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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Un conseil pour un cupcake ! } feat Elsa L. Laufeysen

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K. Julian Andrianamady
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K. Julian Andrianamady

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Un conseil pour un cupcake ! } feat Elsa L. Laufeysen _



________________________________________ 2019-05-15, 21:02






Cassie & Elsa


Un conseil pour un cupcake !

Se prenant la tête entre les mains, Cassiopée essayait de rester calme pour les minutes de travail qui lui restaient encore. Aujourd'hui était le jour du conseil d'administration d'une des entreprises qu'elle avait aidé dans la traduction de différents papiers et malheureusement pour elle, le directeur l'avait invité à participer car des investisseurs chinois étaient présents. Cependant, il y avait un petit caillou dans la chaussure, les personnes de l’entreprise qui avait commandé ses services ne l’appréciait guère. L'entreprise étant subdivisé en plusieurs « régions », elle avait du, après être passer par le directeur général, coopérer avec le directeur de la section marketing et publicité, et c'est là que les embrouilles étaient arrivées. Aucune entente que ça soit au niveau du caractère, de la vision de la société où même des idées au niveau du travail. Heureusement qu'il était le seul à ne pas l'aimer car elle aurait déchirer ce dossier le soir même. Au fil du temps et de leur collaboration, la relation s'est encore plus dégradé et même si elle arrivait à faire bonne figure comme maintenant, elle vouait une véritable haine pour ce bonhomme qui ne la considérait comme une moins que rien à cause de son amnésie. Elle ne se souvenait pas, elle n’était pas idiote, grande différence. Alors forcément, aujourd'hui, dernier tête à tête avec lui, sa patience avait atteint la limite maximale. Poussant un énième soupir alors qu'elle n'écoutait que d'une oreille distraite cet abruti parlait des progrès qu'ils avaient pu faire grâce à elle, sans citer son nom bien entendu, elle eut un petit espoir quand elle sentit son téléphone vibrer sur sa cuisse. Regardant discrètement, son sourire s'élargit quand elle vu le nom s’afficher sur l’écran. Spencer prenait de ses nouvelles. Arrêtant de dessiner sur l’ordre du jour, elle commença à discuter avec lui rapidement jusqu’à ce qu’il lui propose d’aller dîner ensemble, le soir même. Elle faillit pousser un petit cri de joie. Enfin une bonne nouvelle de la journée. Pianotant à toute vitesse, elle lui renvoya alors un message pour lui demander le lieu. Surtout loin de cette entreprise, même très loin, à l'autre bout du pays pourvu qu'elle n'y croise personne se trouvant autour de cette table. Hochant la tête pour donner les change, faisant des sourires creux et prenant la parole de temps en temps, l’esprit de la jeune femme était déjà ailleurs. Outre le fait de penser à son ami, et à ce qu’ils allaient manger, elle se mit en quête de trouver une excuse pour Richard. Depuis qu’elle était revenu assez amoché de son expédition dans l’autre monde courant du mois d’Avril, il avait redoublé d’attention envers elle, au point qu’elle commençait à prendre en compte ce que James et Olivier lui disaient. Elle n’allait pas jusqu’à les croire, Richard ne lui ferait jamais du mal intentionnellement, mais elle voyait bien que quelque chose avait changé depuis le début de leur relation, et elle avait peur que tout soit de sa faute. Alors elle ne s’autorisait plus rien depuis un moment, néanmoins, elle avait vraiment envie de sortir ce soir en compagnie de Spencer. Elle avait un tas de choses à lui raconter, et elle était sur qu’il allait apprécier.

Mais voilà, que dire à Richard ? Devait elle lui mentir en lui racontant qu’elle sortait avec des amies ? Non, il était capable de les appeler. Alors elle lui dirait la vérité. Après tout, Spencer était aussi un collègue de travail. Elle l’aidait dans ses recherches, et inversement. Ce n’était pas parce qu’à l’heure actuelle elle avait levé le pied de l’archéologie et de la cryptologie qu’elle avait arrêté, loin de là. Certes, depuis son accident, elle évitait le sujet avec ses proches, mais elle continuait, en secret, à faire ses recherches. Richard le savait, lui ayant d’ailleurs passé un savon, mais elle s’en fichait. Cela n’était plus son travail officiel pour l’instant, mais elle comptait bien retrouver son titre d’archéologue. En attendant, elle faisait des traductions en freelance, lui permettant de payer les factures. C'est donc sans cacher son enthousiasme qu'elle sauta de son siège quand le directeur général annonça la fin de la session. Exécutant le strict minimum au niveau de la politesse, elle sortit comme une tornade du grand bâtiment en direction du parking. Elle avait un repas ce soir, et une envie de se faire belle lui titiller l’esprit, chose qui n’était pas vraiment arrivé depuis longtemps. Elle ne voulait surtout pas que Spencer ait honte d’elle, même si elle savait qu’il aurait la délicatesse de ne pas lui dire. Tout en marchant rapidement à travers les rues de la ville, elle passa en revue, dans son esprit, les habits qui pourraient convenir. Elle n’en avait pas des masses et c’était bien là le problème. Se mordant les lèvres, elle regarda son téléphone. Il n’était même pas 14h, elle avait donc du temps avant que Richard ne rentre à leur appartement vu qu’il terminait son service à 14h. Elle lui avait préparé le repas ce matin, avant de partir elle même à sa réunion, elle pourrait toujours prétexter que les discussions s’étaient eternisées. Elle fit une petite grimace en pensant qu’elle allait au final lui mentir un peu si elle arrivait en retard, mais il ne comprendrait pas son envie d’avoir de nouveaux habits. Réfléchissant quelques instants dans quelle boutique elle allait aller, elle se souvint alors de ce que Queenie lui avait dit il y a quelques jours. Il y avait dans l’une des rues principales, une boutique de fripes tenue par une famille de viking. Cassie aimait bien les fripes, pouvoir fouiller, fouiner dans les portants et portes manteaux, pour trouver des pièces uniques. Elle avait souvent eu les habits de ses grandes soeurs, usées, mais cela ne la dérangeait pas, car elle s’amusait toujours à les customiser pour les rendre totalement originaux. Elle préférait d’ailleurs ça, à des vêtements tous neufs achetés en magasin sorti en série.

Sifflotant, elle s’arrêta devant la devanture, vérifiant quand même le nom qu’elle avait marqué dans son petit carnet. C’était bien là. Poussant la porte, une petite clochette retentit dans le magasin, très calme à cette heure, les gens sans doute entrain de déjeuner. Son estomac gargouilla légèrement, comme pour lui confirmer sa pensée. Cela ne la dérangeait pas, ayant l’habitude parfois d’attendre des heures avant de pouvoir grignoter quelque chose. Elle passa la main dans les chemises suspendues, appréciant d’être en contact avec le tissu en coton, jusqu’à ce qu’un jeune homme sorte de nul part, juste devant elle. Immédiatement, elle mit sa main dans son dos, réflexe d’innocence en cas d’accusation de bêtises. “Bonjour ! Puis je vous aider ?” Bonjour !” Enjouée comme souvent, elle roula des yeux en soupirant. “Et bien, peut être. J’aimerai bien quelque chose d’original et de joli ! Qui va à ma morphologie !” “Attendez, je vais vous chercher quelqu’un de plus compétant.” Le jeune homme la reluqua avant d'hocher la tête, de lui faire un sourire et de partir à travers les rayons. Cassiopée haussa les épaules, retournant à la contemplation des chemises d’homme devant lesquelles, elle se trouvait. Et si elle en achetait une aussi pour Richard ? Il serait peut être content d’avoir quelque chose de neuf dans sa garde robe. Non, ce n’était pas une bonne idée. Il lui avait déjà fait la remarque qu’elle portait trop de couleurs et qu’en aucun cas il voulait faire la même chose qu’elle. Soupirant, ne comprenant pas pourquoi il n’aimait pas, elle sursauta en entendant un raclement de gorge. Se retournant, ce fut cette fois une jeune femme blonde, qui ressemblait à l’autre jeune homme qui se trouva face à elle. “Comment vous êtes trop belle !” C’était sorti tout seul, tandis qu’elle ouvrait la bouche comme un poisson. Oh oui, la fille devant elle était vraiment magnifique, avec ses cheveux blonds, longs, et son corps parfait. “Pardon, je sais que ça se dit pas comme ça, mais vraiment, vous êtes … wahou.” Cassie n’avait que très peu de filtres, encore moins depuis son accident. Elle disait très souvent ce qui lui passait par la tête, surtout quand il s’agissait de choses positives. “Mais je ne viens pas pour ça, c’est normal je vous connaissais pas avant.” Elle se gratta la tête avant de reprendre. “Comme je disais au jeune homme très gentil, j’aimerai bien que vous m’aidez à trouver une robe, ou une tenue, peu importe, de très joli, et d’original.” Elle se rapprocha un peu d’elle, regardant les alentours et lui murmurant. “Je vais au restaurant avec un ami et j’aimerai bien que ça lui plaise. Lui il est toujours classe et moi …” Sa bouche bougea en une petite grimace. “C’est pas lui qui dit ça, je pense qu’il aime bien, c’est mon compagnon qui me l’a dit la dernière fois que j’avais mis mon imperméable jaune sur ma robe bleu à pois.” Elle haussa les épaules avant de se rendre compte d’une chose. “Pardon je parle souvent trop. Promis j’arrête, je vous laisse faire votre travail.” C’était souvent comme ça. Cassie parlait, parlait, parlait, avant de se rendre compte qu’elle avait trop parlé, s’en voulant d’embêter la personne en face. Or c’était plus fort qu’elle, tandis qu’elle la suivait dans les rayons. “Après pas un truc trop trop classe non plus. Parce que c’est juste une petite soirée comme ça. En vrai je sais même pas si on va aller au restaurant ou manger chez lui parce que là il a pas pu me répondre, c’est l’heure du cours qu’il donne.”

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Un conseil pour un cupcake ! } feat Elsa L. Laufeysen _



________________________________________ 2019-07-30, 12:54





Un conseil pour un cupcake ?

S’extirpant de la douche tiède qu’elle venait de prendre, Elsa poussa un long soupire de soulagement quand la serviette s’enroula autour de son corps en libérant sa bonne odeur de lessive. Il en fallait parfois peu pour être heureux et ce simple contact la satisfaisait amplement. Sans jeter un coup d’œil aux miroirs recouvert de buée, elle saisit ses affaires pour les enfiler rapidement et passa un coup de brosse dans ses cheveux en revenant vers sa chambre. C’était celle de son enfance et de son adolescence, même si elle l’avait modifiée au fil des années pour quelque chose de plus sobre malgré l’étagère fusée chère à son cœur juste au-dessus du lit. Son ordinateur portable était ouvert sur son lit et elle s’installa rapidement devant, faisant défiler les derniers messages de la page avec un petit sourire en coin. Ce que les gens pouvaient être inventifs quand il s’agissait de paranoïa ; il avait suffit de les pousser un tout petit peu et voilà le résultat le lendemain : trois pages de plus sur la théorie que le FBI retiendrait des ressortissants ukrainiens en échanges d’informations sur leurs espions. Mettre le feu au poudre n’avait pas besoin d’être explosif, juste efficace.

L’icône de Discord s’agita et Elsa baissa les yeux dessus, cliquant pour ouvrir une fenêtre de discussion privée.

FL3UR2LOTU5 : Hey ! T’oublies pas le raid de ce soir, on va se la faire cette fois ! 200 try c’est encore soft, on compte sur toi ! ;)

La blonde eu un hochement de tête réflexe avant de répondre sommairement par l’affirmative. Elle n’avait pas pu être présente pendant les trois dernières semaines, les entraînement au JSC avaient repris en intensité et demandaient sa présence continue sur toute la durée du stage. Elle n’était rentrée que deux jours plus tôt, troquant une vie militairement rythmée par des exercices physiques et mentaux pour une tranquillité relative en plein cœur de Storybrooke ; Mathias l’avait accueilli avec un soupir soulagé, ravi que son épouse Ophelia, enceinte, puisse de nouveau lever un peu le pied avec la friperie. Elias avait trouvé un nouveau boulot au début du mois et ses horaires ne lui permettaient plus vraiment de venir filer un coup de main, laissant à Ophelia toute la responsabilité de la boutique. (Il ne fallait pas se leurrer, son visage souriant était bien plus vendeur que l’air bourru de son mari qui se retrouvait à la comptabilité et à la réception.) Avoir de nouveau Elsa pour les aider allait alléger l’ambiance, surtout avec l’été qui arrivait signifiant les changements de collection et la propension des gens à venir troquer leurs tenues printanières pour quelques petites choses plus estivales !

Avisant un autre rond rouge à côté d’un pseudo, la blonde haussa un sourcil en découvrant un message bien matinal de la part de son interlocuteur préféré sur le web : un type aussi brillant qu’inventif, avec qui elle avait commencé une correspondance après qu’ils se soient pris le bec sur un problème d’objectif dans la conjecture de Hodge. Comme quoi, tout ne pouvait pas naître que de similitudes et ces dernières étaient venues bien par la suite ; tous les deux très occupés par leurs emplois, tous les deux issus d’une bourgade un peu paumée dans un coin de l’état, tous les deux victimes d’une peine de cœur qui a changé leur vie… bref, ce genre de choses qu’on échange jusqu’à pas d’heure et qui deviennent un peu votre quotidien. C’était une des rares raison qui faisait qu’elle conservait son téléphone portable allumé – même si elle oubliait encore parfois de le charger… À la base d’entrainement elle n’avait pas eu le droit de le conserver et il fallait avouer qu’il lui avait presque manqué. Non, pas dans ce sens-là. Depuis Theodore, Elsa refusait de faire confiance à qui que ce soit ; mais un « ami » à distance valait bien tous les petits-amis à proximité !

Bref, tout ça pour dire que lorsqu’elle découvrit son message, un sourire étira le coin de sa bouche et elle ne tarda pas à y répondre. Il ne se vexerait sans doute pas qu’elle ait mis plusieurs heures à le voir et, le connaissant, il ne renverrait pas de réponse avant un moment. Aussi referma-t-elle son ordinateur, attrapa-t-elle son téléphone (mince, 23% de batterie !) et consentit à redescendre en direction du rez-de-chaussée. L’heure du déjeuner était l’occasion de profiter d’un peu de calme et d’un bon repas, aussi croisa-t-elle Ophelia qui se dirigeait vers la cuisine pour se sustenter. Lui adressant un sourire doux, Elsa évita ses sempiternelles questions sur sa vie amoureuse - ça semblait être la passion de sa belle-sœur ! – et se dirigea vers l’arrière-boutique.

Avisant les caisses d’arrivage, elle en était à la deuxième à vider lorsque la silhouette de Mathias apparu dans l’encadrement de la porte.

« Elsa, une jeune fille pour toi ! Ca te dérange ?... »

Son petit air soucieux l’amusa, tandis qu’elle replaçait une mèche rebelle derrière son oreille.

« Non, j’y vais. Phia est à la cuisine. »

« Merci ! »

Et il disparu de là, lui laissant le champ libre pour aller renseigner une énième cliente. Elsa aimait beaucoup travailler ici même depuis le départ de ses parents, c’était un endroit qu’elle connaissait par cœur et chargé de tout un tas de souvenirs. Le faire vivre même en leur absence était un projet qui avait fait l’unanimité dans la fratrie et chacun venait y ajouter son grain de sel quand il le pouvait. Se glissant dans les allées, raccrochant un pull tombé au sol, Elsa ne tarda pas à apercevoir une petite silhouette brune perdue devant des grandes chemises masculines. Menue mais mignonne, un look assez original et pourtant trop dissimulé sous de la sobriété. Avec un visage comme le sien, on pouvait tout se permettre ! Elle arriva à sa hauteur et attendit, quelques secondes, avant de se racler la gorge pour signaler sa présence.

« Merci ? » Hasarda-t-elle face à son flot de compliment, surprise par tant d’enthousiasme.

Les clientes n’étaient pas rares mais aussi enjouées, c’était plutôt exceptionnel. Plissant le regard, écoutant attentivement les demandes et autres réclamations de la demoiselle, Elsa fut surprise de constater que quelqu’un lui avait déjà fait la remarque pour des goûts qui pourraient aller très bien ensemble ! L’étrangère avait une coiffure sobre et de grands yeux de biche, la silhouette idéale pour des petites robes colorées et un accessoire qui détonnait dans le paysage ; l’imaginer un seul instant en tenue trop sobre suffit à pousser la blonde à prendre la parole.

« Donc… SI on résume, un repas avec un ami. Une tenue décontractée mais pas trop au cas où vous vous rendriez en ville ? En soit, de nos jours tout se porte et de n’importe quelle façon alors il vaudrait mieux commencer par le point de départ : qu’est-ce que vous aimez porter, vous ? »

Ses yeux clairs continuaient de parcourir la cliente pour accrocher quelques petits détails ça et là lui donnant des indices sur qui elle était et ce qu’elle pouvait être. Elsa n’avait pas grand mal avec les gens ni les étrangers, suffisamment sociable pour se faire apprécier ; c’était lorsque ça devenait plus intime que c’était compliqué et que sa confiance s’étiolait. Là, devant une jeune fille qui avait l’air plus jeune qu’elle, il n’y avait rien à craindre. Pas encore, du moins. Elle esquissa un sourire encourageant en la voyant réfléchir, tournant la tête pour parcourir brièvement les lieux et repérer les items qui pourraient être intéressants.

« Pour plaire à quelqu’un, il faut déjà se plaire soi-même. »

Commenta-t-elle, soigneusement. Elle avait beau être en jeans avec un tee-shirt large rentré au niveau de la taille, Elsa se sentait bien dans ses baskets et ça se ressentait à l’extérieur. Elle n’était pas experte en relations amoureuses mais si elle avait compris quelque chose, c’était que les amis vous acceptaient dans votre genre à partir du moment où vous vous appréciez et vous mettiez en valeur. Rester et tenter de suivre une mode « pour plaire » ne servait à rien d’autre que vous faire perdre de l’argent et du temps.

Même si, en se trouvant dans une friperie plutôt qu’un grand magasin, cette jeune personne faisait preuve déjà de bonnes intentions et d’un bien fondé qui plu à Elsa. Encore plus que son sourire gêné et ses gestes maladroits en tentant de lui répondre le plus sagement possible.

« Vous parliez de robe à pois tout à l’heure… Vous aimez les motifs ? On doit avoir quelques tenues par ici, il faudrait regarder votre taille. Avec votre morphologie, je vous conseille les cols type écolières et des manches couvrant les épaules, ça mettrait en valeur votre cou et vos bras fins… Vous êtes vraiment mignonne, ce serait dommage de ne pas le montrer ! »

Disant cela, elle l’entraîna vers des portiques où tournaient des robes un peu en vrac d’apparence, mais si soigneusement triées par taille en réalité. Elsa écarta rapidement les tenues trop fades et désigna plusieurs couleurs parcourues de motifs plutôt discrets, voir complètement blancs pour trancher avec le reste du tissu.

Un look un peu vintage, anglicisé, avait de quoi faire damner des saints rien qu’en l’imaginant sur la jeune cliente. Les idées se bousculaient déjà dans sa tête et elle devait se réfréner, amusée de retrouver la passion des vêtements si aisément après ces semaines à parler astronomie et physique aérospatiale. Elle croisa les bras pour laisser à sa cliente le loisir d’observer les tissus et de se faire sa propre idée.

« Votre compagnon ne vous accompagne pas ce soir ? »

Demanda Elsa, ne pouvant s’empêcher de montrer qu’elle avait tiqué à ce détail. Qui voulait « plaire » à un ami alors qu’elle vivait déjà avec quelqu’un ? C’était à se poser des questions et, malheureusement pour elle, les questions de la viking demandaient bien souvent des réponses associées. Pourtant elle eut un tendre sourire devant l’air surpris et presque coupable de la brunette… Elle avait mis le doigt sur un petit nœud qu’il était peut-être dangereux de délier. Passant son index sur ses lèvres, Elsa jura silencieusement son silence.

« Pour passer un bon moment, rien de tel qu’une robe et une paire de collants. Ça reste sobre mais élégant, et puis les possibilités sont suffisamment infinies pour ne pas vous retrouver bloquée. Si vous venez à enlever vos chaussures vous n’aurez pas l’impression de ne plus rien porter pour vous protéger du regard extérieur… »

Elle marqua une petite pause.

« Enfin, ça, c’est si vous allez finalement chez votre ami. »

Ce qu’elle allait ou pouvait y faire ne la regardait pas.

« Alors, vous trouvez quelque chose qui vous tape dans l’œil ? Ou est-ce qu’on part sur autre chose ? »



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________________________________________ 2019-07-31, 00:18






Cassie & Elsa


Un conseil pour un cupcake !



Cassiopée était autant absorbée par les vêtements que la vendeuse. L’endroit lui inspiré confiance, et la jeune femme devant elle était vraiment très belle. Elle lui avait dit au moins deux fois déja, se retenant de le dire une troisième fois. Mais c’était comme ça, elle était honnête, parfois trop. Elle essaya d’imaginer qui elle aurait pu être dans cette fameuse autre vie, dont ses propres souvenirs lui étaient inaccessible. Elle avait l’air forte, très forte et Cassie aimait ça. Ses cheveux blonds et ses yeux bleus lui rappellaient les gravures des images nordiques qu’elle avait trouvé dans des livres qu’elle étudiait. Elle secoua la tête, revenant à la discussion du moment. “Vous avez parfaitement résumé le pourquoi de ma venue !” Elle avait tapé dans le mile. Il lui fallait une tenue chic mais pas trop, pour montrer qu’elle tenait à Spencer mais pas trop non plus. Et elle savait que la jeune femme devant elle, ferait des merveilles. Elle l’a suivit avec une très grande confiance à travers les rayons. “Oh mais je ne veux pas lui plaire !” Elle avait répondu très rapidement, comme si elle cherchait à rétablir une vérité dont elle seule possédait la clé. Plaire à Spencer ? Quelle drôle d’idée. Elle voulait ne pas lui faire honte surtout. Richard lui avait tellement répété qu’il avait l’impression qu’il sortait avec une attardée mentale qu’elle avait changé son style vestimentaire pour lui faire plaisir. Cependant, Spencer lui avait dit le contraire quand il était apparu un jour dans sa chambre, alors qu’elle s'apprêtait à jeter ses robes favorites. Il l’a trouvait jolie dedans. Mais est ce que c’était ça ? Plaire ? A vrai dire, elle n’avait jamais voulu plaire à qui que ce soit. Elle n’avait même jamais essayé. Richard lui avait dit, au tout début de leur relation, qu’elle avait un charme naturel. Il ne lui avait plus redit, maintenant qu’elle y pensait. “Plaire c’est procurer une satisfaction à quelqu’un.” James était apparu juste derrière la belle blonde, s’amusant à passer un bras dans les chemises à fleurs. “Merci je ne suis pas débile … je sais ce que c’est plaire … mais ..” “Mais tu te rends compte que tu ne plais pas à Richard c’est ça ?” “C’est faux ! Chut, écoute la Dame pour les habits ! ” Elle fronça les sourcils, prenant une moue boudeuse, ne se rendant pas compte comme d’habitude que son comportement pouvait prêter à confusion. “Oui j’aime les motifs ! Comme les étoiles, où encore les cactus ou les narvals ! Et les couleurs aussi !” Souvent, les vêtements qu’elle portait reflétait ses sentiments, chose qu’elle faisait toute petite sans vraiment s’en rendre compte. Alors quand la jolie vendeuse lui tendit des robes multicolores et des châles blancs, instinctivement Cassie acquiesça, un grand sourire barrant maintenant son visage. Elle en mit même une devant elle, pour regarder son reflet dans le miroir. “Tu mettais ça avant !”

Elle ne fit pas attention à la remarque de James, car celle d’Elsa venait de prendre le dessus. Ses joues devinrent toutes rouges, et elle serra fermement le cintre qu’elle avait dans la main. Elle avait baissé la tête, comme coupable de ce qu’elle allait faire. Elle resta silencieuse quelques temps, perdu dans ses sentiments, essayant de mettre d’un coté et de l’autre de son tableau mental le pour et le contre.“Oui je sais ce n’est pas bien !” Depuis que Spencer lui avait envoyé ce texto plutôt dans la journée, une grosse boule s’était formée dans sa gorge. Elle pensait que c’était l’angoisse de le tromper, de ne rien lui dire, sans savoir que c’était plutôt la peur de la réaction qu’il pouvait avoir. “Mais ...cela fait très longtemps que Richard ne veut pas que nous sortions au restaurant…” Soit disant parce que c’était cher, et qu’avec son emploi de freelance, elle devait économiser. Sauf qu’elle voyait bien toutes les choses que lui s’acheter, sans qu’elle ne dise rien, parce qu’elle partait du principe qu’elle n’avait pas à lui dire. Chacun faisait ce qu’il voulait avec son argent. Elle ne lui demandait rien. Elle se payait elle même ses crayons et ses feutres, ses livres et ses robes. Mais c’est vrai, que parfois, elle enviait les gens qui sortaient au restaurant, au cinéma, à l’opéra. Spencer avait commencé à lui faire passer ce ressentiment il y a quelques temps déja, quand, il avait eu la simple idée de lui proposer d’aller manger une glace après des heures de discussions sur l’Egypte ancienne. Or, elle avait encore un peu d’espoir pour Richard. Si elle se comportait bien, peut être qu’il ferait pareil. “En vérité, Richard ne veut pas que je sorte le soir. Il dit que c’est dangereux.” Le pire, c’est qu’il n’avait pas vraiment tord. Il faisait ça pour la protéger, dans le seul but de lui éviter les dangers qui venaient à elle comme à un aimant gigantesque. Comme le savon qu’il lui avait passé quand elle était sortie sans son autorisation, pour aller chez Queenie. Elle en avait eu la preuve vivante de ces dires, vu qu’un monstre, même plusieurs, du type de l’autre mère, avait prit la pâtisserie comme terrain de jeu. Sauf qu’elle ne lui avait pas dit qu’elle sortait, et il n’avait pas pu venir à son aide. Certes, Queenie n’avait certainement pas besoin de lui, mais Rémi et elle, avaient été très mal à un moment donné, ce qui l’avait fait réfléchir, au grand dam d’Olivier et James, que Richard avait raison. D’accord, sa réaction avait peut être été un peu brusque, son bras bleu pendant une semaine avait été le témoin silencieux, mais elle avait lu, dans un magazine de psychologie à deux dollars, que certains proches pouvaient avoir des réactions violentes lors de l’inquiétude. C’était son cas. Voila tout.

Oui, vous avez raison ! Et j’aime bien les collants avec des motifs, mais j’ai peur que ça fasse un peu trop non ?” Elle contourna les portants, pour regarder les robes, espérer le coup de coeur avec l’une quand elle leva la tête, la penchant même sur le côté. “Pourquoi je devrais enlever mes chaussures ? Je ne savais pas que cela se faisait au restaurant …” Sa mère lui avait toujours dit d’être sage, de ne pas faire de bruit, et de ne pas se comporter comme à la maison. Néanmoins, la vendeuse s’expliqua, voyant bien qu’elle venait de la perturber. Or, elle ne résolut pas un mystère, en ouvrant même un autre. Cassie frotta sa main dans les cheveux, ne comprenant pas trop où elle voulait en venir. “Aller chez lui ? Oh non, je ne vais pas chez Spencer, ça serait très mal poli de ma part vu qu’il ne m’a pas invité parce qu’il vient de me dire qu’il venait de réserver dans un restaurant en centre ville ! Désolée j'aurais du vous le dire plus tôt !” Elle eut un petit sourire, levant son téléphone vers elle avant de s’en rapprocher. “Mais je peux vous dire un secret ?” Elle regarda la blonde dans ses grands yeux bleus, espérant y voir une approbation. “Spencer vient de temps en temps chez moi. En fait … dans son ancienne vie, c’était un monstre, le … monstre sous le lit … du coup, il passe sous mon lit. Richard ne le sait pas … parce qu’il ne veut pas le voir. La dernière fois il a fait style devant Luci, parce que Luci c’est un très bon ami à mon grand frère Cyan, mais dès qu’on était à la maison il a dit du mal de lui. Je n’ai vraiment pas apprécié ...” Elle poussa un grand soupir, agrippant la robe contre elle, l’air triste. “Mais je ne comprends pas pourquoi. Spencer est très gentil ! Il ne me fera jamais de mal.” Elle fit un petit tic avec la bouche comme si ce qu’elle disait était logique. “Richard a peur de ça en réalité. J’ai eu pas mal de problèmes ces derniers temps, donc c’est vrai qu’il est très protecteur. Spencer fait parti de la catégorie des monstres donc forcément … alors que pas du tout ! Il est chercheur ! Dans les sciences humaines. Il travaille avec Luci…. Vous connaissez Luci ? Il est le directeur de l’université de Storybrook ! Lui aussi il est très gentil ! ” Elle était enthousiaste de lui parler, voyant qu’en plus, elle l’écoutait, contrairement aux autres, qui auraient déjà eu le regard dans le vague. “Luci a dit à Cyan que Richard était une crapule, mais je sais que c’est faux. On a tous nos défauts. Certes il est hyper possessif mais c’est parce qu’il m’aime, et que moi aussi. … Oh ça ! J’adore !” Tout en parlant, les yeux de Cassiopée étaient partis explorer les autres portants, derrière Elsa, et elle venait de repérer un haut à manche longue d’un jaune moutarde ancien. “Et … et … il faudrait quelque chose de noir peut être ? Pour être en harmonie avec le col ?” Elle laissa faire la jeune femme qui s’était avancée de quelques pas lui dégoter une jupe crayon en cuir. “Elle est trop belle ! Vous avez vraiment très bon goût.” Elle l’attrapa délicatement pour la placer sur sa taille. Va l’essayer ! “Pas besoin, je suis sûre qu’elle me va parfaitement ! Allez je prends !” Elle fit quelques petits bonds de joie, suivant la jeune femme vers le comptoir pour payer. “Je reviendrais certainement quand j’aurais plus de temps ! Parce que vous avez des habits très cool. C’est mon amie Queenie qui m’avait conseillé la boutique ! Oh … d’ailleurs ! Pour vous remercier de m’avoir aidé et de m’avoir écouté, est ce que vous voulez aller manger une pâtisserie au Fantasia ? Elles sont vraiment délicieuses !” Parce que Cassiopée était comme ça, généreuse, ouverte et très sociable, contrairement à ce qu’on voulait lui faire croire. Elle appréciait développer son cercle d’ami, apprendre de nouvelles choses, passer de bons moments. Elle n’arrivait pas à saisir pourquoi Richard ne voulait pas. Par exemple, elle ne voyait pas en quoi la jeune femme fasse à elle, toute inconnue qu’elle soit pourrait lui faire du mal. “Si vous avez le temps bien sur ! Je ne voudrais pas vous déranger plus longtemps dans votre travail où vous enquiquiner. D’ailleurs moi je m’appelle Cassiopée, mais tout le monde m’appelle Cassie, où Sissie !” Elle lui tendit la main avec une folle énergie bienfaitrice, faisant tomber au passage son portefeuille violet tout en lui souriant gaiement.


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