capable de faire les choses par toi-même si tu t’en donnes le courage. Si tu n’en as pas pour l’instant alors je suis là pour t’aider. » Elle ne se voulait pas moralisatrice quand bien même son discours semblait l’être. Mais une chose était sûre, elle ne le laisserait pas raisonner de la sorte sans lui dire sa façon de penser.
S’il se voilait la face, elle en était pas pour le moins têtue et disposée à lui faire cracher le morceau. Que ce soit à elle ou quelqu’un d’autre en qui il avait confiance, il ne pouvait pas rester comme ca. « Elle est au courant que je suis à l’hopital, pas de pourquoi j’y suis… tu ne dois pas lui dire. Je te fais confiance. Ne lui dit pas … » Elle avait prévenu sa meilleure amie mais ne lui avait pas tout dis au téléphone et maintenant son ami voulait qu’elle se taise sur le sujet. Là, elle ne pouvait rien avoir à redire ce n’était pas sa vie et elle ne pouvait se soustraire à son choix … C’est ainsi que fermant les yeux, Alice soupira avant de confirmer qu’elle ne dirait rien de plus. « D’accord. » Après tout, si Lucy voulait savoir, ce n’était pas à elle à lui dire.
Sa propre main posée désormais sur la joue du jeune homme comme pour le rassurer avant de commencer à se confier, un peu. Elle le regardait le regard doux, l’encourageant dans sa démarche. « Je fais des cauchemars… Depuis Deliora et Lullaby. J’entends le cri du démon quand il m’a blessé au coude. » Deliora et Lullaby, les démons du livre de Zeleph. Si elle les connaissait, c’était toujours moins que Grey ou même maintenant Axel, visiblement. Faire face à un ennemi était déjà une épreuve en soi mais si en plus il s’agit d’un démon et que vous finissez blessé dans la bataille … Cela pouvait s’avérer traumatisant, d’autant plus lorsque qu’il s’agissait du garçon le plus adorable de la terre. Lorsqu’il lui montra la brûlure, elle ne put s’empêcher de serrer sa main d’autant plus fort dans la sienne. Elle était là et elle l’écoutait ajouter une phrase de plus à cet évènement qui l’affectait tout autant. « Ils sont morts. » Voyant le regard de son ami, Alice se doutait qu’il n’était pas non plus étranger à cette histoire. Le soulagement ne semblait pas présent dans ses mots, la tristesse en revanche … « Les démons doivent s’éteindre, c’est mieux pour tout le monde. Ils ne sont plus là maintenant … tu as été fort Axel. »
Que pouvait-elle lui dire de plus de toute façon ? Elle ne trouvait pas les mots dans l’immédiat mais elle était certaine que tout seul, il ne s’en sortirait pas. « Est-ce qu’avoir une présence avec toi la nuit t’aiderait ? » Par-là elle voulait plutôt dire, dès que tu sors que je reviens quelques temps à l’appartement. Mais elle le savait, dis comme ca, ca ne lui plairait pas. Elle préférait lui donner l’illusion quelques instants qu’il avait le choix, même si pour elle c’était tout décidé. « Si tu le dit à Lucy, elle s’en voudra encore de ne pas avoir été là, je ne veux pas qu’elle s’en veuille encore alors que ce n’est pas de sa faute, ni de la tienne, ni celle de personne. D’accord ? » Il insistait réellement sur ce point mais il n’en avait pas besoin, il devait savoir qu’elle ne reviendrait pas sur sa parole. « Elle viendra te le demander directement, tu feras ce que tu veux à ce moment-là. Et puis, tu n’as pas à t’en vouloir non plus … Ca va aller. » Elle était rassurante, un petit sourire doux sur le visage alors qu’elle tenait toujours sa main dans la sienne.