« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 United States Conference of Mayors - Eulalie&Basile

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Michel-Ange Turtles*
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Michel-Ange Turtles*

| Avatar : Andrew Garfield

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Fallen.

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| Conte : Teenage Mutant Ninja Turtles
| Dans le monde des contes, je suis : : Michel-Angelo - La Tortue Orange

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United States Conference of Mayors - Eulalie&Basile - Page 2 _



________________________________________ 2019-05-14, 17:54



Let's Go To Washington Baby! United States Conference of Mayors - Eulalie&Basile - Page 2 3864256854






Il n’avait pas vu le coup dans les parties lui non plus. En réalité, pendant qu’Eulalie était en train de lui faire ça, il avait ramasser ses deux cents dollars et les trois cents dollars du Maire de Boston pour les mettre vite dans sa poche. Quand il avait bu, ses vices avaient tendances à ressortir. Il n’était pas voleur de nature, mais prendre à un pervers et un imbécile pareil, qui avait certainement voler cet argent, ça le faisait se sentir comme Robin des Bois. Vérifiant que les billets étaient bien dans sa poche, Basile revint et Michel-Ange se mit à pouffer comme une fille de CM2, une main sur la bouche.

« Moi, je t’ai trouvé convainquant. Ca fait deux nanas en moins de quelques minutes. Tu t’améliores !!  Qui est Eustache ? »


Il avait posé cette question en levant le nez comme un débile. Oui, l’alcool ne révélait pas le meilleur de lui même. Aussi, Eulalie lui serra la main en cherchant Basile. Ah, ils allaient partir. Tant mieux. Michel-Ange n’avait qu’une envie, partir d’ici et se mettre devant le Baseball. Gardant sa main dans celle d’Eulalie comme un petit garçon qui est bien rangé, il attendit la téléportation, souriant dans le noir aux corneilles. Rien. Pas de sensation bizarre. Ils n’avaient pas bougé.

« On s’en va ? »
demanda-t-il un peu impatient.

Soudain, ce que dit Basile commença à lui glacer un peu le sang. Il ne sentait pas réellement l’âme d’un Héros, même si quelques semaines plus tôt, on lui avait dit le contraire. Protéger la ville, ses habitants, oui. Mais toute une tribu de Maire sans se faire voir, et surtout sans éveiller les soupçons des autorités, peut être pas… Aussi, comme à chaque fois qu’il était gêné, il décida de faire un peu d’humour :

« Il faut vraiment que je te présente Sherlock Holmes. Tu lui serais super utile ! Aïe ! C’est ma main ça Lalie  bordel ! »


Aux mots Sherlock Holmes, elle lui avait littéralement broyé la main. Sans son mutagène, il l’aurait certainement eux les 5 métacarpes de brisées. Retirant sa main, il eut un petit air boudeur et vexé. Finalement, il se reconcentra sur la situation.

« On est pas obligé d’y aller. C’est pas sous notre juridiction ! Et si jamais on nous attrape ! »


Oui, le héros était bien caché au fond de lui, pour l’instant, c’était surtout le mec relou dans les films qui ne voulaient jamais rien faire. Mais il n’eut pas le temps de rajouter quoi que ce soit qu’il se retrouva téléporter dans un coin sombre, entre Eulalie et Basile. Fronçant les sourcils, il les regarda alternativement. Ils étaient concentré sur les personnes en présence. Les regardant à son tour, il chuchota :

« Et nous voilà encore embarqués dans une folle histoire contre notre gré. Enfin surtout le miens. Personne ne nous croira ! »


Silence. Les hommes s’arrêtèrent.

« T’as entendu ? J’ai entendu du bruit par là bas. »


Un homme cagoulé se tourna vers lui et déclara d’un ton un peu moqueur.

« T’as raison. Bah tu sais quoi Bobby, va vérifier, ça évitera que tu nous gonfles pendant qu’on place les détonateurs... »


Le fameux Bobby grogna et marmonna des jurons. Pourtant, il déplaça sa masse vers eux. Tassant ses deux camarades, il leur intima du regard de ne rien faire. Il avait une idée. Fermant les yeux un court instant, il se concentra pour activer son mutagène. Quand il les réouvrit, un petit éclair orange passa dans ses yeux. Plus que quelques pas. Soudain, l’homme encagoulé ouvrit la bouche pour parler. Avec la vivacité d’une belette, Michel-Ange lui mit une main sur la bouche, et l’autre sur l’épaule. Tournant la main sur son épaule, il enroula ses vêtements autour de son poing et tira l’homme vers lui dans un silence absolu. L’homme tomba entre eux et Michel-Ange appuya plusieurs fois avec deux doigts sur plusieurs parties de son corps. l’homme sembla convulser, toujours en silence, puis s’immobilisa comme une poupée de chiffon. Haussant les épaules, il fouilla ce dernier pour voir ce qu’il avait sur lui. Posant un peu plus loin le talkie-walkie, afin d’éviter les bourdes, il désarma toutes les armes en silence et glissa une grenade dans la poche de son jean.

« Au cas où ! »


Si ça partait en sucette, autant tout faire péter. Eulalie approuverait. Basile moins, mais ils étaient deux contre un ! Finalement, sa main se ferma sur un fumigène. Se baissant pour mieux leur parler, il déclara d’un ton calme mais un peu amoché par l’alcool.

« O.K. Je jette le fumigène, et on les prends par derrière… En longeant le mur là bas… »


Sans préavis, il découpilla ce qu’il avait dans les mains. Confiant, il envoya l’objet droit vers les autres, qui eut l’air surpris.

« Mainten... »


BOOOMMMMM !
Il y eut une explosion. Pas très grosse, mais assez pour tuer la moitié du commando et étourdir tous les autres. Les murs de la salle tremblèrent mais ne se fissurèrent pas. Quelques meubles avaient voler. Se redressant dans le chaos, Michel-Ange regarda le fumigène qui était en fait dans sa poche.

« Putain je me suis trompé ! J’ai balancé la grenade ! »


Mais il n’eut pas le temps d’en dire plus qu’une pluie de feu s’abattirent sur eux. Par réflexe, il souleva le bureau en acier à côté de lui. La grenade avait coupé l’électricité par une surtension, et en dessous d’eux, il entendait déjà les cris paniqués. Il avait vraiment merdé. Et surtout, il avait tué des gens ! Il hésita à se balancer assis en tenant ses genoux de panique en attendant la mort. Mais Eulalie le ramena subitement à la raison en lui criant quelque chose qu’il ne comprenait pas.


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Eulalie
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Eulalie

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"Qu'est-ce qu'elle me veut encore celle-là..."
"Coucou TortueMan, je t'ai manqué ?"


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"Je sais que j'ai une mauvaise réputation
mais de là à garder une distance de sécurité..
tu abuses, Emmet."





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United States Conference of Mayors - Eulalie&Basile - Page 2 _



________________________________________ 2019-07-10, 03:24


La fête est finie
Quand y'a plus d'alcool sur le sol que dans les verres,
c'est qu'il est l'heure de rentrer.


Michel-Ange avait raison. Partir aurait pu être une option, plus sage, plus prudente, plus réfléchie, mais qui ne me correspondait absolument pas. Je ne pouvais abandonner cet endroit en sachant que des personnes y étaient en danger. C'était ma mission principale de protéger les êtres humains, qu'ils soient ou non de Storybrooke n'était qu'un détail dont je me fichais grandement. Ils n'avaient pas à mourir aujourd'hui.

Le bruit de l'explosion et les tremblements causés par l'impact n'étaient pas suffisants pour nous étourdir, moi et Basile, et je n'avais pas le temps d'être préoccupée par l'état du bâtiment à cet instant. L'unique point positif était que les potentielles caméras se trouvant dans le périmètre étaient à présent hors service, et le garde d'Olympe en profita pour ne plus chercher à dissimuler ses capacités. Il s'était déjà téléporté au moment où j'avais pivoté dans sa direction et, aux bruits que je percevais au-dessus de ceux des coups de feu lancés dans notre direction, je supposais qu'il neutralisait à la chaîne les assaillants qui nous faisait face. Il était d'une efficacité impressionnante. J'étais une créature faite pour combattre, mais Basile était plus organisé dans ses réactions, je ne pouvais le nier. J'étais bien plus brutale, plus violente, plus sanguine. Et plus émotive.

"Michel-Ange ! Pousse-toi !" criais-je alors tout en bondissant littéralement dans sa direction.

Il était ailleurs, à l'évidence. Je le connaissais assez bien pour savoir que le sentiment de culpabilité devait l'envahir lentement à cause de son "erreur" de gestion entre la grenade et le fumigène. Ce ne serait pas moi qui lui ferait le moindre reproche, tandis que les hommes qu'il avait tué involontairement comptaient aux faire exploser tout le bâtiment et les individus s'y trouvant. Evidemment, un jugement plus mesuré aurait été préférable. Seulement j'étais dans une phase de mon existence où les extrêmes ne me déplaisaient pas, ils étaient à vrai dire les seules choses capables de m'apaiser l'esprit. La montée d'adrénaline était appréciable. Presque trop, en réalité.

"Imbécile !" m'exclamais-je en poussant cette fois mon meilleur ami en direction du mur opposé, au moment où une grenade atterrissait près de ses pieds.

Un homme que Basile n'avait pas encore neutralisé s'était rapproché et avait lancé le projectile droit sur le Maire de Storybrooke, mais mes réflexes étaient suffisamment extraordinaires pour que je m'empare de l'objet et le relance dans la direction opposée. Je ne pris pas la peine de viser correctement. Je souhaitais simplement que ça n'atteigne pas le garde, et à la place, ce fut donc celui que je considérais comme un ennemi qui se retrouva à moins de dix centimètres d'elle. Je n'attendis pas de voir dans quel était elle finirait. Je m'étais vivement reculé au fond du couloir en traînant Michel-Ange à mes côtés tout en restant près du sol à l'abri des tirs, sans aucune délicatesse, au point que j'étais certaine que j'allais lui laisser des bleus prononcés aux bras malgré qu'il soit habituellement plus résistant à ma force qu'un humain ordinaire.

Tout se déroula très vite. Et tout cessa également à une vitesse folle. Le silence suivant le brouhaha était presque plus oppressant, plus tendu, plus inquiétant. Je restais sourcils froncés, plaqué contre la moquette du couloir, et me concentrais sur les hurlements de panique qui s'élevaient toujours aux étages supérieurs de la bâtisse. Des portes étaient claquées, des pieds frappaient le sol au rythme de courses et des halètements s'échappaient de plusieurs bouches. J'entendais tous ces détails qui faisaient tourner ma tête que je secouais, avant de la tourner vers Michel-Ange.

"Tu vas bien ?" fus la première et seule chose que je lui demandais en me redressant assez pour prendre son visage entre mes mains.

Je le détaillais avec une attention accrue les légères cicatrices dues aux quelques déflagrations parsemant sa mâchoire, ainsi que ses cheveux ébouriffés, ses vêtements froissés ou encore son expression que je peinais à détailler dans l'obscurité. Mes gestes étaient plus doux et mon inquiétude pour lui prononcée, visible dans le regard interrogateur et anxieux que je lui lançais, bien que mon corps était encore électrisé par l'intensité du moment qu'il venait de vivre.

"Faut qu'on bouge de là les gars." nous intima Basile qui était réapparu à nos côtés, accroupi, ses mains tendus vers nous et son expression sérieuse peu habituelle ne laissant aucun doute sur l'urgence de cet ordre détourné en invitation amicale. "On en a neutralisé autant que possible, et j'entends les secours qui arrivent. C'est maintenant ou jamais."

Je hochais simplement la tête en le regardant à peine, baissant l'une de mes mains pour attraper l'une du garde avant que le couloir chaotique détruit rempli de corps décédés et inconscients disparaissait en une fraction de seconde. La lumière vive de la journée qui illuminait notre appartement me fit cligner des yeux à plusieurs reprises alors que nous nous trouvions à présent au pied du canapé et j'inspirais longuement sans même m'en rendre compte en relevant les yeux vers ce nouveau décor.

Godzilla Junior était posé au bord du meuble télé et nous fixait de son regard vide et perdu tandis que Basile se redressait et desserrait sa cravate jusqu'à la retirer pour aller la poser sur le bar de la cuisine.

"Qui veut une bière ?" demanda-t-il d'un ton aimable qui cachait certainement la tristesse qu'il ressentait à l'idée d'avoir dû assommer des humains, ou encore d'en avoir vu certains mourir.

"Amène deux packs." proposais-je en replaçant une mèche rousse derrière mon oreille.

Je ne pris pas la peine de m'installer sur un siège confortablement. A la place, j'avais ramené mes jambes contre moi pour prendre le moins de place possible et avais gardé mes mains près de celles de Michel-Ange que je serrais avec angoisse ainsi qu'un... léger chagrin. Je ressentais cette culpabilité qui devait le ronger, mais pour d'autres raisons.

"Je suis désolée." murmurais-je en me mordant la lèvre inférieure. "Tu avais raison. On ne devait pas s'en mêler. Parfois il faut laisser les humains... gérer leurs problèmes eux-mêmes."

Je ne m'en étais pas rendue compte avant, souhaitant toujours intervenir si j'étais dans les parages, à l'image d'une super-héroïne comme j'en avais vu dans tous les films de la franchise Marvel. Mais après tout, Storybrooke avait déjà sa League et je n'en faisais pas partie. De plus, elle s'occupait les soucis d'ordre magique, pas ceux des attentats à l'arme à feu. Je n'allais pas m'en vouloir d'avoir voulu sauver des gens, mais je devais bien admettre ne pas avoir pris en compte tous les aspects d'une telle intervention, comme le fait d'avoir placé mes amis dans une position délicate. Basile avait beau ne pas me faire de reproches ni ne me faire la morale puisque lui aussi avait souhaité réagir, il ne devait pas avoir anticipé la tournure des événements et la moue qu'il afficha en s'installant à mes côtés le démontrait parfaitement sans qu'il n'ait besoin de prononcer un mot.

Je lâchais un soupir tandis que le garde nous tendait les bouteilles décapsulés avant de décaler la table basse du pied et de s'emparer de la télécommande abandonnée sur le canapé. Le bruit émit par l'émission de télé-achat diffusée à cette heure permettait d'éviter qu'un silence trop gênant ne s'installe. Habilement, je retirais mes talons et les poussais un peu plus loin avant de poser ma tête contre l'épaule de Michel-Ange en signe de soutien. La journée avait été trop mouvementée. Nous avions tous besoin d'une douche et de quelques heures de repos pour nous remettre d'une telle fin, mais avant, juste rester un instant avec eux d'eux en attendant que Théodore rentre à son tour me convenait parfaitement. Il n'était finalement pas nécessaire que je me rende à de grandes célébrations ou que je joue à vouloir être la Sauveuse de l'Univers pour m'aérer l'esprit et oublier mes soucis alors qu'ici, à la colocation, j'étais entourée de toutes les personnes dont j'avais besoin.
black pumpkin
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