« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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La bouche grande ouverte, elle avait observé le détective en action en clignant des yeux de façon régulière. Elle connaissait de réputation son excentricité mais elle ne s'était pas imaginée qu'il puisse réellement enfreindre la loi. Certes, ce n'était qu'une effraction. Ce n'était pas grand chose. Il n'avait pas cambriolé une banque ni tiré sur quelqu'un – bien qu'elle se disait qu'il en aurait été capable, selon les circonstances, maintenant. Il ne correspondait pas au profil type de la personne qui obéit aux lois, plutôt à celui de celle qui s'y adapte. La tête penchée, elle avait attrapé la glace tendue tout en affichant une moue intriguée. Elle ne prétendait pas être irréprochable non plus, juridiquement parlant. Elle avait bien dû transgresser quelques règles, elle aussi, pour aider à la réalisation des rêves de certains.
Avec un peu de chance, Jack ne se montrerait pas rancunier qu'ils aient ainsi pénétrer dans sa boutique. Parce qu'elle était complice maintenant. Elle l'acceptait. Ils ne comptaient pas mettre tout sans dessus-dessous non plus. C'était un acte innocent. Pardonnable. Plus que le fait de cacher son existence depuis des années, en tout cas.
Avec un sourire, elle écoutait les réflexions qu'il se faisait à haute voix, appréciant la sensation de froid contre son palais. Peu importe la saison, elle se délectait toujours d'une telle collation. Cela faisait remonter quelques souvenirs à sa mémoire – plus ou mois heureux, si elle devait être honnête, mais elle se concentrait sur ceux qui parvenaient à la mettre de bonne humeur.
« Je pensais que vous choisiriez quelque chose de plus exotique. Comme la mangue. Mais la pistache, ça vous va bien aussi. » estima-t-elle distraitement, tout en fouillant dans son sac à la recherche de son porte-feuille.
Elle venait de le sortir d'un geste satisfait tandis qu'un autre individu se mêlait à la conversation. Vivement, la jeune femme s'était retournée pour détailler le moins discrètement possible cet arrivant. Ses yeux se mirent immédiatement à pétiller à mesure qu'elle le dévisageait et elle retint de justesse une exclamation aussi étonnée qu'enthousiaste lorsque le singe vint se frotter contre elle.
« Il est adorable ! » fit-elle remarquer sans parvenir à se retenir, en même temps qu'elle déposait plusieurs billets sur un des meubles avant que le détective ne referme la boutique.
Elle espérait que le fait d'avoir laissé bien plus que ce qui aurait été nécessaire à payer leurs consommations atténuerait la probable contrariété de Jack, si il venait à se rendre compte de l'effraction. Ce qui ne manquerait pas, vu qu'elle venait de laisser une preuve que quelqu'un était passé en son absence. Elle secoua la tête, ce n'était pas la peine de s'angoisser pour un tel détail.
« C'est quoi ton petit nom ? » lâcha-t-elle à l'adresse de l'animal toujours perché sur elle sans attendre de réponse, en écoutant avec attention l'échange qui avait lieu entre Sherlock et l'autre individu.
Un pirate. Un vrai. C'en était un. C'était... exaltant.
Si Holmes observait et analysait, elle se contentait de profiter de l'instant. Elle n'était pas du genre à faire des prévisions, ni à vouloir savoir de quoi serait faites les minutes qui suivraient. Elle n'essayait pas d'anticiper, sauf dans certaines situations. Elle se laissait souvent porter par les péripéties qui se plaçaient sur son chemin, c'était bien plus distrayant comme ça.
« Vous voyez que quand on sort de chez soi, il peut se produire des événements incroyables! » estima-t-elle en se tournant vers le détective, ignorant volontairement la question que les deux venaient de poser. [color=#C8A53F]« Je trouve ça excitant, pas vous ? »
C'était une évidence qu'elle n'avait à dire vrai pas besoin de prononcer à haute voix. Son corps l'exprimait pour elle. Comme à chaque fois qu'elle était en proie à une félicité soudaine ou à une émotion qui la submergeait, sa chevelure était passée progressivement d'un brun banal à un blond chatoyant. Elle ne cherchait même plus à le dissimuler.
Je sais que c'est peut-être un piège. ajouta la jeune femme, mais seulement pour l'anglais, cette fois. Ce don avait l'avantage de pouvoir permettre de garder certaines paroles à l'abri des oreilles indiscrètes. Mais si ça ne vous fait pas peur, je trouve ça encore plus intéressant !
Sans cesser d'afficher son sourire démesuré, elle avait de nouveau ouvert son porte-feuille en grimaçant à la vue du peu de liquide qui lui restait encore.
« Je pourrai dire quelque chose comme... j'ai encore mieux que de l'or à vous offrir, Capitaine. » commença-t-elle, d'une voix volontairement trop suave pour être sérieuse, mais avec une assurance certaine. « Mais je n'ai pas les cheveux de Raiponce. Ils ne vous soigneront pas si vous vous mettez à chanter. Et je n'ai pas de Pierre Philosophale non plus, alors que ce serait le type d'objet qui pourrait vous intéresser, je suppose. »
Malgré le peu d'argent en sa possession, elle attrapa sans aucune gêne la main du pirate face à elle pour y faire tomber les quelques billets et pièce qu'elle possédait encore.
« C'est une avance. Si on est satisfaits de l'aventure, vous aurez beaucoup, beaucoup, beaucoup plus. » assura-t-elle, son regard plongé dans celui du pirate sans qu'elle ne montre le moindre signe de crainte ou de doute.
Il faudrait juste qu'elle aille retirer, avant ça. Mais l'argent était une notion qui la dépassait et ça ne la dérangeait pas de s'en priver au profit d'une virée en mer. Elle en gagnerait d'autre en travaillant, ce n'était pas un problème. Si la richesse pouvait faire le bonheur d'après certains, elle considérait que c'était loin d'être la vérité. Bien qu'il était parfois nécessaire pour réaliser certains désirs, oui, c'était évident.
« Je ne veux pas prendre le risque de me faire berner. » ajouta Nyx avec un sourire en coin, tout en replaçant une mèche brillante de ses cheveux derrière son oreille. « Alors ? C'est par où ? J'imagine que c'est le plus gros navire ? »
Ils ont toujours besoin de compenser quelque chose, les hommes.
Ce n'était qu'une plaisanterie, mais ça se vérifiait dans beaucoup de cas. Elle avait attrapé le bras de Sherlock et décider finalement de donner sa glace au singe qui semblait la trouver assez sympathique pour la garder comme perchoir. Ce n'était pas pour la déranger, elle adorait les animaux. Elle adorait tous les êtres vivants. C'était presque maladif.
« Vous savez si vous avez le mal de mer ? » questionna-t-elle le détective avec une moue, son bras restant sous le sien tandis qu'elle se dirigeait vers le port d'un pas impatient.
Si c'était le cas, elle n'avait pas prévu de médicaments pour le contrer. Elle supposait qu'il avait une bonne constitution. Il s'en sortirait très bien sur le pont d'un bateau, elle en était persuadée. Elle avait confiance. Et pourtant, elle ne le connaissait même pas depuis une heure... elle se fiait à son instinct. Ça fonctionnait généralement.
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Sherlock Holmes
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Barbossa observa ce que la jeune fille lui avait mis dans la main. Ses yeux perçants restèrent un très long moment à fixer l’argent. Pendant ce temps là, Sherlock, lui, préféra rester en retrait, réfléchissant à ce qu’il venait de comprendre en observant l’homme. Une certaine tension sembla se former. Barbossa referma la main avec lenteur sur les billets. Puis, un sourire apparut. Qui se transforma en rictus méprisant, qui lui même se transforma en un rire étrangement paralysant. Même Sherlock eut un petit mouvement de recul. Barbossa, quand à lui, se contenta de retourner sa main, et laissa l’argent tomber sur le sol d’un air négligé. « Mais vous avez déjà bien plus à m’offrir que l’or ou l’argent, Mademoiselle. »
Et d’un air malicieux, il désigna Sherlock du bout du doigt. C’était donc ça. Ce dernier n’était pas apparu par hasard. De plus, ce n’était pas eux qui cherchaient un Pirate. Mais lui qui cherchait quelques choses. Sherlock resta un long moment à l’observer, toujours les mains dans les poches, à quelques mètres de Barbossa. Finalement, il prit la parole, avec un léger sourire en coin. « Je vois. Alors, la demande antérieure concernant l’or... » « Etait tout simplement pour voir si vous en aviez. Qui ne tente n’a rien, n’est-ce pas Monsieur Holmes ? »
Et il se mit à ricaner. Sortant une pomme de son grand manteau, il ricana de manière sadique. Au bout de trois bouchées, et un long silence, Sherlock finit par briser le silence. « Que voulez vous, exactement. Soyez précis, et nous vous aiderons. Peut être. Je déteste ceux qui masquent la vérité à moitié pour arriver à leurs fins. Je les repère à des kilomètres. »
Barbossa pivota vers Sherlock et se mit à ricaner de manière sadique. « Si vous me suivez, vous verrez bien. »
Ce dernier se dirigea vers le port de sa démarche boiteuse. Roulant des yeux, Sherlock se saisit de Nyx par l’avant bras d’un air énergique et impérial et lui murmura à l’oreille. « Vous venez avec moi. C’est moi qu’il veut. Mais il faut toujours un témoin pour mes aventures. Vous serez mon témoin. Vous savez écrire des histoires ? Vous tenez un blog ? Vous allez être mon assistante pour aujourd’hui. Derrière ce pirate, il y a un mystère. Et nous allons le résoudre. Effectivement, vous aviez raison. Nous sommes bien mieux ici qu’à Baker Street ! »
Jovial, et comme un enfant avec une copine de classe, il avança avec Nyx bras-dessus bras-dessous. Cette dernière avait le don pour lui rendre l’âme d’enfant qu’il avait perdu…
Plus tard, à bord de Red Lion’s, bateau du Capitaine Barbossa.
L’équipage de Barbossa était bien plus complet que celui de Jack Sparrow. Les matelots étaient tous occupés à leurs occupations, mais fixaient Nyx avec une envie non-démesurée. Cependant, certains détournèrent immédiatement les yeux quand Sherlock monta avec elle à son bras sur le pont. Evidemment. Sherlock Holmes ne faisait jamais les choses par hasard. C’était pour limiter les regards qu’il avait volontairement pris sous son bras comme une amante, bien qu’il eut essayé de faire ça de manière enfantine. Fixant les pirates d’un air défiant, personne n’osa faire une remarque sur Nyx en présence du Capitaine, mais Sherlock pouvait sentir que s’il en donnait l’ordre, ce serait potentiellement sa dernière aventure. « Restez proche de moi. »
Ce n’était pas un ordre, mais plutôt conseil. Barbossa les amena de sa démarche boiteuse mais assuré vers une petite table en bois ancien qui avait été installée à côté de la barre de navigation pour l’occasion. Un homme bien habillé, dans des vêtements anciens, tenait un rouleau de parchemin. Un peu pète sec, il regarda Nyx et Sherlock d’un air assez mauvais. « Merci, Gruk. Vous pouvez disposer. »
Barbossa fit un vague signe de la main et l’homme disparut. Ils n’étaient désormais plus que trois autour de la table, mais tout le monde pouvait sentir les regards des pirates sur leurs dos. « Je vous explique la situation. Je ne suis que de passage à Storybrooke. Jack... »
Il marqua une pause comme si ce qu’il allait dire aller le rendre malade et le tordre de douleur. « Le Capitaine Jack Sparrow m’a ouvert la voie de Neverland jusqu’ici. Pour trouver quelqu’un capable de décrypter une carte complexe. Il a échangé sa liberté, et son poids en or, contre cette information. Donc j’espère pour vous comme pour lui, que c’est exacte. »
D’un geste sec, il déplia une carte, écrite dans un langage complexe, qui était graphiquement proche des runes et de l’hébreux. Certains dessins représentaient des îles, d’autres des mers que Sherlock ne connaissaient pas. Se contentant de regarder la carte d’un coup d’oeil, Sherlock haussa les épaules. « C’est très simple ; c’est un langage combinatoire et…. Oh… Je vois. Je suis l’expert que vous cherchiez. Hm… Il faut que je réfléchisse. Mon assistante et moi sommes très pris en ce moment et… Oh. C’est vraiment intéressant. »
Le langage, comme si son décryptage avait tout d’une aventure semblait l’attirer. Sherlock passa son doigt dessus d’un air envieux. « Je retire ce que j’ai dit tout à l’heure Mademoiselle. Ca, c’est une aventure. Bien. Commençons. Vous voyez quoi ? Vous arrivez à lire ? »
Barbossa fronça les sourcils, visiblement, il voulait faire sauter l’étape pédagogique de découverte de carte et de langage. Sherlock leva la main pour l’interrompre. « C’est essentiel. Si mon assistante ne découvre pas par elle même, elle ne comprendra jamais rien. Et j’en ai besoin pour décrypter la carte. Il faut être deux. Deux personnes qui ne convoitent pas le trésor. C’est marqué là. »
Sherlock plaça son index sur une partie du langage précis. Barbossa arqua un sourcil et sembla dire dans sa barbe : « Mille sabords… Jack n’avait donc pas menti... »
Sherlock tourna la tête vers lui, laissant plancher Nyx comme une étudiante. « Mais qui est ce Jack dont vous me parlez tout le temps ? S’il est si important, pourquoi n’est-il pas ici ? »
Sherlock posa la main sur l’épaule de Nyx, comme une amante pour éviter que les matelots ne veuille lui sauter dessus. Il grimaça. Il n’aimait pas spécialement ça. Si Kida le voyait… D’ailleurs, il commença à la chercher des yeux affolés. Si elle était ici, elle casserait tout, et l’aventure serait terminé prématurément. Il ne voulait pas ça. Non non non. Ca promettait d’être palpitant, et il n’avait aucune envie d’être coupé d’une pareil histoire à vivre…
Nyx L. Hartwin
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« Ce n'est pas juste un Jack : c'est le Capitaine Jack Sparrow. » rectifia-t-elle en gardant ses yeux baissés en direction de la carte. « Le titre a l'air d'être important, puisqu'il l'a précisé tout à l'heure. Même si le Capitaine Hector Barbossa ici présent n'a pas l'air d'approuver complètement l'appellation que se donne... »
Elle hésita, plissant le nez tout en relevant la tête. Distraitement, elle replaça une mèche de ses cheveux immaculés derrière son oreille alors que son regard se posait sur le pirate qui les surplombait de tout son charisme de l'autre côté de la table.
« Est-ce que c'est votre ami ? Ou un concurrent ? Un rival. C'est certainement un rival. »
Elle faisait elle-même les questions et les réponses, un sourire léger se dessinant à la commissure de ses lèvres. Elle se demandait si tous les Jack pouvaient se ressembler. Si c'était le cas, elle s'imaginait qu'il devait être aussi difficile à cerner ou à supporter que celui qu'elle connaissait personnellement. Elle appréciait déjà ce Jack.
Du coin de l'oeil, elle remarqua la main de Sherlock sur son épaule et bien que cette proximité la surprenait, elle se disait qu'elle était sur la bonne voie. Oh ! Evidemment elle ne cherchait pas le moindre contact particulier mais un rapprochement était un signe de confiance mutuel. Du moins c'est ainsi qu'elle le définissait. Elle en était satisfaite, mais elle n'allait pas le montrer de manière trop appuyée.
« Pardon. Je vous laisse discuter. » lança-t-elle finalement en esquissant un geste vague de la main.
Après tout, Sherlock lui avait demandé ce qu'elle en pensait, elle ne devait pas déjà commencer à s'éparpiller en voulant participer à leur conversation. Ce n'était pas un langage qu'elle connaissait – et pourtant elle en avait apprit de nombreux durant toutes ces années passées en dehors de Storybrooke. Ce qui lui était familier, par contre, c'étaient les traits de dessins. Les formes, les significations, les messages cachés. Il s'agissait d'un autre monde à l'évidence, puisqu'aucune organisation d'îles de ce genre n'existait sur cette Terre. Ce n'était pas un détail qui la surprenait, elle avait après tout voyagé dans l'espace à bord d'un vaisseau capable de se transformer en lune, à une époque lointaine... Elle estimait que l'univers était vaste et qu'il lui restait encore beaucoup de choses à découvrir.
« Pirates des Caraïbes ! » s'exclama-t-elle soudainement en se redressant sur sa chaise, s'attirant encore davantage les regards des pirates à bord sans le vouloir. « C'est là-dedans que j'ai déjà entendu parler de ce fameux Jack ! C'est un film. Avec le Black Pearl. Magnifique navire. Oh il ne reflète sans doute pas la réalité mais toutes les légendes ont le droit à des œuvres qui parlent plus ou moins d'elles ici. Mais vous avez déjà vu Les Cinq Légendes ? C'est à peu près mon univers. Et je ne suis même pas dans ce dessin-animé. Alors on ne peut pas se fier à... Excusez-moi. Je m'y remets. »
Elle avait commencé à parler d'un ton enjoué, rapide, toute excitée à l'idée de se retrouver comme dans le scénario d'un film Hollywoodien. Puis elle avait réalité que ce n'était pas le sujet, que ce n'était pas ce qu'on lui demandait, et son regard avait croisé celui de Sherlock. Son sourire gigantesque s'était quelque peu atténué, même si elle demeurait des plus amusées, avant qu'elle ne se pince les lèvres d'un air innocent et faussement désolé.
« De quel trésor est-ce qu'il s'agit ? Je ne comprends pas ce que ça raconte. » avoua-t-elle enfin en haussant les épaules, presque déçue.
Elle s'était quelque peu penchée en direction de son sac pour en sortir son carnet vierge et un crayon à papier – c'était toujours utile à un moment ou un autre – et avait rapidement esquissé quelques coups de crayons sur une des pages blanches pour reproduire ce qui semblait être les phrases afin de les organiser plus clairement. Si c'était réellement combinatoire, il suffisait de trouver le sens d'un symbole et d'un autre, pour parvenir à en déduire la signification de nombreuses phrases.
« C'est périlleux. Dangereux. Très pirate. » marmonna-t-elle en grattant le haut de sa tempe du bout de son crayon. « Peut-être que c'est problématique parce que j'ai un petit peu envie de trouver le trésor... »
Elle ne faisait qu'une supposition, coulant un regard intrigué et presque mal à l'aise en direction du détective. Est-ce qu'elle était en train de tout faire rater en ayant envie de vivre cette aventure ? C'était une possibilité. A moins qu'elle ne soit juste pas faite pour le décryptage mais davantage pour les relations sociales avec les clients du jour. Ils auraient dû échanger les rôles. Elle aurait adoré avoir une conversation passionnante avec ce Hector.
« Etant donné tout ce qui est gribouillé là-dessus... Je pense que ce n'est pas juste un endroit où il faut se rendre pour attraper le coffre et partir victorieux. Ce n'est pas de très bonne qualité non plus, le dessin, je veux dire. Ça a été fait rapidement. Dans la précipitation. Beaucoup de gens sont peut-être déjà morts en voulant trouver ce butin. »
Elle s'imaginait déjà tout un scénario dans sa tête tandis que ses idées fusaient et faisaient briller sa peau déjà pâle sous l'adrénaline qu'elle pouvait ressentir. N'importe lequel des pirates présents pouvaient être pris de l'envie soudaine de lui empaler un sabre dans le ventre. Même si elle savait ses réflexes plus rapides que ceux de n'importe qui d'autre. S'il fallait courir, elle était prête à faire le sprint le plus impressionnant de toute sa vie.
« J'ai juste une question... évidente, mais après tout... Si vous êtes venus jusqu'à Storybrooke, vous avez moyen de repartir ? » interrogea-t-elle, un sourcil levé, tout en étant restée proche du détective durant tout le long de ses réflexions. « Parce que si vous ne pouvez pas repartir... Vous n'allez pas trouver ce que vous voulez dans ce monde-là. »
Est-ce qu'elle venait de lâcher un petit rire en prononçant cette observation des plus simples ? Est-ce qu'ils allaient croire qu'elle les prenait pour des idiots ? Ce n'était pas le cas pourtant ! Pour elle, le monde entier regorgeait de trésors à découvrir, même dans cette ville. Encore plus dans cette ville en réalité. C'était juste que... et bien la réputation des pirates étaient tenaces. Ils n'étaient pas connus pour leur intelligence. C'était un fait.
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Alors que Nyx parlait, Sherlock Holmes fixait le parchemin. De temps en temps, il l’élevait dans le ciel pour vérifier la transparence du parchemin. Tournant dans tous les sens, Sherlock prit soudain un compas et reporta quelques distances. Marmonnant quelques paroles, et revenant sur des écritures de temps à autre. Il n’entendait même pas Barbossa répliquait à Nyx d’un ton moqueur : « Jack… est un ami ! »
Il avait levé sa bouille, comme il le faisait dans les film pour dire ça. Tous les matelots étaient autour de lui et semblait ricaner. Etrangement, l’étau s’était resserré et ils étaient de plus en plus proche d’eux. Sherlock l’avait remarqué, mais il était absorbé par sa lecture et sa transcription. « Peut être que beaucoup de gens sont morts… Mais quand on est un pirate, il faut savoir prendre des risques mademoiselle Nyx... »
Il s’était rapproché d’elle, un regard mauvais sur le visage. Visiblement, ils préparaient un mauvais coup.
« Vous pensez peut être que tous les trésors sont réellement précieux à nos yeux ? C’est un trésor ancien. Et on ne sait pas ce qu’il y dedans. La Voyante a été très clair là dessus. Trouve le coffre et tu y trouveras plus que l’or et l’argent. Le problème, c’est qu’on l’a tué avant qu’elle ne nous donne le code pour déchiffrer la carte ! »
Ils étaient de plus en plus proche. Certains avaient un regard malsain. Barbossa s’approcha pour murmurer à l’oreille de Nyx en souriant d’un air calme et posé : « Il existe des routes que certains pirates connaissent… La mer, c’est quelque chose de complexe… Nous avons été guidé jusqu’ici, notre guide peut nous ramener… Quoi qu’il en soit, ne vous faites pas d’illusion, Mademoiselle… Vous ne ferez pas parti de l’expédition... »
Son regard était perçant, et ses yeux étaient proche de ceux de Nyx. On pouvait y lire un air calculateur. Barbossa lui prit la main et la caressa doucement, avec tendresse. « Mon équipage voulait en profiter un peu avant que l’on ne vous renvoie chez vous… Soyez assurer qu’il ne vous arrivera rien. Vous êtes bien trop belle pour ce genre de chose, et tellement… Innocente... »
Barbossa lui baisa la main, au même moment Sherlock leva la main dans un air de triomphe. « J’ai trouvé ! Voilà. Latitudes, longitudes. Et indications de navigation. Ca m’a pris plus de temps, je ne connais pas du tout ce monde, les éléments sont différents de… Notre planisphère. »
Quand il leva les yeux, tous les pirates étaient proche d’eux. Barbossa était si proche de Nyx que s’en était malsain. Fronçant les sourcils, Sherlock saisit Nyx par l’avant bras et l’amena à lui d’un air sec. « Bien. Je suppose que désormais, nous sommes à votre merci. Nous n’avons pas d’échappatoire. Les sept issues sont verrouillées par vos molosses. Vous êtes étonnements prévoyants. »
Barbossa baissa son chapeau et s’inclina dans une révérence. Un sourire au coin des lèvres, le pirate déclara : « Vous êtes à la hauteur de votre réputation, Sherlock Holmes. Je vous dis mille merci pour votre aide si précieuse. Et je suis désolé de vous annoncer que vous ne ferez pas parti de cette… Expédition. Un trésor, ça se partage avec un minimum de personne... »
Les matelots se mirent à ricaner en coeur. Certains avaient des cordes dans les mains, d’autres des massues. Sherlock soupira en levant les mains derrière sa tête. En signe de rédition. « Très bien. Je me suis fais avoir, vous avez eu Sherlock Holmes. Vous êtes content ? » « Vous n’avez pas idée... »
Et, à l’issu de cette phrase, il claque des doigts. Les matelots s’agitèrent et assommèrent Nyx et Sherlock au même moment. Ce fut ensuite le trou noir.
Plus tard.
Quand il se réveilla, Sherlock Holmes ouvrit les yeux lentement. L’odeur de la mer était toujours présente, et une certaine humidité planait dans l’atmosphère. Assise à côté de lui, Nyx était déjà réveillée. Elle le fixait avec intensité, comme si elle avait attendu pendant plusieurs minutes comme ça, à le regarder dormir jusqu’à ce qu’il se réveille. Se massant la tête, Sherlock récupéra progressivement ses capacités intellectuelles. Son regard passa tout autour de lui. Ils étaient dans les geôles d’un navire. Un maigre rayon de soleil transperçait dans leur cellule, alors que celle à côté était totalement plongé dans les ténèbres. L’eau sous eux tanguait légèrement. « Nous sommes encore sur un navire. Mais ce n’est pas le même. »
Sherlock leva la main avec le doigt, désignant la coque du navire visible. Celui là était plus gros, plus ancien, et surtout plus solide. La mer était calme et les mouettes étaient audibles. « Nous sommes non loin du large. Ils ne nous ont pas embarqué avec eux. Ils nous ont mit… Sur un autre bateau. Mais c’est… Complètement stupide. »
Dans la cellule à côté, une ombre bougea. Couché dans la paille, un homme avait les jambes croisées et son tricorne lui cachait les yeux. D’une voix traînante, il déclara las : « On est dans la cale du Black Pearl mon ami… Le navire le plus rapide de tous les mondes… Si vous êtes là… C’est grâce à moi… Vous pouvez m’remercier. »
Sherlock se leva et serra les barreaux de sa cellule pour essayer d’identifier la personne qui parlait. « Développez. » ordonna-t-il.
« Barbossa a trouvé malin, qu’une fois assommé, ils viendraient voir ce bon vieux Jack Sparrow sur son Black Pearl… Histoire de récupérer la perle noire pour son compte… Mais Jack Sparrow est bien plus malin qu’ça. Quand il a vu les voiles de Barbossa, il a fait la chose la plus intelligente qu’un pirate puisse faire… Avec un tonneau d’poudre, il a explosé le gouvernail… Sans gouvernail, le Pearl ne peut pas être naviguer… Malin non ? »
L’homme ne bougeait pas. Sherlock fronça les sourcils et posa son front contre les barreaux. Il avait envie de rentrer à Baker Street et de prendre un bain. « Je connais votre voix. Nous nous sommes déjà rencontrés. »
Jack bougea un peu et sourit en coin sous son tricorne. « Ouaip. Et on a rien trouvé la dernière, et vous n’allez rien trouver cette fois-ci non plus M’sieur Gnomes. » « Holmes. Sherlock Holmes » rectifia le détective.
Jack enleva son tricorne et fixa Sherlock comme s’il le voyait pour la première fois. « Ah. Enchanté alors… »
Cet homme était incohérent. Et Sherlock détestait l’incohérence. Se tournant vers Nyx, il remarqua à son grand soulagement qu’elle était habillé et que lui aussi. Au moins, ils n’avaient pas essayé de… « Ils ont voulu violé la p’tite. Eux là bas… Mais Barbossa n’aime pas ça… C’est p’t’être sa seule qualité. »
Jack désigna deux cadavres qui commençaient à empester au loin, à l’entrée de la cale. Soupirant, Sherlock s’assied, dos aux barreaux. Dans la cellule, Jack fit de même pour se mettre dans la même position. C’était étonnant de voir ces deux personnages, si différents, dos à dos. « Barbossa ne trouvera rien. J’ai menti. Je l’ai envoyé dans un maeström. »
Jack ricana derrière les barreaux et répondit d’une voix trainante. « Oh… Vous aussi alors… Vous êtes un Pirate... »
Sherlock fronça les sourcils puis se mit à sourire comme un enfant. Oui, c’était un pirate. D’ailleurs, au moment où ce dernier sourit, Nyx sembla rayonner. Elle y était arrivé. Elle avait réaliser son rêve d’enfant. Se levant, d’un geste énergique, il se mit à faire les cents pas dans la cellule. « Alors ! Mademoiselle Hartwin! Nouvelle aventure ! Nouveau mystère ! Sortir d’ici ! Des idées ? Allez ! Vous me plaisez beaucoup. Si vous y arrivez, je vous nomme Assistante Officielle de Sherlock Holmes ! »
Il avait gagné en énergie. Jack, lui se mit à ricaner. Contrairement à Sherlock, il n’avait pas bougé d’un pouce. « C’est impossible p’tit malin, sinon je s’rai d’jà dehors... »
Sherlock mit les mains sur ses hanches. C’est alors qu’au loin, on entendit des petites pattes de singe qui accouraient vers eux.
Nyx L. Hartwin
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« Sherlock le Pirate. » murmura-t-elle en se pinçant les lèvres de contentement, trouvant cette appellation bien plus agréable que le ''Gnomes''.
Son enthousiasme ne diminuait pas. Il avait subit un petit peu de perturbation, bien que les menaces de Barbossa lui soient -littéralement- passées au-dessus de la tête. Elle s'était simplement demandé si il s'agissait d'un numéro de charme nimbé de menaces ou plutôt de l'inverse. La frontière était mince. Dans tous les cas, elle n'avait été sensible ni à l'un ni à l'autre. Elle n'avait pas même été effrayée par la potentialité qu'un événement traumatique lui arrive. Elle avait le don pour s'attirer des problèmes, mais elle pouvait aussi se vanter d'être dotée d'une grande chance ou de savoir comment s'extirper du pétrin généralement. Là, elle avait conscience qu'il s'agissait davantage de la première option. Mine de rien, elle devait être reconnaissante et redevable que le Capitaine ait empêché ses pirates de la toucher.
Nyx s'était redressée peu après que Sherlock se soit réveillée, massant parfois distraitement l'arrière de son crâne douloureux. La douleur n'était pas assez persistante pour la perturber outre-mesure, ce qui la dérangeait davantage dans cet environnement étant la présence de cadavres tout proches. Elle n'en appréciait pas l'odeur, pas non plus le symbole. Certes, ils avaient apparemment été de mauvaises personnes, mais ça ne l'empêchait pas de trouver ça triste.
« Je trouve que ça sonne extrêmement bien. » ajouta-t-elle, une pointe de fierté se laissant entendre dans le ton de sa voix cristalline.
Elle aimait cette énergie qu'il dégageait. Elle avait deviné bien avant qu'il le dise qu'ils se trouvaient sur un nouveau navire mais elle avait préféré le laisser énumérer ses observations avec un brin d'admiration et énormément de satisfaction. C'était plaisant de le voir faire ses déductions. Ce n'était pas donné à tout le monde de pouvoir observer un génie en pleine réflexion après tout. Et elle avait mené à bien sa mission. Mycroft serait certainement très content de l'apprendre !
« Vous êtes sérieux ? Pour le poste d'assistante ? » questionna-t-elle en haussant un sourcil, son sourire amusé ne quittant pas ses lèvres.
Elle ne prenait pas cette proposition au sérieux, tout comme elle avait du mal à cerner en quoi cela pouvait consister. Elle était une auto-entrepreneuse. Elle avait toujours vécu à son propre rythme. Un boulot dans un bureau ne lui aurait jamais convenu, tout comme elle ne se voyait pas finir fonctionnaire ou salarié de la moindre entreprise. Son objectif était simplement d'aider les gens, mais la médecine ou la psychologie n'étaient pas des domaines qu'elle avait prit le temps d'étudier. Elle agissait à son propre niveau. Dans un sens, il faisait un peu la même chose, en résolvant les affaires de ses ''clients''. C'était... cohérent.
« Vous savez, je suis déjà garde de nuit à l'orphelinat, je le vois plus comme un loisir que comme un travail c'est vrai, le salaire n'est pas mirobolant, mais j'aime beaucoup l'atmosphère et... »
Elle avait commencé à afficher une moue pleine de réflexion tout en parlant tout en se rapprochant des barreaux de la cellule dans laquelle ils étaient enfermés pour passer sa main au travers.
« ... j'aime beaucoup le côté très social que ça demande. C'est une de vos lacunes, si je peux me permettre. C'est vrai que je fais ressortir le meilleur de vous-même cela dit ! »
Ce n'était qu'une taquinerie qu'elle lui lançait en tournant sa tête dans sa direction, sa mine rayonnante éclairant l'endroit où ils se trouvaient – en plus de ses cheveux qui ne cessaient de briller de ravissement. Cet éclat qui émanait d'elle permettait au moins de voir plus précisément leur environnement, en plus de leur voisin. Ses yeux avaient pétiller lorsqu'elle l'avait entendu parler, sa manière bien distincte de s'exprimer ne laissant aucun doute quant à son identité.
« C'est lui le Capitaine Jack Sparrow. » lança-t-elle en désignant la silhouette allongée dans la cellule adjacente, cette affirmation la rendant presque admirative. « Vous devez vraiment aimer le Black Pearl pour être allé jusqu'à l'abîmer pour le garder pour vous... »
Elle était presque admirative en faisant cette supposition. Il était surtout fou, oui, d'avoir atteint cette limite pour empêcher Barbossa de le récupérer. Elle trouvait ça tellement... génial !
« Un vrai petit possessif. » précisa-t-elle en riant légèrement, touchée par cette assurance dont faisait preuve le pirate.
Elle le détailla un instant avant de tourner le dos aux deux hommes pour observer l'extérieur de la geôle et de s'accroupir vivement.
« Coucou toi ! »
Le petit singe, dont elle avait perçu les bruits de pattes contre le bois, était enfin arrivé à leur niveau. Il semblait perplexe et se stoppa en l'entendant lui parler avant de se glisser à travers les barreaux qui menaient à la cellule de Sparrow.
« Il vous apprécie beaucoup. » nota-t-elle avec une moue quelque peu déçue, croisant les bras en voyant qu'elle n'était plus la plus intéressante pour le primate.
Mais... tu m'aimes bien aussi, je le sais. ajouta-t-elle mentalement à l'adresse de cet adorable être vivant, un sourire en coin arquant ses lèvres.
L'effet fut immédiat. Un bruit qui ressemblait à un ricanement s'échappa de la bouche de l'animal qui dévoila toutes ses dents avant de s'accrocher à ce qui servait de grille pour se mettre au-dessus de Sparrow. Avec des mouvements aussi vifs que rapides, le singe s'appliqua à retirer son tricorne au pirate avant de passer de l'autre côté pour rejoindre Sherlock et Nyx en ricanant toujours aussi bruyamment.
« Oh ! Il veut jouer ! Je l'aime encore plus qu'avant ! » s'extasia la jeune femme et frappant dans ses mains comme une enfant avant de s'accroupir. « On va devenir de grands copains si on continue sur cette voie tous les deux. »
Et cette idée lui plaisait grandement, cela s'entendait dans sa voix, autant qu'à la pâleur brillante de sa peau. Elle tendit sa main en direction de l'animal qui arrivait difficilement à tirer le couvre-chef avec lui. Si elle ne perçut pas pour quelles raisons, dans un premier temps, elle plissa des yeux afin d'identifier la source de sa difficulté. Ses yeux s'ouvrirent davantage et elle se mordit la lèvre, retenant son rire d'extase, avant de s'avancer pour aider le singe et poser le chapeau sur sa tête après l'avoir doucement caressé.
« Tu es vraiment parfait. » murmura-t-elle avec admiration tandis qu'elle parvenait à prendre le trousseau de clé qui teintait dans sa patte.
Elle aurait presque pu penser qu'il affichait un air fier à cet instant, relevant sa tête en tenant le tricorne de tous ses ongles alors qu'il s'installait de façon arrogante sur l'épaule de la jeune femme. Tout en se relevant, elle crut le voir lancer une grimace en direction du Capitaine Sparrow et ne put s'empêcher de pouffer.
« Monsieur Holmes, je pense que vous venez d'avoir la confirmation que pour se sortir du pétrin, parfois, il faut savoir compter sur des amis. » affirma-t-elle en levant un sourcil en direction du détective, son air jovial ne s'estompant pas une seule seconde.
Avec agilité, elle passa de nouveau sa main à travers les barreaux, au niveau de la serrure, et testa quelques clés avant de tomber sur la bonne. Le bruit du mécanisme qui s'enclenchait en déverrouillant la porte lui fit lâcher une exclamation satisfaite et ce fut en sautillant qu'elle l'ouvrit avec panache, avant de la passer et de pivoter dans une révérence loin d'être parfaite.
« Et vous êtes libres, maintenant. A votre service ! » lança-t-elle en direction du détective. « Monsieur le Capitaine Jack Sparrow, si vous le demandez gentiment, je veux bien vous ouvrir à vous aussi. »
Elle taquinait le pirate tout en faisant tourner le trousseau dans ses doigts, mais elle grimaça en le rattrapant de justesse lorsqu'il faillit tomber. Cela aurait gâché tout son effet si elle avait montrer sa maladresse maintenant. Heureusement que ses réflexes étaient toujours aussi bons.
« Après, on ira boire un thé ! Je pense qu'on l'a mérité. On forme une merveilleuse équipe. » affirma-t-elle avec une euphorie qu'elle ne cherchait plus à dissimuler.
Sa mission était accomplie. Elle venait de les libérer sans aucune difficulté. Et elle avait un nouvel ami... ou plutôt deux, si on comptait le singe. Vraiment, elle n'aurait pas pu rêver mieux – si seulement elle avait été capable de rêver.