« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Est-ce une bonne idée ? Je pourrais très bien me passer des trésors enfouis dans les terres du pays imaginaire. Mais il y avait bien un trésor parmi-tous que je voulais retrouver et qui ne pouvais pas attendre éternellement, donc autant en prendre le maximum non ? J’aurai très bien pu y aller par moi-même, mais je n’étais pas près de retrouver le Jolly Roger, que soit damné celui qui me l’a pris. Donc voilà, je me retrouvais comme un con à devoir lui demander un service à LUI. Pas que je le détestais particulièrement mais… Les pirates ont une fierté tout de même et entre capitaine c’est toujours le concours de : qui a la plus grosse. Et actuellement. C’est lui.
Je l’avais observé quelques jours et je connaissais ses habitudes, il devait trainer au Rabbit. Comme d’habitude. Tellement cliché. J’espérai seulement qu’il ne soit pas ivre... Ou je pourrais simplement voler le Black Pearl… Non bad form. C’est quand même tentant, rien que pour imaginer sa mine décomposé.
Et mon instinct ne m’avait pas trompé, il était bien là se pavanant comme à son habitude. Avant toute action, il faut l’acheter. Et comment acheter un pirate ? avec de la liqueur. Une bouteille de rhum et deux verres plus tard je m’installe à la table où Sparrow se trouvait déposant sans délicatesse le verre en face de lui et lui remplir. « J’ai une proposition à te faire. » Pourquoi dire bonjour ? La politesse on s’en fiche. « Vois-tu, j’ai besoin de me rendre à Neverland et, d’après les rumeurs ton navire peut m’y conduire. » S’il fait un commentaire sur mon absence de navire, je le gifle. Virilité je sais.
Pourquoi est-ce que je ne lui piquerai pas… franchement. La seule excuse possible est que j’ignore comment fonctionne son navire pour les voyages entre les mondes et que si ça fonctionne comme mon bébé, j’ai besoin de lui. Voilà pourquoi je m’apprête à supporter son bavardage incessant et son comportement des plus... douteux. Essayant de prendre une constance je me racle la gorge en le regardant. « Je peux te proposer un pourcentage sur ce que je vais récupérer là-bas. Je peux te confirmer que ça fait une petite fortune. » Je vide deux verres de rhum d’affilé guettant sa réaction. « T’en dis quoi ? Un trésor si facilement saisissable ? Et si tu aimes les défis, eh bien, je peux te garantir que là où on ira, il y en aura. » Je lui fais un sourire moqueur avant de rajouter. « Ou alors peut-être que le grand Sparrow est trop vieux… ? » Normalement, tous les ingrédients sont là : le rhum, les trésors, l’aventure et heurté son égo. En attendant je m’étale sur le siège, posant mes deux pieds sur la table en face de lui.
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Jack Sparrow
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Quoi? Un plan à trois avec deux rousses et un pirate c'est pas possible? Comment ça c'est dégueulasse de se taper la mère et la fille? Pas d'où je viens, pas chez les pirates... Pas... OK. OK. J'suis désolé. Mais... Avouez que c'est tentant non?
| Conte : Pirates des Caraïbes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Capitaine, Jack Sparrow
Jack était au milieu d’une bande de malfrat, en train de jouer aux jeux des longs couteaux. C’était extrêmement stupide, comme jeu. Le but était de lancer un couteau en l’air et d’écarter les doigts à temps pour que le couteau ne s’enfonce pas dans votre main, mais entre vos doigts. Suivant les doigts, vous gagnez des points. C’était simple comme bonjour. Jetant son couteau, sous l’emprise de l’alcool, pour redoubler la mise qu’il avait posé, Jack ferma les yeux et murmura : « A ma bonne fortune, mes amis... »
Le couteau se planta entre son index et son majeur. Le maximum de point. Il avait gagné la partie. Relevant sa main intacte, il but une longue gorgée de rhum et ramassa l’argent devant lui d’un air enjoué, sous le regard dépité des autres qui avaient déjà de multiples blessures. Rangeant tout ça dans une banane « WAÏKIKI » qu’il avait réussi à piquer ici, il la ferma et la rangea soigneusement. Alors qu’il allait se lever pour voir si quelques femmes étaient disposées à l’écouter, un homme s’assied en face de lui. Jack se rasseya à son tour, et fit une moue typiquement Sparrowdienne avec un sourire mauvais.
« Tiens donc, voyez ce que le vent nous amène… Le Capitaine, Killian Johns… Je préfère les femmes tu sais. »
Regardant la bouteille qu’il venait de poser devant lui, Jack l’étudia avec minutie et respect. Se reculant un peu, il posa alors son tricorne sur la table, comme il le faisait quand il voulait parler affaire. « Je jouais au jeu des longs couteaux… Mais je suppose que si tu ne voudras pas y jouer… Après tout, avec un crochet, c’est un peu facile Johns... »
Ricanant à sa propre vanne, il déboucha la bouteille de liqueur et en but quelques gorgées d’un air sec. Finalement, il reposa la bouteille avec une lenteur extrême. Et cette fois-ci, il parla d’une voix douce et réellement désolé. Entre pirates, du moins, entre certains, il y avait quand même un certain Code à respecter. Johns faisait parti de ceux là. « Je ne peux pas, l’ami. »
Sortant avec lenteur son compas, Jack le déposa doucement devant lui dans un soupire certains. Et, une lueur de regret dans les yeux, comme un homme qui ne reverrait jamais la mer, il déclara. « Je suis bloqué ici. Tout comme toi. Je pouvais me rendre à Neverland, car ce que je désirai le plus au monde s’y trouvait. Et... »
Jack s’empara de la bouteille, et but plusieurs longues gorgées. Comme pour passer un mauvais souvenir qu’il n’avait absolument pas envie de se rappeler. « Elle est morte. »
Reprenant son compas d’un geste lent, il le fit tournoyer et le rangea dans son manteau d’un geste rapide et droit, qu’il avait acquis par habitude.
« Et tu as le même problème, mais à l’envers. Je me suis renseigné. Je n’perds pas la main comme ça, Johns. Même avec le Temps, je sais que mes amis peuvent devenir des ennemis, alors je les garde à l’oeil… Toi aussi, tes yeux sont porté sur une belle… Si je te donnais le compas, il n’indiquerait que Storybrooke. Et si je te l’échangeais… Je ne préfère pas en parler, en réalité. »
Rien que de penser à Salazar, son échine se dressa. Il savait, que dans son monde, Armando attendait dans le triangle des bermudes. Portant une nouvelle fois la bouteille à ses lèvres, il but plusieurs gorgées pour la vider de moitié. « Désolé, Johns. Jack Sparrow n’est pas trop vieux. Il n’est plus que l’ombre de lui même. »
Tout le monde ici le voyait comme quelqu’un d’excentrique. Mais face à une légende comme Johns, Jack n’avait pas envie de se défiler. Il préférait jouer franc-jeu. « Pour le moment, Neverland est indisponible, comme le Pearl, et son capitaine. »
Killian Jones-Swan
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Alors c’était ça hein ? Je devais dire, j’étais désolé pour lui. Entre capitaine pirate on se comprend. Ce besoin de liberté et l’enfer quand on est muselé. Sparrow est, était, le pirate le plus enthousiasme à propos de la liberté ça doit être dur pour lui. Quelques années en arrière je lui aurais ri à la figure, mais maintenant… Je peux juste lever mon verre comme signe de compréhension. Bon et bien, mes trésors à Neverland devront attendre…
« Alors on en est là, hein ? Deux capitaines forçaient de rester à quai. Nos belles années sont derrière nous matey. »
Je reprends du rhum à cette révélation sur nous-même. Seulement deux pirates renommés à la retraite. Je baisse la tête tripotant nerveusement mes bagues quand je comprends ce qu’il a perdu sur l’île des enfants.
« Je suis désolé pour ta perte, je comprends très bien le sentiment Jacky. »
Au début je ne voulais que me servir de lui dans un but purement égoïste et voilà qu’il commence à se confier face à moi. Si l’on m’avait annoncé ça des années auparavant ! Perdre la personne qu’on aime, on ne s’en remet jamais. Je suis plus que bien placé pour le dire, même après des siècles, la perte de mon ancienne femme m’affecte encore.
Je lâche un rire à son observation, intelligent le petit, bien que je ne cache pas mes intentions envers ma blonde. Mais sa proposition de son compas… Est-ce que son instrument ne me permettrait pas de retrouver le Jolly Roger ? Est-ce qu’il a raison et qu’il ne me montrera seulement Storybrooke et une certaine blonde ? Ça je ne peux pas encore y répondre, mais j’aimerais en faire l’essai.
« Je ne cache pas mes sentiments envers ma princesse. Je sais aussi que je veux rester à Storybrooke pour le moment. Neverland c’était seulement pour récupérer ce qui est mien. L’appel de la mer est fort, tu connais ça, mais actuellement j’ai une raison de rester à quai. »
Mais c’est qu’il va commencer à m’attirer vraiment de la pitié le grand Sparrow. Je reprends la bouteille de ses mains pour boire de longue gorgée. S’il veut se souler sur sa tristesse, je vais l’accompagner sur le côté alcool.
« La piraterie est belle n’empêche, deux légendes assis-là et aucun pour rattraper l’autre. L’un qui déprime et l’autre sans navire ni équipage. »
Je voulais que ce soit un petit ton d’humour autour de toute cette tragédie.
« Prend ça de quelqu’un qui connait ta situation, tu ne pourras jamais complètement te remettre de sa perte. Avec le temps seulement la douleur s’atténuera, un peu. »
Quoi ? Je ne suis pas ici pour lui remonter le moral et je ne suis pas du genre à mentir. Les pirates ont un code. Il y a toujours eu un certain respect mutuel entre capitaine et là on ne s’affrontait pas pour un trésor, inutile de sortir les dagues. Je fini la bouteille de rhum que je nous avais ramené avant de faire signe au barman d’en rapporter une autre.
« Ce dont t’as besoin là maintenant, c’est une bonne beuverie, des femmes et un peu de fun. » Je lui vole son tricorne pour le mettre moi-même et sors la dague que j’avais avant de la lancer en l’air pour qu’elle atterrisse entre mon index et majeur. « Je suis peut-être manchot, mais toujours aussi adroit avec une lame. »
☆☆☆ Beerus
Jack Sparrow
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| Conte : Pirates des Caraïbes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Capitaine, Jack Sparrow
Jack fit tourner plusieurs fois son verre vide sur la table, le contemplant sans vraiment le regarder. Devant ses yeux, des images de Nudge et de Wendy passaient, comme des souvenirs. C’était tout ce qui lui restait. Prenant sa voix mystérieuse et envoutante, Jack fit tourner une dernière fois le verre contenant un fond de rhum. Il laissait toujours un fond. Pour lui, c’était la part du peuple et des pirates morts ne pouvant plus boire. « Le Temps n’efface pas tout. Crois moi, ça s’saurait. »
Finalement, il leva la main et recommanda deux bouteilles de rhum. La serveuse arriva et il fut surpris de voir Johns jeter la dague en l’air et la regarder se planter à son tour entre ses doigts. Ricanant et le regardant avec son tricorne, Jack se contenta de répondre : « Là, tu m’intéresses vieil homme... »
Prenant la dague avec précaution, Jack la fit tourner dans ses mains et finalement, le reposa avec douceur sur la table. Il n’avait plus tellement envie de jouer. Le regard fixant Killian, il se mit à ricaner. « Le rhum, les femmes, ça ne manque jamais. »
Prenant une inspiration, il se servit un verre de rhum jusqu’à ras bord, et fit de même avec le verre de Killian. Passant sa main devant ses yeux, il déclara d’un ton calme et serein :
« Tu vois, l’truc, c’est que j’ai plus d’but dans la vie. Je vogue, je recherche des trésors, la liberté, la vie éternelle. Mais peut être que j’aurai jamais tout ça. J’me dis, Jack, tu devrais retenter encore. Une dernière fois. Tu vois. Quitte à y rester, au moins, partir avec les honneurs. Mais finalement, j’reste là, dans la cabine du Pearl, à contempler les boiseries. Au moins, tu as un but, récupérer ton vaisseau. Et ça, c’est pas mal. D’ailleurs, moi, j’sais où il est. Une de mes ex en a été le Capitaine après toi. Il doit être à l’île aux Pirates. »
Vidant son verre d’un trait, Jack le posa dans un « pock » sonore devant Killian. Finalement il s’en resservit encore un. Puis encore un autre. Finalement, le regard un peu trouble, il poursuivit en se levant doucement. « T’vois, j’me suis toujours dit, Jack, un jour, tu vas déprimer. Mais genre, la vraie dépression. Celle où y’a plus rien à faire, sauf tout cramer. Et là, j’crois que j’tiens l’bon bout. Et tu veux que j’te dise ? Légende ou pas, y’a un truc qui restera à jamais aux autres… Un truc, qui quand on leur parle de Jack Sparrow, ça s’ra la première chose qui leur viendra à l’esprit... »
Prenant le tricorne sur la tête de Killian, Jack sourit en coin et continua : « L’éternelle question, qui englobera à jamais, le Capitaine Jack Sparrow… C’est… Pourquoi ? »
Dans un air théâtral, Jack passa sa main devant Killian comme s’il cherchait à l’hypnotiser. Finalement, il attrapa la dague sur la table et la fit dresser en pointe sur son doigt. « Et la réponse est… Pourquoi pas... »
Se retournant à toute vitesse, même pour un homme ivre, Jack jeta la dague en direction d’un groupe de quelques personnes qui discutait à grandes tapes dans le dos. La dague alla se planter dans la manche d’un imbécile pour le clouer au bar sans lui faire le moindre mal. Jack se tourna, doucement, en désignant Killian. « C’est lui. Moi, j’y suis pour rien. »
