« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
- Quoi ? Pas de carré d'or ? Debbie, j'ai bien entendu ce qu'elle a dit ? - Oui, me contentai-je de préciser avec la grande patience qui me caractérise. - C'est bien ce que j'avais cru entendre mais laissez moi vous dire que c'est tout bonnement INADMISSIBLE ! EST CE QUE VOUS SAVEZ SEULEMENT QUI JE SUIS ? Eh voilà, il explosait. C'était le Vésuve contre Pompéi en à peine moins bouillonnant mais sans la cendre - et ça c'est bien. - Euh... Non ? Je devrais ? demanda la femme qui était en charge du point "Information" prévu par la mairie pour le festival de Michel-Ange. C'était une idée. Si elle était bonne, ça restait à voir, mais c'était quand même une idée. Comme quoi, des fois, Michel-Ange travaillait un peu à quelque chose. Maintenant il avait des idées et il les appliquait. A n juger par la foule alentours, ça avait l'air de prendre - mais ça pouvait encore être un fiasco si les hologrammes n'étaient pas à la hauteur. Pour en revenir à Colère, ce dernier serrait les poings à s'en exploser les jointures. Il serrait aussi la mâchoire, ce qui le rendait encore plus laid que d'habitude - alors que, déjà, en temps normal, il n'est pas spécialement beau. - ET BIEN JE VAIS VOUS DIRE QUI JE SUIS. JE SUIS LA COLERE DE NE PAS AVOIR DE CARRE VIP POUR MOI ET POUR LA CHEFFE DE CABINET DE LA MAIRIE ! - Là je crois qu'elle a bien compris, comme le kilomètre à la ronde, fis-je remarquer sans ciller. - Y A INTERET QU ELLE AIT COMPRIS ! conclut Colère en cognant son poing contre le comptoir de la femme avant de tourner les talons d'un pas rageur. - Je dirais bien que je suis désolée pour vous, mais je le suis pas, ajoutai-je avant de lui emboîter le pas. Je te rappelle que c'est toi qui voulais venir et moi qui ai, dans ma grande mansuétude, accepté de venir, fis-je observé quand j'eus rattrapé la boule de colère sur pattes. - Je sais ! siffla-t-il entre ses dents. Nous étions à présent parmi la foule et le concert commençait par une première partie... intéressante. - Voilà que le maire se prend pour une rock star. 5 dollars que c'est en partie pour impressionner la première dame. - Tenu, maugréa Colère en me tapant la main avec force. - Ils se débrouillent pas trop trop mal, commentai-je quand la première partie disparut dans l'ombre. Maintenant, voyons si les hologrammes vont tout gâcher... Je ne l'espérais pas. C"était quand même la mairie qui organisait. Je faisais partie de la mairie donc je ne voulais pas être associée à un échec. Par chance, ce n'en était apparemment pas un. Je trouvais les hologrammes satisfaisants et, à en juger par la foule que j'observais, elle avait l'air de cet avis. C'est lors de cette observation que je le vis, juste un peu plus loin. Je souris, ma punchline déjà tout prête. MacMoney allait a-do-rer. - J'ai un ami à saluer, m'excusai-je en fendant la foule vers ledit ami. Je me plaçai rapidement à côté de lui et, toujours en observant le concert, je dis - ou plutôt je criai : - JE NE SAVAIS PAS QUE MEME AVEC VOTRE SONOTONE VOUS ENTENDIEZ ENCORE ASSEZ POUR CE GENRE D EVENEMENT ! C EST UNE BONNE CHOSE DE VOIR QUE VOUS SORTEZ DE CHEZ VOUS DES FOIS !
Ebenezer B. McDuck
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Assis à l’arrière de ma voiture privée, je grattais nonchalamment les cordes de ma guitare sous les yeux attendris de ma chère gouvernante. En réalité, très peu de personne connaissait mon intérêt pour la musique. Pourtant, d’aussi loin que je pouvais m’en rappeler, j’avais toujours tenu un instrument entre mes mains. Que cela soit la vieille cornemuse de mon père ou aujourd’hui une guitare électrique, cela ne changeait en rien mon plaisir de jouer. C’était un passe-temps comme un autre en définitive et il était nécessaire pour un homme d’en avoir. Peut-être d’autant plus pour un homme d’affaire aussi occupé que moi !
J’aimais la musique et c’est la raison pour laquelle je n’avais pas hésité un seul instant à venir participer à cet évènement lorsque notre cher maire nous en avait parlé en conseil municipal. Parader faisait partie des attributions essentielles de tout conseiller et s’il était possible de mêler l’utile à l’agréable, comment pouvais-je refuser ?
« Vous comptiez accompagner les artistes pour cette soirée musicale, Monsieur ? »
« Pas réellement, vous savez à quel point j’ai horreur de me donner en spectacle lorsque cela n’est pas nécessaire ! »
« Alors pourquoi avez-vous tant tenu à emporter votre guitare avec vous ? Était-ce pour impressionner vos électeurs… ou pour l’impressionner, elle ? »
Manquant pour la première fois l’une de mes notes, je manquais de peu d’arracher une des cordes de mon instrument. L’idée ne m’avait même pas frôlé l’esprit que Deborah Gust puisse participer à cet évènement. Et après tout, au nom de quoi pourrais-je bien m’en préoccuper ? Si je me trouvais ici c’était avant tout pour mon bon plaisir, je n’allais pas m’occuper de celui des autres.
« Arrêtez de raconter des âneries plus grosses que vous, Mamie Baba ! Tenez, nous sommes arrivés, garez-vous ici !"
Obéissant à son devoir, elle s’arrêta sur le bas-côté. De là où je me trouvais, je pouvais voir au loin la scène et l’immense château enluminés qui s’élevait dans le lointain. Michel-Ange n’avait pas lésiné sur les moyens, c’était certain ! Sortant de la voiture, j’abandonnais là ma compagne de toujours ainsi que ma guitare. N’ayant besoin ni de l’une, ni de l’autre pour le moment, je lui recommandais de venir me chercher en fin de soirée ! Cela me laisserait donc tout le temps nécessaire pour profiter de la soirée. Je n’emportais donc rien avec moi, rien si ce n’est un petit sac à dos remplis de sodas et de sandwichs que j’avais trouvé dans le frigo du manoir de Jefferson. Si seulement mes colocataires n’étaient pas si tête en l’air, cela leur éviterait de voir disparaître inexplicablement certaines de leurs provisions. Si jamais ils venaient à découvrir un jour que ces victuailles finissaient dans mon estomac, je prétexterais une démence sénile inexistante !
M’approchant de la scène et tentant difficilement de me frayer un chemin parmi tous les badauds qui s’agglutinaient sur la place, je regardais avec beaucoup d’admiration les hologrammes mis en place par le maire et sa famille. Je finis cependant par détourner mon regard au moment où une rouquine s’approcha de moi. Comme à son habitude, Deborah ne manqua pas m’invectiver de l’une de ses réparties bien senties dont elle seuls possédait le secret.
« Que voulez-vous, mademoiselle Gust, je n’écoute que ce que j’ai envie d’entendre ! Et ces groupes de musique seront toujours plus agréables à écouter que les reproches que vous ne cessez de m’adresser. »
Pourtant, je ne pouvais m’empêcher de regarder anxieux les coulisses dissimulées derrière la scène. Dans un soupir, je ne pus m’empêcher de penser aux pauvres badauds qui s’y préparaient.
« Et pourtant, parfois je souhaiterais tellement en posséder un de sonotone ! »
Être sourd lorsque je le désirais, c’était une prière que je rêverais de voir exaucées bien souvent en cette soirée. Consentant enfin à prêter attention à mon associée, je plantais un regard interrogateur dans le sien.
« En revanche, je vous avoue que je suis surpris de vous voir ici… moi qui pensais que vous ne saviez apprécier que ces mièvreries que Broadway nous pond chaque année ! Vous êtes venue pour le plaisir de la critique j’imagine ? »
Puis je regardais aux alentours et reposa mon regard sur elle
« Vous êtes venue… seule ? »
J’ignorais pour quelle raison je posais cette question. Après tout, cela ne me regardait absolument pas. Peut-être que si elle était accompagnée, elle finirait par me laisser profiter seul de cette soirée ? Oui c’était sans doute la raison qui justifiait cette question impromptue.
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C'était pas mal envoyé, surtout si on prenait son âge en considération. Je souris, car je savais apprécier notre relation particulière. On aurait presque pu associer ces sempiternelles piques à des preuves d'affection. A la vérité, j'aimais savoir qu'il avait du mordant, en dépit de sa peut-être dentition gâtée par le poids des années. Ca le rendait plus intéressant que beaucoup d'autres, tout en me rappelant vaguement Connor en différent. - J'apprécie ce qui est composé par des personnes de goût, comme moi, or il y en a heureusement dans tous les milieux. Commencer par les Beatles, cependant, c'est tellement convenu que c'est presque ennuyeux… Comme vous pouvez l'entendre ma critique acérée n'est effectivement jamais bien loin, ajoutai-je en détachant mon regard de la scène pour croiser le sien. Que serait Deborah sans ses critiques bien senties, de toute façon ? La question suivante me surprit par son impertinence non dissimulée et sa soi-disant nonchalance qui n'en était pas. J'arquai un sourcil avant de lui adresser un sourire narquois. S'il était un peu malin voici ce qu'il lirait entre les lignes de mon visage : je savais que vous me trouviez irrésistible et n'appréciez guère l'idée que je sois entourée d'autres que vous - inutile de vous cacher, je le sais, vous ne cessez de vous trahir. Car oui, on peut lire des romans d'émotion sur mon visage. Si on sait connecter ses neurones. - Non, je suis venue avec un ami et collègue de longue date, commentai-je, évasive en reportant mon attention sur la scène. Autant le faire mariner un peu, c'était tellement amusant. - Il est plus jeune que vous, ajoutai-je pour enfoncer le clou. - Tiens Debbie j'ai trouvé ton chai latté ! intervint justement Colère en bousculant tout le monde alentours pour se positionner entre McSonotone et moi. J'ai dû jouer des coudes, taper du poing et menacer deux trois personnes mais finalement Samantha la serveuse a réussi à se sortir les doigts. Allez tchin' à la nôtre ! conclut-il en entrechoquant un peu violemment nos deux verres. C'est à ce moment qu'il s'aperçut de la présence de MacRockeurDuDimanche et coula en sa direction un regard mauvais. - T'es qui toi ? Tu l'ennuies ? Si tu l'ennuies, j'te préviens, je frappe. - Colère, MacCanard, MacCanard, Colère, soupirai-je simplement en guise de présentation.
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Les quelques mots échangés avec mon associée avaient été une véritable bouffée d’air frais dans cette soirée qui s’annonçait des plus étouffante. En effet, il était difficile de s’entendre ou de se concentrer dans une ambiance telle que celle-ci. Fort heureusement pour elle, cela n’avait en rien entaché le talent inimitable de Deborah pour l’ironie et les phrases bien sentie. Je souris à sa première remarque, convenant bien volontiers que de commencer la soirée avec les Beatles n’était pas des plus original. Cependant, étant donné que ce groupe était l’un de mes favoris de la musique rock, je ne m’en plaignais pas. Cela me changeait d’ailleurs agréablement de mes habitudes de vieux ronchon.
Puis vient le moment fatidique de la question de la compagnie de la soirée de la rouquine. J’avais légèrement froncé les sourcils lorsqu’elle avait avoué être avec un ami à elle bien plus jeune que moi. A l’entendre on aurait pu croire qu’elle cherchait à me rendre jaloux. Y parvenait-elle ? Bien évidemment, cependant je ne me serais pas permis de le lui avouer… et surtout pas de me l’avouer à moi-même. Son compagnon se présenta alors à nous. Le dévisageant de la tête aux pieds, je remarquais rapidement qu’il ne semblait n’avoir rien de bien particulier. Cependant, mon avis changea rapidement lorsqu’il commença à parler. Une langue bien pendue, il semblait être terriblement caractériel. En réalité, si mon orgueil m’avait permis de l’avouer j’aurais admis qu’il me faisait un peu penser… à moi. Alors c’est ça le genre d’hommes qui vous plaisent, Deborah ?
Naturellement, je tus cette remarque mais cela ne m’empêcha pas de lui adresser un petit regard malicieux. Mon sourire taquin disparu cependant bien vite de mes lèvres lorsqu’il s’adressa à moi pour la première fois. Ecarquillant grandement les yeux, je prononçais avec un ton terriblement ironique.
- Mais bonsoir, je suis ravi de vous rencontrer !
Cette phrase avait été prononcée avec tout le mépris que je lui devais. Était-ce vraiment une manière de se présenter à un inconnu ? Quel manque de civilité navrante !
- Colère ? Je commence à comprendre pourquoi… vous apprendrez que nous sommes tous les deux associés. Et si elle n’est pas partie en courant en me voyant, il faut croire que je ne l’ennuie pas tant que ça !
Je bombais légèrement le torse en prononçant ma dernière phrase. C’est vrai que si elle avait survécu à une croisière à mes côtés, elle serait capable de tout supporter chez moi. Cela avait été un très bon test finalement !
Nous n’eûmes pas le temps de poursuivre notre discussion car le groupe des hommes masqués, guidés par notre très cher maire, reprirent leur place sur scène. Le jeune homme annonça dès lors un rock plus endiablé et ce fut au tour d’autre groupes de prendre la relève. Je souris alors à ma voisine lui adressant ces quelques mots.
- Eh bien voilà quelques choses d’assez… attendu, non ? Et c’est vous qui parliez de clichés du genre ?
Cependant, je ne regrettais pas leur arrivée sur scène et je me dandinais légèrement tandis que les mélodies entrainantes accéléraient le rythme de mon vieux cœur émerveillé. Un évènement surprenant me tira cependant de ma rêverie. Un étrange personnage me saisit par le col. Un individu qui par la faute de la surconsommation d’alcool ou pas lubie, m’avait pris en grippe. Sans savoir réellement ce qui me valait cet élan de violence, je lui assénais rapidement un coup de ma fidèle canne sur la tête. J’entendis alors raisonner un étrange bruit métallique. L’étrange personnage était-il un robot ? C’était ça la réalité ?
« Le Clan des Foots ne tolère pas la musique d’hérétique. Gloire à Schreider. »
Ecoute mon vieux, je ne sais pas d’où tu sors où ce que tu es mais une chose est sûre, tu ferais mieux de me lâcher maintenant sous peine de finir en boîte de conserve !
Bien évidemment, le fait qu’il s’accroche ne m’empêchait pas de continuer à me débattre, loin de là ! Je finis d’ailleurs par me tourner vers Deborah, lui lançant cette remarque de manière très ironique.
- Je ne serais pas contre un petit coup de main, ma chère !
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- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
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L'ironie non déguisée de McOutré étira mes lèvres en un large sourire amusée. C'était une rencontre au sommet et j'avais la chance d'être aux premières loges. Aucun match de catch, si bien écrit soit-il, n'aurait pu rivaliser en termes de divertissement que le choc Colère / MacMépris. Jusqu'ici, aucun des deux ne m'avaient surpris. Le premier avait toujours la capacité émotionnelle d'une cuillère à café et le deuxième s'outrait facilement - ce qui le rendait amusant, mais je n'étais pas certaine qu'il en soit conscient. De surcroît, sa répartie me plut. - Ou alors je simule très bien, répliquai-je néanmoins, mon sourire s'élargissant d'amusement. Je coulai un regard fier et amusé dans la direction de MacAssocié et notai de l'autre coin de l'œil que ma répartie avait fait mouche auprès de Colère. C'est ça qui est bien entre nous, les émotions : on se serre les coudes, même si c'est pour mieux se disputer entre nous. Sur ces bonnes paroles, le maire revint faire une annonce sur scène, sans doute pour continuer à se mettre en avant et briller pour sa petite handicapée. Puis apparurent les Stones et Queen, du moins, leurs hologrammes. Je n'aimais pas spécialement le premier groupe, mais le deuxième si. Tout comme MacRockeur, je n'étais au global pas mécontente. Je n'eus cependant guère le temps de le faire savoir car un quidam venait de s'emparer du col de McOtage pour… Eh bien je ne voyais pas trop pour quoi, en fait. Ebenezer était agaçant, certes, mais cet individu-là, pour ce que j'en savais, il ne l'avait pas agacé. - Un ami à toi ? demandai-je en coulant un nouveau regard vers Colère. - Non mais si baston il doit y avoir, ça se fera pas sans moi je te le garantie ! annonça gaiement (autant que faire se peut quand on s'appelle Colère) l'émotion rouge en remontant les manches de sa chemise. Classique. Presque cliché. Contrairement aux élucubrations qu'émit l'importun après avoir reçu un (joli) coup de canne de McTroisièmeAge. Un joli coup, mais un coup insuffisant, comme je pouvais le voir tout seul, sans son invitation à l'aider, d'ailleurs. - Colère, si tu veux bien avoir l'obligeance, annonçai-je dans une petite courbette pour lui indiquer le chemin vers les coups de poing. - C'est bon ? C'est à moi ? Je peux frapper ? L'excitation montait, encore et encore. IL était devenu tout rouge de rage. Ca pouvait sans doute effrayer quiconque ne le connaissait pas. - Seulement le type qui vient d'une secte, pas MacEnGalère, précisai-je. - Ca me va, approuva la petite boule de colère avant de s'élancer, la mâchoire et les poings serrés. Il sauta sur le dos de l'assaillant et asséna coup après coup, si bien que l'étrange personnage du Clans des Gens Louches qui Vénèrent un Allemand (Schreider, aux dernières nouvelles, c'est à consonnance germanique) se désintéressa de MacJouvencellePlusEnDétresse. Je choisis ce moment pour dire : - J'ai de la bombe au poivre dans mon sac à main si vous voulez le finir en beauté, sinon Colère a l'air de bien s'en sortir. Ca le défoule, c'est une bonne chose. Il n'apprécie pas que je lui interdise de frapper nos autres colocataires alors quand il peut taper, il est très dévoué.
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Notre conversation tourna court ! C’était d’ailleurs très dommage car connaissant mon associée, elle aurait sans doute été enchantée par une confrontation entre son ami et moi. Pour s’en rendre compte, il suffisait de voir le sourire brillant qui éclairait son visage et qui, lui, était tout sauf simulé ! Cependant, la boîte de conserver qui m’avait saisi mit rapidement un terme à nos civilités. Comme je m’y attendais, la rouquine ne mit pas longtemps avant de demander à son ami de me prêter secours. Alors que j’entendis sa remarque concernant la personne qu’il était en droit de frapper, je ne pus m’empêcher de levers les yeux au ciel.
« Oui oui c’est très amusant, Miss Dust ? Mais la plaisanterie à des limites… quand vous aurez fini de partager des civilités, vous pourriez peut-être penser à agir, non ? »
Ni une, ni deux, le compagnon furibond de Deborah se jeta sur le dos du robot, l’assénant de coups de poings. C’était admirable de voir une telle énergie à mon service, si cela avait été dans mes moyens j’aurais presque pu envisager de l’engager comme garde du corps à temps plein... mais le laisser avec la rouquine aurait donné un cocktail trop explosif pour que mon cerveau puisse y survivre !
Deborah me proposa alors le choix entre laisser Colère en finir avec ce robot ou me donner le droit de terminer mon agresseur à la sauce McDuck !
« Votre ami n’est pas le seul à avoir besoin de se défouler et il se trouve que j’aime les bastonnades… d’autant quand l’ambiance musicale s’y prête ! »
Toujours aussi prompte à raisonner, ma collaboratrice proposa alors son aide d’armurière. Une bombe au poivre ? Pourquoi pas… mais j’avais quelque chose de beaucoup plus efficace dans ma tête qui fourmillait toujours d’idées abracadabrantes ! Laissant mon regard s’égarer en direction de cette fameuse boisson chaude que son ami si dévoué lui avait remis, je saisis ma cane dans ma main et en dévissais le pommeau. Un en instant cet objet innocent du quotidien se transforma en un petit pistolet. Je jetais alors un œil amusé en direction de ma collaboratrice.
« Cependant, laissez-moi régler cela avec mes propres jouets ! »
Saisissant alors d’une main rapide le thé qu’elle tenait dans sa main j’en dévissais rapidement le couvercle.
« Et toi, la boîte de conserve regarde un peu ici… Colère si vous ne tenez pas à être arrosé, je vous conseille de dégager de là ! »
Laissant à mon sauveur furibond quelques secondes pour s’écarter, je jetais ensuite la boisson à la figure du robot. Puis prenant soin de viser son ventre, je tirais une petite balle électrique qui alla se loger dans le corps en acier de l’importun métallique. La rencontre fut explosive et il ne fallut pas longtemps pour que ses circuits viennent à sauter. D’un air triomphant, je me tournais alors vers les deux autres.
« C’était une soirée digne d’être bien arrosée, non ? Oh Deborah ne me regardez pas avec ses yeux là, je vous promets de vous en racheter un si vous être sage ! »
Je n’avais pas vraiment vu son regard en vérité, mais je la connaissais suffisamment pour me rendre compte qu’à ses yeux c’était un véritable crime.
Bientôt, je me rendis compte que ce robot-là, n’était de loin pas le seul à figurer dans l’assistance ! Souriant alors à Colère, j’adressais à mon compagnon d’arme un regard entendu.
« Prêt à en découdre avec d’autres importun, mon ami ? Si vous le désirez Deborah nous aurons certainement de le place dans notre équipe pour vous et votre bombonne de poivre ! »
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Deborah Gust
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- Vous avez plutôt intérêt à m'en racheter un, en effet. Grande taille, tant qu'à faire et pour le préjudice, précisai-je. Il était quand même gonflé. Même Colère était choqué alors que, question civisme, il a encore beaucoup de chemin à faire. Il tira ma manche puis me souffle (avec sa discrétion légendaire… ment absente) que si je voulais qu'il lui brise les doigts et les dents je n'avais qu'un mot à dire et le papy serait condamné à boire ses repas à la paille jusqu'à la fin de ses jours. L'offre avait quelque chose de touchant. D'une certaine façon, Colère avait des valeurs ou, du moins, considérait qu'on ne devait pas m'agacer. Et ça, c'était une excellente chose qui compensait le nombre impressionnant de ses défauts. - Va plutôt t'amuser avec les autres robots, conseillai-je à Colère. Ils étaient après tout nombreux et si Colère dépensait son énergie face à eux, il en aurait moins à revendre sur Jaspeur et Sandy. En fin de compte, tout le monde serait gagnant, d'autant que Colère était toujours agacé par le comportement de MacSansGêne. Mais comme l'union fait la force (quoique ça dépende à qui on essaye de s'unir), mieux valait qu'ils s'associent - au moins pour le moment. - Ne sous estimer pas ma bombe au poivre. Ni mes compétences en général, précisai-je cette fois à l'attention de MacBaston. Colère se sert de ses poings, je me sers de mes points de QI et ça fait une sacrée différence. - ET MES POINGS VONT FAIRE VOLER DES DENTIERS C EST MOI QUI VOUS LE DIS ! compléta Colère en prenant le premier robot à sa portée. - Je doute que ces choses aient des dentiers, mais merci pour ton enthousiasme, répliquai-je. Colère ne fit pas réellement attention à ce que je disais. Il était bien trop occupé à réduire en pièces détachées - assez littéralement - son deuxième robot. - Dépêchez-vous avant qu'il ne vous en reste plus, soufflai-je à MacPassif. Je vois là-bas une autre dame à qui vous pouvez voler sa boisson chaude si besoin, précisai-je, mesquine. Colère venait d'achever son robot. Il se tourna et saisit par le col la première personne qui passa à sa porte, soit un jeune homme plutôt mignon qui ne ressemblait pas aux autres automates. Evidemment, ça n'en était pas un. Mais dans le feu de l'action, que ce soit un automate ou le frère du maire, il s'en fichait. Du moment qu'il pouvait cogner c'était tout ce qui comptait. C'était à moi d'intervenir. J'enjambais les restes du robot pour tapoter l'épaule de Colère qui, entre temps, avait attrapé le col du jeune homme. Il prit quand même le temps de se tourner vers moi et avait déjà préparé sa réplique cinglante mais je lui coupai l'herbe sous le pied : - Pas celui-là, me contentai-je de préciser. Y a un autre robot juste là-bas qui n'attend que toi. Il cligna des yeux. Observa le jeune homme. Puis m'observa. - OK SI TU VEUX TE LE FAIRE FAIS LE MAIS FAIS LE BIEN, brailla-t-il en lâchant sauvagement sa prise pour se diriger vers sa nouvelle cible. J'observai le frère de Michel-Ange en me disant qu'il donnait vachement moins l'impression d'être un benêt que l'actuel maire. Mais avant que je ne puisse en placer une, robot s'approcha de nouveau. Sans ciller, j'attrapai rapidement ma bombe au poivre et en envoyait une grande gerbe au niveau de ce qui lui servait de tête ce qui grilla ses circuits. Il tomba, inerte. - Eh bah je crois qu'on a pas besoin de vous par ici mais merci d'être passé. Vous en faites pas, y a sans doute pleeeein de jouvencelles en détresse un peu partout, vous allez trouver de quoi faire en moins de deux. Je lui tapotai l'épaule en signe d'encourageant mais retournai vaquer à mes occupations de super empoisonneuse, songeant à m'en faire un tee-shirt. Comme j'avais tourné les talons, je ne pus que supposer qu'il s'était tourné vers Michel-Ange pour dire : - C'est une cougar qui travaille avec toi ? Beau spécimen.
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L’attitude de Deborah par rapport à sa boisson volée ne me surprit guère. Bien au contraire, elle aurait eu plus tendance à m’amuser ! Et en parlant d’attitude, celle de Colère me plaisait tout particulièrement. Jouant les frères protecteurs, prêt à défendre l’honneur de sa protégée, il avait fini par diriger sa fureur contre les robots qui nous assaillaient. C’était une décision des plus honorables et, à dire vrai, des plus amusantes ! A mon tour, j’étais prêt à tout donner pour remettre un peu d’ordre dans cette ville. Et moi qui pensait que cette soirée ne pouvait que m’ennuyer, j’étais loin de me douter de la réalité des choses. Comme quoi, on ne pouvait jamais réellement être à l’abri d’une bonne surprise. Après avoir lancer ma petite pique concernant cette fameuse bombonne de poivre, j’adressais un sourire à mon acolyte et repris rapidement la parole.
« Je n’ai jamais douté de vos compétences, ma chère ! Quant à votre bombonne de poivre et votre intelligence j’ai hâte de voir ce qu’elles valent sur le terrain ! Vous me faites une petite démonstration ? »
A cet instant, je n’eus pas le temps d’observer la valeur guerrière de la rouquine car un robot c’était déjà jeté sur moi. Mon sang ne faisant qu’un tour, il ne me fallut guère beaucoup de temps avant de me lancer à l’assaut de la dangereuse machine. Toujours armé de ma cane améliorée, je partais à l’attaque non sans avoir adressée à Deborah un clin d’œil malicieux.
« Ne vous en faites pas… ce vieux canard a encore quelques tours dans sa manche ! Et je le ferais même sans boisson cette fois-ci ! »
L’attaque fut passionnante et véritablement excitante. Plein d’énergie, je me lançais à l’attaque des robots avec acharnement. Il y avait fort à parier que nul ne me résisterait et c’était un plaisir de pouvoir y participer avec mon nouveau compagnon de combat. Cependant, j’aurais d’autant plus de plaisir à le faire aux côtés de mon associée. Très vite, je la cherchais des yeux et ma surprise fut grande lorsque je la trouvais en compagnie d’un bellâtre porche de Michel-Ange. De quel droit prenait-il du bon temps alors qu’une armée de robot fous nous attaquait ? Furieux, je déstabilisais l’un des robots qui finit sa course au pied des trois convives, manquant de peu de heurter le frangin de notre maire à tous ! M’approchant alors quelque peu, je tentais tant bien que mal de dissimuler mon sourire victorieux.
« Désolé, je suis d’une maladresse ! Je ne voulais surtout pas vous interrompre dans votre discussion des plus passionnantes ! Milles excuses… et puis ce n’est pas comme si aviez des choses plus intéressantes à faire en ce moment. »
L’emphase que je plaçais dans chacune de mes phrases prêtait certainement à sourire, mais je ne pouvais m’en empêcher, c’était un sentiment tellement grisant !
Toutes les bonnes choses ayant une fin, les robots finirent par être tous maîtrisé. Nous avions remporté la victoire et cela valait bien un petit toast pour fêter l’évènement. Me dirigeant vers le bar, je commandais trois cafés et emportais avec moi quelques sandwichs. Mes compagnons auraient peut-être faim ? Comme je l’avais promis, je finis par en tendre un à Déborah.
« Les fêtes organisées par le maire sont décidemment pleine de surprises ! Il faudra songer à s’inscrire à la prochaine… j’espère que cela ne vous aura pas trop importunée ? »
J’hésitais à lui adresser quelques remontrances concernant la discussion qu’elle avait eu avec l’autre importun mais je finis par admettre que cela aurait pu être quelque peu mal vu. Je me contentais de lever mon goblet en direction de Déborah et Colère.
« A cette magnifique soirée ! »
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- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
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Donc McSenior était jaloux ? C'était soit ça, soit il était extrêmement maladroit avec potentiellement un début de Parkinson dont les tremblements l'empêchaient par intermittences de viser correctement. Son âge concordait avec les symptômes possibles mais le timing de son jet qui avait manqué de peu l'un des frères de Michel-Ange était quand même un peu douteux. L'action, elle, était inutile, sauf si elle visait à me divertir, auquel cas tout n'était perdu. Je souris, l'air mesquin. - Ne vous en faites pas, je donnais justement congé à notre ami. Nous gérons après tout parfaitement la situation. Mon emphase sur cette dernière phrase fit écho à la sienne et la tortue ninja tourna rapidement les talons. De toute façon, le combat était déjà presque achevé avant son intervention (inutile) et il ne resta bientôt plus personne à cogner. De frustration, Colère donna un grand coup de pied dans une poubelle, se fit mal et serra les poings pour conserver sa dignité. Mais là encore je n'étais pas dupe non plus et ne pus m'empêcher de lui adresser un sourire narquois. Sans commentaire verbal, cela dit. Ca pouvait tout aussi bien être notre secret puis McGuerrier était parti chercher des rafraichissements pendant ce temps. Maintenant que la fête était quand même un peu beaucoup gâchée, il n'y avait plus trop de queue à la buvette. C'était toujours ça de pris ! - A cette soirée acceptable, trinquai-je quand MacServeur fut de retours avec de quoi nous sustenter. - A CETTE P***** DE SOIREE ! tonna Colère en entrechoquant brutalement son café avec les nôtres. On fait un beau duo, pas vrai vielle branche ? enchaina l'émotion en donnant une vive accolade à MacChêneCentenaire. A taper aussi fort, restait à espérer qu'il n'ait pas les os fragiles !