« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
On a le vice des vertus, ce qu'on mérite rien de plus
On passe des années à espérer que quelque chose se produise, que quelqu'un nous remarque, et du jour au lendemain, c'est fini.
Sirrus émit un grognement alors qu’un bruit de sonnerie résonnait au-dessus de lui. Les yeux clos, la tête enfoncée dans ses bras, il avait la très nette sensation d’avoir été découpé en petits morceaux éparpillés puis recollés pour être de nouveau explosés… Si c’était ça avoir la gueule de bois, il comprenait d’un coup pourquoi il était complètement insensible aux poisons et autres substance illicites. D’ailleurs, en parlant de ça… Pourquoi est-ce qu’il avait l’impression d’émerger d’un nuage cotonneux alors que c’était purement et simplement impossible ? La dernière fois que ça lui était arrivé, il s’était retrouvé marié à la Muerte en personne et il avait encore quelques papiers à régler à ce sujet-là. Tout ça pour se rendre compte que c’était de sa faute à elle s’ils ne se rappelaient de rien de leur nuit, un bad trip à l’américaine bien comme il le fallait ! Quoique soldé par quelques parties de jambe en l’air inoubliables pour rattraper le temps perdu….
Bref, ce n’était pas la question.
La question, plutôt, c’était pourquoi est-ce qu’il venait de se réveiller assis derrière un bureau de lycéen, avec toute une tripotée de garnements qui plièrent leurs affaires en vitesse éclair pour ensuite disparaître par la porte de la…. Salle de classe ?! Papillonnant du regard, il remarqua finalement qu’une femme avec des grandes lunettes l’observant, timidement cachée derrière ses livres d’algèbre et sa jupe plissée descendant jusqu’aux genoux. S’il avait été dans son état normal, Sirrus aurait prit cela pour une pure invitation à la débauche et il aurait fait s’affoler ces petites chaussettes blanches autour de ses hanches mais…
« Est-ce que tout va bien ? » Demanda l’inconnue. « Tu as une question par rapport au court ? »
Le chafouin baissa le regard pour constater qu’il tenait un carnet devant lui. Ni une ni deux, il saisit le sac à sa droite et le fourra à l’intérieur. Une trousse avec des paillettes complétait l’ensemble et c’est plus par réflexe qu’il accepta de s’en emparer que par réelle empathie. C’était pas vraiment sa couleur ça… Se dépêchant de quitter la salle de classe, il se retrouva au milieu d’une centaine d’adolescents tous plus en chaleur les uns que les autres qui semblaient bavasser joyeusement du monde et du beau temps. Vu les manteaux de la plupart, ils étaient encore en hiver…
Oui, on est encore qu’en Février.
Sirrus se retourna vivement en entendant la voix de la jeune fille mais il n’y avait strictement personne dans son dos. Fronçant les sourcils, il songea très sincèrement à abandonner le sac dans un coin pour quitter cet endroit infernal mais la voix le retint.
Non ! Ceux sont mes affaires et j’y tiens. Cette trousse vient de ma mère.
« Qu’est-ce que ça peut bien me faire ? »
Il entendit un petit claquement de langue mécontent et leva les yeux au ciel. Cherchant l’impudente du regard, il parcouru quelques couloirs avant de se rendre à l’évidence : la voix provenait de sa propre tête !
Ah ! Tu as mis le temps dis donc… J’ai bien cru que tu ne comprendrais jamais !
Mais elle allait devoir rapidement se taire.
« Comprendre quoi ? »
Il cherchait une porte, une salle, n’importe quoi où il pourrait entrer pour être au calme ! Le brouhaha des étudiants n’était pas sa bande son favorite et la voix suraiguë de son interlocutrice commençait à peser lourd dans son crâne encore plongé dans les affres du coton.
Que tu es à ma place !
Plait-il ? c’était quoi encore que cette histoire à dormir dehors ! Ignorant royalement la gamine faussement punk qui lui fit un grand geste au bout du couloir, le Cheshire abaissa une poignée et pénétra dans ce qui semblait être les toilettes de l’établissement ! Quelques regards outrés des garçons s’y trouvant l’interpellèrent et il s’arrêta, les laissant lui passer à côté et s’attarder sur lui en marmonnant. Lorsqu’il fut certain d’être seul, il secoua la tête dans un ricanement en ce demandant ce que les gamins pouvaient bien avoir comme problème…
Ceux sont les toilettes des garçons. Fit la voix, dubitative.
« Ca tombe bien, jusqu’aux dernières nouvelles, j’en suis un. »
Mais pas moi.
Et alors ? Ce n’était pas parce qu’elle était visiblement dans sa tête que ça changeait quoi que ce soit, si ? Au pire elle fermerait les yeux et ils n’auraient plus à en parler. Poussant un soupir, s’approchant du lavabo pour s’y appuyer… Le chat bondit littéralement en arrière en relevant les yeux vers son reflet. En lieu et place du bellâtre habituel qu’il avait l’habitude de croiser dans sa salle de bain… Se trouvait une gamine aux traits asiatiques et à la queue de cheval soigneusement relevée en arrière !
Il porta la main à son visage, sa propre main avec sa propre chemise, constatant avec effarement que la jeune fille l’imitait à la perfection. Il se redressa prudemment, s’approcha du miroir et se fixa sans oser véritablement comprendre ce qu’il était en train de se passer… Est-ce qu’il était dans le corps de cette gamine ?! Qu’est-ce que c’était encore que ça ? Etait-il de retour à Wonderland sans en avoir été informé au préalable ? Mais dans ce cas là, où se trouvait sa jolie fourrure et son don de disparition ?!
Dans le doute, Sirrus tenta de se téléporter… Il ne parvint qu’à avoir l’air encore plus rouge qu’il ne l’était déjà. Elle n’avait pas beaucoup d’endurance la petite. Pas très sportive sans doute.
Je sais que ça a pas l’air évident, ça ne l’est pas pour moi non plus mais… Vous êtes qui ?
« Je m’appelle… Sirrus. » Répondit-il d’une voix un peu blanche.
Super ! Moi, c’est Lara Jean. LJ pour les amis si vous voulez…
Sauf qu’ils n’étaient pas amis. Bref, passons…. Mais le Chat ne risquait pas d’être pote avec une adolescente sortant à peine de l’enfance et qui découvrait probablement tout juste sa puberté et ce qui allait avec ! Se redressant, essayant d’avoir l’air un peu plus stable et digne, le chafouin réfléchit à toute vitesse. C’était simple : il fallait qu’il se tire d’ici. De ce corps et de ce lycée ou ça n’allait pas vraiment bien se passer.
« Qu’est-ce qu’on fait ici ? »
Comme si je le savais ! Ce matin j’étais moi-même et maintenant… Je ne suis plus que l’observatrice de mon propre corps et vous êtes arrivé à ma place. Elle ne semblait pas très ravie, il cru même déceler une petite moue intriguée. Quoiqu’il en soit, surtout, il faut rester calme !
« Je le suis. »
C’était bien son talent, vu le caractère absolument rocambolesque de la situation.
Ensuite… Il faut trouver Peter ! Peut-être qu’il pourra nous aider ?
« Qui est ce Peter ? »
La voix eut un hoquet un peu surpris et sembla se taire, comme… Gênée ? Non, sans déconner ? est-ce qu’il était tombé dans le corps d’une ado en pleine crise amoureuse d’un garçon ?! Non pas que les mecs le dérangent mais en général il évitait de coucher avec les adolescents ou les mineurs ! De toute façon, en dessous de trente ans ça restait des gamins donc très peu pour lui… Mais quand même. Cette Lara Jean lui disait d’aller trouver un garçon et ensuite elle s’empourprait. S’il devait supporter des gamineries, la journée allait être encore plus longue que le caractère qu’elle prenait déjà.
C’était une grande et immense blague, c’était ça ?
C’est… Mon faux petit ami. Mais c’est pas important ça. Le plus important c’est que…
« Il aurait une solution ? »
Je ne sais pas.
Sirrus leva les yeux au ciel. Est-ce qu’elle était sérieuse ? Elle voulait lui dire juste pour lui dire ?! Quand est-ce qu’ils réfléchiraient au-delà de leur petit bout de nez ?! De nouveau il secoua la tête, se détachant du lavabo après s’être soigneusement lavé les mains.
« Je vais plutôt essayer de tirer ça au clair. Toi, en attendant, essaye de te souvenir de ce que tu as fait cette nuit et ce matin. Et si possible, épargne-moi la séance de câlins avec ton copain, j’ai pas besoin d’un dessin. »
A nouveau elle paru choquée et poussa un petit juron indigné.
Je ne suis pas ce genre de fille !
« Ah non ? Alors c’est quoi cette histoire de faux petit-ami si ce n’est pas pour en duper un autre et passer du bon temps ? »
C’est… Compliqué.
Comme toutes les histoires adolescentes, il fallait croire ! S’épargnant un énième levage d’yeux au ciel, Sirrus retourna près de la porte et l’ouvrit violemment… Pour tomber sur un visage assez familier et surpris derrière.
C’est Peter ! S’exclama Lara Jean.
Hein ? Ah non, ça, c’était Bellamy. Ou alors ils avaient tous les deux de sérieux problèmes… Connaissant le dragon, dans trois secondes il allait l'accuser.
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| Conte : Danny Phantom/Gravity Falls | Dans le monde des contes, je suis : : Le garçon fantôme.
Les gueules de bois, il connaissait, il en abusait même. Bellamy connaissait parfaitement cette douleur qui parcourait son corps quand il se réveillait d'une lendemain de soirée et même cette envie de vomir parfois. Tout ça pour dire que le garagiste avait l'habitude de se réveiller dans un sale état avec le corps en vrac. Ce matin la douleur était différente et étrange, il aurait du mal à la définir mais c'était comme si quelqu'un c'était amusé à lui pincer chaque parcelles de sa peau. Ce n'était une sensation agréable mais ce n'était pas extrêmement douloureux non plus. Bellamy avait aussi l'impression de sentir un vent chaud souffler dans ses cheveux mais cela ne pouvait pas être possible, il avait bu toute la soirée chez lui tout en regardant des émissions débiles et des films à l'eau de rose. Rah les films romantiques avec des ados dedans, il détestait ça. Pourquoi ? Parce qu'ils ne comprenaient jamais leurs sentiments et ils arrivaient à tourner toutes les situations en quelque chose de dramatique comme.. lui et Sirrus. Il grimaça à cette pensée ne cherchant pas à ouvrir les yeux, pas encore. Il ne se sentait pas prêt d'affronter une nouvelle journée et il avait vraiment le corps lourd.
Alors il se contentait de garder les yeux fermés essayant même de se rendormir un peu voulant calmer les douleurs de son corps mais aussi ses hallucinations ? Bellamy sentait encore ce fichu vent dans ses cheveux. Un soupir sortit alors de sa bouche suivit rapidement d'un grognement essayant de croiser ses bras contre son ventre avant de .. « Kavinsky, il faut dormir le soir pas sur le banc de touche ! »
Il fronça les sourcils quand il entendit une voix grave hurler juste en face de lui. Quelqu'un était resté dans son appartement apparemment ? Et quelqu'un qui ne semblait pas avoir tout ces esprits. Bellamy fronça alors les sourcils avant d'ouvrir doucement les yeux. Il vit un vieille homme en surpoids juste devant son visage et il ne pût s'empêcher de pousser un petit cris de surprise. Mais qui collait son visage comme ça ? Le dragon était prêt à lui en mettre une pour faire comprendre à ce vieux pervers dégueulasse qu'il n'était pas intéressait mais l'homme en face de lui reprit la parole. « Écoute gamin, je sais que c'est pas facile de gérer les cours et la crosse mais concentre toi un peu. Tu es étrange aujourd'hui, va faire un tour à l'infirmerie Kavinsky. »
« Mais bordel c'est qui Kavinsky ? » lâcha alors sèchement Bellamy.
Il mit peu de temps à se rendre compte qu'ils n'étaient pas seul. Des jeunes en tenue de Crosse se retournèrent vers lui. C'était une mauvaise blague c'est ça ? Il pensait pourtant s'être endormie dans son lit, sans doute avec quelqu'un dedans mais il était dans son lit normalement ! Et pourquoi lui donner un non qui n'était pas le siens ? On lui faisait une farce ? Une caméra cachée ? Bellamy regarda alors rapidement autour de lui. Un terrain de Crosse du coup, une trentaine de gamins transpirant sur ce terrain et un lycée sur le côté.. Attends quoi ?
« Oui c'est bien un lycée, mon lycée d'ailleurs. »
« C'était quoi ça ?! » hurla t-il devant tout le monde.
Le coach regarda Bellamy pendant un long moment tout en clignant des yeux. Il semblait perturbé par son comportement, comme si il le connaissait alors que ce n'était pas vraiment le cas. Bell n'avait jamais fait de sport de sa vie après tout alors ce ne sera pas demain la vieille. Mais là n'était pas le sujet.. Il entendait une voix dans sa tête..
« Ce serait bien que tu ne fasses pas peur à mon coach aussi. »
« Non mais c'est pas possible. Lâche moi, je veux plus t'entendre. »
Il sentit alors soudainement une main se poser sur son épaule et il sursauta presque à ce contact. Il se tourna alors vers le fameux coach qui ne pût s'empêcher d'afficher une petite grimace.
« Va à l'infirmerie, de suite avant que je ne t'y emmène de force et va dormir un peu. »
« Acceptes, le coach ne pourra m'aider cette fois-ci. »
Bellamy se contenta d'accepter comme le disait la voix dans sa tête et il marcha avec hésitation vers le lycée. Cette histoire ne tenait clairement pas debout. Le dragon devait sûrement faire un mauvais rêve et rien de plus, cela lui arrivait souvent après.
« Tu sais ce qu'il t'arrive au moins ? »
« Carrément. Je deviens taré, sénile peut être. La quarantaine me fait du mal apparemment.. »
Il entendit un petit rire et le garagiste ne pût 'empêcher de regarder autour de lui. Il avait l'impression de se faire observer et pourtant.. Cette voix venait bien de sa tête, lui qui s'était pourtant juré de ne pas mal tourner. Wonderland lui montait sûrement trop à la tête. Bellamy se stoppa alors en plein chemin et tourna le dos au bâtiment.
« Tu vas ou comme ça ? »
« Chez moi ! Dans mon lit ! »
« Mais je vais être en retard en cours ! Fais demi-tour et respecte un peu mon corps s'il te plaît. »
Le dragon se stoppa net avant de lâcher un petit rire moqueur quand il entendit la dernière phrase de la voix qui se trouvait dans sa tête. Comme si il était dans le corps de quelqu'un d'autre. Bellamy se contenta alors de lever les yeux au ciel avant de marcher calmement vers l'arrête de bus le plus proche, prêt à attendre une trentaine de minutes à cet arrêt. Il voulait rentrer chez lui et dormir pour réparer tout ça. Une lycéenne s'assit à côté de lui, elle le fixa pendant un long moment.
« Peter.. Tu n'es pas censé avoir cours de sciences ? »
« Peter ?.. »
« Oui c'est ce que je me tue à te dire depuis tout à l'heure. Je suis Peter Kavinsky et tu es dans mon corps.
Il fronça les sourcils avant de se lever rapidement du banc en métal de l'arrêt. Il se rapprocha du tableau publicitaire qui se tenait sur le côté cherchant à voir son reflet sur ce dernier, cela ne servait à rien. Bellamy se décida alors de sortir son téléphone de sa poche de.. Ah oui, il était en tenue de sport. Le téléphone devait sûrement être dans son vestiaire. Mais Bellamy était vraiment dans le corps de quelqu'un d'autre ? Pourquoi et comment ?
« C'est ce que j'aimerai savoir aussi. Je dois trouver LJ, elle est douée pour trouver des solutions aux problèmes. »
« C'est qui ça ? Ta mère ? »
« C'est ma co.. Enfin ma fausse petite-amie. »
Oh non.. Il fallait qu'il se retrouve dans le corps d'un adolescent qui débordait d'hormones et d'amour débile. Avant de trouver cette LJ, il fonça rapidement vers les vestiaires se faisant bien sûr guidé par Peter. Il ouvrit alors rapidement la porte de ces derniers et il vit plusieurs filles en sous-vêtement. Bellamy sursauta en voyant ces dernières le hurler de pervers.
« Désolé c'est les hormones qui travaillent ! »
« Mais ça va pas ! Le coach et maintenant les filles ? »
« Je croyais que tu sortais avec.. MJ machin. »
« Non LJ, pour Lara Jean et c'est compliqué à expliquer. »
Tant mieux, ce n'était pas le fort de Bellamy d'écouter les personnes en difficulté et encore moins quand il s'agissait d'une histoire d'amour pour adolescent. Une fois le téléphone récupérait, Bell s'autorisa une petite pause devant le miroir pour vérifié si tout ce que disait Peter était vrai et quand le garagiste vit le visage d'un inconnu à la place du siens, il comprit. Bellamy l'homme célibataire et sans ami était enfermé dans le corps d'un gamin aimait de tous et populaire. Super géniale comme situation, il avait presque envie de continuer.. Enfin il aurait aimé voir les choses de cette façon mais il n'avait jamais connu la vie de lycéen et cela lui faisait peur. Alors le dragon se mit à marcher comme une âme en peine dans le couloir ne sachant pas ou aller. Peter ne savait pas ou était Lara Jean en plus de cela. Heureusement qu'il avait décidé de passer devant les toilettes à ce moment là. Bellamy leva les yeux cherchant à éviter de bousculer la personne qui venait de sortir des toilettes. Il se stoppa directement quand il reconnut le visage qui se trouvait devant lui.
« Lara Jean ! »
« Sirrus ! »
Le garagiste fronça les sourcils quand il enregistra ce que venait de dire Peter. Pourquoi il venait d'appeler Sirrus par le prénom de sa fausse petite a.. Oh.. Il plissa légèrement ses yeux ne comprenant vraiment pas ce qui était en train de se passer. Peter devait sûrement voir la lycéen mais Bellamy lui voyait parfaitement le beau visage de son brun ténébreux. Un soupir d'agacement finit alors par sortir de sa bouche avant qu'il sente un bras se poser sur son épaule. Il tourna son visage vers l'inconnu qui avait aussi passer son bras sur l'épaule de Sirrus. Bell était prêt à le pousser mais Peter arrêta rapidement l'élan de rage du reptile.
« Calme toi, c'est mon ami Greg Rivera. Il ne nous fera rien et il ne fera rien à LJ. »
Mais il s'en fichait de Lara Jean, il ne pensait que à Sirrus actuellement. Greg secoua alors Bellamy et Sirrus comme des pruniers tout en souriant comme un imbécile.
« Covey, Kavinsky j'espère que vous êtes prêt pour le voyage au ski qui est dans deux jours ! Faut sortir couvert mes mignons ! »
Greg lâcha un petit rire moqueur lâchant alors ses deux victimes avant de partir rapidement emmerder d'autres personnes plus loin. Bellamy avait bien compris le sous-entendu que ce dernier venait de faire.. Mon dieu, cet endroit puait la puberté. Il finit alors par se tourner vers Sirrus légèrement perdu avant de lever le téléphone vers lui avant de prendre une photo du chat et avec le flash bien sur. Mais à la place de voir son magnifique et sexy visage, il vit celui d'une adorable petite asiatique. Bellamy écarquilla ses yeux quand il comprit pourquoi Peter l'avait appelé Lara Jean. Il resta alors un moment à fixer la photo avant de se mettre à rire tout en pointant Sirrus du doigt.
« Coincé dans le corps d'une adorable adolescente ! »
« Il a l'air de mieux gérer que toi après.
La réflexion de Peter calma directement le reptile qui se racla rapidement la gorge. Sirrus gérait toujours les situations un peu étrange, il affichait rarement des émotions sur son visage d'ailleurs. Bellamy avait toujours dit que l'expression ''brun mystérieux'' avait été inventé à cause de lui mais là n'était pas le problème. Il passa nerveusement sa main sur sa nuque essayant de se détendre un peu.
« Tu es dans le corps de Lara Jean Covey alors ? La fausse petite amie de Peter Kavinsky qui se trouve être moi. C'est vachement compliqué comme histoire ! » il mordit nerveusement sa lèvre inférieur. « Je veux retrouver ma vie d'avant et mon corps. Être un sportif que toutes les filles matent me met vraiment pas à l'aise et puis je veux pas savoir ce qu'ils vont faire pendant ce voyage scolaire. »
« On ne va rien faire. Tu te fais des idées, Bellamy. Concentre toi plutôt à trouver une solution avec ton ami. »
« Sirrus, tu as mis quelqu'un en colère récemment ? Vu que c'est ta spécialité .. » finit-il par murmurer. « Cela pourrait être la vengeance d'un être magique. Tu as fais quoi hier soir et Lara Jean faisait quoi aussi hier soir ? »
On a le vice des vertus, ce qu'on mérite rien de plus
On passe des années à espérer que quelque chose se produise, que quelqu'un nous remarque, et du jour au lendemain, c'est fini.
Si Sirrus avait pour habitude de gérer l’intégralité de sa vie… Actuellement, il n’était pas certain de gérer quoi que ce soit. Visiblement la vie d’adolescent lui avait fait suffisamment défaut pour que quelqu’un ne décide de lui faire revivre l’aventure, mais de l’autre bord cette fois ! Non pas qu’il ne la trouve pas mignonne, les asiatiques c’était pas forcément sa tasse de thé, mais c’était surtout qu’il ne pouvait plus esquisser son sourire caractéristique et séduire chaque inconnu qui passait pour le mener à la baguette ! Sans compter qu’il n’était apparemment pas le seul à avoir ce problème, puisqu’un certain dragon venait de se poser devant lui et de révéler se trouver dans le corps d’un adolescent plutôt mignon – heureusement que Sirrus ne faisait pas les enfants… ahem.
Quoiqu’il en soit, ils étaient dans de beaux draps et son esprit n’était pas suffisamment clair pour comprendre ce qui les avait plongé dans cet état… Revivre les premiers émois d’une gamine, ce n’était pas ua programme de son existence déjà haute en couleur ! Alors il profita de la diversion provoquée par le nouvel énergumène pour tenter de se remémorer la soirée de la veille : black-out total.
Ce n’est pas très mature de consommer autant au point d’en oublier ses souvenirs !
Sirrus leva les yeux au ciel. Elle recommençait avec ses sermons ?
« Les poisons, les drogues ou l’alcool ne me font rien, je suis immunisé. »
À d’autres !
S’exclama la petite voix, suivi d’un long silence avant que… :
… Genre, vraiment ?
Son ton était devenu un peu plus aigu, impressionnée sans doute et cela flatta l’égo du Chafouin. Il reporta son attention sur l’agréable vision qui se dressait devant lui, un Bellamy gêné mais qui, visiblement, ne comprenait pas plus que lui ce qu’il se passait. Pire, il commença directement à l’accuser et Sirrus afficha une moue un peu pincée d’être ainsi catalogué ! Enfin, en soit Bellamy n’avait pas tort : tout ce qui lui arrivait était généralement du fait des manipulations du Chat mais d’ordinaire, il s’en souvenait et s’en amusait. Là, il n’était pas franchement certain d’apprécier la manœuvre et espérait très sincèrement qu’ils allaient retourner fissa dans leurs corps respectifs.
Et moi donc ! C’est que ma vie est déjà suffisamment compliquée comme ça pour en plus rajouter cette histoire.
« Je ne m’en souviens pas. »
Préféra-t-il répondre à Bell, esquissant une grimace agacé suivi d’un claquement de sa langue contre son palais.
Hmm… On a regardé « Fight Club » avec Peter et Kitty, je suis allée me coucher comme d’habitude et ce matin je me suis pas réveillée différente. Juste là, en cours d’algèbre, où j’ai eu la nausée et après… Je n’étais plus moi ! Enfin, tu étais à ma place.
Ah, ils se tutoyaient maintenant ?
« Rien du côté de Lara Jean, l’habituel : fricotage avec son petit copain devant un film et… »
Nous n’avons pas fricoté !
S’indigna la jeune fille dans sa tête. Allons bon, les adolescents d’aujourd’hui étaient pire que leurs aînés, c’était pas difficile de savoir ce qu’ils avaient faits sur un canapé ou carrément dans une autre pièce de la maison… A cette simple idée, il l’entendit émettre un bruit dégouté puis soupirer lourdement. D’accord, était-il si à la ramasse que ça pour ne pas savoir analyser un comportement pareil ?
Je vis encore avec mon père et ma sœur !
Maigre défense, balayée d’un revers de la main par le chafouin.
« Ca n’empêche rien. »
Elle eu un nouveau bruit indigné et il profita de ses murmures pour reporter son attention sur le vrai nœud du problème : leurs corps ! Parce que même s’il avait tout loisir d’observer l’allure élancée et bourrue du garagiste, il n’en restait pas moins que tout le monde les voyait sous les traits de jeunes de seize ans… Et ça, ça risquait fortement d’être problématique à la longue.
Avisant quelques regards en coin de la part d’autres lycéens, Sirrus prit le parti de saisir le bras de son vis—vis et l’attira à l’intérieur des toilettes. Il claqua la porte derrière eux et s’y adossa afin d’empêcher quelque visite que ce soit. Pas le meilleur endroit, il en convenait, mais on faisait ce qu’on pouvait avec ce qu’on avait !
Quelqu’un va croire qu’il se passe réellement quelque chose ici si on nous voit !
« Les gens en colère contre moi sont monnaie courante donc, je ne pense pas que ça vienne de là. Est-ce que tu as cassé la figure à quelqu’un récemment ? Ou couché avec la mauvaise personne pour provoquer la colère sur toi et… Sur moi. Pas très logique en somme, puisqu’on est rarement tous les deux. »
En public en tout cas. En privé…
Je ne voulais pas connaître cette information.
Il eut un sourire en coin, amusé devant cette indignation prude. Apparemment, il était tombé sur la seule gamine de tout le lycée à ne rien y connaître sur le sujet… Et à n’avoir, vraisemblablement, jamais rien fait avec le garçon juste en face ! Par contre, pour faire une histoire de faux petit ami, là, il y avait du monde !
C’est… Compliqué.
« C’est quoi cette histoire de faux petit-ami ? »
Demanda-t-il à voix haute, afin que quelqu’un se décide finalement à lui répondre. Peut-être que Peter était un peu moins gêné et qu’il avait déjà tout raconté à Bell ? Parfait, ça leur simplifierait la tâche ! Ou presque. Il du attende un long moment de silence – sans doute parce que les deux esprits discutaient entre eux, avant que le visage de son… Son quoi, en fait ? Ahem. Avant que le visage du dragon ne finisse par se reporter enfin sur terre et par lui apporter un semblant d’indice.
« Donc si j’ai bien compris… Toi, tu fais croire que tu sors avec elle pour rendre jalouse ton ex et toi, tu sors avec lui pour faire croire que t’es pas la ratée du lycée. J’ai bon ? »
A peu près ça. LJ eut un soupir. Même si c’est pas aussi simple que ça en à l’air. On devait s’arrêter il y a un moment mais Peter a insisté pour qu’on tienne jusqu’au voyage scolaire… Celui où tous les couples vont et sont censé… Enfin, tu vois ?
« Je vois très bien oui. »
Un sourire sardonique étira sa bouche, rendant l’apparence de Lara Jean plutôt impressionnante de malice.
Et je n’ai pas envie que ça arrive, on est d’accord ?! Surtout pas si toi tu es là et lui… Est dans le corps de Peter ! Il faut qu’on trouve un moyen de se sortir de là.
Il se tapota le menton de l’index, réfléchissant au meilleur moyen d’obtenir rapidement quelques réponses… Il avait bien des idées mais elles étaient soit indisponibles, soit trop loin. Sans compter qu’ils ne savaient pas où se trouvaient leurs corps respectifs ! C’était peut-être quelque chose à s’assurer, s’ils voulaient tenter de reprendre leur place, non ? Malheureusement, la première tentative de téléportation avait été un échec et rien ne disait que la seconde donnerait un meilleur résultat : il se concentra quand même au cas où, mais renonça bien vite quand il vit que ça ne faisait que la rendre plus ridicule encore.
« Et si on allait chez toi ? » Proposa Sirrus à Bellamy. « Pas pour ça. »
Ajouta-t-il, face à son expression surprise.
« Mais on devrait vérifier que t’es toujours allongé dans ton lit, au cas où. Toujours commencer par les évidence avant d’explorer les inepties, même si j’aime beaucoup ce qui n’a pas de sens. »
Quelqu’un frappa soudainement à la porte et la poussa même vivement, projetant le corps de Lara Jean contre celui de Peter ! Une tête masculine apparue dans l’embrasure, surprise de les voir là et ouvrant grand la bouche comme s’il avait vu le diable en personne.
« Ah, désolé Kavinski ! Je savais pas que t’étais là avec… Lara Jean ?! »
C’est Josh !
Allons bon, voilà un nouvel élément dans l’équation… Qui c’était ça, Josh ?
C’est mon meilleur ami, enfin c’était et… Et c’est l’ex-copain de ma sœur aussi.
Okay, il faudrait lui fournir plus d’explications une fois qu’ils seraient sortis d’ici. Sirrus toisa le nouveau venu d’un air plutôt hautain, avant de saisir la poignée et d’ouvrir la porte en grand. Décidé.
« On s’en allait. » Déclara-t-il, ferme et assuré. « Ramène toi… Peter Kavinski. »
Il lui fit un geste de la main mais le garçon ne bougea pas, sidéré.
« Depuis quand vous trainez ensemble… ?! » Questionna-t-il. « Je veux dire, Lara Jean, je peux te parler deux minutes ? »
« On est un peu pressés, prend un ticket. »
Et sans attendre de nouvelle réponse, il s’engagea dans le couloir en compagnie de Bellamy pour mettre le plus de distance entre eux et le tas d’adolescents qui n’allait pas tarder à sortir de cours eux-aussi.
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| Conte : Danny Phantom/Gravity Falls | Dans le monde des contes, je suis : : Le garçon fantôme.
L’enfance de Bellamy avait été plutôt compliquée. Il avait grandis dans un orphelinat, qu’il haïssait plus que tout. Sur la religion et ce genre de truc, tout ce qu’il n’aimait pas. Puis aucune famille ne voulait de lui à l’époque alors il avait fugué, il avait eu beaucoup de mal à échapper aux sœurs mais il avait fini par réussir, pour finir à la rue… Non, l’enfance de Bellamy n’avait pas été facile. Son adolescence il l’avait passé dans la rue à mendier du pain pour pouvoir survivre, il s’était fait de bons amis mais il n’avait jamais connu le lycée. Cette période de la vie ou les hommes devaient faire parties d’une équipe de sport pour ne pas se faire lyncher et devaient absolument coucher avec une belle fille pour gagner le respect des autres. De vrais animaux… Une époque de sa vie qu’il aurait aimé à voir et là, il avait cette chance et pourtant… bon sang qu’il n’était pas à l’aise. Tous ces regards rivés sur lui juste parce qu’il était dans le corps d’un mec un peu trop connu qui trainait avec une fille. Le lycée était une époque qu’il avait toujours voulu connaitre et pourtant, il se sentait vraiment mal à l’aise actuellement alors il essaya de ne croiser le regard de personne.
Tant que tu ne dis pas de choses étranges comme tout à l’heure, tout vas bien se passer, Bellamy.
Etrangement cela ne rassura pas le dragon pour autant et bon sang, il avait cette étrange impression que le souci venait de Sirrus et non de lui. Enfin… après les questions que le chafouin venait de lui poser dans les toilettes, il doutait. C’est vrai que Bell n’était pas un ange lui aussi. Entre les soirées mouvementées dans les bars et les personnes qu’il ramenait à la maison. Ce n’était pas de sa faute, il avait besoin de combler ce vide qu’il ressentait en lui.
Laisse-moi deviner. Il se passe quelque chose entre toi et ton pote. Sauf que c’est pas réciproque ?
« C’est compliqué… »
Il haussa les sourcils quand il vit le regard de Sirrus se poser sur lui. Le dragon leva ses mains en signe d’innocence pour montrer que ce qu’il venait de dire n’était pas pour lui. Il avait trop de questions à gérer entre Peter et Sirrus mais chaque chose en son temps. D’abord répondre à l’homme qui se trouvait dans sa tête. Il entendit d’ailleurs Peter qui était en train de rire.
« On croirait entendre Lara-Jean, j’aime bien.
Bellamy afficha un petit sourire remarquant rapidement que ce n’était pas que du cinéma qui se passait entre lui et sa Lara-Jean. Peut-être que Bellamy et Sirrus devait filer un coup de main à ces deux lycéens dans leur relation. Mais ce serait une mission bien trop adorable pour deux déchets comme eux. Il fallait l’avouer, Bellamy n’était pas un ange et Sirrus n’était pas un enfant de cœur alors pourquoi les placer dans un endroit … qui puait clairement les hormones. Un soupir sortit de la bouche du reptile tandis qu’il haussa simplement les épaules ne sachant pas quoi répondre au chafouin.
« Alors non, je ne passes pas mon temps à me battre et à coucher à gauche et à droite. Et en plus, j'ai autre chose à faire que monter une arme de tarés contre toi. »
Bellamy avait mal prit tout ce que Sirrus venait de lui dire, comme si il était capable d'une telle chose. C'était un déchet, d'accord mais bon sang, il n'était pas sans cœur comme un certain chafouin. Un soupir sortit alors de sa bouche tandis qu'il croisa ses bras contre son torse. Heureusement, Sirrus mit sur le tapis l'histoire de la fausse relation entre L.J et Peter. Il n'avait pas demandé de réponse de la part du beau gosse du lycée mais maintenant il aimerait beaucoup savoir.
Bon sang... C'est compliqué, Bellamy. Mais en gros c'est pour rendre jalouse mon ex et Lara Jean c'est une histoire plutôt compliqué mais tu saisies le truc?
« Et c'était quoi ce voyage au sky dont ton pote te parler ? »
L.J veut qu'on arrête d'être un faux couple mais dans le contrat, elle avait juré de venir avec moi pour ce voyage. C'est peut être le fait que tous les couples sont censés passer à l'acte pendant ce voyage. Enfin tu vois ce que je veux dire?
Un nouveau sourire se dessina sur le visage du dragon qui semblait amusé par cette situation. Bien sûr qu'il voyait de quoi parlait Peter. Bellamy était loin d'être un enfant de cœur et ça lui allait très bien. Mais pourquoi il ne voulait pas arrêter cette histoire avec L.J. Enfin, ce n'était qu'une sortie de sport d'hiver, rien de plus. Peter n'avait pas besoin d'elle pour y aller, cela lui semblait logique. Cette histoire n'avait pas de sens, on dirait que le lycéen s'accrochait au seul moment dont il avait le droit avec Lara Jean. Un peu comme lui avec Sirrus... Oh, alors Peter n'aimait plus son ex mais une autre fille ? Il ne voyait que ça comme explication. Peut être que c'était le genre de situation ou Bellamy et Sirrus devait aider les deux lycéens dans leur histoire. Il en parlerait plutôt au chafouin, d'abord l'enquête allait commencer chez lui. Il s'apprêtait à sortir une blague pourri comme à son habitude mais le corps de Lara Jean se blottit contre celui de Peter. Le reptile afficha un petit sourire en voyant le visage de Sirrus prêt du siens mais quand il regarda le reflet dans le miroir, c'était autre chose. Une jeune femme et un jeune homme.
Oh. C'est Josh. Manquait plus que lui, il va croire à des choses étranges maintenant. C'est l'ancien meilleur ami de Lara Jean, il est possessif et il ne m'aime pas trop.
Trop de personne à retenir mais Bellamy ferait en sorte de ne pas se tromper dans le futur. Mais heureusement, le manque de tact de Sirrus les sortir tous de ce pétrin. Bell se tourna vers Josh qui semblait sur le cul à cause du comportement de .. la jeune femme ? Ce fût à ce moment là que le dragon décida d'en rajouter une couche en faisant un petit signe de la main.
« Au plaisir, Josh. »
Il vit le regard noir de l'ancien meilleur ami de Lara Jean et cela le fit rire. Bellamy aimait bien cette sensation de liberté, cette sensation de savoir qu'il pouvait marcher tranquillement avec Sirrus sans que cela ne gêne le chat, sans que personne ne les jugent. Il avait presque envie de prendre la main du brun mais il n'arrêtait pas de se dire que ce n'était pas son corps et que ce n'était pas celui du chafouin.
Vous êtes plutôt mignon tous les deux. Dommage que Sirrus est du genre... Réservé.
Ce n'était pas vraiment le mot qu'il utiliserait mais bon.. Il ne corrigea pas Peter pour autant. Le lycéen désigna la voiture que Bellamy devait prendre et une fois le contact démarré et les ceintures misent. Ils partirent direction le garage de Bellamy et y arrivèrent rapidement. Les deux lycéens descendirent de la voiture et un des employés du garage se rapprochèrent d'eux. Bellamy reconnut directement Roger, il ne travaillait pas tous les jours dans son garage mais l'aidait quand il y avait du monde ou quand il n'était pas là.
« Salut les jeunes, votre voiture à besoin de quelque chose ? »
« Oh non, du tout ! Bellamy nous a donnés rendez vous chez lui, il ne devrait pas tarder mais merci ! »
Roger fronça les sourcils en regardant les lycéens de la tête aux pieds.
« Le patron les prends de plus en plus jeune à ce que je vois.. »
Il sous-entend quoi par là ?
Bellamy claqua sa langue contre son palais avant de pousser un soupir d'agacement, Roger n'allait pas faire long feu dans son garage.
« Ce n'est pas du tout ce que vous croyez. On est là pour lui rendre visite. N'importe quoi le vieux. »
Roger fronça les sourcils avant de faire demi-tour dans le garage. Ça y est, la bonne humeur de Bellamy s'était très vite envolé et encore plus quand il rentra dans sa maison et qu'il vit pas son corps sur le canapé, là ou il s'était endormi hier soir avec son chat Bloopers. D'ailleurs il sentit quelque chose se frotter contre ses jambes et quand il vit son chat roux, il afficha un petit sourire avant de s'accroupir devant lui et de lui caresser délicatement le crane.
« Salut Bloop. Il y a que toi qui arrive à reconnaître ton maître malgré son apparence. »
Comment on va faire maintenant ? Je suis destiné à resté coincer dans mon propre corps?
Bellamy ne répondit pas à Peter, il se tourna vers Sirrus avant de pousser un petit soupir, montrant qu'il n'avait aucune idée par ou commencer son enquête. Il se laissa alors tomber lourdement dans le canapé avant d'afficher une petite moue.
« Tu crois que c'est le coup de quelqu'un qui nous en veut ? Ou alors on doit aider ses lycéens à admettre qu'ils s'aiment ? Je sais pas moi... »
Hein ? Mais on ne s'aime pas!
« Tout ce que je sais, c'est que je veux retrouver mon corps. Gâcher la vie de ce Peter Kavinsky ne sert à rien. »
On a le vice des vertus, ce qu'on mérite rien de plus
On passe des années à espérer que quelque chose se produise, que quelqu'un nous remarque, et du jour au lendemain, c'est fini.
« Sur ce point, nous sommes d’accord. »
Sirrus était resté debout, croisant ses bras devant lui en se tapotant le menton d’un air songeur. Secrètement, il avait espéré que le corps de Bellamy se trouve tranquillement endormi chez lui et qu’il suffise de le percuter – ou quelque chose du genre – pour rétablir l’ordre naturel des choses. Mais apparemment, ils avaient fait fausse route et se retrouvaient dans une nouvelle impasse. La première d’une longue série si on croisait la malchance du dragon avec le reste de leur situation…
Ne se laissant pas démonter, Sirrus franchit le salon pour se diriger vers la chambre et l’ouvrir d’un mouvement sec : personne à l’intérieur. Le lit était même fait – étonnant mais pas impossible – et aucun individu ne semblait être en train d’y dormir. Tournant la tête en direction de la salle de bain, il entendit Lara Jean faire un drôle de bruit dans son crâne et haussa un sourcil amusé.
On ne va quand même pas rentrer là ?
« Bien sûr que si, c’est qu’une salle de bain. »
Oui mais c’est… Une salle de bain privée. D’un homme !
Et alors ? Plutôt que d’inquiéter Sirrus, la réflexion mal à l’aise de la gamine l’amusa et il s’y dirigea pour pousser la porte comme à son habitude. Le silence les accueillit, même s’il tira le rideau de la douche pour constater qu’il n’y avait vraiment personne. Quelques produits de bain, un rasoir abandonné au bord du lavabo à côté d’une brosse à dent. Bellamy était sobre et simple, c’est ce qui plaisait au Chafouin quand il venait chez lui. Sur cet aspect, en tout cas, il ne pouvait pas lui reprocher !
En revanche, ses pieds manquèrent de justesse de s’empêtre dans quelques affaires traînant sur le sol et il souleva entre son pouce et son index un tee-shirt couvert de transpiration.
Me dites pas qu’il porte ce truc qui pue… !
« Si. Et il est rudement sexy d’ailleurs. »
… J’imagine ?
Elle n’avait pas l’air convaincu, ce qui le fit rire devant tant de naïveté et d’idéologisme. Bellamy n’était pas seulement sexy quand il revenait de son travail couvert de sueur… Il l’était aussi lorsqu’il retirait ses vêtements pour révéler le reste de son corps. Réalisant qu’elle n’avait sans doute aucune idée d’à quoi ils ressemblaient, le Chafouin lui accorda tout de même le point du doute et se contenta de reposer les affaires à leur place avant de revenir sur ses pas. Personne dans la salle de bain. Personne dans le lit. Personne dans le placard – il avait vérifié – retour à la case départ avec un Peter / Bellamy qui n’avait pas bougé du canapé !
« De toute évidence, ce n’est pas ici qu’on trouvera des réponses. » Annonça-t-il, se laissant tomber à côté de lui. « Je ne pense pas qu’on en apprenne plus de chez moi… On est donc coincé entre rester ici à attendre que ça passe. »
Ce qui, en général, ne fonctionnait jamais. Comment faire un bon film sinon ?
Hein ? Mais non, on ne peut pas !
Le chat grimaça sous son exclamation, portant une main à sa tempe comme si c’était une vilaine migraine qui se trouvai là et pas une adolescente dont il avait prit le corps sans le vouloir… Il ne faisait pas dans les mineurs d’ordinaire, alors pourquoi lui octroyer une apparence pareille ?!
Mon père et Kitty vont s’inquiéter ! Je dois rentrer pour le dîner et faire mes devoirs, puis je dois… Préparer mes affaires pour le voyage au ski. On ne peut pas rester ici à juste attendre !
« La Miss indique que sa famille l’attend chez elle. Je ne d’ordinaire pas fervent défenseur des valeurs familiales mais j’ai l’impression qu’elle va me péter un câble si je découche avec son corps ce soir. »
Son regard se tourna vers Bellamy juste à côté de lui. Ce bordel, ils se trouvaient tranquilles dans l’appartement de ce dernier et voilà qu’ils ne pouvaient même pas… Même pas ? Ah bon ? C’était écrit où ça ? Il n’y avait pas de règlement des possessions à ce qu’il sache donc, en soit, était-il vraiment obligé d’écouter la petite voix dans sa tête qui lui clamait d’agir normalement et de ne pas éveiller les soupçons ? Le Josh qu’ils avaient croisés était sûrement en train d’interroger la dite Kitty pour savoir ce qui lui arrivait alors, quitte à être bizarre, autant l’être jusqu’au bout, non ?
Sirrus esquissa un sourire en coin, typique, tandis qu’il passait un bras sur le dossier du canapé derrière les épaules de Bellamy.
« Peut-être qu’aucun de nous deux n’a vexé qui que ce soit. » Proposa-t-il, parfaitement conscient du mal fondé de cette idée ; ils n’avaient rien de petits anges respectueux, l’un comme l’autre, se lavant les mains du sang d’innocents… Mais il n’était pas forcément judicieux d’en informer leurs deux jeunes hôtes. « Donc la réponse à chercher viendrait de Lara Jean ou de Peter à ce rythme. Vous êtes empêtré dans une histoire de faux petits-amis qui à l’air un peu bancale, et pourtant je m’y connais en coups tordus, et le point culminant se trouve dans votre fameux séjour au ski qui à lieu dans deux jours ? »
Que… Quel point culminant ? Il n’y a aucun point culminant. Peter ne veut pas réellement que j’aille à cette sortie, c’est juste pour… Enfin, pour les couples.
« Ce que vous prétendez être, ma chère. »
Elle soupira dans son crâne, montrant qu’il avait touché un point sensible et chatouilleux. Son corps se rapprochant imperceptiblement de celui de Bellamy, Sirrus sembla se détendre comme si toute cette histoire n’était finalement qu’un moment à passer. Après tout, leurs corps semblaient s’être volatilisé quelque part mais pas où on les attendait, ce qui pouvait signifier que personne ne viendrait les chercher ou les trouver où ils ne devraient pas être. Ca leur ferait gagner un peu de temps… Bien que ça ne plaise pas au chafouin, il devait bien avouer qu’il n’avait pas d’autres idées que celle qui se traçait d’elle-même devant leur nez : se mêler à la vie trépidante – ahem – de deux adolescents remplis d’hormones avec leurs petits problèmes futiles.
Superbe programme… Si c’était ça le câble, il allait très vite résilier son abonnement.
Un silence s’installa, durant lequel ses yeux vipérins ne quittèrent pas le visage de son vis-à-vis. Ce dernier fronça les sourcils et son air ronchon rappela à Sirrus pourquoi il appréciait finalement le visage et le corps de Bellamy… Décidément, il n’y avait que lui pour le faire revenir plusieurs fois et ne pas regretter d’avoir fait une entorse à ses règles de bonne mauvaise conduite. C’était simple, quoiqu’il se passe, il finissait par comparer ses partenaires au lézard et finissait même pas ne plus être surpris… ça l’agaçait autant que ça l’amusait. Qui aurait cru qu’une paire de seins n’aurait plus l’effet escompté par rapport au galbe musclé de son « ami » lorsque ce dernier dormait sur le ventre ? Dans les deux cas le chat venait les mordre. Ca les faisait payer pour lui faire tourner la tête.
« T’en dis quoi ? On cherche d’autres idées ou on attend ce fameux séjour bien sagemment ? »
Son sourire en coin laissait présager qu’ils n’auraient de sage que l’expression. Ce changement d’emploi du temps devait bien avoir quelques avantages… A commencer par les obliger à se côtyer malgré leurs tempéraments respectifs et leurs occupations à temps plein. Mais alors qu’il se penchait vers son visage pour plaquer sa bouche sur la sienne dans un baiser volé, la voix de LJ se mit à hurler dans sa tête :
STOP !!! STOP !!! OH BON SANG MAIS ÇA VA PAS ???
Sirrus grogna, interrompu dans son élan à quelques millimètres de son objectif.
PAS DE BAISERS ! On… c’est la règle !! On ne s’embrasse pas ! Je n’embrasserai qu’un homme que j’aime vraiment et pas pour faire semblant ! Et je refuse que vous utilisez mon corps pour faire ça quand même !!
« C’est beau de rêver. » Gronda-t-il.
Mais il se redressa quand même, non sans bouger ses jambes pour passer l’une d’elle sur celles de Bellamy. Les chats aimaient le contact et les attention, même Bloopers le savait.
On peut rentrer chez moi s’il vous plait ?! Je commence à vraiment pas être à l’aise là…
« Ok. » Lâcha-t-il soudain, se redressant sur ses pieds.
Hein ? Perdue.
« On va chez Lara Jean. Et Peter comme Bellamy nous accompagnent ! Je suis sûr que ton père sera ravi d’accueillir ton petit ami pour le dîner… Et la nuit. »
Elle s’étrangla sous la surprise et Sirrus ricana intérieurement. Fallait vraiment pas le prendre pour un gentil minet bien dressé.
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Bellamy se laissa tomber lourdement sur le canapé, complètement épuisé. Fatigué de voir que beaucoup de personnes pensaient que Bell n'était pas une bonne personne. Bon d'accord c'était un ancien dragon et méchant. Il ne disait pas le contraire mais à aucun moment il touchait des mineurs. Il avait des principes après tout. Il se laissait aller mais pas avec n'importe qui et depuis que Sirrus passait plus de temps avec lui, il s'était calmé. Cela faisait un moment que Bellamy ne s'était pas réveillé avec un inconnu à côté de lui, un bon moment. Voilà pourquoi il avait ma ; prit le sous entendu de Sirrus. Il n'attendait qu'une chose, que le chat soit à lui. Parce que Bellamy était prêt à se donner corps et âme à l'homme qui se trouvait dans la pièce d'à côté mais avant de penser à ses histoires d'amour, il devait se concentrer sur celle de Peter et de Lara-Jean. Il se passait clairement quelque chose entre eux. Cette histoire de faux couple ne tenait pas la route une seule seconde. D'ailleurs, Bellamy ne pouvait pas s'empêcher de sourire comme un imbécile en pensant à cette excuse que les lycéens avaient sorties. Drôle de magouille pour pouvoir passer plus de temps ensemble. Il entendit Peter claquer sa langue contre son palais avant de prendre la parole.
On est pas en couple. Faut que tu arrêtes avec ça. De toute façon LJ a instauré des règles. On a fait un contrat pour ce faux couple.
« Naaan, tu rigoles ? Elle a vraiment fait ça ? »
Le silence de Peter confirma que la lycéenne avait vraiment fait ce genre de chose et que ce contrat ne plaisait pas vraiment au jeune garçon. Bell savait que ce Peter ressentait quelques petites choses pour la jeune femme. Dommage que le dragon ne sache pas à quoi elle ressemble. Cette Lara Jean devait être mignonne pour avoir ce genre de beau gosse en laisse. Peter ne répondait plus depuis la question de Bellamy. Le reptile lui avait sûrement rappelé à quel point la vie pouvait être chiante. Il poussa alors un long soupir avant de se détendre dans le canapé tout en fixant le plafond. Bellamy ne vérifiait pas dans sa chambre ou sa salle de bain, il savait qu'ils ne trouveraient rien ici. Il était innocent. Point final. Il afficha un petit sourire avant de décider de parler à Peter même si ce dernier ne voulait plus répondre.
« Tu sais, Sirrus ne facilite pas mon histoire d'amour non plus. On a pas de contrat comme toi mais ce mec, il disparaît toujours sans laisser de traces et quand il revient c'est juste pour me... » il marqua un petit temps de pause avant de finir par poser sa main sur sa poitrine. « Mais au fond, je sais qu'il tient énormément à moi. Il est doux avec moi et dans ses yeux, ça se voit qu'il est bien avec moi. Je suis sûr que Lara Jean se sent bien avec toi. »
Pas de réponse. Cela ne le surprenait pas vraiment de la part du jeune garçon. A cette âge là, ils étaient très susceptible et il en avait tout les droits. Mais au moins Bellamy avait mit les choses au clair en lui faisant comprendre que ce n'était peut être pas perdu pour lui et qu'il ne fallait pas qu'il perde espoir. Le reptile garda son petit sourire en coin, se disant qu'il avait fait la bonne action de sa journée.
Tu peux donner des bons conseils quand tu veux.
Il reparlait enfin. Bellamy haussa simplement les épaules avant de se relever du canapé quand Sirrus/LJ firent leur retour. Il posa son regard sur le brun attendant une réponse positive mais il se doutait que la solution ne se trouverait pas dans son appartement. Bell afficha une petite moue avant de fixer ses pieds, il voulait retrouver son corps. Il voulait savoir qui était derrière tout ça. Peut être la sorcière, Joanne ? Il haussa les sourcils, il devrait peut être parler de cette option à Sirrus. Même si ce n'était pas elle, elle pourrait peut être les aider. Même si ce n'était pas vraiment dans sa nature. Mais d'abord, il ne fallait pas oublier que Peter et Lara Jean avait une vie eux aussi. Sirrus lui apprit même que la famille de la lycéenne l'attendait, ce qui n'était pas étonnant mais cela ne manqua pas de faire râler Bellamy. Se glisser dans la peau d'une personne qu'il ne connaissait à peine et côtoyer une famille alors qu'il n'en avait jamais eu. Super. Les options ne plaisaient pas au dragon mais fort heureusement, Sirrus sût le consoler en embrassant tendrement ses lèvres. Le reptile ferma les yeux avant de passer délicatement ses bras autour du corps de son partenaire mais il entendit soudainement Peter racler nerveusement sa gorge.
Je peux savoir ce que tu fais ?! Faut vous calmer, ce n'est vos corps !
Bellamy poussa un petit soupir avant de s'éloigner du chat tout en haussant doucement les épaules. La proposition de Sirrus le fit sourire et il ne dit pas non à cette idée. Ce ne serait pas une bonne chose de se séparer alors qu'ils ne savaient pas comment régler le problème. Et puis, Peter ne semblait pas détester cette idée non plus !
Tant que tu répètes ce que je dis, ça me va.
« Tu m'étonnes tu vas voir beau-papa et belle-soeur. Faut faire bonne impression ! »
Il entendit Peter soupirer et cela fit rire le reptile qui se dirigea déjà vers la sortie de sa demeure tout en prenant la main de Sirrus, heureux. Le bon côté de l'histoire, c'était qu'il passait plus de temps en compagnie de son chat favoris, désolé Bloopers mais Sirrus passe avant toi. Il jeta même un petit regard désolé au chat avant de finalement sortir de son appartement.
« Go, voir la famille de LJ qui habite... Qui habite ou d'ailleurs ? » demanda Bell complètement perdu.
Cette réflexion eut don de faire rire Peter et fort heureusement Lara Jean finit par dire à Sirrus ou elle habitait. Bellamy voulait prendre sa voiture mais il se rendit compte qu'il n'avait pas les clés sur lui … Vu que ce corps n'était pas le siens. Un soupir sortit de sa bouche et il décida alors de prendre les quelques pièces de monnaies que Peter avait dans sa poche, ce dernier était complètement d'accord. Les deux prirent le bus avant d'arriver chez la demoiselle. Avant que Sirrus ne s'apprête à toquer, Bellamy s'arrête en plein milieu du chemin.
« Comment ils s'appellent ? Je ne sais rien d'eux.. »
Son père appelle le monsieur Covey et sa sœur c'est Kitty. Elle a une grande sœur Margot mais qui étudie plus loin. Ne t'en fais, je serais là.
Bellamy se contenta de hocher la tête avant de finalement monter les quelques marches avant de rentrer dans la demeure des Covey en compagnie de son chat et LJ. Une petite asiatique arriva en courant et afficha un grand sourire quand elle fixa … Bellamy ? Le reptile fronça les sourcils étrangement perdu par le comportement de cette être miniature mais la voix de Peter l'éclaira rapidement.
Elle m'aime bien. Je suis déjà venu chez LJ, elle est marrante sa sœur.
« Euh... Salut Kitty ! » finit par dire Bellamy.
« Peter ! Je pensais pas que LJ te demanderait de dîner avec nous ! Tu aurais pût nous prévenir, petite cachottière. »
Kitty fit un clin d'oeil à sa sœur, enfin à Sirrus techniquement avant de courir vers la cuisine. Sûrement pour prévenir le père. Ce dernier arriva pour les accueillir. Il serra Sirrus dans ses bras ce qui fit rire discrètement Bellamy avant tendre sa main au dragon. Bell afficha un petit sourire avant de lui serrer doucement la main.
« Content de vous voir parmi nous Peter. »
« Le plaisir est partagé Monsieur Covey. »
Le père afficha un petit sourire à son tour avant de leur expliquer qu'il préparait à manger, du coréen apparemment. Cool, Bellamy n'avait jamais goûté. Mais avant il sentit la main de Sirrus se poser sur son bras et comprit que le chat souhaitait parler à Bellamy mais dans un endroit moins voyant. Ils montèrent donc dans la chambre de la fameuse Lara Jean et Bellamy ne pût s'empêcher de lâcher un hoquet de surprise en voyant l'état de cette pièce.
« C'est le bordel ici ! Pire que chez moi ! »
Ouais mais c'est pas le genre de chose qu'on pense tout haut.
« Ah oui... Pardon.. »
Il afficha une petite moue honteuse avant d'attraper rapidement les mains de Sirrus, s'apprêtant à lui donner la solution qu'il avait trouvé tout à l'heure.
« Sirrus, tu penses que c'est un coup de Joanne ? Et même si ce n'était pas le cas, elle pourrait nous aider non ? »
Il attendit une réponse de la part de son partenaire mais la sœur de Lara Jean fit son entrée pour leur signaler qu'il fallait mettre la table. Elle avait même ajouté que ce soir le repas risqué de ne pas être bon encore une fois. Sur ces derniers mots, elle afficha un petit sourire avant de refermer la porte pour enfin disparaître. Bellamy fixa un moment Sirrus, perplexe avant de reprendre la parole.
On a le vice des vertus, ce qu'on mérite rien de plus
On passe des années à espérer que quelque chose se produise, que quelqu'un nous remarque, et du jour au lendemain, c'est fini.
Pas vraiment le temps de répondre à Bellamy que déjà la furie miniature rappliquait pour les déranger et leur dire de passer à table. Sirrus du donc prendre son mal en patience et se résoudre à retourner au rez-de-chaussée de cette étrange bicoque. Il n’aimait pas vraiment l’idée de dépendre à ce point des ordres de quelqu’un, son aura de rébellion titillant ses sens à tout instant, mais un regard de la part de Bellamy lui fit comprendre qu’ils n’avaient pas vraiment le choix. S’ils voulaient récupérer leurs corps, ils devaient pour le moment supporter celui des adolescents et agir comme si de rien était… Pas évident quand vous étiez scruté par la famille de la demoiselle comme si un Alien vous avait poussé sur le nez. Pas besoin de se demander ce qu’ils pensaient et pourquoi ils les regardaient de manière aussi insistante : ça devait être une des premières fois que LJ ramenait un ami à la maison. Enfin, plutôt, un petit-ami.
« Alors, qu’est-ce que vous en dites ? » Demanda le père après un long moment de silence.
Sirrus haussa un sourcil, se demandant s’il devait dire la vérité sur ce qui se trouvait dans son assiette : c’était littéralement immangeable ! Un concentré de nouilles trop amères, une sauce qui n’avait de goût que les épices ajoutés dedans et des pauvres morceaux de viande crue se battant en duel dans l’assiette… Lui qui se trouvait aussi fin gourmet que parfait débauchard des rues n’avait jamais goûter quelque chose d’aussi ignoble. Et pourtant, il lui était arrivé dans sa jeunesse de fouiller les poubelles des restaurants et commerce pour espérer mettre la main sur quelque chose à manger ! A deux doigts du désespoir, il lança un coup d’œil à Bellamy qui semblait ne pas en mener plus large que lui. Ils avaient passés l’âge de jouer les enfants sages !
Il retint à peine une grimace et la voix de Lara Jean le gronda aussitôt.
Dis que c’est bon et que c’est exactement comme maman le faisait !
Ah, mentir ? Parfait ça, c’était ce que le Chafouin savait faire le mieux !
« On dirait que c’est maman qui l’a fait. »
Un sourire en prime et le père sembla ravi de la réponse, même Kitty leva le pouce derrière son assiette bien qu’elle fasse tourner le contenu sans vraiment oser y goûter elle non plus. Pourtant, lorsque le paternel lui posa aussi la question elle hocha vivement la tête et avala une nouille non sans douleur. Un rictus amusé passa sur le visage de Sirrus avant qu’il ne relève la tête.
« Peter peut rester dormir ici ? »
Mais qu’est-ce que tu fais ?! S’indigna LJ.
Kitty manqua de s’étouffer et fut prise d’une toux singulière, tandis que Mr Covey semblait très sincèrement réfléchir à la question. Il jeta un coup d’œil à Peter et Bellamy força un sourire innocent comme pour prouver qu’il ne ferait rien de mal.
« On pourra regarder Coup de Foudre à Nothing Hill comme ça ! »
« Tu es sûre que sa mère ne va pas s’inquiéter ? »
« Elle est déjà au courant pour nos… Révisions. Comme on part ce weekend au ski, on a prévu de travailler avant afin de garder nos résultats au top. »
Ça, c’est de l’excuse… Si ça marche, je…
« Et bien, si sa mère est d’accord, je n’y vois pas d’inconvénient. La chambre d’ami est libre. »
Hein ?!
Sirrus afficha une moue satisfaite et se dépêcha de prétexter avoir beaucoup de travail à faire pour quitter la table avant qu’un autre plat ne vienne entacher à jamais ses papilles ! Il adressa plusieurs regards appuyés à Bellamy, qui finit par le suivre en s’excusant auprès du père de Lara Jean et ils retournèrent enfin au premier étage. Aucune idée d’où se trouvait la chambre d’ami mais pour l’instant, ils avaient au moins une heure devant eux pour prétexter apprendre des cours la porte close !
Une fois qu’ils furent seuls, SIrrus fouilla dans le tas d’affaires sur le bureau – parce que oui, il y avait un meuble sous les vêtements – et en extirpa deux livres au hasard avec des cahiers. Il en lança un à Bellamy.
C’est pour quoi faire ça ?
« Tant qu’à mentir, autant que le mensonge ait l’air vrai. »
Pourtant il ne jeta même pas un regard au contenu des carnets, une main sur la tempe comme s’il réfléchissait à toute allure pour comprendre le vrai du faux de cette histoire. Joanne ? Leur aurait-elle lancé un sort ? Mais dans quel but, elle n’avait rien d’une tendre fille et ne s’occupait pas des magies amoureuses pour adolescents… Et puis, il entretenait de bonnes relations avec elle jusqu’à présent. Dans quel intérêt ? Une leçon ? Mais quelle leçon ?! Ca n’avait aucun sens, sans compter qu’aucun de ses ennemis n’avait les moyens de provoquer une chose pareille… Le ou la responsable était forcément une storybrookienne.
Il soupira en se pinçant l’arrête du nez.
On n’est pas plus avancés ?
« Pas vraiment. » Reconnu-t-il. « Mais on ne perd rien à demander à Joanne, effectivement. »
Le Chat fixait Bellamy, auteur de cette proposition, avant de hocher la tête comme si cette idée lui convenait.
« L’ennui, c’est qu’elle n’est pas trouvable en dehors de son numero et que, toi ni moi n’avons son numéro de téléphone. » Fit-il remarquer. « Et je ne peux plus me téléporter à cause du corps de la gamine. »
La gamine s’appelle Lara Jean et elle entend tout je te signale ! On a des annuaires, son numéro doit être dedans, sinon à quoi ça servirait ?!
« On ne trouve pas une sorcière dans un annuaire. » Railla-t-il, comme une évidence.
Qu’est-ce que j’en sais moi, je n’ai jamais eu besoin de sorcière ! Je voulais juste continuer ma vie d’adolescente, valider mon lycée et espérer ne pas passer de trop mauvaises vacances… Mais au lieu de ça je suis coincée dans ma propre tête avec un type qui agit à ma place dans mon corps. On a vu mieux comme perspectives d’avenir.
Elle n’avait pas tort. Et le fait de se retrouver sans réponses ni solutions avait tendance à agacer prodigieusement le Chafouin. Faisant les cent pas dans la pièce, ils discutèrent encore un moment avec Bellamy avant que des coups ne soient frappés contre la porte. S’approchant de la poignée, Sirrus ouvrit pour tomber sur le paternel Covey qui portait un coussin et des couvertures. S’il adressa un sourire au corps de sa fille, il eut un regard un peu plus réservé à celui de Peter.
« Peter, des couvertures. Je vais te montrer où est la chambre d’amis. »
Le ton sans appel amusa Sirrus qui, même s’il devait se comporter en fille à papa modèle, semblait s’amuser de cette situation familiale. Il n’avait lui-même jamais connu ça et observa en silence les recommandations lourdes de sous-entendus que Mr Covey adressa au jeune homme. En revanche, qu’il lui tende un préservatif était assez inattendu et il entendit LJ se lamenter dans son crâne.
Mais c’est pas vrai, enterrez-moi !!
En une dizaine de minutes, les lumières de la maison furent éteintes et chacun du se contenter d’une chambre en solitaire… Allongé sur le lit de Lara Jean, le chat tentait de remettre de l’ordre dans les possibilités qui s’offraient à eux : aller chercher Joanne était une bonne idée, ils feraient ça le lendemain. Et si ça ne fonctionnait pas, ils n’auraient d’autre choix que de se rendre au voyage au ski qui semblait tant plaire aux deux adolescents… Quelque chose soufflait à l’esprit du Chafoin que ce n’était pas pour rien si ça arrivait juste avant.
« Il semblerait qu’on soit coincés comme des adolescents pour le moment… » Chuchota Sirrus. « Peut-être que la réponse se trouve dans ta relation avec Peter. Une des hypothèses pourrait se vérifier si vous couchiez ensemble, c’est la partie la plus simple. »
Son sourire malicieux ne plut pas du tout à LJ.
HORS DE QUESTION ! Je ne… Je ne suis pas amoureuse de Peter Kavinski et il est… HORS DE QUESTION que je fasse quoi que ce soit dans ma propre maison, pendant que mon père et ma sœur dorment à côté !
« Tu préfères l’hypothèse d’un sort lancé par une sorcière ? »
P… Presque, oui ! En tout cas je refuse d’assister à quoi que ce soit de charnel, ce n’est pas dans le contrat !
« Tu changeras vite d’avis, tu verras… »
Peut-être mais pour l’instant, c’est non ! Et ne compte pas sur le voyage au ski pour ça. Tous les couples le font là-bas mais nous ne sommes pas vraiment un couple.
« Pourtant vous faites tout comme, qu’est-ce qui est différent ? Vous avez des arrangements et des objectifs, c’est comme être vraiment en couple. La partie coucherie et calins, c’est qu’un bonus agréable dans l’histoire. Mais faut pas croire que c’est comme dans les livres, il n’y a pas vraiment d’amour, juste des compromis. »
LJ resta silencieuse quelques instants.
Ton mec ne doit vraiment pas être heureux avec toi…
« Mon mec ? » Pris au dépourvu.
Bellamy.
« On n’est pas… »
Arrêtes de dire des bêtises, je suis pas stupide. Tu le vois régulièrement et apparemment vous vous embrassez et vous… Couchez ensemble. Si on suit ta définition, c’est ce qu’on appelle être un couple.
Sirrus se mordit la lèvre, refusant d’admettre qu’elle avait… Raison. Mais lui, en couple, avec Bellamy ? N’importe quoi ! Ce n’était pas parce qu’il revenait tout le temps le retrouver qu’ils étaient forcément liés par quoi que ce soit ! L’histoire était même beaucoup plus compliquée que ça mais il ne pouvait décemment pas en parler avec une adolescente qui lisait des romans à l’eau de rose.
Un peu plus de gentillesse ne vous ferait pas de mal. Il a l’air gentil et de tenir à toi, alors, ne gâches pas tout.
c’était elle qui lui disait ça ?! Mais… Comment ?! Malheureusement, il entendit un bâillement dans sa tête. Apparemment la journée avait été longue pour tout le monde, même si elle était immatérielle.
Je m’endors… On va tenter de vous faire retrouver vos corps et de récupérer les notres. On va y arriver, toute bonne histoire à ses rebondissements mais une fin heureuse.
Sa voix s’éteignait au fur et à mesure et, après de longues minutes silencieuses, Sirrus eu la sensation qu’elle dormait réellement. Alors, dans le silence le plus complet que ses réflexes félins pouvaient provoquer, il s’extirpa de la chambre de la jeune fille et se faufila jusqu’à celle occupée par Bellamy. Pénétrant à l’intérieur, mettant l’index sur sa bouche face à l’air surpris de son dragon, il referma soigneusement et verrouilla. Un instant Sirrus resta là, à simplement le regarder allongé sur ce lit. Est-ce qu’il le rendait réellement malheureux ? Pourtant, ça avait l’air de convenir à Bell cette relation qu’ils avaient… Lui apparaissait comme par magie et d’autres fois, c’était le dragon qui lui téléphonait. Ca n’empêchait pas de voir ailleurs mais tout se ramenait toujours à… Lui.
Sirrus se mordit l’intérieur de la joue, agacé de ne pas comprendre pourquoi une partie de lui se contractait d’agacement quand l’autre se contentait de hausser nonchalamment les épaules. Il n’aurait sans doute pas de réponse ce soir et il ne comptait pas sur une gamine pour le remettre à sa place ! Par des gestes, il lui fit comprendre qu’elle dormait et fut soulagé lorsqu’il lui indiqua que le gamin aussi était parti dans les bras de morphée.
Comblant l’espace entre eux, il grimpa sur le lit et se glissa sous le drap jusqu’à toucher le corps de son dragon. Sans prononcer un seul mot, de crainte de réveiller Lara Jean dans sa tête, il remonta ses paumes sur le visage de Bell et caressa un instant ses pommettes. Son air si sûr de lui le rendait fou. Son petit rictus insolent aussi. Alors, sans réfléchir davantage, il plongea sur sa bouche et goûta enfin à un baiser longuement désiré. Sa bouche charnue était délicieuse et chaude, mais sa langue était encore mieux. Un ballet chaleureux s’engagea entre eux, tandis qu’il sentait enfin ses mains se poser sur lui. Langoureusement, la chaleur s’insinua dans leurs veines et Sirrus sentit son corps bouillonner de quelque chose d’aussi familier que délicieux.
Il n’était pas en manque de Bellamy. Pas officiellement. Mais il n’allait sûrement pas se priver de son amant, quelle que soit la situation… Ce n’était pas de l’amour, incapable d’en ressentir, mais… C’était peut-être un peu pareil.