“Ce n’est pas mon soucis. Vous avez cru que j’étais le bureau des plaintes ?” S’étirant comme un chat, Luci leva les yeux au ciel face aux deux professeurs qui se tenaient devant lui. “Faites le rôtir sur un bûcher comme antant si vous voulez qu’il comprenne la leçon.” L’expression horrifié de l’homme lui apporta une certaine satisfaction avant d’éclater de rire. Il ne manquerait plus que la femme face une crise cardiaque dans son bureau pour que sa journée ennuyeuse se termine. Si encore elle mourrait comme Monica Lewinksy, cela aurait un attrait non négligeable mais il savait qu’elle préférait les abricots aux aubergines. Alors non, il se fichait éperdument de ce que lui racontait ces deux personnes depuis plus d’une demi heure. Si, il avait compris qu’ils discutaient par rapport à un élève, bien entendu, qui faisait visiblement la loi dans la promo de troisième année de géologie. Rien que la section était d’un ennui mortel, alors Luci comprenait ce pauvre bougre que l’on accusait de tous les maux. “Allez si ça peut vous faire plaisir, on peut organiser un conseil de discipline.” Sortant son agenda, il mordilla son stylo en voyant les épaules de l’homme s’affaisser, sans doute soulager que le directeur prenne enfin une décision. “Cependant...” Luci ne faisait jamais rien gratuitement, et surtout d’aussi facilement. Quand il réalisait une action rapidement, il fallait toujours se méfier des apparences qui cachait forcément quelque chose. “Je ne peux pas convoquer un conseil d’administration juste parce que votre étudiant vous réponds nique ta mère quand vous lui posez une question. Certes c’est un manque de respect, mais ce n’est pas une action grave.” Il le disait aussi. Souvent. Même en sous entendu. Quand il était vraiment saoulé par ces humains insignifiants, il le faisait comprendre de différents manières. Franches, ou beaucoup plus insidieuses. Comme le venin qu’il distillait à l’heure actuelle. “Il faudrait vraiment quelque chose de grave …” Il pencha la tête sur le côté, regardant l’homme dans les yeux, son charisme faisant le reste pour la femme. “Voyez vous où je veux en venir ?” Sa phrase résonnait dans l’air, comme si le temps avait été suspendu pour quelques instants. “Avez vous vraiment envie de passer pour des incompétents auprès de vos collègues ? Les faire déranger uniquement pour une chose aussi insignifiante que vous pouvez régler de vous même ?” Les regards qu’ils échangèrent ne trompaient pas. Les mots du démon ne tombaient pas dans l’oreille de sourds. “Enfin je dis ça uniquement ça pour votre intérêt. Ce n’est pas moi que l’on va juger quand les membres du conseil liront le pourquoi de leur convocation.” Se levant enfin, il passa une main sur son veston foncé pour le tendre. “Vous avez raison Monsieur le directeur.” Qu’il appréciait qu’on l’appelle comme ça. Souriant diaboliquement, il se rapprocha de la jeune femme, faisant le tour du bureau. “C’est juste que nous n’en pouvions plus …et il ne nous écoute pas ! Nous lui avons dit que si le cours ne l’intéressait pas qu’il s’en aille. Il est libre de faire ce qu’il veut mais non, il reste quand même…” Et c’était reparti dans les lamentations sans fin digne d’une torture de l’enfer. C’est dans ces moments là que Luci n’appréciait en réalité pas le job. “Vous … vous ne voulez pas le convoquer vous même ? Avant le conseil ? Je pense qu’une petite visite dans le bureau du directeur est assez impressionnante pour qu’il se calme.” Luci pouffa de rire avant de se reprendre très rapidement, faisant un petit mouvement de cou et de sourcil, qu’il aligna d’ailleurs parfaitement. Si seulement elle savait ce qui se passait dans le bureau du nouveau directeur si novateur et prometteur. Il y avait encore des âmes pures sur ce campus, qu’il comptait bien corrompre sans une once de remord. Mais il avait le temps, tout le temps du monde. Sauf là. “Je vais voir ce que je vais faire.” Un sourire enjôleur, un petit clin d’oeil et le tour était joué. Il pouvait sentir que les deux personnes en face de lui était légèrement plus apaisé qu’en venant. Il n'allait bien entendu pas bouger le petit doigt, mais il leur faisait miroiter uniquement ce qu'ils voulaient voir. Il aurait du faire psy’ franchement. “Si jamais nous avons du nouveau, on vous enverra un mail.” Luci hocha la tête, sans montrer qu’en vérité il s’en contrefichait. Il avait fait ce qu’il devait faire, il attendait maintenant que la catastrophe arrive. Les deux professeurs se levèrent pour sortir, le saluant respectueusement alors qu’il les raccompagnait en dehors de son bureau. “Tout le plaisir est pour moi.” Il fit les gros yeux à Katya qui les saluait aussi. Elle voulait se lever pour expliquer quelque chose au directeur, mais ce dernier s’évapora dans un nuage de fumée pour arriver chez lui.

“Bordel mais quel bande de con.” Vraiment cette après midi avait été d’un ennui. Desserrant sa cravate, ouvrant quelques boutons de sa chemise, il se jeta dans le canapé alors qu’il entendait Amy pousser un soupir, fermer son ordinateur et venir le voir. “Allez vas y, raconte tout à Tatie Amy.” Il ricana, avant de lever la tête vers elle. “Apporte moi à boire plutôt.” Pour toute réponse, il se reçut un oreiller sur la tête, tandis que la jeune femme venait se poser à côté de lui. “Pourquoi faire ? Tu peux très bien claquer des doigts et une bouteille va te tomber dessus. Ne me prends pas pour une conne Luci. Ça ne marche pas avec moi.” Elle avait entièrement raison, et il s’exécuta par ailleurs, faisant apparaître une bouteille de whisky. “Oh rien de très jouissif. Juste deux profs, ceux de géologie là, ceux qui sont exclus à chaque fois qui se sont plaints d’un casse couille. Alors j’ai dis qu’il fallait le tuer.” La jeune femme recracha la gorgée qu’elle venait de prendre sur lui, provoquant ainsi une grimace d’indignation de la part du démon. “Dis moi que tu rigoles …” Sa voix inquiété était vraiment très drôle, et plus il gardait un visage sérieux et plus elle se décomposait. “On va dire que j’ai suggéré l’idée que quelque chose de grave se produise. Ainsi ils ne seraient pas ridicule devant le conseil de discipline et tout le trallala.” Il attrapa la télécommande, se baissant au moment où Amy voulait le frapper. “Parfois je me demande pourquoi nous sommes amis.” Pragmatique, il lui répondit au moment où il changeait de chaîne. “Tu es un béluga. Mon faux frère est un tigre à dent de sabre, mon cousin un paresseux préhistorique totalement débile, ma petite soeur est une princesse que j’ai possédé et mon protégé est un caméléon. Alors bon, un peu plus, un peu moins. Puis pardon, mais c’est pas parce qu’on insulte qu’on se fait renvoyer d’un endroit. Faut bien que les frustrations sortent.” La blonde haussa les épaules, comme souvent quand elle se rendait compte qu’il avait raison. S’il avait été solitaire à un moment donné, il appréciait la compagnie. Sans doute depuis qu’on lui avait attribué Bean pour sa première liaison démoniaque. Il avait vécu tellement d’aventures, s’était approprié des gens comme amis sans leurs consentements qu’il en était venu à aimer ça et il faisait exactement pareil à Storybrook. Il aimait la compagnie, il aimait être le centre des regards, il aimait apporter des choses aux humains, peut importe, surtout des mauvaises à vrai dire. Non, surtout des choses qui pourraient le faire sortir de cet ennui morbide, le faisait rigoler et lui apportant un plaisir non négligeable. “En parlant de gens bizarres. Je viens de penser que ce soir je ne suis pas là. Faut que j’aille me préparer !”

Sautant dans l’un de ses fameux sauts dans l’espace, Luci disparut pour atterrir dans sa chambre. Il prit quelques affaires avant de faire la même chose et de passer par la case douche brûlante. Elle manquait clairement de compagnie mais au moins il ferait vite. Il serait peut être à l’heure comme ça. La musique à fond, c’est Amy qui cogna à la porte pour le sortir de l’étuve qu’il avait fait. Juste une serviette autour de la taille, il adorait le regard que son amie et colocataire posait sur lui. “Quoi ?” “Non rien.” Il rigola avant d’aller s’habiller. 20h, il n’était pas tellement en retard. Enfin, en vérité il ne savait même pas si Bendy avait la notion du temps. Lui même ne l’avait plus trop, mais on l’oblige à être alors, par courtoisie il ne le ferait pas attendre. Même si voir un bain de sang pourrait égayer sa journée. “Je sais pas quand je rentre.” “Comme d’hab’ … Si tu vois Rajah, passe lui le bonjour !” “C’est Maze Amy, Maze putain!” Il avait beau lui répéter, le nom qu’il avait choisi pour son amie ne rentrait pas dans la tête d’Amy. Tant pis, il s’en fichait. Mais non, ce soir il n’allait pas au Shantey, il allait à la pleine lune. Plusieurs sauts dans l’espace plus tard, et il se retrouvait devant le bar bondé de Greg Marban. Le lieu de rendez vous de toutes les créatures étranges et pour certaines maléfiques de Storybrook. Il avait écouté Aguistin à propos de ce lieu, qui devait représenter Halloween Town, le monde d’origine des propriétaires, qui n’étaient rien d’autres que le diable de cet univers et une légende sur les enfants. Forcément, Luci avait tout de suite accroché. Entre Lucifer et Sheïtan, le courant était passé directement. La frontière entre les mondes était aussi fine qu’une feuille de papier à cigarette. Rentrant dans le bar, son corbeau préféré chantait avec son groupe, mettant une bonne ambiance. Quand Aguistin lui avait proposé d’en faire parti, il avait gentiment refusé. Il aimait sa voix envoûtante, mais il préférait vraiment le chant a capella et la pop aussi. Il chantait de tout mais cette dernière était son domaine de prédilection, quand le porte parole de la mort chantait du rock dur en passant par du death metal. Il alla au bar, saluant toutes les serveurs et serveurs, avant de voir Greg faire comme si c’était lui qui donnait les ordres. Se téléportant, il arriva dans son dos, posant sa main sur son épaule. Le jeune homme sursauta, se retournant rapidement, et se détendant en voyant qui était celui qui venait de lui faire une bonne frayeur. “Luci ! Ça fait longtemps ! Tu m’as manqué !” Il l’enserra dans ses bras mais Luci le repoussa légèrement tout en lui tapotant sur la tête. “Tu n’aurais pas vu par hasard un blondinet à l’air machiavélique ?” Greg prit quelques instants pour réfléchir, avant de tendre le bras vers un coin du bar. “Bien. Dit à tes serveuses de nous apporter le cocktail de la maison.” Il hocha de la tête, et Luci se dirigea vers le lieu indiquait.

“J’espère que tu n’as pas trop attendu mon cher Bendy !” S’asseyant à côté de lui, il aborda un grand sourire. Il appréciait vraiment d’avoir un compatriote, même s’il avait comprit que Bendy n’était pas vraiment un démon comme les autres. Dans tous les cas, ça ne l’avait pas empêché d’être une sorte de guide pour lui à Storybrook. Il avait bien comprit qu’il était indépendant dans sa quête, mais comme il lui avait expliqué quand il était arrivé. Il ne valait mieux pas rester à découvert ici, des entités très puissantes régnaient sur ce monde. C’est pour cela que Luci ne se frottait pas aux dieux. Il n’était pas fou. Il en avait été presque un dans son monde, étant craint et respecté. Il était assez malin pour comprendre qu’il y avait des gens à éviter ici et des gens à se mettre de son côté. Bendy faisait partie de la deuxième catégorie. Puis il l’appréciait vraiment. “La maison nous offre l’alcool. C’est open bar fais toi plaisir !” Faisant apparaître un joint, il l’alluma du bout du doigt, tirant plusieurs lattes avant de le passer à son voisin. “J’ai pensé à un truc pour ce soir !” En vrai, il venait juste d’y réfléchir, au moment même où il s’était assis mais Bendy n’avait pas besoin de savoir. “Je ne t’ai pas encore montrer l’université ! Ni mon lieu de travail” Il se pencha vers lui, alors que la serveur très courtement vêtu arriva pour déposer les verres devant eux. “Enfin travail, c’est un grand mot. Je m'efforce à faire que cet endroit retrouve, ou trouve plutôt la gloire pour dépasser les autres universités du monde.” Il se saisit rapidement du verre, goûtant le liquide, à base de pêche. “Surtout le plaisir. On va pas se mentir. Je suis même passé de parrain de la fraternité à boss. C’est grâce à moi que tout ces petios s’envoient en l’air tout en faisant des comas éthyliques. J’en aurais presque la larme à l’oeil.” Luci, bientôt primé à Cannes pour la palme d’or. “Puis si ça se trouve, il doit même y avoir une soirée sur le campus. Ma fraternité sait y faire. Forcément, ils essaient d’être à la hauteur, la sélection pour le voyage en Grèce approche à sa fin, et en général, ils sont à deux doigts de s’entretuer.” Et il était fier de lui, c’était sans doute ça le pire. La corruption était de règle, et Amy en avait d’ailleurs marre de recevoir des dizaines et des dizaines de lettres, de cadeaux pour être sur la fameuse liste très select’. Elle avait refilé le bébé à Katya, qui ne se privait pas pour piquer les choses que Luci ne voulait pas. “Tu pourras toujours en prendre un ou deux comme ton esclave. Ils ne me refusent rien en ce moment, alors si je peux aider un ami pour se faire plaisir.” Toujours rendre service comme il disait. Une faveur contre une autre, glisser et empaqueter joliment pour faire comme si de rien n’était. Finissant déja son verre, il sentait que la soirée allait être sympathique, très sympathique, encore plus quand il claqua les fesses de l’une des serveuses qui se mit à glousser, lui répondant par un petite geste de la main comme une future invitation.

Dans le monde des contes, Bendy avait dû dépendre de son maître Nicolas. Il avait été une marionnette au service de celui qui l'avait recréé à partir d'une machine à encre provenant d'un univers de cartoons. Mais ici, à Storybrooke, il était LE Bendy, il avait sa pleine conscience et n'avait plus de maître. Oh bien sûr, il donnait encore l'impression qu'il se laissait utiliser pour des fins que voulait le fils de sorcier mais il était plus que ça. Il était au dessus de lui. Sa puissance était certes limités ici mais il se savait plus fort que jamais. Contrairement à son petit monde de toons mielleux qui prônaient le bien, Bendy avait ici des égales, des êtres machiavéliques et tout aussi puissant qui se baladaient dans ce monde. Bien que sa dernière rencontre avec Daemon fut quelque peu remise en question quant à son but final. Il avait su trouver un autre compère qui pourrait l'aider à se divertir et atteindre des sommets qu'il n'avait encore peut être jamais découvert. Bendy ne connaissait pas le sens du mot ami, et se disait n'en avoir aucun, avoir une attache quelque peu... affective pourrait lui risquer sa perte. Lorsque nous n'avions rien à perdre, il n'y avait rien de plus dangereux que pour ceux qui avaient tout à perdre. Les êtres comme Bendy n'avaient alors ni limites et ni moeurs. Prêt à tout pour atteindre leur but et seulement ça. Mais, rester fixer que sur la domination du monde était une chose ennuyeuse, le toon était un être joueur, vivre des péripéties ne l'avait jamais dérangé, il adorait même ça. Evidemment, s'il pouvait par la même occasion entraîner un peu de chaos autour de lui, il ne dirait pas non.

Lorsqu'on avait passer sa vie à être un pion avant d'avoir ce que certains appelaient une conscience, les notions comme l'amusement et la liberté étaient nouvelles. Comme un nouveau né, Bendy avait un attrait certains pour ces nouvelles sensations. Pourquoi devait-il se restreindre à des codes créés par des êtres plus faibles afin que les plus forts ne puissent prendre le dessus ? Nicolas lui avait pourtant appris qu'il avait besoin de se mêler aux autres afin de ne pas se faire remarquer, un être marginal était forcément rejeté par les autres. Il avait alors plus de ce chance de se faire remarquer dans ce genre de ville. Le fils du sorcier avait insisté pour qu'il reste vivre avec eux, afin qu'ils lui apprennent plus amplement les codes de cet univers. Le reverbère avait été assez puissant pour le contenir dans son réceptacle même durant la malédiction, simulant ainsi une nouvelle fois l'emprisonnement pour le restant de sa vie. Enfin, de ce que tout le monde croyaient. Mais s'il voulait réellement survivre dans cet endroit il devait se mêler aux autres.

Ce soir là, Bendy avait prévu de rejoindre son camarade de débauche rencontré il y a peu. Il devait le retrouver dans une sorte de boîte ou bar, peu importe le nom, afin de profiter d'une compagnie qui se voulait mouvementé. Luci étant en retard, ce qui pouvait d'ailleurs rarement changer des habitude, le démon avait attendu patiemment ce dernier au niveau de la banquette qui leur était réservée. Le cher Luci savait être plus que convainquant, et il savait imposer le respect. C'est pourquoi, beaucoup de faveur lui était accordée dans ce monde. Pour un être comme Bendy qui se retrouvait dans un lieu totalement inconnu suite à sa libération d'il y a presque 7 mois, c'était une véritable mine d'or. Il était le guide spirituel dont il avait besoin pour se débrouiller comme il le souhaitait dans ce monde. Le seul hic potentiel étant peut-être que son cher rival était le maire adjoint de Storybrooke. Mais tant qu'il n'était pas pris sur le fait, il ne pourrait pas l'arrêter. Le cher Dyson devrait se contenter de voir vagabonder son pire ennemi sous ses yeux sans avoir la possibilité d'agir à sa guise. Et ça, c'était vraiment bon pour le chat noir.

Le démon arriva finalement dans le bar et s'installa aux côtés de Bendy.

- L'attente est parfois plus plaisante que l'activité en elle-même mon cher Luci.

Le toon savait que le démon travaillait à l'université et qu'il était reconnu pour s'avoir mettre de l'ambiance. Mais, il n'était pas sûr que visiter une université soit vraiment une activité palpitante. A contrario, la proposition d'avoir un larbin ou deux pour divers utilisations pouvaient s'avérer intéressante. Il avait découvert que certains besoins du corps avaient parfois l'envie de se soulager. Il était peut être temps pour lui d'expérimenter plus de ce côté là des désirs qui lui faisaient vraiment plaisir.

D'un regard qui se voulait mesquin, les deux hommes partir en direction de l'université. Comme attendu, Luci présenta son école de font en comble, enfin surtout des endroits qu'il trouvait nécessaire, sans en oublier sa fraternité. Ils finirent par arriver dans le bureau du professeur et s'installèrent à celui-ci. Le démon proposa un verre d'alcool que Bendy accepta volontier. Et c'est après quelques verres en trop, que Luci lui partagea une découverte incroyable. Il lui présenta sur ce qu'il appelé un ordinateur, des images qui bougeaient. D'après lui, ça s'appelait Netflix et il s'agissait de films et de séries qui se trouvaient dans une toute petite boîte très fine. C'est alors qu'une idée submergea dans son esprit. Une idée idiote mais qui serait pour lui une aventure intéressante. A vrai dire, après quelques verres en trop, tout pouvait sembler amusant et le toon n'avait jamais pu connaître le bonheur de se prendre une cuite.

- Luci. Un tour dans le Netflix serait possible ?

- Alors là mon vieux ... je crois que t'as pas compris le principe de Netflix.
- Pourquoi pas ? Si j'en crois les humains d'ici je viens d'un cartoon. Tu es un démon, tu dois pouvoir nous faire entrer.
- Parce que ce n'est pas fait pour ! C'est une plateforme internet ... pour ça je ne suis pas le meilleur ... c'est Théodore qui a déjà fait ce genre de chose ... et je suis peut-être un démon mais je n'agis pas sur ce genre de chose !!
- Tu n'aurais pas un objet bizarre dans ta collection qui pourrait nous permettre de faire ça ? Mon cher Luci, mon antenne me dit que nous pouvons aller à l'intérieur. Enchaîna Bendy sous l'étrange et agréable effet de l'alcool.
- Pas ici ... j'ai bien quelques objets envoûtés mais ils sont à l'appartement. Apres si tu veux vraiment y aller, je peux téléphoner à Théodore qui est un génie de l'informatique. Il pourra certainement nous aider ! Déclara le démon en faisant mine de réfléchir.
- C'est aussi un démon ? En quoi un génie de l'informatique nous ferait rentrer dedans ? Montre moi plutôt tes objets envoûtés. J'arrive bien à entrer dans une BD grâce à l'encre se trouvant dans mon sang, on doit pouvoir trouver quelque chose.
- Non c'est un viking ! Mais fais moi confiance sur le fait que c'est un génie ! Il se mit alors à froncer des sourcils. Attends attends redis moi ça ? Tu peux rentrer dans une bd grâce à ton sang ? ... j'ai peut être une idée !