« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
La nuit était tombé il y a peu. Immédiatement, Eris avait senti les ténèbres l’envahir et son coeur se noircir. C’était monnaie courante, à ce moment de la journée. Et c’était pour elle le plus difficile. La lumière laissait place aux ténèbres, et elle devait plus… Maléfique. Un éclair jaunâtre passa dans ses yeux, et elle se téléporta dans un nuage de fumée dans la serre secrète où les plantes psychotropes poussaient. Elle aimait particulièrement s’y isoler, afin de n’y voir personne, et de n’être tenter de ne faire aucun mal. Afin de commettre aucun délit. Ca avait été sa solution, pour rester ici et vivre de manière naturelle. Il fallait qu’elle s’occupe un maximum. Alors qu’elle traversa la salle, habillé avec son pantalon en cuir sombre, ainsi que sa veste fait du même matériau, ses bottines claquèrent. Son regard impérieux se posa sur chaque plante, vérifiant que tout allait bien pour elle. Au bout d’un moment, et après qu’elle eut vérifier que tout se passait pour le mieux pour ses plantes, elle se lança dans son expérience. Attrapant une plante de Marijuana, elle la coupa à la base pour essayer de faire une bouture sur une plante de pavot. Mixer les deux substances étaient son objectif, afin que les plantes puissent se mélanger, et ainsi les deux molécules se superposer. Jusque là, ça avait été un échec. Posant la branche de pavot sur la plante de chanvre, ses yeux fixèrent la jointure et elle se concentra. Après avoir fait le vide, elle marmonna des incantations en latin. Un petit éclair passa entre les deux plantes, et les branches fusionnèrent pour n’en former qu’une. Reculant de quelques pas, elle attendit. Faire des expériences sur des fruits de la Nature était souvent risqué. Des effets secondaires pouvaient se mettre en place, et elle ne voulait pas défigurer son beau visage. Rien n’exploser, rien ne se transforma en fumée. Tout allé bien. Physiquement, elle avait réussi. Mais au niveau des substances ?… Il lui fallait un cobaye… Dommage que son corbeau ne soit plus là pour tester à sa place. Soudain, l’alarme de la porte de derrière des serres retentit. Fronçant les sourcils, elle se souvint de son rendez-vous avec un nouveau client. Attrapant un châle pour se couvrir ses cheveux bruns, elle se dirigea vers l’extérieur, où le froid mordant était étrangement revenu. Tendant sa main, elle utilisa ses pouvoirs pour ouvrir le portail assez grand, dévoilant un homme… Inquiétant. Mais cela ne la perturba pas du tout. Au contraire, ça l’excitait légèrement, de sortir de son quotidien diurne, et de ses clients classiques. La nuit, elle pouvait rencontrer des personnes aussi mauvaises qu’elle. Et ça, elle appréciait. « Rentrons. Il fait anormalement froid. »
Tournant les talons, elle traversa le petit jardinet qui commençait à se couvrir de neige pour revenir dans la petite serre, qui était masqué par des ronces. Y entrant, la chaleur du lieu lui fit enlever son châle et sa veste, laissant apparaître ses épaules nues sous son débardeur. Elle trouva inutile de se présenter. Elle savait qui il était et ce qu’il voulait. Tendant la main, elle fit venir à elle plusieurs plans de pavot « standard », afin de lui présenter les plans, ainsi que des sachets remplis de la même plante, mais à l’état séché. « Voilà la marchandise à son état naturel. Et la voilà sous la forme que vous viendrez la chercher. Son niveau de pureté est anormalement élevé, car je me sers de la magie pour enlever tous les éléments néfastes. C’est comme si elle avait grandi dans une bulle. Bien. Soit ça vous intéresse, et vous proposez une offre, soit vous partez. J’ai d’autres projets, et je n’ai pas tellement envie de perdre mon temps. De plus, j’ai d’autres clients à voir ce soir… Je doute que vous soyez ravi de rencontrer vos concurrents... »
Helios Bolt
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*Pourquoi je pense à elle moi ?*
*Mais c'est qu'elle mordrait !!!*
*...*
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La nuit portait conseil, du moins, c'était ce que la légende populaire laissait entendre. J'avais toujours eu un faible pour l'obscurité, il était plus facile de s'y dissimuler et d'y agir sans que personne ne nous remarque. La nuit était surtout l'amie des créatures de l'ombre. C'était une alliée fidèle qui était toujours présente au rendez-vous. Sa noirceur avait quelque chose d'apaisant et de familier qui me rappelait la grotte de mon enfance. J'inspirais profondément alors que je quittais l'abattoir pour rejoindre ma Porsche. C'était toujours un plaisir de pouvoir exhiber mes petits bijoux à la lueur des étoiles. La journée, j'étais Mortimer mais la nuit, je devenais Tackery et si la journée, je ne pouvais pas me permettre d'étaler ma fortune personnelle, le soir, c'était une toute autre histoire. Personne ne me verrait de toute manière. Je reprenais ma véritable nature, je redevenais moi-même et c'était exaltant.
Je m'arrêtais devant le lieu de mon rendez-vous de ce soir. Pour une fois, je m'étais déplacé moi-même puisque c'était moi qui prenait l'initiative de ce partenariat. L'occasion pour moi d'ouvrir mon marché à un nouveau produit et de fidéliser mes clients et pour elle d'étendre sa zone de marché. J'avais peu de doute sur la conclusion de cette action mais il fallait toujours se méfier. Des rumeurs courraient sur son compte même si je ne prêtais que peu d'attention aux rumeurs et commérages. J'appuyais sur la sonnette à côté du portail et attendis qu'il s'ouvre les mains dans les poches de mon cuir. La nuit était froide et je remontais mon col pour tenter de me réchauffer, heureusement pour moi, elle ne tarda pas à venir m'ouvrir.
Je la détaillais en silence alors qu'elle s'avançait vers moi, je hochais la tête pour confirmer ses paroles et lui adressais un sourire affable en guise de bonjour. Je la suivis sans un mot de plus jusqu'à des serres chauffées. Je laissais mon regard parcourir les plantes et ouvrait ma veste sous la chaleur ambiante toutefois, je ne l'enlevais pas, préférant ne pas prendre trop mes aises. Je me saisis des sachets qu'elle me saisit et je les admirais avant de l'ouvrir et de sentir la marchandise pour attester de sa pureté. Pas que je doute de son honnêteté, bien au contraire, mais j'aimais contrôler les produits que j'achetais et que j'allais revendre moi-même. Archibald n'appréciait pas les produits trop coupé et je comprenais. Les clients revenaient rarement lorsqu'on leur vendait de la merde. Je hochais la tête satisfait alors que j'examinais le plan de pavot devant. Elle me prenait vraiment pour un abruti si elle pensait que je ne savais pas à quoi ressemblait la plante. Mais ce n'était pas très grave.
"Voir mes concurrents ici ce soir ne serait pas très important en réalité. Je sais parfaitement qui ils sont et en toute honnêteté, je pense qu'ils peuvent vous offrir un autre marché que celui que je vous propose. Je ne resterais pas à Storybrooke. Votre marché mérité de s'étendre. Qu'en pensez-vous ? J'occupe la zone est de la ville mais je fais également affaire avec des hommes d'affaires russes et allemands. Ils couvrent l'Europe de l'Est et je pense qu'il serait intéressant de voir vos produits s'y exporter."
J'esquissais un léger sourire avant de reposer le sachet sur la table devant moi. La drogue n'était pas mon domaine de prédilection mais je m'y étais mis, j'étais plus doué avec le trafic d'être humain, c'était largement plus florissant. Mon empire avait vite grandit et je m'étais retrouvé à contrôler une partie de la ville et à devoir prendre un gang sous mon aile pour garder le contrôle de ma zone. La drogue avait naturellement été mêlé aux enjeux. Je ne vendais pas de came dilué, uniquement du pur. De toute manière, le nouveau chef des Dragons avait été assez clair sur le sujet si je voulais garder leur appuie. Chose dont je n'avais pas franchement besoin mais le petit Archibald me faisait rire alors je n'avais pas contredit.
"J'apprécie la qualité de ce que vous proposez et je ne doute pas que vous allez trouver acheteur sans aucun problème. Il faut maintenant voir à quel prix vous êtes prête à le céder. Au vu de la nouveauté et de la pureté du produit, nous pouvons tirer sur les prix. Bien entendu, je prendrais un pourcentage sur la vente totale. Qui comprend les frais de ports et la main d'oeuvre. Mettons 15%, je ne suis pas très gourmand."
J'esquissais un léger sourire attendant qu'elle proteste. Ou qu'elle acquiesce. Je n'étais effectivement pas très gourmand, la plupart de mes concurrents auraient exigés 25 ou 30% de bénéfices. Sans compter les potentiels pertes que nous pourrions subir si la marchandise se perdait ou qu'elle se faisait saisir par les autorités. Toutefois, je pouvais me permettre ce faible taux puisque je n'avais pas l'intention de débourser un centime pour la marchandise.
"J'ai d'ailleurs une autre proposition à vous faire. Je vends votre marchandise pour vous mais je ne l'achète pas. Vous ne serez payé que lorsque les produits auront trouvés acheteurs. Cela vous semble-t-il juste ?"
Je posais un regard interrogateur sur elle avant que mon sourire ne se fasse mutin.
"Et bien entendu si un partenariat vient à se créer entre nous, je peux tout à fait vous fournir de la main d'oeuvre à un moindre prix. N'avez-vous donc pas besoin de testeurs ? J'ai quelques beaux spécimens qui viennent fraîchement d'arriver. Je les réserve habituellement pour un autre type de transaction mais... si cela peut vous faire plaisir. Je peux bien vous en céder un ou deux pour sceller notre accord."
Si cela pouvait aider les affaires, je ne reculerais devant rien.
"Qu'en dites-vous ?"
Mon sourire se fit commercial et empressé à la fois. Je laissais mon regard s'attarder sur son visage, elle était belle, c'était indéniable mais ce genre de chose ne m'avait jamais attiré. C'était sans doute ce qui faisait mon professionnalisme. Je ne m'attardais pas sur le superflu.
Bellatrix Drakkar
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Réajustant son pantalon en cuir et en levant le nez d’une air supérieur, Maléfique fixa un long moment l’homme qui se trouvait face à lui. Il n’était pas mal. Mais la façon qu’il avait de se déguiser avec le luxe ne lui plaisait pas du tout. Il préférait les hommes, comme les femmes, à leur état le plus pur : naturel. « Vous faites ce que vous voulez de ma marchandise. A partir du moment où elle passe cette porte, elle ne m’appartient plus. »
Elle avait dit cela en montrant la came d’un air gracieux, détendu et calme. Sa poigne se referma dans l’air, comme s’y elle essayait de briser le cou d’un oiseau invisible. Fixant l’ancien Lapin dans les yeux, elle lui offrit un sourire carnassier. La nuit faisait cet effet sur elle. Elle révélait sa partie la plus sombre, et masquait sa mauvaise graine était bien plus complexe qu’en journée. Mais pour ce genre de personne, ça ne comptait pas beaucoup. « Elle est pure, car elle est traitée, avec beaucoup d’Amour. Le pourcentage me va. Je ne suis pas très gourmande. Enfin, ça dépend pour quel sujet... »
Elle lui adressa un petit sourire coquin, et passa sa jambe sur la table d’un air détendu, mais gracieux, qui enlevait d’un seul coup tout le côté vulgaire de ses propos. « J’ai déjà répondu à cette demande, il y a quelques secondes à peine. Le prix sera bas. Je ne fais pas tellement cela pour l’argent. Cependant, il est important que vous compreniez que tout doit se passer, ici. »
Elle désigna la serre, faisant glisser sa jambe pour finalement s’asseoir simplement sur la table, comme une fillette sur son pupitre. Lui adressant un petit sourire, on aurait pu croire qu’elle était bipolaire. Mais en fait, pas du tout. Tout était harmonieusement orchestré pour que tout son langage corporelle soit fluide.
« Je suis une jeune femme respectable, aux yeux de tous, à l’extérieur de cette ville. Si je commence à courir la ville de part en part, en quête de mes recettes, je doute que ma couverture soit encore préservée. La marchandise passe la porte, dans un sens, l’argent passe ensuite la porte, dans l’autre sens. Au même instant. C’est aussi simple que ça. »
Lui faisant encore un petit clin d’oeil et un sourire en coin, elle croisa les jambes et posa sa main sur une des plantes de Marijuana proche d’elle. Au moment où sa main toucha la plante, cette dernière tripla de volume et enveloppa son cou comme un serpent. D’ailleurs, quand elle fit cela, ses yeux étaient semblable à ceux d’un reptile. Froid, jaune, et en forme de fente. L’instant suivant, ses deux yeux noirs de jais reprit leurs places, comme si rien ne s’était produit.
« Je ne traite qu’avec vous. Si la marchandise n’est pas assez pure, alors vous serez remboursé. Mais je ne veux voir personne d’autres que vous. Je m’adresse toujours à dieu, pas à ses saints. »
Un petit sourire enfantin réapparut sur son visage, jurant avec sa tenue et son ton assassin. Finalement, la plante se détourna d’elle, pour redevenir immobile. Mettant ses mains sur ses genoux, elle sauta de la table pour se planter devant Mortimer. Le sourire enfantin laissa place à celui carnassier d’un prédateur. « Quinze pourcents, marchandise contre argent. Ni plus, ni moins. Je ne suis qu’un fournisseur, petit bonhomme. Ne me mettez pas en colère en essayant de me recruter dans votre réseau… Je fais tout ceci... »
Elle désigna le maigre laboratoire d’un geste lent et las de la main, comme si c’était une forme d’obligation. « Que pour une raison bien particulière. Je ne fais ça ni pour la gloire, ni pour l’argent. Mais si vous voulez m’envoyer des testeurs, finalement, cela peut être une bonne idée. Je veux simplement qu’ils soient beaux. Ne m’envoyez pas des junkies. Je veux des hommes, capable de subir le charme d’une femme de mon rang. Si vous voyez ce que je veux dire. »
Elle posa un doigt sur son menton, et lui adressa un petit sourire espiègle. Appuyant sur ce dernier elle se détourna, ses hanches subliment parlant pour elle. « Oh, vous pouvez l’essayer. Mais doucement sur la quantité… Et ne vous inquiétez pas. Vous n’êtes pas un testeur à mes yeux, je n’ai nul envie de vous croquer... »
Et, pour appuyer ses propos, elle lui tendit un joint, préparé par ses soins. « Il n’est pas coupé au tabac, mais à a patte de sauge. C’est bien moins agressif pour vos petits poumons mon coeur. »
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Cette femme dégageait une puissance que j'avais rarement vu ou senti auparavant. Je ne la lâchais pas du regard alors qu'elle m'exposait ses conditions qui étaient relativement simples. Elle souhaitait conserver son identité tout comme moi, les apparences étaient souvent très importantes et elle semblait vouloir conserver son anonymat le plus longtemps possible. Je pouvais comprendre cela, toutefois, je restais impassible devant ses provocations, accordant à peine un regard à sa jambe sur le bureau. Je ne savais pas vraiment ce qu'elle cherchait mais je n'étais pas de ce genre là. Peut-être que les autres se laissaient séduire par sa beauté mais ce n'était clairement pas mon cas.
"Je pense que nous tenons un arrangement dans ce cas."
J'esquissais un petit sourire avant de fixer le joint qu'elle me tendait. Je fronçais les sourcils, ce n'était clairement pas le genre de chose que je consommais au quotidien. Je le vendais mais ça s'arrêtait bien là. Je le pris néanmoins entre mes doigts avant de l'observer un moment en silence. Cette soirée ne s'était pas déroulée exactement comme je l'avais prévu mais ce n'était pas bien grave. Je comprenais les raisons de ses requêtes et au fond c'était tout à fait justifié.
"Vous les préférez blonds ou bruns vos testeurs ?"
Une lueur amusée traversa mon regard alors que je portais enfin le joint à mes lèvres et tirait lentement dessus. Une grimace furtive déforma mes traits alors que je recrachais la fumée et tendais le joint à sa propriétaire.
"Je crains ne pas savoir apprécier votre marchandise. Je ne suis pas un grand consommateur."
J'esquissais un sourire poli tout en sachant que mon regard lui resterait parfaitement froid. Je n'étais pas ici pour ça après tout. J'étais venu dans le but d'étendre mes trafics, c'était à présent chose faite, je n'avais pas besoin de m'attarder plus longtemps ici. Même si la compagnie n'était pas totalement déplaisante.
"Quand souhaitez-vous réaliser la première livraison ?"
Il était temps de parler de logistique pure à présent.
"Et si vous avez besoin de mes services dans un tout autre domaine, n'hésitez surtout pas."
Me regard se fit malicieux, malsain. Je repensais à Ariel Dorado et un sourire satisfait s'étira sur mes lèvres. Cela ne parlerait qu'à moi mais ce n'était pas bien grave. Il y avait cette part de mystère que je pouvais bien conserver après tout.
Bellatrix Drakkar
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Eris attrapa alors le joint que Mortimer avait des les mains. Il ne consommait pas ? Ce n’était pas réellement grave. Saisissant ce dernier, avec grâce, finesse et délicatesse elle le porta alors à ses lèvres. Ses yeux scintillèrent de jaune et le joint s’alluma tout seul. Fixant Mortimer avec une lueur féline, suave et de défi dans les yeux, elle tira une très longue latte et lui expulsa la fumée dans le visage en lui adressant un sourire carnassier. « Voyez vous ça. Un dealer qui ne fume même pas un petit peu d’herbe. C’est… Touchant. »
Reprenant le joint, elle fit une petite moue car ses deux mains étaient libre. Et quand on fumait avec les deux mains libres, la fumée revenait toujours dans les yeux et nous donnait un air étrange. Finalement, elle reprit ce dernier et le termina rapidement. La drogue fit effet, mais rien ne ressortit du visage d’Eris, hormis peut être qu’étrangement, elle se fit un peu moins tendue et légèrement plus douce. « Je préfère les bruns. Mais aussi les brunes. J’accepte les deux. »
Et, lui faisant un léger clin d’oeil, elle écrasa le mégot au sol. Relevant la tête en mettant les mains dans ses poches, elle continua de sourire, avec toujours le nez un peu levé, ce qui lui donnait un air gracieux et de défiance certain. « La livraison sera prête quand vous le souhaitez jeune homme. Je peux faire pousser des plantes rapidement, c’est juste le séchage qui est un peu long. La semaine prochaine devrait amplement suffire. Vous effectuerez la première livraison ? Peut être qu’on pourra terminé ce qui a été commencé ? »
S’approchant de lui, elle se colla presque à lui et lui fit un très léger clin d’oeil, imperceptible. Posant un doigt sur son torse, elle lui fit également un léger sourire, avant de tourner les talons et de déclarer d’un ton désinvolte. « Si vous êtes aussi bon testeur que cavalier, je doute que cette histoire dépasse le seuil de cette porte quand vous serez parti... »
Revenant vers les établis, elle commença à trier d’un air distraite les feuilles mauvaises des feuilles bonnes pour le prochain dealer qui allait arrivait. Tout en faisant cela, elle commença à songer à la manière dont elle allait annoncer qu’elle allait devoir réduire la cadence. Elle ne pouvait pas se permettre d’augmenter sa production, elle devait simplement vendre plus à un seul client. C’était bien plus judicieux pour ne pas éveiller les soupçons des autorités. Et puis, après tout, elle n’avait pas besoin de cela pour vivre. Elle faisait ça simplement par passion et grâce à la légère excitation que cela produisait. Souriant très légèrement tout en continuant sa besogne, elle finit par lui dire d’un air distrait : « Auriez vous besoin d’une petite potion en guise de cadeau pour sceller notre union ? Philtre d’amour, infusion de mort… Le choix est très varié, et il s’offre à vous. »
Elle avait rajouté cela en faisant tourner sa main de manière gracieuse au dessus de tête, comme pour s’affirmer dans sa demeure qui devenait d’ailleurs de plus en plus sombre au fil des heures de la nuit qui s’écoulait.