« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Mais dans quoi est-ce que je me suis encore fourré ?
J’ignorais ce qui m’avait poussé à accepter. Peut-être était-ce la combinaison de Dionysos et Lily, peut-être l’idée de voir Hadès jouer de la cornemuse, ou bien tout simplement le fait que ne sache pas dire non. Néanmoins, n’importe qui dans ma situation n’aurait pas su leur refuser quoi que ce soit. Je veux dire, ils avaient l’air tellement emballés par l’idée. Quoi qu’il en soit je m’étais dit au final que cela ne me ferait pas de mal de m’amuser pour une fois. Je ne m’attendais pas à ce que ce groupe, acquiert une quelconque renommée mondiale. Principalement, parce que jouer de la musique cela ne se faisait pas en un claquement de doigt. Néanmoins, j’avais été soulage et aussi un peu soupçonneuse lorsque Dionysos m’avait proposé la harpe à la place du chant. Il semblait en savoir plus qu’il n’y paraissait de prime abord. Je me demandais, lequel dans ma famille avait cafté au sujet de mon aversion pour le chant et mon affection concernant l’instrument à corde que je pratiquais depuis plusieurs siècles déjà.
Souvent, nous disions pour plaisanter avec Apollon, que nos instruments auraient plus leur place dans un musé. En ce qui concernait l’identité du coupable, malheureusement la liste était plutôt longue. Toutes les personnes ayant vécu à la maison, ou bien ayant mit ne serait-ce qu’un pied dans ma chambre avaient pu se rendre compte de la présence de l’instrument. C’était le genre d’objet qui attirait immédiatement l’oeil, tant il passait difficilement inaperçu de par sa taille. Rare étaient pourtant les personnes à m’avoir vu ou écouté en jouer. Cela se cantonnait généralement aux murs de la maison. Non pas que cela me dérangerait de jouer devant un quelconque publique, jouer de la harpe était différent de chanter. Je n’aimais pas chanter, parce que je me trouvais trop exposé, trop mise en avant. Pour quelqu’un qui détestait se faire remarquer comme moi, c’était la pire des choses.
Jouer d’un instrument demandait une certaine concentration, il fallait faire attention à respecter sa partition, à être en rythme lorsque plusieurs personnes étaient concernés, et éviter les fausses notes. En résumé, cela demandait une moindre attention au publique.
Néanmoins, qui disait groupe disait endroit pour répéter ensemble. Et comme, je ne connaissais pas les « talents » d’Hadès à la cornemuse -il n’y avait bien que lui pour avoir une idée d’instrument aussi saugrenue- et que d’une manière général, cela faisait énormément de bruits, la bibliothèque d’Olympe n’était pas du tout l’endroit adéquat. Socrate nous avalerait des boules de poiles de travers, et je doutais que ce genre de distraction plaise beaucoup à Jules sans parler de Iota. Comme je ne souhaitais pas perturber la quiétude de cet endroit, le mieux avait encore été de chercher quelque chose en ville. Je doutais que cela fasse l’affaire chez l’un de chez nous non plus. Mon choix avait donc finit par se porter sur la salle des fêtes de la ville. Ils acceptaient de la louer à des artistes locaux lorsqu’il n’y avait pas de représentation.
L’endroit était parfait, j’avais même emmené Apollon afin de m’aider à vérifier l’acoustique de la salle. Il avait râlé pour la forme, lorsque je lui avait parlé de ma rencontre avec Lily et Dionysos à la bibliothèque. Estimant, qu’un être doué d’autant de talent en matière de musique tel que lui soit laissé sur le côté n’était absolument pas juste. Je lui avait rétorqué que justement un être doué d’autant de talent que lui s’ennuierait dans un groupe d’amateur et qu’il jouait plus dans la catégorie professionnel. Une fois son égo boosté, mon frère avait subitement changé d’humeur. Il lui en fallait peut pour être heureux. Qui plus est, je lui avait promis, d’essayer d’intervenir en sa faveur au près des autres afin d’éventuellement lui trouver un rôle digne de lui si vraiment il insistait. Lily et Dionysos ne devraient pas être très dure à convaincre. Le plus dure, ce serait probablement Hadès. Des fois, j’avais l’impression qu’ils entretenaient une forme de compétition tous les deux. Je supposais, que c’était « commun » lorsque l’on était un homme avec un égo comme le leur -on pouvait dire ce que l’on voulait, de mon point de vu Hadès et Apollon avaient tous les deux un égo surdimensionné.
La salle réservée, j’avais passé le message à Dionysos et Lily, leur demandant de transmettre tout ça à Hadès avec une date et une heure. De toute façon, ce n’est pas comme s’il y avait moult de choses à faire en ce moment. La vague de froid était peut-être passé depuis quelques jours, mais le temps avait décidé de rester maussade, nous offrant un ciel et des températures digne d’un mois de Mars plutôt que d’un mois de Mai. J’ignorais si c’était cette fameuse vague de froid surnaturelle qui avait complètement déréglé le climat, mais en plus de la grisaille, la température ne semblait pas vouloir grimper au dessus des 15 degrés maximum. C’était donc un temps à rester enfermé, et quelque part parfait pour ce genre d’activité.
Très franchement, je ne savais pas trop à quoi cette idée allait ressembler. J’avais déjà eu un aperçu chez Dionysos, j’ignorais comment c’était pour Lily ou même Hadès, mais disons que pour le moment je n’attendais pas à grand-chose. J’espérais juste ne pas finir sourde, la guitare et le chant pouvaient encore allé, ce qui m’inquiétait c’était surtout la cornemuse réputé pour faire un boucan de tous les diables. Peut-être, l’idée passerait aussi rapidement qu’elle avait été envisagé. Apollon et Hadès étaient similaires sur un autre point hormis l’ego : ils avaient tendance à se lasser vite. Parfois, je me disait que leur attention équivalait à celle d’enfant de 4 ans.
Et c’était le résultat de tout ceci, qui me faisait présentement attendre assise sur l’estrade, les jambes dans le vide. Je m’étais téléporté un peu plus tôt, avec mon propre instrument et maintenant j’attendais. Ils avaient déjà une bonne dizaine de minutes de retard, si bien que j’en étais venu à me demander s’ils n’avaient pas oubliés. Quoi que la ponctualité était également subjective, surtout avec mes deux « frères .» Au pire, s’ils ne se montraient pas, cela me ferait une raison pour décliner.
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Ohana signifie... Des emmerdes... Mais heureusement que Diane est à !
Vous vous êtes déjà demandé ce qu'il peut bien se passer dans la tête des autres ? Moi je le sais. Enfin, je sais ce qu'il se passe dans la tête de Lily. C'est fabuleux. Rien que Lily et moi. Et les autres aussi. Parce qu'on est bien plus nombreuses qu'on peut l'imaginer. Mais j'ai toujours pensé que j'étais sa préféré. Après tout, c'est moi que Elliot a pris dans ses bras. Qu'il est beau notre Elliot !
« Bonjour Diane, je m'appelle Lily. » dis-je avec un grand sourire.
Le seul hic, c'était qu'elle ne pouvait pas me voir. Et tout ça pourquoi ? Parce que je suis invisible ! Mais je suis la seule qui est encore là, donc je ne peux pas faire autrement qu'essayer de me faire voir. J'aurai pu faire le chemin jusqu'à chez Elliot, ou aller voir quelqu'un d'autre qui pourrait nous aider à toutes, mais ce qui est arrivé à Lily, ça s'est produit sur le chemin de la salle des fêtes pour la grande répétition. On était toutes excitées hier soir pendant la soirée mousse. On tentait de planifier au mieux le choix des chansons, les intonations de la voix. On s'était entraînées toute la nuit. Mais voilà. Aujourd'hui, en arrivant ici, c'était arrivé. Aucune d'entre nous aurait pu le prévoir.
Ce n'était pas la première fois que ça se produisait. Et même si on n'avait pas pu l'éviter, on avait pu enclencher le plan d'urgence kidnapping. Une sorte d'évacuation du corps de la grande pour aller demander assistance à nos amis. Le seul hic, c'est que l'expédition de secours devait être composé de trois Lily hyper méga badass. Mais suite à une petite erreur de calcul, elle s'étaient retrouvées coincées dans la gorge et j'avais pris leur place. J'étais la plus proche de la sortie d'évacuation numéro 2. Ce qui importait, c'était qui que ce soit qui arrive à quitter le corps, qu'il cherche de l'aide. En plus j'avais la chance de ne pas être seule.
« ATCHOUM ! » s'exclama monsieur le rhume.
« A vos souhaits. » lui répondis-je tout en réfléchissant encore et toujours à un moyen de quitter le corps.
Une voix que je connaissais bien se fit entendre.
« Diane Moon ! » s'exclama la voix du jeune homme.
Il s'avança dans la pièce, vêtu de ses vêtements vieux et de sa coupe de cheveux en pagaille. Il était plutôt craquant.
« Un badge ? » ajouta t'il en lui montrant un badge qu'il tenait dans la main et où se trouvait l'indication : « C O B R A ».
D'un seul coup, ça me revint. C'était la dernière chose que l'ordinateur central avait indiqué, avant que le trio de Lily tombe dans les pommes et que je réussise à emprunter de justesse le tunel nasal. C'était là que j'avais rencontré Rhume, qui était en train d'escalader le tuyau. Il venait sans doute nous rendre visite. Quoi qu'il en soit, cet homme n'était autre que le GSI !
« C'est le Grand Sexy Intrus ! » m'exclamais-je à l'intention de Rhume, qui éternua une nouvelle fois. « A tes souhaits ! » ajoutais-je toujours les yeux grands ouverts, me rendant compte que le kidnappeur était là !
« Le quoi ? » demanda t'il.
« Le Grand Sexy Intrus ! Celui qui a kidnappé la grande Lily ! » précisais-je avant de me rendre compte qu'il m'avait entendu, lui. « Ca veut dire qu'on peut communiquer ? »
Le GSI observa tout autour de lui, avant de s'approcher de Diane. Il nous entendait le Rhume et moi !
« Fait attention Diane ! C'est un grand déséquilibré ! »
« Déséquilibré ? »
La jeune déesse ne nous avait pas entendu, mais lui si. C'était étrange.
« Je pense être équilibré. J'ai une alimentation variée. Je mange du bacon. Et je regarde de chaque côté avant de traverser la rue. Je dors bien la nuit. Et je me fais discipliner. »
« Discipliner ? »
« Ouais ! On me discipline vraiment fort. Et même parfois plusieurs fois par jour. »
« Oulala, ça ne doit pas être agréable... » dis-je compatissante.
Il en profita pour poser le badge qui tenait dans sa main sur le haut de Diane.
« Diane ! J'ai besoin de votre assistance. Pas de panique, ce n'est pas dangereux. Vous n'êtes pas allergique au sucre ? J'ai une haleine fraîche ? »
Il passait du coq à l'âne. Puis, il ouvrit sa bouche pour la faire sentir à Diane, avant de prendre un morceau de bacon de sa poche de veston et de le déposer par terre.
« Petite Lily, youhouuu ! »
Il pensait m'amadouer avec du bacon ? C'était mal me connaître.
« Je ne vais pas tomber dans le piège ! Et laisse Diane tranquille ! Où tu as mis la grande ? Je dois la sauver ! »
« AH TU ES LA ! » s'exclama une jeune femme qui venait de nous rejoindre.
C'était la police ? On allait nous aider ? Elle s'approcha du GSI et elle tapota quelque chose sur son avant bras. Elle avait une sorte de bracelet où des chiffres s’inscrivent dessus. Il y eu un « 6 ». Suivi d'un « 2 ». Et à nouveau un « 6 ». Puis, elle appuya sur un bouton rouge.
« UN BOUTON ROUGE ! » paniquais-je.
C'était jamais bon signe les boutons rouge. Je me dirigeais rapidement vers le pied de Diane, et je fis la courte échelle à Rhume, avant de grimper à mon tour. On était sans doute en sécurité sur cette chaussure.
« Ca sent pas bon... et pourtant j'ai pas mangé de poisson ! »
La nouvelle venue s'approche du GSI, qui se mit à paniquer à son tour.
« Tu es recherché dans plus de 283 686 723 villes ! 8 485 532 pays ! 6 planètes ! Et un vendeur de tacos. Tu ne m'échapperas pas. » dit-elle confiante avec un grand sourire avant de fixer le badge sur le haut de Diane. « Oh non... pourquoi vous l'avez laissé faire ? C'est un Cobra. »
Je ne comprenais pas ce qu'elle voulait dire. Et tandis que Diane devenait de plus en plus flou, et nous aussi, je vis le GSI sourire, et prendre une grande respiration. Puis, il se boucha le nez. Evidemment... on l'imita. Du moins moi, car le Rhume était resté de marbre. Du coup, je m'étais approché de lui pour lui mettre les doigts à proximité du nez.
« Il faut te protéger. » lui dis-je sans savoir si il fallait ou non faire ça.
Puis, je vis la jeune femme se précipiter vers Diane et lui prendre le bras avant qu'on disparaisse tous. Quand je me risquais à ouvrir les yeux et surtout à ôter mes mains de mon nez, car je n'arrivais plus à respirer, on était exactement au même endroit. Le GSI faisait les cent pas, tandis que la jeune femme secouait la tête de gauche à droite. Elle tapotait également sur son avant bras, mais apparemment sans succès.
« Y'a pas de réseau ! » s'exclama t'elle avant de mettre une sorte d'oreillette dans son oreille.
Elle avait grave la classe. Diane était là avec nous. Du moins, quand j'avais levé les yeux, je voyais toujours sa jambe. Quant au Rhume, voilà qu'il venait de mettre ses mains sur son nez. Je les lui avais retiré.
« C'est plus la peine maintenant. On est arrivé. »
A peine j'avais achevé ma phrase, que je vis la jeune femme s'accroupir devant Diane. Elle pencha la tête dans ma direction. Est ce qu'elle pouvait me voir ? Est ce que tout le monde pouvait enfin nous voir ?
« Lily ? » demanda t'elle.
On se connaissait ? Elle avança son doigt dans ma direction. Après une hésitation, je m'étais hissé dessus, de même que le Rhume. On s'était agrippé quand elle s'était redressé. D'ici, on pouvait mieux voir Diane et les autres.
« Coucou Diane ! » m'exclamais-je à l'intention de la déesse tout en lui faisant un signe de la main.
Le Rhume fit de même, mais il y avait un truc collant et gluant sur son doigt qui bougeait avec lui.
« Il lui faudrait un mouchoir je crois. »
On allait devoir l'aider pour pas qu'il en mette de partout. Je portais une nouvelle fois mon attention sur Diane.
« Il ne faut pas garde le badge sur toi, sinon tu vas disparaître. C'est ce qui est arrivé à la Grande Lily avant la Grande Evacuation. »
Bien que j'avais l'impression que c'était un peu tard de la prévenir que maintenant. Pas ma faute, elle ne pouvait pas m'entendre jusqu'à présent.
Diane Moon
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Mais dans quoi est-ce que je me suis encore fourré ?
Je n’avais strictement rien compris. L’instant d’avant, j’étais tranquillement assise sur l’estrade à attendre l’arrivée de Lily, Dionysos et Hadès et tout d’un coup voilà qu’un individu pour le moins...Singulier venait de faire son apparition agissant de manière fortement étrange sans même me laisser le temps d’agir. J’aurais pourtant dût me douter que rien ne ce serait passé comme prévus. Cette ville avait une normalité somme toute relative, aussi d’avoir une répétition avec Lily, Dionysos et Hadès sans qu’une quelconque catastrophe, ne se produise relevait plus du rêve qu’autre chose. J’y avais cru pourtant, ou plutôt j’avais voulu y croire. Mais, je devais me rendre compte à présent que rien ne se passerait exactement comme prévu. Je m’étais montré méfiante, lorsqu’un individu louche était entré dans la salle et s’était mit à parler tout seul. Néanmoins, lorsque Gretta avait fait son apparition je m’étais dit que toute cette histoire était d’un tout autre niveau. Magrathéa. Cette planète était définitivement une vrai plaie. Même lorsque l’on faisait tout pour s’en tenir éloignée, il fallait évidemment qu’elle se rappelle à notre bon souvenir. Et ce dans un enchaînement de faits incompréhensible.
Chaque chose en son temps, retenant une grimace je fit apparaître un mouchoir que je tendis à la chose non identifiée à côté de la Lily miniature, tout en fronçant les sourcils devant ce qu’elle me disait. Cela me rappelait quelque chose...Même si nous vivions pas directement les ennuis de la ville, quand on avait une famille comme la mienne, tout finissait immanquablement par se savoir. Et j’étais certaine d’avoir déjà entendue une histoire à propos de Lily miniature
- J’y suis ! M’exclamais-je soudainement. Tu es l’une des nombreuses petites Lily qui sont dans son corps c’est bien cela ? J’avais entendu parler d’une histoire concernant Aphrodite, et une aventure dans plusieurs corps à la recherche d’émotion ainsi que de cette histoire de clown l’an dernier.
Qui n’était qu’une chose en plus à rajouter à la longue listes des anormalités se trouvant à Storybrooke. Bien que depuis quelques temps, elles aient également décidés de dépasser les frontières de la ville. Quoi qu’il en soit, cela ne me disait toujours pas ce qu’il était en train de se passer et expliquait encore moins la présence de Gretta ainsi que de cet autre individu…Étrangement, je sentais directement un début de migraine poindre. Je devais admettre que je n’avais vraiment aucune envie de me lancer dans une aventure rocambolesque comme nous en avions la fâcheuse habitude. Néanmoins, je ne pouvais pas non plus ne rien faire, cette possibilité était exclu
- Bien à présent, que certains faits sont établis, l’une de vous pourrait-elle m’expliquer qui est ce...Dégénéré ?
J’avais soigneusement évité, de le traiter à nouveau de déséquilibré pour éviter qu’il ne ressorte son discours de tout à l’heure. Comment dire, des gens avec quelques soucis mentaux il y en avait plein ici, rien que dans ma famille je pouvais quasiment citer presque tous mes proches, et j’étais certaine de ne pas être épargnée. A la longue, je devais sûrement me coltiner une liste de névrose plus longue que mon bras. Et une fois encore je maudissais ma famille, Dolos et Phobos tout particulièrement. Ils ne pouvaient pas rester morts tous les deux ? Sans eux, nous n’aurions jamais dût nous préoccuper de cette histoire de breakearth, et nous aurions très probablement eu des problèmes en moins, si Magrathéa avait cessé tout contacte avec la terre. Mais non, à la place il y en avait eu un des deux -ou probablement les deux pour ce que j’en savais- qui avait eu la folie des grandeurs, et cela avait résulté à un plaidoyer pour une cause dont je me fichais éperdument
D’ordinaire j’étais quelqu’un de très patient. Mais, là ce n’était pas le jour et encore moins la semaine. Je m’étais confronté à mon fils il y a quelques jours, Apollon avait manifestement décidé de compenser le fait que personne n’ait pensé à lui proposer de jouer dans le « groupe », par une nouvelle série de lubies étrange impliquant de regarder des rom com à foison, et pour couronner le tout j’avais un rendez-vous important Vendredi. Si mon frère avait été là d’ailleurs, probablement aurait-il fait un commentaire concernant mon humeur, annonçant qu’il fallait me pardonner, j’étais simplement mal luné. Il trouvait cela très drôle même si personnellement je ne goûtais pas spécialement à la plaisanterie. Malheureusement, Apollon était Apollon et il était impossible de le changer sur certains points -voir tout court en fait- en plus de cinq millions d’années, il agissait encore comme un enfant de quatre ans, peut-être que d’ici cinq autre millions d’années -sous réserve que l’on survive au Ragnarök- il aurait atteint le stade d’un enfant de cinq ans.
Je coulais un regard dans la direction de l’investigateur de tout ce bazar. Il ne m’inspirait pas vraiment confiance. De tous les tordus que j’avais pu rencontré au cours de ma très longue vie, il se plaçait directement dans la partie haute de la liste. Il était moins dérangés que certains membres de ma « famille » mais clairement, il n’avait pas la lumière à tous les étages. J’avais eu une irrépressible envie de me téléporter directement chez moi avec mon instrument dès qu’il s’était mit à parler tout seul. C’était d’ailleurs probablement pour cela que j’avais choisit de ne pas m’occuper de sa présence. Malheureusement, il fallait bien à un moment ou à un autre que je me décide à « prendre contacte » avec lui. Il ne m’inspirait que de la méfiance, et de mon point de vu avait plus sa place dans un asile qu’autre chose. Malheureusement, l’on ne pouvait pas enfermer tous les fous de l’univers et c’était bien dommage. Certains membres de ma « famille » y auraient tout à fait leur place également.
- Vous là ! Dis-je finalement à l’individu dépenaillé, c’est quoi tout ce cirque et qu’est que vous avez fait à Lily exactement ? Je vous préviens, ma patience a déjà atteint ses limites alors si vous ne voulez pas que je me mette à jouer au fléchettes avec vous dans le rôle de la cible, vous avez intérêt à me répondre.
Je ne cherchais même pas à savoir comment il connaissait mon nom d’emprunt, surtout si cela avait un rapport avec Magrathéa. Les gens de là-bas, avaient manifestement décidé que nos vies faisaient une formidable télé réalité et cela avait une petite tendance à me porter sur les nerfs en plus de tout le reste.
- Et tant que j’y pense, je vous saurais gré de m’appeler par mon véritable nom à savoir Artémis. Que je sache on n’a pas chassé le minotaure ensemble et en plus si j’en crois ce que je viens d’entendre vous avez kidnappé Lily, qui en plus d’être un membre de ma famille est également une amie à laquelle je tiens beaucoup.
Il avait de la chance qu’il n’y ai pas le moindre carré de verdure à l’horizon. Sans quoi il y a belle lurette qu’il aurait finit saucissonné par des racines ou pendu par les pieds à une branche d’arbre.
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« On est de l'autre côté, mais tout va bien. Il suffit de recalibrer la télécommande pour qu'on revienne du bon côté. » précisa la jeune femme en s'approchant de l'énergumène, afin de fouiller dans ses poches à la recherche - sans doute - du dit appareil.
Elle semblait perdre patience. L'homme se contentait de sourire.
« Où est-il ? » lui demanda t'elle.
« Il n'est pas avec nous. Je n'aurais pas été stupide au point de le prendre avec. Je l'ai laissé à un ami. Dès qu'il ouvrira son courrier, il le trouvera dedans. Il lui suffira de suivre la notice pour nous faire revenir. D'ici là, on aura trouvé ce qu'on est venu chercher ! »
Qui était son ami ? De quelle notice parlait-il ? Pourquoi il fallait qu'on l'aide nous à chercher ce qu'il est venu chercher ici ? Vous entendez aussi ces bruits de pas ? Pourquoi je pense au lieu de parler ? Pourquoi ils ne me répondent pas ? Surement parce que je pense au lieu de parler. Je buggais quelques instants avant de regarde Diane.
« Artémis ? » lui demandais-je.
Pourquoi on devait l'appeler comme ça ? Elle l'avait demandé juste au type ou juste à nous aussi ? Le type justement, sortit quelque chose de sa poche. Une sorte d'arme qu'il dirigea vers moi et vers monsieur le rhume avant de TIRER ! J'avais à peine eu le temps de pousser un petit cri, que je m'étais retrouvée assise, avec le rhume sur moi.
« Pourquoi tu nous as tiré dessus méchant garçon !! ?? » lui demandais-je avant de me rendre compte que j'avais désormais une taille normale.
Tout comme le rhume d'ailleurs. Mais celui ci était un peu trop lourd pour moi. Il était descendu et s'était mis à éternuer. Quant à moi, j'avais regardé mon corps d'un air vraiment très surpris.
« Je suis grande. C'est tout moi, mais en plus grand. C'est comme ça que la grande Lily se voit ? » dis-je abasourdie.
J'étais devenue la grande, tout en restant la petite. Mais question de taille, c'était tout elle ! J'allais sans doute vivre une GRANDE aventure ! Elle en vivait toujours, elle.
« Pas le temps de bavarder. On doit se mettre à sa recherche et sur le champs ! » précisa le type avant de quitter la salle.
J'avais tourné la tête vers le restant du groupe.
« Il veut se mettre à la recherche de la grande. Faut qu'on le suive et qu'on l'aide ! »
« Je doute que ce soit elle qu'il cherche. Sinon il ne l'aurait pas fait venir ici. » précisa la jeune femme.
Elle marquait un point. Du coup, il fallait qu'on se mette à la recherche de celle qu'il cherche, pour qu'il n'ait plus besoin de laisser la grande ici. C'était pas si compliqué que ça les aventures que vivait la grande.
« En avant toute ! On part aider le méchant monsieur à trouver celle qu'il cherche, pour récupérer celle que nous cherchons. Ca fait beaucoup de recherches à faire en très peu de temps. Parce qu'à 18h, c'est "Ma vie avec mon Lama" sur Slife. Le 8ème épisode. Vous regardez ? »
Elles ne semblaient pas comprendre de quoi je parlais. Pourtant c'était une émission passionnante.
« C'est une émission où un couple de jeunes parents reçoit la visite d'un animateur de Slife, et ils doivent accepter ou non d'héberger un lama. Mais ils ne savent pas avant le grand jour si ça sera un lama blanc, un lama noir, ou un lama homme venu tout droit du tibet et implanté avec grand soin à Storybrooke. C'est souvent un homme d'ailleurs. Mais y'a trop de suspens à chaque fois ! »
J'espérais qu'elles regarderaient au moins une fois avant de juger. C'était vraiment trop énorme comme émission !
« On le suit ou on le torture pour avoir des infos ? Tu préfères quoi ? Si on est de l'autre côté, les lois sont inversés. Ce qui n'est pas possible chez nous le devient ici. » précisa la jeune femme avec un lèvement de sourcil adressé à la déesse.
Je trouvais ça un peu dangereux que tout soit inversé...
Diane Moon
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Mais dans quoi est-ce que je me suis encore fourré ?
Je commençais à ressentir les prémices d’un mal de crâne. Était-ce réellement trop demander de n’avoir ne serait-ce qu’une seule minuscule journée normale sur l’année dans cette ville de fou ? Il s’agissait d’une question parfaitement rhétorique. Je connaissais la réponse, et elle était négative. Les maigres informations, que l’on m’avait apportés, n’avaient en rien débloquées la situation, ni même ce qu’il faudrait faire concrètement. Apparemment, l’étranger cherchait quelque chose. Et sans ce quelque chose, j’avais bien peur que nous ne puissions pas retourner chez nous.
La proposition de Gretta était tentante, et pourtant d’ordinaire je n’étais pas la plus « friande » de ce genre de pratiques. Athéna, par exemple avait bien moins de scrupules que moi lorsqu’il s’agissait de torture. Bon, d’accord cela m’était déjà arrivé, notamment lors de notre premier voyage sur Meter. Mais, à ma décharge l’espèce d’hybride/loup s’en était prit physiquement à une personne à laquelle je tenais. Néanmoins, bien que cet espèce de fou ait kidnappé Lily, je n’étais pas sur que la torture lui fasse grand-chose. Disons, qu’il me semblait suffisamment cinglés pour ne rien ressentir. Je préférais de toute façon, ne pas prendre de risque. Avec un soupire, je fit tout de même apparaître mon carquois et mon arc que j’installais dans mon dos.
- Mesure de précaution au cas où. Quant à la torture, pour le moment on va garder cette idée de côté. Néanmoins, si jamais il nous mène en bateau, je connais un bon moyen de le faire parler.
J’avais juste besoin d’un environnement propice pour utiliser mes pouvoirs. Les gens n’avaient pas idées, de ce que l’on pouvait faire avec la faune et la flore. Je ne faisais toujours pas confiance à cet énergumène, néanmoins à l’heure actuelle ce n’est pas comme si nous avions réellement le choix de toute façon…
- Personnellement, j’aurais tendance à dire qu’il vaudrait mieux revenir avant que Dionysos et Hadès ne se rendent compte de notre absence, sauf s’ils ont oubliés bien sur… Non pas que ton émission ne soit pas à prendre en compte elle a l’air...Original. Je ne peux pas juger, je ne regarde pas S-life.
D’un côté, lorsque je voyais le niveau...Je savais qu’Apollon y jetait un coup d’oeil de temps, il m’en parlait quelques fois, et je ne faisais aucun effort pour masquer ma consternation. Le vingt et unième siècle, alias le siècle où le monde régresse. A croire que des milliers d’années d’histoires n’apprenaient rien aux gens. Et malgré toutes les avancées, au niveau social on ne pouvait nier, qu’au lieu d’avancer l’humanité reculait. C’était comme lorsque j’avais vu que l’Alabama avait décidé de pénaliser l’avortement même en cas d’inceste et de viol. Soit disant que chaque vie de « dieu » était précieuse. J’avais bien envie, de leur faire comprendre ce que « dieu » pensait de cela. Simone devait se retourner dans sa tombe, devant tant de sottises. Bref, le monde allait mal et toutes ces télé-réalités, que l’on nous servait ne faisait rien pour arranger les choses. J’avais l’impression que l’on était en train d’aspirer le cerveau des gens avec une paille.
En résumé, je n’avais pas l’intention de regarder S-life, Gaïa m’en préserve. Et puis, nous avions suffisamment de chaines, sans parler de Netflix pour m’éviter ce calvaire à la maison. Apo’, ne me demandait jamais d’être avec lui, lorsqu’il décidait de s’installer devant cette chaîne. Au moins, l’une des choses, auxquelles je pouvais échapper. L’autre, c’était les rediffusions de Titanic. Le film, en soit n’était pas mauvais. Disons, juste qu’il ne m’intéressait pas plus que cela et que je ne voyais pas l’intérêt de le voir et le revoir sans cesse. Il avait d’ailleurs été extrêmement vexé, lorsque je l’avais revu l’été dernier avec Aphrodite et pas lui. Je lui avait simplement rétorqué qu’elle en avait eu plus besoin que lui sur le moment. J’avais eu droit à trois jours de paix après cela, puisqu’il avait été trop occupé à bouder. Tactique, qui ne faisait plus ses preuves depuis longtemps. D’ailleurs, je ne me souvenais même pas qu’elle ait fonctionné. Peut-être au tout début, lorsque nous étions enfant. Avant, que je ne me rende compte qu’en fait, un Apollon qui boude signifiait paix et tranquillité pour moi. De toute façon, il finissait toujours par se lasser en premier. Il avait bien moins de patience que moi. Rejoignant celui à cause de qui tout ceci avait commencé, j’ignorais sa précédente remarque sur les bavardages bien décidé, à ce qu’il explique clairement la situation.
- Bien, à présent il serait temps que vous nous en disiez un peu plus, sur ce que vous recherchez. Dis-je à l’individu dépenaillé et tant qu’a faire, que vous disiez qui vous êtes également. Je commence à en avoir assez, de vous qualifier comme « le dégénéré » ou bien « l’aliéné.» Et tant qu’a faire, une explication sur pourquoi vous avez enlevé Lily serait également la bienvenue.
Parce que c’était bien jolie, de débarquer et d’annoncer qu’il avait « besoin de mon aide. » Néanmoins, à force de côtoyer des titans qui nous mettaient constamment devant le fait accomplit -ce n’était pourtant pas faute de répéter sempiternellement la même chose à savoir de venir nous en parler avant- il y avait de quoi finir par perdre légèrement patience et à vouloir des explications. Être le dindon de la farce, non merci j’avais suffisamment donné.
- C’est à vous de voir, soit vous nous donnez des explications concrète, soit je laisse mon amie ici présente s’occuper de vous dis-je en désignant Gretta. Et croyez-moi, vous n’allez pas du tout apprécier.
Bon, Gretta n’était pas vraiment mon amie. Nous, nous connaissions à peine pour être franche. Néanmoins, toutes ces aventures m’avaient apprises une choses : quand lorsque l’on se retrouve en groupe avec des gens qu’on les connaisse ou non, le mieux était de se serrer les coudes contre un ennemi commun. Je n’en était pas encore à le considérer comme un ennemie, mais je restais méfiante. Les gens imprévisibles étaient les pires. Et très franchement, quitte à passer pour la méchante à l’heure actuelle je m’en fichais un peut. Je ne savais pas ce qu’il cherchait, et cela n’avait pas grand intérêt à mes yeux. Tout ce que je souhaitais, c’était retrouver Lily et partir d’ici. Qui plus, est je me méfiais de cette histoire de règles inversés.
- Si vous nous dites ce que vous cherchez, on le trouvera plus rapidement, élaborais-je tout de même. C’est à vous de voir.
La balle était dans son camp à présent…
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Lily Olyphant
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Ohana signifie... Des emmerdes... Mais heureusement que Diane est à !
J'observais Diane. J'observais l'extraterrestre. Mon regard passait de l'un à l'autre. Et de l'autre à l'un. Enfin, du premier vers le second. Du second vers le premier. Ca passait d'un tout à un autre tout... je les regardais à tour de rôle. Et là, tandis que je vis l'extraterrestre ouvrir la bouche afin de répondre à la déesse, je sentis les bras de la jeune femme qui portait le nom de Gretta, autour de moi. Elle m'agrippa, avant de me pousser sur le côté. On tomba toutes les deux. Tandis que je tentais de comprendre ce qui m'arrivait, je voyais au loin monsieur le rhume tomber à son tour sur le côté. Il y avait des faisceaux lumineux un peu de partout. D'ici, je ne voyais pas bien. Mais l'extraterrestre venait de sortir de sa poche un petit pistolet à eau, qui fini par évacuer le même genre de faisceau lumineux. Apparemment, ça n'avait rien à voir avec ce que tirait d'ordinaire un pistolet à eau.
« LA SORTIE DE SECOURS, VITE ! » s'exclama Gretta en se relevant et en me prenant par la main.
Puis, elle tapota quelque chose sur sa montre, avant que le cadran de cette dernière s'ouvre. J'observais attentivement ce qui se trouvait à l'intérieur. Ca ressemblait à plein de petites capsules. Elle en prit une et referma sa montre.
« C'est quoi ? » demandais-je intriguée tandis que des faisceaux lumineux continuaient à jaillir un peu de partout.
« COURT ! » me hurla t'elle, tandis que je vis au loin la sortie de secours, ainsi que monsieur le rhume qui s'engouffra dedans.
Diane n'était pas loin, de même que l'extraterrestre qui tirait lui aussi des faisceaux lumineux. Je vis enfin qui nous canardait et sur qui on tirait nous aussi. Il s'agissait de trois formes vertes et lumineuses. Ils avaient un pistolet assortit à leur corps et pas de yeux. C'était plutôt effrayant.
Gretta jeta sa capsule par terre et un bouclier jaillis face à elle. Il était transparent. Il y avait aussi une arme à canon. C'était trop cool !
« C'est trop cool ! » m'exclamais-je avant de baisser la tête pour éviter un faisceau.
La jeune femme se dirigea vers la sortie de secours avec le bouclier, afin que les faisceaux s'écrasent dessus plutôt que sur nous.
« A 3, tout le monde sort et plonge le plus loin possible ! » dit-elle.
Je me demandais bien pourquoi. Elle compta. A 1, elle chargea son arme. A 2, elle l'enclencha. A 3, on passa tous la porte avant de plonger le plus loin possible, tandis qu'une explosion retentie derrière nous. Il y eu comme un appel d'air, puis tout le gymnase disparu. On était tous à terre, à l'extérieur. Je mis du temps à me relever. La jeune femme me donna la main. Diane et monsieur le rhume étaient toujours là, de même que l'extraterrestre.
« Ce sont des extracteurs. On est dans une zone limitée. Si on ne sort pas rapidement, d'autres arriveront. Et d'ici je ne peux pas envoyer de messages à Magrathéa pour une téléportation dans les règles. »
« Il faut un formulaire. » répondis-je.
Pour une fois que je savais quelque chose.
« On va aller au centre d'appel le plus proche. Il y en a un à Storybrooke. C'est dans les sous sol de chez Granny. »
L'évocation de ce nom me fit de la peine.
« Elle est morte il y a quelque temps de ça... » murmurais-je.
« Elle a été dépixélisé. C'est pas pareil. On a conservé ses données au Musée des Grands Sacrifices. »
« Ah bon ? »
C'était plutôt cool. Et rangement, j'avais la sensation d'avoir déjà entendu quelque chose autour de la dépixélisation, mais je ne voyais pas quoi. Ca allait sans doute me revenir.
« Venez, c'est par là. » nous indiqua Gretta en passant devant nous.
On allait marcher dans des rues bien étranges de Storybrooke. Car à ce que j'avais compris, on était dans le Storybrooke inversé, même si je n'avais aucune idée de ce que ça voulait dire, car ici tout était dans le bon sens.
Diane Moon
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Mais dans quoi est-ce que je me suis encore fourré ?
Une chose était certaine, se faire poursuivre comme nous venions de l’être, n’entrait définitivement pas dans ma définition de « cool. » J’avais plutôt l’impression, que nous étions dans les ennuis jusqu’au cou. J’avais bien envie de dire deux mots à Hypérion, concernant ses relations. Et qu’importe, si je passais encore pour l’empêcheuse de tourner en rond cela m’était complètement également, j’en avais juste assez de tout cela. Non content d’être stalké par des aliens en mal de divertissement, voilà qu’ils apportaient leurs problèmes avec eux. Me pinçant l’arrête du nez je me répétais mentalement de rester calme, et que tout ceci n’était qu’un mauvais moment à passer.
Les paroles de Gretta en revanche, me laissèrent songeuse. Dépixelisé, le musé du grand sacrifice ? Il allait falloir m’en dire plus. Mentalement, je maudissais ma curiosité. Au moins, je supposais que cela ferait un sujet de discussion le long du trajet. La ville semblait à priori déserte, excepté nous il n’y avait pas l’air d’y avoir âme qui vive, enfin si l’on excluait nos poursuivants, ou plutôt les poursuivants de l’individu nous accompagnant -n’avait-il pas un nom d’ailleurs ?- et puis, j’admettais qu’excepté Robyn, je n’avais jamais entendue parler d’une telle chose. Et s’il y avait bien un sujet dont je souhaitais éviter de parler, c’était bel et bien de Robyn. Je craignais de mettre les pieds dans le plat et de raviver de vieilles blessures. Nous, ne nous connaissions pas plus que cela mais, elle restait une personne de mon entourage que j’appréciais. Lily, Aphrodite et Jules pour ne citer qu’eux en avaient été bien plus proche.
J’aurais pu nous téléporter directement chez Granny, mais je préférais éviter de trop user de mes pouvoirs, particulièrement en territoire inconnu. Cela avait beau être Storybrooke, ce n’était en rien « notre » Storybrooke. Alors, je préférais faire preuve d’excès de prudence, plutôt que pas assez.
- Le musée du grand sacrifice ? Qu’est-ce donc ? Demandais-je à Gretta.
Faisais-je bien de le demander ? Magrathéa était une planète...Spéciale. Je ne voyais pas d’autres thermes, restant relativement neutre pour la décrire. Si je me fiais à mes sentiments personnels, la description risquait d’être légèrement plus colorée dirons nous. Je n’y avais fait qu’un passage et cela m’avait amplement suffit, pour savoir que je ne souhaitais en aucun cas y remettre les pieds. De plus, au fond je n’étais pas certaine de vouloir vraiment savoir ce qui était arrivé à cette pauvre Granny
- Quelqu’un a repris son affaire d’ailleurs ?
Cette question, était plutôt destiné à la petite/grande Lily, comment est-ce que je devais la considérer ? Je veux dire, physiquement elle ressemblait à mon amie, pour autant ce n’était pas tout a fait elle. D’ailleurs pourquoi est-ce que j’éprouvais le besoin de poser autant de question qui donnent mal au crâne ? Je ne comprenais pas pourquoi, je me prenais la tête sur absolument tout. Une des choses que j’enviais à Apollon, c’était son côté plus léger, il se posait moins de questions, prenait les choses comme elles venaient et se laissait porté. Chose, que j’avais énormément de mal à faire, j’étais un peut plus carré que lui en quelque sorte. J’avais besoin d’organiser les choses, d’avoir un peut d’ordre dans le chaos infinie qu’était nos vies.
Concernant Granny, j’avais fait un très bref passage dans son auberge lorsque j’étais arrivée en ville. A l’époque, la citée était toujours scellée, et j’avais cru que le message ainsi que les coordonnées gps envoyées, venaient d’Apollon.Je venais de passer vingt et un ans à le chercher, sans aucun signe de sa part et sans aucun accès à notre lien. Ma seule certitude à l’époque fût qu’il n’était pas mort, je l’aurais ressentie sans cela. Que notre lien, soit brisé ou pas, si l’un meurt, cela a forcément des répercussions sur l’autre. Mais, une fois l’affrontement avec Famine terminée j’avais finit par trouver la maison, que nous avions retapés à deux afin de la rendre habitable. Après quoi, j’avais rendu les clés de ma chambre et Apollon délaissé la sienne sur Olympe, pour s’installer dans nôtre chez nous. Je n’étais jamais entré dans son café, aussi ignorais-je si quelqu’un s’en occupait ou bien si la place était laissé vacante en l’attente d’un repreneur. Peut-être devrais-je plus m’intéresser à la vie de Storybrooke en générale, il est vrai qu’en dehors des personnes que je connaissais je ne prêtais pas grand intérêt à la gestion de l’endroit, j’avais suffisamment à faire avec Olympe et il y avait longtemps, que je ne faisais plus la liaison entre les deux j’avais donc simplement laissé de côté ce qui concernait les affaires de la ville pour me concentrer sur celles de la citée. Ce n’était pas toujours évident d’être le bras droit d’Olympe. Avec Arès, les conversations étaient musclés. Il était rare que nous ayons le même avis. Avec Apollon, il s’agissait d’une autre paire de manche. Nous n’étions jamais dans l’affrontement, en revanche je devais m’occuper de gérer ses -trop- nombreuses lubies. Et c’était tout sauf un travail à prendre à la légère, étant donné qu’il avait un esprit extrêmement prolifique -probablement le côté artiste- pour tout et surtout n’importe quoi.
Arrivé, devant chez Granny je fronçais les sourcils voyant que la porte semblait, être fermée à clé. N’étant pas de très bonne humeur, je décidais de laisser la subtilité au placard, et forçait sur la poignée, avec juste la dose de force surhumaine qu’il fallait pour que la porte cède, sans pour autant qu’elle ne finisse complètement défoncé. Ne pas être subtile, certes mais il était hors de question de faire du travail d’amateur j’étais après tout celle qui s’était énervée contre des policiers pour cette même raison, il y a plusieurs mois -je m’étais d’ailleurs fait un plaisir de leur remettre la facture pour les réparation de ma porte d’entrée en mains propres. Je t’en ficherais moi, du syndrome du stockholm.
L’endroit en lui même semblait aussi vide que le restant de Storybrooke, et il n’y avait aucune trace des créatures fluorescentes de tout à l’heure. Ne restait donc plus qu’à descendre dans le sous-sol de Granny, cela aurait pu se passer très rapidement et normalement, l’ennuie c’est que même dans une version alternative, nous restions à Storybrooke, et dans cette ville rien n’était jamais simple. A peine avions nous franchit les premiers mètres de l’escalier y menant qu’une alarme du même type que celle utilisé contre les voleurs retentit. Allons bon quels ennuis allaient encore nous tomber dessus à présent ?
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