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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Le numéro 1 des pères en carton

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Dimitri A. Chostakovitch
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Dimitri A. Chostakovitch

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________________________________________ 2018-12-19, 10:56

Dimitri était affairé à ses courses, tenant la main de sa fille qui l’accompagnait depuis une dizaine de minutes. Ne pas être au travail en semaine pourrait être un problème, mais le jeune papa venait de prendre un congé à cause de sa fatigue. Congé fort réfléchi avec sa femme qui n’allait pas les mettre sur la paille pour autant. Dimitri se sentait usé et fatigué, et il préférait être en forme avant d’entamer la période agitée des fêtes de fin d’année. Il avait encore un très mauvais souvenir de la fête d’Halloween, mais n’en avait nullement parlé à Anya. Il préférait réfléchir tout seul, dans son coin, pour résoudre un problème qu’il n’identifie pas. Mais qu’importe, il n’était pas à un paradoxe près. Etant donné qu’il était à la maison, et qu’Abby avait terminée l’école depuis l’heure du goûter, il avait décidé de rendre service à Anya en prenant soin d’elle, de la maison, en faisant les courses.

« Reste près de moi ma chérie »
disait-il en lui tenant fermement la main.

Dimitri vérifiait sa liste puis mit une motte de beurre dans son sac. Abby avait un peu froid à cause du rayon, mais son père ne s’en souciait pas pour le moment. Il avait l’esprit ailleurs, appréhendant la période des fêtes, surtout à cause de son léger passage en prison. Il avait tendance à rester concentré sur le négatif ces derniers temps, au grand damne d’Anastasia qui en avait l’habitude. Il avança avec sa fille à travers un rayon de fruits et légumes.

« Papa, z’ai froid... »
disait Abby en tirant sur la manche de son père.

« J’ai presque terminé ma chérie. Attends encore un peu. »

Et là vint le drame. Dimitri fut tellement concentré sur ce qu’il devait acheter qu’il en vint à oublier sa fille, et toutes les personnes autour de lui. Tant et si bien qu’au bout d’à peine deux minutes, il se rendit compte que sa main droite était vide. Il écarquilla les yeux. Il balaya du regard le rayon. Elle n’était plus là. Un scénario commençait à se construire dans son esprit fatigué. Il courut vers la grande allée. Une foule imposante l’empêchait de la voir. Le scénario devint de plus en plus catastrophe. Dim’ songea à Raspoutine. Au fait que ce félon avait peut-être retrouvé la mémoire et qu’il l’avait de nouveau enlevé. Là, il ne pouvait plus réfléchir sereinement. Il avait juste envie de tout faire exploser pour retrouver sa fille. Quitte à se battre avec des sorciers, démons, ou autres...

Dim’ courut à travers le centre commercial, de long en large et à travers en criant le nom d’Abby. Mais rien. Ne sachant pas quoi faire, il ravala un instant sa fierté. Il allait appeler Anya :

« Allô ? Chérie ? J’ai un gros problème » Il fit une pause avant de reprendre, avalant sa salive. « J’ai perdu Abby au centre commercial. Et je crois que quelqu’un l’a enlevée »

Il laissa Anya accuser le coup, d’autant plus que ces mots correspondaient plus à celui d’un parent paranoïaque que ceux d’une personne sensée.

« J’ai vraiment besoin de la police. J’ai peur qu’il lui arrive quelque chose »

Ce que l’on pouvait entendre dans sa voix était non seulement sa fatigue mais aussi la panique. Il était rare de le voir ainsi. Du moins de manière aussi pathétique.


Anastasia Romanov
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Anastasia Romanov

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________________________________________ 2018-12-19, 23:26 « Men are such babies »

La police avait cela de bien que c'était rarement un travail routinier. Ce n'était pas un travail toujours très joyeux, cependant. Pourtant, on s'y faisait - plus ou moins. Il se murmurait que c'était lorsqu'un flic était blasé de tout et que plus rien ne l'atteignait qu'il valait mieux pour lui raccrocher. Anastasia était loin de faire ce constat. Mais avec l'approche des fêtes, elle aspirait à un peu de calme, ce qui, à Storybrooke, était souvent trop demander.
La profiler planchait sur un dossier sordide quand son téléphone personnel sonna. Anastasia tiqua. On l'appelait rarement, et d'autant plus quand le on n'était autre que Dimitri. La jeune femme fronça les sourcils, simplement étonnée, puis décrocha.
- Oui, Dimitri ?
A ce moment-là, la rouquine ne s'attendait à rien de spécial. En tout cas, elle savait que ce ne serait pas du téléphone rose. Dieu merci ! Peut-être besoin d'un avis sur la marque de céréales préférées de leur fille.
Ou pas, constata Anya quelques instants plus tard, heureuse cependant que Dimitri n'ait pas perdu de temps en détours inutiles. Parce que des fois c'était pas évident de lui arracher une réponse claire nette et précise. Mais l'urgence de la situation avait aidé, sans doute.
Anastasia inspira longuement. Elle percevait nettement la panique dans la voix de Dimitri et savait que cela ne lui ressemblait pas. Avec son travail, elle était aussi prompte à imaginer le pire, ce qu'il venait de faire, mais comme il s'agissait aussi de leur fille, elle n'avait pas envie d'imaginer le pire. Peut-être qu'elle était simplement fiancée à un boulet qui avait égaré leur bébé et qu'Abigaêlle était saine et sauve.
Quoique probablement apeurée, idée qui eut le don de nouer les entrailles d'Anya.
- OK, se contenta-t-elle de répondre. Va à l'accueil du centre-commercial et bouge pas. J'arrive.
Ce n'est qu'après avoir raccroché que la jeune femme réalisa qu'elle aurait pu conclure l'appel moins brutalement. Pourtant, Dimitri ne lui en tiendrait probablement pas rigueur. Les circonstances jouaient beaucoup dans ces cas-là.
Anastasia utilisa ensuite son poste fixe pour demander à une unité de se préparer pour un possible enlèvement d'enfant - sans préciser de quel enfant on parlait - au centre commercial. La patrouille ne tarda pas à se mettre en route pour établir un périmètre et confiner tout le monde dans le centre.
La jeune maman, elle, plongea sa tête entre ses mains et tenta de faire le vide.
"Pour l'amour d'Héra, pourquoi c'est TOUJOURS sur nous que ça tombe ?" désespéra-t-elle en silence. "Un Noël normal, juste un Noël normal, est-ce que c'est trop demandé ?", poursuivit-elle dans sa tête toujours quand, subitement, Victoire se matérialisa à côté d'elle, stoppa toutes pensées.
Prise de cours, Anastasia sursauta. Victoire, elle, l'observa quelques instants avant de commencer, dans un hochement entendu :
- Tu as perdu Aby...
La déesse grimaça et reprécisa :
- Enfin... Dimitri a perdu Aby...
Se l'entendre dire fut comme un déclic pour Anastasia dont l'angoisse avait visiblement envie de sortir.
- Oui, IL a perdu Abigaëlle ! confirma-t-elle avec plus de colère et moins de contenance qu'elle ne l'aurait souhaité.
La rouquine s'était levée de sa chaise pour arpenter son bureau en se pinçant l'arête du nez.
- Je comprends pas comment il s'y est pris. Sérieusement. J'ai l'impression parfois que j'ai deux bébés à surveiller, pas un. Et qui sait ce que...
Victoire posa une main à la fois douce et bienveillante mais également ferme et assurée sur son épaule. La sensation était étrange, pourtant Anastasia se sentait épauler, qui plus est par la personne peut-être la plus qualifiée. Ce contact l'avait forcée à se calmer et à s'apaiser. La déesse la regarda ensuite droit dans les yeux et dit avec douceur d’une voix à peine plus haute qu’un murmure :
- Hey... on va la retrouver d’accord ? Tout va bien... on a bien réussi à la retirer aux griffes d’un despote sanguinaire, on va forcément la retrouver dans cette ville...
Victoire sembla hésiter mais cela ne dura pas :
- Il... il n’y est pour rien, j’en suis sûre beaucoup de gens très attentionnés et de bons parents perdent leurs enfants dans un moment d’égarement...ça aurait pu arriver à n’importe qui. Ne lui en tiens pas rigueur, je suis certaine qu’il se sent déjà suffisamment coupable. Et puis... ».
Elle eut soudain un sourire un peu goguenard comme si elle essayait de rendre le sien à Anastasia :
- C’est bien toi qui dis toujours que les hommes sont tous des bébés, n’est ce pas ? Quelle meilleure preuve il pouvait te faire ?
La tentative fonctionna et Anya lui rendit son sourire. Elle ne s'expliquait pas encore totalement comment elle avait pu parvenir à convoquer une déesse, c'était peut-être son subconscient qui avait pris le pas sur sa volonté mais était certaine d'une chose : elle était contente que Victoire ait répondu à sa prière.
Après un long sourire, elle reprit :
- Oui, tu as raison. C'était stupide de réagir comme ça. On va la retrouver, c'est sans doute juste une grosse frayeur...
A son tour, Anastasia hésita quelques instants avant de reprendre :
- Merci d'être venue. Je... pensais pas que c'était aussi efficace que ça, la prière mais... Je suis contente de te voir, ça me fait du bien.
Une nouvelle fois, Victoire hocha la tête :
- Je t'en prie. Bon, comment puis-je t'être utile ?
Anya ouvrit la bouche puis la referma quand elle s'aperçut qu'elle ne savait pas bien comment les dons de Victoire fonctionnaient :
- Eh bien, j'ai envoyé une unité au centre commercial mais... Est-ce que tu as un genre de radar à aura d'enfants ? Quelque chose qui pourrait confirmer qu'elle est vivante et dans ce monde-ci ?
Anya s'agaça elle-même et trouva sa question un peu idiote.
Pourtant, Victoire hocha la tête et sourit :
- Je peux faire meme mieux que cela ! Je sens effectivement sa présence et ma fonction auprès des enfants me permets de ressentir sa détresse également... elle agirait sur elle comme une sorte de radar pour me guider vers elle... l’ennui... ce qui devrait être aussi rassurant pour toi, c’est qu’elle ne ressent pour le moment aucun manque et aucune détresse... où qu’elle soit il semblerait que quelqu’un fasse tout pour qu’elle ne s’inquiète pas de ton absence... elle doit sans doute être avec une personne bienveillante...
Anya eut l'impression qu'on lui ôtait un lourd poids des épaules et étreignit Victoire de gratitude avant même de s'en rendre compte. Elle qui n'était pas spécialement fan de ce genre de démonstration ! ... Anya sentit ses joues rosir mais n'y prêta pas trop attention.
- Merci, ça m'aide beaucoup ! assura-t-elle sans que ce soit vraiment utile d'épiloguer. Je vais pas te retenir plus longtemps, t'as probablement des trucs à faire et il faut de toute façon que je file au centre-commercial pour coordonner les recherches et rassurer Dimitri.
Comme il n'était pas loin, Anastasia s'y trouva rapidement et passa sans encombres la barrière de collègues en leur montrant sa carte.
- C'est moi. J'ai fait bouclé le périmètre, c'est plus simple pour les recherches. Et, bonne nouvelle, d'après Victoire, Abigaëlle va bien. Elle peut sentir son aura, précisa la jeune femme. Mais moi j'irai mieux quand tout ça sera terminé. Vas-y, je t'écoute : tu l'as vue où pour la dernière fois ?
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________________________________________ 2018-12-27, 11:49

Dimitri savait qu'il allait culpabiliser pendant encore quelques temps, même au moment de Noël. C'était ainsi qu'il fonctionnait, et il le savait. Ceci n'en faisait pas un boulet, mais plutôt un homme parfois trop adepte de l'auto-flagellation. Dimitri attendit sa femme à l'entrée du centre-commercial comme convenu, totalement paniqué, usé et fatigué. Il tenta de respirer comme on lui avait montré une fois. Une vieille technique de sa mère qui avait remarqué son côté obsessionnel. Il respirait quatre secondes. La retenait sept secondes. Et la relâchait pendant huit secondes. Il le fit une fois. Deux fois. Trois fois. Quatre fois. Il perdit le compte. Toujours est-il que se concentrer sur sa respiration lui faisait du bien, même si ceci n'ôtait nullement la fatigue. Ni la peur d'imaginer sa fille dans les mains d'un sale type.

Anya le trouva en plein exercice : C'est moi. J'ai fait bouclé le périmètre, c'est plus simple pour les recherches. Et, bonne nouvelle, d'après Victoire, Abigaëlle va bien. Elle peut sentir son aura. Mais moi j'irai mieux quand tout ça sera terminé. Vas-y, je t'écoute : tu l'as vue où pour la dernière fois ?

"J'étais dans le rayon fruits et légumes. Je lui tenais la main et je cherchais ce qu'il nous fallait pour ce soir. Abby m'a dit qu'elle avait froid mais... je l'ai fait attendre. Il a dû se passer... trois minutes pour que je ne sentes plus sa main."


En un sens, Dim' était soulagé car il savait qu'Abby allait bien. Au moins, ses craintes concernant Raspoutine s'était révélée infondée. Le jeune père appréciait les efforts de sa femme pour ne pas se mettre en colère pour son erreur. Il y aurait eut de quoi s'énerver à son goût. Sa fierté venait en outre de prendre un coup.

"Je te promet que ça n'arrivera plus. Et que l'on parviendra à avoir un Noël normal."


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________________________________________ 2018-12-28, 00:15 « Men are such babies »

Quelle distance pouvait parcourir une fillette de trois ans en l'espace de trois minutes ? Anastasia n'en avait aucune idée, ça dépendait d'un tas de choses, surtout dans un endroit aussi bondé que le centre-commercial, qui ne s'arrêtait pas au supermarché. Il y avait d'autres boutiques, plus attrayantes pour les petites filles, plus chaudes, aussi. Il se pouvait qu'Abigaëlle soit aussi téméraire que ses parents et qu'elle ne se soit pas inquiétée de ne plus avoir papa dans son champ de vision. En tout cas, Anya se raccrochait à ce que lui avait dit Victoire : si leur fille ne ressentait pas le manque pour le moment, elle devait être dans une situation relativement plaisante - pour le moment. A l'approche des fêtes, elle aurait pu trouver mille et une distractions, surtout par ici.
La promesse de Dimitri avait quelque chose d'attendrissant, c'est pourquoi Anastasia lui décocha un sourire encourageant. Elle aussi voulait croire à ce beau Noël en perspective. Mais il fallait qu'elle fasse des efforts, notamment pour remplacer la maman par la professionnelle à la tête froide qu'elle était aussi.
La rouquine se tourna finalement vers le chef de l'équipe de recherche, composée d'hommes et de bergers allemands. Plus jeune, elle avait peur de ces chiens, mais maintenant qu'elle était adulte et connaissait ces animaux, ses craintes s'étaient envolées. La jeune femme s'adressa donc au responsable et lui demanda de dispatcher ses troupes pour les fouilles autant des parties publiques que privées. Puis la maman donna un bonnet de la petite fille pour que les chiens connaissent son odeur.
La brigade ne mit pas longtemps à se disperser, suite à quoi Anastasia se tourna de nouveau vers Dimitri :
- Bien. Tu vas m'emmener au rayon fruits et légumes, à l'endroit où tu te souviens de manière sûre et précise de l'avoir encore eue dans ton champ de vision et on va refaire le chemin, des fois que. On connait notre fille : s'il y a eu une distraction capable de l'attirer, normalement, on la repérera. C'est parti, je te suis. Pour Noël... on en reparlera quand ce sera fini, ça vaut mieux. Il faut que je me concentre. Je ne pensais pas devoir un jour profiler ma propre fille.

HJ : si t'avais une idée précise d'où se trouve Abby hésite pas à me mettre des indices ^^ sinon je peux improviser des étapes.
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________________________________________ 2019-01-02, 18:37

Le couple s'est rendu au rayon. Puis ils observèrent les alentours. Il n'y avait pas grand chose qui sortait de l'ordinaire, si l'on excepte les décorations colorées qui ornait les rayons et le hall principal. Dimitri tenta de se souvenir de ce qu'il aurait pu entendre ou voir de particulier à ce moment précis. Il y avait ce jingle entêtant, qui annonçait l'arrivée du Père Noël. Puis des dégustations gratuites... Et des DVDs en promo, mais il ne savait pas trop sur quoi. Mais bon, qu'est-ce que sa fille ferait de DVDs ou de dégustations gratuites ? Le plus logique aurait été le Père Noël.

"J'ai entendu trois jingles. L'un annonçait l'arrivée du Père Noël au centre commercial. L'autre des dégustations et des DVD en promo. Elle a peut-être voulu aller voir le Père Noël ? Nous n'avons pas cessé de lui lire des contes de Noël et ce sont ses préférés. Ca me semble logique."

Mais quelque chose venait bousculer sa théorie. Il y avait des Pères Noël à tout les coins du centre commercial, ce qui ne facilitait pas du tout leurs recherches. Dim' était loin de se décourager. Il s'était promis de prendre le plus grand soin des deux femmes de sa vie, et il le fera. Heureusement pour lui, sa femme savait garder la tête froide, et n'était sans doute pas fatiguée après avoir vue un proche sensé être mort depuis longtemps. Une fatigue que sa courte semaine de vacances devrait faire disparaitre.

"Je vais réfléchir à autre chose car ça me semble un peu trop facile" se disait-il en regardant sa femme.

PS : J'ai mit une piste mais libre à toi de modifier ou non ^^


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________________________________________ 2019-01-02, 23:41 « Men are such babies »

Anastasia n'était pas certaine que leur fille, si intelligente fut-elle, comprenne les jingles publicitaires pour les promotions. Elle doutait donc, tout comme son mari, qu'Abigaëlle ait réagi au sujet des DVDs et autres produits soldés. Quant au mot dégustation, ce n'était même pas certain qu'elle l'ait déjà appris. Le Père Noël, en revanche, ça se tenait. La jeune femme opina. Dans ce genre d'endroits, il était probable que le jingle ait été précédé par une petite musique bien connue - qui aurait horripilé Anya, peu friande de chants de Noël - pour attirer l'attention des enfants. Cependant, Abigaëlle ne connaissait sans doute pas assez bien le centre commercial pour s'être rendue comme par magie pile poil au bon endroit.
- Admettons qu'elle ait voulu voir le Père Noël, commença la profiler en continuant d'observer les lieux. Tu as aussi dit qu'elle avait froid, on peut donc exclure qu'elle soit partie à gauche et à droite alors elle a dû partir par là, indiqua Anastasia en pointant une allée qui menait à l'allée principale, celle qui coupait le supermarché en deux.
Sans attendre, Anya entraina Dimitri dans cette direction non sans continuer de penser.
Naturellement, c'était toujours l'allée centrale qui était la plus surchargée de personnes et de caddies - bien que ce ne soit plus le cas maintenant que le périmètre était bouclé. Mais l'élément devait être pris en compte.
Avec sa petite taille et sa méconnaissance des lieux, Abigaëlle avait pu progresser à l'aveugle, voire partie dans la mauvaise direction et se rendre au fond du magasin et non pas vers la sortie, le chemin qui menait vers Papa Noël.
Il fallait prendre une décision.
Anya se tourna vers Dimitri :
- A ton avis, est-ce qu'une petite fille de trois ans à peine passer sait se repérer dans un endroit pareil ? demanda-t-elle pour amorcer son raisonnement. Moi je pense que non. On a 50 % de chance qu'elle ait pris la direction de la sortie et tout autant pour qu'elle se soit trompée et soit allée vers l'arrière, où il y a des entrées de service. Et ça c'est si ton postulat est correct. Je vais appeler les collègues pour savoir s'ils ont fouillé l'arrière du supermarché déjà et nous on va dans l'autre sens, décréta la rouquine en sortant son téléphone.
Ils se mirent en route et en attendant la réponse de ses collègues par téléphone, Anya suggéra encore :
- Jette un coup d'œil dans chaque allée, des fois que. J'y crois moyennement mais maintenant que c'est désert s'il y a une piste tu devrais la voir rapidement.
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________________________________________ 2019-01-28, 18:56

Dimitri défila dans chaque allée, réfléchissant à ce que lui avait dit sa femme. Anya avait prit encore plus d'assurance depuis qu'elle était dans la police. Un point que son côté vieux jeu trouvait incongru. Pour l'heure, il jugeait les choses de manière purement pragmatique et force est de reconnaître que sa femme était des plus efficace. Les allées lui paraissait maintenant plus claires, mais... rien. Aucun détail ne lui parut sortir de l'ordinaire. Il s'efforça d'oublier un instant sa culpabilité pour clarifier ses idées. Sa fierté en avait prit un coup mais pour le moment, il devait l'oublier. Observer les choses sous un autre angle. Et d'un coup, un élément de l'allée se révéla sous ses yeux. Le doudou. Un lapin en peluche qui n'a pas été lavé depuis des lustres mais qu'elle gardait toujours dans la bouche, à mordiller. Il s'en approcha et jaugea son environnement. Le rayon était anormalement chaud. Un grill fonctionnait à plein régime à quelques pas de lui. Il imaginait à quel point sa fille aurait pu se faire mal si elle l'avait touché, ne serait-ce qu'une fois. "Mais non ! Victoire avait dit qu'elle allait bien !" se morigéna-t-il en secouant la tête.

"Chérie ! J'ai retrouvé son doudou !"

Il laissa sa femme venir, et remarqua alors que le grill était à côté d'un stand de dindes. Il devait donc y avoir forcément quelqu'un dedans. Qui devait avoir vu quelque chose ou quelqu'un. Même si une petite fille de trois ans pouvait facilement passer inaperçu dans une foule aussi immense.

"C'est un coin chaud en tout cas. Mais à part le doudou, je n'ai pas trouvé un autre indice d'une quelconque utilité." résumait-il à l'attention d'Anya. "Penses-tu que si l'on interroge le vendeur de ce stand, il pourrait nous renseigner ?"


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________________________________________ 2019-01-29, 00:06 « Men are such babies »

Enfin l'enquête avançait ! songea Anastasia avant de s'en vouloir d'avoir formulé, même mentalement, une pensée pareille. Enquêter sur la supposée disparition de son enfant, ce n'était pas anodin. Anya aurait préféré que ça n'arrive jamais même si, en étant aux commandes, elle était certaine que les choses seraient faites à sa manière.
C'était bien le seul point positif qu'elle voyait à la situation.
- Je vous rappelle, on a trouvé quelque chose, conclut brutalement Anastasia en raccrochant son téléphone.
Ses collègues lui avaient donné toutes les informations dont, à ce moment-là, elle avait besoin. Alors Anastasia rejoignit Dimitri à toute allure pour constater les faits : oui, c'était bien le lapin d'Abigaëlle (ndlr : à son âge j'avais aussi un lapin - Hannah - comme peluche préférée). Anya releva les yeux pour observer la scène et en retenir chaque détail.
Abigaëlle avait beau avoir eu froid, elle l'imaginait mal être restée longtemps ici. Ce n'était pas intéressant pour une enfant de son âge. Par chance, il était aussi impossible, d'après la configuration des lieux, qu'elle soit montée dans le four et ait commencé à rôtir. Et ça, c'était un vrai soulagement.
- On peut, approuva la rouquine en faisant suite. Mais il va falloir retourner à l'entrée du centre commercial, c'est là-bas qu'ils gardent les potentiels témoins et suspects en attendant qu'on en sache plus. A ce propos... Les gars disent qu'il n'y avait rien - ni personne - à l'arrière du supermarché. On pourra aussi donner le doudou à la brigade cynophile.
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________________________________________ 2019-02-08, 09:33

Le fait de retrouver le doudou de sa fille était très encourageant. Il se rappelait du moment où il l'avait acheté avec Anya, et à quel point elle pouvait pleurer quand elle ne l'avait pas sur elle. Bien sûr, elle s'était calmée sur ce point, pour le plus grand bonheur de ses parents. Il restait fatigué mais ce simple souvenir lui donnait chaud au coeur. Anya énonça par la suite les différentes possibilités :

On peut. Mais il va falloir retourner à l'entrée du centre commercial, c'est là-bas qu'ils gardent les potentiels témoins et suspects en attendant qu'on en sache plus. A ce propos... Les gars disent qu'il n'y avait rien - ni personne - à l'arrière du supermarché. On pourra aussi donner le doudou à la brigade cynophile.

Dimitri réfléchit un instant. Revenir à l'entrée prendrait du temps, et Abby pourrait facilement se déplacer. Du moins de son point de vue. Le doudou était la seule trace de sa fille en ces lieux, et il ne pensait pas trouver autre chose, à moins de fouiller le moindre millimètre. D'un autre côté, faire appel à la brigade cynophile ferait gagner pas mal de temps, et... Il devait avouer que la fatigue l'empêchait d'être aussi patient que d'habitude. Il pensait plus par envie d'en finir le plus vite possible que par envie de bien faire les choses. Il jeta un regard fatigué à sa femme et se contenta de répondre :

"Appelons la brigade cynophile. Ils iront plus vite que nous je pense."

Il laissa à sa femme décider de la suite des événements. Il sentait son corps recommencer à le lâcher. Lentement mais sûrement, il avait l'impression d'imploser.


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________________________________________ 2019-02-08, 23:03 « Men are such babies »

- Dans ce cas, on retourne à l'entrée, décréta Anya.
L'instant d'après, elle se mettait en marche d'un pas déterminé sans se soucier de savoir si Dimitri la suivait ou pas. De tout façon, il n'allait pas rester planter là à regarder l'herbe pousser non ?
Ca ne prenait pas tant de temps que ça de retourner à l'accueil du supermarché. Il était grand, surtout pour une petite ville du Maine supposée ne pas exister, mais pas à ce point. Pour une enfant de trois ans, il paraissait sans doute immense, mais pour des adultes les choses étaient bien différentes. Il ne fallait que quelques minutes pour y arriver et le temps de trajet, si on peut l'appeler ainsi, était quasiment divisé par deux du fait que l'endroit avait été évacué. Cela laisser rêveur pour toutes fois où faire les courses alimentaires s'apparentait presque à un cauchemar...
A leur arrivée, Anastasia récupéra le doudou et s'avança vers ses collègues :
- On a une brigade cynophile à Storybrooke, n'est-ce pas ? Parce qu'on aurait besoin d'elle. Le doudou, précisa-t-elle sans doute sans que cela soit réellement utile. C'est à m... notre fille. On devrait pouvoir gagner du temps si les chiens peuvent la pister en le reniflant.
L'un des policiers donna quelques ordres dans sa radio et le chien sur-entrainé, un berger allemand, accompagné par son maître, arrivèrent sans trop tarder. Dans les suspicions d'enlèvement d'enfants, les choses allaient toujours vite. IL n'y avait jamais de temps à perdre. Les deux premières heures pouvaient être les plus décisives.
Le policier récupéra le doudou et laissa son chien - Olso - le renifler. A présent c'était à lui de jouer.

HJ : je te laisse faire vu que c'est ton idée ce rp ^^
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