« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
We can be heroes everywhere we go > (queeniexchris)
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Chris L. Brooke
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I feel my time has come. I don't know which way I'm going. I don't know which way I've come. For you I'd wait until kingdom come, until my day is done. And say you will come and set me free just say you will wait for me.
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Keeping us down is impossible cause we're unstoppable
Chris remit correctement son casque sur ses oreilles avant de pousser un petit soupir. Il tenait fermement son arme dans ses mains et fixait les cibles qui se tenaient devant lui. Il était à un entraînement de tir, rien d’exceptionnelle. Le blond ne voulait pas perdre la main, être shérif n'était pas une excuse pour ne rien faire de ses journées. Il n'était pas du genre à refiler du boulot aux autres alors que lui tournait ses pouces dans son bureau. Puis il revenait d'une mission de Magic League après tout. Mission qui avait bien fait comprendre à Chris que tout pouvait arriver, qu'il n'y avait jamais de vrai victoire. Une guerre se préparait toujours, pour le pouvoir, l'argent et ce genre de conneries. Cette ville était remplie de méchants, de fous comme par exemple cette histoire de gang qui n'arrêtait pas de terroriser les habitants. Une dizaine de personnes qui avaient été trucidés prêt des Docks pendant qu'il n'était pas là. Cette ville avait besoin d'autorité, de limites et Chris comptait bien en imposer même si cela allait mettre en colère plusieurs habitants de Storybrooke. Chris n'était pas là pour faire bonne figure ou pour se faire aimer de tous. Son père lui avait appris que ce n'était pas la gentillesse qui comptait dans la vie mais plutôt les lois et la sécurité. Ce n'était pas difficile de comprendre d'où venait l'handicape social de Chris.
Il tira à plusieurs reprise dans la cible et fit presque un parfait. Il fallait dire que le blond avait un peu la tête ailleurs depuis qu'il était revenu. Il s'était passé tellement de chose dans cette mission et il avait appris tellement de chose. Un nouveau soupir sortit de sa bouche tandis qu'il posa son arme sur le comptoir qui se tenait devant lui. Chris se souvenait parfaitement de son retour à Storybrooke, tout le monde avait cru à sa mort. Que ce soit sa famille, ses amis ou encore Monsieur le Maire qui l'avait remplacé pendant ces quelques jours de disparition. Tout le monde y avait cru sauf Jefferson. Mais Chris n'était pas dupe, il savait que le chapelier avait eut ce genre de comportement avec sa défunte femme. C'était juste que le temps d'acceptation de Jefferson était plus long et heureusement. Chris avait juste du mal à se dire qu'il avait fait souffrir tous ses proches et maintenant il était en colère. Pas contre Dyson, pas contre les autres membres de la League, personne n'était fautif dans cette histoire. Il était en colère contre toutes les mauvaises personnes de ce monde.
Il sortit finalement du stand de tir avant de rejoindre rapidement le commissariat avec sa tenue de shérif. Il remit correctement son insigne sur sa poitrine avant de respirer un bon coup pour finalement pousser les portes du commissariat. Les policiers le saluèrent tout en affichant leur plus beaux sourires. Chris rendit les sourires avant de se diriger rapidement vers son bureau histoire de s'isoler un peu. Mais à peine assis sur son fauteuil en cuir, il entendit une personne toquer à sa porte. Le blond fronça les sourcils avant d'ordonner à cette personne d'entrer. C'était une policière qui semblait être gêné de le déranger, elle tenait un téléphone à la main.
« Excusez-moi, shérif. C'est l'école de votre fille qui vous appelles. Apparemment elle est blessée. »
Le policier releva directement son regard vers la jeune femme tandis que son inquiétude grimpa en flèche. Cette dernière venait de lui annoncer que sa petite Althéa avait un soucis. Chris se leva directement de son bureau et prit le téléphone de la main de la policière avant de lui faire signe de partir de son bureau, ce qu'elle fit.
« Allô ? Ici Monsieur Brooke. Que se passe t-il ? »
« Oh rien de grave Monsieur ne vous en faites pas. Votre fille est tombé en jouant avec ses camarades. Elle a la cheville qui a doublé de volume, je penses qu'elle est cassé. »
Merde, heureusement qu'il savait que Althéa n'était pas une petite fille comme les autres. Elle avait une capacité de guérison hors norme. Mais juste pour être sûr, il allait informer l'école qu'il allait venir la récupérer pour la ramener à la maison. Sauf que téléphone se mit à sonner pour un double appel. Chris ne comptait pas y répondre et passer outre la sonnerie sauf que son téléphone portable se mit à sonner en même temps. Il comprit rapidement que c'était un appel urgent. Il se mordit la lèvre inférieur.
« Alors ne quittez pas, je dois répondre à un appel. Je reviens vite. »
Le directeur fit comprendre que cela ne le gênait pas et le shérif prit directement l'autre appel, laissant le directeur en attente. Chris s'assit sur le bureau et prépara un bloc note avec un stylo rouge, il savait que cet appel allait être important.
« Bonjour Capitaine Brooke. »
« Bonjour Général Kennedy, que puis-je pour vous ? »
Le cœur de Chris manqua un battement. C'était son supérieur quand il faisait partit de l'armée. Ce dernier n'avait pas très bien prit son départ forcé de l'armée. Kennedy avait sois-disant insinuer qu'il perdait un de ses meilleurs hommes et que pour le coup, il ne recontacterait plus Chris même en cas d'urgence. Et pourtant, voilà qu'il entendait le Général à l'autre bout du téléphone.
« Vous savez que si je vous appelle c'est que je n'ai plus vraiment d'autres choix. J'aurais une mission pour vous et seulement pour vous. Je ne peux pas envoyer l'armée sur ce genre de missions, ce serait trop voyant et dangereux. »
« Général, je me permets de vous dire que si c'est encore sur une menace zombie je ne peux... »
« Cessez Capitaine. Ne prenez pas ce ton avec moi et laissez moi finir. » Le général marqua un temps de pause avant de reprendre. « Je ne peux pas vous dire grand chose par téléphone. Je peux juste vous dire qu'il s'agit d'une histoire de secte qui enlève des enfants. Retrouvez nous à notre lieu de rendez-vous habituel. Et n'oubliez pas, je vous dois encore 115.139830 pour l'achat de la dernière fois. Et vous, vous me devez 36.169941 pour le restaurant de la dernière fois. »
Chris ne répondit rien mais le Général comprit directement la réponse du blond était positive après tout il n'allait pas laissé des monstres enlever des enfants pour leur faire je ne sais quoi. Le shérif raccrocha avant de pousser un long soupir avant de reprendre l'école au téléphone. Il afficha une petite moue avant de reprendre la parole.
« Je vais envoyé un membre de ma famille chercher Althéa. J'ai une urgence. Dites-lui que je suis désolé. Merci de m'avoir prévenu. »
Le shérif raccrocha directement avant de se lever de son bureau pour se diriger vers la carte qu'il avait affiché sur un de ses murs. Il plaqua son carnet à côté de la carte et fixa ce qu'il avait marqué dessus. Les chiffres étaient en faite des coordonnées qui menait à... Le blond déplaça son doigt sur les USA pour trouver le lieu de rendez-vous et il tomba dessus rapidement. Las Vegas, la ville des jeux et des personnes étranges il fallait le dire. Chris n'aimait pas trop cet endroit mal fréquenté mais si le Général avait donné rendez-vous dans cette ville c'était pour une bonne raison. Il ne désobéissait jamais à un ordre de son supérieur sauf sur le fait qu'il devait faire cette mission seul. Il n'était pas d'accord. Il avait besoin d'aide et il savait qui appeler pour ce genre de mission.
Chris sortit directement de son bureau et prévient les policiers qu'il ne sera pas là pendant un petit instant à cause d'une nouvelle mission. Il prit rapidement sa voiture de shérif et conduit rapidement vers la pâtisserie de sa meilleure amie, Queenie. Partenaire parfaite pour ce genre d'affaire, surtout qu'il savait que cette dernière n'allait pas très bien ces temps-ci. Chris sortit de la voiture, la verrouilla avant de mettre son chapeau de shérif pour finalement rentrer dans la boutique. Il s'avança directement vers le comptoir sous les regards admirateurs de certaines personnes. Chris demanda à une employée d'appeler Queenie en urgence et celle-ci le fit rapidement vu que sa meilleure amie fit son entrée. Chris afficha une petite sourire avant de prendre rapidement la jeune femme dans ses bras. Il en profita pour chuchoter quelque chose dans son oreille.
« J'ai besoin de toi en urgence pour une histoire de secte et d'enfant. L'armée a demandé de mes services sur cette mission. Alors si tu veux en faire partie, je te conseil de faire rapidement tes valises. On part pour Las Vegas dans moins de deux heures. J'ai rendez-vous là-bas. »
Athénaïs du Chestershire
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Le soleil n’était même pas encore levé que Queenie, elle était debout. La ville était silencieuse, endormie, ne voyant pas passer à toute vitesse l’adjointe à la mairie et pâtissière. Elle courait à en perdre haleine, la musique à fond dans les oreilles. Il ne faisait pas très chaud, pour le moment, et elle préférait faire son sport sans que personne ne puisse venir l’embêter. Pas qu’elle n’aimait pas répondre aux gens, mais elle n’appréciait pas être dérangé dans son mood de jogging. Surtout en ce moment. Réalisant un sprint, elle ne s’arrêta qu’une fois arrivée devant la guilde. Plaquant ses cheveux en arrière, resserrant sa queue de cheval, elle entra dans le grand bâtiment, vide à cette heure ci. Tout le monde devait dormir. Là encore ce n’était pas pour lui déplaire. Elle n’avait pas forcément envie de croiser River, qui n’arrêtait pas de lui demander comment elle allait. Son abruti de meilleur ami n’avait bien entendu pas tenu sa langue, sans doute trop content que Livio et elle … ait rompu. Elle monta les escaliers trois par trois pour se rendre dans sa chambre. Elle ne venait pas souvent à la guilde, mais elle avait voulu y avoir son endroit. Fairy Tail était sa famille, même dans ce monde ci, alors quand River et Edan avaient acheté le terrain, elle n’avait pas hésité à leur apporter son soutien tant moral que financier. Quand le bâtiment avait été achevé, elle avait prit sa chambre, comme à l’époque où elle dormait à Fairy Hill. Plus raisonnable cependant, n’ayant pris qu’une chambre et pas cinq. Sans doute parce qu’elle avait reproduit son besoin d’espace avec son appartement principal au dessus du Fantasia et sa maison en bord de mer. Queenie n’aimait pas être enfermé, cantonné à un seul endroit, vestige des traumatismes de son enfance, aussi bien à Fiore que sur Terre. Elle aimait avoir sa liberté, pouvoir aller où bon lui semblait sans que personne ne lui dise quoi que ce soit. Dans tous les cas, en cette matiné du mois de Juin, elle se dépêcha pour aller prendre une douche fraiche, se changer en mettant une autre de ses tenues de sports magiques et filer à la salle de sport où elle avait l’habitude d’aller, Cooper Training. Elle passa néanmoins dans l’immense cuisine pour se préparer un thé énergisant, reprenant les quelques forces qu’elle avait perdu en courant depuis plus de deux heures. Ainsi, elle sortit d ela guilde comme un fantôme, reprenant le chemin, plus doucement, en admirant cette fois, l’astre solaire s’élever dans le ciel. Tout en buvant son thé, Queenie réfléchit aux choses qu’elle avait à faire aujourd’hui. Elle allait rester au Fantasia, ayant une réunion avec des fournisseurs. Cette fois, elle allait s’en charger elle même, voulant éviter à tout prix de refaire la même erreur qu’en début de l’année, qui lui avait valu à elle et à quelques de ses amis de retourner en enfance. Parfois elle se demandait si elle n’avait pas la poisse, avant de se rappeler qu’elle et les membres de Fairy Tail cotoyaient beaucoup trop pour leur bien les Marban, tous porteurs de cette poisse légendaire qu’ils répandaient comme une maladie hivernale. Enfin, ça c’était avant. Rien que l’idée de penser à eux lui fit pousser un énorme soupir. Surtout à un en particulier. Elle serra si fort son gobelet de thé qu’elle en renversa sur sa jambe découverte. De rage, elle le jeta sur le sol, avant d’aller le ramasser et de le mettre à la poubelle. Faire du sport allait lui changer les idées, tout comme le travail.
Ce n’était pas pour rien si elle avait accentué sa cadence. Ne plus avoir de temps libre lui permettait d’éviter de réfléchir à tout un tas de chose qui la contrariait, comme notamment son escapade avec Livio. C’était parce que justement, elle avait trop réfléchi qu’elle en était arrivée à ce point de non retour. Elle aurait du écouter Luci, qui lui disait de prendre ça à la légère, une amitiée améliorée et rien de plus. Mais non, Madame s’était mise à penser à autre chose, à une vie qu’elle avait toujours imaginé, à deux, en couple. Parce qu’elle l’aimait son satané vampire. Sauf qu’elle savait très bien -en bonne Madame Irma- comment cela allait finir. Comme Jellal. Elle allait lui faire du mal. Elle le blesserait, ils se blesseraient mutuellement et ce n’était pas envisageable. Elle n’en avait aucune envie. Alors il valait mieux qu’elle souffre maintenant, que sur une longue durée. Sentiment valable aussi pour Livio. Cependant, le nez dedans, elle ne se rendait absolument pas compte de l’effet de cette rupture -tant est si bien qu’ils furent ensemble un jour - sur leurs comportements respectifs. Ils étaient exécrables, sur les nerfs, encore plus violents et sauvages qu’habituellement. Elle avait reprit des vieilles habitudes que la guilde pensait ne plus voir. Partir sans prévenir dans des missions périlleuses, vivre en dent de scie, être aussi autoritaire qu’intransigeante. Elle s’était refermée sur elle même telle un coquillage, préférant rester seule avec ses démons plutôt qu d’en discuter pour les exorciser. Elle préférait soulever de la fonte plutôt que de devoir parler pour qu’on lui dise sur un ton de pitié que tout allait s’arranger. C’était d’ailleurs ce qu’elle allait faire, saluant d’un geste de la tête Julian qui était à l'accueil de la salle de sport. Elle en ressortit vers les coups de 9h, douchée et habillée d’un tailleur aux couleurs claires. Plus apaisée, l’esprit pour le moment vidé de toutes pensées négatives, elle prit la direction du Fantasia, envoyant un message à Gabrielle pour savoir si elle avait bien réceptionné les stocks de farine. Le trajet ne fut pas long, même s’il aurait pu être encore plus court vu qu’elle avait hésité à un moment donné de courir, mais n’ayant pas forcément envie de rentrer devoir se prendre une énième douche. Elle n’avait pas le temps pour ça, surtout que la douche était un endroit de réflexion intense pour la blonde. Poussant les lourdes portes de la pâtisserie, elle eut un petit sourire de fierté en voyant qu’elle ne désemplissait pas. Elle avait vraiment bien fait de l'agrandir, il y a quelques années, rajoutant cet espace cosy. Maintenant, elle envisageait même d’ouvrir de l’autre côté de la rue pour faire une grande terrasse. Elle avait commencé à réfléchir aux plans, voyant bien que la demande était forte, même si cela pourrait nécessiter un réaménagement de l’espace intérieur, des grands travaux. Le jeu en valait il la chandelle ? C’était ça qu’elle devrait déterminer dans sa réflexion, mais pas maintenant, elle avait bien trop de choses à faire.
La matinée passa à une rapidité folle, Queenie pensant même à un instant que Gabrielle avait bougé les aiguilles de son horloge tant elle n’avait pas vu le temps passer. Sa réunion avait été moins ennuyante que prévue, et elle avait dû régler deux trois petites choses en cuisine. Cela ne faisait à peine qu’une dizaine qu’elle venait de s'asseoir dans le fauteuil de son bureau que Saoirse toqua à la porte ouverte, essoufflée. Immédiatement, Queenie l’a fit entrer. “Viens t'asseoir ! Que se passe t’il pour que tu ais couru aussi rapidement ?” La jeune femme secoua la main en signe que tout allait bien. Elle se rapprocha néanmoins. « Y’a un grand blond là... le shérif je crois ? Il est en bas et il a demandé à te voir... » “Chris est là ? C’est bizarre … il est en service … quelque chose d’étrange c’est passé sans que je n’en sois au courant ? Vous avez signalé un vol ?” Chris était là ? En pleine journée ? Pour la voir ? Elle haussa un sourcil, plus que surprise avant de se lever pour suivre la jeune femme. Que pouvait il faire ici ? Pas qu’elle n’était pas contente de le voir, bien au contraire, elle adorait son grand blond de shérif, mais elle savait qu’ils étaient fait du même bois, les déconcentrations lorsqu’ils étaient en mode boulot n’étaient pas nombreuses. Le serrant dans ses bras à sa façon, c’est à dire musclé, elle l’écouta attentivement, un masque de froideur sur son visage alors qu’un incendie s’était déclenchée dans son être à l’entente des mots sectes et enfants. Elle serra si fort le bras de Chris qu’elle lui laissa une marque. “J’arrive de suite dans ce cas là.” En courant, Queenie se rendit dans son appartement pour attraper le sac d’affaires qu’elle avait toujours prêt, où cas où, des choses comme ça arriveraient. Elle était habituée aux missions, car même si la malédiction lui avait donné de faux souvenirs, elle avait continué après, restant active malgré le fait de ses autres activités. Puis, cela avait constitué mine de rien toute sa vie, sa véritable vie, de partir par mont et par vaux pour réaliser tout un tas de choses, pouvant aller du remplacement d’acteurs sur scène, au sauvetage d’une banque. Permutant avec des habits beaucoup plus confortables, ne sortant pas tout de suite son armure traditionnel, elle revint dans la pâtisserie, prenant Gabrielle par le bras. “Tu sais quoi faire … Remplace moi demain à la réunion des commerçants du quartier. Si jamais la mairie appelle, soit tu gères les dossiers sur lesquels je t’ai briefé, soit tu t’arranges.” “Ne t’inquiète pas Queen’, tout ira bien ! Par contre, sois prudente.” Mira, qui avait l’habitude à l’époque de distribuer les ordres de mission, savait qu’Erza ne se ménageait pas, tirant jusqu’au bout de la corde. “Est ce que … tu veux que je prévienne …” “ Juste Viktory dans le cas où je ne reviendrais pas d’ici une semaine. Compris ?” Elle ancra son regard dans le sien, ayant comme un doute qu’elle ne le ferait pas. Depuis le temps, elle connaissait assez bien Gabrielle pour savoir qu’elle serait capable de monter une expédition avec les membres de la guilde. Or, elle savait aussi, quel prénom elle allait sortir, pour cette raison qu’elle lui avait coupé la parole aussi brutalement. Les deux jeunes femmes se firent une étreinte, et Queenie suivit Chris jusqu’à sa voiture garé non loin. Elle appréciait partir comme ça, sur un coup de tête, pour sauver la veuve et l’orphelin. Néanmoins, elle savait parfaitement qu’elle n’avait pas de véritables attaches, ce qui n’était pas le cas de Chris, qui avait une famille, et qui commençait à la stabiliser.
“Comment vont Althéa et James ? …. Tu leurs as dit que tu partais ?” Elle avait les bras croisés sur sa poitrine alors qu’il conduisait rapidement tout en lui répondant. “Je ne me fais pas de soucis, cela se voit que Jeff les aime beaucoup. Il veut le meilleur pour eux comme pour toi.” Elle avait croisé le chapelier à la sortie de l’école, une fois après son rendez vous avec le directeur. Il rayonnait de bonheur avec Althéa dans les bras, qu’il choyait comme une véritable princesse. Queenie était vraiment heureuse pour Chris, de voir qu’il avait trouvé chaussure à son pied. Elle l’avait soutenu lors de la mort d’Eléonore, sachant pertinemment la douleur qu’il pouvait ressentir, vu qu’elle avait la même, la culpabilité d’en être à l’origine en plus. Buvant dans la gourde en métal qu’elle avait, elle se tourna légèrement vers lui. “Je vais passer un coup de fil, qui pourra nous être certainement utile pour cette mission.” Elle attendit silencieusement l’approbation du chauffeur avant de sortir son téléphone. Elle eut un petit sourire en voyant que Gabrielle lui avait déja envoyé un message d’encouragement. Le numéro mit du temps avant de décrocher, puis une voix grave, masculine se fit entendre. “Tu es sur haut parleur Douglas.” “De mieux en mieux Queenie …” “Je te l’a fais courte. Je pars à L.A avec mon ancien partenaire de l’armée, Chris…” “Monsieur Brooke, ravi de pouvoir collaborer à nouveau ensemble.” “Nous n’avons pas eu encore tous les détails de la mission mais elle est clairement de notre ressort… J’espère juste que ce n’est pas la Tour du Paradis qui s’est reformé …” Un silence suivit cette phrase. Un silence pesant alors que la main de la jeune femme en vint à trembler. “Queenie … est ce que Viktor est au courant ?” “Non …” “Il s’agirait peut être de ses parents ... après tout, quand tu as décapité la tête du réseau, il n’y avait que le 1e ministre et le ministre de la défense, plus un bon nombres d’autres personnes, mais pas les Rostovski… qui étaient mine de rien des membres puissants ...” Elle serra la poignet de la porte tandis que Chris s’engageait dans le parking de l’aéroport. “Néanmoins, on s’emballe peut être, la Tour du Paradis n’a pas été signalé active depuis ton coup d’éclat … il y a bien d’autres obédiences malheureusement qui suivent leur voie.” “Tu as raison … nous allons voir ça rapidement. Tu peux nous faire parvenir des billets d’avion pour Los Angeles ?” C’était ça, l’avantage de travailler dans les meilleurs services secrets du monde. “Et voila. Deux places pour Miss Scarletto et Mr Brooke. Votre vol décolle dans 1h. Les billes sont sur ton téléphone. Comme d’habitude, n’hésite pas si tu as besoin et ne force pas trop …” Les bips caractéristiques de la fin de conversation se firent entendre. Queenie poussa un long soupir tandis que Chris garait la voiture. Elle regarda son téléphone, il y avait bien les billets. Prenant son sac, elle le suivit, allant dans le grand hall avant de passer à l’embarquement. “Bien, nous avons 10h de vol sans escale, cela nous laisse largement le temps de mettre nos informations en commun pour être prêt quand nous allons rencontrer ton contact !”
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Chris L. Brooke
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Il avait pour habitude de partir en mission sans prévenir les autres parce que souvent c'était la mission qui lui tombait dessus ou parce qu'il ne devait rien dire sur cette fameuse mission. Mais aujourd'hui Chris ne voulait pas faire la même erreur. Tout le monde avait cru à sa mort, Althéa avait pleuré toutes les larmes de son corps et James avait frappé le policier quand il était revenu à la maison. Chris savait que ce n'était pas méchant de la part de son fil, au contraire. Cela voulait dire que James avait été détruit par cette nouvelle. Avant de conduire avec sa voiture de shérif jusqu'à l'aéroport, il avait envoyé un message détaillé à Jefferson tout en s'excusant. Le brun allait devoir s'occuper de ses enfants et les loger chez lui pendant quelques temps. Chris avait promis dans son message qu'il reviendrait en un seul morceau et que pour se faire pardonner de son absence, ils iraient à la fête foraine en famille pour se retrouver. Il parlait bien sûr de ses enfants avec Jefferson et les jumeaux. Chris fixait la route pensif avant d'entendre une voix familière sortir du téléphone de Queenie. Il fronça les sourcils réalisant rapidement qu'il s'agissait de Douglas. Un petit sourire s'afficha sur son visage tandis qu'il saluait sa bonne vieille connaissance pour finalement se recentrer sur la route. Chris se gara rapidement sur le parking de l'aéroport et Douglas annonça qu'ils avaient enfin des billets d'avion qui décollait d'ailleurs dans une heure.
Queenie raccrocha et Chris poussa un long soupir avant de s'enfoncer un peu plus dans son siège de voiture. Il était épuisé de faire ce genre de chose parfois. L'action manquait à Chris de temps en temps mais ces temps-ci il voulait simplement vivre sa vie. Il était bien avec Jefferson et ses enfants. Il adorait rentrer du travail avec un léger mal de crâne. Quand il ouvrait la porte, Althéa se jetait dans ses bras en l'embrassant plusieurs fois. James lui montrait ces dernières inventions et discutait un peu avec lui du lycée qu'il commençait à détester. Puis Chris embrassait tendrement les lèvres de Jefferson qui souvent faisait à mangé ou lui tendait une bonne tasse de thé. Dire que Chris ne supportait pas le thé avant de sortir avec Jefferson. Un petit sourire naquit sur le visage du policier qui tourna finalement son visage vers celui de la jeune femme qui semblait déterminé. Cette histoire de secte et d'enfant ne pouvait que la mettre en colère, Chris comprenait parfaitement pourquoi. Queenie n'avait pas eut une enfance facile.
Le blond posa alors délicatement sa main sur l'épaule de la jeune femme avant d'afficher un petit sourire. Il était là pour elle, il était là pour la protéger des ses monstres du passé. Il sortit de la voiture et ferma la portière manquant de l'arracher. Chris avait du mal à se faire à sa nouvelle force depuis qu'on lui avait injecté du super-sérum. Il afficha une petite moue remarquant qu'il avait encore déformé la carrosserie. Il avait gagné des centimètres, des muscles mais surtout de la force. Chris s'éloigna alors doucement de la voiture avant de se racler doucement la gorge pour finalement se diriger vers le bâtiment qui se trouvait en face d'eux. L'attente ne fût pas trop longue, heureusement. Ils se trouvèrent rapidement dans l'avion et s'assirent dans leur cabine de première classe.
« Douglas ne fait pas les choses à moitié à ce que je vois. Je commence à m'habituer aux trucs de riche, c'est pas une bonne chose. »
Chris passa sa main sur son visage avant de secouer négativement la tête. Merci Jefferson de lui offrir le luxe. Mais si cela continuait, il allait finir par ne plus aimer la seconde classe et il ne voudrait pas que ce genre de chose arrive. Chris aime être quelqu'un de moyen, qui gagne assez d'argent pour vivre et pas plus, toute cette richesse le rendait... faible. Enfin c'était comme ça qu'il voyait les choses, lui en tout cas. Son regard se posa finalement sur son amie qui était sagement assise dans son fauteuil. Il posa directement son carnet sur la table pour l'ouvrir à la bonne page tandis que l'avion était déjà en train de voler au dessus des États-Unis.
« Bon je n'ai pas beaucoup d'information sur cette secte. Mon supérieur attend de nous voir pour plus m'en dire. Mais je sais qu'elle se trouve à Las Vegas, elle se cache parmi la foule. Je sais aussi que des familles passaient des vacances là-bas et que beaucoup on perdu leurs enfants. Ils se sont tous fait enlever dans les mêmes environs. Les femmes enceintes se font enlever aussi. »
Des tarés, c'était les seuls mots que Chris arrivait à trouver pour définir ce genre de personnes. Cela le mettait en colère de savoir que des êtres humains pouvaient faire ce genre de chose. Queenie devait se sentir encore plus mal que lui. Il poussa un petit soupir avant de passer délicatement sa main sur le dos de la jeune femme tout en le massant doucement.
« Désolé de te faire revivre ces horreurs … Mais je sais que tu es la meilleure pour t'occuper de ces connards. On rentrera vite je te le promets. Et je t'inviterai à manger à la maison. »
Un petit sourire se dessina sur son visage tandis qu'il se tourna complètement vers Queenie tout en enfonçant son visage dans son siège qui était bien plus que confortable. Il passa délicatement sa main dans les cheveux soyeux de son amie.
« Être triste ne te vas pas. Tu voudras bien me dire ce qui se passe pour que tu sois dans cet état là ? »
Il était inquiète pour elle, ce qui était plutôt normal. Il connaissait la jeune femme depuis un moment maintenant et il avait vécu beaucoup de chose avec elle. Chris arrivait à savoir quand Queenie n'allait pas bien. C'était une femme forte, très forte mais aujourd'hui elle semblait juste... Ailleurs. Alors le blond décida pour le moment de ne plus l'embêter avec ses questions. Il se contenta de s'installer correctement dans son siège et de fermer les yeux pour pouvoir s'endormir sans trop de difficulté. Après tout, dix heures de vol c'était très long. Beaucoup trop long... Heureusement Chris dormit presque tout le long et maintenant ils étaient arrivés à Las Vegas. Ils trouvèrent rapidement une voiture de location et ce fût encore Chris qui prit le volant parce qu'il connaissait le point de rendez-vous. Pas le temps de trouver un hôtel. Queenie et Chris se fichaient complètement de ce genre de détail, ils voulaient savoir exactement ce qu'il se tramait dans cette foutue ville des lumières. Il roula rapidement jusqu'au bar que le Général lui avait indiqué.
Une fois garé devant. Chris sortit rapidement de la voiture avant de la fermer à clé. Il entra dans le bar en compagnie de son amie. Plusieurs hommes musclés se levèrent de leur chaise tout en remontant leurs manches. Sûrement des soldats qui craignaient que des inconnues entende leur histoire. Chris leva les yeux au ciel avant de pousser un long soupir.
« Général Kennedy, il faudrait dire à vos hommes d'être plus discret. Ce n'est pas difficile de savoir que c'est l'armée qui squatte cet endroit. »
Le vieil homme fixa le shérif pendant un moment avant de faire signe à ses hommes de se calmer. Les gros bras se rassirent sur leur chaise tandis que Chris et Queenie se rapprochèrent de Kennedy qui faisait signe au barman d'apporter deux bières pour les nouveaux invités. Le Général ne passa par quatre chemin, depuis le temps que Chris le connaissait, il savait que Kennedy n'était pas du genre papoter. Son supérieur préférait largement l'action. Il posa une carte de Las Vegas devant leur nez avant de montrer les trois casinos qu'il avait entouré au marqueur rouge.
« C'est des pros. Ils enlèvent toujours dans le même secteur, les flics sont tous au courant du danger et pourtant, ils arrivent encore à embaucher des enfants dans leur secte. » il posa un regard sur Chris. « Comme quoi, la police ne sait pas faire son boulot. »
Le policier serra sa mâchoire mais ne dit rien, il savait que le Général lui en voulait d'avoir quitter l'armée pour faire ce boulot mais cela ne changeait rien. Chris se contentait juste de fixer la carte avant de plonger son regard dans celui de Kennedy.
« On ne les aura jamais en les pourchassant, ils ont toujours un tour d'avance sur nous. C'est pourquoi j'ai besoin de vous deux, Brooke et Scarletto. »
« Attendez. Vous voulez dire qu'on doit ... »
« Oui Chris, tu as très bien compris. Vous allez servir d’appât. Surtout Mademoiselle Scarletto. »
Le blond haussa les sourcils avant de se tourner rapidement vers son amie avant d'afficher une moue. Il attrapa directement le bras de cette dernière voulant lui faire comprendre qu'elle n'était pas obligé d'accepter cette mission. Il le ferait seul, cela ne le gênait pas vraiment. Il ne voulait pas risquer la vie de son amie pour des caprices de la part du Général.
« Avant que vous refusiez, je vais vous expliquer mon plan. On pense que la secte se trouve dans les égouts de Las Vegas mais c'est comme chercher une aiguilles dans une botte de foin. On a besoin d'un cheval de Troie. »
« Si je comprends bien, vous voulez que Queenie se fasse enlever pour qu'ils puissent l'emmener dans leur repaire dans les égouts ? »
Kennedy hocha doucement la tête avant d'afficher un petit sourire en coin. Il sortit quelque chose de dessous la table. Quelque chose qui ressemblait étrangement à un coussin mais c'était plutôt un faux ventre de femme enceinte. Chris haussa les sourcils comprenant directement quel rôle lui et son amie devaient jouer dans cette histoire. Il se leva directement de sa chaise.
« Attendez on doit jouer le petit couple pour vous ? Pour qu'ils remarquent le ventre de Queenie et qu'ils l'enlèvent ? »
« Je vois que tu es toujours aussi perspicace mon cher Christopher Brooke. »
« Mais c'est complètement... » Il marqua un petit temps de pause avant de reprendre tout en se tournant vers Queenie. « Tu es d'accord avec ça ? Tu as ton mot à dire tu sais, tu as le droit de dire non... »
Athénaïs du Chestershire
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Queenie eut un petit sourire à l’encontre de Chris. C’est vrai que Douglas avait cette propension à toujours fait les choses dans les règles de l’art. Elle ne l’avait jamais vu réaliser quelque chose à moitié. Même si elle savait très bien que les souvenirs qu’ils avaient en commun étaient faux, elle l’appréciait véritablement. Il comptait énormément dans sa vie, et celle de Viktor, au point même qu’elle acceptait les choses sans réfléchir quand la demande venait de lui. “Les anglais sont peut être flegmatiques mais ils sont perfectionnistes.” Elle sortit son téléphone, regardant l’heure avant de pousser un soupir. Heureusement qu’elle n’était pas malade dans les transports comme Edan, sinon les 10h de trajets auraient été pire qu’un supplice, mais son énergie lui disant qu’elle aurait du mal à se contenir. Elle préférait largement quand c’était elle, qui conduisait, que de se faire porter. Elle lança un regard à Chris, qui commençait à lui expliquer le pourquoi du comment et serra le poing à s’en faire blanchir ses jointures. Elle avait essayé de passer à autre chose, que ce soit à Magnolia ou ici, mais son passé n’arrêtait jamais de la rattraper, comme si ce dernier voulait absolument qu’elle fasse tout pour ne jamais l’oublier. Or elle ne l’oublie pas. Continuellement elle y pensait, les cicatrices gravés dans sa chaire, dans son oeil, dans son esprit. Ce n’était pas pour rien que même si elle s’était calmée sur les missions de ce type elle continuait d’agir. Queenie n’aurait jamais pu rester les bras croisés à mener une vie tranquille en connaissant les horreurs que ces monstres pouvaient faire subir. Son association était une aide fondamentale dans la construction. Un baume réparateur pour tout ceux ayant subi, comme elle, les pires atrocités. Tout le monde ne possédait pas sa capacité de résilience. Peu de personnes en réalité, et même si elle allait de l’avant sans se retourner, elle portait son propre boulet. Néanmoins, elle était arrivée à le transformer en une force, au lieu de le laisser l'entraîner au plus profond du noir océan de ses terreurs. “Ne te soucie pas de moi.” Queenie était comme ça. Quand le travail l'appelait, elle faisait -ou essayait- de faire le plus abstraction de sa propre vie. Bien entendu, la vengeance et la colère étaient des moteurs essentiels à son fonctionnement. Même si son étendard avait toujours été de combattre le mal, il y avait des combats tellement plus personnel et ceux si en faisait partis. Or, Queenie était professionnelle, et elle devait garder la tête froide pour exécuter toutes les choses qu’elle avait à faire avec la perfection dont elle était connue. “De toute façon, je n’avais rien de prévu ces derniers temps. Au moins tu me permets de sortir de ma routine de ministre.” Elle eut un petit sourire taquin, posant sa tête contre son épaule tout en soupirant. Heureusement que le travail existait car elle pouvait s’y noyer dedans. En parlant du passé, elle n’avait pas retenue la leçon principale qu’on lui avait donné à Fiore, et elle avait recommencé les mêmes erreurs. Elle se maudissait continuellement pour ça. Ce n’était pas pour rien si sa magie était celle du chevalier. Une armure impénétrable. Et qu’avait elle fait ? Elle l’avait ouverte. Elle avait ouvert son coeur pour la deuxième fois et sans aucune surprise, elle en souffrait. Bon sang qu’est ce qu’elle pouvait se détester pour ça. De plus, Chris la connaissait tellement bien qu’elle n’avait pas besoin de lui dire qu’elle allait mal pour qu’il s’en rend compte. “Merci.” Sa voix était douce, avant de reprendre une pointe de fermeté. “Mais ce n’est pas le moment pour ce genre de choses. Quand nous rentrerons, je t’expliquerais …” Ah non, si elle commençait à penser à Livio … ça ne pourrait pas aller. C’était à cause de ça qu’elle avait stoppé. Il était bien trop dans son esprit et dans son coeur pour qu’elle puisse continuer sa vie tranquillement. Elle ne voulait pas le perdre, et pour ne pas le perdre elle préférait mille fois qu’elle soit loin de lui, en sécurité, qu’à ses côtés. Elle avait tué Jellal de ses mains parce qu’elle n’avait pas réussi à distinguer assez vite le sort d’illusion que MacBeth lui avait jeté. Il était hors de question qu’elle refasse la même erreur, et elle préférait en souffrir maintenant mais le savoir en vie que de pleurer toutes les larmes - s’il lui en restait encore - de son corps. Personne n’arrivait à comprendre ce qu’elle ressentait, et pour cause, elle n’en avait jamais parlé. Elle était restée droite comme un i, fière chevalière à l’armure reluisante mais dont l’intérieur était remplie d’une tristesse infinie. Au moment même où elle avait cru un avenir possible avec Jellal, le destin lui avait rappelé avec une brutale sans nom que ce n’était pas pour elle. Chat échaudé craint l’eau froide, elle ne voulait pas que l’histoire se répète pour le coup, ayant la violente impression que beaucoup de chose de son ancien monde resurgissait dans celui ci, l’exemple de la Tour du Paradis étant le plus frappant. Alors elle ferait ce qu’elle n’avait pas fait avant, elle tuait tous ses espoirs dans l’oeuf. Ce n’était qu’un mauvais moment à passer, comme elle l’avait dit à Gabrielle quand cette dernière, très inquiète, n’avait pu s’empêcher de mettre le sujet sur la table. Parler de Livio était devenu tabou à la pâtisserie mais Queenie n’était pas idiote, elle savait parfaitement que l’ancienne démone continuait de lui adresser la parole, et elle ne lui en voulait absolument pas. Elle n’était pas autoritaire au point d’interdire quoi que ce soit. Elle lui avait tout simplement demandé d’éviter le sujet, de faire comme si rien n’avait existé, rien ne s’était passé, effaçant d’un coup de gomme magique les cinq ans de leur amitié particulière, même si au fond d’elle, une toute petite voix lui disait qu’il était bien trop tard pour faire ça, qu’elle aurait du y penser bien des années auparavant, dès qu’elle avait commencé à le trouver aussi beau physiquement que intellectuellement. Dans tous les cas, elle devait se le sortir de la tête comme elle essayait de le faire depuis un mois, pour le bien de tous.
Le vol se déroula sans encombre. Queenie n’avait pas fermé l’oeil de tout le trajet, préférant travailler au nouveau projet d’échange humanitaire des écoles de Storybrook qu’elle comptait présenter au maire que plutôt se battre avec ses rêves qu’elle ne pouvait pas contrôler. Maintenant qu’ils étaient sur le sol de Los Angeles, elle focalisa toute son attention et ses six sens sur la nouvelle mission qui les attendait. Rien que pendant le trajet en voiture, ses yeux vairons épiés tous les passants, les considérant chacun comme cible potentiel. Tout comme Chris, elle poussa un petit soupir en voyant les gros bras froncer les sourcils en les apercevant rentrer. Ah l’armée. Elle en avait une certaine image, et heureusement que Chris n’était pas comme les militaires qu’elle avait fréquenté par le passé, ou même encore maintenant. Elle comprenait parfaitement pourquoi Helios était dans l'armée, tout aussi Major qu'il soit. Effaçant le petit rictus qu’elle avait en pensant à son ami, elle se reconcentra immédiatement quand le Général de l’armée arriva devant eux, posant la carte sur la table. Elle ne toucha pas à sa bière, ayant préféré un café corsé mais ne dit rien, imprégnant dans son cerveau tout ce qu’elle voyait et entendait. “Ce n’est pas une question de métier mais une question de manipulation mentale.” Queenie, elle, n’avait pas pu s’empêcher de répliquer froidement, n’appréciant en aucun cas qu’on dénigre son meilleur ami devant elle. Chacun faisait les choix appropriés à sa situation de vie, du moment qu’on les assumait pleinement. Puis Queenie n’était pas réputé pour garder sa langue dans sa poche, l’aura de confiance qui se dégageait d’elle en ayant fait plié plus d’un. Le Général préféra ne rien dire, continuant ses explications. Queenie avait comprit immédiatement à quoi l’homme faisait référence. Ce n’était pas pour rien que le métier d’espion avait été inventé. Des inflitrations, elle en avait fait des centaines, voir des milliers, ici ou dans son monde. Même si elle était une adepte de la force brute, la ruse était l’une des meilleures stratégies pour arriver au but recherché et frapper en plein coeur. Quad Chris posa son bras sur elle, elle s’en dégagea. Quand Queenie était à son boulot, plus rien ne comptait et surtout pas les sentiments. Elle était un agent en mission. Le meilleur des agents et elle se fichait du niveau de dangerosité. Cependant, elle n’avait pas pensé une seule seconde à ça et elle déglutit en voyant le coussin que le Général avait dans sa main. Ne laissant rien paraître du maëlstrom de sentiments qui s'abattait dans sa tête, elle afficha un visage dur. Jouer une femme enceinte alors que son plus grand secret était que justement, elle ne pourrait jamais l’être ? Jouer une femme enceinte pour se faire enlever par une secte, qui justement était à l’origine de la plus grande peine de son monde ? Le destin était vraiment un connard en y réfléchissant. “J’accepte.” Rien ne laissait penser que Queenie était déchirée. Qu’elle n’avait qu’une envie, de fuir au loin pour pleurer jusqu’à ce que mort s’en suive. Quand on lui avait annoncé, dans les laboratoires du MI6 que la seule chose qui ne fonctionnait plus chez elle était son utérus, elle n’avait pas réalisé immédiatement. C’était bien après l’opération pour lui enlever, dernier stigmate des supplices qu’elle avait subi enfant, qu’elle avait compris. Jamais elle n’aurait d’enfants. Envolée les rêves de grandes familles aux têtes rousses, blondes, ou brunes. Elle qui avait toujours voulu en avoir une, pour rattraper ce qu’on lui avait fait, pour donner tout l’amour dont elle était capable, était aussi privé de ça. Elle n’en avait jamais parlé. Même Gabrielle n’était pas au courant de ce fardeau qu’elle portait depuis des années alors que la blonde savait parfaitement tout le désir d’enfant qu’elle pouvait avoir. C’était aussi pour cela, entre autre, que Queenie se refusait à l’amour d’un homme. Elle préférait n’avoir rien du tout, pas de mariage en grand et blanc, pas de 9 mois où plus d’insupportables caprices, pas de rires dans une grande maison. Avec elle, c’était tout ou rien. Elle ne connaissait pas le juste milieu. “Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour arrêter cette pourriture.” Le Général hocha la tête avec un petit sourire. Elle voyait bien le regard inquiet de Chris, pensant plutôt aux résurgences des souvenirs de son enfance qu’à autre chose. “Laissez moi le temps de me préparer, et nous pourrions commencer immédiatement la traque.” Son sac sur l’épaule, elle saisit le coussin que Kennedy lui tendit avant de prendre la direction des toilettes, sans un mot de plus. Elle n’avait besoin de rien ajouter de toute façon. Ce n’était pas l’heure pour les pleurnicheries. D’ailleurs, elle se passa de l’eau froide sur son visage, quelques minutes après qu’elle soit rentrée dans les toilettes pour femme. Ce n’était pas le moment de craquer. Ce n’était pas le moment de montrer ses faiblesses. Ce n’était pas le moment de se laisser submerger par l’émotion. Elle allait affronter de dangereux criminels, elle devait être d’acier. Essuyant la petite larme qui coula le long de sa joue, elle fit le vide dans sa tête, utilisant les méthodes de relaxations que Douglas lui avait apprit. Elle était une guerrière, qui protégerait les innocents au péril de sa vie. Voila. Petit à petit, elle évacuait tout ce qui n’était pas nécessaire, se mettant dans l’état d’esprit qu’elle avait toujours à Fairy Tail quand elle partait seule faire les quêtes de rang S.
Une quinzaine de minutes plus tard, Queenie sortit de l’endroit, métamorphosé, retournant au bar sous les yeux presque incrédule de certains soldats. “Je n’en entendais pas moins de vous Miss Scarletto. Je vois qu’on peut toujours compter sur le MI6 …” C’était véritablement, comme un tour de magie sordide, que l’illusion était réelle. Elle avait poussé le détail tellement loin qu’elle arborait maintenant en plus de ses cernes creusés, le fameux masque de grossesse, ces taches de rousseurs hyper foncés, qui partaient du front, passant par ses pommettes et sa lèvre supérieure évoquant un loup de carnaval. “Il ne faut pas qu’une femme enceinte. Il faut un couple qui représente la classe supérieure.” Sa robe avait l’air luxueuse, transparente par endroit, fendu sur le côté, laissant voir ses courbes plus que généreuses de femme plus qu’enceinte. Elle avait même recouvert tous les tatouages qu’elle possédait sur ses bras et ses flancs pour terminer d’enfoncer le clou du cliché de la blonde des quartiers chics de la ville. “Leur système est tel qu’en plus du kidnapping, ils proposent de fausses offres de rançons, rackettant continuellement les victimes. Plus ils seront riches, plus la proie sera bonne.” Il y avait divers système de financements occultes des sectes, mais de ce qu’elle en avait lu rapidement quand Kennedy parlait, celui là n’étaient pas dotés de personnes puissantes dans leurs fondations, contrairement à la Tour du Paradis qui s’étendait dans les réseaux aristocratiques des pays de l’est. Après que Chris se soit aussi changé et que le Général leur ait donné les dernières informations, comme le lieu de leur base si jamais il y avait un problème, Queenie attrapa la main du blond avec un sourire mielleux sous les yeux attentifs de Kenedy. “On y va mon amour ?” Elle mit ses lunettes de soleil en sortant du bar, faisant un grand sourire, complètement dans son rôle. Il fallait dire, que le théâtre était une activité qui passionnait Queenie depuis son plus jeune âge. Même à Fiore, elle essayait régulièrement d’aller voir des pièces, entre deux missions pour se vider la tête. D’ailleurs, elle n’avait pas hésité à dire oui à la place de son groupe quand le directeur du théâtre municipal de la ville d’Onnibus avait eu besoin d’aide. Marchant main dans la main, elle n’hésitait pas à parler fort, à faire des grands gestes et des mimiques mignonnes. “Chéri ! Je sais qu’on a mangé il n’y a même pas deux heures mais j’ai tellement envie de cette portion de crumble aux fraises !” Elle avait pointé du doigt un marchant ambulant qui se tenait à l’angle d’une des rues commerçantes. Elle se pencha discrètement vers Chris. “On va aller s'asseoir dans le parc pour qu’ils nous repèrent.” Ainsi, ils allèrent acheter deux pots de nourriture, Queenie n’arrêtant pas de toucher son -faux- ventre. C’était pour le rôle, mais elle ne pouvait pas s’empêcher d’y penser, ayant imaginé l’espace d’un instant cette réalité, accroché aux bras de Livio. Les larmes qu’elle contenait pourtant dans des situations beaucoup plus dramatique sortirent en flots, déroutant aussi bien le vendeur que Chris. Bordel elle s’en voulait, pourquoi diable n’arrivait elle pas à se contrôler. On pouvait lui arracher les ongles des pieds qu’elle ne mouftait pas, et là, rien que d’extrapoler une situation, se voyant avec le médecin, marchait fièrement dans les rues de la ville, enceinte jusqu’aux yeux lui faisaient déverser des torrents. Le vendeur, lui tendit gentiment une serviette alors que Chris lui tapotait le bras. “C’est … c’est rien … c’est … de voir cette beauté de cheesecake à la fraise dans votre vitrine … ça m'émeut …” Heureusement qu’elle arrivait à redresser la barre rapidement, mentant comme si elle avait fait ça toute sa vie. “Allez ! Je vous l’offre cette part si elle vous fait tant envie !” “Oh merci ! Merci beaucoup ! Vous êtes d’une gentillesse ! Je n’hésiterais pas à parler de vous dans mes futures articles !” “Vous êtes journaliste ?” “Non influenceuse ! J’ai plus de deux millions d’abonnés sur instagram mais mon époux lui dirige la rédaction de Vanity Fair.” Elle leva la tête avec un grand sourire, attrapant délicatement le sachet qu’on lui tendait. “Oh bah merci à vous ! Passez une bonne journée et félicitations en avance !” Queenie lui fit un geste amical, attrapant rapidement la main de Chris pour l'entraîner d’un pas beaucoup plus guilleret vers le parc. “Après j’aimerai que nous allions faire une promenade en bateau sur le lac !” Ce n’était pas une demande, mais une affirmation. Connaissant son tempérament, elle savait très bien que le commandement aurait été poussé à son maximum dans l’état où elle se trouvait. Se posant sur le banc, elle sortit les douceurs qu’ils avaient achetés. “En vrai j’ai quand même très faim”. Elle lui avait murmuré avec un petit sourire mutin avant de pousser un grand soupir de contentement quand la fraise toucha son palais. Voila de quoi lui redonner le moral et la recentrer sur son objectif. Et effectivement, quelques minutes après, un homme avec une poussette arriva pour s’assoier à côté d’eux. D’extérieur, il ne laissait rien paraître, propre sur lui, affable, berçant la poussette de petits mouvements. Or l’instinct de Queenie sentit immédiatement le danger. “Alors c’est pour quand ?” “Fin du mois si tout va bien !” Elle allait rentrer dans son jeu pour voir où cela allait les mener. “Vous allez en avoir du boulot ! Je vous souhaite tout le bonheur et le courage du monde.” Il rigola doucement avant de s’appuyer un peu plus sur le banc. “Il a quel âge le vôtre ?” “Mia vient d’avoir 5 mois ! Je la promène un peu pour laisser la maman se reposer.” Queenie essaya de se pencher tant bien que mal pour entrepercevoir l’enfant mais le geste que l’homme fit confirma les doutes qu’elle avait. “Elle dort elle aussi. Elle ne fait pas ses nuits donc forcément la journée …” “Ah oui, il parait que c’est très difficile ça … mais je ne suis pas une très grande dormeuse donc ça devrait aller, n’est ce pas mon chéri ?” Tout en parlant, elle avait engloutit les pâtisseries, laissant Chris discuter aussi avec l’homme. “Ravi de vous avoir rencontré et merci pour les petites astuces ! On doit y aller bébé ! Sinon on n’aura pas le temps de faire la promenade en bateau et d’aller chercher la commande de vêtements chez Tiffany.” L’hameçon était lancé, à voir si le poisson mordrait. Ce n’était pas pour rien si elle avait donné le lieu de la promenade en bateau. Elle avait remarqué sur le plan de Kennedy qu’il y avait deux chemins. Un plus direct que les touristes empruntés, et un autre, pour flâner, moins fréquenté à cette heure là. Elle comptait bien l’amener sur ce deuxième. Quand ils furent assez éloigné pour qu’il ne les entende pas, faisant comme si elle embrassait Chris dans le cou, elle lui murmura. “S’ils m’attaquent tu laisses faire d’accord ? Je sais que ça va être difficile de ne pas répliquer, mais ne cogne pas. Certains bodybuilders n’ont que de l’eau à la place des muscles, ils croiront que c’est ça vu ton métier.” C’était vrai qu’à la vue de la carrure de Chris, il aurait été difficile de ne pas penser qu’il ne savait pas se battre. Or ce n’était pas pour rien si elle avait répété à tût tête qu’elle adorait passer tout son temps avec lui dans les soirées mondaines et que le sport était plus un outil de gagner des followers qu’autre chose. “J’ai ma balise gps sur l’une de mes armes, il te sera facile de me retrouver même si elle met un peu de temps à charger.” Si elle avait conscience que la magie n’était pas totalement présente dans ce monde, créant des interférences avec la technologie, elle savait que personne ne pourrait deviner là où elle l’avait planqué, dans sa propre dimension de poche. Reprenant leur chemin comme des amoureux transits prêt à avoir leur premier enfant, il ne fallut pas longtemps pour qu’effectivement, le poisson morde à l’hameçon, pensant briser les lignes des deux pêcheurs sans aucun remord.
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Chris L. Brooke
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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I feel my time has come. I don't know which way I'm going. I don't know which way I've come. For you I'd wait until kingdom come, until my day is done. And say you will come and set me free just say you will wait for me.
| Conte : Le monde de Nemo & Dory ♒ | Dans le monde des contes, je suis : : cяυsн, la tortue la plus rapide du courant Est Australien ♒
Keeping us down is impossible cause we're unstoppable
Chris aurait put continuer à être en colère envers Jefferson, le détester à mort ou encore fuir, se cacher dans un coin qu'il ne connaissait pas pour se morfondre sur son sort. Mais impossible, il aimait beaucoup trop le chapelier pour ça. Bon sang, qu'il l'aimait. Son regard fixait Jefferson tandis que ce dernier s'amusait avec Alexis pour essayait d'attraper les peluches ou les habits qu'ils jetaient dans la foule. Il avait de la chance, il fallait le dire. Cet homme l'aidait à se relever, à rebondir et à ne pas resté enfermer dans la solitude. Il n'aurait jamais cru que ce genre de personne l'intéresserait un jour. Jefferson était vraiment différent, très différent. Il ne ressemblait en rien à Eleonore et pourtant il ne pouvait pas s'empêcher de sourire comme un imbécile en voyant ce dernier sauter comme un gamin. Chris sentit soudainement une main se poser sur son bras et il sursauta légèrement avant de voir que ce n'était que Scott qui demandait son attention. Le blond s'excusa en affichant une petite moue tandis que Scott se contenta de hausser les épaules avant de regarder dans la directement du policier. Un sourire se dessina sur le militaire avant qu'il ne se retourne vers Chris tout en hochant doucement la tête.
« Tu l'aimes vraiment ce gars, hein. Tu devrais, il est canon. »
Le blond lâcha un petit rire avant de finalement hocher la tête tout en se triturant doucement les doigts. Il n'arrivait pas à se dire qu'il faisait maintenant partit de cette communauté, une communauté que son père ne comprenait pas et ne comprendrait sûrement jamais. Chris avait terriblement peur et terriblement mal. Toutes ces années d'éducations pour apprendre que son père lui avait simplement gâché la vie. Scott voyait bien qu'il n'allait pas bien, en même temps pas besoin d'être devin. La peur de l'inconnue pouvait clairement se lire sur son visage. Scott tapota doucement sur l'épaule de Chris avant de lui faire signe de se rapprocher de lui. Scott discuta avec une femme qui se tenait dans la foule et qui dansait tout en écoutant le militaire. Son regard se posa rapidement sur Chris et elle afficha un petit sourire avant de hocher la tête. La rousse s'avança vers le policier et passa gentiment sa main dans ses cheveux. Chris était complètement perdu, il ne savait pas vraiment ce qui était en train de se passer mais cela ne l'empêcha pas de sourire à la jeune femme qui sortit des feutres de sa poches. Le shérif fronça les sourcils en voyant ces stylos mais n'eut pas le temps de demander ce qu'elle comptait faire avec. Sans sa permission, elle dessina les couleurs de la gaypride sur les joues de Chris avant de lui faire un petit clin d’œil pour finalement repartir danser avec sa petite amie. Le blond cligna plusieurs fois des yeux avant de se tourner vers Scott.
« Quoi ? Au moins maintenant tu ne peux plus faire demi-tour. Faut s'y faire, Chris. On est une de tes nouvelles familles. Ici personne n'a honte de dire qu'on aime les queues ! »
Une centaine de femmes et d'hommes se mirent à hurler de joie en entendant le mot queue. En temps normal, ce genre de comportement n'amusait pas Chris mais là, il ne pût s'empêcher de rire. Mais rapidement son amusement se noya dans sa moue perdue quand il vit le lapin en peluche devant son visage. Jefferson venait de l'attraper pour lui offrir. Chris afficha un petit sourire tout en écoutant les excuses que le chapelier n'arrêtait pas de lui lâcher. Jefferson n'avait pas besoin de dire toutes ses choses, il n'était pas en colère après tout, il avait juste peur. Mais quand le chapelier lui avoue enfin ses sentiments et qu'il l'embrassa. Chris ne dit plus rien. Il resta un moment à le fixer sans dire un mot. Mon dieu, le sol venait de s'effondre sous ses pieds. Le chapelier venait d'avouer ses sentiments, depuis le temps que Chris attendait un je t'aime. Le policier serra alors la main de son petit ami tandis que Alexis proposa une petite sortie entre amis. Il ne réagit pas sur le coup, restant concentré sur Jefferson, sur tout ce qu'il venait de lui dire. Chris serra la main de son partenaire avant de poser l'autre sur sa joue. Il vint l'embrasser tendrement à son tour avant de venir se blottir contre lui.
« Depuis le temps que je veux entendre ses mots sortir de ta bouche.. »
Il serra un peu plus Jefferson contre lui tandis que Alexis poussa un petit bruit montrant qu'il trouvait cette scène affreusement mignonne. D'ailleurs ce dernier appelait tout le monde qui se trouvait autour de lui pour faire une annonce. Alexis passa son bras au dessus de l'épaule de son petit-ami avant d'afficher un immense sourire.
« On accueil ce nouveau couple chez nous ! Applaudissez nos amis Jefferson et Chris qui fête leur six mois de couple ! »
Chris ne s'attendait pas à ça mais tout le monde se mit à applaudir autour d'eux et un petit rire sortit alors de sa bouche. L'ambiance était bonne et tout le monde avait l'air si gentil. Il serra la main de Jefferson ne voulant pas le lâcher ne voulant pas que la foule les sépares. Le blond était prêt à faire des efforts pour son partenaire mais il ne voulait pas sauter ce pas, seul. Scott fit alors signe aux autres de se reculer tout en faisant comprendre qu'ils avaient reçu assez de bonne humeur pour toute une vie à cause du mouvement de foule que Alexis avait créer. L'asiatique proposa d'ailleurs de défiler un peu avant de faire la fête. Jeff accepta rapidement mais se tourna vers le policier, attendant son avis. Chris haussa les épaules avant de sourire.
« Bien, allons faire la fête ! »
« Yes, j'ai envie d'alcool. »
L'alcool était un sujet sensible pour lui. Il venait d'avoir son badge des sept mois d’abstention, chose qui n'était jamais arrivé dans l'histoire, dans son histoire. Chris marchait silencieusement avec Jefferson tout en tenant sa main. La musique était forte et tout le monde dansait. Il regardait Scott et Alexis danser ensemble, s'embrasser et se tripoter devant les autres. Il aimerait tellement se comporter comme eux avec Jefferson, il voulait arrêter de lui faire du mal, de le faire souffrir. Chris voulait rendre heureux son petit ami, rien de plus. Heureusement pour le groupe, ils arrivèrent rapidement au bar qui se trouvait sur le toit d'un des immeubles les plus haut de la ville. Le blond regard autour de lui, des étoiles dans les yeux avant de marcher rapidement vers le bord du toit pour voir le défilé du dessus.
« Il n'y a que les riches pour se payer ce genre de délire. »
Il jeta un regard accusateur à Jefferson avant de sourire et de passer délicatement sa main dans les cheveux de ce dernier. Il adorait se moquer de lui et de son argent. Ce n'était pas vraiment de la jalousie, dans un sens ou Chris savait que l'argent ne ferait pas son bonheur. Grâce à l'argent du chapelier, il pouvait voir de nombreuses villes mais le bonheur c'était Jefferson qui lui apportait, pas son argent. Il embrassa délicatement le front de ce dernier avant de plonger son regard dans celui de son petit ami.
« Sois patient, Jeff. Je vais mettre du temps à digérer la pastille mais sache que je t'aime, beaucoup. Laisse moi juste digérer et je te jure que je te tiendrai la main devant tout le monde après. Je tiendrai tête à mon père. Pour l'instant j'ai encore un peu de mal de sortir de mal bulle de confort mais... Promis je ferai tout pour la personne que j'aime. »
Le groupe s'assit autour d'une table et le regard de Chris fût rapidement attiré par un père et son fils qui étaient assis non loin de leur table. Ils revenaient du défilé eux aussi vu leur habits et maquillage. Chris afficha un petit sourire quand il vit le père frotter le crâne de son fils.
« Je suis fier de toi, Henry. Fier de ce que tu es ! »
« Merci papa ! » Celui rappelait étrangement une scène à Chris, une scène qui l'avait marqué.
/Année 1996/
Chris avait douze ans quand cette scène s'était produise. Il se souvenait parfaitement de sa promenade en forêt avec son père. Il se souvient aussi d'avoir profité du silence, d'humeur l'odeur de la nature et de se concentrer sur les chants d'oiseaux qui se trouvait autour d'eux. Chris se souvient que le début de cette promenade était parfaite. Le silence, la nature, le beau temps. Il n'y avait rien qui pouvait déranger ou rendre triste le petit Chris de 12 ans. Et pourtant. Ce souvenir s'était rapidement assombri. Son père s'était assis sur un tronc d'arbre et avait retirer son fusil à pompe qui était normalement sur son dos. Il l'avait chargé devant son fils, faisant sursauter le blond à chaque fois qu'il entendait un grincement de l'arme. Une fois chargé, Charles avait tendu le fusil à pompe à Chris. Il n'avait pas dit un mot sur le coup et s'était tout simplement contente de pointer une petite biche qui se trouvait devant eux. Chris se souvenait parfaitement avoir échangé un regard avec son père et de lui avoir demandé ce qu'il attendait de lui. La réponse de son père raisonnait dans sa tête depuis, une réponse qui l'avait marqué.
« Pour que je puisse être enfin fier de toi, mon fils. Tire sur cette biche. »
Chris avait secoué négativement la tête faisant comprendre à son paternelle qu'il ne comptait pas le faire, cet animal ne lui avait fait aucun mal et puis ôter une vie n'était pas du genre du petit garçon. Son père avait pointer un petit pistolet sur son visage avant de répéter de tirer. Chris avait eut tellement peur à ce moment là, tellement peur de son père. Alors pour ne déclencher sa colère, il avait visé la biche et avait tiré sur cette dernière. Il n'avait rien vu de la scène vu qu'il avait fermé ses yeux mais quand il les rouvrit, la biche était allongé sur un tapis de feuille morte à se vider de son sang. Le blond avait couru vers la bête avant d'éclater en sanglot. Chris avait appuyé sur la blessure de la biche mais cette dernière mourût seulement quelques secondes après. Le petit garçon avait recraché son petit déjeuné dans la nature ce jour là tout en pleurant toutes les larmes de son corps. Il voulait que son père le réconforte mais ce dernier s'était simplement accroupis à côté de lui pour prendre la parole.
« Tu n'auras jamais le choix pendant la guerre. Sois tu es le prédateur, sois tu es le gibier. » il marqua un petit temps de pause avant de reprendre la parole. « Je suis fier de toi, Chris. »
« Merci papa... »
Le shérif sentit une main se poser sur son épaule et il sursauta légèrement avant de se tourner vers Jefferson qui semblait inquiet encore une fois. Chris haussa les sourcils avant de venir l'embrasser tendrement pour lui faire comprendre que tout allait bien avant de commander l'alcool. La nuit commençait à peine de tomber mais c'était une bonne soirée pour s'amuser après tout. Avec Scott et Alexis, ils s'enfilèrent des shot pour voir qui tiendrait le mieux. Ils se racontaient des dossiers et Chris racontait sans gêne tous les moments qu'il avait vécu avec Jefferson, que ce soit des arrestations de Jeff, jusqu'à la relation sexuel qu'ils avaient eut dans l'océan tout à l'heure. Alexis explosa de rire.
« T'a vu mon grincheux pourquoi j'ai du mal à me baigner ici ! »
« Arrête, on devrait le faire nous aussi ! »
« Faites-le, c'était magique! »
Les trois se mirent à rire en cœur. Difficile à ne pas savoir qu'ils étaient complètement bourrés. La musique n'aidait en rien, l'ambiance. Scott et Alexis se levèrent pour allaient danser sur la piste de danse et Chris eut lui aussi envie de se trémousser devant son petit ami. Mais sans surprise, Jeff était en train de discuter ou avec des fans ou avec des hommes riches dont il se fichait le nom. Tant pis, il allait danser seul. Le blond dansa alors sur un remix qui passait actuellement. Il ne fallut que quelques secondes avant que des filles se ramènent pour venir danser avec lui. Chris se fichait d'elle à vrai dire, il voulait le chapelier et personne d'autre. Il n'arrêtait pas de se faire tourner autour et draguer mais son regard ne lâchait pas Jeff et d'ailleurs il l'appela et lui fit signe.
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We can be heroes everywhere we go > (queeniexchris)