« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Devant le fait accompli, un têtu continuera toujours de dire avoir raison … et c’était ce que faisait Olaf bien malgré lui … Il en avait des défauts … mais il refusait d’être un poids pour qui que ce soit alors … raison ou pas, il allait bien et puis basta … quand il disait qu’il serait parfait dans la guilde de Fairy Tail, entouré de tous ces têtues, il ne pourrait que l’être tout autant … Il baragouina des excuses quand elle lui fit une petite morale … il savait qu’il lui fallait de l’aide mais il n’en voulait pas c’est tout … Ce n’était pas si grave que ça de ne pas dormir … ni manger pendant quelques jours … C’était … la vie … Il reposa ses yeux tout grand ouvert de bébé chat … parce qu’il avait de toute façon la tête d’un enfant qui savait avoir fait une bêtise mais qui s’en voulait atrocement …
- Dé… désolé Alice.
Mais si c’était à refaire, de ne pas l’appeler… C’était sur qu’il le referait encore et encore et encore … parce que c’était ainsi et si on l’embête il fera des câlins voilà … il posa les yeux sur la jeune femme tout en voulant fuir cette réalité qu’il n’acceptait pas de voir … ll allait bien. Face à la promesse de la jeune femme de ne rien dire… il commença à s’ouvrir … mais il ne disait pas tout, et il ne dirait jamais tout .. parce que c’était ainsi … les cauchemars suffiront pour cette fois … Et bien sur … sur la mort de deux démons … Alice eux la même réponse que tout le monde … C’est mieux ainsi … et qu’il avait été fort …
Pour Axel la force de tuer ne devrait pas exister, ce n’était pas une force, c’était un acte affreux que de priver le monde d’une entité. Tout le monde pouvait changer … même s’il détestait Ray et voulait le tuer pour ce qu’il avait fait à Jude … mais quand ça touche sa famille ce n’était plus trop pareil … BREF. Il s’en voulait et Alice comme les autres voyaient cela comme quelque chose de super … Pas lui. Jamais lui. La question d’après le pris au dépourvue … observant la jeune femme… Est ce qu’avoir quelqu’un avec lui la nuit l’aiderait ? Il ne pense pas … parce qu’il était tellement mal de toute façon … mais il se posa une question … Qui faisait que lui même se faisait prendre au piège d’Alice.
- Est ce que cela te ferait ne plus t’inquiéter si j’avais quelqu’un avec moi ?
Il regarda la jeune femme … Il réfléchit un instant à qui il irait embêter pour ne pas qu’Alice ne se fasse du soucis … il pensa à Jamie, voisin et ami depuis des années … Il habite à côté et pourrait rester un peu avec lui … mais le déranger ne plaisait pas à Olaf … ou alors à Anna ? Mais pareil …non … Hummmm ….Il sourit pour ne plus parler de Lucy alors qu’une illumination apparu sur sa tête ..
- Je peux repartir à la maison maintenant ? Je vais mieux et j’ai oublié d’ouvrir le volet pour mes carottes ce matin !
Parce que, de tout temps, au milieu du salon, il y avait un tout petit potager, avec des carottes, des radis, de la salade et autres choses … quand ça pousse évidemment … mais assez étrangement les carottes étaient l’aliment qu’Olaf avait toujours eu le plus de faciliter à faire pousser. Il sourit alors qu’il décida de partir vite pour ses carottes … de toute manière, on ne laissait pas un boucan trop longtemps dans un hôpital… Les murs blancs lui donnaient des envies de paintball bien qu’il n’aime pas le principe de ce sport …
- Tu peux demander quand je pars ? Je vais super bien !
Un regain d’énergie venu de la pensée de ses carottes seules dans le noir ? Oui exactement !
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Son ami commencait à s’ouvrir petit à petit et au vue de ses réactions, elle se doutait qu’il n’y avait pas que ca. Il en parlait avec presque de la détresse et ca, Alice ne pouvait le supporter. Faire face à des démons c’était normal pour Fairy Tail, ou presque. Elle n’en avait jamais croisé, ce qui n’avait pas été le cas pour Grey. Et ca le hantait toujours. Mais pour Axel qu’en était-il ? Plue était un esprit adorable, loin du danger, il n’aurait jamais dû se retrouver dans ce genre de situation … Parfois, la vie n’était pas clémente, même avec les âmes les plus pures.
Il s’excusait mais elle secoua la tête par la négative, ce n’était rien. Après tout, tant qu’il comprenait ca lui suffisait. Elle ne pouvait pas vraiment savoir ce qu’il se passait dans sa tête mais en se basant sur son état, elle en déduisait qu’il était vraiment mal d’autant plus avec les cauchemars qu’il disait avoir. Non, elle ne le laisserait pas, certainement pas maintenant ! La Guilde était sa maison mais lui était quelqu’un d’important pour elle également, il ne savait pas ce qu’il venait de faire en lui répondant. « Est ce que cela te ferait ne plus t’inquiéter si j’avais quelqu’un avec moi ? » Il venait de sauter à pied joints dans son piège. Lui donner l’illusion qu’il avait un quelconque avis sur la question avait été quand une idée qui avait porté ses fruits. « Bien sûr, et j’ai déjà la personne qu’il te faut. » Elle agrandit son sourire. Il n’avait pas le choix et quand bien même il lui disait non, elle avait toujours un double de la clef. Tout était déjà prévu qu’il le veuille ou non.
Axel l’observa un instant avant d’avoir un éclair de lucidité ou de folie elle n’était pas certaine au vu de la situation. « Je peux repartir à la maison maintenant ? Je vais mieux et j’ai oublié d’ouvrir le volet pour mes carottes ce matin ! » Alice cligna des yeux plusieurs fois, hébétée par cette question sortie littéralement de nulle part, avant de rigoler. Bon sang, lui et ses carottes ! C’était bien la seule chose qui ne lui demandait pas trop de mal. S’il avait fait les choses par automatisme dernièrement, il n’avait pas oublié son potager ce qui était déjà une bonne chose. « Hm … Je ne suis pas certaine qu’ils acceptent pour aujourd’hui. » « Tu peux demander quand je pars ? Je vais super bien ! » Elle s’inclina de bonne grâce. Elle doutait de la réponse mais elle allait quand même s’exécuter, ne serait-ce que pour sa tranquillité d’esprit. « D’accord, je vais aller demander mais n’en fait pas trop. Ca ne prend pas avec moi. » Un petit sourire et elle se releva, lâchant sa main avant d’avancer vers la sortie.
Comme elle le pensait, il ne sortirait pas aujourd’hui son taux de fer était trop bas pour la norme. On lui avait déjà transfusé du sang, à présent il fallait vérifier les paramètres. Il ne quitterait certainement pas l’hôpital avant demain matin, il ne restait plus qu’à lui annoncer. Lorqu’elle revint dans la chambre, elle fut confrontée direct à son petit regard d’enfant qui voulait dire alors ? Il était prêt à bondir et à partir cependant, ca n’allait pas se passer comme il le voulait. La demoiselle se rapprocha du lit pour s’y asseoir sur le bord et lui parler d’une voix calme et positive. « Si tu te reposes et que ton taux remonte progressivement, demain tu pourras sortir. » Elle avait préféré lui tourner la situation de manière agréable pour ne pas qu’il rumine de trop. Il fallait voir les choses positivement et il en avait besoin en ce moment. « Tu sais ce qu’il te reste à faire maintenant, je m’occupe des carottes. » Tout comme elle savait qu’elle était sa mission en rentrant. Ce soir, elle préparerait quelques affaires et irait s’installer. Il n’avait pas le choix.
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Olaf observait son amie et essayer d’identifier ses pensées sur son visage. Il ne la comprenait pas … pas tout le temps en tout cas, et il avait dû mal à identifier … la direction de ses pensées… arrivait-il à la persuader qu’il allait bien ? Il en doutait mais ne pouvait le dire en ses termes … Il observa la jeune femme et attendait … Que quelque chose deviens logique en cette période de l’année. Observant la jeune femme, il se promit de trouver quelqu’un a embêter pour rester avec lui, si ça pouvait la détendre … mais elle dit qu’elle savait déjà a qui demander … Fronçant les sourcils, il se demandait bien qui elle avait en tête et qui ne serait pas déranger pour surveiller un bébé ?
- Qui ? Je veux pas déranger qui que ce soit.
Il cherchait, en réalité, dans sa tête qui dans ses amis étaient … têtus. Le genre de ténacité qui fait que si Axel a fait quelque chose pour lui, alors il voudra absolument rendre la pareil… et ainsi utiliser la « dette » qu’il avait pour ça, et ensuite il n’aura plus l’impression d’être méchant … parce que soyons sérieux … Pour Axel … que quelqu’un lui doit quelque chose, ça le mettait mal à l’aise lui … il ne faisait jamais rien pour avoir un rendu … et ça lui semblait bizarre de le savoir… Observant la jeune femme, et pensant à son potager, il fronça les sourcils.
- Mais je vais bien, j’ai juste pas assez manger de chocolat, mes pauvres carottes, elles sont toutes seules et dans le noir !
Il pensait à ses carottes, seules et sans lumière … vivre seul lui avait appris bien des choses … comme le fait qu’il faut ouvrir les volets… bien qu’il le faisait avec Alice, il ne se rappelait pas le faire, et sa chambre était toujours plonger dans le noir… après tout, il ne se servait de ce lieu que pour dormir… comme avait pu le remarquer Lucy quand elle est venu visiter, l’appartement était étrangement épuré pour une personne aussi joyeuse qu’Axel … mais c’était parce qu’il n’y vivait pas assez, tout simplement.
Il apprit qu’il ne pouvait pas sortir et observa Alice alors qu’il claqua ses mains contre ses joues. Il ne savait pas du tout ce qu’elle voulait dire par ses taux, mais la question était la même.
- Et comment je fais pour faire remonter mes taux ?
Parce que…. Bah il ne se souvenait pas avoir appris à jouer sur ses taux, et qu’il avait vraiment pas envie de rester ici…. Ou alors de retourner voir les enfants dans le service pour les enfants ! Il pouvait sortir du lit non ? Il avait envie de faire un tour !
- Je vais pas te demander de t’occuper de mes carottes Alice, tu connais même pas leur petit nom !
Si les carottes étaient mangés par Olaf, parce qu’il le fallait bien, il n’en restait pas moins doux et gentil avec elles, et faisant en sorte de les faire grossir. Il n’en cultivait pas plus que ce qu’il en mangeait, et il ne les déterrer que quand il allait en effet les manger.
- Je veux sortir d’ici. S’il te plait, vite … Ou alors m’amusez, allez faire un tour .. je peux aller faire un tour ? S’il te plait Alice …
Tête de bébé chat en approche….
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Axel était assez perturbé par le fait d’être à l’hôpital, inutile d’être médecin pour s’en rendre compte et Alice faisait tout pour que son ami se détende ne serait-ce qu’un peu. Il lui avait fait peur à s’être laissé aller de la sorte et pour quelle raison ? Un démon venu tout droit d’Earthland ! Ca lui faisait mal au cœur de le voir comme ca, surtout pour un évènement qui n’aurait jamais dû arriver pour lui. Axel était réellement trop naïf pour ce monde et elle ne pouvait faire autrement que de l’aider du mieux qu’elle le pouvait depuis qu’ils se connaissaient. Elle avait toujours été présente depuis ce jour, et le resterait certainement encore longtemps.
Elle a d’ailleurs la personne parfaite pour rester avec lui quelques temps et bien évidemment, il réagit à ce fait. « Qui ? Je veux pas déranger qui que ce soit. » Si elle lui disait que c’était d’elle dont il s’agissait, il se sentirait certainement encore plus mal de peur de lui imposer quelque chose qui n’existe pas … Elle le connaissait bien maintenant alors, il ne lui restait plus qu’à noyer le poisson, pour l’instant. « Tu n’as pas besoin de t’inquiéter de ca maintenant, repose-toi je m’occupe de tout d’accord ? » Un sourire bienveillant venait d’illuminer son visage et pourtant, il ne semblait pas de cet avis alors que ses sourcils se froncèrent. « Mais je vais bien, j’ai juste pas assez manger de chocolat, mes pauvres carottes, elles sont toutes seules et dans le noir ! » Elle pinça les lèvres avant de lui montrer une moue quelque peu contrariée. « Axel … Nous n’allons pas revenir sur le sujet. Le chocolat ne nourrit pas et tes carottes … » Elle s’arrêta avant de soupirer. Elle ne lui répèterait pas que les carottes peuvent très bien se débrouiller un jour ou deux sans lui.
Elle s’était ensuite éclipsée pour demander quand il pourrait bien sortir alors que comme elle le pensait, la réponse n’était pas au goût de son ami. Il ne sortirait pas aujourd’hui et son taux devait remonter. « Et comment je fais pour faire remonter mes taux ? » comment les faire remonter, c’était comme essayer d’expliquer à un enfant la nécessité de dormir, bien que certains adultes n’avaient toujours pas assimiler cette notion. « Tu te reposes, tu te nourris et tu écoutes le médecin. C’est la seule chose à faire pour l’instant. » Elle lui avait dit qu’elle s’occuperait de ses légumes alors qu’il savait maintenant ce qu’il lui restait à faire et pourtant, ce n’était pas encore suffisant. « Je vais pas te demander de t’occuper de mes carottes Alice, tu connais même pas leur petit nom ! » Si elle se serait attendu à beaucoup de chose de la part de son ami, Alice ne s’attendait certainement pas à cette répartie qui commençait doucement à la désespérer. « Je suis prête à apprendre leur nom si ca te fait plaisir … » elle se leva pour aller ouvrir son sac à main et en ressortir un cahier et un stylo, prête à prendre note. « Je t’écoute, va-y. » Elle ne lui laissait pas le choix, il n’aurait bientôt plus aucune excuse et s’il pensait l’épuiser, elle allait lui prouver qu’elle était d’autant plus persévérante. S’il était têtu, elle l’était certainement plus que lui dans cette vie.
Lorsqu’elle eut terminé son énumération, elle remit ses objets à place avant d’écouter une de ses nouvelles requêtes. « Je veux sortir d’ici. S’il te plait, vite … Ou alors m’amusez, allez faire un tour .. je peux aller faire un tour ? S’il te plait Alice … » Elle l’observa, avant de regarder le perroquet au côté de lit et soupirer, vaincue. « D’accord, on va faire un petit tour mais ensuite tu reviens t’allonger ! » S’il refusait, elle ne l’aiderait pas à se dégourdir un peu. Après avoir été faire un tour, elle retournerait préparer ses affaires en vue de ses prochains jours. Axel, que tu le veuilles ou non, ta colocataire est de retour pour quelques temps.
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Il voulait sortir, partir, ne pas rester dans ce lieu à l’odeur dérangeante et aux souvenirs si précis… Il n’avait jamais eu peur de l’hôpital … et y aller ne lui avait jamais paru … triste ? Il n’était jamais triste d’aller à l’hopital. Que cela soit la collecte de jouets, la tombola, les activités pour les enfants hospitalisés …ou même tenir compagnie à des personnes âgées…. Mais là, il n’était pas là pour tout ça … Là c’était lui dans le lit … et ça … ça il ne pouvait pas accepter.
Il était tellement occupé à vouloir trouver une bonne raison de partir, qu’il ne releva pas la phrase de la jeune femme qui dit que le chocolat ne nourris pas …. Bien sur ça que nourris … Il a faim, il mange du chocolat, il a plus faim … CQFD mais il était persuader qu’il ne pouvait pas lui dire pour le moment. S’il lui dit … elle allait pas apprécier de sur … La réfléxion failli revenir quand elle lui dit de se nourrir … mais il préféra éviter de lui dire tout de suite … Chocolat carotte ça nourrit pas ? Bah il savait pas quoi manger alors… Il finit donc par décrire les carottes et leur petit nom, et à lui expliquer qu’il faudra remuer la terre à certains endroits … Il ne se souvenait pas si la jeune femme s’était déjà occupé de son potager intérieur quand elle était sa colocataire … peut être … mais au cas où, il lui rappela où était l’arrosoir et le terreau en plus.
Il sauta alors sur place, à la limite du drap et autres choses médicales qui l’empêcha d’être déjà à la porte, alors que ses yeux étaient revenu à son stade plein de paillettes.
- PROMIS ! Après je me rallonge et je fais la momie. Je bougerais plus jusqu’à ce que je rebouge et à je diras à mes taux de remonter… et je mangerais ce qu’on me donne … mais c’est pas bon tu sais ? J’ai un ami qui est là, et c’est pas Jude parce que Jude va mieux et qu’il est plus là … donc j’ai un ami qui est ici, ses repas sont pas bons alors je lui apporte des bonbons en douce, tu voudras bien m’apporter des bonbons en douce ? Promis je ferais partager à mon ami.
Son ami était un enfant qui était à l’hopital à cause de ….. mystère … Olaf ne le savait pas. Il savait juste qu’il était toujours là, et qu’il avait pas envie d’être là … alors Olaf lui apportait autant de réconfort que possible. Il sourit à Alice alors qu’il se leva, réellement cette fois, du lit.
- On va promener. Un jour je te le ferais rencontrer si tu veux !
HRP - Et on se fera un rp bien triste ou le petit meurt …. Voilà xD
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Il n’y avait pas grand-chose qu’Alice ne ferait pas pour son colocataire et naturellement, s’occuper de son potager n’en faisait pas partie. La preuve, elle était même capable d’apprendre le nom de ses carottes si ca pouvait lui permettre qu’il reste tranquille à l’hôpital le temps de se remettre. Axel était comme un enfant sur lequel elle devait veiller, mais surtout, elle avait trouvé en lui un ami sincère. Ils avaient déjà vécu ensemble, ses habitudes ne lui étaient pas étrangères et quand bien même, ca ne l’empêcherait pas d’emménager de nouveau avec lui de manière provisoire. Elle ne comptait toujours pas lui confier ce dernier point en revanche, comme elle lui avait forcé la main pour ses légumes, il était l’heure pour elle de prendre des notes. Plus encore que leur nom et leur forme, il rappela à sa mémoire où trouver le matériel nécessaire, comme si elle avait pu l’oublier en partant. Et simplement, elle ne put s’empêcher de lui sourire. Alice devait vraiment s’occuper de lui …
Ainsi, quand la question de sortir fut posée, elle avouait volontiers qu’elle n’était pas enthousiaste à cette idée mais après réflexion, si ca pouvait le calmer ne serait-ce qu’un peu, elle était prête à faire un effort là-dessus. Même si elle le met en garde de retourner s’allonger de suite après, son ami s’agite sur place en faisant quelques bonds, visiblement content de cette nouvelle. « PROMIS ! Après je me rallonge et je fais la momie. Je bougerais plus jusqu’à ce que je rebouge et à je diras à mes taux de remonter… et je mangerais ce qu’on me donne … mais c’est pas bon tu sais ? J’ai un ami qui est là, et c’est pas Jude parce que Jude va mieux et qu’il est plus là … donc j’ai un ami qui est ici, ses repas sont pas bons alors je lui apporte des bonbons en douce, tu voudras bien m’apporter des bonbons en douce ? Promis je ferais partager à mon ami. » A ces mots, la demoiselle ne peut s’empêcher de sourire. Même dans cet état, Axel restait fidèle à lui-même et c’était quelque chose qu’on ne pouvait pas lui retirer. Son côté enfantin était attendrissant et elle ne l’avait jamais remis en cause jusqu’à maintenant avec son séjour à l’hôpital. Lorsqu’il parla de bonbon, il leva tout de même vers lui, un regard sceptique pour finalement abdiquer de bonne grâce, ou presque. « D’accord pour les bonbons mais seulement si tu manges tout ce qu’on te donne ! Si tu fais le difficile, je reprendrais tout. »
Elle demanderait à coup sûr aux infirmières, ce n’était pas négociable. Ainsi elle ajouta ce détail à sa liste avant de ranger le tout à l’intérieur de son sac alors que son ami se levait de son lit, tout sourire. « On va promener. Un jour je te le ferais rencontrer si tu veux ! » Pour toute réponse, elle hoche la tête à la positive avant de l’aider à placer ses perfusions sur le déambulateur. Il n’irait pas en fauteuil elle en est consciente, alors elle ne manque pas de le soutenir dans ses déplacements. Tous deux sortent ainsi une quinzaine de minutes après qu’elle ait rassuré les infirmières sur la nature de leur balade. Il en avait besoin, elle le savait, mais il avait également besoin de se reposer et c’est bien pour cette raison que lorsqu’elle le ramena dans sa chambre et qu’il se momifia comme convenu qu’elle lui sourit avant son au revoir. « Je reviendrai te voir demain. » Et à présent, il ne lui restait plus qu’à préparer ses affaires pour son déménagement momentané.
(Après 4 mois je le clôture et je te fais plein de bisous d'amour :3)