des retrouvailles particulières...

lucy et lagertha

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Lagertha. Ma fille. Je ne cessais de penser à elle depuis que je m’étais rendue compte qu’elle se trouvait à Storybrooke pendant tout ce temps. Mon petit bébé devenu femme sans que je ne sois là pour assister à ses premiers pas dans la vie. Je n’ai pas eu le droit à son premier sourire, à ses premières larmes, à ses premiers pas. Victor m’a empêcher tout ça. J’ai dû l’abandonner parce que je l’aimais, je voulais lui donner une seconde chance mais aujourd’hui, je m’en voulais. J’aurais dû fuir. J’aurais dû aller directement annoncer à Jack que j’étais enceinte et j’aurais fui avec lui. Cette enfant était le fruit d’un amour véritable, je le savais. J’aimais Jack et d’ailleurs encore aujourd’hui, plus que jamais et ça, il le savait mais je savais aussi qu’il m’en voulait pour ne lui avoir rien dit. Lui avoir caché la vérité pendant tout ce temps…

« Lucy, ton rendez-vous de dix sept heures t’attend à son appartement. »

Je remercie Nancy, ma nouvelle secrétaire. J’avais un nouveau cas sur les épaules et je dois avouer que mon dit client était plutôt mignon mais là tout de suite, je ne pensais pas à m’envoyer en l’air ou quoi que ce soit, je voulais m’occuper de cette affaire et ensuite me remettre à la recherche de ma fille. J’avais donné sa fin de journée à Nancy et après avoir enfilé ma veste, j’avais glissé mon iPhone dans mon sac et mes lunettes de soleil sur le nez, j’avais quitté mon cabinet, renfermant bien des secrets. Dans l’ascenseur, je me regarde dans le miroir. J’ai une tête fatiguée, merci le maquillage car j’ai à peur près une tête potable. Je soupire longuement alors que les portes s’ouvrent et que je me dirige vers la sortie.

Poussant les grandes portes de l’entrée, je ne remarque pas tout de suite qu’une jeune fille que je connais bien me regarde de loin. Je reste là, quelques minutes, attendant mon chauffeur. Alors que j’ai le nez sur mon portable, mon regard dévie finalement sur un visage qui m’est familier. Je la regarde, mais ne dis rien.

(c) oxymort

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lucy et lagertha

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Comment une mère peut réagir face à la petite jeune fille qu’elle a abandonnée par le passé pour lui donner les meilleures chances dans la vie ? Je la regarde plusieurs minutes sans rien dire, elle ressemble tellement à Jack, elle a le même regard. C’est quelque chose d’assez fou. Un léger sourire né sur mon visage. Un sourire qui se veut rassurant, sincère et surtout bienveillant. Après tout, je suis sa mère non ? Je pose mon regard sur mon chauffeur qui vient d’arriver avec la voiture et lui fait signe d’attendre un peu alors que ma fille s’approche de moi.

« Bonjour. » lui dis-je avec un sourire.

J’avais l’impression de vivre un rêve mais en même temps un cauchemar. Je ne savais pas quoi lui dire, c’était complètement idiot mais comment lui avouer que tout ce que j’avais fait, c’était pour elle ? Comment lui dire que je n’avais jamais parlé d’elle à son père avant récemment et surtout comment lui expliquer celle que je suis aujourd’hui ? Je passe machinalement une mèche rousse derrière mon oreille et reprends finalement contenance. Après tout, je suis sa mère que je le veuille ou non et je dois agir comme telle.

« Je suis heureuse de te voir Lagertha. Est-ce-que tu veux…tu veux monter boire quelque chose ? » demandais-je à ma fille.

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lucy et lagertha

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Lagertha…C’était si étrange de la retrouver là, devant moi. Pourtant. Pourtant je l’avais côtoyé pendant la malédiction plus d’une fois mais je ne savais pas que c’était elle. Maintenant que j’en avais conscience, je ne savais pas vraiment comment réagir. Et elle ? Comment me voyait-elle ? M’en voulait-elle de l’avoir abandonnée ? Savait-elle pourquoi j’avais fait tout ça ? Mon regard vint pendant quelques instants se poser sur son médaillon. Elle ne l’avait jamais quitté. Jamais. Cette idée me réchauffa quelque peu le coeur. Un léger sourire naquit néanmoins sur mes lèvres.

« Tu as raison. Viens avec moi. » énonçais-je à ma fille avant de retourner à l’intérieur des locaux.

Montant dans l’ascenseur, nous atteignons rapidement l’étage de mon bureau. Ma secrétaire et assistante était déjà rentrée. Nous n’étions que toutes les deux. Lui faisant signe de me suivre, nous nous dirigeons donc dans mes bureaux avant que je ne lui propose le sofa.

« Assieds toi, je t’en prie. » dis-je avant de me diriger vers l’armoire au fond de mon bureau avant d’en sortir deux verres « qu’est-ce-que tu veux ? »

Mon bureau était très grand, presque trop grand. Les grandes fenêtres donnaient sur l’entièreté de Storybrooke, tout était bien décoré, le sofa confortable et j’avais plus d’alcool en réserve qu’il n’en fallait. Sur mon bureau trônait plusieurs dossiers pas encore lu et d’autres que j’avais mis de côté pour m’occuper avant tout de ma fille.

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lucy et lagertha

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J’étais dans mon bureau. Avec Lagertha. Ma fille. Le sang de mon sang. La chair de ma chair. Au fond de mon esprit, tant de questions demeuraient mais je voulais avant tout profiter de chaque petites secondes qu’elle m’offrait. Je voulais apprendre à connaître ma fille. Cette enfant que j’avais abandonné pour la protéger de Victor. Si seulement…si seulement j’en avais parlé à Jack…j’aurais élevée cette enfant et je l’aurais aimé comme je l’aime maintenant. Je serais partie avec Jack et n’aurais jamais revue Victor mais les choses avaient été ainsi. Je m’empare de deux verres avant de lui demander ce qu’elle souhaite. Comme moi me dit-elle. Je sors une bouteille de bourbon de l’armoire avant d’en verser dans les deux verres.

« Du bourbon, j’espère que tu aimes ça. C’est toujours ça qui me fait du bien quand…enfin quand je suis dans cet état actuellement. » énonçais-je à ma fille tandis que je lui tendais son verre avant de boire une gorgée du mien.

Que pouvais-je dire à ma fille ? Je n’en savais rien. Je ne savais pas quoi lui dire. Comment lui dire à quel point j’étais désolée de tout ça ? Je m’en voulais atrocement mais en même temps, c’est que les choses devaient se faire ainsi. Je me mords la lèvre inférieure et respire longuement avant de reprendre la parole, après une nouvelle gorgée alors installée sur le sofa, aux côtés de ma fille.

« Tu as…Que veux-tu savoir Lagertha ? Je suis prête à répondre à toutes tes questions. » énonçais-je à la jeune femme.

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