« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
| | | | Auteur | Message |
---|
Eternalys N. Dystopia « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Nina Dobrev
I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS
« ... »
| Conte : Un conte ? Pourquoi faire ? | Dans le monde des contes, je suis : : Un mystère qui évolue sans cesse.
| Cadavres : 2124
|
________________________________________ 2019-05-28, 08:30 |
|
Je ne comprenais pas cet endroit. Tout comme je ne comprenais pas ma présence ici, tout me paraissait surréaliste.
Je ne me souvenais que du néant. De l’obscurité la plus totale. Je ne me sentais pas prisonnière, ni n’avait peur de disparaître, j’attendais juste la fin. Patiemment. Mais un jour sans que je ne puisse en expliquer la raison, mon regard s’est ouvert sur un endroit nouveau, différent. L’obscurité avait disparut et je me suis retrouvée prisonnière d’un endroit étrange. Effrayant. La paix que je venais de quitter, me manquait. Je ne voulais pas faire partie de cet endroit aveuglant, dont je ne comprenais ni l’apparence, ni l’existence. Alors, j’ai tenté de fuir. Je me suis agitée, j’ai crié, lutté de toutes mes forces mais quelque chose me retenait. Je n’étais plus seule, ils ne voulaient pas que je parte, ces êtres bruyant et désordonné. Pourquoi me retenaient-ils ?
Au fur et à mesure que ma compréhension du monde qui m’entourait devenait plus claire, l’espoir de retrouver ce à quoi l’on m’avait arraché de force diminuait. Pourtant, je ne voulais pas rester, c’était trop dur. Cette paix que l’on m’avait offerte… pourquoi voulaient-ils m’en priver ? A de nombreuse reprise, j’ai essayé d’attenté à ma vie. Bien avant que leur langage ne devienne audible et compréhensible et que je puisse moi-même m’exprimer avec des mots. Ils disaient me connaître. Qu’ils avaient eu peur pour moi. Mais étaient-ils aveugle au point d’ignorer ma détresse ? D’ignorer la douleur de m’avoir arraché à un endroit qui m’offrait cette paix qu’ils désiraient tant eux-mêmes ?
Je comprenais leur soulagement. Et après quelques jours difficiles, j’avais de moi-même arrêté d’attenter à ma vie. Je les avais écoutés parler de moi. Ils ne savaient pas grand-chose, mais certains me considéraient comme une amie. D’autres avaient peur et fuyaient mon regard et ma présence. Ce a quoi je ne prêtais pas attention. Avec les jours, les heures, les minutes, je prenais vie. Toujours un peu plus. Mais incapable d’oublier ce que j’avais perdu, je passais le plus clair de mon temps à l’abri des regards, les yeux rivés sur un point invisible à l’horizon. Ils le disaient eux-mêmes, que quelque chose avait changé. Que j’étais différente.
Étais-je bien celle qu’ils avaient connue ? Où étais-je seulement le vestige, l’écho d’un souvenir passé ?
Cette inquiétude qui se voulait si touchante à mon encontre, ne m’affectait pas. Mais leur besoin de prendre soin de moi semblait si réel, que je les avais laissé faire sans rien dire. Ignorant par la même occasion, la surveillance qui m’était imposé dans un même temps. Sans doute parce que j’avais toujours du mal à accepter mon appartenance à un monde, que je ne considérais plus comme étant mien depuis longtemps.
Aujourd’hui, je devais sortir. Ils avaient décidés qu’il était temps pour moi de sortir, de voir le monde extérieur. Voir l’extérieur de ma fenêtre ou du toit me convenait parfaitement. Mais ils semblaient désireux de me faire reprendre goût à la vie. Étais-ce à cause de ce que j’avais entendu me concernant ? Que depuis mon retour, je n’étais plus que l’ombre (mouhaha trop facile celle-la) de celle qu’ils avaient connu ? J’avais trouvé un carnet dans mon ancienne chambre. Je n’étais de retour que depuis quelques semaines, mais certains éléments de mon ancienne vie m’étaient rapidement revenus. Comme la capacité à comprendre leur langage et à pouvoir l’utilisé. Ils n’avaient pas eu besoin de m’apprendre, comme ils n’avaient pas eu besoin de m’apprendre le dessin.
Pour moi, le dessin était un bon moyen de m’exprimer. Cela me permettait de faire sortir ce que je n’étais pas capable d’expliquer. De comprendre. Il m’arrivait de dessiner des scènes, des endroits que je ne connaissais pas. Mais parfois, j’étais incapable de terminer ce que j’avais commencé. Il y avait ces visages inachevés… Lorsque j’essayais de leur donner vie, ou que mon regard se posait sur eux, il m’arrivait de me sentir étrange. C’est de cette façon que les notions de « perte » et « douleur » me sont revenue. Et que j’ai compris pourquoi je tenais tant à fuir ce monde. Mais pouvaient-ils seulement comprendre la confusion et le désespoir qui m’animait ?
- Tu n’es pas obligée de faire ça. Pour moi ni pour personne. Ce monde ne m’intéresse pas, je ne veux plus de ce fardeau. Je commence à l’attention de la blonde qui vient d’entrer dans le salon.
J’avais passé tellement de temps dans le noir, que j’en avais oublié ce qu’être vivant signifiait. Devoir respirer, se nourrir, dormir, apprendre à utiliser ses membres, à comprendre son corps, à vivre avec son humanité, ressentir, souffrir, aimer, vieillir..
- Certains pensent que je suis morte à l’intérieur. Beaucoup on peur de moi ici, ils disent que mon œil droit reflète la noirceur de mon âme. D'autres pensent que c’est un signe de mort. Et toi, qu’en penses tu ? Je demande impassible à la jeune femme alors que je me retourne pour lui faire face. As-tu peur de moi ? Suis-je le monstre dont j’ai entendu parler ? La folie destructrice incarnée ?
|
| | |
Kara Walters « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : melissa benoist
Je serais toujours là pour toi lena.
| Conte : les toons (mickey & cie), epic mickey | Dans le monde des contes, je suis : : ortensia
| Cadavres : 854
|
________________________________________ 2019-06-11, 16:53 |
|
C’était ma semaine de vacances. Mon rédacteur m’avait donné une semaine parce que je travaillais bien et que d’après lui, je le méritais. Mais je crois que c’était surtout parce que je lui avais demandé en lui expliquant pourquoi il fallait à tout pris que je sois en totale tranquillité pendant un bon moment. Je voulais aider Mina. Elle était là et encore tellement perdue, je voulais l’aider, je m’étais promis de l’aider par le passé. Il le fallait, point barre. Vêtue d’un jean noir et d’un chemisier gris, mes lunettes sur le nez et mes cheveux relevés en queue de cheval haute, je reviens dans le salon de la maison familiale avant de lui tendre un verre d’eau tandis que je m’en étais servi un autre également.
« Je sais que tu le veux pas mais il faut que tu reprennes un peu goût à tout ce qui nous entoure. » déclarais-je à la jeune femme avec un sourire qui se voulait rassurant et qui demeurait comme cela, en tout cas, je l’espérais.
Il fallait qu’elle sorte un peu dehors, qu’elle retrouve un sens à la vie. Après tout ce qu’elle avait traversé, c’est ce que je voulais. Lui redonner goût à la vie et surtout lui faire comprendre qu’elle n’est pas seule et qu’au final, elle ne sera jamais seule, qu’on sera toujours là, qu’elle le souhaite ou non. Dans tous les cas, je n’allais pas la lâcher, c’était plus que clair. Elle se tourna vers moi en m’expliquant que certains pensaient qu’elle était morte à l’intérieur. Moi j’adorais son regard, ça lui donnait quelque chose et je n’en avais aucunement peur, pas du tout même.
« Moi je trouve que ça te donne quelque chose que les autres n’ont pas, c’est un signe particulier mais je n’y vois pas le symbole de quoi que ce soit qui puisse effrayer ou je ne sais quoi. D’ailleurs, moi, je trouve que c’est joli. » déclarais-je avec un nouveau sourire tout en buvant un peu d’eau. Je voulais être sincère avec elle, c’est tout « Je ne m’arrête jamais aux premières apparences Midnight, jamais. Je n’ai pas peur de toi, tu n’es pas un monstre. Tu es celle que tu es, dans tous les cas, avec moi, tu ne risques rien parce que je ne suis pas ordinaire non plus, rassures-toi. » avouais-je alors que mes yeux viraient au vert avant de reprendre leur couleur d’origine.
|
| | |
Eternalys N. Dystopia « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Nina Dobrev
I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS
« ... »
| Conte : Un conte ? Pourquoi faire ? | Dans le monde des contes, je suis : : Un mystère qui évolue sans cesse.
| Cadavres : 2124
|
________________________________________ 2019-08-04, 12:11 |
|
Ils ne semblaient pas vouloir comprendre. Le pouvaient-ils seulement ? Comme toutes les personnes ayant prit la décision de m’aider, celle qui portait le prénom de Kara ne semblait pas être capable de comprendre mes propos. Après tout, il était sans doute difficile pour eux de concevoir la possibilité qu’une personne proche de leur entourage décide de faire un choix contre nature. Toutefois, bien qu’armée des meilleures intentions du monde, celle-ci ne semblait pas capable de déceler la contrainte dans ses propos.
Se rendait-elle compte qu’en voulant m’aider, celle-ci écrasait ma volonté pour y imposer la sienne ?
En silence, je récupère le verre d’eau qu’elle me tend avant de reporter mon attention sur l’extérieur de la maison, quelques instants. Dans les ténèbres, il n’y avait que l’attente. Infini, silencieuse, définitive. Je reprends finalement la parole, lui posant par la suite une question après avoir reporté mon attention sur la jeune femme et avoir plongé mon regard dans le sien.
« As-tu peur de moi ? Suis-je le monstre dont j’ai entendu parler ? La folie destructrice incarnée ? »
Cette question n’avait rien d’une question piège. Et quoi que la jeune femme choisisse de répondre, cela ne déclencherait aucune réponse émotionnel de ma part. Je voulais juste voir. Etudier. Observer.
Chaque réaction était différente. Certains semblaient mal à l’aise en ma présence ou lorsque que mon regard se portait sur eux. Il m’était déjà arrivé de constater que certains habitants de la maison choisissaient de fuir mon regard plutôt que de le soutenir. Réaction que j’avais attribué à ce qui devait s’apparenter à de la gène. Du malaise. Voir du dégoût. Toutefois, la jeune femme ne semblait pas être dérangée par ma présence ou mon regard, au contraire. Si bien, que cela avait fait naître une certaine curiosité à son propos. Bien qu’il soit aussi possible que mes propos ait eu pour but de lui faire peur d’une quelconque façon et non d’en apprendre plus sur sa façon de pensé.
Dans tous les cas, la jeune femme s’était contentée de me répondre avec beaucoup de gentillesse. Sans doute éprouvait-elle le besoin de me montrer de me ménager ? De me rassurer ? En déclarant que cela n’avait rien de symbolique à ces yeux et que les changements subis lui plaisaient bien. Que cela me rendait particulière, unique. Et si la suite de sa réponse n’était pas une surprise en soi – après tout, son comportement envers moi ne trahissait aucune crainte ou ressentiment-, elle prit d’elle-même la décision de me révéler l’étrangeté de son regard.
Lorsque son regard se teinte de vert, je penche légèrement la tête sur le côté le visage toujours inexpressif avant de reprendre la parole à son attention.
- Il ne s’agit pas uniquement de la manifestation de tes pouvoirs n’est-ce pas ? Il y a autre chose… La mort rôde, tu ne le sens pas ? Je demande à la jeune femme dénuée d’émotion avant de terminer. Est-ce que cela vient de toi ? Ou bien de moi ?
Observant toujours les réactions de la jeune femme, j’attends quelques secondes avant de reporter une nouvelle fois mon regard vers l’extérieur sans lui laisser le temps nécessaire pour répondre.
- Qu’importe. La mort suivra chacun de mes pas dorénavant. Alors, par quoi souhaites-tu commencer ? Je demande à la jeune femme sans quitter l’extérieur des yeux, fixant du regard un endroit déterminé par mon instinct sans pour autant être capable de percevoir ce qui si trouve réellement. Le temps n'est pas encore venu pour lui de sortir de l'ombre.
|
| | |
Kara Walters « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : melissa benoist
Je serais toujours là pour toi lena.
| Conte : les toons (mickey & cie), epic mickey | Dans le monde des contes, je suis : : ortensia
| Cadavres : 854
|
________________________________________ 2019-08-05, 22:54 |
|
Sincérité. Un simple mot et pourtant d’une si grande importance. La sincérité est un atout, un attrait, un caractère. Gentillesse. Qualité. Défaut. On ne sait jamais vraiment. On fait acte de gentillesse pour aider les gens mais finalement qui est là pour nous aider ? Je me mords la lèvre inférieure mais ne dis rien. Mina pensait être différente, faire peur parce qu’elle ne ressemblait pas à tout le monde. Je devais la mettre en confiance, je voulais la mettre en confiance. Un sourire naquit sur mes lèvres alors que mes yeux reprenaient leur teinte bleue ordinaire. Je venais de lui montrer la manifestation de mes pouvoirs, enfin…une partie on va dire.
« Tu as raison… C’est une…très longue histoire. Disons juste que mon esprit est habité par une seconde personne. » énonçais-je à la jeune femme.
Cela me paraissait étrange de parler ainsi de ma soeur mais c’est finalement ce qui s’avérait réel, elle n’était rien de plus qu’une deuxième identité dans mon esprit n’est-ce-pas ? J’écoutais les paroles de Mina, je ne savais pas véritablement comment réagir à tout ça. Je ferme les yeux quelques instants et finit finalement par reprendre la parole.
« Je l’ignore Mina….je ne sais pas. » avouais-je.
Je sentais que quelque chose se tramait dans l’ombre, je le sentais comme le nez au milieu de la figure mais je ne pouvais dire pourquoi, ni d’où me provenait ce soudain instinct qu’il allait se produire quelque chose. Elle laisse divaguer son regard vers l’extérieur. Je fixe les reliures de la table basse avant de finalement reprendre.
« Que veux-tu dire ? » essayais-je de demander à la jeune femme, consciente que je devais sans doute être totalement à côté de la plaque « qui ne va pas sortir de l’ombre Mina ? Est-ce la personne qu’on redoute ? »
J'espérais que non.
|
| | |
Contenu sponsorisé
|
________________________________________ |
| |
| | | | Page 1 sur 1
| Reborn feat. Kara |
|
Disney Asylum Rpg :: ➸ Le petit monde de Storybrooke :: ✐ Les Habitations
| |