« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Cela faisait à peine une dizaine de jours que Violette était revenue à Storybrooke. Elle s’était faite enlevée avec toute la famille Parr pour peupler l’univers crée par Ultraman. Mais fort heureusement grâce à la Magic League, tout s’était bien fini. Néanmoins, entre le 26 Mai et le 11 Juin, Violette avait été considérée comme disparue, puis comme morte. Cette mort eut pas mal de conséquence sur sa vie à Storybrooke, notamment sur ses relations amicales. Les quelques connaissances que Violette avait ici l’avait enterré, dans un cercueil vide. Il y avait même une pierre tombale à son nom. C’était assez glauque puisqu’elle était là. Et pourtant, la mort, elle l’avait vécu. Après le combat contre la mystérieuse entité…son pouvoir qui faisait d’elle la seule à emprisonner l’entité et l’empêcher de s’enfuir d’un combat. Malheureusement, il avait été bien plus fort et bien plus aidé que Violette et ses camarades. Et elle s’était retrouvée changer en statue de marbre. Une mort relative.
Son retour en avait surpris plus d’un comme Ali, Léo, Jean-Balthazar, Queenie. Mais la plus surprise et la plus heureuse fut Lagertha. Elle avait été tellement dévastée que cela faisait une dizaine de jour qu’elle ne quittait plus Violette. Elles étaient collés l’une à l’autre. Et c’est donc tout naturellement qu’elles décidèrent d’aller ensemble à la fête de la musique.
Il faisait chaud, très chaud. On sentait que l’été pointait le bout de son nez. On était bien loin du temps du début du mois de Mai. C’était top. Et pour l’occasion, Violette avait sorti la robe d’été, avec des petits talons. La brune s’était préparée en vitesse pour ne pas louper l’heure de rendez-vous. Vers 18H30, Violette rejoignit sa meilleure amie qui était déjà dans un des stands de buvette.
« Sérieusement ? Déjà à la buvette ? » « Evidemment. Tu as vu la chaleur ? Il faut bien s’hydrater ! »
Un petit clin d’œil de Lagertha et elle commanda deux bières. Elles commençaient doucement. Violette savait parfaitement que la belle blonde allait aller plus fort sur l’alcool au fil de la soirée. Cela se terminerait sans aucun doute sur un concours de shoot. Depuis son retour, Violette avait réellement envie de s’amuser sans penser aux conséquences. Et la meilleure compagnie pour faire ça était tout simplement la fille de deux pirates.
Eco-cup rempli de bière à la main, les deux jeunes femmes étaient parties de la buvette pour aller voir chaque recoin de la grande place de Storybrooke, voire même les rues aux alentours afin d’écouter différentes musiques. Il n’y avait pas de grosse scène comme à New-York. Non, à Storybrooke, ils avaient décidé de donner la chance à tous ceux qui voulaient se produire, jouer un peu de musique, amateur comme professionnel. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y en avait pour tous les goûts. Le duo s’arrêta devant un groupe africain qui tapait dans des tamtams. C’était tellement entrainant que les deux filles dansèrent main dans la main, toujours en tenant leur bière dans l’autre. Elles s’amusaient.
Mais Violette n’avait apparemment pas une très grosse vessie…puisqu’à peine son premier verre fini, Violette ressentit une envie pressante. Ne voulant pas couper Lagertha dans l’écoute d’un groupe de rock, Violette lui tapota l’épaule et s’approcha de son oreille.
« Je vais aux toilettes, j’en ai vu pas loin. Tu m’attends ici ? Je fais vite ! »
La blonde hocha la tête. Violette espérait qu’elle ne rencontre pas quelqu’un entre temps et qu’elle l’abandonne dans l’euphorie…car Lagertha était beaucoup plus fêtarde que Violette. L’héroïne se dirigea alors vers ces fameuses toilettes qu’elle atteignit rapidement. Néanmoins elle ne put faire convenablement le chemin inverse car la foule devenait de plus en plus grande. Violette essayait tant bien que mal d’avancer sans toucher personne…mais ce n’était apparemment pas le cas de tout le monde puisqu’une personne lui mit un coup de bras dans la poitrine de la jeune femme. Une atteinte à son intimité. Quelque chose d’insoutenable pour Violette. D’autant plus qu’en posant le regard sur le coupable, Violette s’aperçut qu’il s’agissait d’un garçon. Il n’en fallait pas plus pour énerver Violette.
« Tu peux pas faire attention, non ? C’est dingue de laisser traîner ses mains comme ça ? Pervers va ! »
Oui. C’était un peu rapide pour le mettre dans cette catégorie-là. Mais quand ça touchait son espace intime, cela rendait Violette hors d’elle. Il fallait vraiment qu’elle consulte un psychologue pour l’aider à apaiser ses relations avec les garçons. C’était plus que nécessaire.
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Jude Happer
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La soirée avait débuté étrangement. Le cinéma avait été plein toute la journée mais la fin d'après-midi avait été calme. Trop calme. J'avais quitté mon poste à la fin de mon service avec une étrange sensation comme si j'oubliais quelque chose. Ce n'est que lorsque Mabel me colla, sautillante, me demandant si je voulais l'accompagner à la fête de la musique que je me souvins ce qui m'était sorti de la tête. Je me décalais d'un pas pour me soustraire de son étreinte en retenant une moue de rejet avant de soupirer en secouant la tête. Avais-je réellement le choix ? Je n'avais pas vraiment l'impression qu'elle me demandait mon avis puisqu'elle m'avait agrippé le bras que je lui avais délicatement retiré des mains avant de la suivre à l'extérieur du vestiaire. Je n'avais vraiment pas envie de me mêler à la foule ce soir. Ma dose journalière commençait à s'estomper et ma tolérance à la foule allait décroître progressivement, je pouvais déjà sentir ma poitrine se serrer, mon souffle s'accélérer et l'air se faire plus rare. Je fermais les paupières un instant pour reprendre mon calme avant d'avancer pour tenter de retrouver ma collègue.
Je dus la perdre puisque je me retrouvais bientôt seul au milieu des gens. Je me mordis la lèvre inférieure tout en m'obligeant à rester calme. Tout allait bien se passer, il n'y avait pas de raison. Je sentis une main se poser sur mon épaule, m'obligeant à me retourner. La poigne était puissante et je frissonnais de terreur en reconnaissant la voix qui venait de s'élever à mon oreille. J'écarquillais les yeux d'effroi alors qu'il se posait sur mon pire cauchemar. Il souriait de ce sourire qui le caractérisait tant. Il avait la même odeur que dans mon souvenir, les mêmes yeux et le même air arrogant typique des maîtres nageurs. Je retins un haut-le-cœur avant de reculer d'un pas pour me soustraire de sa poigne quand ses mots prirent sens dans mon esprit.
"Jude ?! Quel plaisir de te revoir ? Qu'est-ce que tu deviens ? Le bassin n'est plus pareil sans toi. L'équipe va beaucoup moins loin en championnat. C'est vraiment dommage que tu ais tout arrêté du jour au lendemain... Je ne comprends toujours pas la raison de ton départ d'ailleurs... Tu pourrais revenir tu sais."
Il m'adressa un sourire remplit de sympathie alors que ses yeux me détaillaient des pieds à la tête.
"Je vois que tu es tatoué. C'est... joli."
Je compris à sa grimace que ça ne lui plaisait pas et étrangement j'en fus mal à l'aise. Je relevais le col de ma veste pour cacher l'oiseau dans mon cou de sa vue. Je ne voulais pas qu'il salisse Emaline et tout ce que cet oiseau représentait. Il n'avait pas le droit de la souiller elle aussi. Je n'avais pas décroché un mot, je me contentais de le fixer, incapable de bouger ou d'émettre le moindre son. Il finit par pousser un soupir et hocher la tête avec un sourire triste.
"J'imagine que tu ne veux pas me parler. Pourtant... ce qu'on a eu toi et moi, c'était sincère, pur et beau. Quoique tu en penses."
Mes yeux s'écarquillèrent de stupeur. Comment pouvait-il ? Ce n'était pas pur ni beau ni rien du tout. C'était de l'abus simplement. Je secouais la tête, les larmes au bord des yeux.
"Tu oses prétendre que c'était de l'amour ?"
Mes poings se serrèrent alors qu'il fronçait les sourcils en soupirant.
Je me mordis la lèvre inférieure incapable de continuer. Je n'allais pas pleurer devant lui, je ne lui ferais pas ce plaisir là. Il tendit la main vers moi pour la poser sur ma joue mais je me reculais vivement en repoussant violemment son bras.
"ME TOUCHE PAS !"
Puis sans attendre, je me retournais et fuis dans la foule, le cœur battant la chamade.
"JUDE !"
Il pouvait hurler autant qu'il voudrait, je ne reviendrais pas en arrière. Il fallait que je mette le plus de distance possible entre lui et moi. J'avais la nausée et je voyais trouble. Les gens autour de moi se pressaient et se ressemblaient tous. Je sentis quelqu'un me pousser dans mon dos, je manquais de tomber mais je réussis à retrouver mon équilibre avant de frôler accidentellement quelqu'un. Une poitrine. Je blêmis alors que la fille m'attaquait directement. Je reculais d'un pas, les yeux complètement hagard. Je ramenais mon bras à moi dans un mouvement de défense alors que la musique hurlait autour de moi. J'étais totalement perdu, bouleversé alors que ses mots tournaient en boucle dans ma tête. J'inspirais avant de poser mon regard sur la fille qui me hurlait dessus.
"Désolé. Je... Je voulais pas."
Je laissais mon regard parcourir la foule totalement apeuré de le voir débouler à nouveau devant moi. Il faisait parti de mon passé. Il n'avait pas le droit de réapparaître. Pas maintenant. Pas alors que j'avais commencé à enfin l'oublier. Ou du moins, que j'avais commencé à vivre avec. Je tremblais comme une feuille. Mes bras croisés sur ma poitrine alors que je répétais en boucle.
"Je suis désolé, vraiment. Désolé... désolé..."
Elle m'avait touché. Je l'avais touché. C'était... c'était sale. Il... Elle. Non. Stop. Je portais mes mains à ma tête, agrippant mes cheveux avant de m'accroupir au sol, le tête entre les jambes pour retrouver de l'air. Me calmer. Respirer. Inspirer. Expirer. Tenter de mettre fin à ma crise de panique. Elle allait me prendre pour un fou. Mais je m'en foutais. Inspire. Expire. Encore une fois. Ferme les yeux. Vide toi la tête. Oublie le. Concentre toi sur la musique. Inspire...
*Violette Parr
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Etait-elle allée trop loin ? Pourtant elle ne l’avait pas touché, elle ne lui avait même pas envoyé un champ de force dans la tête, chose pour laquelle elle était spécialiste lorsqu’on l’embêtait trop. Et même si là, le pauvre jeune homme ne l’avait pas embêté, il avait osé pénétré son espace intime. Chose inacceptable pour Violette. Néanmoins, il ne l’avait pas fait exprès. Il semblait même amèrement regretter son geste. La réaction que le jeune homme avait la peina totalement. Le fait qu’il se replie entièrement sur lui rendait Violette coupable. La brune se mordit la lèvre. Elle s’en voulait vraiment. Elle ne pouvait pas rester sans rien faire.
Alors la jeune femme s’accroupit à côté de l’inconnu. Elle n’osait pas lui mettre une main sur le bras. Après tout, elle l’avait engueulé pour ça. Ce n’était donc pas logique qu’elle pénètre son espace intime. Néanmoins, cela semblait être une question de vie ou de mort. Il paniquait tellement. Il semblait avoir du mal à respirer. La foule n’était pas le meilleur endroit pour se remettre d’une crise. Ainsi, Violette osa lui prendre le bras, doucement.
« Suis-moi. Je vais t’aider. Respire. Ferme les yeux. Inspire. Expire. »
Elle le releva un peu rapidement. Mais plus vite ils quittaient la foule, mieux ça serait. L’héroïne l’emmena à l’écart, volant au passage une bouteille d’eau qui trainait dans un sac. Pour une policière, c’était pas le meilleur comportement à adopter. Mais il fallait qu’il boive un petit peu.
Arrivée dans une ruelle plus calme, Violette lui tendit la bouteille d’eau.
« Je suis vraiment désolée. Je ne pensais pas que ça prendrait des proportions pareilles. J’ai du mal à me contrôler quand on pénètre mon espace vital…même si c’est sans faire exprès. Mais je ne souhaitais pas que tu fasses cette crise. J’espère que ça va aller. Dis le-moi si ça ne passe pas, j’appellerais les secours ! »
Violette fit une petite moue. Est-ce que c’était seulement elle qui l’avait rendu ainsi ou y avait-il eu autre chose qui s’était passé ? La jeune femme avait réellement envie de savoir. Mais cela ne se faisait pas de poser la question. Après tout, c’était un inconnu. Néanmoins, elle était apprentie policière. S’il s’était passé quelque chose, il était dans son devoir de l’aider. Dans ce principe-là, elle pouvait tout naturellement lui demander.
« Est-ce qu’il s’est passé quelque chose avant… » Violette se stoppa quelques instants, cherchant le meilleur mot. « …notre accrochage ? » demanda-t-elle avec un ton sérieux, comme si elle était rentrée dans son rôle de policière alors qu’elle n’était même pas en service et qu’elle était alcoolisée.
Violette regarda autour d’elle, afin de voir si personne n’arrivait. Peut-être qu’il était en train de fuir quelqu’un. Ou alors, peut-être avait-il volé quelque chose et qu’il tentait de s’enfuir ? Quoi qu’il en soit, son comportement si extrême était louche, mais faisait quand même beaucoup de peine. Et Violette, en bonne super-héros, ne pouvait s’empêcher de lui venir en aide….si ce dernier acceptait de parler, évidemment !
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Une pression sur mon bras me fit sursauter et je me reculais vivement, les yeux écarquillés de terreur avant de reconnaître vaguement le visage face à moi. La fille que j'avais accidentellement percuté me fixais, inquiète tout en me donnant des conseils d'une voix douce. Je me détendis légèrement, elle ne semblait pas me vouloir de mal, juste m'aider. Je fermais les yeux comme elle me le demandait et laissais ma respiration se calquer sur le rythme de ses mots. J'inspirais, expirais et la laissais me redresser. J'ouvris les yeux ma tête tournait mais je me laissais entraîner à l'écart, loin de la foule qui m'oppressait. Je m'appuyais contre un mur pour garder mon équilibre alors qu'elle me tendait une bouteille d'eau. Je la saisis, la main tremblante, avant de boire une minuscule gorgée. Le sol tanguait sous mes pieds, j'aurais bien eu besoin d'un joint ou mieux encore un shoot de cocaïne. Même si j'évitais de me piquer et que je n'aimais pas les mélanges. Les amphets marchaient bien d'habitude mais là, j'étais en pleine descente et je n'avais rien sur moi pour remonter, oublier ce connard qui envahissait ma tête.
J'hochais la tête distraitement quand elle commença à parler beaucoup et très vite. Ça allait le faire... Normalement. Si elle arrêtait de parler. Et de me regarde comme ça... Avec pitié. J'aimais tellement pas ça, j'avais envie de lui faire ravaler son regard là. Mais rien ne me passa par la tête. Et c'était peut-être mieux finalement, avec le bad trip que j'étais en train de me taper, je savais ce que la descente me faisait, c'était pour ça que je faisais en sorte de pas redescendre, d'être toujours à peu près bien là. Je pouvais être méchant sinon et clairement, c'était pas conseillé d'être dans mon entourage. Même avec la meilleure volonté du monde et la plus grande gentillesse. Mais l'autre enculé m'avait surpris avec ses paroles et sa présence et son regard de pervers. Et elle posa la question. Je sentis mon estomac se rebiffer et je ne pus pas contrôler la bile qui remonta le long de mon œsophage. Plié en deux, tremblant de tout mon corps, appuyé d'une main contre le mur face à moi, je vomis le liquide acide sans même pouvoir me retenir. Des larmes de douleur et de frustrations coulèrent le long de mes joues alors que je m'essuyais la bouche d'un revers de manche. J'inspirais profondément avant de me tourner vers la fille avec un soupir las.
"Non ça va... Il s'est rien passé... J'suis juste défoncé. C'est rien. Tu peux partir s'tu veux. J'ai pas b'soin d'ta pitié."
J'haussais les épaules avant de me rincer la bouche avec une gorgée d'eau. C'était pathétique sérieux. Je collais ma tête contre le mur tout en fixant la fille qui n'avait pas bougé. Qu'est-ce qu'elle voulait franchement ? J'allais pas lui raconter ma life non plus ! Je soupirais en secouant la tête.
"J'suis désolé, ok ! J'voulais pas bader comme ça. J'ai eu une journée compliquée. Mais c'est passé maintenant."
Je la fixais comme pour lui faire comprendre que c'était le moment de dégager maintenant. Je levais les yeux au ciel. Bon... ok. C'était franchement pas mon jour. Je glissais les mains dans mes poches et en sorti une boîte à moitié rouillée, l'ouvris et sortis une roulée avec un briquet. Le cannabis me détendait toujours un peu, peut-être que là ce serait pareil. Même si je doutais que la beuh soit suffisante pour me faire oublier Ray. Je tendis le joint à la fille avec un sourire en coin.
"T'en veux ? T'as l'air d'avoir besoin de te détendre aussi vu comme t'as crisé quand je t'ai touché."
Elle aussi, elle devait avoir un problème. Et c'était profond. Mais je posais pas des questions indiscrètes moi. Parce que au fond, je m'en foutais. J'voulais juste qu'elle se casse faire sa vie ailleurs que devant mon nez.
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S’il y avait bien des choses que Violette avait du mal à gérer, c’était le vomi. Voir du sang, ça passait. Voir des morts, malheureusement, elle commençait à en avoir l’habitude. Mais alors le vomi, c’était une horreur. Cela lui donnait la nausée et tout simplement l’envie d’en faire autant. En voyant le jeune homme vomir quelque chose qui ne ressemblait pas à des restes de nourriture, Violette eut un haut le cœur. Elle posa sa main devant la bouche, essayant de se retenir. Elle prit une grande inspiration puis l’expira brusquement par le nez. Elle refit cette action plusieurs fois, afin de garder le contrôle.
Quoi qu’il en soit, Violette regrettait quelque peu d’avoir aidé le jeune homme. Il se montrait tellement malpoli. Il aurait pu simplement la remercier mais non. Il considérait uniquement le fait qu’elle ressente de la pitié pour lui. Mais comment faire autrement ? C’était désolant de voir quelqu’un dans cet état. Et tant que super-héroïne, ça lui donnait envie de l’aider…qu’il le souhaite ou non. De toute façon, elle ne lui avait pas demandé son avis, non ? Par contre, il était évident qu’elle ne garderait pas le ton désolée qu’elle avait pris tout à l’heure….pas s’il continuait à avoir ce ton avec elle.
« Oh bah oui. Ça a vraiment l’air d’avoir passé là ! » soupira-t-elle en levant les yeux au ciel.
Impossible de laisser quelqu’un dans un état pareil. Violette le porterait sur sa conscience. Alors même si sa présence n’était pas la bienvenue aux côtés du jeune homme, Violette comptait rester. En plus, les choses étaient en train de s’empirer ! En effet, le jeune homme s’avérait être un drogué ! Quelques mois auparavant, Violette aurait fait l’impasse dessus, elle aurait même fumé avec lui, juste pour le délire. Malheureusement ce temps était révolu. Désormais, Violette était une policière. Voir quelqu’un fumer un joint devant elle était un délit. Et même si elle n’était pas en service elle ne pouvait pas le laisser faire. Certes Violette n’allait pas lui passer les menottes (de toute façon elle n’en n’avait pas sur elle) mais elle allait lui confisquer son joint et carrément sa boite ! La brunette ne souhaitait pas que d’autres collègues, moins clément qu’elle, ne tombe sur lui et l’emmène au poste. Il n’en n’avait pas besoin.
« Non merci. Et tu ne devrais pas fumer cette merde ! C’est illégal ! »
Pas la peine de préciser qu’elle était policière. Violette se contenta de prendre quand même le joint que le jeune homme lui tendait, avant qu’il ne l’enlève, sans relever ce qu’il lui avait dit après. Ce n’était pas le moment pour discuter des problèmes des uns et des autres. D’abord il fallait régler celui-là. Une fois le joint dans sa main, Violette l’écrabouilla en utilisant son pouce et son index. Elle l’émietta devant les yeux de blondinet et laissa le cadavre du joint tomber au sol. Un de moins. Maintenant il fallait s’occuper des autres.
« Donne-moi ta boîte. »
Violette avait tendu sa main, paume face au ciel. Son regard se faisait assez dur. Même si c’était pas évident. Elle essayait d’avoir de l’autorité sur lui…Mais sans insigne, il avait peu de raison de l’écouter. D’ailleurs, c’est exactement ce qui se passa. Le jeune homme ne voulait pas lui donner la boite. Il avait tout simplement répondu négativement à son ordre en secouant la tête. Violette soupira. Elle ne voulait pas en arriver là, mais elle était obligée.
« Donne-moi cette boîte ! Ne me le fais pas répéter une troisième fois. » ordonna-t-elle d’un ton plus sec.
Non. Ce n’était pas la bonne méthode. Peut-être qu’il fallait lui parler plus gentiment, lui faire comprendre que ce n’était pas bien de transporter de la drogue. Que tout ceci était illégal. Le visage de Violette s’adoucit alors. Elle essaya de retrouver un ton plus calme.
« Ça m’embêterait que tu aies des problèmes. Il y a plusieurs co…policier qui sont en patrouille dans les rues. L’odeur de la beuh, ils connaissent très bien. Et si tu en as sur toi, tu te feras coffrer, c’est sûr ! »
Violette laissa une petite moue s’afficher sur son visage. Est-ce que ce magnifique discours suffirait-il ? Ou est-ce que c’était vain de faire tout cela. Le dialogue ou le rapport de force ? Violette n’allait pas tarder à le savoir.
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Jude Happer
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Son sarcasme me fit relever les yeux sur elle. Franchement, c'était quoi son problème ? Si ça la faisait chier d'être là, je la retenais pas. Bien au contraire. J'haussais un sourcil avant de lever les épaules face à sa réponse négative. Elle faisait ce qu'elle voulait et j'étais encore libre de faire ce que je voulais aussi. Bon effectivement, ce n'était pas tellement légal mais elle était pas de la police si ? Et puis au pire quoi ? Elle allait m'arrêter ? Je la vis prendre mon joint quand même avec un sourire en coin. Et après ça, elle fumait pas de cette merde ? Quelle menteuse. Enfin... Je la fixais sidéré quand elle commença à l'écraser entre ses doigts et à l'effilocher.
"Nan mais t'es sérieuse ? Tu sais combien ça coûte putain ?!"
Elle était pas bien dans sa tête celle là ! Lorsqu'elle me demanda de lui donner ma boîte je lâchais un ricanement narquois. Dans ses rêves. Elle croyait quoi sérieux ? J'étais pas assez con pour lui refiler ma came.
"J'crois pas nan."
Je resserrais mon emprise sur ma boîte et le remis dans ma poche tout en la gardant bien contre ma main. Dans ses rêves de petite princesse et elle pouvait s'énerver autant qu'elle voudrait, je céderais pas d'un poil. Même si elle me donnait des ordres ou quoi. Et même si elle prenait un ton plaintif genre, elle s'inquiétait pour moi. Elle se prenait pour qui sérieux ? Ma mère ?
"Et ben, je me ferais coffrer. J'me suis jamais fait prendre jusqu'à présent. T'façon, je vais rentrer chez moi là tu vois. Donc ça va régler le problème tu crois pas ?"
Je lui adressais un petit sourire en coin. Tout en raffermissant ma prise sur la boîte. J'allais passer devant la fille pour rentrer chez moi, elle pouvait bien dire ce qu'elle voulait mais actuellement, elle me saoulait. Elle pouvait être gentille et mignonne et tout ce que vous voulez mais perso, je voulais juste me rouler en boule sur mon lit là. C'est là que je le revis. Je pâlis alors qu'il me repérais à nouveau. Il leva la main pour me saluer et s'approcha avec un sourire pervers. Je reculais à mesure qu'il avançait et je finis par me cogner contre le mur qui se trouvait derrière moi.
"Ah Jude ! Nous n'avions pas terminé notre conversation toute à l'heure quand tu es parti. Ce n'est pas très poli, tu sais !"
Il m'adressa un grand sourire, passant devant la fille sans la remarquer et posa une main sur ma joue. Son regard se fit légèrement inquiet alors qu'il me fixais.
"Mais tu trembles ! Tu es sûr que ça va ?"
J'étais incapable de répondre ou même de bouger, juste de le fixer d'un regard paniqué. Je réussis à me reprendre faiblement. Juste quelques mots alors que je posais ma main sur la sienne pour lui faire quitter ma joue.
"Me touche pas ! Putain lâche moi ! Qu'est-ce tu comprends pas dans je veux pas te voir ? Qu'est-ce que t'as pas compris toute à l'heure putain ? Laisse moi tranquille bordel !"
J'avais envie de pleurer, je voulais qu'il me lâche, qu'il me laisse. Mais j'étais coincé et je pouvais rien faire.
"Allons, Jude. Ce n'est que moi. Tu exagères un peu, je trouve."
Je pouvais lire dans son regard de malade tout ce qu'il rêvait de me faire. Je savais que si y avait pas eu la fille, il m'aurait attrapé par la nuque ou par les cheveux, comme avant quand ce que je disais lui plaisait pas. Mais il dut voir la fille s'approcher comme pour se mêler de ce qui la regardait pas et il me lâcha, il se recula même.
"Mais si c'est ce que tu veux. Je vais te laisser. Je suis juste très déçu de ton attitude. Après tout ce que j'ai fait pour toi, toutes les heures que je t'ai consacré. Je ne pensais pas que tu me remercierais de cette façon."
Je rêvais. J'arrivais pas à y croire. Comment il arrivait à retourner la situation comme ça. Et moi, je pouvais rien dire, juste le fixer alors qu'il s'éloignait avec un sourire genre triste sur le visage. Comme si c'était moi qui le blessait. J'avais juste envie de chialer et de tout oublier là maintenant. Mais je pouvais juste rester les yeux écarquillés, la bouche béante et les bras enroulés autour de ma poitrine. Comme une barrière, une protection. J'avais en de gerber, je sentais encore la chaleur de sa main sur ma joue et je voulais juste oublier. Je fermais la bouche tout en frappant ma tête contre le mur en arrière. Putain j'étais qu'une merde. C'était pas possible. Fallait pas que je chiale, fallait pas que je gerbe, fallait pas que je me souvienne. Et fallait pas que je regarde la fille qui allait à tous les coups me demander qui c'était. Et je voulais clairement pas répondre. Et j'avais besoin de ce putain de joint qu'elle avait écrasé par terre toute à l'heure. Je me vengeais donc sur la bouteille d'eau que je vidais d'une traite. C'était beaucoup trop pour moi là.
"Fais chier putain..."
*Violette Parr
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Evidemment que Violette connaissait le prix de la merde qu’elle venait d’écrabouiller. Mais elle connaissait également la valeur de la vie, contrairement à Jude. Qu’est-ce qu’il pouvait être peinant. Se droguer ne permettait pas de résoudre les problèmes. Bien au contraire. Et même si Violette l’avait cru, un moment, elle s’était vite faite une raison après avoir remarqué que sa plus grande peine était toujours présente. Et ça malgré les soirées, l’alcool et la drogue. La seule chose qu’elle avait fait c’était mettre en péril sa santé en abusant trop de ces choses. Un peu, cela ne pouvait pas tuer. Mais là, en pleine journée, ce n’était pas possible pour Violette. Elle ne pouvait pas le laisser se tuer à petit feu.
Quoi qu’il en soit, il eut la réaction non souhaitable. Il avait évidemment refusé de donner gentiment sa boite. En plus, il osait prendre la fuite sans laisser Violette répondre. Cela ne se passerait pas comme ça ! La brune tourna ses talons, prête à user de la force pour récupérer cette fichue boîte. Oui. Elle était prête à utiliser son champ de force pour l’envoyer valser et son invisibilité pour récupérer discrètement sa boîte. Malheureusement tout ce magnifique plan ne se déroula que dans sa tête. En effet elle n’eut pas le temps de mettre son plan en exécution que Jude se recula rapidement, revenant à son point de départ voire même encore plus loin. Il s’était collé au mur et un autre homme les avait rejoints.
A première vue, Jude ne semblait pas apprécier le mec. Ce qui était tout l’inverse de l’autre. Cette relation sentait mauvais. Et cela se confirma lorsque l’inconnu posa sa main sur la joue de Jude. Il était trop tactile envers un homme qui ne le voulait pas. Et évidemment, toute cette scène donna envie à Violette de vomir. Comment ne pas revivre tout ce qu’elle avait vécu, ce fameux mois de Décembre. Son bourreau avait lui aussi posé sa main sur sa joue, essayant d’être tendre avec elle, malgré l’horrible chose qu’il s’était apprêté à faire. Revivre ses souvenirs, seulement en regardant la scène en face d’elle, eut plusieurs effets. Tout d’abord, celle de se pincer les lèvres pour retenir ses émotions. Puis celle d’être incapable de bouger le temps de virer toutes ses pensées et toutes ses émotions. Et enfin, Violette trouva le courage de venir en aide à Jude. Impossible de le laisser comme ça !
« Jude ?? »
Violette s’avança vers les deux hommes, prête à se confronter à l’inconnu, prête à lui faire mordre la poussière…chose qu’elle n’avait pas pu faire à son bourreau et qu’elle regrettait amèrement. Mais le fait de s’approcher et de montrer que Violette était là sembla stopper l’inconnu. Ce dernier s’était reculé de Jude puis avait tourné les talons pour quitter la ruelle. Ils étaient désormais tous les deux. Violette se mordit la lèvre. Elle n’était pas idiote. Elle arrivait à comprendre qu’il y avait eu un truc avec cet inconnu. Et Jude semblait au plus mal. La brunette ne savait plus réellement quoi faire. Elle avait vécu ça…et en parler l’avait fait souffrir, lorsqu’elle s’était confiée à Lagertha. Mais peut-être que lui, il en avait besoin ? Et si c’était le cas, Violette serait une grande oreille…bien qu’elle craignait que cela lui évoque de douloureux souvenirs. La jeune femme se rapprocha alors doucement de Jude, en gardant néanmoins une distance de sécurité. « C’était qui ce mec-là ? Qu’est-ce….qu’il t’…a fait ? »
Petit pincement de lèvre. Violette était gênée de lui poser cette question. Elle était également stressée de la réponse qu’il pourrait faire. D’un côté elle voulait l’aider, mais d’un autre la jeune femme espérait qu’il la repousse, comme il le faisait depuis le début. Et clairement, il n’était pas sûr que Violette creuse plus. Elle avait bien trop peur des représailles autant par rapport à Jude que par rapport à elle-même.
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Jude Happer
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Ecore sous le choc de l'audace de Ray, je restais un long moment sans savoir comment agir ou réagir. J'avais l'impression d'avoir froid, je voyais trouble comme si le monde autour de moi tremblait. J'avais la sensation d'étouffer et j'essayais de me souvenir comment on faisait pour respirer. J'étais en panique, je ne voulais pas qu'il revienne. Est-ce qu'il était vraiment parti ou est-ce qu'il attendait que la fille parte pour revenir ? Le sol tanguait sous mes pieds et ce n'est qu'en fixant mes mains que je me rendis compte que c'était moi et non le monde qui tremblait. J'étais vraiment incapable de lui tenir tête en fait. Il me mettait dans un état pitoyable. Même trois ans après avoir mis fin à mes entraînements et à ce que ça impliquait.
Sa voix fluette me fit revenir un peu sur terre et je posais le regard sur elle. De quoi elle se mêlait ? C'était le pape ! J'allais répondre de façon sarcastique lorsqu'elle posa une question qui me fit pâlir. J'aurais eu envie de répondre rien, c'est pas tes oignons. Mais c'était la première et la seule à la poser. Comme si elle avait deviné alors qu'elle ne me connaissait même pas. Axel et Tess n'avaient rien vu du tout à l'époque et pourtant, ils me connaissaient très bien. Ils me voyaient tous les jours. Ce n'était pas suffisant visiblement. Ils n'avaient rien compris. Et elle... C'était peut-être la porte, le moyen de m'en sortir. Je n'en avais jamais parlé à personne. Mais elle avait senti qu'il y avait eu quelque chose alors je hochais lentement la tête comme pour confirmer. Je sentis mes jambes me lâcher et je me retrouvais le cul par terre sans vraiment comprendre comment j'étais arrivé là. J'inspirais profondément pour retrouver mon calme et mettre mes idées aux claires.
"Il... C'est... C'était mon entraîneur de natation. J'étais bon... avant. J'ai été triple champion du monde, tu sais ?"
Comme si ça pouvait avoir une quelconque importance. Mais tout le monde semblait l'oublier et moi, j'en était fier quand même de ça. Même si maintenant, je pouvais même plus mettre un pied dans une piscine sans flipper et sans friser la crise d'hystérie. Je ferme les paupières pour retrouver une respiration un peu moins erratique.
"J'ai commencé, j'avais cinq ans et j'ai arrêté, j'en avais seize. J'adorais l'eau mais je pouvais plus supporter..."
Je laissais ma tête taper contre le mur derrière moi en fermant les paupières alors que ma voix se mettait à trembloter. La honte. Je ravalais mes larmes et reniflais avec peu d'élégance avant de m'éclaircir la voix. C'était super dur d'en parler, j'avais jamais eu à le faire mais en fait, c'était parce que c'était plus simple de rien dire. De prétendre que tout allait bien.
"Je me rappelle plus vraiment quand ça a commencé. Au début, c'était juste des caresses et après bah..."
J'haussais les épaules comme si ça n'avait pas vraiment d'importance au fond. C'était comme ça. J'avais personne à qui le dire au fond et il le savait, c'était lui ma figure d'autorité, c'était lui qui me servait de modèle même.
"Il était gentil la plupart du temps. C'est con hein mais je crois bien que je l'aimais. C'était comme mon père. Au début, je me disais que c'était normal et puis j'ai grandi et j'ai compris que ce qu'il faisait, sa façon de m'aimer, c'était pas normal. J'ai vraiment essayé de faire en sorte que ça s'arrête mais il a continué. J'ai tenu aussi longtemps que j'ai pu mais y a eu un moment, genre un déclic. Où même aller dans l'eau ça me faisait peur. Je prenais plus de plaisir à nager parce que lui derrière il..."
Je baissais la tête incapable de continuer. Mes poings serrés sur mes genoux alors que des traîtresses de larmes commençaient à couler le long de mes joues. Je me justifier en plus. C'était lui l'enfoiré et je continuais quand même à le défendre ou même juste à considérer que c'était pas grave. Est-ce que ça l'était au fond ? Je savais même pas. J'avais quoi comme repère en fait ? Rien. Juste de la merde. Et voilà que je me mettais à baver comme une gamine, m’apitoyant sur mon sort. Chose que je ne faisais normalement jamais. Ou presque. Je soupirais en secouant la tête.
"Désolé. J'sais pas pourquoi j'te raconte tout ça. C'était débile de ma part."
Je passais une main lasse sur mon visage et remontais jusque dans mes cheveux comme pour les recoiffer ou un truc du genre.
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Ce que Violette craignait venait d’être confirmé par Jude. L’homme lui avait bien fait quelque chose. Etrangement, la brunette l’avait senti….puisqu’elle avait vécu la même chose. Mais le fait qu’il le confirme eut l’effet d’une bombe pour Violette. Tous les souvenirs refirent surface au même moment où Jude se retrouvait les fesses au sol. Violette se mordit les lèvres. Elle sentait les larmes monter. Mais il fallait qu’elle se contienne. Si la super-héroïne avait osé poser la question à Jude, maintenant elle devait assumer les conséquences et essayer de l’aider du mieux qu’elle le pouvait. Mais Violette savait d’ors et déjà que cela serait très difficile.
« Triple champion ? Non … j’ignorais ! »
Violette se faisait plus douce. Elle savait qu’elle n’avait rien à craindre en sa présence. Et elle savait surtout qu’il fallait qu’elle l’aide, malgré tout. Alors Vi’ s’approcha de lui et se laissa également tomber sur le sol afin de se retrouver à ses côtés.
« C’est un bel exploit ! Félicitations ! »
Autant commencer sur du positif car la suite s’annonçait moins sympathique. Il allait lui expliquer ce qui s’était passé et ça lui ferait du mal, c’était évident. Violette ramena ses genoux et les entoura de ses bras. Elle posa sa tête sur ses genoux avant de la tourner vers lui. Elle l’écoutait attentivement. Et lorsqu’il évoqua les caresses, Vi’ ne put s’empêcher de serrer les dents tout en fermant les yeux. Cela lui rappelait exactement ce qu’elle avait vécu. Même si lui, il décrivait une relation où il le considérait comme son père. En effet c’était malsain. Lorsqu’il lui expliqua leur relation, Violette fronça les sourcils. Et lorsqu’elle comprit que cela avait duré des années, qu’il lui avait fait ce que Violette avait vécu une seule et unique fois, plusieurs fois, la brune se pinça les lèvres. Elle était tellement désolée pour Jude. Elle avait la haine contre l’homme qui leur avait fait face quelques instants plutôt.
Très prudemment, Violette se risqua à mettre sa main sur son épaule. C’était une main tendre et compatissante. Elle savait parfaitement ce qu’il ressentait même si elle imaginait bien que pour lui, cela devait être encore plus douloureux car hyper récurrent. Violette ne préférait même pas imaginer se faire violer une deuxième fois puis plusieurs autres fois.
« Ce n’est pas débile. J’imagine qu’en parler doit te faire du bien, non ? Garder ça enfoui, ça détruit petit à petit…J’en connais quelque chose… »
Fallait-il continuer ? Se livrer à son tour ? Violette ne l’avait fait qu’une seule et unique fois, à sa meilleure amie. Mais elles n’en n’avaient pas réellement parlé, trop douloureux pour Violette. Alors pourquoi cela serait-il différent cette fois-ci ? La brune remit sa tête droite, toujours posée sur l’un de ses bras sur les genoux. Elle fixait un point au loin, perdue dans ses pensées. Elle n’avait même pas conscience sur les alentours. Est-ce que le silence pesant s’était installé ou est-ce qu’il était en train de parler. La brune sentait son sang bouillir, sa respiration s’accélérer. Elle stressait à l’idée de lui avouer qu’elle était comme lui, une victime d’un pervers.
« Je….J’ai…subi….la même chose…que toi. »
La brune se mordit la lèvre inférieure. Elle sentait cette boule au ventre, l’envie de vomir. Elle sentait qu’elle avait du mal à respirer. Elle sentait également les larmes qui montaient de plus en plus. Violette ferma les yeux, laissant à son tour les larmes perler sur ses joues. Qu’ils étaient beaux les deux. Assis dans une ruelle sombre, à ressasser le passé, à pleurer sur leur passé douloureux. En tout cas, rien n’avait changé depuis la première fois où elle avait évoqué son viol. Elle n’arrivait pas à en parler. Elle n’arrivait pas à expliquer ce qui s’était passé, ni qui lui avait fait subir ça. C’était une plaie beaucoup trop profonde.
« Finalement j’ai bien fait d’être restée avec toi ! »
Ravalant ses larmes, Violette préférait fuir le sujet et se centrer sur Jude. Après tout, c’était lui qui avait expliqué ce qui s’était passé, et qui cherchait à être écouté voire aidé. La présence de Violette avait sans doute empêché le pervers de refaire du mal à Jude. Qui sait ce qui lui serait arrivé si Violette était parti comme Jude lui avait demandé ?
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Sa main sur mon épaule me fit sursauter et je posais le regard sur elle pour m'assurer qu'il n'y avait vraiment que nous ici. Elle pouvait aussi profiter de ma faiblesse pour me rabaisser encore. Profiter de moi. Mais elle fit rien de tout ça. Je baissais la tête alors qu'elle prenait la parole. Je secouais la tête négativement, ça faisait pas du bien d'en parler. Pas du tout même. J'avais juste envie de chialer et de me rouler en boule pour disparaître dans le plus petit trou de souris possible. C'était même pire en fait parce que j'avais l'impression d'être la pire merde du monde. Je relevais la tête lorsqu'elle lâcha qu'elle avait vécu la même chose. J'écarquillais les yeux de surprise avant de doucement prendre sa main dans la mienne. Je me mordis la lèvre inférieure sans vraiment savoir quoi faire.
"Tu... tu le connaissais ?"
J'inspirais profondément, je n'avais jamais évoqué ça avec personne et j'étais curieux de savoir comment elle avait réussi à survivre. Après... Elle semblait plus forte que moi. Bien plus forte et je me sentais encore plus minable.
"Et... Comment tu... comment t'as oublié ?"
Je fermais les paupière en serrant les poings bien forme pour tenter de ravaler mes larmes.
"Parce que moi, je vois encore son visage dans mes cauchemars, presque toutes les nuits et... je sens son odeur sur moi."
Ma voix n'était plus qu'un murmure. C'était pour ça la drogue. Pour oublier et ne plus jamais me souvenir. Que tout soit derrière moi et j'avais presque réussi. Jusqu'à ce qu'il vienne tout foutre en l'air en apparaissant ce soir. Deux fois. Et là, j'avais juste peur qu'il revienne parce que je savais pas quoi faire pour le repousser. J'en étais juste incapable en fait. J'étais juste une espèce de loque qui marchait aux méthamphétamines et à l'herbe.
"T'en as déjà parlé à quelqu'un ?"
Je levais un regard incertain vers elle. Parce qu'elle était la première à le savoir et que je me sentais pas mieux pour autant.
"Je me sens... Comme un gros raté parce que... je me dis que j'étais été trop bête et que peut-être j'aurais dû me battre plus que ça ou partir avant mais... J'y arrivais pas."
Je posais mon front sur mes genoux pliés devant moi.
"J'suis tellement un minable."
Et je savais que c'était vrai parce que d'autres auraient agis différemment. Ils se seraient pas laissé faire et ils seraient pas autant dégoûté d'eux même et de leur corps. Je pouvais même plus me regarder dans un miroir sans me trouver horrible à en vomir.