Dimitri A. Chostakovitch « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Hugh Dancy
| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Dimitri
| Cadavres : 24
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________________________________________ 2019-02-17, 12:44 |
| Dim' sentait la fatigue le prendre encore plus. Il se sentait presque comme mort de l'intérieur. Comme le zombie qui a une envie irrépressible de manger, Dimitri voulait simplement retrouver sa fille. La gronder un peu car elle lui a fait peur. Et avoir enfin la paix autour d'un repas, en famille, pour Noël. Il suivit donc le chien qui venait de renifler son doudou. Son côté paranoïaque prit le dessus et ne voulait surtout pas la mettre en veilleuse. Ce serait bête pour lui de lâcher la pression alors que toutes les chances étaient de son côté. Boum boum... Boum boum. Il entendait son coeur battre. Boum boum... Boum boum. Il n'entendait presque que ça. Comme un métronome bien réglé au début. Puis accélérant la cadence. Boumboumboumboumboumboum. Dim' avait l'horrible impression que son organe vital souhaitait sortir de sa poitrine. Mais non. Ce n'était pas réel.
Ils déambulèrent dans le magasin, tandis qu'Olso reniflait le sol avec intérêt. L'attente lui parut longue mais ici, la patience était de rigueur.
Leurs pas résonnèrent à travers le centre-commercial vide. Dans un rythme irrégulier à cause des arrêts répétés du chien. Il mit en avant une tétine que la petiote avait sur elle quand ils faisaient les courses. Mais qu'elle commençait à abandonner depuis quelques temps déjà. Puis après une dizaine de minutes, l'animal aboya pour montrer qu'il avait trouvé quelque chose. Ils se trouvaient dans le coin meuble. Plus exactement des lits. Dimitri ne parvenait pas à comprendre exactement pourquoi elle serait allée ici, jusqu'à ce qu'il voit des couvertures chauffantes qui étaient là en test. Le chien s'approcha de l'une d'entre elles et en la retournant, Abby était là, en train de dormir paisiblement. Avec délicatesse, Dimitri la prit dans ses bras, en prenant soin de ne pas la réveiller.
"C'est un endroit chaud. Personne n'aurait pu la trouver à cause de la couverture. Et Victoire avait raison."
D'un coup, il relâcha la pression et il se sentit très las. Il avait presque envie de pleurer mais n'y arrivait pas. Pleurer ni de joie, ni de peine. Juste pleurer pour lâcher ce qu'il lui pèse depuis quelques temps. Mais non. Il n'y arrivait tout simplement pas. Dimitri comptait bien demander à sa fille comment elle s'était retrouvée ici, mais pour l'heure, il tenait vraiment à achever cette journée dans le calme. Le couple, accompagné de leur fille prirent la sortie du centre-commercial. A la sortie, des gens les regardaient avec curiosité. Dimitri sentait des regards sur lui, et des chuchotements. "Tout ce cirque à cause d'un père en carton..."
"J'imagine que tu dois retourner au travail ? Je ramène la petite à la maison." dit-il, ne sachant pas quoi dire de plus. Après un petit moment, il finit par articuler. "Et me reposer."
Ceci lui coûtait de l'admettre, mais tirer sur la corde n'était vraiment pas une bonne idée. Et Dimitri voulait au moins montrer à Anya qu'il s'en était rendu compte avant qu'elle ne lui dise quoi que ce soit. |
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
| Avatar : Ashley Clements
| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
| Cadavres : 7142
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________________________________________ 2019-02-17, 16:27
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| Plus de peur que de mal et tout est bien qui fini bien. A Storybrooke, mine de rien, on a rarement l'occasion de conclure une aventure ainsi. Ca faisait donc d'autant plus de bien de pouvoir le faire quand toute l'histoire tournait autour de la deuxième disparition de votre enfant. Deux disparitions pour une enfant de trois ans, c'était presque un exploit digne du Guinness Book. Pour autant, Anastasia ne comptait pas les contacter pour obtenir ce titre dont elle ne voulait pas. Elle était simplement contente de voir son bébé si paisiblement endormie et aurait voulu à Dimitri s'il l'avait réveillée en la prenant dans ses bras - ce qui ne fut pas le cas. Victoire n'avait pas menti - ce dont Anastasia n'avait en fait jamais douté. Elle était simplement contente de pouvoir en avoir la preuve, là, sous les yeux. Elle se contenta d'opiner suite à la remarque de Dimitri qui reprenait pour ainsi dire ses propres pensées, lui adressant cependant un sourire heureux. Puis la rouquine s'accroupit auprès d'Oslo, dont la queue battante venait frapper d'autres couvertures à intervalles réguliers. Elle le félicita pendant que le reste de l'équipe se détendait, mettant fin, par radio, à tous les dispositifs en place. Ils purent ensuite tous se mettre en route vers la sortie. Anya comptait ne pas remettre les pieds au centre-commercial dans les prochains, juste le temps de penser à autre chose. Peut-être que Dimitri en ferait autant car il n'avait pas l'air bien. Mais les hommes étant ce qu'ils sont, il ne serait pas du genre à se confier et Anastasia n'avait pas particulièrement envie de jouer les profilers au sein de son foyer. Elle pourrait s'y résoudre cependant si les choses empiraient. Pour l'heure, elle estimait que chacun avait cependant plus besoin de calme alors elle se contenta de lui prendre la main et de la presser quand ils arrivèrent à l'extérieur. Elle n'était ni sourde, ni aveugle. Elle aussi avait capté quelques uns des chuchotements plus ou moins agacés en provenance de la foule de badauds. - Les écoute pas, conseilla-t-elle en croisant son regard. Ca pourrait leur arriver aussi et le principal c'est que tout ce soit bien terminé, poursuivit la jeune femme dont on sentait l'influence et la sagesse de Victoire dans le discours. Dimitri ne pouvait pas s'en douter et c'était mieux comme ça. Question d'orgueil, sans doute. Ils en avaient tous le deux à revendre, de toute façon. - Je pense que je peux rentrer avec toi. Ils comprendront, assura la jeune femme. Ca vaut peut-être mieux aussi si tu as besoin de repos. C'est vrai qu'il avait eu meilleure mine par le passé mais mieux valait ne pas remuer le couteau dans la plaie. Anya était certes brute de décoffrage, mais savait aussi se montrer compréhensive quand il le fallait. Et là, il le fallait. - On pourra reparler de tout ça une autre fois si tu veux, offrit-elle cependant une fois en route.
Fin |
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