« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Cela faisait environ un mois que la malédiction avait été brisée. Après avoir recouvré la mémoire, j'étais passé par à peu près toutes les phases possibles, étrangement similaires au deuil alors que je n'avais perdu personne... Si ce n'était moi-même. Tout d'abord sous le choc, accentué par le reste de drogue que mon moi maudit avait absorbé dans mon sang, je me rendis par la suite coupable de ce qu'il était advenu et d'une certaine manière, je m'en voulais de ce que j'avais accompli sous la malédiction mais également avant. C'était comme si je faisais face à toutes mes erreurs en plus de celles que j'avais accumulé pendant 28 ans. Je ne savais plus qui j'étais et c'était dans la confusion la plus totale que je passai alors à l'étape de la colère. J'eus passé une nuit entière sur l'analyse approfondie de mes deux vies comparées, celles des autres et tout ce qui pouvait y être lié. Les jours passaient et je ne supportais plus la maudite nouvelle vie ancrée en moi, à tel point que je décidai sur un coup de tête de recréer le pistolet effaceur de mémoire que mon ancien ami, Fiddleford, avait eu le génie d'inventer même si au début je trouvais l'engin dangereux et peu fiable. Aujourd'hui, pourtant, je comprenais pourquoi il avait fait ça et je ne souhaitais plus qu'une chose : oublier à mon tour. Ford, le maudit, n'avait pas à exister. Il n'avait jamais existé. L'idée me semblait si concrète que personne n'aurait pu m'en détourner et pourtant... Ce fût le cas. Après avoir pris du recul, au bout d'une semaine, je décidai de me reconstruire et de comprendre ce qu'il s'était passé. J'avais rendu visite à la source de toute cette histoire, Regina Mills, puis, d'une certaine manière, fis mon deuil. Si aujourd'hui j'acceptais mes deux identités, je pris cette nouvelle vie à Storybrooke comme un nouveau départ positif. De toute manière, je n'étais pas de ceux qui aimaient les fins heureuses. L'aventure ne cessait jamais.
Je poursuivais mes recherches sur la malédiction et ce qui l'avait engendré. Je découvris que cette dernière était étroitement liée avec mes anciennes recherches à Gravity Falls et cette étrange loi magnétique naturelle que le Ténébreux s'était amusé à trafiquer. Ce dernier était le créateur de la malédiction mais ce n'était pas lui qui l'avait lancé. Ce n'était pas plus celui qui l'avait lancé qui l'avait brisé. La personne qui s'était chargée de cette tâche était connue de toute la ville comme étant "La Sauveuse", terme que je trouvais un peu exagéré mais il semblait que dans la forêt enchantée, les surnoms de ce type attiraient aisément l'attention. La mienne fût également atteinte car depuis que la rumeur était parvenue à moi, je cherchai la jeune femme qu'on prénommait ainsi. Emma Swan. La première fois que je l'avais croisé c'était à la maison du maire, lorsqu'une grande foule assiégeait la cachette de la reine et qu'elle continuait à jouer son rôle de shérif que la ville lui avait attribué sous la malédiction. Plus tard, encore, je la croisai à la frontière de la ville alors qu'un habitant avait tenté de la quitter pour revenir sur ses pas, totalement perdu. Il était à nouveau maudit, amnésique. L'idée m'aurait bien tenté mais j'étais arrivé à un point où avoir deux vies me servaient plus qu'autre chose, de plus quitte à en garder une, je préférai la première. Lorsque je l'observai remplir son boulot, c'était toujours à l'écart des regards, caché derrière un arbre à plusieurs mètres. Mon laboratoire n'était pas loin et ce n'était pas comme si je la traquais réellement. Nous nous sommes Je l'avais rencontré à deux reprises sans l'avoir cherché alors que je prévoyais d'aller lui parler plus tard dans les mois à venir, lorsque mes recherches sur le dôme invisible seraient aboutis. Cependant, aujourd'hui devait être un de ces jours où le destin décide pour nous le planning de notre journée. À croire que le "jamais deux sans trois" n'était pas une réplique toute faite à prendre à la légère car c'est en passant devant le poste de police que je croisais la jeune femme sortir vivement par la porte, un talkie-walkie à la main. Elle semblait si pressée que nous nous étions presque rentrés dedans. Je n'en dis rien, suivant du regard la direction qu'elle prenait d'un air songeur. Peut-être était-ce le bon jour pour mieux apprendre à la connaître ? De toute manière, je n'avais pas remarqué de "bon jour" avec la Sauveuse qui semblait, à vue d'œil, absorbée dans son travail. Je le comprenais d'autant plus avec la levée de la malédiction et les vies, toujours pas très plaisantes, qui remontaient à la surface. Vampire, sorcières, tueurs en série, anciens dragons... Tout d'un coup pour le shérif, Storybrooke n'était plus si paisible que ça. Peut-être avait-elle besoin d'aide ? Si je l'aidais dans cette affaire qui semblait tant la presser, je pourrais l'atteindre plus facilement et peut-être comprendre qui elle est et qu'elle est son véritable rôle.
Suivant le trajet inverse, je me fiais à ma connaissance parfaite de la ville, à la direction de la jeune femme et à ce que j'avais peut-être compris lorsqu'elle avait parlé dans son talkie-walkie. Il suffisait que je la retrouve et lui propose mon aide, ça ne devait pas être très compliqué. Avec la vie de Ford en tête, je savais également mieux m'y prendre avec les gens qui m'entouraient alors qu'autrefois... C'était assez dramatique à voir. Si Mlle. Swan avait une longue chevelure blonde et un manteau en cuir rouge, c'était à sa démarche, pour ma part, que j'arrivais à la différer des autres. Elle devait avoir un fort caractère qui n'aiderait pas à l'approcher. Lorsque je la trouvais au milieu de la place en train de passer un coup de fil, je m'approchai à pas lents, mains plongés dans les poches de mon long manteau d'hiver. Elle parlait d'un homme qui se serait évadé de prison. S'il était innocent il y a de cela deux mois, depuis qu'il se souvenait qu'auparavant il était un "psychopathe" - selon les termes de la Sauveuse - il chercherait à torturer dans l'ombre, jusqu'à ce que les barrières de la ville soient brisées et qu'il puisse fuir. Sa super-force serait son atout principal et ce serait d'ailleurs comme ça qu'il aurait pu briser la serrure de sa cellule. Emma Swan devait tout juste l'avoir appris car, essoufflée, elle raccrocha en jurant.
"Peut-être puis-je vous aider." Lançais-je alors dans son dos avec le plus grand calme et un sourire poli.
Je ne devais pas avoir réussi ma première impression - qu'on appelle pourtant la meilleure - mais je n'avais pas prévu d'autres moyens pour l'atteindre, de toute manière. Je décidai donc de me lancer sans perdre de temps.
"Je suis navré, je ne veux pas vous brusquer ou quoique ce soit. Je m'appelle Stanford Pines et... Je fouillais dans mes poches à la recherche d'une carte pouvant appuyer mes paroles. Je la sortis et la lui tendis. Je suis scientifique et investigateur porté sur la paranormal et tout ce qui sort de l'ordinaire. Je sais, je suis plutôt bien tomber, à Storybrooke... Écoutez, je souhaiterais vous aider à trouver la personne que vous traquez et je pense vous être utile."
Je devais forcément l'être avec le temps que j'avais passé à classer les sortes de personnes qui se trouvaient ici et le conte duquel ils provenaient. Je n'étais pas le psychopathe que Mlle. Swan recherchait mais en tant qu'investigateur et l'un des nombreux perturbés par cette malédiction, j'avais à mon tour prit les devants pour comprendre ce qu'il se passait. De plus, tenir une boutique ne remplissait pas mes journées. Je ne faisais ça que pour passer du temps avec mon frère et je trouvais le temps de plus en plus long.
"Je... Je n'entrerais pas dans les détails, défendis-je en sortant un bloc-note, mais j'ai un répertoire de certains habitants et de leurs capacités, classés du plus au moins important... Si votre prisonnier évadé s'est fait remarqué récemment, il y sera sûrement."
Je feuilletais mon cahier à la recherche d'un profil similaire à ce que j'avais entendu.
"Je ne vous ai pas explicitement écouté... Mais plutôt entendu. Nous sommes sur une place public avec d'autres passants, j'aurais tout aussi bien pu faire partie de ceux que vous avez fait fuir de peur... Tiens, regardez ! John Doe... Oh. Oui, je m'en souviens. Il était à l'hôpital avant que la malédiction soit levée - comme votre père d'ailleurs, lançais-je au vif en levant le regard avant de le rediriger sur mes notes - Il était conscient mais déjà amnésique... C'est pour cela que vous disiez ne pas avoir beaucoup d'informations sur lui, je commence à comprendre... Je n'abandonnais pas. Mais regardez ! J'ai ici les visites récentes qu'il eût durant cette période. Peut-être en est-il encore proche."
Je ressentais remonter les maladresses du bon vieux Stanford et ses relations sociales presque inexistantes. J'avais passé 10 ans seul ou accompagné d'un solitaire, comme moi, avant de me retrouver 30 ans en terres inconnues, à traverser des mondes tous plus étranges les uns que les autres. Pour dire, j'avais découvert bien des normes sociales mais celles de l'être humain me paraissait encore la plus mystérieuse.
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Ca faisait à présent un mois que j'avais briser la malédiction qui avait été jeter sur le monde des contes et pendant toute cette période je n'avais pas eu vraiment un instant à moi, le travail de shérif avait envahis ma vie et tout les jours je faisait face à de nouveau problème, car maintenant que tout le monde avait retrouvé son identités, tout un tas de gens se souvenait que leur voisin, un ami proche voir même un membre de leur famille était en réalité un ennemie, ce qui faisait que chacun avait décider de faire justice eux même plutôt que d'appeler la police ce qui faisait que leur situation devenait encore plus compliqué qu'avant.
Puis il y avait bien sur tout les méchants qui avait récupérer leur souvenirs voir même leur pouvoirs et qui avait décidé de semer le chaos dans la ville. Comme ce type qui avait réussi à s'échapper de sa cellule en pleine nuit, assommant au passage les gardiens de nuit, du coup personne n'avait pu l'arrêter et nous n'avions aucun moyen de retrouver sa trace. Mais ce n'était pas pour autant que j'allais baisser les bras et ne rien faire, ce matin même nous avions eu un briefing, tout les policier allait fouiller la ville de fond en comble, jusqu'à ce que le prisonnier soit retrouver, j'avais fournis à chacun un talkie walkie ainsi qu'une zone à fouiller, personne ne devait éteindre sa radio et des contacts avec moi devait être fréquent pour faire un point sur où ils en étaient.
Poussant la porte du poste de police à la volée, je me précipitais en dehors pour marcher en direction du centre ville, tandis que je discutait avec l'un de mes agents qui venait de me faire son second rapport, pour le moment tout le monde semblait faire choux blanc ce qui était assez frustrant mais nous finirons bien par retrouver sa trace, il fallait juste être patient. Une fois arrivée au centre ville, mon téléphone se mit à sonner, je le récupérais dans la poche de ma veste, remarquant que c'était David qui m'appelais, alors je décrochais. J'avais encore bien du mal à me faire à l'idée que j'avais des parents, en plus des parents qui était en réalité Blanche Neige et le Prince Charmant et qui m'avait abandonner pour me sauver de la malédiction, moi qui avait passer les 28 première années de ma vie à croire que mes parents m'avait abandonner car ils ne voulaient sûrement pas de moi, apprendre que ce n'était pas du tout le cas m'avait chamboulé tout comme croiser le chemin de mon fils, que jamais je n'avais cru revoir un jour, mais la vie en avait décidé autrement et maintenant je passait le plus de temps possible en sa compagnie pour faire sa connaissance et rattraper les annés que j'avais perdu et je savais que mes parents tentait de faire la même chose avec moi, même si j'avais du mal.
Mon père m'expliqua un peu plus en détail ce qui s'était déroulé cette nuit et je l'écoutait attentivement tandis que je faisait les cent pas, ma première théorie comme quoi notre suspect devait surement être plus qu'un simple humain lambda fut confirmé, et je finis par raccrocher tout en lâchant un juron, je pestait intérieurement contre celui ou celle qui avait eu la bonne idée de faire revenir la magie dans la ville entière. Je sursautais légèrement quand une voix s'éleva à mes côtés et je tournais la tête en direction de l'homme qui m'adressais la parole, récupérant la carte qu'il venait de me tendre, je l'étudiais soigneusement tout en l'écoutant d'une oreille attentive. En tout autre circonstance, je lui aurait simplement dit que je n'avais besoin de l'aide de personne pour m'en sortir, que toute la police était sur le coup, j'avais d'ailleurs ouvert la bouche pour lui dire mais il m'avait interrompue, sortant un carnet et il m'expliqua qu'il avait établis une liste des gens avec des dons magique, ce qui pourrait être fort utile, alors je me ravissait.
"Très bien, vous semblez honnête alors j'accepte votre aide."Avais-je finit par dire à voix haute quelques peu méfiante, j'en informerais le reste de l'équipe, comme ça si quelques chose m'arrivait, ils auraient déjà le nom du suspect."Vous écouter tout ce que je vous dit et éviter de vous mettre en danger."Je n'avais aucune envie de perdre du temps à l'hôpital, j'espérais pouvoir régler cette situation sans le moindre problème, même si j'étais certaine que ça ne serait pas aussi simple que ça.
"Si on doit faire plusieurs déplacement, autant qu'on fasse ça en véhicule, suivez moi."Sans attendre la moindre réponse, je faisait le trajet inverse pour me rendre au parking du poste de police, j'hésitais un instant une fois arrivée, entre prendre ma propre voiture ou une voiture de police, après quelques seconde je me dirigeais vers le véhicule du shérif, ma voiture jaune était assez connue en ville pour que tout le monde la reconnaisse, tant pis pour la discrétion. M'installant derrière le volant, je jetais un coup d'oeil en direction de Mr Pines."Je vous écoute, quel est la première adresse et qui allons nous voir ?"
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Emma Swan était le fruit d'un amour passionnel, m'avait-on dit sans forcément trop savoir de quoi les "on" parlait. À plusieurs reprises, je leur avais demandé comment ? Pourquoi ? Qui était-elle pour être la "Sauveuse" ? Mais ils avaient haussé les épaules, me conseillant d'aller voir par moi-même. "Merci mais, pensais-je. C'est déjà dans mes projets.". J'avais évidemment prévu d'en savoir plus sur Emma mais jamais dans la tentative de l'approcher, pour le moment. Elle semblait toujours si occupée, si distante... Parfois froide lorsqu'elle était concentrée sur une enquête. Je la savais déjà intelligente et solitaire, comme moi à son âge et toujours un peu maintenant. Finalement, ce qui nous différenciait le plus et jouait sur notre personnalité c'était sa faculté à être terre à terre tandis que je visais l'imaginaire simplement dans l'idée de le concrétiser. Lorsque j'étais petit, on se moquait ouvertement de mon ouverture d'esprit et s'amusait à me faire croire qu'un vaisseau spatial avait atterri dans la cour de l'école. Les élèves étaient d'assez bons comédiens pour que je vienne à les suivre... Je savais déjà qu'Emma ne se serait pas faite avoir. Allais-je l'envier pour ça ? Peut-être qu'à ma place, elle aurait évité l'Apocalypse en étant moins naïve que moi. Seulement, jamais elle n'aurait traversé le portail et découvert tous les mondes que j'avais pu visité. Mes erreurs me furent bien rendu de telle sorte que je ne les regrettais pas tant que ça. Ainsi, non, je n'enviais pas Emma Swan même si son statue de Sauveuse lui permettait une porte ouverte aux mondes magiques auxquels je rêvais tant étant enfant. Elle ne sait pas encore la chance qu'elle a.
Dans tous les cas, aujourd'hui je décidai de changer mes plans au dernier moment avec la soudaine conviction qu'en m'approchant d'elle, je pourrais peut-être en savoir plus sur sa personnalité mais aussi sur ce qui faisait d'elle une Sauveuse. Que signifiait ce terme par ailleurs ? Quel rôle pouvait être plus pesant que celui qui nous obligeait à sauver d'autres gens ? Si je ne savais comment elle vivait ces changements dans sa vie, j'avais bien l'attention d'en apprendre le plus possible lorsque j'engageai la discussion avec la jeune femme. Un homme s'était échappé de prison - d'après ses dires - et je remerciais l'affaire dans laquelle je m'incrustai avec délicatesse. Me présentant et présentant mes données sur l'inconnu recherché, j'enchaînai vivement sur mon carnet - le fameux carnet qui m'avait pris deux bonnes semaines à concrétiser, sans l'avoir concrétisé. Emma n'eût pas le temps de parler que je lui faisais part de mes recherches intensives sur ce fameux John Doe. Encore un dans la masse d'habitants de Storybrooke. Finalement, je redressais un regard presque suppliant (mais discret) pour qu'elle m'accepte à ses côtés dans l'enquête. Elle laissa planer un silence hésitant, presque méfiant, avant d'acquiescer. Ses conditions n'étaient pas plus surprenantes que les doutes qu'on lisait sur son visage.
"Le danger ne me fait pas peur, ne vous en faites pas pour moi."
Mains croisées derrière le dos, je suivais le shérif qui nous conseillait de prendre un véhicule pour se rendre aux adresses proposées. Qui disait véhicule pour Emma Swan pensait forcément à la coccinelle avait laquelle elle était arrivée en ville. Cette voiture n'était pas moins... originale. Dès que quelqu'un la croisait, dans les rues de Storybrooke, elle ne pouvait pas la confondre avec une autre. Elle était autrement dit... Authentique, unique. Et... typique des années 80. Monter dedans était comme découvrir l'intérieur d'un emblème mais je ne m'y attardais pas longtemps car la jeune femme me demanda quel était notre première destination.
"Oh... Je fouillai dans mes poches internes de mon manteau. Oui, oui... Hum... Laissez-moi voir... Sortant le carnet à la bonne page, je piochai le premier nom et prénom indiqué. Makadeng Susan. Elle est celle qui serait venue le plus fréquemment le voir... Et étant donné qu'elle est également la première de la liste, je suppose qu'on parle d'un membre de sa famille. Sa mère serait encore en vie."
J'avais fait de long en large tout ce que j'avais sur lui en attendant qu'Emma démarre la voiture seulement je compris qu'elle attendait une autre information que je n'avais pas. Mon regard confus se porta sur elle d'un sourire désolé.
"Je... Je ne note pas les adresses des proches, généralement... C'est une information inutile sauf lorsque la personne en question me semble importante. Navré... Mais, peut-être avez-vous un moyen de trouver l'adresse avec son nom ? Avec cette liste, peut-être que quelqu'un pourrait se charger de trouver les destinations?"
J'avais bien certaines adresses dans mon carnet, mais c'était celles des habitants qui avaient un profil complet à ma portée et donc, de l'importance. Si l'évadé pouvait en avoir, je n'avais apparemment trouvé aucun lieu fixe où il pouvait passer ses nuits. Ce n'était alors pas étonnant qu'il soit dur à retrouver aujourd'hui et même la police semblait avoir eu des difficultés pour le tracer. Sincèrement, je comprenais. Lorsque j'avais passé mon premier jour à Storybrooke en tant que Stanford Pines, je n'eus pas tenu longtemps sur le boulevard, entouré d'individus tous plus étranges les uns que les autres. De bien mauvais souvenirs lorsque j'y repensais...
"Sinon... Demandais-je à Emma tandis qu'elle faisait les démarches pour trouver une adresse à notre nom. Que pensez-vous de Storybrooke... Désormais ? Je veux dire... Ma tête se pencha contre la fenêtre, songeur, pendant que je regardais l'extérieur. Maintenant que la malédiction a été levée et que vous savez toute la vérité."
J'avais envie de connaître l'avis d'une personne extérieure à Storybrooke, qui n'avait pas passé sa vie sous la malédiction et qui, vraisemblablement, n'avait pas non plus vécu dans un monde magique, dit fictif ici. J'avais non seulement besoin d'une réponse mais surtout de la sienne car si elle était spéciale pour être la Sauveuse d'après tous les habitants de la ville, pour moi elle était simplement spéciale pour être Emma, la fille orpheline qui vivait dans le monde réel. Était-ce pour cette raison qu'elle était la Sauveuse ? Trop tôt pour le dire.
"Confus ? Surprenant ? Angoissant ? L'aidais-je en m'appuyant sur mes propres ressentis. Déstabilisant ? Écœurant ?... Trompeur ?"
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J'écoutais en silence Mr Pines m'expliquer qui nous allions voir en premier, l'observant attentivement, il n'avait pas l'air du genre méchant, mais dans cette ville plus personne n'avait son apparence de dessin animé, tout le monde avait l'air humains et avait été fournis avec une fausse identité grâce à la malédiction, du coup n'importe qui pouvait se faire passer pour quelqu'un d'autre sans que certains ne se doute de rien, mais je n'était pas de ce genre, je faisais rarement confiance aux gens dès la première rencontre alors si ce Stanford Pines m'avait mentis, au moins je serait je savais déjà à qui m'en prendre. Sortant de mes pensées, je continuais de fixer mon interlocuteur, attendant qu'il me fournisse une adresse, histoire que l'on puisse enfin quitter le parking du poste de police, mais il m'annonça qu'il n'avait pas d'adresse et je me retenais de pousser un soupire agacée.
"C'est pas grave, je trouverais autrement."Sans perdre la moindre secondes je sortais mon téléphone pour contacter un de mes collègues lui demandant de me fournir l'adresse dont nous aurions besoin, sachant que ça ne prendrais que quelques secondes, j'en profitait pour reporter mon attention sur cette homme qui avait décider de m'aider alors qu'il était sortie de nulle part, pourquoi cherchait-il à m'aider dans mon enquête alors qu'il aurait très bien pu retrouver lui même notre prisonnier ? Après tout la ville avait son lot d'enquêteur qui parfois consultait pour la police et qui nous ramenait toujours les personnes qu'ils avaient capturer ou alors nous laissait simplement les indices trouver pour que nous puissions faire l'arrestation nous même. Au contraire, cette homme semblait vouloir aider la police dans son enquête, sans rien réclamer de plus et je ne pouvais m'empêcher de trouver ça plutôt curieux.
L'adresse ne m'étant pas encore fournis, je prenais le temps de réfléchir à la question qu'il venait de me poser, mon avis sur la ville avait beaucoup changer depuis la première fois que j'y avais mis les pieds, avec Henry à mes côtés. Moi qui pensait que Storybrooke n'était qu'une simple petite ville du Maine, qui avait soit disant une malédiction d'après mon fils, il m'avait fallu beaucoup de temps pour que je puisse y croire moi même, si Henry n'avait pas eu l'idée de mordre dans ce chausson au pomme fait par Regina, j'aurais quitter la ville sans jamais découvrir la vérité sur la ville, sur mes parents et sur ce que j'étais réellement et tout le monde aurait été coincé pour toujours sous la malédiction.
"Je ne sais pas trop... d'un côté je suis soulagé que cette malédiction soit brisée, au moins tout le monde à pu retrouver son identité, même s'ils sont coincer dans cette ville."La frontière de la ville empêchait tout le monde de quitter la ville et si celle-ci était franchie, la personne perdait de nouveau la mémoire, ce n'était pas du tout pratique, j’espérais pouvoir trouver une solution un jour pour que l'on puisse s'en débarrasser."Mais être entourée de gens qui ne sont pas censé exister ,sans vouloir vous offenser bien sur,et étant moi même la fille d'un couple fictif...j'ai encore bien du mal à m'y faire...mais bon, je m'y ferais bien un jour, surtout si je veux rester."Quitter la ville et retourner vivre mon ancienne vie me traversais parfois l'esprit, mais je ne pouvais pas laisser Henry derrière et malgré ma réticence je savais que j'avais envie de mieux connaître mes parents, comprendre un peu mieux leur histoire, mais aussi comprendre leur choix de me faire quitter la forêt enchantée pour venir dans le monde réel.
Mon téléphone se mit à vibrer dans ma main et je consultait rapidement le message que l'on venait de m'envoyer, je connaissait assez les rues de la ville pour savoir déjà où me rendre. J’envoyais un message pour remercier mon collègue avant de ranger mon portable dans ma poche de veste, démarrant ensuite la voiture pour enfin quitter le parking.”D’après nos information, c’est la tante de notre John Doe, c’est elle qui la “élever” vu que la mère est morte.” Expliquais-je tandis que je conduisais, malgré ma réticence à travailler avec cette homme, partager mes informations était la moindre des choses à faire vu qu’il avait partagé les siennes.
Le silence régnait dans l’habitacle et je me décidais après avoir hésité quelques instant à faire la conversation.“Et pour vous, content que cette malédiction soit brisée ? Ou auriez vous préféré rester amnésique ?.”Tout le monde n’était peut être pas forcément ravis d’avoir retrouver la mémoire, je n’avais encore rencontré personne comme ça mais j'étais certaine que beaucoup de gens aurait préféré rester dans l'ignorance.
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De manière assez embarrassée, je m'excusais à la jeune femme de certaines informations manquantes - qui m'avaient semblé inutiles jusqu'ici - et qui nous compliqua légèrement la tâche lorsqu'elle appela un contact pour qu'il se charge de nous indiquer une adresse. Lorsque je m'étais décidé à l'approcher pour enfin entendre la voix de la Sauveuse, je comptais sur les moyens du bords pour me soutenir. Ainsi, je ne pensais pas encore qu'avec un prénom et un nom, il fallait également une adresse. Nous n'étions pas encore dans le Storybrooke futuriste avec les informations à portée de main sur l'écran des voitures de police directement connectées avec les répertoires de la ville. Pour l'instant, nous rencontrions plutôt la passe d'un Storybrooke en construction qui, doucement, s'adaptait à une nouvelle population particulière... Magique.
Esquissant un vague sourire désolé, je gardais le silence jusqu'à ce qu'Emma raccroche. Les secondes passaient et finalement, je posais la première question qui n'avait pas de lien avec l'enquête. Emma Swan était l'une des seules personnes à venir de la "réalité" - si nous pouvions appeler cela ainsi - et devait désormais s'adapter à un tout nouveau boulot de Sauveuse. J'étais assez intrigué par sa perception de cette nouvelle situation, de cette nouvelle vie. Moi-même, lorsque j'eus appris sur quoi pouvait s'ouvrir le monde, j'étais totalement subjugué mais dans le bon sens du terme. Le paranormal, la magie et tout ce qui peut être qualifié de particulier me fascinait. J'étais tombé au bon endroit, pour ma part, mais pouvais-je en dire autant pour Emma ? Être spécial ne signifiait pas toujours souhaiter baigner dans une société spéciale. Sans trop savoir quoi en dire, Emma restait assez professionnelle en confiant tout d'abord être soulagée que la malédiction soit levée et que tout le monde ait pu retrouver sa véritable identité. J'attendais qu'elle se confesse pour elle-même et non pour les autres. Ce que je souhaitais savoir ne concernait pas les autres, pour une fois. Je voulais la comprendre elle. Elle reprit enfin, rebondissant sur son propre avis, qu'elle avait du mal à se faire à toutes ses nouveautés comme à une famille provenant d'un conte de fées. Qui ne serait pas chamboulée ? Surtout quand on sait que dans un monde aussi terre à terre, la fiction est si peu prise au sérieux.
Je souriais pour acquiescer ses paroles en détournant un regard vers elle, jusqu'à ce qu'elle parle d'adaptation, une nécessité si elle souhaitait rester ici.
"Vous aviez envisagé de partir ? Je fronçai les sourcils un instant avant de baisser les yeux et de les reporter sur le pare-brise de la voiture. Je suppose que j'aurais agi de la même manière à votre place, si rien ne m'avait retenu ici. Heureusement, ce n'est pas le cas."
Son téléphone vibra, coupant court à la discussion. Je la laissais consulter ses messages sans un mot avant qu'elle ne démarre la voiture et détourne un regard vers moi. D'après son contact, la personne qui lui rendait visite était non pas sa mère, mais sa tante. Troublé, je sortis mon répertoire et corrigea mon erreur. Qui aurait cru que la mère serait morte... Et quand ? Si je n'ai fait d'erreurs, alors celui qui m'a aidé à peaufiner ce carnet en a fait une. Je ne pouvais m'en préoccuper pour le moment.
"Et bien... Lançais-je en rangeant mon crayon et mes notes. Puisque la mère est morte, rendons-nous chez sa sœur et voyons ce qu'elle peut nous dire concernant ce garçon. Elle doit être proche de lui et même si ce n'est pas réciproque, il y a des chances pour qu'elle connaisse sa véritable identité. À partir de là, nous pourrons nous diriger vers l'entourage de son conte. C'est à leur côté qu'il doit être. Je me rendais compte prendre certaines directives mal placées, ce qui me coupa dans mon élan. Enfin... Je... Je suppose. Non ?"
Nous prenions la route dans un second silence peu significatif. J'attendais que nous arrivions à destination avec un nouvel intérêt pour ce John Doe dont nous ne savons rien. Moi-même, il semblait que je ne m'étais jamais porté sur son cas depuis la levée de la malédiction. Il avait été arrêté et de manière imprévisible, il avait disparu. Où et comment ? C'est encore à voir. Emma Swan prenait de ce temps pour me retourner la question que je lui avais posé plus tôt. J'étais prêt à répondre spontanément à la première partie qui me paraissait toute réfléchie, seulement la seconde s'ensuivit et je restai sans mots. Mes paroles prirent du temps à venir alors que je gardais la bouche entre-ouverte, scrutant la route d'un regard vide.
"Je... Et bien... J'entremêlais certaines de mes pensées pour finalement souffler en rigolant. À vrai dire, je ne sais pas. Vous savez... Apprendre que notre vie est un mensonge et que nous en avions une autre auparavant - meilleure ou pire - et un choc en soi. Certains le vivent mieux que d'autres. Pour ma part... Disons que c'était un cauchemar éveillé. J'ai vécu beaucoup de choses dans mon ancienne vie. Trahison, abandon, perte, tromperie, mensonge, mésaventures, sacrifices... Rien de très concluant et pourtant j'avais réussi à le supporter parce que c'est arrivé graduellement. Lorsque j'ai perdu cette identité pour une autre, ce fût la même chose : j'appris de mes erreurs dans une succession d'expériences... Mais... Lorsque vous recouvrez toute votre mémoire en un seul instant... Et pas forcément dans un très bon état... Je maudissais encore l'ancien Ford d'avoir été sous l'emprise de la drogue à ce moment. Vous avez l'impression qu'aucune de vos vies n'ont un sens. On dirait... Deux puzzle dont les pièces ont été mélangées ensembles comme si elles devaient s'accorder alors qu'elles ne le peuvent pas."
Je soupirais une nouvelle fois en posant mes maintes jointes sur mes genoux puis tournais la tête à l'opposée de celle d'Emma dont je ne prêtais plus attention, si ce n'était encore sa question.
"J'aurais préféré n'avoir qu'une seule vie. Qu'importe laquelle. Je souriais. Même si la première me suffisait amplement"