« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Hilda Spellman était une femme joviale avec qui il faisait bon papoter autour d'une tasse de thé. Ou cuisiner, puisqu'elle aussi apprécier s'adonner à cet art. Forcément, ça n'avait que pu la rapprocher d'une pâtissière ! D'ailleurs, elle et Amelia était amies depuis un petit moment déjà, si bien qu'elle avait même eu la chance d'être invitée à boire le thé chez les Spellman. Elle en avait profité pour faire la connaissance de Zelda qui était bien différente de Hilda, quoique très charmante. Elle avait même insisté pour lui offrir un nouveau batteur dernier cri ! Si ça c'était pas la preuve que Zelda était une personne pleine de bonnes intentions, rien ne pourrait le prouver ! Amelia était repartie enchantée de ce moment et n'avait qu'une hâte : essayer ce batteur "un peu spécial" (c'était ainsi que Zelda le lui avait présenté) qui faisait apparemment "des miracles" quand ils étaient "entre des mains expertes". Il était possible que Zelda ait, un peu, cherché à la flatter. Mais Amelia n'y voyait aucun inconvénient. Ca faisait toujours un peu de bien, surtout de la part de cette femme qu'Hilda lui avait vendu comme étant plutôt stricte et pas très fun. En fin de compte, elle avait l'air tout à fait charmante ! C'était un dimanche après-midi ensoleillé et chaud - plus chaud que de raison pour un mois de février. Amelia était en tee-shirt et jeans et avait laissé la porte de l'arrière-boutique pour profiter de quelques rayons de soleil qui oseraient s'y aventurer. La boutique était fermée - on était dimanche après-midi, après tout, mais cela n'empêchait pas sa propriétaire de pâtisser, bien au contraire. La cuisine de sa maison était certes très bien équipée mais moins grande. Et puis, ca fameux batteur performant, elle comptait le garder pour le travail, s'il était aussi magique que ça ! Amelia avait décidé de s'en servir pour faire de la Chantilly qu'elle utiliserait ensuite sur de délicieuses gaufres craquantes. Rien que d'y penser, elle en avait l'eau à la bouche. Alors que l'instrument montait la crème vanillée, Amelia sentit une présence dans son dos. Elle se retourna et s'aperçut qu'une adolescente blonde se trouvait dans l'embrasure de la porte. Elle la reconnut immédiatement comme étant une fidèle cliente et la nièce de Hilda. - Sabrina ! s'écria Amelia, un grand sourire aux lèvres, pas effrayée pour un sou d'être ainsi dérangée - d'ailleurs ce n'était pas tellement du dérangement. Tu aimes la Chantilly ? J'suis en train d'en faire un peu si tu... En parlant, Amelia s'était retournée pour désigner son batteur et constata que quelque chose ne tournait pas rond : il avait produit bien plus de Chantilly que prévu et la crème délicieuse, commençait à s'élever dans les airs. - Un peu beaucoup, en fait. Mais tu peux quand même en avoir ! C'est un nouveau batteur mais je pensais pas que ça allait faire ça.
Tantine Hilda s’était faite une nouvelle amie. Amelia. La pâtissière. J’appréciais énormément ses gâteaux, je crois que je n’en avais jamais mangé d’aussi bons et lorsqu’elle était venue dîner à la maison, je ne m’étais pas retenue pour le lui dire mais j’avais vu le regard de Tante Zee, elle était jalouse. Elle était jalouse du lien qu’entretenait Hilda avec Amelia. Et le cadeau qu’elle lui avait fait n’était pas quelque chose de bien mais elle m’avait interdit de faire quoi que ce soit. Cependant, je ne pouvais laisser la jeune femme dans l’ignorance, je savais la formule qu’elle avait utilisé sur le batteur et il fallait que je fasse quelque chose.
« Je reviens tout à l’heure les tantines ! » hurlais-je dans la maison avant d’enfiler ma veste et de quitter la maison familiale.
Courant, je me rendis rapidement à la pâtisserie de la jeune femme avant de rentrer à l’intérieur. Posant mon regard sur Amelia, je vains à me mordre la lèvre inférieure. « Oui j’aime la chantilly mais là…je crois que la formule que ma tante Zelda a utilisée pour ensorceler le batteur n’a pas une bonne fin. » énonçais-je alors que la chantilly commençait à grossir, un peu trop « Amelia ! » énonçais-je avant de me mettre devant elle « Tante Zelda a ensorcelée le batteur. Elle était jalouse de votre relation avec ma tante Hilda et je crois que ça…c’est le résultat de la formule. » énonçais-je avant de regarder le monstre qui ouvrit de grand yeux jaunes.
La chantilly avait des yeux jaunes putain. Je pose mon regard sur Amelia.
« Fantasme paragrea monstroso ! » mais la formule ne fonctionna pas et touchant le monstre, elle en créa un second « oh merde ! » énonçais-je.
Amelia Peters
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- Comment ça la… formule ? bredouilla Amelia sans bien comprendre. Ou plutôt si : elle ne comprenait que trop bien et se sentait trahie. Pas par n'importe qui, de surcroît ! Par Zelda, qu'elle avait considéré comme une nouvelle amie et qui visiblement s'était bien moquée d'elle. Encore. Toujours. Amelia l'éternelle naïve revenait sur le devant de la scène et s'en voulait cruellement d'être encore aussi stupide passés 40 ans. Elle était probablement la risée de la ville et c'était sans doute ce qui expliquait son mauvais score aux dernières élections. Les explications de Sabrina ne faisaient, en fait, que confirmer qu'elle s'était bien faite avoir, voire que la jeune sorcière était aussi dans le coup, puisqu'elle était aussi bien renseignée. Ces explications, en fait, n'apportaient que le mobile, la jalousie, cette amie perfide dont Amelia ne comprenait pas réellement l'utilité. De son point de vue, la jalousie faisait plus de mal que de bien et ce, aux deux parties. Et pendant ce temps, le monstre de Chantilly continuait de grandir, encore et encore. Il avait même des yeux jaunes et une bouche mousseuse. La prochaine étape ce serait probablement les bras puis les jambes et là il sortirait du batteur qui était effectivement très performant. Mais absolument pas de la façon espérée - sauf si on se plaçait du côté de Zelda, probablement. Amelia ne faisait pas de magie. Enfin, elle avait essayé, une fois, mais comme elle n'était pas une sorcière ça avait foiré. Depuis, elle n'avait plus rien essayé et c'était sans doute mieux ainsi. Il fallait toujours laisser faire les pros. Alors elle s'écarta quand Sabrina l'apprentie sorcière sembla se mettre en position pour faire de la magie. La pâtissière ne comprit pas grand chose à la formule, si ce n'est qu'elle faisait référence à un monstre mais constata bien rapidement qu'elle n'avait pas eu l'effet escompté : maintenant, il y avait deux monstres de Chantilly. - Bien. C'est super. J'imagine que Zelda ne va pas vouloir nous aider ? demanda Amelia de façon purement rhétorique et un peu bougonne. Dans ce cas, sauf si tu as une meilleure idée ou une meilleure formule, je suggère de courir. Et sans attendre de réponse, Amelia s'écarta, saisit la main de Sabrina et l'entraina par la porte arrière qu'elle prit soin de fermer derrière elles.
« Tante Zee a toujours été jalouse de Tante Hilda et le fait de voir qu’elle avait été capable de se faire une nouvelle amie l’a mise en rogne et comme toujours, elle réussie à magner parfaitement l’art des faux semblants. Je suis vraiment désolée, Tante Zee me l’a dit mais vous étiez déjà partie, je suis vraiment désolée. » énonçais-je à la pâtissière.
Nous étions à présent face à un énorme monstre de chantilly qui donnait plus du tout envie d’être manger mais plutôt d’être vite détruit. C’est pourquoi je m’étais mise devant la jeune femme pour tenter d’arrêter le monstre mais comme je m’en doutais, la formule a déraillée et deux monstres ont été crées. Les bras commencèrent à sortir et c’était atroce, ils avaient un cri perçant et très monstrueux justement. Ils possédaient de grands yeux jaunes qui avaient l’air très dangereux et je n’avais aucunement envie qu’ils m’attrapent. Je vins à poser mon regard sur Amelia après que les montres aient réussis à sortir du bateur.
« Tante Zee ne sait même pas que je suis là… » énonçais-je à la jeune femme avant de me mettre à courir avec elle. Nous quittâmes les lieux avant de courir vers un endroit sécuritaire. Une fois arrêtée, je priais pour que les monstres ne nous trouvent pas mais le fracas non loin me fit comprendre qu’ils nous suivaient sans doute à l’odeur. Bon sang, Tante Zelda qu’est-ce-que tu as fait… Je me mords la lèvre inférieure « Je n’ai pas compris pourquoi la formule n’a pas marché… »
Amelia Peters
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Cette histoire avait au moins l'intérêt de faire faire du sport à la pâtissière, puisque la formule de l'apprentie sorcière n'avait rien donné. Amelia s'était vaguement demandé en quoi les yeux jaunes sans pupille qui les fixaient étaient faits mais avait jugé la question peu pertinente - surtout vu leur cadence. Economiser son souffle, ça, c'était une vraie idée ! Les deux femmes coururent jusqu'aux containers pour le verre, qui offrait, a priori, une bonne cachette. Alors la pâtissière en profita pour reprendre là où elles avaient laissé la conversation. Sabrina donnait l'impression d'avoir besoin d'être rassurée et ça, contrairement à la magie, elle savait faire : - T'en fais pas, la rassura-t-elle donc avec un sourire bienveillant. Tu n'es pas responsable de cette situation donc tu n'as pas à t'excuser. Eventuellement si "tante Zee" veut me présenter des excuses, je ne dirais pas non, mais je pense qu'on verra ça plus tard. Amelia ne lui en voulait même pas. Ca devait être terrible de jalouser les autres à ce point ! Ca ne lui était encore jamais arrivé et l'ancienne lionne espérait que ça ne lui arriverait jamais. La jalousie, ça n'apportait jamais rien de bon, elle en était persuadée. Bien sûr, c'était une chose d'en avoir l'intime conviction et c'en était une autre que de faire entendre raison à Zelda Spellman ! Elle n'avait pas l'air d'une sorcière facile à convaincre alors tout ce qu'Amelia espérait c'était que cette histoire se termine bien et qu'elle ne nuise pas à la relation entre les deux sœurs. Comme elle en avait trois, des sœurs, Amelia savait mieux que quiconque à quel point ce lien était important et précieux. Elle s'assit par terre et tapota le sol à côté d'elle pour inviter Sabrina à faire de même pendant qu'elles pouvaient reprendre leur souffle et faire le point sur la situation : - Tu sais je ne suis pas sorcière alors je n'ai pas d'explication à donner. Cela dit, si on peut essayer de réfléchir. Est-ce que c'est un sortilège considéré comme difficile ? Genre pour les 7e année à Poudlard ? Ou bien un sortilège de base ? Peut-être aussi que c'est le stress de la situation. Ca arrive de louper un truc sous le coup du stress. Mais peut-être que tu auras l'occasion de réessayer en ayant plus confiance en toi. Ou bien on trouvera une autre solution... Amelia marqua une pause, songeuse. - Je manie pas trop mal la pelle à tartes mais j'ai pas pensé à prendre la mienne. C'est dommage… A moins que… Tu pourrais pas la téléporter ici des fois ?
Je m’en voulais beaucoup parce qu’Amelia est gentille, elle n’a rien demandé à personne et Tante Zi s’acharne sur elle parce qu’elle est amie avec Hilda. Mais je pense qu’il serait temps que ma tante comprenne qu’on n’est plus à Greendale et qu’on peut vivre normalement ici, parce que nous ne sommes pas les seules sorcières et surtout que ma tante Hilda a aussi besoin d’avoir une vie. Nous avons finalement réussie à sortir par la porte arrière du magasin pour échapper aux monstres de chantilly et je m’arrête avec Amelia avant de reprendre ma respiration plus calmement.
« Je lui dirais de venir, mais je pense que quand Hilda sera ça, elle va la tirer par la peau des fesses jusqu’à votre boutique. » lui dis-je avec un sourire, qui se voulait rassurant mais qui ne l’était aucunement, j’en étais certaine.
Je vins m’installer aux côtés d’Amelia avant de fermer les yeux quelques instants pour respirer longuement. Ma formule n’avait pas marchée. Sans doute parce que je n’arrivais pas encore à tout contrôler ou peut-être parce que Tante Zi avait un peu forcé sur la dose de formule pour ensorceler cet ustensile. Je ne quittais pas Amelia des yeux avant de finalement reprendre la parole.
« Je…Ouais, je crois que c’est le stress. Après, je suis encore une apprentie sorcière alors il y a certains sortilèges que je ne maîtrise pas encore totalement. Après, il est possible que ma tante, puissante sorcière qu’elle est, sachant pertinemment que je tenterais quelque chose a pu de manière à me rendre la tâche plus ardue invoquer une seconde formule dont j’ignore les capacités mais je vais trouver. »
Je l’espérais. Ma tante n’était pas non plus diabolique mais quand elle voulait s’amuser, elle ne le faisait pas à moitié et en plus, elle était jalouse et ça jouait beaucoup sur notre entourage, à mon grand damn d’ailleurs. Une chance qu’elle est tout comme ma tante Hilda accepté Harvey… Je me mords la lèvre inférieure avant de bouger la main et de faire apparaître la pelle à tarte d’Amelia.
« Une chance, la télékinésie, je contrôle bien. » lui dis-je avec un sourire.
Un grand BOUM se fit entendre non loin, il fallait faire quelque chose « Je crois qu’il faut qu’on bouge… » énonçais-je.
Amelia Peters
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Il ne fallait pas sous estimer Hilda : elle était certes plus avenante de prime abord que son ainée mais cela ne faisait pas d'elle une victime qui se laissait marcher sur les pieds ! Amelia était effectivement persuadée qu'elle était capable de trainer Zelda jusqu'à chez elle afin que la sorcière lui présente ses excuses et cela touchait la pâtissière. Elle était toujours très investie dans ses relations et concernée par les personnes avec lesquelles elle se liait et cela la touchait à chaque fois de savoir à quel point ce lien pouvait être réciproque. En bref, Amelia était simplement ravie que Sabrina lui confirme cette intuition, même si l'heure n'était pas tout à fait au ravissement. L'heure était à la réflexion, surtout maintenant que Sabrina avait repris du poil de la bête. - Quelle que soit la solution, je suis persuadée que tu vas la trouver, réitéra la pâtissière. Sabrina, qui était encore une apprentie, avait besoin de sentir qu'on croyait en elle. Bien sûr, ce ne furent pas ces quelques mots d'encouragement qui lui permirent de faire apparaitre la pelle à tartes d'Amelia (sous ses yeux ébahis car la magie la fascinait encore même si elle s'y était plutôt bien habituée depuis qu'elle connaissait Regina) mais bien ses compétences. Même si, dans l'absolu, le résultat aurait été identique. - J'adore la magie. Parfois, sourit la pâtissière en brandissant son ustensile de cuisine. La confiance d'Amelie aussi se retrouva boostée par la seule présente de Charlotte sa fidèle pelle à tartes. Elle resserra son emprise avec conviction et se releva quand Sabrina suggéra de lever le camp. C'était en effet une bonne idée car les monstres de Chantilly les avait retrouvées. Du moins, ils n'étaient pas là et, dès qu'elles sortirent de leur cachette, ils ne tardèrent pas à les repérer. C'est alors qu'Amelia eut une idée que seule elle pouvait avoir : au lieu de fuir elle s'élança en direction des bonshommes de Chantilly et frappa un grand coup dans le premier qui croisa son chemin. Une partie de ce qui lui servait de face se désagrégea et tomba au sol dans un "splash" mousseux. C'était quand même dommage de la Chantilly si onctueuse finisse sur le pavé mais l'heure n'était pas au regret. Personne ne savait si ces êtres pouvaient leur faire du mal ou pas. Une chose était certaine, le bonhomme s'était arrêté dans son mouvement, décontenancé par l'absence d'un quart de sa face mais pas vaincu. - La bonne nouvelle c'est que son morceau de visage ne repousse pas, constata Amelia. La mauvaise c'est qu'il a pas l'air très content, nota-t-elle ensuite. On court ! Et quand on sera un peu au calme il me reste un peu de Chantilly sur la pelle à tartes si tu veux !
Amelia semblait être une jeune femme pleine t’entrain mais surtout pleines de secrets. Elle était gentille et je m’en voulais atrocement que ma tante ait tenté ça contre elle, elle ne le méritait pas. Elle était bienveillante et méritait bien d’être l’amie de Tante Hilda. Cependant, pour l’instant, nous voilà en train de nous cacher de monstres de chantilly énorme. Je respire longuement alors que je me lève en même temps qu’Amelia pour qu’on puisse s’échapper de cet endroit, il fallait qu’on trouve un moyen de détruire ces monstres et Tante Zi’ ne nous aiderait pas, ça c’était clair.
Nous nous mîmes à courir avant qu’Amelia ait une idée. Elle s’empara de sa pelle à tarte et frappa l’un des monstres. L’un des morceaux de son visage tomba sur le sol et sembla ne pas se reformer, c’était déjà une bonne chose. Il fallait les attaquer de plein fouet.
« Vraiment pas content même ! » énonçais-je à la jeune femme.
Nous nous mîmes à nouveau à courir pour échapper au monstre furieux. Je courais et réfléchissait pour une nouvelle formule qui devrait marcher, c’était obligé, ça devait fonctionner.
« PROTEGO SANTAE MONSTROSO ! »
Il fallait que je nous protège de ça. Il fallait qu’on se batte contre ces monstres, il y en avait deux et Amelia m’avait donnée une idée. Je m’arrête et utilise ma télékinésie sur une roche non loin pour frapper l’un des monstres, lui détruisant un bras.
J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
Pando
Amelia Peters
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- Hé mais c'est super intelligent ce que tu viens de faire ! s'écria Amelia en voyant la pierre, lancée par la magie de Sabrina traverser l'un des deux monstres de Chantilly. Il s'arrêta et observa le trou béant dans son abdomen - si tant est que de la Chantilly ait réellement un abdomen - et n'eut, dieu merci, pas l'idée d'attraper la pierre derrière lui pour la renvoyer à l'envoyeur. Ca, c'était déjà une très bonne chose : les montres n'avaient pas le gaz à tous les étages. Amelia la non magicienne, sa pelle à tartes et Sabrina l'apprentie sorcière pourraient peut-être s'en sortir sans que tante Zelda n'annule sa magie. - Tu prends celui de gauche et moi celui de droite, proposa la pâtissière en resserrant son emprise sur sa pelle à tartes. Je crois qu'on en est au moment de la grande bataille finale dans tous ces films de héros auxquels je comprends jamais rien. Aux grands maux, les grands remèdes ! Les pierres, c'était bien, mais ça risquait de prendre du temps et les monstres risquaient de comprendre ce qui se passait au bout d'un moment. Amelia, bien qu'anciennement une lionne, ne s'estimait pas particulièrement courageuse. En tout cas, elle n'avait pas postulé à l'annonce de la Magic League quand Dyson Walters en avait faite une car elle n'était pas certaine qu'on puisse trouver une héroïne derrière son parfum sucré et ses fourneaux à gâteaux. Mais elle avait beaucoup de bonne volonté à revendre et parfois des idées loufoques voire suicidaires qui s'y couplaient. En l'occurrence, sa pelle à tartes en avant, Amelia ferma les yeux et s'élança en direction du monstre qu'elle s'était attribuée dans l'idée de lui passer à travers ou quelque chose comme ça. Ce qu'il y a de bien avec la Chantilly, au moins, c'est que ça ne fait pas mal. Normalement. Rien n'indiquait que cette situation était normale, c'était donc ici que la foi d'Amelia rentrait en jeu. - J EN AI MARRE QU ON SACCAGE MA CUISINE ET QU ON ME PRENNE POUR UNE QUICHE ! s'écria-t-elle tout en courant droit devant elle. A un certain point, elle sentit son corps rentrer en contact avec une surface mousseuse puis s'écraser par terre un peu durement, dans un amas de Chantilly informe. - J'appelle ça mettre les pieds dans le plat, commenta Amelia, non sans une certaine satisfaction en observant son "œuvre". Malheureusement pour Sabrina, il restait un monstre qui était vraiment très, très mécontent.
J’étais plutôt contente de mon attaque parce que la pierre venait de traverser le monstre et l’avait légèrement stoppé. Bon, il avait l’air pas content du tout mais au moins, j’avoue que c’était plutôt marrant de voir ça. Après tout, ça restait de la chantilly hein. Mais bon, j’aimais pas trop ses yeux sombres là d’un coup.
« Ok ! » énonçais-je à Amelia.
Un léger sourire né sur mon visage. Amelia me faisait marrer, vraiment et en vrai, j’adorais passer du temps avec elle. Je m’en voulais pour ce que Tante Zi’ avait fait mais du coup, ça me permettait de passer un peu de temps avec la pâtissière et de voir à quel point elle est gentille et bienveillante et surtout qu’avec Charlotte, elle se débrouille vachement bien. Bon, je n’allais pas jouer uniquement avec les pierres, j’avais des pouvoirs, il fallait que je m’en serve.
Je regardais Amelia partir en courant droit sur le monstre avant de passer au travers dans un splash presque écoeurante même si ça restais assurément de la bonne chantilly, je n’en doutais pas. C’était toujours des monstres donc le premier à truc, c’était de les détruire, histoire qu’ils ne nous détruisent pas avant. Je retins un léger sourire avant de regarder le monstre en face de moi qui était très très mécontent.
« Viens jouer avec Sabrina Spellman, tu vas voir, tu vas aimer ça ! » énonçais-je en puisant au fond de moi et surtout dans les formules que m’avait appris Tante Zi’ et les potions que m’avait fait découvrir Tante Hilda « Ça y est ! » hurlais-je « Praesidium tempus tamen haec belua uacuatur » Je regarde Amelia, voyant que le monstre réagissait « Baisse la tête Amelia ! » hurlais-je alors que le monstre de chantilly explosait dans un cri étouffé tandis qu’on se retrouvait pleine de chantilly, autant l’une que l’autre et finalement, un rire nerveux m’échappa.
J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...