« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Moïra était une femme à qui l'on pouvait attribuer de très nombreux adjectifs. Magnifique, délicieuse, vénéneuse, venimeuse, charmante, maléfique, dangereuse -son préféré, mais il en était un que peu de personnes pouvait connaître. Moïra était une femme fidèle. Extrêmement et excessivement fidèle. Pas charnelle, bien sûr, cela allait sans dire, mais Moïra était d'une fidélité de coeur implacable aux personnes qu'elle considérait comme égale à elle. Et il n'était personne, absolument personne que Moïra respectait plus que Nicolas. Peut-être même aurait-on pu croire qu'elle ressentait pour cet homme une étrange attirance proche de l'amour. Cela aurait été mal connaître ces deux protagonistes mais cela aurait pu y ressembler, dans un autre monde. Autant dire que lorsque Nicolas, dans un élan d'allégresse, l'avait fait venir auprès de lui pour assouvir son but, après lequel il avait courut si longtemps en sa compagnie, Moïra avait répondu présente. Et même plus que cela...
Dire qu'elle avait attendu l'avenement de cet être nommé Bendy aurait été un euphémisme. C'était même devenu l'une de ses priorités tant Nicolas en avait fait son obsession. Mais pour être honnête, Moïra... Ne partageait pas exactement son enthousiasme. Pour la bonne et simple raison qu'elle ne connaissait pas exactement celui qui répondait au nom de Bendy. Aussi l'observa-t-elle avec une curiosité... Polie. Sa tête blonde et son air juvénile lui apparurent de prime abord fort... Candide. Autant dire qu'en toute sincérité, Moïra fut légèrement déçue. Après les promesses que lui avait prodigués Nicolas, elle s'était presque attendu à une créature aux allures de cauchemars, aux muscles pulsant de cruauté et à la mâchoire carrée digne des plus abjectes faciès de l'univers. Pas à un jeune collégien aux faux airs romantiques. Ne manquait qu'une rose coincé au coin de la bouche et le cliché aurait été complet!
Faisant légèrement claqué sa langue, elle échangea un regard, peu aimable, avec la jeune blonde, qu'elle n'avait guère apprit à plus aimer depuis son 'réveil' en tant que sorcière noire. Cette... Enfant n'avait pas l'air bien plus intelligente que ce blondinet, et pour être franche, elle partageait ce faux air de groupie qu'avaient désormais toutes les jeunes femmes de cet âge, accro aux 'selfies' et autres stupidités de réseaux sociaux.. Pouvait-on être si abjectement stupides? Ne leur avait-on jamais dit que plus l'objet du désir était innacessible, plus celui-ci était puissant? Des idiotes et autres imbéciles. Levant les yeux au ciel pour elle même, elle fut cependant prise de court lorsque le nuage bleu les envahit soudain, et qu'un léger parfum vaguement mentholé lui rappelant le formol se répandit dans l'air.
Lorsqu'elle rouvrit les yeux, Moïra se trouvait sur le sol en parquet d'une pièce aux allures rustiques voir même pauvre. Nul maux de tête, ni autres vertiges, ce qui ne fut pas désagréable. Moïra détestait subir les faiblesses du corps, quand il s'agissait de ces désagréments. Elle secoua légèrement la tête, cherchant du regard les autres, avisant Nicolas qui, en bon gentleman, l'aida à se redresser, avant d'épousseter sa robe et de sourire. Tiens, tiens, tiens... Voilà qui était intéressant. Les sorciers noirs n'avaient pas été les seuls à se retrouver 'déplacer' d'un lieu à un autre. Un nouveau compagnon s'était mêlé à eux. Pour son plus grand déplaisir.
Lorsque Javier ouvrit les yeux, il comprit très vite dans quelle facheuse posture il se trouvait. Cela se vit immédiatement à son visage, ce qui fit à demi rire Moïra, qui le fixa avec un air enjoleur, qui se fâna dès l'instant où il se mit à ramper en arrière, dans le niais espoir de leur échapper. Il n'y avait rien de plus exaspérant qu'une proie qui ne comprenait pas qu'elle avait déjà perdu. Agacée, levant les yeux au ciel, Moïra claqua des doigts, ce qui fit trébucher le jeune homme, qui, s'étalant de tout son long sur le sol, s'y retrouva figer, malgré ses tentatives qui le firent plus ressembler à un asticot sortant du sol qu'à quoi que ce soit d'autre.
- A quoi servent ces pouvoirs anti-sorciers s'ils ne sont jamais là quand on en a besoin, pesta-t-il, s'agitant en tout sens, ce qui agaça d'autant plus la sorcière noire.
En quelques pas, elle fut sur lui, attrapant son visage pour en pincer les joues, changeant son expression en une moue pincée.
-T-t-t, qu'essais-tu donc de faire? Ma compagnie te déplait?
- Oui.
Le goujat put à peine faire un geste que brusquement, un poids, de trois fois supérieur au sien, l'écrasa à même le sol.
- On... On a lancé la protections des esprits perdus, ils vous noieront! Lança-t-il malgré tout, comme une bravade, ce qui eue le don de la faire sourire doucement.
-Eh bien, essayez donc, murmura-t-elle doucement, passant son index sur la joue du jeune homme.
Le visage de Javier se crispa et après quelques secondes, des étincelles lumineuses et vertes se mirent à luire de ses poings serrés, avant de brusquement l'envelopper comme un halo. L'impact ne fut guère violent, mais Moïra dut tout de même reculer, relevant un sourcil dédaigneux en sentant son sortilège se dissiper dans l'air. Cette fois, cet enfant l'agaçait bel et bien, et elle n'avait plus guère envie de jouer.
-Qui s'occupe de 'ça'? fit-elle, observant des yeux les autres sorciers noirs avant de légèrement plisser les yeux à l'intention de Bendy, lui souriant doucement. Une démonstration de force peut-être?
- Je n'ai pas besoin de te démontrer ma force, fit simplement l'adolescent, visiblement peu enthousiaste à l'idée même de participer, ce qui, une fois de plus, déçue légèrement Moïra.
Alors c'était ça, la créature chérie de ce cher Nicolas? Très sincèrement, elle s'était attendu à mieux, mais soit. Du coin de l'oeil, elle put voir Javier se redresser, reprenant sa course effrénée pour s'enfuir, le plus loin possible d'eux, mais cette fois, Moïra était arrivé au bout de sa patience. D'un mouvement de la main, elle fit voler l'un des rares objets présents directement vers le crâne de Javier, l'assommant avec un peu plus de brutalité que nécessaire, avant de faire apparaître des liens, qui lièrent ses mains dans son dos, ainsi que ses pieds et un baillon pour achever le travail. Rapidement, elle tapota sa joue, avant de faire tournoyer son index, resserrant les liens un peu plus encore, au point de légèrement couper la circulation sanguine de Javier avant de hocher la tête, satisfaite. Il n'y avait rien de mieux qu'un travail bien fait, avec juste ce qu'il fallait de zèle.
Amusé, Nicolas la dépassa, la gratifiant d'une légère caresse au creux du dos comme pour la remercier, avant de faire signe à Peter de bien vouloir s'occuper de Javier, qu'il passa sommairement par dessus son épaule comme un vulgaire enfant endormi. La main sur la poignée de la porte que Javier avait par deux fois tenter de passer, Nicolas leur ouvrit simplement la voie, les gratifiant tous d'un sourire.
-Que l'équation commence, mes chers.
Si elle n'avait pas connu le pouvoir de la mesure et de la retenue, Moïra en aurait sans doute trépigner de joie sur l'instant! Cependant, elle se contenta de lisser sa robe avec minutie, avant de déposer un rapide baiser sur la joue de Nicolas, en passant le pas de cette fameuse porte....
Alors que tout se passait bien durant cette petite soirée, où la jeune femme avait décidé de s’y rendre pour revoir les autres, qu’il fallait qu’une catastrophe se produise. Une catastrophe sous le nom de Bendy.. Un nom à donner la chaire de poule.. La dernière chose dont elle se souvient avant perdre connaissance, c’est la présence de Morgan près d’elle.. A l’heure actuelle, la demoiselle se retrouve donc avec plusieurs personnes comme Donald, Picsou et autres personnes dont elle n’avait pas encore fait attention. Ils étaient sortis de cette cave où ils se trouvaient auparavant.. Carmen ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour les autres en se demandant s’il va se passer une chose plus horrible que celle de Bendy qui s’est échappé.. Alors qu’ils sont sortie de cette cave, que la jeune femme se stoppe sans prévenir, le regard vide.. Elle se voyait marcher dans la bonne direction dans ces couloirs qui se ressemblent tous, la sensation est très bizarre pour l’ancienne Toon, cette vision s’arrête quand son double s’engouffre dans le virage.. Sentant les regards des autres sur elle, Carmen ne fit tout d'abord pas attention, son regard dirigé vers le morceau de couloir qui se trouve devant eux., que venait-il se passer, la jeune femme n’est pas habituée à ce genre de phénomène, étant une personne très terre à terre.. C’était comme si une aide encore inconnue voulait l’aider, pour qu’elle puisse guider ses acolytes. Reprenant ses esprits doucement en se tenant au mur le plus proche, Carmen revient à elle, encore secouée par ce qu’il vient de se passer. Elle adresse un sourire désolé aux autres en leur annonçant
Croyez le ou non mais... je viens d'avoir une vision.. pour nous faire sortir de là... mais je ne sais pas qui... est-ce un piège pour nous faire plus souffrir ??
Carmen remarque l’échange de regard intrigué de Simon et Felix, ok.. ça ne donne rien de bon tout ça, puis le jeune homme au nom de félin s’avance vers le début de couloir que la brune fixe depuis quelques minutes. Celui-ci va continuer jusqu’au virage pour vérifier qu’il n’y a aucun danger avant de revenir vers le groupe. et demander à Carmen. "Tu as confiance, toi, en cette vision ? Après tout... on dirait un vrai labyrinthe. Si on est guidé, même vers un piège, on a au moins de quoi se rapprocher de quelque chose... C'est ta vision ! Alors c'est toi qui décide. On la suit, ou nous allons dans la direction opposée ?" Quoi qu’ils font ils vont sûrement tomber dans un piège où un danger les attend tranquillement, pensa la demoiselle. Elle soupire en réfléchissant : j'aimerais bien y croire sincèrement mais bon on a rien à y perdre j'espère que celle qui ma envoyée cette vision, ne se trompe pas sinon je lui fout une guitare dans la tronche…, mais bon si on reste ici, on est également en danger.. dit-elle en passant la première pour ne pas se tromper pour la direction qu’elle a vu, il y a peu de temps.. Les minutes passèrent jusqu’à ce qu’une vision inquiétante leur apparaît, alors qu’ils sont dans une parti du dédale.. Ce n’est pas vrai..
Devant eux, le Chevalier Blanc marcher devant vous, épée en main, prudemment, comme s'il se méfiait de quelque chose. Et soudainement, l'encre qui est sur le sol de la maison va se former en une grande entité malfaisante, un grand monstre qui semble être là pour attaquer le Chevalier. Celui-ci était sur la défensive pour mieux attaquer. Il va donc lever son épée mais celle-ci va disparaitre, alors que l'entité va l'attaquer en le transperçant à la poitrine. Son amure va exploser, les pièces disparaissant, excepté le heaume qui rebondit sur le sol, et roule jusqu'aux pieds d'Ebenezer avant de disparaître.
Un silence de mort s’est installer après que Carmen laisse s’échapper un cri de peur, puis sans savoir d’où elle vient. Une voix résonne dans ce couloir, celle d’un homme : “Guide les bien, Carmen."
Comment bien mettre la pression... je n ai déjà pas confiance en moi *murmure telle honteusement en essayant de ne pas laisser ses angoisses prendre le dessus.
Eternalys N. Dystopia
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I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS
« ... »
| Conte : Un conte ? Pourquoi faire ? | Dans le monde des contes, je suis : : Un mystère qui évolue sans cesse.
Feat. Bha des toons suicidaires et des non toons tout aussi suicidaire. Une fine équipe quoi.
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Bientôt, tout ne serait plus qu’obscurité.
C’est ainsi que je ressentais les choses. Le corps semblait plus lourd qu’il ne l’était. Les lueurs s’étiolaient et disparaissait. Et cette lutte incessante pour ne serais-ce que mettre un pied devant l’autre, ne semblait pas avoir de fin. C’était comme marcher dans d’étrange sable mouvant qui, à défaut d’en être réellement, menaçait à chacune de mes faiblesses de gagner en force au point de finir à un moment ou à un autre, par m’engloutir complètement. Pourtant, je ressentais ce besoin de continuer.
Malgré la peur. Malgré la douleur. Malgré la lueur d’espoir qui menaçait de disparaître à chacun de mes pas et le désespoir qui gagnait lentement du terrain, je luttais encore. J’ignorais pourquoi. Ou pour qui. Je ressentais cette force qui me poussait à avancer malgré ce cauchemar qui semblait ne pas avoir de fin, mais les souvenirs eux, avaient disparut depuis longtemps. Détruit en une infinité de morceaux qui petit à petit, s’était dispersé pour laisser place aux ténèbres.
Et pour ça, j’en venais même à ressentir quelque chose que je ne croyais pas être capable d’éprouver pour elle. Du remord. J’étais morte et pourtant, pour la première fois depuis une éternité, je me sentais humaine. Vivante. Et je lui en voulais pour ça.
Je n’ai jamais prétendu être un ange. J’ai largement profité de ce que mon rang social avait à m’offrir. J’ai joué avec le feu à de nombreuses reprises. Et j’ai égratigné le fil de mon existence plus d’une fois en risquant une overdose, tout ça parce que ma vie n’avait rien d’un conte de fée. Dans le fond, la mort n’était pas aussi effrayante qu’elle semblait l’être pour certain. Je la cherchais même. Etais-ce parce que mon enfance avait été salie ? Empoisonnée par ce soit disant ami imaginaire qui avait fait de moi cet être en détresse ? Auto destructeur et plein de haine ? De rancœur ? A cause de mon frère ? Qui avait achevé de me briser en dévoilant son véritable visage ? En me contraignant à cet amour qu’il disait pure, mais qui n’en avait que le sens à ses oreilles ? Ou étais-ce seulement parce qu’à mes yeux, c’était tout ce qu’il me restait ? La seule chose que l’on ne pourrait jamais m’enlever ? La seule chose qui pourrait vraiment me libérer ?
A cause de tout ce que j’avais traversé, je n’ai jamais était capable d’éprouver de la compassion pour les autres. Même vivante, j’étais comme morte à l’intérieur. C’était sans doute pour cette raison, qu’il était si facile pour moi de manipuler les autres. De les mépriser. De les haïr. De la haïr. Parce que dans le fond, elle m’avait privé de la seule chose qui m’appartenait encore, ma mort. J’avais parfaitement conscience que ce soir là, je jouais avec le feu. J’avais ce pressentiment étrange, que quelque chose de grave allait arriver. Le rire dément de mon ami imaginaire m’en avait convaincue. Pourtant, je l’avais suivi. De moi-même, sans y être forcée. L’on aurait pu dire, que les effets de la drogue étaient responsables de mon état. Et c’était sans doute vrai. Du moins en partie, car la drogue avait l’habitude de me mettre dans un état second, ce qui me rendait bien plus coopérative. Mais la vérité, était qu’une partie de moi était soulagée à l’idée que cette mascarade prenne fin. Alors pourquoi cette fin, m’avait-elle était interdite ? POURQUOI ?
Ce n’était pas les dernières visions d’horreur que mon ami imaginaire m’avait offerte pendant mon dernier instant, qui m’avait fait la détester. Quand au fait qu’elle m’ait privé de l’action de me donner la mort moi-même, je pouvais encore l’accepter. Mais ce que je ne pouvais pas accepter, c’était qu’elle me retienne. Qu’elle me refuse ce que j’attendais depuis si longtemps déjà. Je l’ai hantée, torturée jour et nuit jusqu’à la briser. Complètement. Et je ne regrettais absolument rien.
Mais tous ses sentiments. Ce flot incessant d’émotions en tout genre qui m’envahissait au point de me donner l’impression que j’en avais le souffle coupé, ne venait pas de moi. Il venait d’elle. Tout venait d’elle. Et pour la première fois depuis toujours, je la comprenais. Je comprenais tout. Son passé n’était plus quelque chose d’abstrait, d'incomplet et dénué d’importance, s’était quelque chose de vécue. De réel. Car chaque souvenir qu’elle revivait avant qu’il ne s’éteigne, je le vivais avec elle. Et ça me faisait mal. Mal de me dire, que j’étais responsable de ça, pire encore, que j’étais devenue exactement comme lui. Mon ami imaginaire.
Et si j’avais été quelqu’un de bien. Même morte. J’aurais assumé ce que j’avais fait. Mais je ne l’étais pas. Je n’étais pas quelqu’un de bien, car je ne pouvais pas accepter ce que j’avais fait, il y avait forcément un fautif dans tout ça et la fautive, c’était elle ! Ça ne pouvait être qu’elle ! Alors je me suis éloignée. Fuyant le poison qu’elle distillait en moi, ces émotions horribles qui me torturait de l’intérieur, et ces souvenirs qui n’était pas les miens. Et je l’ai regardé. Sans broncher. Alors qu’elle s’éloignait petit à petit, partant toujours un peu plus loin. Jusqu’à ce que je décide de tourner la tête, puis de la laisser seule dans la chambre. En changeant de pièce.
Il lui arrivait parfois lorsqu’elle était réveillée, de tourner la tête vers moi subitement. Pendant longtemps, j’ai cru qu’elle essayait de m’atteindre. De me faire culpabiliser pour ce que je lui avais fait et cette simple idée, avait réussi à faire renaître en moi la haine du passé. Je redécouvrais le plaisir de faire souffrir, en voyant mourir lentement la lueur dans ses yeux. Puis j’ai fini par comprendre. Comprendre qu’en réalité, ça n’avait jamais était elle. Ça avait toujours était moi. Car même perdu là ou personne ne pouvait l’atteindre, nous étions liée. Elle me sentait. Elle sentait tout. Tout ce que j’essayais de refouler depuis qu’elle m’avait contaminée en espérant que très vite, tout redevienne aussi calme et paisible qu’avant. Ce n’était pas elle qui me jugeait, c’était moi. A travers ses yeux. Et si j’avais été vivante, c’est sans doute ce qui aurait fini de m’achever. Sans doute, ce qui m’aurait brisé.
Mais je n’étais plus vivante. Alors, j’ai continué à fuir et avec le temps, la culpabilité a disparut d’elle même. Réapparaissant seulement, lorsque le lien me faisait vivre à travers elle, l’un des derniers souvenir restant de sa vie passée. Souvenirs que j’enterais avec une facilité déconcertante, de la même manière que tout ce qui avait à mon image, tenté de me culpabiliser. J’ai cessé de prêter attention aux habitants de la maison des toons, cessé de prétendre que regarder les gens à l’extérieur avait un quelconque intérêt et j’ai attendu. Attendu qu’il ne reste plus rien. Et j’attends encore.
***
« Je pense que c'est la fameuse Machine à Encre qui a crée Bendy. Et sûrement ces trucs qu'on vient d'affronter. Et l'une de tes anciennes vies. »
Ils n’avaient rien remarqué. C’était l’un des constats que je m’étais fait – avec l’affaiblissement du lien qui nous unissait – il y avait environ 3 jours de ça. Avant de me réprimander intérieurement pour ces pensées qui n’aurait jamais du me traverser l’esprit. Sans renier ma propre vérité, je l’avais laissée une énième fois seule, dans la chambre de la maison des toons lorsque les choses ont commencée à s’agiter. Et que le sujet de cette fameuse équation de la fin, avait été une nouvelle fois abordée.
Ioueseni bien qu’ayant l’air quelque peu étrange, avait rejoint d’elle-même le groupe qui s’était formé dans le salon. Elle s’était assise dans un coin, silencieuse, avant de très vite se perdre une nouvelle fois dans ses pensées, le regard perdu dans le vide. Mais un éclaire de lucidité semblait l’avoir atteint lorsque le décors avait changé, puisqu’elle avait réussi à suivre tant bien que mal, ses compagnons jusqu’à ce que l’un d’entre, le fameux Dyson, lui annonce que la machine à encre qui se tenait devant eux, était à l’origine de celui que qu’il appelait Bendy. Ainsi que l’une de ses anciennes vies. Ce a quoi elle avait répondu après un long moment – comme si elle avait besoin de temps pour traiter l’information – d’une voix fatiguée et lente, le regard éteint.
- Pas moi. Elle. Je crois que c’est elle.
Je savais ce qui la faisait encore tenir debout. Ce qui lui donnait l’air d’être vaguement présente sans réellement l’être et qui lui permettait, de répondre aux questions qu’on lui posait pour le moment. Cependant, je ne m’attendais pas à ce que ces paroles, me mêlent à leurs ridicules histoires de famille. Pourtant, c’était bien de moi qu’elle parlait. J’en avais la certitude. Mais il n’était en aucun cas question que je me manifeste alors, je suis restée cachée. Non loin d’eux.
Observant mon bourreau dans un état second, rongée par une fatigue extrême, je la vois s’asseoir maladroitement – et difficilement – sur le sol avant de reprendre la tête tombante.
- Ça a toujours était elle. Ils sont ici… Le sont-ils encore ? Je n’arrive pas à les atteindre, ils sont si loin… L’obscurité, les flammes, elle est là.
Sous ces airs de marionnettes sans vie, Ioueseni prend un temps de pause. Le regard perdu une énième fois dans le vide, sa tête bascule lentement d’un coté à un autre, comme si elle essayait de la maintenir droite sans succès. Puis elle déglutie finalement avant de reprendre.
- Tu la sens toi ?
Sa présence avait été brève. Elle avait disparut en même temps que celui qui portait le nom de Dyson s’était accroupi à son niveau, pour poser une main sur son épaule et lui demander.
« Il faut sortir de cette pièce, la machine à encre ne peut pas avoir un effet positif sur toi. Tu te sens de te relever ? »
La tête penchée en avant, le regard braqué sur le parquet couvert d’encre, Ioueseni semblait se parler à elle-même. Ses lèvres bougeaient de façon presque imperceptible, mais aucun son n’en sortait. Pendant un temps. Un temps de silence qui fut très vite remplacé par des hurlements de douleurs et des tentatives faiblardes, d’éteindre un feu invisible en se donnant des petits coups moue et maladroit sur le corps.
- N… N’oublie pas. N…N’oublie pas. N’oublie pas.
Reprend-elle d’une voix faible bégayante, s’agitant de plus en plus, avant de se calmer subitement comme éteinte. Pour reprendre de plus bel quelques secondes plus tard mais cette fois, avec des phrases incomplètes, mélangées ou des mots seuls, qui semblait n’avoir aucun sens. Mais qui pourtant en avait pour moi.
Finalement, voyant que ses tentatives de récupérer Ioueseni étaient vouée à l’échec, paniqué, Dyson avait décidé que malgré le poids mort qu’elle représentait, il était hors de question de l’abandonner là. Luttant de son côté pour porter celle qu’il qualifiait d’amie loin de la machine à encre avec l’aide de ses compagnons, celle qui n’était plus que l’ombre d’elle-même – mouhaha j’avais pas le choix, fallait que je la tente vu l’heure qu’il est – était visiblement la seule à voir ce cadavre qui n’avait de cesse, d’apparaître dans son champ de vision. Comme s’il l’a suivait.
Ce qui suscita chez elle une réaction inattendue. Un rire dément qui me rappelait celui de mon ami imaginaire, comme si sa folie s’exprimait à travers elle. C’est à ce moment-là qu’une vision me frappa. Une vision qui venait d’elle. Ce n’était pas le cadavre d’un toon qu’elle voyait, mais celui d’un monstre difforme tout droit sorti de mes pires cauchemars. C’était comme s’il avait réussi à l’avoir. A moins que ce soit elle qui l’ai eu en premier..
Peux-tu les entendre pleurer ? Bientôt ils iront tuer. Les monstres nés de nos cauchemars, ne se cachent plus dans le noir. La peur naîtra dans les cœurs, car approche l’ère de terreur.
Hj : Le petit cadavre qui l'a fait marrer : https://vignette.wikia.nocookie.net/bendy-and-the-ink-machine/images/8/8c/The_Dead_Boris.jpg/revision/latest?cb=20171020235904 Et à tous ceux qui pense que Mina à définitivement pété une durite, je répond ? Mais non, pas du tout, je vois pas du tout ce qui vous fait dire ça.
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Eugene Richardson
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| Avatar : Finn Jones :ohqueoui:
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Eugène Fitzherbert
Donald pesa le sens de ses propres paroles. Il ne voulait pas croire que l’un des protecteurs devait nécessairement mourir. Il ne voulait pas le croire. Il ne tenait nullement à perdre quelqu’un dans sa famille mais… Avaient-ils le choix ? L’Equation semblait être complexe, tournant autour d’une destinée propre à chacun de ses acteurs. Daisy avait peut-être vu juste. Persister à vouloir combattre aux côtés de ses frères l’amenait à des risques plus grands qu’il ne l’aurait imaginé. Il serra le poing, et quelques secondes plus tard, il fut engloutit par une atmosphère rougeâtre, et peu accueillante. Avant même qu’il put dire quoi que ce soit, l’encre dans laquelle le groupe pataugea le noya dans un océan putride de noirceur. Donald en avait l’habitude depuis quelques temps mais… il était loin de l’accueil apaisant de sa mère quelques instants plus tôt.
« L’épée à ta ceinture a autrefois été l’arme de celui que j’ai tué »
« Qui êtes-vous ? » hurla Donald en regardant autour de lui.
Le noir se dissipait petit à petit. Le canard distingua une grande pièce provenant d’un château. Il s’agissait d’une salle du trône, baignée par la lumière du jour. La lame blanche de l’épée brillait de mille feux, accentuant sa blancheur immaculée. Donald vit alors quatre présentoirs. Sur chacun d’eux, il pouvait distinguer des pièces d’armures blanches. Un bouclier, un plastron, un heaume et une lance. Il était devant l’armure du chevalier ! Mais il ne savait pas du tout quels étaient les autres protecteurs. Aussi, il se demandait l’utilité de sa venue ici. La même voix que toute à l’heure reprit :
« Tu te lance dans une Equation qui a fait verser du sang autrefois. Vous voulez protéger l'encre ? Vous devrez en payer le prix pour le faire dans les règles. Quelqu'un doit mourir. L'impératrice Claire et le Chevalier Blanc ont accepté le prix pour leur victoire. A ton tour. Vous êtes cinq à partager l'héritage du Chevalier. Choisis lequel des porteurs mourra. »
Donald en eut le souffle coupé. IL devait faire le choix. Ce n’était pas juste une mort prédestinée au hasard. Non. Il devait faire le choix de qui devait mourir parmi les protecteurs. Qui choisir ? Comment pouvait-il porter un tel fardeau ? Seul. Il était seul. Personne n’était là pour le conseiller. Pour lui dire quoi faire ou pour s’arranger avec lui. Il devait faire un choix, et ce de façon totalement arbitraire. Non. Jamais il ne pourrait porter ce fardeau. Aussi, une solution plus radicale lui vint à l’esprit.
« Si tu peux m’assurer la victoire… »
Il fit une pause en pensant au geste qu’il s’apprêtait à faire. Une pensée lui vint pour les enfants. Et pour Daisy. Elle avait eu raison depuis le début.
« Désolé Daisy. Désolé les enfants mais... Je n'ai pas le choix. Je suis un super-héros et le protecteur de l'épée ! Je suis prêt, alors prends ma vie ! »
Il éleva son épée pour ponctuer sa phrase.
« Et ne compte pas sur moi pour mourir facilement… »
Sur ces mots, des volutes de ténèbres apparurent autour du canard. Les quatre parties de l’armure disparurent en plusieurs rayons de lumières. Donald vit les volutes tourner autour de lui. Il apréhendait sa fin. Son cœur battait. Jusqu’à ce que les ténèbres le pénètre.
Bendy Williams
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| Avatar : Evan Peters
Oh ! Alors ton idée pour m'arrêter c'est de mettre des collants ?
Je pensais qu'on allait sur Netflix mais si tu le demandes...
| Conte : Bendy & the ink machine | Dans le monde des contes, je suis : : Le Grand Bendy
Bendy n'avait que faire de tout ce qui pouvait se passer dans cette pièce à l'heure actuelle. Il était certes présent mais regardait la scène d'un air tranquille, presque comme un simple invité lors d'une invitation à une tea party. S'il avait dû retenir une chose de sa prison, c'était sans doute la patience qu'elle avait créé en lui. Il avait appris à attendre pendant des siècles qu'on vienne le libéré. S'occupant ainsi comme il pouvait jusqu'au jour où il avait perdu la notion du temps. A présent qu'il avait retrouvé la liberté, le chat noir comptait bien s'amuser lentement. Prenant les choses à l'instant T pour le moment.
Moïra avait bien tenté de le faire participer à leur petit jeu mais il n'en avait guerre l'envie. Ce genre d'occupations pour lui, dépendaient simplement de son humeur et là, il n'était pas de la bonne humeur. Ceux qu'il attendait n'étaient pas présent, se terrant encore dans leur coin. Il eut une rictus en pensant à eux d'ailleurs; il avait hâte de revoir ces têtes qu'il avait pu couper autrefois. Ils l'avaient enfermé pendant si longtemps, pensant vivre leur vie tranquillement mais il n'en était rien. Il était dorénavant de retour et cela risquait d'être un nouveau carnage. A cet instant, la sorcière noire fut évidemment déçue de le voir aussi inactif et détaché de la situation. La nouvelle génération ne connaissait pas la menace qu'il pouvait représenter mais il s'en fichait. Il n'avait rien à prouver à personne. Il se savait puissant et saurait les soumettre en temps voulut. En arrivant dans ce monde, il avait ressentit l'encre bouillir au plus profond de son sang. Ici, il recouvrait sa totale puissance. Pour l'heure, si Bendy devait bien reconnaître une chose, c'était que cette Moïra était puissante et qu'elle serait pour sûr un élément indispensable pour la suite de leurs opérations. S'il voulait la garder sous sa coupe dans un futur proche, il aurait sans doute besoin de changer de tactique.
Une fois qu'ils eurent terminer de s'occuper du cas de Javier, Nicolas ouvrit la porte à son équipe, enfin prêt à décoller. Les choses sérieuses aller désormais commencer. Le toon commença à emboîter le pas à la suite de son créateur avant de se faire stopper par un élément perturbateur. Il n'y avait plus rien. Sans prévenir, le monde où ils venaient d'arriver avait disparu pour de nouveau laisser simplement place à du noir. Le chat noir tenta d'ouvrir la bouche afin d'être sûr qu'il ne s'agissait pas seulement d'une illusion ou d'une mauvaise plaisanterie de la part de la fameuse sorcière mais rien ne vînt. Sa voix ne sortit pas de sa gorge, comme bloquée par une main invisible. Des yeux rouges se mirent alors à luire dans l'obscurité. Si cela était réellement une plaisanterie, il tuerait aussitôt la personne. Alliée ou non. Il rassembla ainsi de l'encre autour de ses phalanges, prêt à passer à l'action dès qu'il ressentira le danger allécher ses sens.
- Quelle est ta détermination, enfant de sorcier ? - Je compte reprendre la place qui m'est dû. Répondit-il de nouveau maître de sa propre voix. - Connais-tu cette place ? Que revendiques-tu ? - J'étais le toon originel. Je me dois d'avoir le pouvoir. - Très bien. Enchaîna la créature, dont la lueur rouge de ses yeux venaient de s'intensifier. Et que comptes-tu faire du pouvoir qui sera le tiens ? - Je n'ai pas encore d'idées précises. Affirma le blondinet en haussant les épaules.
Il avait mis des siècles à réfléchir à comment il allait récupérer son pouvoir et ce qu'il allait pouvoir en faire. Il avait eu le temps de se faire un milliard de scénarios, mais rien n'avait été précis, ou alors tout s'était perdu dans le vide du temps. Lorsqu'il aura ce pouvoir tant désiré, il saura ce qu'il en fera. Les yeux disparurent suite à sa réponse, laissant place à un décor qui se dessinait peu à peu sous le regard du toon. D'ailleurs, lui même avait disparu, ce qui se trouvait devant lui ne le comprenait pas, n'étant qu'un simple spectateur de la scène qui allait se dérouler ici. Un chevalier en armure blanche apparut, tenant une épée dans sa main. Le bout était à ce moment rouge et noir, mais celle-ci redevenait petit à petit d'un blanc éclatant de pureté. De quoi en dégoûter le blond dans son esprit. Ce chevalier faisait face à un homme qui tenait un garçon dans ses bras; ce dernier, avait la poitrine éclairée d'une couleur rougeâtre.
- Il n'est pas mort Nasfarus. Juste libéré de ta main.
L'homme tenant encore l'enfant dans ses bras, tourna la tête en direction du chevalier, le regard emplit de haine à son égard.
- Ce n'est pas fini. Déclara l'homme, craquant ainsi le cou de l'enfant afin de mettre fin à ses jours définitivement. - Pourquoi as-tu fais ça ?! - Pour recommencer. Tout se répétera dans un cycle jusqu'à ce que mon destin s'accomplisse.
La scène s'estompa d'un seule coup comme elle était arrivée, laissant de nouveau place à l'obscurité ambiante. Les yeux rouges réapparurent à leur tour, prenant alors la parole.
- Et Nasfaratus tua le premier de la lignée des Chevaliers Blancs avant de se tuer lui-même.
La créature installa un temps significatif, laissant ainsi le toon comprendre pleinement la situation. Celui-ci fixa la bête droit dans les yeux lorsqu'il comprit, demandant d'un simple regard la confirmation de ce qu'il pensait.
- Oui... c'est exactement ce que ça veut dire.
Si Bendy n'avait pas eu de difficulté à exprimer des sentiments clairs et distincts, il aurait peut-être pu être choqué face à ce qu'il venait d'analyser. Mais il n'en fit rien, gardant simplement son attitude lasse et détaché. Malgré le fait que ce qu'il venait de se révéler à lui pouvait changer beaucoup de chose.