« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
L’orphelinat, un endroit sordide et froid pour qui ne sait pas voir entre les murs de ce bâtiment, mais c’est pourtant dans cet endroit que tu as grandi, tu n’as certes pas vraiment eu le choix mais dans toute cette histoire tu n’as pas été le plus malchanceux, certains enfants qui avaient été adoptés ce sont retrouver moins bien traités qu’auparavant, enfin c'est seulement ce que tu penses en savoir. Ta chambre en ses premiers jours d’été avait revêtit les couleurs chaudes de cette saison qui te tiens à cœur, une chose que tout le monde sait ici, étant donné que tu as tellement insisté pour que la maison ait des rideaux aux couleurs chatoyantes, un chemin de table bordeaux mais aussi des sets de table brun. Tu n’avais certes pas vraiment de parents, mais les éducateurs ici, font tout pour que vous vous sentiez tous parfaitement à l’aise ici.
C’est donc avec le sourire que tu te réveilles ce matin, sortant de ton lit en posant tes pieds nus sur le tapis marron de ta chambre, les rideaux filtrants les premiers rayons du soleil t’attirent, les rideaux sont assez fin pour laisser filtrer la lumière sans que de l’extérieur on puisse voir l’intérieur, car tu as en horreur la nuit totale, tu t’approches des rideaux et les ouvres en grand avant d’ouvrir la fenêtre. La fraîcheur matinale te caresse la peau dénudée de ton torse, en effet le seul habit que tu portes à ce moment précis est un caleçon long quadrillé rouge. La fine odeur suave des pancakes vegan du matin avec du sirop d’érable, vient te chatouiller les narines attisant ton appétit, tu te décides à enfilé un gilet sur tes épaules nus pour descendre à la cuisine et déguster ton repas.
Ta douche prise après ton repas, tu t’habilles pour aller te promener dans le parc derrière l'orphelinat, histoire de profiter au maximum des rayons du soleil. Tu avais récupéré ta guitare après ton repas pour aller entraîner un peu ta dextérité sur les cordes de l’instrument, en arrivant dans la petite clairière dans laquelle tu avais pris tes marques, tu t’assois sur un drap blanc posé sur l'herbe avec un petit panier d’osier dans lequel tu avais préparé quelques en-cas pour l’après-midi, essentiellement des fruits. La semaine dernière tu avais essayé le cours de natation de Mlle Baker, une expérience dont tu te serais bien passé, tu avais montré de très grosses lacunes dans le domaine aquatique avec une certaine appréhension de ce milieu. Mais le moment est à la création et l'interprétation, cette douce journée estivale ne pouvait pas mieux se passer.
Le vent, qui commence à souffler dans les branches te donna une idée de symphonie ce qui te fit fermer les yeux, inspiré le vent le sentant glisser sur tes jambes et bras nus, tu portais un short en chino bleu avec jambes assez moulantes et un t-shirt bleu roi, donc tes sens sont totalement mis à nus. A ce moment là, tes doigts commencent à gratter les cordes de ton instrument, en te demandant si la musique parlait à tout le monde.
En voyant la plupart des enfants avec qui tu avais cru grandir partir se trouver de nouvelles familles, ton sentiment d'enfermement et de solitude s'accentue, ne comprenant pas vraiment son origine, tu te sens victime du temps et de la fatalité d'être né orphelin. .
feat Anna
Anna Amstrong
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Pixie Davies.
| Conte : Mary Poppins. | Dans le monde des contes, je suis : : Annabel Banks.
Chaque feuilles frappées ou caresser par le doux vent environnant produit un son, une note différente, que tes doigts essaient de reproduire après que le son soit parvenu à ton attentive oreille. Bien malheureux celui qui penserait que les frottements de tes doigts sur les 6 cordes de l’instrument produisent la même symphonie que celle qui se joue entre ses branches. Composant au rythme des battements de ton coeur, tu te laisses porter par le récital du vent avant d’entamer ta propre composition purement instinctive, avant d’être alerté doucement par les vibrations se rapprochant de ton corps. Te sentant à l’aise et en sécurité, tu décides de ne pas prendre note du mouvement autour de toi, profitant pour te laisser aller dans une exploration sensorielles.
Alors que le bout de tes phalanges distales roule sur les fines cordes tendus de l’instrument, tu as l’impression de sentir les notes de musiques se former, ainsi que sentir leurs textures dans ta bouche. Ses petits moments où la nature et toi ne forment plus qu’un en symphonie sont pour ton moral une sorte d'échappatoire, fuyant souvent le tumulte de l’orphelinat, une situation à laquelle quand tu prends le temps d’y réfléchir est parfaitement paradoxale. Toi qui n’aimes pas la solitude, qui redoute l’abandon, pourquoi donc venir quérir cette solitude alors que tu pourrais très bien ne jamais être seul. Les dernières notes s’échappant de la guitare, tu finis par te retourner et sourire à celle qui de ses deux mains applaudit ta performance sonore. Tu ne peux empêcher tes iris boisés aux reflets céladons de venir se plonger dans le regard de ta spectatrice et venir lui décocher un sourire radieu.
Ses remarques sur la nature et la provenance de la symphonie que tu venais de produire te fires sourire, il était certains qu’elle n’avait jamais pu entendre ses notes accordées ensembles, mais comment pouvait-elle deviner que tu venais de sortir ses accords de tes émotions. - Je suis plutôt rassuré que tu ne connaisses pas, je viens tout juste de l’inventer, le vent me l’a inspiré et franchement c’était agréable Tu te retournes vers elle pour lui faire face, les jambes en position de tailleur parfaite, venant de quitter la position du lotus qui était celle que tu avais décidé de prendre pour jouer. La souplesse de ton corps rendrait jalouses bon nombres de personnes, tu finis par poser ta guitare un peu plus loin alors que tes mains viennent se poser sur tes jambes parfaitement lisses et légèrement tannées. Tu sais Anna, la musique ce n’est pas très compliqué, il faut la sentir...et si tu veux vraiment apprendre je pourrais t’entraîner..si tu veux
Tu récupères dans ton petit panier de provisions une barquette de myrtilles et deux pommes, dont une que tu tends avec tendresse à la jolie brune qui te fait face et qui est ton aînée de plusieurs mois. Une chose pas très difficile étant né à la parfaite fin de l’année, pour toi le nouvel an symbolise aussi le fait que tu prends, à l’instar de l’année, un an de plus à chaque 31 décembre 12amUTC.
Croquant dans le fruit rouge et rond que tu tiens en main, tu inclines légèrement la tête sur le côté, en observant celle qui au fil des ans est devenue ta meilleure amie en ses lieux, son attitude te laissais te demander si elle se porte bien et si elle dort assez. - Est-ce que tu vas bien Anna ? J'ai l'impression que quelque chose ne va pas, tu peux me parler tu sais ?
Connaissant mieux que quiconque la pudeur émotionnelle, tu ne souhaites pas être trop envahissant pour la laisser maître dans ce qu'elle souhaite bien partager avec toi. Tant de choses ont changés depuis la révélation 7 ans auparavant, la vérité sur leurs identités et natures respectives, alors que pour les adultes peut de choses ont changés, tu sais que pour vous les enfants, sentir vos corps changer peut s'avérer assez compliqué et difficile à comprendre, tout comme les attirances se forment. .