Michel-Ange en star du rock. Jusqu'à ce qu'elle ne voit sa chambre et qu'il décide de lui chanter une chanson en s'accompagnant à la guitare, Honey n'avait pas imaginé que ce soit son truc. Bien que, d'une certaine façon, il aimait être au centre de l'attention - de la sienne, à Honey, en tout cas. Ca, elle n'avait pas mis longtemps à le comprendre !
Il était doué, nota la jeune femme depuis les coulisses. La foule avait l'air d'apprécier l'idée et il était certain que le festival de rock serait un succès. Tout le monde aime le rock, après tout, même Deborah, que la blondinette avait brièvement aperçue auprès d'un homme plus âgé qu'elle ne connaissait pas. Si ça c'était pas une preuve, rien ne serait jamais une preuve que le rock parlait à tout le monde !
Qui plus est, fait revivre les plus grandes stars du rock, ça ne pouvait que plaire, que ce soit parce qu'on regrettait encore le décès prématuré de John Lennon ou parce que le biopic sur Freddie Mercury - qui vivait encore sur Terre 2 - avait ravivé la ferveur de ses fans.
Honey avait bien sûr été sceptique. Des hologrammes ? dans ce monde moins avancé que le sien ? Elle avait attendu Donatello au tournant et devait bien avoué que le résultat était...
- Fan-tas-tique ! On s'y croirait presque, pas vrai ? Donatello a fait de l'excellent travail, j'espère que j'aurais l'occasion de le féliciter, s'écria Honey à l'intention de Fred, Go Go et Wasabi qui, eux aussi, adoraient le rock et se trémoussaient avec joie. Ils n'étaient pas mécontents de lui tenir compagnie dans ce qui pouvait s'apparenter au carré VIP, en tout cas, dans l'espace réservé aux personnes à mobilité réduite comme elle. Honey n'aimait pas ce terme bien qu'il soit approprié. Voire avantageux pour se faire placer dans les concerts et autres représentations.
La qualité du résultat finale était suffisante pour que le résultat soit crédible et nul n'avait besoin d'être un expert pour s'en apercevoir. En tout cas, là où la chimiste était, on pouvait presque réellement croire que les Beatles jouaient pour du vrai, ce morceau dont Honey ne connaissait pas les paroles. Elle aurait volontiers dansé mais les circonstances ne le permettaient pas, alors elle se contentait de hocher la tête en rythme et de se trémousser comme elle pouvait sans certitude que ce soit une bonne idée - visuellement parlant, du moins.
- On va te laisser, j'crois, v'là la tortue charmante qui débarque, indiqua soudain Wasabi en pointant son doigt énorme pour indiquer la présence de Michel-Ange à seulement quelques mètres.
Wasabi ricana, se trouvant drôle. "Tortue charmante", il aimait bien l'idée - et c'était mieux que Wasabi, question surnom plus ou moins pourri. Go Go, elle, ne riait pas. Elle n'appréciait pas l'idée de partir pour une moins bonne place et le fit savoir en éclatant bruyamment la bulle du chewing-gum qu'elle mastiquait. Elle emboîta tout de même le pas aux autres, laissant Honey seule quand Michel-Ange apparut.
Elle lui sourit, rayonnante, dans sa robe bleu clair.
- Le résultat est vraiment top, approuva la jeune femme. Bravo, vous avez fait du bon boulot. On s'y croirait presque ! Bravo à Donatello, il a vraiment beaucoup de talent, précisa-t-elle encore avec le même entrain.
Mais comme il aurait été dommage que Michel-Ange croit qu'elle ait observé uniquement le travail de son frère, Honey ajouta rapidement :
- Par contre, tu étais meilleur sur scène. Et de loin ! La meilleure première partie de ma vie et crois-moi j'en ai vu ! Je ne t'imaginais pas forcément en rock star mais ça c'était avant et... Je dois dire que ça me plait bien, ajouta-t-elle en lui lançant un clin d'œil.
Honey n'attendait qu'une chose : pour féliciter Donatello et, éventuellement, échanger avec lui sur la partie technique. Naturellement, elle ne put que se ravir de la proposition qui suivit : tout le monde n'aurait, a priori, pas la chance de se rendre back-stage.
- Tu as vraiment le droit de m'emmener ? s'écria Honey. Oh ce serait top, top, top et top ! Leur profil, ça m'ira très bien mais... On peut attendre la fin de la chanson ? Celle-là je la connais, j'aimerais chanter avec avant de discuter avec Donatello et tes frères.

Michel-Ange était adorable, que ce soit lorsqu'il rougissait au moindre compliment - mérité - ou quand il essayait de danser et que le résultat... n'était pas du niveau de Danse avec les stars. Honey était, ou avait été, meilleure que lui. Petite, elle avait fait du ballet tous les samedis, entre ses six ans et ses quatorze ans. Ensuite, elle avait manqué de temps et s'était pleinement consacrée à la science dont elle voulait faire son métier. Mais de ces années de danse disciplinée, elle avait gardé un maintien et un port de tête reconnaissables pour qui avait aussi pratiqué la danse classique. Si les choses avaient été différentes, Honey aurait essayé de lui apprendre à bouger avec plus d'assurance. Mais comme elles ne l'étaient pas, la jeune femme préférait ne pas lui dire qu'elle avait fait de la danse, fut un temps, des fois que ça le rende triste.
Honey n'aimait pas voir Michel-Ange triste.
Alors elle se concentra sur la question suivante.
- La fille c'est Go Go, le garçon avec les cheveux longs c'est Fred et le dernier c'est Wasabi, mon meilleur ami. On s'est connu à la SFIT quand on a commencé nos études. Tu devines donc qu'ils viennent aussi de Terre-2. Avec Baymax le robot - ancien robot maintenant - et Hiro le petit frère de Tadashi on avait formé les Big Hero 6 et on... Oh je suppose qu'on peut dire qu'on protégeait San Fransokyo. Ils sont cool. Je te les présenterai plus formellement un jour. Enfin... si tu veux ? J'suis sûre qu'ils vont t'a-do-rer ! précisa la jeune femme en lui lançant un immense sourire confiant.
En fait, elle aurait pu faire les présentations depuis des mois mais l'occasion de s'était jamais présentée avant ce festival. Mais Michel-Ange s'imaginait sans doute qu'elle avait eu une vie avant Storybrooke et que cette vie impliquait d'autres personnes qu'il n'appartenait qu'à lui de découvrir ou pas, tout comme Honey apprenait à connaître les frères de sa tortue préférée.
Et en parlant de frère, l'un d'eux, Leonard, ne tarda pas à faire son apparition. Toujours souriante, Honey agita ses longs doigts pour le saluer.
- T'as l'air en forme aussi, ajouta-t-elle.
L'instant d'après, les frères reparurent sur scène et Honey recommença à profiter pleinement de la musique. Et profiter, elle allait continuer de le faire ! L'apparition d'hologrammes à l'effigie des membres de Queen n'étaient pas pour lui déplaire - bien au contraire. Les Rolling Stones, en revanche, ne suscitèrent de sa part qu'un intérêt poli. C'était Freddie Mercury qui captait toute son attention, du moins, jusqu'à ce qu'un individu ne la saisisse à la gorge.
Tellement passionnée par le show, Honey ne l'avait pas vu arriver et sa première réaction fut d'écarquiller les yeux sous le coup de la surprise avant de porter ses propres mains autour de l'emprise exercée autour de sa nuque pour essayer, en vain, de lui faire lâcher prise.
Ce fut finalement Michel-Ange et vraisemblablement son mutagène qui y parvint. Et quand ce qui avait tout l'air d'être un robot s'effondra, ce fut aussi Michel-Ange qui semblait le plus paniqué des deux, Honey toujours en train d'essayer de comprendre pourquoi et comment tout ceci venait d'arriver.
- Oui, oui, t'en fais pas pour moi, répondit-elle, les sourcils froncés par la réflexion. Tu es arrivé à temps. J'ai pas mal. Pas du tout, appuya la jeune femme en acceptant son étreinte.
Néanmoins, Michel-Ange décida de l'emmener sous la scène, à l'abri, pour ainsi dire. Ca allait rendre plus difficile de voir le spectacle, mais à en juger par ce que la scientifique eut le temps d'observer pendant leur déplacement, c'était peut-être mieux ainsi puisqu'il y avait d'autres - des dizaines - automates au comportement étrange dans la foule. A croire que rien, pas même un spectacle, ne pouvait bien se passer dans cette ville.
Michel-Ange avait toutes les raisons de lui suggérer (sans rien imposer) de ne rien faire d'inconscient. Ce ne fut pas ça qui étonna la jeune femme, ni même que monsieur le maire décide d'aller prêter main forte aux autres habitants. C'était plutôt l'intervention d'un homme plus âgé qu'elle n'avait jamais eu le plaisir de rencontrer qui l'étonna. Michel-Ange n'avait pas non plus l'air de le connaitre plus que ça - à en juger, du moins, par son expression - et pourtant il lui demanda de rester avec elle ! Honey s'en étonna. Pas par manque de confiance, plus par manque de compréhension de son raisonnement logique.
Finalement, elle et l'inconnu se retrouvèrent seuls face à face sans que Honey n'ait eu le temps de réagir. Elle se contenta de regarder Michel-Ange se fondre dans la foule avant de reporter un visage souriant sur son... acolyte ? garde du corps ? Honey ne savait pas trop comment le considérer, ce qui ne l'empêcha d'être avenante.
- Oh oui moi ça va. Et vous ? demanda-t-elle pendant qu'il s'accroupissait avant de reprendre.
Honey l'écouta, contente qu'il enchaine sur les présentations, non sans observer ce qui se passait alentours. Elle lui tendit la main car c'était de circonstances dans ce type de contexte social :
- Je ne vénère aucune divinité, j'espère que vous ne le prendrez pas mal, mais puisque vous êtes devant moi je suis forcée d'admettre votre existence. Moi c'est Honey Lemon, docteur en chimie et en astrophysique, enseignante chercheuse à l'université de Storybroooke - j'aurais préféré le MIT - et ancienne habitante de ce que les gens d'ici appellent Terre-2. Mais vous pouvez juste m'appeler Honey, c'est plus simple. Je suis ici, sur cette Terre, depuis un peu plus d'un an. Mais si vous parlez d'ici, l'endroit sous la scène, ça ne fait que quelques minutes. Et vous ? Si vous souhaitez me tenir compagnie, ce que j'apprécie grandement, vous devez avoir des tonnes de choses à raconter puisque vous êtes... un dieu.
Honey trouvait la fin de phrase particulièrement étrange. Elle était probablement l'une des habitantes qui acceptait le moins facilement l'existence de toutes ces choses et ces êtres que tout le monde acceptait sans la moindre question. Mais pour elle, pour son esprit cartésien, ce qui ne relevait d'aucune explication scientifique demeurait particulièrement difficile à appréhender.

Honey n'avait pu dissimuler son sourire quand Wallace - elle préférait l'appeler par un prénom humain - se cogna pour la rejoindre. Puis, quand il fut installé, elle fit cette observation qu'elle avait rarement l'occasion de faire :
- Tiens, pour une fois c'est moi qui dois baisser les yeux vers mon interlocuteur. Ca change. J'espère que vous n'êtes pas trop mal installé ?
Il n'en donnait pas l'air, surtout avec cet air de mec cool qu'il se donnait, mais savait-on jamais.
- Merci, reprit-elle. Alien je peux gérer. C'est quasiment impossible que ça ne puisse pas exister, de toute façon.
Le consensus scientifique allait en tout cas dans ce sens, quoi que puissent en dire les nombreuses religions pratiquées aux quatre coins du monde - qui n'avait, en fait, pas réellement de coins, puisqu'une sphère ne peut pas en avoir.
Honey ôta cette pensée de son esprit pour se concentrer sur la suite des explications qu'elle trouva fascinantes. Bien qu'elle n'ait jamais réellement prier, elle connaissait ce concept commun à de nombreuses cultures. C'était à partir du moment où l'Homme avait commencé à enterrer ses morts et ritualiser la cérémonie que les croyances d'une vie au-delà avaient émergé, c'est-à-dire bien avant la plupart des religions encore pratiquées.
- J'en tiendrais compte si un jour j'ai besoin de vous mais j'évalue cette option avec une faible probabilité - pour le moment, du moins, ajouta la jeune femme avec un sourire.
Son sourire se changea bientôt en une légère gêne (agréable, cela dit) et teinta ses joues de rose. Honey ne savait jamais comment réagir socialement aux compliments. La personne qui les faisait attendait-elle un renvoi (métaphorique) d'ascenseur ? Ou fallait-il se contenter d'un merci ? Dans le doute, et comme souvent, Honey mixa les deux options :
- Merci, vous n'êtes pas mal non plus !
La blondinette n'était pas certaine de quel équipement il avait voulu parler, cela dit. Etait-ce le fauteuil ou bien une façon graveleuse de complimenter son décolleté ? Pour ce qu'elle avait pu en observer, certains hommes faisaient cela. Elle ne trouvait d'ailleurs pas que ce soit subtil. Mais peut-être que les dieux ne fonctionnaient pas de la même manière. C'était probable.
Une chose était certaine - et prévisible - les dieux n'avaient pas les mêmes capacités que les humains ! Honey ne comprit pas exactement ce que fit Wallace mais constata, impressionnée, l'effet provoqué. C'était une façon drôlement efficace de se débarrasser de ces étranges automates dont personne ne connaissait l'origine.
La jeune femme manqua d'applaudir mais c'était peut-être surfait. Wallace avait peut-être intercepté son air un peu ahuri et c'était sans doute suffisant pour son égo, d'autant qu'il reprenait la conversation comme si de rien n'était. Elle apprécia ce trait de caractère.
- C'est Wilson Wallander, en fait, le corrigea doucement la jeune femme. Mais vous y étiez presque, ajouta-t-elle pour se montrer encourageante [c'est censé être une réf à Slughorn qui retient pas le nom de Ron dans HP6 ? si la réponse est oui j'aime] Il est très gentil et m'a parlé, un peu, de ce monde. Assez pour que je comprenne qu'une Honey Lemon de son entourage y est décédée. Je n'ai pas cherché à en savoir davantage et je ne veux toujours pas en savoir plus, particulièrement si vous la connaissiez aussi. Mais pour en revenir au fait cela nous fait effectivement un point commun.
A ces mots, il se leva et Honey le suivit du regard. Elle tenta ensuite de deviner de quelle infirmité il voulait parler mais ne put que conclure qu'il s'agissait d'une particularité propre aux dieux et que n'y connaissant rien elle ne pourrait émettre de proposition satisfaisante. Donc elle lâcha l'affaire pour le moment, se contentant d'un chiffre car elle les adorait :
- 80 % des handicaps ne se voient pas. Les personnes en fauteuil roulant comme moi sont une minorité. Mais ça compte comme un deuxième point commun.
Wallace avait aussi parlé de la faire voler, idée qui était aussi excitante que difficile à concevoir, mais Michel-Ange reparut avant qu'elle n'ait le temps de demander des précisions. Des précisions, elle eut envie d'en demander en voyant l'état dans lequel Michel-Ange se retrouvait. Elle allait lui retourner la question mais Wallace lui ôta les mots de la bouche.
- Je suis contente que tu sois revenue malgré l'incongruité de cet endroit, lança Honey quand tout le monde fut installé.
La présence de Wallace aurait certes pu être optionnelle mais la jeune femme le trouvait sympathique. Elle n'allait donc pas lui demander de partir, d'autant que Michel-Ange et elle auraient d'autres moments rien qu'à eux. Et comme l'adage veut que "plus on est de fous plus on rit", un des frères de Michel-Ange ne tarda pas à faire irruption !
- Décidément, on va finir par être à l'étroit ! s'écria la jeune femme. Mais bon comme tu es là, je voulais te féliciter pour les hologrammes, ils sont vraiment très réussis ! C'est sans doute pas le moment le plus propice - pour ce que j'en vois car nous sommes en fait plutôt épargnés ici - mais je serais ravie que tu m'en dises plus ! Maintenant... Plus tard, comme tu le sens, de toute façon je pense que nous sommes amenés à nous recroiser !

Honey s'était contentée d'opiner, parce qu'il n'y avait pas grand chose à dire et que de toute façon Hermès n'en avait pas laissé spécialement le temps. Elle observa, en revanche, encore quelques instants l'endroit d'où il s'était téléporté et où il ne restait à présent plus rien de visible. Ce n'était plus si nouveau pour elle mais ces tours de magie, au sens littéral du terme, la laissaient encore très perplexe.
Par chance, son cerveau fut bientôt intéressé davantage par les propos de Donatello vers qui elle releva le regard. Honey lui sourit. Elle ne savait évidemment pas qui était Krang mais pouvait supposer, vu le contexte, qu'il s'agissait d'un ennemi des tortues ninja et que cette hypothèse était vraisemblablement proche de la vérité. Suffisamment dans ce cas de figure, c'est pourquoi Honey garda ses questions, se contentant d'accepter la proposition scientifique du frère de Michel-Ange - une perspective tellement intéressante que cela ne pouvait que se lire sur son visage !
- Tu peux compter sur mes petites cellules grises, annonça-t-elle avec conviction.
La jeune femme nota cependant en coulant un regard vers Michel-Ange qu'il avait recommencé à passer une main sur sa nuque. Honey n'était pas encore tout à fait certaine de la signification de ce tic mais elle avait cru comprendre qu'il était associé à une certaine forme de gêne ou de malaise. Probablement lié à l'offre de Donatello. Restait à trouver si c'était l'aspect scientifique le souci ou le fait que son frère ait convié Honey. Mais pour en avoir le cœur net, il aurait fallu lui poser la question, ce que Honey se refusa. Ce geste, il était fort probable que Michel-Ange n'avait pas envie qu'on l'interprète plus que comme étant une manie.
- J'ai connu bien pire que ton événement rock, reprit Honey quand ils eurent quitté leur abri de fortune et purent constater que les événements, quelle qu'en soit la nature exacte, était sous contrôle. T'en fais pas pour moi, même de là d'où je viens les choses sont bien plus inquiétantes et comme tu l'as justement fait remarqué, ici aussi c'est habituel.
Parce qu'Honey était parfois longue à la détente, elle ne capta pas le sous entendu fortement sexuel de Donatello mais ne regretta pas pour autant de pas avoir participé à la création des hologrammes. Après Michel-Ange, elle se contenta de renchérir très naturellement :
- C'est vrai, la rééducation demande du temps et en dehors de ça je suis une femme très prise de façon générale - bien que je trouve toujours du temps pour les projets ou les personnes qui me passionnent, crut-elle juste de préciser. Mais, je ne sais pas si j'aurais été utile. Je suis chimiste et astrophysicienne, c'est déjà beaucoup, mais je ne donne pas réellement dans les hologrammes. Pas encore, ajouta la scientifique avec une excitation non dissimulée. Cela dit, pour les effets pyrotechniques ça aurait pu être grandiose ! Enfin... C'était déjà grandiose ainsi mais... encore plus.
Honey essayait toujours que ses idées ne vexent personne et se préoccupa davantage de ce point que de son périnée qui intéressait tellement Donatello. Quand cela arrivait à son cerveau, elle fut très surprise, sans doute parce qu'il (son cerveau) ne comprenait pas la truculence lourdingue de la remarque. Elle nota cependant facilement que toute cette partie de la conversation avait créé une gêne presque palpable et que les deux frères ne semblaient pas mécontents de remonter sur scène.
Néanmoins, avant le retour des rock stars, Honey ajouta avec bonhommie :
- Pas d'inquiétude à avoir quant à mon taux d'HCG, aucun de mes ovules n'a été fécondé récemment et je suis, en fait, pour être parfaitement honnête là-dessus, nullipare. Ca veut dire que tu peux aller t'éclater tranquillement sur scène, je ne suis pas enceinte et ne l'ai jamais été, précisa-t-elle en langage moldu, constant que "HCG" et "nullipare" n'étaient pas forcément des termes maîtrisés par son petit ami.

Fin