« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Un Temps pour tout. Pour naître, mourir, et s'excuser.
Le bruit de la Norton Commando 850 résonna dans la rue principale de Storybrooke. Habillé comme un motard, et avançant de manière prudente dans la ruelle principale, Wallace se mit au ralenti une fois rentré dans la ruelle. Arrivant devant l’entrée du magasin qu’il cherchait, un garagiste pour vélo et moto, Hermès descendit en posant son casque d’un air calme mais étrangement inquiet. Ca faisait bizarre. Dans Storybrooke, autrefois, il conduisait sans casque, pour mieux sentir l’air dans ses cheveux. Mais depuis son retour du Palais des Songes, les choses s’étaient un peu… Complexifiées. Posant son casque sur le guidon de la moto, il enleva également ses gants qu’il posa sur la scelle. Sous ses gants, des bandages étaient visibles, bien serrés et mis proprement. Les brûlures qu’il s’était fait il y a peu avait beaucoup de mal à cicatriser. Marchant de sa démarche assuré, Wallace se dirigea vers le parkmètre et tendit la main pour faire apparaître une pièce. Cette dernière apparut dans ses mains, mais il fronça les sourcils quand il vit ce qu’il y avait de marqué sur l’objet. « Gratuit tous les jours de la semaine... »
Faisant disparaître la pièce, il fronça encore une fois les sourcils et réajusta son blouson en cuire. C’était certainement une folle idée de ce nouveau gamin à la tête de la Mairie. Haussant les épaules, il considéra qu’au final, ce n’était pas une si mauvaise chose que ça. Mais en fait, au fond de lui, il savait qu’il s’en moquait. Depuis qu’il était de retour du Palais des Songes, il avait éviter autant Olympe que la Ville. Son voyage là bas, et sa faiblesse à gérer la situation l’avait renvoyé sur ce qu’il était ici pour ce monde : un étranger. Ce n’était même pas la ville du monde des contes que lui avait connu. Tout semblait différent. Chez lui, Storybrooke s’était situé en Australie, avant la Grande Guerre. Il se rappelait de la joie de vivre des habitants avant que la Guerre ne frappe… Il aimait bien s’y rendre… Mais ici, c’était totalement nouveau, et différent. Et il avait encore du mal à l’accepter. C’était pour ça qu’il avait décidé de fuir la ville pour se ressourcer. Cela devait faire maintenant plusieurs mois qu’il n’y avait pas mis les pieds. Alors que le dieu messager posait la main du garage pour y rentrer, une aura qu’il reconnaissait entre toutes apparut à l’angle de la rue principale. Serrant cette dernière avec un peu trop de force, le bois entourant la poignée se fissura dans un léger craquement. Artémis. Toujours dans la même position, l’aura se dirigeait vers lui. Il ne pouvait pas fuir. Primo, ce serait lâche, deuxio, il n’avait pas revu sa sœur depuis les événements. Il savait que c’était elle qui lui avait en partie sauver la vie. Mais trop honteux pour venir la remercier, il s’était contenté de la fuir comme la peste. Ses joues rosirent légèrement, et finalement, sa main lâcha la poignée. Il ne pouvait plus fuir éternellement. De plus, sa curiosité d’enfant que la Nature lui avait offert revenait au galop. Qu’avait-elle décidé ? Qui suivrait-elle dans l’avenir ? Il avait bien une petite idée, commençant à bien la connaître. Sa main se mit le long de son corps, et ce dernier se tourna lentement vers sa sœur qui arrivait, toujours avec la même grâce que d’habitude. Divine, élégante, raffinée, elle n’était pas la jumelle d’Apollon pour rien. Certains atours étaient semblables, l’élégance en faisant partie. La prenant par l’épaule et lui faisant une petite bise comme l’aurait n’importe quelle personne devant un membre de sa famille, Hermès lui fit une petite bise rapide, puis s’assura d’être à plus d’une distance d’un bras de Diane. Elle n’était pas violente de Nature, ni très rancunière. Mais les gifles, ça pouvait partir vite dans la famille. « Coucou. Je suppose que si je te dis que je ne me suis pas enfuis quand j’ai senti ton aura, parce que je t’apprécie beaucoup, tu ne me croiras qu’à moitié ? »
Un sourire enfantin venait d’apparaître sur son visage. Au final, malgré leurs différences parfaitement visible, Hermès et Artémis avaient plusieurs points communs. Désormais, il avait le même point de vu qu’elle concernant les Titans. Quand elle lui en avait parlé, il aurait du l’écouter, et ne pas prendre la situation à la légère comme il l’avait fait. Mais maintenant, il partageait son point de vue. Mettant ses mains dans son dos pour cacher ses bandages, il poursuivit : « Si tu as du Temps pour aller boire un café ou manger un morceau, ça serait bien. J’ai des choses à te dire. Des trucs comme Merci, ou encore Désolé d’avoir été un gland. Tu vois le genre ? »
Diane Moon
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Il y a un temps pour ne rien dire, il y a un temps pour parler, mais il n'y a pas un temps pour tout dire.
Parfois, j’avais l’impression que le temps filait à vive allure. Nous étions déjà début Mars, et la vie semblait reprendre peu à peu son cours. Ouranos, restait actuellement hors des radars depuis son petit tour de force sur Olympe, le mois dernier. Pour ma part, j’y faisais de temps à autres des apparitions timides. La plupart du temps, pour voir mon frère et rien d’autres. Ce qu’il s’y était passé, n’était pas sans conséquence. Quelque chose, s’était à nouveau « cassé », en moi. L’endroit me paraissait inhospitalier, et j’avais du mal à m’y sentir de nouveau bien. Pourrais-je un jour retrouver la sensation éprouvée avant, ce qu’il s’était passé ? Je l’ignorais. Même, mes apparitions dans la bibliothèque se faisaient rare. Auparavant, je prenais toujours du temps pour venir saluer et discuter avec Jules, tout en apportant de quoi faire la lecture à Iota.
J’avais l’impression d’être revenu cinq années en arrière, juste au moment où je venais de retrouver Apollon. Je n’apparaissais sur Olympe, que lorsqu’Arès me sollicitait. Il n’était pas aussi évident qu’il n’y paraissait, de tenter de rétablir un climat « cordiale », lorsque nous étions pratiquement tous prêt à nous sauter à la gorge. Ce qu’il s’était passé, et les révélations sur Elliot, n’avaient fait qu’accentuer encore plus, les tensions qui régnaient. Il, n’y avait pas de « camps. » Il, n’y avait que des personnes qui agissaient en fonction de leurs personnalités et de leurs vécus.
De plus, avec la présence de Phobos, la méfiance n’en était que renforcée. Moi-même, après avoir accepté de faire une croix sur la possibilité de former un jour, une véritable famille j’en étais venu à me questionner sur ses motivations. Quelque chose clochait. Ou du moins, un élément manquait. Il y a presque deux ans, il était du genre à en vouloir à la terre entière, et à présent il semblait complètement amouraché de son créateur. Les gens, ne changent pas d’avis aussi rapidement, a moins d’avoir une idée derrière la tête. Il aurait fallut pouvoir en apprendre plus, là-dessus. Sauf, qu’il ne fallait compter ni sur moi ni même sur Pitch pour cette tâche. Il n’en avait strictement rien à faire de nous, aussi n’étions nous pas les mieux placés pour lui arracher une confidence.
Pour l’heure actuelle, la personne qui me préoccupait le plus. C’était mon frère, je ne pouvais m’empêcher de me sentir légèrement coupable, à l’idée de le laisser affronter la tempête plus ou moins seul. Je faisais de mon mieux, pour être présente à ses côtés, mais ce n’était pas encore suffisant. Ce n’était pas encore « comme avant. » C’était probablement, parce que je m’inquiétais pour lui, qu’il se retrouvait pratiquement toutes les semaines avec un nouveau cadeau. Non pas qu’Apollon s’en plaigne vraiment. Il adorait être le centre du monde, et plus particulièrement celui de mon monde.
Aujourd’hui, la pauvreté en terme de contenu dans les placards de la cuisine avait été une parfaite excuse pour sortir. Si je pouvais faire apparaître, tout ce dont j’avais besoin il était néanmoins connu de tous à la maison, que j’avais une préférence pour faire les choses à la manière mortelle. Je n’abusais jamais de mes pouvoirs. Même une simple téléportation, n’était usé qu’avec parcimonie. Il nous arrivait bien trop souvent d’être confronté à des forces nous dépassant, et face auxquelles nous nous retrouvions privés soit d’une partie, soit de l’intégrité de nos capacités de gré ou de force. Qui plus est, pour avoir expérimenté ce que cela faisait d’être mortelle pendant quarante et un jours, m’avait renforcée dans mes convictions. Et ce même si, j’admettais que retrouver mes capacité avait été un soulagement. Mais cela venait surtout du fait, qu’Apollon avait été pire qu’intenable durant toute cette période. J’avais appris, que j’avais un self-contrôle encore plus élevé que je ne l’imaginais il avait véritablement tué ma patience durant toute cette période, et j’avais dût développé des trésors d’inventivités pour me calmer. Je ne m’étais énervée qu’une seule fois, et il avait préféré envoyé un garde pour me faire face.
Rentrant de l’épicerie, je m’étais arrêté en chemin afin de prendre un assortiment de gâteaux chez Amelia. Je comptais les donner à Apollon en rentrant. C’était, ma manière de lui faire savoir que je restais avec lui, et de lui promettre de faire des efforts pour être un peu plus présente.
La boite, délicatement installé dans mon sac en bandoulière, et le sachet de courses stabilisé dans mon bras gauche, c’est à ce moment là que je ressentis l’aura d’Hermès. Je l’accueillit avec un haussement d’épaules. Je n’allais pas changer de trottoir, parce qu’il était là. Cette ville était suffisamment grande pour tout le monde. S’il souhaitait provoquer une rencontre, il pouvait resté sans quoi il n’aurait qu’a partir. Je n’allais pas modifier mon trajet pour autant. Néanmoins, lorsqu’il décida subitement de m’attraper par l’épaule, alors que j’arrivais à sa hauteur pour me faire la bise, je ne pu m’empêcher de me crisper légèrement. Je n’avais jamais été très friande des contactes physiques. Lorsque je connaissais bien une personne, cela se passait relativement bien. Néanmoins, avec Hermès il y avait encore un long chemin à parcourir. Pendant un instant, on pensait réussir à le cerner et celui d’après, son attitude changeait du tout au tout. Pour établir, un lien concret c’était quelque chose de compliqué. Par moment, je me demandais également s’il ne se basait pas sur la Artémis de son monde, pour interagir avec moi. Se basant sur des présomptions qui au final, tombaient à côté. Avait-il vraiment fait la différence ? Espérait-il retrouver d’elle en moi et c’était pourquoi il faisait cela ? Je m’interrogeais très souvent. Me demandant s’il comprenait que nous étions deux personnes bien distinctes. Notre physique et notre noms étaient similaires. Mais, nos vies étaient radicalement différentes. Et c’était notre vécus qui forgeait notre caractère et notre personnalité.
Notre aventure commune, m’avait laissé profondément exaspérée quant à sa manière d’agir et de prendre les choses. N’écoutant qu’a moitié ce qu’on lui disait, et se focalisant sur des choses que lui estimait importante, sans chercher à savoir s’il s’agissait vraiment de la solution, et de si les autres n’avaient pas peut-être envisagé une nouvelle piste. C’était du moins, l’effet que cela m’avait fait lorsqu’il nous avait rejoint avec Gabriel
- Je suis un excellent détecteur de mensonge, lui répondis-je si tu me l’avais dit j’aurais immédiatement deviné que ce n’était pas l’exacte vérité.
Je pouvais sonder les émotions des gens avec l’empathie. Quoi qu’en dise certaines personnes on ne pouvait pas ne rien ressentir. On pouvait essayer, mais faire taire ses émotions c’était quelque chose de compliqué. Pour avoir moi même essayé pendant des siècles j’en savais quelque chose. L’empathie, restait donc le meilleur moyen de savoir si une personne mentait ou non. Lorsque je n’avais pas confiance en une personne, je n’avais pas de scrupule à utiliser ce pouvoir. Il pouvait parfois, s’avérer plus utile que la manipulation de la faune et de la flore.
- Je n’ai rien d’urgent. Les pâtisseries peuvent attendre un peu, et contrairement à ce qu’Apollon voulait, je n’ai pas prit de glace.
Ce n’était pas la saison, et en plus il lui en restait encore de cet été. Il en avait acheté pour tout un régiment, et même notre séance cinéma à la maison, avec Aphrodite, lorsqu’ils étaient rentré de l’autre monde n’en était pas venu à bout.
- Je connais un excellent café/salon de thé à deux pas d’ici
Sans lui laisser le temps, de rajouter quoi que ce soit, je tournais les talons prenant la direction de l’endroit. Il se trouvait dans la rue adjacente à celle dans laquelle nous, nous trouvions. En moins de cinq minutes, nous étions devant l’établissement. Repérant, une table isolée après avoir franchit le pas de la porte, je fit un léger signe de tête à Hermès.
- Je t’écoute, de quoi souhaite-tu parler ?
J’avais bien une petite idée, de ce dont il s’agissait. Néanmoins, j’attendais qu’il fasse le premier pas. La dernière fois, j’avais été celle qui l’avait fait. Cette fois-ci, étant donné qu’il m’avait abordé c’était à lui de le faire.
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Hermès
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Un Temps pour tout. Pour naître, mourir, et s'excuser.
Hermès retira sa main de l’épaule de Diane au moment où la bise fut terminé. Il n’avait pas besoin d’être empathe, comme elle, pour deviner qu’elle en avait été gênée. Reculant d’un pas, la main qui lui avait tenu l’épaule s’était mise à trembler et il l’avait instinctivement placée derrière son dos. Avait-elle ressenti ? Restant de marbre, son coeur se fit plus lourd. Bien plus lourd que jamais en réalité. Il avait été tellement heureux, une fois arrivé dans ce monde, de tous les retrouver, que parfois, il avait beaucoup de mal à faire la différence entre les deux mondes. Ce n’était pas sa sœur. Ce n’était pas l’Artémis qu’il avait connu. Elle, même distante des contacts physiques, l’aurait pris dans ses bras. Certes avec un peu de recul, car elle aussi n’aimait pas les contacts physiques. Mais elle n’aurait pas agi ainsi. Serrant le poing derrière son dos, Hermès sentit une boule se former dans le creux de sa gorge. Parfois, il oubliait qu’il était Waleis. Wallace. L’étranger, en Celte. C’était le pseudonyme qui s’était choisi, ici, pour ne jamais oublié ce qu’il était réellement. Détournant les yeux, il dit d’un air naïf. « Désolé. Si tu ressens du désarroi de ma part. Je sus assez instable depuis que je suis rentré. »
Ce n’était pas un mensonge. Ce n’était pas non plus la raison réelle pour laquelle elle pouvait sentir une forme de mélancolie étrange. Mais au moins, ça permettait de justifier certaines choses. Devait-il lui avouer ? Lui dire, que son comportement étrange n’était dû qu’au fait qu’il avait du mal à faire sa place dans ce monde si étrange ? Non. Elle était assez intelligente pour le supposer et le deviner. Marchant vers le salon de thé, aux côtés de Diane, Wallace fit en sorte d’être finalement à une bonne distance. Fixant le sol et grattant sa barbe naissante qu’il rasait au gré de ses envies, il répondit à quelques pas de la porte : « Les pâtisseries, peuvent effectivement attendre. Mais ça dépend tout de même de leur niveau gustatif ! »
C’était tout à fait lui depuis qu’il était ici. Commencer par quelque chose de logique, pour partir sur une tournure de phrase étrange. Fronçant les sourcils, Hermès pensa qu’il était peut être Temps de changer d’approche, au moins avec ses semblables. Poussant la porte, ses yeux étaient encore placé vers le sol. Il ne vit pas tellement le décor, et se contenta de suivre Diane, comme il le faisait toujours dans son monde. C’était naturel. Le messager suivait toujours la lune pour s’orienter. Sans poser de questions. S’installant en face d’elle, Diane ne tourna pas autour du pot. En même temps, ce n’était pas son genre, et c’était mieux ainsi. Enfin… C’était complexe, dans la mesure où cela ne permit pas tellement à Hermès de réfléchir à sa tournure de phrase. Finalement, il ouvrit la bouche pour dire d’un ton neutre : « Je me répète. Merci de m’avoir sauver, et désolé d’avoir été un imbécile en pensant qu’agir seul, de manière entêtée était la meilleure des solutions. »
Ses yeux bleus se levèrent vers elle, et il la fixa dans les yeux. Quelque chose, au fond de lui, fit sentir à Hermès que c’était peut être une des rares de ses semblables en qui il pouvait avoir confiance. Au final, quand Hermès y réfléchit rapidement, ils étaient différents sur bien des points, mais semblable sur plusieurs choses. Notamment Olympe. Lui non plus, n’y était pas réapparut depuis son accident. « Je n’aurai jamais du faire ça. Et désormais, je t’écouterai à chaque décision. »
Il n’était pas de Nature à avouer ses fautes. Là, c’était déjà un énorme effort qu’il était en train de réaliser. Posant sa veste, le t-shirt qu’elle lui avait offert pour Noël était sur lui. Il n’avait même pas fait exprès. Elle dut s’en douter quand il fixa ce dernier avec un sourire enfantin, surpris. L’espace d’un instant, les traits du Hermès assez froid ayant vécu la guerre, avait laissé place à celui de l’enfant qu’il avait toujours été. « Je veux savoir quelle est ta position sur le dernier événement qui a frappé Olympe. J’adore une importance particulière à ton point de vu. Parce que malgré le fait que je sois un gamin têtu et immature par moment, j’y accorde pas mal d’importance. Tu as l’expérience de ce monde, et tu as vécu des choses que je n’ai même pas vu. La... »
Il marqua une pause, mais il se lança quand même. « La vie t’a frappé. Peut être plus que moi. Et, tu es plus à même d’avoir une position qui se rapproche de la mienne. Je n’étais pas en état de réagir quand nous sommes rentrés du Palais des Songes, mais j’ai entendu. J’ai vu aussi. A quel point les Titans nous cache des choses. Pourquoi ? Pourquoi font-ils cela ? Si nous sommes leurs enfants, ils devraient tout nous dire. Maintenant nous sommes adultes. Enfin. Presque, pour certains. Mais nous avons vécus assez de choses, pour tout accepter. Le fait qu’Elliot et Chronos étaient la même personne ne les a pas surpris. Si nous avions su avant, nous aurions pu changer le cours des choses, bien plus tôt. Maintenant, j’ai peur qu’il soit trop tard. Alors ma question est simple… Est-ce que tu penses qu’ils veulent… Que ça se passe ? Tu sais, le renouveau annoncé par Chronos. »
Il s’était arrivé quand la serveuse était arrivée, leur adressant un léger sourire cordial. « Ca sera un café long pour moi ! Vous avez des petits gâteaux pour aller avec ? Ma sœur m’a donné envie de manger des gâteaux ! »
Elle affirma, et elle prit la commande d’Hermès et Artémis pour tourner les talons. Relevant la tête, avec un petit air de défi, celui que les enfants avaient quand on les provoquait pour une partie de bille endiablé. Sans compromis, il déclara. « Oui. Ma sœur. Agis comme tu veux, crispe toi à chaque fois que je te touche, mais à mes yeux, tu es ma sœur. Monde différent, parents différents. J’en ai rien à faire. Je t’aime comme tel, commence à t’y faire. »
Le coin de ses lèvres avait légèrement trembler. C’était facile, de dire je t’aime à un amant. Mais c’était bien plus dur, à ses yeux, de le dire à quelqu’un que l’on considérait comme sa famille.
Diane Moon
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Il y a un temps pour ne rien dire, il y a un temps pour parler, mais il n'y a pas un temps pour tout dire.
Lorsque je savais pas exactement comment agir, je prenais la même attitude que lorsque je chassais. J’attendais, analysait chaque élément et finalement me décidait enfin à agir. J’attendais néanmoins, qu’Hermès ai finit de parler, laissant par la même occasion la serveuse revenir avec nos commandes. Humant, délicatement le parfum du thé à l’amande que j’avais commandé, je portais tranquillement la tasse à mes lèvres, réfléchissant à ce que j’allais bien pouvoir dire. Parfois, lorsque je perdais le contrôle de mes émotions, il m’arrivait d’agir impulsivement. Mais, il s’agissait là de cas extrêmement rare. D’ordinaire, je préférais prendre le temps de bien réfléchir avant d’agir. L’impulsivité était plus un trait de caractère d’Apollon :
- Et si je ne suis pas là ? Demandais-je finalement. Je ne me retrouve pas tout le temps embarqué dans toutes les galères divines tu sais.
C’était bien beau de vouloir « m’écouter » ou bien de faire de que je disais, mais d’une je n’étais pas sa mère. Et de deux, je n’étais pas constamment embarqué dans toutes les histoires divines. Ces moments là, je les passaient à angoisser dans mon coin. C’était presque un miracle que je n’ai pas déjà eu d’ulcère d’ailleurs.
- Je ne suis pas la personne que tu dois écouter absolument. Ce n’est pas une question d’expérience. Daemon, avec qui j’ai été pendant la plus grosse partie de notre « aventure », ne connais pas toutes les « subtilités » de nos histoires familiales. Pourtant, nous avons su agir, en équipe. Contrairement à ce que tu as dit, d’ailleurs, Gabriel a dût être la seule personne qui répondait concrètement aux questions. C’était rafraîchissant.
Il ne parlait pas en énigme, et n’éludait pas les questions contrairement à Hypérion et les autres titans. Vraiment, nous devrions avoir plus de personnes de ce genre dans la famille, cela nous ferait du bien à tous. Néanmoins, cela s’apparentait à croire au père noël pour reprendre l’expression -étant donné que le gros bonhomme vêtu de rouge, existait réellement et n’avait pas grand-chose à voir avec l’image que l’on s’en faisait d’une manière générale-
- Tu peux t’excuser, même si je ne vois pas trop l’impacte là-dedans ni même pourquoi tu viens me présenter des excuses. C’est ta vie, que tu as mit en danger, pas la mienne. J’ai simplement fait en sorte de ne pas te laisser là, parce que je n’abandonne jamais personne. Tes choix, sont tes choix assument les jusqu’au bout c’est tout.
Je haussais simplement les épaules, sincèrement je ne voyais pas pourquoi il avait débuté avec des excuses. Il avait choisit de se planter un glaive dans le corps, pas de le planter dans le mien. Ses choix, ne me regardaient pas. Ce n’était ni Daemon, ni même moi qu’il avait mit en danger c’était lui-même. Certes, c’était à mes yeux complètement stupide comme action et raisonnement, mais je n’avais pas le monopole des idées à suivre. Je n’était pas la « cheffe » de cette équipe. Chacun avait été libre de prendre ses propres décisions. La seule chose à faire, était peut-être d’écouter les autres avant de prendre une décision trop hâtive, comme ce fût le cas avec Hermès. Néanmoins, cela n’avait pas eu d’impact direct sur moi. Quant au reste, je retins un soupire. J’aurais aimé pouvoir éviter ce sujet de conversation. Néanmoins, je supposais qu’aujourd’hui, il était difficile de ne pas l’aborder.
- Je ne suis dans aucun « camp » clarifiais-je. Je ne suis ni pour tuer Elliot, ni pour le protéger envers et contre tous. Ce n’est pas à nous, de décider ce qu’il doit être fait. C’est à lui et à lui seul.
Reposant ma tasse d’un coup sec, soupirant. Voilà pourquoi je ne souhaitais pas aborder le sujet. Chaque personne avait subitement décidé qu’Elliot n’était qu’un simple morceau de viande à se disputer. Et cela avait une certaine tendance à m’exaspérer. J’adorais Elliot, je l’avais adoré alors qu’il n’était encore que dans le ventre de sa mère. Néanmoins, c’était justement parce que je tenais autant à lui, que j’estimais que nous n’avions pas notre mot à dire dans ce que lui avait à dire. J’avais l’impression que personne ne lui laissait le choix, que ce soit sa version « futur » ou bien les gens qui se disaient de sa famille. Quoi qu’il en soit, le sujet était pour moi clos. Je n’avais pas envie que notre discussion tourne autour de cela.
J’avais simplement suivit, ce qu’avaient dit Iota et Gabriel : lui tendre la main, plutôt que de le laisser de côté. Je pouvais aisément comprendre ce que la solitude pouvait avoir comme effet sur une personne. J’avais vécu pendant vingt et un ans, seule accroché à l’espoir de revoir Apollon. J’ignorais encore à cette époque qu’il était enfermé dans une boucle temporelle, aussi passais-je mon temps à guetter des signes de mon jumeau.
- La vie ne m’a pas plus marquée que les autres. Comparé à certains, j’estime au contraire avoir été plutôt tranquille et gâtée de ce côté là.
Je repensais à Apollon, que Zeus n’arrêtait pas de convoquer à cause de son don de divination. Ou bien encore, ce que j’avais vu lorsqu’il était tout seul en train de se faire frapper par la foudre. A Aphrodite, qui n’avait cessé d’être harcelée pour concevoir un enfant. Alors non, je n’estimais pas que la vie m’avait moins fait de cadeaux qu’a eux bien au contraire.
- Je ne suis pas là pour te faire la morale crus-je bon de préciser. Je ne suis pas ta mère et en plus Gaïa seule sait à quel point j’exècre les moralisateurs.
Même à Apollon, je ne lui faisais jamais vraiment la morale. Je le maternais souvent en revanche, je devais le reconnaître. C’était probablement l’un de mes plus gros défaut. J’avais souvent tendance à materner les gens. A l’époque de la colocation, j’avais véritablement l’impression d’être la maman de tout le monde. Quelques fois, j’admettais que ces moments me manquaient. Hippolyte, n’était plus de ce monde et Peggy ainsi qu’Alexis avaient prit leur envole. Quant à Louise, c’était plus compliqué…
- Je n’arrive pas à te cerner admis-je. Tu ne cesse de changer d’attitude, si bien que je ne sais jamais vraiment quand tu es vraiment « toi. » Sans parler du fait, que j’ai l’impression que tu es constamment par monts et par vaux. Peut-être que cela marche pour votre relation avec Athéna. Mais si l’on veut établir un lien concret entre nous, j’y arriverais peut-être mieux si tu était plus souvent en ville.
Je me mordillait la lèvre inférieur, incertaine. Je ne voulais pas blesser Hermès, mais je ne voulais pas lui donner de fausses idées non plus. Qu’il me considère comme sa sœur, n’était pas une chose à prendre à la légère. Et peut-être, avions nous besoin d’apprendre à nous connaître un peu plus, afin que personne ne fasse de faux pas envers l’autre. Il avait été proche de son Artémis, alors que je n’avais jamais été proche de « nôtre » Hermès. Il fallait donc faire avec ces deux faits établis, et trouver le meilleur moyen pour nous de « communiquer » en quelque sorte. Je ne pourrais jamais être la personne qu’il avait perdu, mais nous pouvions essayer d’établir de nouvelle base, de prendre un nouveau départ en quelque sorte.
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Hermès fixa la tasse de thé que la serveuse lui apporta. La suivant des yeux, il ne sembla même pas la voir. A chaque fois que ça lui faisait cette sensation, il avait envie de tout détruire. Il se voyait déjà, renversant les tables et hurlant sur tout le monde, ne voulant plus qu’être Chaos pour que les autres entendent sa souffrance. Fixant la tasse fumante, Wallace la regarda encore quelques secondes sans la voir. Ca lui semblait irréel. Et très dur. De voir Diane, d’entendre sa voix, de sentir son aura. Mais qu’elle soit, une personne différente. Qu’elle ne soit pas celle qu’il avait autrefois connue. Au final, c’était une inconnue, il n’avait rien partagée avec elle. Hormis deux repas. Ce n’était pas elle qui l’avait aidé à se relever, enfant, dans la Grande Vallée. Ni elle qui l’avait porté sur ses Nuages pour lui montrer sa création. Ni elle, à qui il avait présentée Pégase pour la première fois. Ni elle, qui était morte sous ses yeux. Des larmes lui montèrent, ses poings se serrèrent secrètement sous la table. Tout remonta, mais en une inspiration, tout disparu. Il avait appris à se contrôler. Saisissant sa tasse, sans même trembler d’un pouce, Hermès la porta à ses lèvres et en but quelques gorgées salvatrices. « Excuse moi. Tu as du le sentir. C’est juste, difficile. Nouveau, on va dire. »
Posant sa tasse en douceur, la tristesse profonde laissa place à la gêne et il fit tourner sa tasse d’un quart de tour. On pouvait clairement lire qu’il était gêné. Aussi, il décida de reprendre la conversation, de manière neutre et sans attache. Sans se laisser bercé par l’illusion que ce monde offrait de son passé. « C’est à lui de décider, effectivement. Seulement, sa décision impacte la vie de tous. Le problème est là, et c’est pourquoi tu ne peux pas te contenter de laisser faire les choses. Malheureusement, et contre nous, il y a bien deux camps. Le pour, le contre. Comme il en a toujours été pour nous autre. Le Soleil, la Nuit, la Vie, la Mort… »
Il avait relevé la tête et ses yeux s’étaient plongé dans les siens. C’était un simple constat. Il n’était absolument pas hostile, au contraire, il avait parlé de manière assez chaleureuse. Seulement, le fait qu’elle lui fasse comprendre qu’elle n’était pas celle qu’il avait connu lui avait glacé le sang. Même si elle n’était absolument pas responsable de cela, ça l’avait légèrement refroidi. « Mon comportement aurait aussi pu te mettre en danger. C’est pour ça que je m’excuse. Ce que je veux faire de ma vie, c’est mon problème, ça a toujours fonctionné comme ça... »
C’était vrai. Il avait toujours agi selon son instinct. Et il était persuadé que c’était grâce à ça qu’il était encore en vie. Pendant la Guerre Divine, il avait choisi la fuite. Résultat, c’était le dernier. Le Survivant. Certes, fuir n’était pas glorieux, mais il avait le mérite d’être en vie. « Je ne connais pas ma mère. D’ailleurs, ça ne me manque pas, puisque j’ai grandi sans. »
Il avait dit cela comme une simple remarque. Un fait, énoncé là. Ca n’apportait rien, et il n’y avait pas de réponse à donner. Mais au moins, il lui avait répondu. Son ton était toujours neutre, et quand elle déclara qu’elle avait du mal à le cerner, Hermès faillit se lever ; et partir. Ca devenait vraiment difficile. « Si je suis par Monts et par vaux, c’est peut être parce que j’ai plus de mal à m’habituer à vous que je ne l’aurai cru. Imagine toi, arrivé dans un monde où Apollon, Aphrodite, Athéna, Hadès, Sasha et les autres ne te reconnaissent pas. Peut être qu’alors, tu pourras comprendre ce que je ressens, plus que par simple empathie. C’est difficile. Et si tu n’arrives pas à me cerner, c’est normal. Je le fais exprès. »
Jouant encore avec sa tasse, il hésita. Regardant autour de lui, il essaya de percevoir si des gens l’écoutaient. Mais il n’en eut pas l’impression. Se penchant vers Diane, avec une lenteur extrême, il finit par déclarer, comme un enfant qui se confit sur quelque chose d’important : « Comment se fait-il qu’il y ait deux mondes comme le notre, deux versions de nous ? Et si il n’y en avait pas que deux ? Mais une infinité ? Et quand bien même, il ne te viendrait pas à l’esprit que je pourrai être simplement une anomalie ? »
Sa main tremblait. Il hésitait à la prendre. Il avait envie de la prendre dans ses bras, et de tout lui dire. De tout lui raconter. Son enfance, la vie avec les Autres, la Guerre, la Mort. Mais finalement, il se recula et reprit une tasse de thé comme un être humain normal. Soupirant, il finit par dire : « Je savais que j’allais mourir, quand j’ai fait ça. Je n’avais rien à perdre. Si je l’ai fait, c’était juste pour voir si j’étais réel et pas dans une illusion. Parfois, je pense que vous n’êtes qu’une illusion de plus à mes yeux. D’autres fois, je crois que vous êtes ceux que j’ai connu, et d’autres jours comme aujourd’hui, j’ai l’impression d’être dans un autre monde, mais que tout est réel. Dans le Palais des Songes, où la réalité est fragile, j’ai eu très peur, et c’est pour ça que j’ai planté le glaive. J’allais savoir. Et j’ai su. »
Il désigna sa poitrine avec une grimace, puis finalement posa sa tasse de thé d’un air calme et posé. Soupirant, ses épaules s’abaissèrent, il commençait à être épuisé de tout ça. Passant une main sur son visage, il déclara d’un ton un peu épuisé : « C’est difficile à comprendre, en fait, quand on est pas dans ma position. C’est égocentrique, ce que je dis, mais néanmoins vrai. En fait, j’ai toujours été un gamin qui a la joie de vivre. La guerre m’a seulement transformé, et apprit à ne faire confiance à personne. Et bizarrement, depuis que je suis dans ce monde, je trouve que je suis plutôt bien préparé au chaos... Finalement, je croyais avoir du retard, mais vous n’en êtes qu’au début. »
Finalement, et un peu à contre coeur, Hermès sortit une vieille photo de la poche intérieure de sa veste. Elle était marqué par le temps, et elle avait même brûlé à un endroit. Elle se situait à Paris. Habillé en vêtements du 19ème, Hermès et la Artémis de son monde était côte à côte. Hermès avait la tête de côté, les yeux rieurs, et semblait dire une blague à Diane. Elle, riait aux éclats. Derrière, la Tour Eiffel était construite de moitié. « Voilà, comment je suis réellement. Si tu te poses encore la question. J’aime beaucoup cette photo, c’était quelques semaines avant l’exposition universelle. Nous avions perdu Apollon, sous prétexte qu’il cherchait M. Gustave Eiffel pour lui donner des conseils sur ses plans qu’il estimait foireux. « Sans avenir cette Tour Eiffel, et quel manque de goût ! » »
Rangeant la photo, précieusement à l’intérieur de sa veste de costume qu’il ne le quittait jamais, elle rejoignit les autres, et il soupira. [b] « Mais tout ça, c’est derrière. Je sais que tu es cartésienne. Peut être la plus de toutes. Je dois avancer, partir sur quelque chose de nouveau. Je m’y suis mal pris, et je t’ai confondu avec elle, alors que tu es totalement différente. Pardon. Repartons du bon pied ? T’as envie de faire un truc en particulier ? Un jeu ? J’aime bien les jeux, même si je suis mauvais perdant. »[/b]
Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
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Il y a un temps pour ne rien dire, il y a un temps pour parler, mais il n'y a pas un temps pour tout dire.
Je n’étais pas cartésienne. Loin de là même, si je savais être logique et méthodique lorsque le moment le demandait, ma vie était bien trop chaotique pour appliquer ce mode de pensé. J’avançais à tâtons, enchaînant les suppositions puisque je n’avais pas les informations nécessaire en main. Trop de choses nous étaient cachés, et une grande partie de ma mémoire demeurait scellé sans possibilité d’y accéder. Pourtant, je demeurais convaincu que ces souvenirs n’étaient pas aussi frivoles qu’ils n’y paraissaient. Et que peut-être dans ce que nous avions vécus dans notre enfance, nous avions les réponses et les clés pour affronter le futur. Nous étions des adulte depuis des siècles, analyser et comprendre c’était parfaitement dans nos corde.
Je secouais simplement la tête, lorsqu’Hermès fit part de son avis concernant Elliot. Non, il n’y avait pas « juste » deux camps puisque je n’étais dans aucun des deux et qu’Apollon non plus. Je comprenais les deux partis. Pour autant, aucun des deux ne devaient compter sur moi pour les rejoindre. C’est ainsi, si Elliot souhaitait trouver un moyen de mourir aussi douloureux cette idée soit-elle, je n’irais pas contre sa volonté. Je ne chercherais pas à trouver à tout prix ce moyen, ni même à le sauver de lui-même. Il devait faire ses propres choix, ce n’était pas à nous d’en décider. Si Hermès, espérait trouver une alliée il s’était trompé de personne. Je n’en était pas une, pas plus qu’une ennemie. Je naviguais entre deux eaux, estimant simplement que le futur n’était pas écrit. C’était cette pensée à laquelle je me rattachais et qui m’aidait à tenir au quotidien. Certains me traiterons peut-être de naïve ou d’optimiste. Mais pour ce que j’en avais à faire…
Il y a longtemps que je ne cherchais plus la reconnaissance de mes paires. Cette page de mon histoire, s’était définitivement tournée le jour où j’avais découvert le vrai visage de Poséidon. Je n’étais pas parfaite, loin de là. Mes décisions, n’étaient pas celles que l’on devait absolument suivre. J’estimais juste ne pas avoir de compte à rendre à qui que ce soit.
- Il n’y a pas de « camps. » Dans une famille il est normal d’avoir des désaccords, la seule chose qui nous différencie c’est que la nôtre a une force de destruction massive. Je ne suis ni votre alliée, ni votre ennemie. Mon choix, est de croire que le futur n’est pas écrit, c’est tout. Tu n’as qu’a voir cela comme un troisième camp, si cela te rassure. Mais, ne compte pas sur moi pour aider qui que ce soit.
Les choses étaient dites. Je ne voyais aucun intérêt à continuer éternellement sur ce sujet. Ce que je ne retenu pas en revanche, c’est le sourire amère qui se dessina sur mes lèvres en repensant à ce qu’il avait dit. Comment vivre dans un monde où ceux que j’aimais ne savaient pas qui j’étais ? Je n’y vivrais pas tout simplement. Nous en avions discuté avec Apollon lorsqu’il était rentré. Et nous avions le même avis sur le sujet : si un autre Apollon ou une autre Artémis avait prit nôtre place la seule action possible d’un côté comme de l’autre eut été le rejet. Il était impossible de retrouver avec un autre, ce que nous partagions tous les deux car notre lien était unique. Nous-même nous n’en saisissions pas toutes les subtilités, tout ce que nous savions c’était que ce lien ne pouvait pas être recrée.
- J’aurais choisit de disparaître, plutôt que de vivre dans un autre monde. Parce que je ne peux pas vivre sans Apollon, c’est comme m’amputer d’une partie de mon âme. Je ne vie plus, je ne suis qu’une coquille vide, une moitié de personne. Tu as peut-être du mal, à t’intégrer mais on est venu te tendre la main on ne peut pas faire plus qu’on a déjà fait. C’est aussi à toi, de faire l’effort de trouver ta place. Tu dois comprendre que nous ne sommes pas ceux que tu as perdus. Nous sommes d’autres personnes, avec un vécu totalement différent et il n’y a qu’ainsi que tu trouveras ta place.
Peut-être mes paroles étaient-elles difficile à entendre, mais ce n’était pas un manque d’empathie de ma part. Par moment, aussi amère soit-elle il fallait entendre la vérité au lieu de se bercer d’illusion et de vivre dans le mensonge. Encore une fois, je n’étais pas là pour lui faire la morale je me contentais simplement d’exposer des fait. Ni plus ni moins.
- Les titans n’ont pas la fibre parentale, c’est plutôt une bonne chose de n’avoir jamais rencontré ton parent titanesque.
Je n’avais pas envie d’en dire plus à ce sujet. Ma mémoire resterait à jamais gravé au fer rouge avec les évènements de l’an dernier. J’en voulais à Mnémosyne et aux Titans en général. Apollon avait été grandement déçus, et lorsque je voyais que seule Iota restait de la première génération de « dieux », cela me faisait grincer des dents. Peut importe les motivations pour ce que Mnémosyne avait fait, je ne lui pardonnais jamais d’avoir trahis ceux qui partageaient le même sang que moi.
Pour le reste, j’avais à peine jeté un coup d’oeil à la photo qu’Hermès m’avait montré. Cette personne n’était pas moi, et elle ne le serait jamais. A mon tour, je fit glisser une photographie sur la table, lui indiquant de jeter un coup d’oeil sur le papier glacé. Apollon et moi y étions représentés en compagnie de cinq jeune femmes :
- Silena, Cassiopée, Reyna, Calypso et Ariane. Mes chasseresses dis-je en insistant bien sur le pronom. C’était lors d’un festival de musique dans les années 80. L’un des derniers moments tous ensemble. Apollon avait apporté le trépied afin d’utiliser le déclencheur automatique. On avait décidé de faire un concours de grimace, c’était l’idée d’Ariane et tout le monde s’est prêté au jeu même Silena.
Une expression mélancolique se peignit l’espace de quelques instants sur mon visage. Elles me manquaient, même si la blessure avait finit par cicatriser. Mais c’était des petits gestes du quotidien, comme de ne plus les voir toute se presser dans une salle de bain à se chamailler parce qu’une prenait toute la place devant le miroir, que l’autre mettait trop de temps à se brosser les cheveux...De simples petits détails comme ces derniers, faisaient qu’elles me manquaient.
- Je ne suis pas elle, et je ne le serait jamais. Je ne peux pas remplacer ce que tu as perdu Hermès. En revanche, je suis d’accord pour que l’on reparte à zero.
Le premier sourire de la journée ourla mes lèvres tandis-que je but une nouvelle gorgée de thé, réfléchissant à comment repartir sur de bonne bases :
- Voilà ce que je te propose, repris-je posément. Au fond, nous sommes deux étrangers assis l’un en face de l’autre. Alors tu peux me poser une question sur ma vie, celle que tu voudras j’y répondrais avec honnêteté. En échange, je te demande d’être également honnête avec moi lorsque je t’en poserais une. Nous avons un accord ?
C’était encore la manière la plus simple de dissiper tout malentendu entre nous à l’avenir.
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Hermès
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Mais oui, bien sûr! Je compte moins que Vaiana ou Athéna!
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Un Temps pour tout. Pour naître, mourir, et s'excuser.
Faisant tourner nerveusement sa tasse devant lui, Hermès réfléchissait à la conversation. Ce n’était pas réellement sa famille, telle qu’il l’avait connu. D’ailleurs, ce n’était pas non plus sa famille, dans son monde. Pas au même sens qu’ici. Ils avaient avancés complètement différemment. Ici, la dictature de Zeus avait duré moins longtemps, et tout ce qui en découlé. Passant nerveusement ses doigts sur l’arrête de son nez et fermant les yeux, il veilla à bien choisir ses mots. « Je ne t’ai pas demandé d’aide. Juste de la compréhension. Comprendre, c’est essentiel dans une situation comme celle là. Sans Elliot... »
Wallace marqua un temps d’arrêt, sa gorge se noua légèrement quand il allait dire cela. « Sans Elliot, le Nuage reviendra. Je me suis renseigné. Il est le seul à pouvoir l’éliminer. De Titania à la Terre. Sans lui, nous sommes condamnés. Ce sera mon dernier mot là dessus, de tout de manière. Je respecte totalement ton point de vu, c’est pour ça que dorénavant, nous n’en parlerons plus à moins d’y être obligé. »
Pour appuyer ses propos, il leva la main et fit semblant de balayer le sujet dans un mime. De son autre main, il porta sa tasse de thé à ses lèvres, en prenant soin de ne pas tâcher son blouson en cuir. Reposant cette dernière avec douceur, il rangea également la photo. Quand elle parla de ce qu’elle aurait fait, Hermès la fixa avec intensité, mais aucuns sentiments ne sortit de son visage. Aucun sourire, aucun froncement de sourcil. Aucune expression. Mais intérieurement, il avoua quand même qu’elle était plus courageuse que lui. Bien plus courageuse. Lui, n’avait fait que fuir en permanence les conflits. Sauf à la fin de son monde… Aussi, il ne trouva qu’à répondre :
« Partir, c’est mourir un peu. Mourir, c’est partir beaucoup. »
Reportant sa tasse à ses lèvres, Wallace but une gorgée, puis une autre et finalement la termina. La reposant, il se pencha avec curiosité sur les chasseresses que lui présentait Diane. Pour lui, l’Histoire n’avait pas du tout été la même. D’ailleurs, il se garda de révéler ce qui était arrivé dans son propre monde. Hermès ne répondit rien, et préféra contempler le visage mélancolique de sa sœur. Dans ses traits, il put se reconnaître. Même s’il ne partageait au final aucun gène commun, et même aucune enfance commune, bizarrement, ce regard lui fut familier et il se trouva un air de ressemblance. Il était comme ça quand il rêvait. Mais il reporta son attention sur la photographie et il se mit à ricaner légèrement. Un rire d’enfant. La guerre avait beau l’avoir transformé, certaines choses étaient restés. « Elles ont l’air adorable, et tu avais l’air heureuse. »
Quand elle lui proposa son marché, Hermès se redressa et en plus du sourire d’enfant qu’il avait toujours eu, ses yeux rieurs et rêveurs apparurent également. Hochant la tête, assez satisfait de cette réponse il hocha la tête.
« Deal ! »
Se redressant, il se demanda par quelle question il allait commencer. Il en avait tellement. Sur sa famille, sa version de lui même, les événements qu’ils avaient traversés… Il ne savait pas où donner de la tête. Mais finalement, il opta pour… Quelque chose de plus personnel. Il avait appris avec Athéna que c’était bien mieux de commencer comme ça. « Hm… J’ai appris que tu avais une… Amourette. Elle a commencé comment cette histoire ? Je veux dire, elle est plutôt… Anodine au premier regard. De ce que j’en sais, ce garçon n’est pas quelqu’un de très fréquentable à l’origine. Après, je ne juge pas, ce ne sont que des paroles qu’on m’a rapporté. Je ne juge jamais sans m’être fait ma propre opinion. »
Son regard resta assez vague. En fait c’était plus de la curiosité qu’autre chose. D’ailleurs, il fallait qu’elle soit au courant d’un léger détail avant qu’elle ne pose cette question. Se raclant un peu la gorge, assez gêné, il avoua doucement. « D’ailleurs, quand tu disais que ça fonctionnait peut être bien comme ça, notre relation avec Athéna… Ca ne marche pas si bien. Je pense qu’on va rompre. C’est assez délicat, comme raisons, donc si tu pouvais éviter cette question… Enfin, si elle n’est pas trop précise et si tu insistes, j’y répondrai, on doit se faire confiance. Mais c’est encore un peu tendu, et je préférerai que ca ne se sache pas. »
Son regard se fit fuyant. Il avait un peu honte. Même si ce n’était pas son histoire à elle, il savait que Diane tenait beaucoup à Athéna, ça se sentait. D’ailleurs, il rougit légèrement. Il avait certainement dit une bêtise. Décidemment, ce mois-ci était pour lui...
Diane Moon
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Il y a un temps pour ne rien dire, il y a un temps pour parler, mais il n'y a pas un temps pour tout dire.
Je n’avais pas cillé à la remarque d’Hermès, le sujet était clos. Il croyait simplement dure comme fer à une chose, qui faisait partie du passé de personnes comme Hypérion ou Thémis mais du futur d’Elliot. Surt n’avait pas arrêté le nuage, j’ignorais s’il en avait réellement le pouvoir. Aujourd’hui, Méter existait encore mais ne ressemblait plus à ce que nous en avions vu dans le passé, qui plus est elle avait à présent pour nom Théménos. J’ignorais ce qu’était cet endroit exactement, nous l’appelions « le sanctuaire », mais j’ignorais ce que c’était vraiment. Dans un premier temps, nous avions pensé que c’était là où nous allions après notre mort. Mais, excepté Eris et le Hermès d’ici aucun des dieux aperçu là-bas n’était vraiment mort. Peut-être quelqu’un avait-il la réponse, mais je ne m’amuserais pas à poser des questions.
Je haussais en revanche un sourcil à sa question. Je ne m’étais pas vraiment attendue à cela, d’une manière général je n’aimais pas vraiment m’épancher sur mes relations personnels. Celle avec Pitch plus particulièrement. Elle ne regardait que nous, et de toute façon Olympe était beaucoup plus occupée par celle de mon frère et Cassandre avec un certain écrivain. Le grand pari, soigneusement dissimulé aux principaux intéressés, en était la preuve. Apollon et Cassandre allaient-ils continuer leur relation ? Cassandre le quitterait-elle pour Jules ? Apollon serait-il celui à rompre pour se mettre avec Jules ? Ou bien finirait-il par un ménage à trois ? J’admettais, ne pas avoir pu résister à parier moi aussi.
Quant au fait que Pitch soit « fréquentable » ou non, je ne connaissais qu’une personne capable de tenir de tels propos : Apollon. Il acceptait les choses à sa manière, mais des remarques sur Pitch il ne se gênait pas pour en faire. Dire que l’on disait que j’étais possessive concernant mon jumeau, les gens devraient porter des lunettes, je ne faisais aucun commentaire concernant sa relation avec Cassandre, mais lui ne se gênait pas pour en faire sur la mienne, et plus particulièrement mon compagnon. De plus, il passait son temps à redoubler d’attention à mon égard, dans le but de rester le « numéro un. » Quoi qu’il en soit, j’irais lui en toucher deux mots :
- Ce n’est pas une amourette, répondis-je tranquillement. La définition d’une amourette c’est un amour passager, et sans conséquence ce n’est certainement pas le cas ici. Quant au fait qu’il soit ou non « fréquentable » cela ne regarde que moi. Je suis loin d’être un enfant de choeur, je suis peut-être dotée d’empathie et je suis largement moins vindicative qu’Aphrodite ou bien impitoyable qu’Athéna mais cela ne veut pas dire, que je ne peux pas l’être quand la situation l’exige ni de jusqu’où je serais capable pour défendre ceux que je considère comme ma famille. Néanmoins, si tu veux tout savoir en comptant notre séparation puis notre remise en couple cela fait 4 ans que nous sommes ensemble, et 5 que nous nous connaissons.
Les informations n’iraient pas plus loin sur ce sujet, du moins sans une autre question pour le développer un peut plus. Notre rencontre n’avait pas grand-chose de commun, et ce n’était qu’un détail de toute façon. Il s’était excusé de m’avoir confondu avec une autre personne, et j’avais su voir plus loin que ce qu’il voulait bien montrer aux autres, tout comme lui avait fait la même chose avec moi. Nous, nous étions donnés une seconde chance et c’était cela le plus important à mes yeux aujourd’hui. Avec un peut de chance, nous saurions faire les choses bien
- Apollon, n’aurait même pas été au courant, si cela n’avait été qu’une amourette, et je ne l’aurais certainement pas invité pour noël si cela avait été le cas également.
Pitch demeurait le seul homme dont j’étais tombé amoureuse, le seul à avoir réellement touché mon coeur et celui avec qui j’avais envisagé un avenir. Je pensais pouvoir dire, qu’il s’agissait simplement de l’amour de ma vie. L’homme le plus important de ma vie avec Apollon. La troisième place eut normalement été pour Phobos mais j’arrivais de moins en moins à la cerner et je n’étais de toute façon, pas certaine de ce que je ressentais exactement pour mon fils. Peut-être était-il temps pour moi de voir la vérité en face, nous ne pourrions jamais être ce que j’aurais voulut. Nous étions trop différent, et il y avait trop de choses qui s’étaient passés d’un côté comme de l’autre pour espérer un jour pouvoir « recoller les morceaux. » Sa nouvelle apparence, et le fait qu’il ait choisit de se montrer à certaines personnes mais pas à ses parents, voulaient à mon sens tout dire.
- Qu’est qu’il se passe concrètement avec Athéna ? C’est ma question crus-je bon de préciser.
Je ne me mêlais pas vraiment des histoires de coeur des uns et des autres. Mais Athéna était une personne à laquelle je tenais. Nous avions passé des siècles à nous pourri pour au final se rendre compte que nous n’étions pas si différente que cela l’une de l’autre. Je la considérais comme ma sœur, même si nous partagions pas le même sang et je ne voulais pas la voir malheureuse. En fait, je ne voulais voir aucun des deux malheureux autant pour Hermès, que pour elle. Et, j’estimais qu’en posant cette question cela m’aiderait peut-être mieux à le cerner lui. C’était après tout, pour cela que j’avais proposé de partir sur des questions/réponses apprendre à mieux se connaître.
- Je souhaite pas vous voir malheureux ni l’un ni l’autre. Et je ne connais pas tous les détails de votre relation. Néanmoins, peut-être qu’en me disant ce qu’il se passe concrètement et pourquoi est-ce que risquez de rompre je pourrais mieux te comprendre et envisager la situation sous un angle différent.
Je n’en étais pas à lui dire, que j’avais toute les clés en main pour me la jouer thérapeute pour couple. Je n’étais pas la déesse de l’amour, je pouvais ressentir de l’amour par l’empathie mais je ne pouvais pas stipuler de quelle forme d’amour exactement il s’agissait ni à qui il était destiné. C’était des dons réservés à Aphrodite. En revanche, je pouvais peut-être aider Hermès en terme d’intégration. Et je ne parlais pas uniquement de nous.
Au fond, c’était peut-être la solution : qu’il se trouve des amis, autres que nous. Cela l’aiderait peut-être à voir les choses autrement et d’arrêter son syndrome du survivant. Actuellement, il essayait de reconnecter, avec des personnes qu’il avait perdu, sauf que nous n’étions pas ces personnes. Nous leur ressemblions mais nos personnalités et nos histoires étaient complètement différente. Essayer de se mettre en couple, avec une déesse n’était peut-être pas la meilleure idée du siècle.
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Hermès
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Un Temps pour tout. Pour naître, mourir, et s'excuser.
Joignant ses mains sur la table, il se mit en posture d’écoute. Habituellement, il avait beaucoup de mal à tenir en place. Il bougeait beaucoup, toujours en mouvement, car il considérait que rester statique amenait à la mort. C’était une de ces théories bien à lui. Mais en attendant, jusqu’à présent, elle avait plus ou moins fonctionné. Passant son index à côté de son sourcil d’un air réfléchi, il nota mentalement que le sujet n’avait pas vraiment à être abordé. Il n’était pas empathe, mais avait assez conscience du genre humain et plus généralement du genre divin pour savoir qu’il avait encore parlé trop vite. Artémis s’étendait très peu sur sa vie, et encore moins sa vie amoureuse. C’était un des sacrifices à faire quand on avait la faculté d’être toujours à l’écoute des autre. « Je considère ça comme la seule information que j’ai à avoir. C’est déjà pas mal. Ca me permet d’avoir une certaine chronologie sur la différence des événements entre ici et… Chez moi. »
Levant le bras, il attendit que le serveur arrive pour commander un café. La caféine n’avait aucun effet sur lui, mais il adorait le goût. Fronçant les sourcils quand elle parla d’Athéna, et piqua directement sur le vif du sujet, il baissa les yeux. Il aurait pu se téléporter n’importe où, ou même s’envoler. Là, il était certain qu’elle ne le poursuivrait pas. Mais même. Ce n’était pas son genre de pourchasser les gens. Enfin, dans une moindre mesure. Elle restait quand même la déesse de la chasse. Donc si quelqu’un pouvait traquer une personne, c’était bien elle. Passant une main sur son visage las, il soupira. « Je n’ai rien à dire de plus sur lui. Je n’ai pas la prétention de vouloir juger mes congénères, même si parfois j’en brûle d’envie. Du moment que tu sais ce que tu fais, et que tu sais où tu vas. C’est le principal. »
Le café arriva. Il savait que même s’il avait éviter le sujet d’Athéna pendant une très courte période, elle continuerait. Pas pour lui, mais pour elle. Lui, pour le moment, n’était qu’un inconnu et leur relation amicale n’en été qu’au point zéro. Alors qu’avec Athéna… Au moins, ça lui donner du Temps pour réfléchir à ce qu’il allait dire. « Elle est perspicace. Cette question. Courte et simple, mais terrible. »
Il gagnait encore du Temps. Devait-il rebondir comme elle en fournissant une réponse vague et distante, sans entrer dans les détails ? Non. Contrairement à beaucoup de membre de sa famille, il ne répondait jamais à une question par une question, et disait toujours la Vérité. Car l’absence de confiance était ce qu’il y avait de pire dans ce monde. « C’est complexe. Disons que quand je suis arrivé ici, j’ai voulu allé trop vite. Partout. Et il m’en coûter assez cher. Quand je suis arrivé, j’avais un défaut, et je l’ai encore. Il n’est pas des moindre. Je n’envisage pas d’Avenir. Mon erreur stupide en a été la preuve. Je n’ai pas envisagé la conséquence que pouvait avoir cet acte, alors qu’en Temps normal, j’aurai parfaitement agi. Tout est différent ici, le monde a pris une trajectoire différente du miens il y a très longtemps. Ce n’est pas de monde que j’ai changé, mais plus d’environnement et d’écosystème. Se réadapter, est un processus assez long. »
C’était du blabla. Il le savait, et elle le savait. Mais il allait lui dire la Vérité. Comme toujours, il ne mentait jamais à ses proches, même pour les protéger. « Je dois me reconstruire, avant de construire quoi que ce soit d’autres. Si on poursuit notre relation, ça va me ralentir. Elle est tombée amoureuse de quelqu’un que je ne suis pas. C’est aussi simple que ça. »
Il porta sa tasse à ses lèvres. De dire ça, lui avait briser encore le coeur. Ses lèvres tremblèrent et ses yeux s’embrumèrent. Aucune larme ne pointa le bout de son nez, mais sa gorge était serrée, nouée.
« Et elle s’en ait rendu compte. Celui qu’elle a aimé est en train de disparaître. C’est normal. Quand on change une espèce d’une environnement où elle était parfaitement adapté, à un autre où elle n’a aucun repère, elle reste quelques instants comme elle a été par le passé. Mais son environnement l’a fait évoluée. Disons que ce changement a été apprécié par beaucoup de personne, mais pas elle. Je n’ai pas vraiment envie de rentrer dans les détails. Mais globalement, elle aimait bien me protéger, de ma fragilité vis à vis du monde. Ce n’est plus le cas. Voilà. »
Le petit « poc » de sa tasse résonna dans son esprit et dans sa tête. Il le savait, la mémoire était quelque chose de sélectif et complexe, mais cet instant, à ce moment précis du Temps était marqué dans sa mémoire. Relevant lentement son visage, il reprit : « C’est très douloureux. C’est même pire que la Mort. De savoir que les êtres que vous aimez ne sont plus là, de penser qu’on les a retrouvé, et de finalement se rendre compte que ce ne sont pas eux. C’est vivre dans une illusion, un cauchemar. Je vous ai perdu deux fois. Une fois là bas, et une fois ici, en me rendant compte, que ce n’était pas vous. Athéna y compris. »
Le problème réel, était là. Ce n’était pas la Athéna de son monde. C’était ça, l’élément déclencheur qui avait fait qu’il avait besoin de se reconstruire. Et c’était aussi la cause de leur rupture. Il ne l’avait pas dit, car il n’en avait pas eu le courage. « A moi. C’est purement rhétorique, car tu n’as pas la réponse. Mais tu peux avoir une piste d’idée. Crois-tu que les Titans sont au courant, pour mon monde. Ils n’existaient pas, chez moi. La deuxième question qui en découle, est : est-ce qu’ils sont unique contrairement à nous visiblement qui avons plusieurs versions ? Ca sous-entends que nous sommes peut être simplement que des expériences, plutôt que leurs enfants. »
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Il y a un temps pour ne rien dire, il y a un temps pour parler, mais il n'y a pas un temps pour tout dire.
Si je n’avais rien dit, j’avais attentivement écouté ce que racontait Hermès, et sans que l’empathie n’entre forcément en compte en tant que pouvoir, elle le fit en tant que sentiment. Je ne pouvais pas imaginer ce qu’il me disait, car je n’aurais jamais pu passer dans un monde où il n’y aurait pas eu Apollon. Vivre sans lui, c’était vivre à moitié, être amputé d’une partie de moi, qui ne pourrait jamais revenir. Je n’avais pas de conseils à donner à Hermès, sur la manière de s’adapter à nous. Alors ma main libre glissa d’elle même pour se poser sur la sienne. Un simple geste silencieux de réconfort, mais qui pour moi valait mieux que mille paroles :
- Je ne peux pas te donner de conseils sur comment t’adapter ici. Néanmoins, si tu me permets d’émettre une suggestion sur comment te reconstruire, peut-être devrais-tu tenter de nouer des liens parmi les habitants de cette ville. Et je ne parle pas nécessairement, de ceux liés à nous comme Lily par exemple. Essaye, de te faire des amis, des gens que tu ne connaissais pas dans ta vie d’avant. Je pense que cela t’aiderais, tu ne serais pas tout seule. La solitude n’apporte jamais rien de bon.
J’avais été seule pendant vingt et un ans, j’avais goûté à cette fameuse solitude pendant tout ce temps. Privé des personnes auxquelles je tenais le plus. Mes chasseresses étaient mortes, mon frère disparut. Cela avait été une expérience horrible, que je ne souhaitais plus jamais recommencer.
Certains sujets blessent plus que d’autres, aussi décidais-je de ne pas revenir sur celui que nous venions d’aborder, en revanche je réfléchit à sa question. Je ne pouvais pas répondre pour lui, et les dieux de son monde, n’ayant jamais rencontré les titans du monde en question. Je pouvais, en revanche répondre pour les nôtres. Contrairement à ce qu’il avait l’air de penser, ce n’était pas les titans que je « connaissais » qui les avaient créer. S’il existait, c’était qu’il y en avait eu de son côté également, et que les choses s’étaient passés à peut près pareil. J’ignorais s’il y avait eu une autre génération avant eux, comme c’eut été le cas avec nous, et je ne pouvais pas me renseigner au près de lui puisqu’il n’en savait rien. J’espérais simplement, que ce ne soit pas le cas, qu’il n’y ait pas eu une autre Iota en plus d’une autre moi cette idée me faisait bien trop mal au coeur.
- Ce n’est qu’une théorie, mais je pense que non. Hypérion était aussi démunie que nous lorsque les « incidents » de l’année dernière sont arrivés. Néanmoins, si toi tu existe c’est qu’il y a forcément eu des titans dans votre monde, en plus du nôtre. Les titans d’ici, n’ont pas eu plusieurs paires d’enfants parfaitement identique. Il y a eu, une première génération avant nous, mais je peux t’assurer qu’ils ne nous ressemblaient en rien. Il reste une survivante de tout ceci, Iota se trouve dans la bibliothèque de la citée, néanmoins cela ne sert à rien de trop lui en demander, elle ne sait pas plus de choses que nous.
Reprenant une gorgée de mon thé, je réfléchit à la meilleure manière de lui faire part de ce que je savais au sujet des titans, en commençant par le début. Autant, le mettre au courant également. Même s’il ne venait pas d’ici, cela n’empêchait pas qu’avec plus d’éléments en sa possession, il aurait éventuellement une meilleure compréhension de la situation. De toute façon, nous avions tous des avis divisé sur la question. Je savais qu’Apollon, faisait toujours confiance à Hypérion contrairement à moi. Je ne lui en voulais pas, je pouvais comprendre son point de vu. Pour ma part, je restais méfiante après tout, cela avait toujours fait partie de ma nature et ce n’était certainement pas maintenant que j’allais changer.
- Voilà ce que je sais : pendant toute notre vie « d’adulte » si on peut dire, nous avions toujours cru deux choses : nous étions tous frères et sœurs et nous étions les enfants de la Titanide Gaïa. Par « enfants » entends, création. Nous pensions tous avoir été « fasconné » à l’aide d’un élément. Tu m’aurais demandé il y a cinq ans, je t’aurais dit que je n’avais jamais été une enfant et que j’avais vu le jour au milieu d’une grande forêt. Tout ceci, c’est faux. Petit à petit, de nombreux éléments sont venus ébranler cette croyance. Des personnes ont rapportés m’avoir aperçu enfant, ce fût la première étape en quelque sorte. Puis, Cassandre a finit par avouer que nous étions les enfants des titans mais qu’ils s’étaient « débarrassé de nous.» Cette affirmation est évidemment à prendre avec des pincettes.
Entre la manière dont Mnémosyne avait agit la première fois qu’Apollon, celle dont-elle avait agit la dernière fois que je l’avais vu, la vision qu’avait eu mon frère, et ce que j’avais vu à son sujet dans le Palais du Sommeil, que les titans se soient simplement débarrassé de nous, était bien trop réducteur.
- Apollon a rencontré notre mère, il était tellement heureux et la description d’elle était tellement éloignée de ce que Cassandre nous avait dit. Malheureusement, il y avait un fond de vérité dans ses propos. Les titans n’ont pas la fibre parental. Mnémosyne n’avait pas hésité à se servir de nous, et à nous exposer délibérément au danger. Elle est bien loin de l’image de la mère aimante dépeinte par Hypérion.
Quel euphémisme ! Je ne lui pardonnerais jamais ce qu’elle avait fait à mon frère. La déception que j’avais pu lire dans son regard avait été comme un coup de poignard dans le coeur. Moi qui souhaitait à tout prix protéger mon jumeau, j’avais eu le sentiment d’avoir échoué dans ma tâche, je n’avais pas vu les choses venir, je n’avais pas été suffisamment prudente pour me rendre compte qu’Apollon avait toujours une tendance à s’emballer et qu’elle n’était peut-être pas ce qu’il imaginait. Il était inutile de remuer le passé de toute façon, avec des si on changerait le monde.
- Les titans nous ont eu grâce à un rituel avec des nymphes, ce sont des créatures hermaphrodite. Dans le cas des titanides, ce sont elles qui ont portés les enfants, dans le cas des titans les nymphes ont fait office de mère porteuse, donc on ne peut pas les considérer comme étant le « deuxième parent. » A notre naissance à chacun, une prophétie a été faite. Je ne connais que celle d’Apollon, puisqu’il l’a su en début d’année dernière, lors de notre énième aventure divino/titanesque. J’ignore celle faite à mon sujet, et en toute franchise, je ne souhaite pas la connaître. Aux yeux des titans nous sommes au mieux des pions, au pire des armes. Contre quoi ou qui je n’en sais rien. Tout ce que je suis en train de te dire je l’ai appris petit à petit. Je n’ai pas retrouvé mes souvenirs de quand j’étais enfant, il y a toujours une part d’ombre concernant le passé. Celle que je suis aujourd’hui, je ne le doit qu’à moi et non aux titans. J’ai tracé ma propre route, et je compte bien continuer ainsi.
Je n’attendais plus rien d’eux, et les choses étaient bien mieux ainsi. Le passé, c’était le passé je préférais nettement me tourner vers l’avenir.
- Penses-tu pouvoir réussir à te sédentariser ici ?
C’était ma prochaine question, et disons qu’en prenant bien en compte tout ce qu’il avait dit je la trouvais légitime. Hermès, passait son temps à courir d’un point a à un point b, sans jamais vraiment y rester. Je ne lui demandait pas d’agir comme s’il n’avait pas perdu son monde, ce serait complètement stupide. J’espérais simplement, qu’il puisse réussir à songer au conseil que je lui avais donné. Essayer de connaître des gens de cette ville.