« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Les rues de Broadway étaient comme dans mon souvenir : animés. Peut-être pas autant que les rues de la Nouvelle Orléans car la ville ne semblait jamais dormir, mais il y avait tout de même foule et nous faisions de notre mieux pour nous frayer un chemin sans nous perdre l’un l’autre. Certes, je pourrais toujours facilement retrouver Pitch grâce à son aura, mais je préférais que nous restions côte à côte. Ce serait dommage de rater le spectacle à cause d’une foule compacte. De plus, je ne pourrais pas me téléporter pour aller plus vite, il y avait bien trop de monde pour que ce soit discret. Hors, nous avions suffisamment de soucis comme cela, inutile de montrer aux gens plus qu’ils n’en savaient déjà.
Autour de nous, les gens se pressaient certains piaffaient même d’impatience à l’idée d’entrer dans la salle dont les portes étaient toujours fermés. Pour ma part, j’en profitais pour faire apparaître discrètement deux billets, tendant le sien à Pitch avec un sourire. Autant être préparé dès le départ, les gens avaient une certaine tendance à pousser et jouer des coudes pour rentrer. Les agents de sécurité intervenaient souvent pour discipliner ce monde là, avoir son billet directement en main et prêt à l’emploi faisait gagner un temps considérable. Les choses n’avaient pas changé depuis la dernière fois où j’avais mit les pieds ici et cela remontait pourtant à plusieurs années déjà. C’était bien avant la guerre, nous avions décidé avec Apollon d’aller voir une comédie musicale pour nous changer les idées. Depuis, nous n’y étions pas retournés peut-être devrais-je le lui reproposer à l’avenir. J’avais le temps d’y penser, la fin du monde n’était a priori pas programmé pour tout de suite.
Finalement, les portes s’ouvrirent nous laissant entrer tant bien que mal avec le monde qui s’agitait derrière. Je décochais une grimace d’excuse à Pitch. Ce soir tout particulièrement ils ne semblaient pas vouloir attendre, et ce serait à celui qui pousserait le plus fort pour entrer. Un peu de patience n’avait jamais tué personne à mon sens, néanmoins tout le monde ne semblait pas partager le même avis songeais-je en roulant des yeux. Évidemment, les agents de sécurité durent intervenir pour tranquilliser tout ce petit monde, tandis-qu’une fois nos billets montrés, nous avions a présent accès à l’intérieur. Époussetant légèrement les pans de ma robe, je soupirais :
- Ce n’est pas vraiment ce a quoi je m’étais attendue, au risque de faire mon age : les gens deviennent de plus en plus incivilisés. Admis-je avec une moue.
On nous tendit une brochure avec le programme de la soirée, et je la prit en remerciant la personne qui l’avait fait. Ils n’auraient probablement pas droit à énormément de merci, les gens se contenteraient certainement de l’attraper sans rien dire, alors être gentille et polie rien qu’une fois ne ferait de mal à personne. Je n’avais pas souvenance d’un tel troupeau la dernière fois, mais encore une fois c’était il y a une trentaine d’années au moins, alors tout était une question de génération je supposais. Les gens savaient simplement mieux se tenir avant, c’était simplement triste d’en faire la constatation. Je choisi néanmoins de plonger mon nez dans la brochure, afin de ne pas trop y penser :
- Ils proposent une rencontre avec la troupe à l’entracte, on pourra peut-être tenté.
En attendant, nous étions dirigés vers nos places. J’avais fait en sorte de ne pas nous positionner trop loin de la scène, mais pas trop près non plus. Et de manière à ce que nous ne soyons pas trop gênés par des gens dont la taille rivaliseraient avec celle d’Apollon. C’était le problème lors de ce genre de spectacle, nous n’étions jamais sûr de qui s’installerait devant nous. Néanmoins, j’avais pu jeter un coup d’oeil discret à des personnes dans la foule qui avaient eux aussi leurs billets de sorties : une famille, dont les deux enfants se retrouveraient justement pile devant nous. De cette manière, nous ne serions pas gênés.
- Tu as déjà assisté à une représentation de ce genre ? Demandais-je curieuse.
C’est vrai que je ne savais pas exactement tout ce qu’il avait fait durant son année d’absence. Je n’avais pas vraiment évoqué le sujet avec lui. Non qu’il ne m’intéressais pas, simplement comme à mon habitude je craignais de me montrer trop intrusive. Si nous avions décidés de ne plus commettre les erreurs du passé, il y avait encore pas mal de travail à faire, concernant la place de chacun. Je savais, qu’il fallait que je me livre un peu plus, et c’était ce que j’avais fait plus tôt dans la soirée, et que je ferais encore probablement jusqu’à ce qu’elle se ne se termine. Ce n’était pas un exercice facile, particulièrement pour moi qui avait toujours été très secrète sur ma vie ou bien sur ce que je pouvais ressentir. La seule personne qui avait pu se vanter de tout savoir sur moi, pendant des siècles c’était bien Apollon. En tant que jumeau il avait un avantage, puisqu’il n’avait pas besoin d’attendre que je lui dise quoi que ce soit, il le ressentait et le devinait.
Je concevais aussi, que ce moyen de communication exclusif à nous deux, n’avait pas nécessairement aidé à ce que je m’ouvre aux autres, j’en étais bien consciente. C’était en partie pour cette raison, qu’il fallait que je fournisse plus d’efforts dans mes relations amicales ou bien dans ma relation avec Pitch. Pour autant, j’étais certaine que cette fois, c’était la bonne. Et même si tout n’allait pas être réglé en claquant des doigts, j’estimais que nous étions définitivement sur la bonne voie.
- De mon côté, cela fait au moins trois bonne décennies que je n’y avais plus remit les pieds. C’est dommage en y repensant, cela permet de penser à autre chose, et puis c’est toujours agréable.
Disons que pour une fois, cela n’impliquait pas une quelconque fin du monde, ou bien un énième problème familiale. Définitivement, il faudrait que je réfléchisse aux activités que pouvaient nous proposer le monde. Peut-être, que cela donnerait également des idées à Apollon, lui qui adorait organiser toute sorte de choses sur Olympe. Ce serait un bon moyen de remotiver le morale des troupes.
black pumpkin
Pitch K. Black
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Ben Barnes
Sandman, I'm so alone
Don't have nobody to call my own
Please turn on your magic beam Mr. Sandman, bring me a dream
| Conte : Les cinq légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Pitch Black
❝Un jour j'irais à New York avec toi❞ Pitch & Diane
"Je suis tout à fait d'accord avec toi sur ce point là."Je fusillait du regard une jeune femme qui avait le nez plongé sur son téléphone tapant furieusement sur son clavier comme si sa vie en dépendait; à mon plus grand amusement elle rentra en collision avec une vieille dame, ce qui déclencha une dispute entre les deux, d'autre gens en profitaient pour leur passer devant ce qui n'avait pas l'air de faire plaisir à la vieille dame qui se mit ensuite à protester contre la foule. J'attrapais le programme qu'on me tendis, offrant un sourire polie au jeune homme et un léger merci avant de continuer ma route, les hurlements de la vieille dame se faisait toujours entendre, entrecoupé par une autre voix masculine qui lui répondais d'une manière beaucoup plus calme, surement une personne qui travaille au théâtre et qui souhaitait régler cette histoire sans que ça ne déborde plus, je lui souhaite bien du courage.
"Tous aussi charmant les uns que les autres."Nous allions tous finir au même endroit et on avait encore du temps devant nous avant que le spectacle ne commence, alors bousculer tout le monde pour avoir sa place était tout simplement ridicule, mais c'était parfaitement humain, incapable de penser aux autres dans certaines situations, il fallait qu'eux même soit la priorité plus que les autres, pathétique. Si nous n'avions pas été en dehors de Storybrooke, je me serais fait plaisir d'utiliser un peu de mon sable noir pour écarter tout ceux qui me bousculait, au moins j'aurais pu avoir de la place pour me déplacer sans avoir à me recevoir des coups toutes les cinq secondes.
"Pourquoi pas, même si je pense qu'on ne sera pas les seuls à vouloir tenter."Il y aurait surement du monde et j'espérais qu'on est au moins le temps de passer pour pouvoir les féliciter de leur performance, j'espérais aussi que le public se tiendrais mieux à ce moment là, même si je doutais que ça serait trop demander. Retirant ma veste, je la déposais sur mon siège avant de prendre place aux côté de Diane, observant les autres personnes s'installer autour de nous, certains cherchent leur place du regard tout en montant ou descendant les escaliers pour s'y retrouver dans tout ce chaos général, j’aperçus la jeune femme au téléphone qui se trouvait plusieurs rang au loin, elle semblait enfin avoir quitter son téléphone et était en pleine conversation avec un jeune homme qui avait l'air amusée parce qu'elle était en train de raconter. Je détournais mon attention des deux pour croiser le regard de Diane, lui souriant à sa question.
"J'ai fait plusieurs week-end à Londres quand je séjournais en Irlande, je suis aller voir une représentation des Misérable et de Wicked qui étaient absolument brillante. J'ai appris à apprécier ce genre de spectacle que très récemment, j'adore le théâtre et la musique séparément, j'étais légèrement sceptique quand à voir l'oeuvre de Victor Hugo en chanson, mais je doit dire que le résultat final était brillant."Ça permettais de redécouvrir des histoires d'une autre manière, c'était vraiment intéressant."J'aurais souhaité aussi voir Hamilton, surtout avec le casting original, mais il est trop tard à présent."Même si j'avais entendue des rumeurs comme quoi Disney diffuserais le spectacle avec le casting original au cinéma dans le future, j'espérais avoir l'occasion de le voir si c'était le cas.
"Et toi ? Quel genre de spectacle as tu vu en dernier ?"Demandais-je avec réel curiosité, trois décennies ça faisait beaucoup, à cette époque nous étions dans deux monde différent, nous étions deux personnes bien différentes que celle que nous étions à présent, j'étais curieux d'en savoir plus sur son passé, sur celui qu'elle avait vécue avant Storybrooke.
Quelques instant plus tard, alors que tout le monde était enfin installer dans leur siège et que les conversations diminuais, les lumières changèrent et de la musique se lança et l'histoire de Roxy Hart et Velma Kelly allait commencer devant nos yeux.