Olaf était, encore, dans la forêt. Pas qu’il avait voulu s’y rendre … non… il avait suivit un papillon ou un oiseau … peut être même une mouche, qu’importe … il avait suivit parce qu’il en avait envie … et que … C’était comme ça qu’il fonctionnait. Ses horaires de travail lui permettait de ne pas toujours être en train de travail, et heureusement.

Il suivait donc le mouvement de la chose qu’il suivait … se retrouvant à nouveau dans la forêt …. Bon au moins, il avait vu les soeurs MacKenzie un peu avant, et il savait qu’elles ne le disputeraient … pas trop… cette fois ci…. Il n’allait pas à nouveau tomber sur une flute démoniaque voulant tuer tout le monde … hein ? Cela lui avait suffit d’une fois …

Alors qu’il se figea à cette pensée, il sentit de la fraicheur. Olaf était un humain, mais le froid ne lui faisait rien. Au contraire, il adorait la fraicheur, alors même qu’il avait toujours rêver de l’été … C’était un peu étrange, mais il acceptait ce fait plus simplement que le fait d’avoir un squelette pour une fois. Alors il décida de laisser tomber l’animal volant non identifié pour aller vers la fraicheur.

Il s’approcha d’une clairière … et là il vit Elsa. Croire qu’il pourrait ne pas la reconnaitre serait stupide. Dès le levé de la malédiction, il avait reconnu ses deux princesses. Il avait eu peur de venir vers elles… parce qu’il n’était plus un bonhomme de neige, il était un humain… et il avait fui. Fui par peur du rejet … par peur qu’on ne l’accepte pas. Il allait rebrousser chemin pour laisser Elsa tranquille … quand il la vit s’écrouler sur le sol….Elle était en train de pleurer.

Olaf n’hésita pas une seule petite seconde. Il s’approcha doucement, derrière elle. Et puis doucement, il la prit dans ses bras. Avant qu’elle ne puisse le repousser, ce qu’elle fera peut être, il se mit à chantonner doucement

- L’hiver s’installe doucement dans la nuit, la neige est reine à son tour…

HRP:

Olaf eu un large sourire quand la jeune femme continua la chanson. Il était content qu’elle se concentre sur autre chose que ses larmes. Espérant qu’ainsi, elle pourrait aller un peu mieux. Il observait la glace autour de lui. Olaf n’avait jamais pensé que les pouvoirs d’Elsa pouvaient encore faire des siennes… Il savait qu’elle avait des petits soucis … mais elle avait créé marshmallow et lui … alors il ne se doutait pas que ça continuer même maintenant …

Il la laissa s’écarter pour prendre conscience de ce qu’il y avait autour. Un sourire éternel figeait sur son visage et donnant de la bonne humeur à quiconque oserait le voir. Il sourit donc, et quand la jeune femme dit son prénom … son sourire s’accentua d’autant plus. Il écarta les bras en signe de triomphe. Anna avait mis un peu plus de temps à le reconnaitre…. Mais il lui avait demandé de ne pas tout de suite en parler à Elsa … qu’il voulait venir lui même vers elle.

- Salut, je m’appelle Axel, et j’aime les gros câlins.

Il fit un nouveau large sourire en regardant la jeune femme sur le sol. Il se décida alors à tout simplement lâcher ses jambes pour finir les fesses sur le sol. Dans un sourire doux, il lui prit la main et la garda dans la sienne. Observant la glace tout autour d’eux. Il faisait chaud pourtant en cette période, mais Olaf était heureux de voir l’été ainsi. Il posa alors à nouveau les yeux sur la jeune femme … et une tête de coupable apparu sur son visage. Il était peut être l’homme le plus expressif de la Terre … et jamais … OH non, jamais il ne savait comment réagir face aux soeurs … après tout, cela faisait cinq ans que la malédiction avait été levé … et il ne venait vers elle que maintenant … et Olaf commençait à s’en vouloir horriblement. Tenant toujours la main de la jeune femme dans la sienne, il finit par dire.

- Désolé d’avoir mis autant de temps à revenir vers toi … je … j’avais peur que … … Je ne suis plus vraiment un bonhomme de neige.

Il baissa sa tête pour voir son buste, habillé de vêtements d’humain, à la place de son gros ventre blanc… Cela lui faisait toujours étrange. Il était habitué à être un humain, mais quand les soeurs étaient là … cette habitude partait en fumée … et il se sentait honteux de ce corps que Dame Régina lui avait donné…

Olaf n’aimait pas voir le visage en larmes d’Elsa. Il voudrait prendre tout ce qu’elle a sur le coeur, et l’emmenait au loin … très loin … L’envoyer le plus loin possible sans réfléchir aux conséquences. Parce que la jeune femme ne devait pas souffrir. Plus… elle avait déjà trop souffert pour continuer ainsi … Olaf l’aimait comme … Peut être une soeur ? Une meilleure amie ? C’était un sentiment étrange. Il aimait Jude comme son petit frère, mais Elsa avait une place différente dans son coeur. Tout comme Anna. C’était étrange, et innommables. Il sourit à la jeune femme à nouveau.

- Tu peux m’appeler comme tu le désire.

Olaf, Axel, Monsieur Oswald, Plue (oui oui comme le bonhomme de Fairy Tail) abruti, idiot… On pouvait l’appeler comme on voulait, Axel réagirait toujours avec douceur et compassion. Alors si Elsa voulait l’appeler par son premier prénom, cela ne le déranger absolument pas … surtout qu’il ne cachait plus son ancienne existence … Sentant sa main contre la sienne, il sourit, un sourire qui allait jusqu’à ses oreilles. Il secoua la tête.

- Ce qui compte c’est que maintenant nous soyons à nouveau ensemble. Et même si tu essaie de fuir, je finirais toujours pas te récupérer dans mes bras. Puis, tu sais, j’étais bien caché. Dans cette forme étrange on aurait eu dû mal à me reconnaître.

Il sourit. Qui pourrait croire que le grand homme, fin, les cheveux en bataille et l’air candide était en réalité un bonhomme de neige ? Souvent on lui faisait l’hypothèse qu’il était un ancien animal, mais il était rare que l’on trouve le fait qu’il était un ancien … bonhomme de neige … en réalité il y avait qu’une seule personne qui avait trouvé sans trop de difficulté et s’était Anastasia et sa fille. Axel sourit encore une fois, ou alors n’avait il jamais arrêter de sourire ? C’était un mystère. Il sourit et montra la forêt de sa main libre.

- J’ai vu l’été ! Et j’adore l’été, même s’il fait toujours très chaud et que la chaleur à le don de prendre toute mon énergie pour l’emmener au loin.

Olaf évita de lui parler de sa peur de l’eau, ce n’était pas l’heure. Mais il était content de pouvoir parler de l’été avec quelqu’un … souvent on finissait par lui dire que la discussion n’était pas intéressante alors que l’été c’était trop coooooool !

- Les gens en été sont plus heureux, ils sont plus chaleureux, ils sortent plus, ils sourient plus. Le soleil illumine la journée et une partie de la nuit. En été c’est trop bien aussi parce qu’il y a plus de couleur. L’été c’est trop bien. Mais j’aimerais toujours l’hiver aussi. Tout comme je t’aimerais toujours.

Axel continuait à penser à l’été bien après que ses paroles furent arrêter … parce que l’été c’était tout de même trop cool. Il faisait plein de rencontre … Et quand on savait qu’il était Olaf, c’était souvent la première question qu’on lui posait « que pense tu de l’été? ». Et il ne pouvait qu’être émerveillé par tant de couleur, et de chaleur … même si, comme il l’avait déjà pensé, la chaleur avait le don de prendre son énergie… il finissait par mettre la climatisation à 20° C dans le magasin tant il avait l’impression de fondre … Comme d’habitude quoi. Olaf sourit, et rougit même, quand la jeune femme dit qu’elle l’aimera toujours.

- je me sens aussi mieux quand il fait froid.

Parce que le froid c’était un peu le sang qui coulait dans ses veines, même s’il en avait aucun pouvoir … au pire, il était un peu plus résistant que la moyenne au température basse, mais ce n’était pas un super pouvoir … juste un métabolisme qui se souvenait qu’il était fait de glace. Olaf se laissa prendre avec graaaaaand plaisir dans les bras d’Elsa, posa tranquillement les bras autour de son corps. Maintenant, il pouvait faire le tour de son corps sans soucis. Cela le faisait rire… avant il ne pouvait qu’attendre des câlins. Elsa ne l’avait rencontré que peu de temps en temps que bonhomme de neige mouvant. Mais Olaf se souvenait des autres hivers. Et il referma ses bras sur elle pour poser la paume de sa main contre son dos.

- Je t’aime. Mon Elsa. Je suis tellement content de pouvoir à nouveau t’avoir dans mes bras que je ne trouve pas une idée potable pour le montrer à tout le monde, j’ai envie de le crier tout partout que j’ai eu le droit à un câlin de toi … et à contrario j’ai envie de te garder dans mes bras qu’à moi pendant encore très longtemps …

Olaf ne le disait pas, mais il avait toujours surveiller les soeurs de loin… parce qu’il avait reconnu tout de suite Anna, et puis Elsa… parce qu’il avait eu peur de s’immiscer dans leur vie, alors qu’il savait ne pas être l’homme, et encore moins le bonhomme de neige, le plus intelligent de la terre … parce qu’il savait qu’il ne pourrait jamais … Oh grand jamais être à la hauteur de ce qu’il devrait être. Au fond, il appartenait à Elsa et Anna, mais il n’était plus seulement Olaf… il était aussi Axel. Et cette dualité l’avait empêché de retourner les voir … Elsa l’avait dit, elle préférait l’appeler Olaf … Pourrait -elle un jour accepter le côté Axel ? Qui est si ressemblant … mais si unique à la fois … Cela, seul le temps nous le dira.

Olaf pensait qu’il n’y avait pas meilleur endroit au monde que dans les bras des gens qu’il aime. Anna, Elsa, Jude, même si ce dernier mériterait des tartounettes dans sa petite tête, Amélia … mais force était de constater que les bras de la princesse des glaces étaient beaucoup plus …. Réconfortants, pour le moment, que les bras de n’importe qui … puis c’était son Elsa. Voilà.

Il ne voulait pas se trouver d’excuse. Il l’avait toujours pensé… Elsa et Anna avaient une catégorie particulière dans son coeur … et cela depuis le début. Il réfléchit cependant avant de répondre à sa question. Il pouvait promettre de ne pas partir, mais après avoir combattu des monstres dans un autre monde, il ne pouvait pas promettre que cela n’arrive plus jamais.

- Je promets de ne plus t’abandonner.

C’était le plus proche de la vérité qu’il pouvait donner. Il ne comptait pas partir, mais personne ne pouvait le savoir. Il ne comptait pas mourir, mais là encore c’est un mystère de savoir si la mort n’allait pas le faucher. Il avait un t-shirt assez long, tombant sur son coude, pour que la jeune femme ne puisse pas voir la cicatrice qu’il s’était faite. Une grosse brûlure offerte par Deliora. Il sourit.

- J’ai souvent pensé à venir dans ta boutique, pour … voir … mais je me suis dit que si j’approchais et que je te parlais, je me mettrais à pleurer … alors j’ai préféré éviter. Je n’avais pas envie de pleurer avec toi dans mes bras … parce que je ne voulais pas ..

Ce qu’il ne remarquait pas -encore- c’était que des larmes de bonheur coulaient le long de ses joues. Il était tellement heureux que ça couler tout seul … il fallait vraiment qu’il trouve le bouton stop des larmes … Il sourit.

- Tu peux venir me voir quand tu le souhaite, et je passerais. Tu connais déjà plus d’Axel que ce que tu ne pense, il est étrangement comme Olaf. Il aime les câlins, il aime chanter, il aime l’été, il est niais et un peu imbécile, mais apparemment on lui pardonne…

Il parla plus bas.

- Même si on me pardonne plus maintenant qu’on sait que je suis un bonhomme de neige.

Ce qui était vrai. Axel le naif avait été souvent critiquer, détester, ou même considérer comme un imbécile… on lui pardonnait plus maintenant qu’il était un bonhomme de neige.