« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Je ne comprends pas toutes ces femmes qui passent des heures à se maquiller, s'habiller, se coiffer... qui passent des heures devant un miroir. Déjà un miroir c'est quoi ? Le reflet de notre âme ? Ou ce sont les yeux ? Dans tous les cas, les yeux se reflètent dans le miroir, ce qui au final reviens à faire refleter notre âme. Qui a véritablement envie de se retrouver face à face avec son âme ? On sait tous que cette petite chose est le témoin de toute notre existence. Et personne ignore qu'une existence aussi grande est jonchée de divers événements, dont nombreux qu'on ferait mieux d'effacer. L'avantage d'être divin c'est qu'on ne subiras pas le jugement dernier. Ce qui implique qu'on n'a pas besoin d'avoir honte de n'importe quel événement de notre existence. Et celui ci, je suis sûr que j'en aurais jamais honte.
D'ailleurs la journée avait débutée d'une façon plutôt ordinaire. J'avais remis mon slip correctement après avoir pris une bonne douche froide. J'avais enfilé un petit haut légèrement décolleté, sans rien en dessous. Et j'étais sortit de chez moi. Je m'étais rendu là où était ma place. A Olympe. Dans le lit d'Apollon. C'était pour cette raison qu'à peine arrivé à Olympe, je m'étais allongé sur lit d'une manière très... désirable. Les jambes croisés, allongée sur le côté, le regard dévisageant le dieu qui venait lui aussi de sortir de la douche. Quelques gouttes perlaient encore le long de son corps. J'avais tapoté la place juste à côté de moi, sur ma droite. C'était là qu'il devrait être, tout le temps.
« Salut bel Apollon. » dis-je avec un haussement de sourcil, tout en passant ma langue sur mes lèvres.
J'étais plutôt fière de ma réplique. Il était un bel Apollon et il le savait. On avait inventé ce nom pour lui. Qui pouvait nier cela ? Même sa coincée de soeur devait dire à son Pitch qu'il était beau comme un Apollon. Même si en réalité il était très moche. Il manquait de... je ne savais quoi. Peut-être de fesses. D'ailleurs, vue qu'Apollon n'était pas encore décidé à me rejoindre, j'en avais profité pour donner une tape sur mes fesses. Elles étaient bien fermes. Comme de nombreuses fesses. Mais celles là avaient un truc en plus. J'adorais la sensation de ma main tout contre.
« Tu sais que j'ai rêvé de toi cette nuit ? Tu étais allongé. Ici, juste à côté de moi. Tu étais torse nu. »
Vue qu'Apollon m'avait rejoins sur le lit, j'en avais profité pour passer ma main sous sa chemise qui était déjà déboutonné. Vous vous souvenez qu'il sortait de sous la douche ? Caressant légèrement son torse, je me rendais compte qu'à chaque passage de ma main, il se cambrait. C'était excitant.
« Un peu comme maintenant... » ajoutais-je en libérant le corps de mon Apollon de son haut.
Désormais, il ne faisait que reposer sur sa chemise. Elle ne couvrait plus rien du tout. Il avait toujours son bas, fort heureusement, car je me contentais de mater le haut. Bien que j'aurais bien voulu lui donner une tape sur les fesses pour voir si elles étaient aussi fermes que les miennes.
« On s'est approché l'un de l'autre. Un peu comme ça... »
J'étais désormais au dessus de lui. D'ailleurs je ne comprends pas toutes ces femmes qui trouvent cette position agréable. Car à dire vrai, on a plus l'impression d'être assise sur une chaise en bois qu'autre chose. C'est plutôt dur et pas agréable. Ce qu'il faudrait, ça serait d'ajouter un coussin. On faisait bien ça sur les chaises de toute façon. D'ailleurs, j'en avais agrippé un et je l'avais mis sur le ventre d'Apollon, avant de me remettre à califourchon sur lui et de le regarder avec ce même petit air aguicheur.
« Tu veux me frapper les fesses ? » lui dis-je en prenant l'une de ses mains et en la déplaçant jusqu'à mon fessier sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit.
J'aurais bien voulu lui dire que j'attendais ma petite frappe, mais j'étais bien trop obnubilé par ses lèvres. Elles avaient quelque chose d'attirant. C'était sans doute dans le regard. Enfin dans son regard à lui, pas celui de ses lèvres, car elles, elles ne me regardaient pas. Ou peut-être que si. Est ce qu'elles pouvaient me voir ? Me sentir ? Me toucher ? Je songeais à tout cela, tout en m'approchant du dieu et en posant mes lèvres tout contre les siennes. Elles étaient douces, soyeuses. Aussi agréables que la sensation du papier toilette molletonné sur mes belles petites fesses.
Après un baiser légèrement humide, je m'étais reculé. Et sans la moindre hésitation, je l'avais embrassé à nouveau, n'hésitant pas à rendre le baiser encore plus humide. Je m'étais toujours demandé ce que les autres femmes ressentaient en l'embrassant. Il avait un charme ravageur. Même si on le voyait rarement fréquenter d'autres femmes. Enfin pas les années précédentes. J'ai toujours cru qu'il partageait le même balai que sa soeur et qu'ils se le passaient à tour de rôle quand l'un ou l'autre se retrouvait en public. Je me demandais même si ça leur arrivait de le nettoyer ou si ils partageaient vraiment tout.
« ÔTE TES SALES PATTES DE LUI !! » hurla une voix dans mon dos.
Hadès se tenait là, debout, dans l’embrasure de la porte, avec une chemise kaki et une veste sans manche. Une sorte de gilet de sauvetage bleu... c'était ridicule. Surtout avec ce kilt rouge. Ca n'allait pas du tout ensemble... bien que les lunettes ajoutaient quelque chose de... sexy à son visage. Mon dieu qu'il était beau.
« Deux secondes, j'ai bientôt fini. » précisais-je avant de ressentir quelque chose de brûlant venir tout contre mon fessier.
Est ce qu'il venait bien de nous envoyer une boule de feu ? Heureusement que j'avais roulé vers l'autre côté du lit, tombant sur le sol. Et encore plus heureusement que j'avais emporté avec moi Apollon et que désormais c'était lui qui se trouvait à califourchon sur moi, mais sans le coussin.
« Y'a quelque chose... dans ton regard... d'un peu fragile et léger, comme un espoir... » récitais-je au bel Apollon en passant une main dans ses cheveux, le sourire aux lèvres.
J'allais m'approcher pour l'embrasser une nouvelle fois, mais Hadès venait de faire le tour du lit et il hurlait une fois encore de déguerpir...
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Je sais que je suis le fantasme de toute une famille et ce serait stylé, si c'était pas ma famille.
« Depuis quand tu chantes des chansons Disney ? » lâcha le dieu, aussi curieux qu'amusé, sans quitter Cassandre du regard.
Il entendait distinctement les protestations de l'autre dieu. Il avait été outré d'une telle interruption, pendant les premières secondes, ce pour plusieurs raisons. La première était qu'il s'agissait de sa chambre, celle qu'il occupait à la cité, celle qu'il avait depuis toujours, la sienne quoi. Par extension, c'était donc l'endroit privé du Gardien d'Olympe, autrement dit un lieu où quiconque n'étant pas invité n'avait pas le droit de se montrer. Encore moins lorsqu'il se trouvait en si bonne compagnie dans un moment d'intimité qu'il n'était pas du genre à partager.
La seconde était qu'il s'agissait d'Hadès et, pour être honnête, il ne le croisait plus tellement dernièrement. Il ne voyait pas ce qui justifiait sa présence dans cette chambre ou même dans le périmètre, depuis qu'il était Maire de la ville il avait tendance à les prendre tous de haut et à se croire Président du Monde – alors que bon le seul qui avait le titre de Président dans la famille, c'était Dolos, et ça lui donnait la nausée rien que d'y penser. La troisième, pas des moindres, c'était la tenue de son frère.
« D'où tu sors pour porter un truc pareil ? » poursuivit-il, imperturbable, tout en relevant sa tête en direction du dieu des Enfers.
Soit il avait une session pêche en Ecosse de prévu, soit... il s'en fichait un petit peu au fond. Il y avait autre chose de très bizarre dans tout ça. Pourquoi il criait autant ? Pourquoi il avait attaqué Neil ? Et surtout pourquoi est-ce qu'il lisait tant de fureur dans son regard ? Apollon plissa ses propres yeux, en proie à la réflexion. Il passait de l'un à l'autre, de plus en plus perplexe, avant d'ouvrir la bouche sans prononcer le moindre mot pour autant. Il s'humecta les lèvres, indécis, se redressant lentement pour ne plus se trouver au-dessus de la jeune femme et tenter de calmer la fureur de la divinité à ses côtés.
Dans un réflexe, il chercha à capter le moindre défaut dans les auras alentours. Et sa distraction laissa place à une angoisse profonde qui se réveillait lentement. Il n'aimait pas trop ça. Quelque chose n'allait pas dans le scénario qui se déroulait sous ses yeux. Pourtant, tout était bien parti : lui, sans chemise, Cassandre, peu habillée, la chaleur, les baisers... Ce n'était pas un coup de Dolos. Ce n'était pas possible puisqu'il aurait plutôt tenté de le mettre en rogne en lui montrant encore une fois sa femme avec un autre. Là, se jeter sur lui pour l'embrasser – et sans doute plus sans l'intervention d'Hadès – c'était trop... gentil pour être le dieu des illusions.
« Je me disais bien que le coup du coussin c'était pas ton genre. »
Cassandre lui aurait retiré ses vêtements plutôt que de tenter de mettre quoi que ce soit entre eux, à l'évidence. N'est-ce pas ?
« Et puis, deux secondes... quand même... deux secondes ? » enchaîna-t-il, davantage outré par une telle remarque cette fois.
Il était évident que parfois ils devaient s'y prendre vite, parce que leurs obligations et occupations mutuelles ne leur laissait pas le choix, mais de là à leur laisser si peu de temps... Elle le sous-estimait grandement. Ou ne le connaissait pas assez.
« Y a quelque chose qu'hier encore n'existait pas... » chantonna-t-il dans un réflexe, pensif et soudainement plus inquiété. « Mais quoi ? »
Sa tête se tourna vers Hadès dans une expression suspicieuse et il croisa les bras, se demandant si c'était encore celui-là qui avait fait n'importe quoi. C'était le genre de son fils d'enchaîner les catastrophes mais il tenait bien ça de quelqu'un le petit Elliot. Son paternel n'était pas un modèle de retenue et de bonnes actions, après tout.
« T'as changé de parfum ? » s'interrogea-t-il, sincèrement intéressé, en se rapprochant du dieu des Enfers. « Y'a un truc. Je suis sûr qu'il y a un truc. »
Il commença à lui tourner autour, cherchant à faire fonctionner du mieux qu'il le pouvait ses neurones – et venez pas dire que c'est rare et que ça doit être difficile, tout ça, c'est pas une gourde non plus Apollon. A peine. Un peu naïf sur les bords et lent à la détente, certainement, ça il ne pouvait pas le nier.
« Ou toi t'as changé de parfum ? »
Sa tête au-dessus de l'épaule d'Hadès, il dévisageait la jeune femme encore allongée sur le sol. Non, il y avait les boules de feu aussi, c'était trop... étrange. Et surtout violent comme façon de les écarter. Il aurait comprit que l'attaque lui soit adressée s'il avait s'agit d'Elliot ou de Diane, sachant à quel point les deux ne supportaient pas leur relation. Même si il estimait que ni l'un ni l'autre n'aurait prit le risque de pénétrer dans la pièce. Une seule personne pouvait donc s'en prendre directement à Cassandre pour empêcher quoi que ce soit de se produire et c'était...
« Cassandre ? » prononça-t-il à voix haute, d'un ton un peu trop perché, avec un air choqué qui prenait doucement naissance sur ses traits. « Cassandre ?? »
Cette fois, il fixait Hadès. Etait-ce Hadès ? Il ouvrit la bouche, la referma, grimaça, observa la déesse, puis le dieu, puis lui-même. Lui, il était lui. Il n'avait aucun doute là-dessus. C'était une évidence. Il le savait. Pour le reste... Qui l'avait embrassé ? Qui avait rêvé de lui, finalement ? Et qui touchait ses fesses comme le faisait la Cassandre qui était devant lui ?
Il resta un instant immobile en réalisant que ça n'avait aucun effet, tout en conservant le silence. Mais son visage exprimait toute sa confusion. Pire, son léger dégoût commençant à s'accroître.
« Dites moi que je rêve. »
Il devait y croire encore assez longtemps et assez fort pour pas aller avaler de l'acide à l'idée que... Cassandre puisse être qui il pensait qu'elle était et Hadès puisse être qui il pensait qu'il était. C'était bien trop complexe déjà à gérer mentalement.
« Je suis en train de rêver. »
Pour s'en assurer, il décida d'user des grands moyens. Le bruit fut sec et violent alors qu'il s'administrait une gifle à lui-même. Des fois, encore peu habitué aux songes, il avait du mal à les séparer de la réalité et cette technique fonctionnait la plupart du temps pour le réveiller. Mais là, ça n'eut aucune autre conséquence que celle de le sonner légèrement. Il y avait été fort. Il fallait bien pour se remettre les idées en place.
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« Je me suis réveillée ce matin dans le lit de Merida. » précisa Cassandre qui était toujours sous mes traits.
Je la regardais d'un air sceptique. Que faisait-elle dans le lit de ma femme ? J'aurais bien voulu lui poser la question, mais elle s'était approchée avec mon corps, d'Apollon. Elle avait ensuite posé une main sur sa joue où il s'était giflé. Que faisait-elle ? J'avais fait les pas qui me séparaient d'elle et j'avais attiré Apollon vers moi.
« Tu veux bien le lâcher ?! » m'emportais-je sans trop savoir pourquoi.
Cassandre le tira dans sa direction, en me repoussant. C'est fou ce qu'elle avait comme force. Et qu'est ce qu'elle était sexy dans cette tenue. Sans doute parce qu'elle me ressemblait comme deux gouttes d'eaux. J'avais vraiment beaucoup de chances d'avoir un physique pareil !
« Ne t'approches plus de lui et rend moi mon corps ! » s'emporta t'elle à son tour.
C'est fou ce que cette fille pouvait se montrer caractérielle.
« Alors d'un, je ne suis pas responsable. Et de deux, dans ce corps, il est à moi. »
Est ce que j'étais sérieux en disant cela et en tirant une nouvelle fois Apollon dans ma direction ? En tout cas, elle semblait le penser, car elle le lâcha. Il était à moi, rien qu'à mouah !! La jeune femme se contenta de croiser les bras. Même quand je croisais les bras, j'étais pas mal !
« Ok. Et je suppose que dans ce corps, c'est Merida qui est à moi ? »
« Non. » laissais-je échapper.
« Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire avec elle ? »
« Pas touche. »
« Sinon quoi ? Tu as bien le droit à avoir mon Apollon, alors je peux tenter de pécho ta Merida. »
Je tournais la tête vers Apollon.
« Tu l'entends ? Totalement infidèle ! Déjà que je pensais qu'elle couchait avec Socrate... »
Elle me fit de gros yeux. Je ne comprenais pas pourquoi. J'avais entendu dire qu'elle fréquentait le bibliothécaire. C'était bien le chat, n'est ce pas ?!
« Bon, ça suffit. Comment t'as fait ça ? » dit-elle en me désignant son corps et le miens.
Enfin mon corps et le siens. Bien qu'à dire vrai, lequel était réellement le miens à l'heure actuelle et lequel était le siens ? On se confondait corporellement. C'était pas beau à voir. Sauf la partie représentant mon corps à moi.
« Euh... vas y, continue, ne te gène pas... » dit-elle en observant ma main se déplacer un peu partout sur mon corps.
« Je voulais vérifier que c'était toujours ton corps. »
Elle me regarda dubitative. Ca ne m'empêcha pas de continuer à toucher diverses parties de mon corps pour voir si c'était toujours le siens à elle. De loin, elle soupira, avant de se toucher rapidement le torse.
« Hé ! Fait pas ça ! »
« Ah ouais ? Et ça là... !? » dit-elle en se tapotant une fesse avant d'avoir un air surpris.
« Bon ok, on ne se touche plus. Plus personne touche personne. Et personne se touche. Met tes mains dans tes poches ! » dis-je à l'intention d'Apollon.
Qui sait, si ça se trouvait lui aussi n'était pas lui. Bien qu'avec ce regard, ça ne pouvait être que lui. Ca ne résolvait pas le soucis tout ça. Qu'est ce qu'on faisait ? Est ce que c'était elle la responsable ou moi ? Quoi qu'il en soit, ça n'avait rien à voir avec la sorcière que j'étais allé voir. Car ce n'était pas directement ça que je lui avais demandé...
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Certains jours, je me demande ce que c'est d'avoir une vie ordinaire. Est-ce que ça existe vraiment ou cela fait-il partie d'un fantasme collectif ? Qui peut se vanter d'avoir une existence banale et sans encombre ? Apparemment, même les humains lambdas qui vivent en dehors de Storybrooke ont des tas de problèmes. Il suffit de voir les séries télé du type Plus belle la vie ou Demain nous appartient . Tout le monde est à plaindre. Mais personne ne sait à quel point la vie est dure quand on a un dieu pour compagnon de vie. Là, il y a vraiment de quoi se tirer une balle (d'ailleurs, je l'ai déjà fait, mais ce n'était pas à cause de lui. On est hors sujet, en fait.)
Revenons à nos oursons. J'avais senti, le matin même, que quelque chose clochait. J'ai le pif pour sentir les catastrophes se profiler. A force de vivre dans cette ville, on développe un instinct presque surnaturel. Hadès s'était réveillé auprès de moi, comme à son habitude, mais un truc dans ses yeux était différent. J'aimais la façon dont il me regardait -mélange de douceur, de dévotion éperdue et de passion ardente. Sauf que ce matin-là, son expression était plutôt perplexe, perdue et même angoissée. On n'était clairement pas sur le même mood. Il s'était comporté de manière très étrange. De fil en aiguille, j'avais compris ce qui s'était passé. "Il" était parti et j'en avais profité pour me préparer rapidement -tout en restant classe quand meme. J'avais fait de même avec Autumn puis avais fait un crochet par chez M. Graves.
"Elle est changée, faut juste la faire manger et jouer avec elle."
Il prétexta qu'il avait des rendez-vous mais je lui rétorquai que ma fille était très sage, elle ne dérangerait personne.
"En plus, si vous l'emmènez chez vos clients, ils vont fondre devant une bouille pareille !" appuyai-je tout en regardant Tumtum qui s'amusait à renverser un cendrier par terre. "Ils vous demanderont peut-être de les coiffer plus longtemps et ça sera tout bénef pour vous ! De toutes façons, c'est l'affaire de quelques heures. Je passerai la récupérer quand..."
Je laissai ma phrase en suspens car en réalité, je n'avais aucune idée de l'heure de mon retour. Mieux ne valait pas le dire au coiffeur. Il avait l'air suffisamment à cran comme ça. Il donnait l'impression d'avoir vu son chat se faire écraser trois fois sous un rouleau compresseur. Pourtant, le minet allait très bien. Il se faufila entre mes jambes en miaulant. Je me penchai pour le caresser rapidement et me redressant, je lançai à monsieur Graves avec un sourire narquois :
"Faut dormir, la nuit. La petite rousse ne vous laisse pas tranquille ?"
Mon sourire se fit plus large alors que son regard devenait plus noir et morose. Oulah... j'avais touché une corde sensible. Je n'y pouvais rien, j'aimais les ragots. J'avais entendu dire qu'il sortait avec l'amazone d'Hypérion. Je me tenais au courant de tous les détails croustillants chez les divins. Pas les trucs rasoirs du style le nom des titans ou la date de la prochaine apocalypse. Mais les crushs, ça c'était intéressant.
"Vous formez un joli couple." insistai-je, tout en sachant très bien que j'enfonçais le clou d'une porte blindée.
"Zazar !" s'écria Autumn.
L'instant d'après, j'étais pratiquement mise à la porte par un coiffeur sous tension. Au moins, il gardait ma fille. C'était tout ce que je souhaitais, en fin de compte. Il était tellement cool sans le savoir.
Moins de dix minutes plus tard, j'appelai un garde pour me servir de taxi jusqu'à Olympe. Il m'avait fallu peu de temps pour me renseigner sur la localisation de "Cassandre". Après tout, "Hadès" m'avait expliqué qui il était en réalité. Ce n'était pas difficile de savoir où se rendrait l'autre. Et finalement, je les retrouvai tous deux au même endroit, à savoir la chambre d'Apollon. Ca serait plus simple. Peut-être. Peut-être pas. A dire vrai, je ne savais même pas quoi faire pour arranger ça.
En plus, les trouver chacun occupé à se tripoter l'un l'autre, ça n'aidait pas à rendre la situation plus limpide. Je clignai des yeux et entrai pour de bon dans la pièce, me dirigeant tout droit sur un Apollon déboussolé. Je pouvais le comprendre : ça avait de quoi surprendre. Je posai mes mains sur ses avant-bras dans l'idée de l'aider à se calmer. Il avait la peau ferme et douce à la fois. Parfaite. Normal pour le dieu de la beauté. Tout en parlant, je commençai à le caresser légèrement, sans en avoir l'air.
"Ils ne sont pas ceux que tu crois. Ils se sont... mélangés." expliquai-je tout en plantant mon regard dans le sien. "Mais pas de façon cheloue. Hadès sait qu'une fois revenu dans son corps, je l'aurais castré s'il avait fait un truc illégal avec sa... petite-fille ? Non, ils ont échangé d'enveloppe corporelle. La question est : comment ? Et pourquoi, aussi ? On peut se demander. Tout ceci est très suspect."
Tout naturellement, je pivotai vers Cassandre qui abritait l'esprit d'Hadès, mais sans cesser de palper le bras d'Apollon.
"Ca a quelque chose de rassurant d'avoir à ses côtés un dieu dont la tête dépasse du sol. J'aurais peut-être dû mieux choisir..." déclarai-je, désinvolte tout en donnant une petite tape sur le bras d'Apollon, mais pas de façon méchante, bien au contraire. "Est-ce que tout est aussi ferme, chez toi ? Tout partout ?"
Je pivotai de nouveau vers le dieu des arts, l'observant de haut en bas avec curiosité et un petit sourire en coin. Puis, je jetai un coup d'oeil à Hadès, intérieurement Cassandre. C'était vraiment compliqué à suivre.
"C'est évident que tout est de la faute d'Hadès. Mais pas toi !" fis-je en le voyant ouvrir la bouche. "Le vrai, celui qui fait toujours n'importe quoi ! Toi, à part reluquer les bibliothécaires, tu ne fais rien de mal."
J'adressai un clin d'oeil entendu à la jeune femme à l'intérieur du dieu des enfers. Eh oui, j'étais au courant de tous les potins. Je savais TOUT sur tout. Ca me donnait un pouvoir considérable. Encore une fois, je ne portais aucun jugement. Chacun est libre d'aimer les antiquités. Pour ma part, je préférais les modèles plus récents. Ou régénératifs, comme les dieux.
"On devrait vous donner un nouveau nom pour mieux s'y retrouver. Toi, tu seras Cassadès." dis-je en désignant Cassandre dans le corps d'Hadès. "Quant à toi..."
Je posai un oeil perçant sur ma prétendue "moitié". Il était surtout un imbécile complet.
"Cassie-Casse-Pieds. Ca te va comme une moufle."
J'esquissai un large sourire. Pendant tout ce temps, je ne m'étais pas éloignée d'Apollon. Le pauvre avait besoin de réconfort.
"Bon, étant donné que Cassie-Casse-Pieds ne nous dira pas pourquoi ni comment il a fait ce qu'il a fait, on va devoir réparer par nos propres moyens. Quelqu'un a une idée lumineuse ?"
J'attendis que les illuminations fusent. Après tout, je ne m'y connaissais pas en échange de corps. Je savais seulement comment changer de corps tout en restant moi-même, mais ça n'était sûrement pas lié.
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Je sais que je suis le fantasme de toute une famille et ce serait stylé, si c'était pas ma famille.
Il ne savait pas ce qui était le plus perturbant : que Cassandre touche ainsi le corps de son grand-père, ou que Hadès touche ainsi le corps de sa petite-fille. Finalement, il préférait quand l'attention lui était portée entièrement, quitte à se faire embrasser par son frère dans le corps de sa femme, ou se faire caresser la joue par sa femme dans le corps de son frère. Est-ce qu'il était en train d'avoir un début de migraine ? C'était fort possible. Etant donné la situation dans laquelle ils se trouvaient, ça aurait été plutôt normal, même pour un dieu.
Heureusement, l'arrivée de Merida lui permit d'y voir plus clair. Ou du moins, de réagir. Elle était toujours si radieuse ! Ou si... enflammée. C'était à cause de ses cheveux roux, ça. Ça lui allait bien. Pourquoi est-ce qu'il se faisait cette réflexion ? Sans doute parce qu'il avait remarqué qu'elle le palpait plus qu'autre chose en tenant ainsi son bras. Il n'estima même pas nécessaire de préciser que oui, tout était ferme chez lui, c'était une évidence. Apollon lâcha une grimace cependant, à l'évocation du ''bibliothécaire''. Ce n'était pas difficile de deviner de qui il s'agissait, et ce n'était pas Socrate. D'où Hadès pouvait penser que Cassie le tromperait avec un chat ? Non. D'où Hadès pouvait penser que Cassie le tromperait tout court ? Elle regardait beaucoup ailleurs. C'est tout. Il avait le droit aussi. N'est-ce pas ? En tout cas, là, à cet instant précis, il regardait Hope, sans aucune pensée déplacée, évidemment. Elle en fit plus en dix secondes qu'eux en cinq minutes. Déjà, elle leur avait trouvé des noms. Même lui n'y avait pas pensé !
« Je m'y connais bien en trucs lumineux, moins en idées. » lança-t-il d'un ton détendu et amusé, ponctuant sa propre réplique d'un léger rire.
Face au silence de ses interlocuteurs, son expression radieuse fut remplacée par une moue presque gênée.
« C'était un peu marrant... un petit peu... C'est bon j'ai compris j'arrête de chercher à être marrant. »
Il marmonnait, se redressant de toute sa hauteur pour se donner une certaine contenance. Hors de question qu'il se ridiculise devant Hope. C'était une princesse, pas n'importe laquelle, il devait prouver qu'en effet elle avait mal choisit son mari parmi les dieux. Même si c'était trop tard à présent, parce que le meilleur parti, autrement dit lui, était déjà prit.
« Juste pour mettre les choses au clair, ce corps n'appartient qu'à elle. » précisa-t-il néanmoins, en se désignant d'abord lui-même, puis ensuite Cassadès. « Même si là, dans l'état actuel des choses, je suis pas sûr de vouloir... Enfin je suis pas contre les expériences inédites et tu le sais mais... Ce serait vraiment tordu. »
Il secoua la tête pour s'enlever les images étranges susceptibles de se former dans son esprit. Bizarrement, c'était moins dérangeant d'avoir embrassé sa femme qui était son frère plutôt que l'inverse. Parce que la bouche du Dieu des Enfers contre la sienne, ça ça aurait été traumatisant. Même si ce n'était pas lui. C'était... vraiment trop compliqué.
« Par contre, si jamais vous voulez... » poursuivit le Gardien, hésitant, en passant son regard de la rousse volcanique au corps du dieu en kilt. « Après tout t'es dans le corps de son mari et je sais que tu la trouves super canon. Puis Cassie-Casse-Pieds m'a bien embrassé, donc je vois pas d'inconvénients si... je sais pas, c'est l'occasion si jamais tu veux tenter quoi. Si Merida est d'accord évidemment ! Et je dis ça comme ça je veux pas vous encourager non plus. »
Ça devenait confus dans son esprit. Il n'était pas certain de ce qu'il disait ou de ce qu'il l'autorisait à faire, là. Pour oublier ce moment gênant, il frappa dans ses mains avec une motivation nouvelle. Clairement, tout était de toute façon de la faute d'Hadès, il avait encore fait n'importe quoi pour pas changer de ses habitudes.
« Bon. Assez parlé, il est temps d'agir. » assura-t-il en passant son bras au-dessus des épaules de Hope et en attrapant la main de Cassadès.
En moins de temps qu'il en fallait pour cligner des yeux, ils se retrouvaient dans la bibliothèque de la Cité. Lumineuse, gigantesque, bien trop calme. Il n'y passait plus autant de temps auparavant, les lieux ayant un long moment été investi par Jules, mais c'était avant ça. Oui, il avait oublié Hadès, volontairement sans doute. Il ne faisait que les ralentir. Ou c'était pour le taquiner. L'un ou l'autre, il savait que son frère ne tarderait pas à les rejoindre.
« C'est le lieu du Savoir ultime ici, si on veut éclaircir cette histoire je pense pas qu'on puisse trouver mieux. Quoi qu'on pourrait aller voir Hypérion mais bon, on est de grandes personnes, on sait lire, on peut se débrouiller par nos propres moyens. »
C'était un fait. Il y avait tellement de bouquins que l'un d'eux leur permettrait sans doute de trouver une façon d'inverser le processus qui avait eu lieu pendant la nuit. Est-ce qu'il y avait une sorte de registre pour limiter les recherches ? Il se voyait mal passer des jours à en faire le tour. Surtout que ça signifiait rester abstinent tant que sa femme ressemblait à un homme barbu. Qui n'avait plus qu'une seule main, au passage, il avait presque oublié ce détail. Ça devait être perturbant pour sa pauvre fiancée. Oh ! Il savait exactement comment accélérer leur enquête, en fait.
« Socrateeeee ! » s'exclama le gardien en lâchant ses deux accompagnatrices, tout en commençant à s'avancer, sa tête se tournant vers tous les rayonnages devant lesquels il passait. « Ton dieu préféré a besoin d'aide et il a apporté des lasagneees ! »
Quoi ? C'était une technique qui marchait généralement pour le faire rappliquer au plus vite et il pouvait en faire apparaître pour ne pas passer pour un menteur, au besoin. Qu'est-ce que ça lui avait manqué de venir embêter ce chat, quand même.
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« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
J'observais mon homme avec un air des plus... je ne sais pas. Contrariée ? Même pas. Sceptique ? Intriguée ? Je n'avais aucune idée de ce à quoi ressemblait mon visage, car ce n'était pas le miens. Mais vue le regard que faisait Hadès dans mon corps à moi, à mon homme à moi, j'avais la sensation que c'était exactement ce regard là que je voulais faire à Apollon. Est ce qu'il venait bel et bien de dire ce qu'il avait dit ?
« Tu viens vraiment de me proposer de coucher avec Merida ? »
J'étais pas sur que le regard de la jeune femme était du genre intéressé ou pas. A dire vrai, je n'arrivais plus du tout à savoir quoi que ce soit dans ce corps là. C'était bien trop perturbant de ne pas être moi. C'était comme si tous mes sens avaient disparus. Et puis pour couronner le tout, Apollon avait déjà changé de conversation et il en était même venu à faire appel à Socrate. En quoi un chat pourrait nous aider ?!
« En quoi tu crois que Socrate peut nous être utile ? Et où est mon corps? » demandais-je en me rendant compte qu'Apollon avait fait apparaître tout le monde à l'exception de mon physique.
C'était sans doute parce que ça le perturbait trop de me voir alors que ça n'était pas moi. Mais comment voulait-il qu'on sache ce qui était arrivé, et comme y remédier, sans la présence du RESPONSABLE ?!
« Socrate ne nous sera d'aucune aide. Qui plus est, il doit être encore en train d'embeter Hyperion. Ca fait des semaines qu'il parle de déménagement, grande maison et d'Ellie. Je ne vois pas trop le rapport avec tout ça, mais il semblerait qu'il ait envie d'évasion. Comme si cette bibliothèque était une prison. Les Gardiens ne sont plus ce qu'ils étaient. Enfin, je ne parle pas de toi. » ajoutais-je pour le rassurer.
J'avais la sensation que ma tête fonctionnait différemment dans le corps du dieu. C'était comme si je pensais comme lui. Enfin que j'avais une autre façon de voir les choses. Ca devait être dans ma tête, c'est tout.
« Ca doit être la sorcière la responsable. » dis-je avant de me rendre compte que je n'avais pas pensé à ça.
Pourtant j'avais bien entendu cela dans ma tête et avec ma voix. Oh mon Apollon... d'accord... c'était perturbant.
« Hadès communique par la pensé ! Il vient de me dire que c'est la sorcière qui aurait pu faire ça. »
Restait plus qu'à savoir quelle sorcière. Et si Hadès arrêtait de parler dans ma tête, ça m'aiderait à réfléchir. Parce que ses pensées n'étaient pas très cohérentes. Il parlait de physique, de Merida, de seins plus grand à l'époque, mais que les actuels au final lui convenaient bien. Ensuite il parlait de l'hiver, et là je ne pigeais pas grand chose.
« C'est qui la sorcière qui t'a fait ça ? » demandais-je à la sexy rousse en désignant son corps et plus particulièrement sa poitrine. « Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai la sensation que c'est lié à cet abrutis d'Hadès... »
Car oui, c'était un abrutis...
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| Conte : Rebelle | Dans le monde des contes, je suis : : Merida
"Super, on a perdu Cassie-Casse-Pieds." soupirai-je, exaspérée.
Evidemment, il avait fallu qu'Hadès ne nous suive pas. Cela sous-entendait forcément qu'il ne souhaitait pas que tout revienne à la normale. Quel intérêt avait-il à se promener dans le corps de sa... petite-fille ? C'était glauque au possible. Mais je n'essayais même plus de comprendre ce qui pouvait lui traverser la tête.
Les mains sur les hanches, j'observai la bibliothèque dans laquelle Apollon venait de nous téléporter. La grande classe. Même s'il y avait un peu trop de livres. Et que ça sentait comme dans un grenier. C'était poussiéreux. Je fis la moue mais plissai les yeux en entendant Cassadès mentionner une sorcière.
"C'est qui la sorcière qui t'a fait ça ? Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai la sensation que c'est lié à cet abrutis d'Hadès..."
"Qui m'a fait quoi ?" lui répliquai-je, indécise. "C'est à toi qu'on a fait quelque chose, moi je suis clean. En plus, je fume même plus de marijuana."
Je ne voyais pas de rapport mais je trouvais important de préciser cette info. J'esquissai une nouvelle moue très concentrée, passant ma main sur mon menton dans une attitude réfléchie.
"Hadès est un abruti, on est d'accord là-dessus. Ensuite, tu parles de quelle sorcière ? Il y en a pas mal en ville. Rien que l'ancienne maire, c'en est une. D'ailleurs, elle est toujours maire ou pas ? Je suis pas calée en politique, ça m'intéresse pas."
Je préférais de loin lire les magazines people. C'était nettement plus fun. J'avais acheté le Vanity Fair dont le Prince Charles faisait la couverture. Ca m'avait fait marrer.
"Bref. On s'en fiche." repris-je en faisant un geste négligent de la main. "Il faut qu'on trouve un moyen de vous... inverser. On est dans une bibliothèque divine, non ? Pourquoi on aurait besoin d'un Socrate ? On peut trouver nous-mêmes la solution !"
Sur ces belles paroles, je me dirigeai d'un pas déterminé vers le premier rayonnage venu et attrapai un bouquin. Je l'ouvris au hasard et lus ce qui était écrit :
"... Filou s'approcha d'Epona. Son pelage couleur ivoire frémit alors qu'il léchait sa patte arrière avec délicatesse, remontant lentement le long de son flanc. La pâle féline poussa un gémissement alors que le matou se... AH mais c'est quoi ce machin ?"
Les yeux écarquillés, je refermai brusquement le livre et lus le titre :
"Une chatte sur un toit très brûlant."
Je levai les yeux vers les deux autres, avant de le ranger à tâtons sur l'étagère.
"Je crois qu'on est dans le rayon érotique pour chats. C'est quoi cette bibliothèque, au juste ?"
En observant le rayonnage avec un mélange de dégoût et de crainte, je remarquai qu'il rassemblait les livres de cuisine. D'ailleurs, j'avais trouvé le bouquin coincé entre un ouvrage de recettes de lasagnes et un autre de tacos.
"A mon avis, je suis tombée sur un truc qui n'aurait pas dû être trouvé. J'ai le chic pour ça." fis-je en haussant les épaules, un frisson désagréable parcourant mon échine.
Passé cet instant de malaise, je tapai dans mes mains avec conviction.
"On va forcer Cassie-Casse-Pieds à rappliquer. Et je sais exactement comment."
Je posai les yeux sur Cassadès avec un sourire confiant, et envoyai ce message télépathique au dieu des abrutis :
Je vais faire quelque chose qui va t'énerver profondément et je vais le faire tout de suite. Si tu ne viens pas, tu ne saurais jamais de quoi il s'agit.
Puis, tout aussi tranquillement, je me plantai devant Cassandre dans le corps d'Hadès. Son regard était si différent. C'était normal mais perturbant.
"Tu as confiance en moi ?"
Sans attendre, je plaçai mes mains autour de sa nuque et la rapprochai de moi pour lui offrir un baiser passionné. Après tout, je ne faisais rien de mal puisque Apollon avait suggéré l'idée, quelques minutes plus tôt. L'étreinte dura quelques longues secondes avant que je m'éloigne avec un petit sourire.
"Ouh, tu en as de la chance." dis-je à Apollon. "Elle est très douée."
Puis, tournant de nouveau la tête vers Cassadès, j'ajoutai :
"Ce fut étrange mais intéressant. A recommencer, peut-être."
Après un clin d'oeil espiègle, je pivotai vers Cassie-Casse-Pieds qui était évidemment de retour, perdant tout sourire. Je croisai les bras.
"Alors, il paraît que tu as demandé les services d'une sorcière ? Vas-y, on t'écoute."
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Socrate pouvait aider parce qu'il lisait beaucoup. Ça lui paraissait évident. Quoi ? Elle préférait qu'ils demandent à Verne ? Il allait peut-être la voir différemment en la croisant dans le corps d'Hadès. Mais il connaissait son frère. Et avec Jules dans le périmètre, il se disait que c'était un coup à avoir le droit à des visions d'horreurs du corps de sa femme collé à celui de l'écrivain et ça il était pas prêt à le supporter. Pour ça aussi qu'il avait laissé Cassie-Casse-Pieds ailleurs. Quoi qu'à la réflexion... Il pouvait faire n'importe quoi du coup... Mon dieu qu'il pouvait être stupide !
« On se calme, tout va bien, c'est juste le coin perso de Sosso, il a le droit d'avoir des fantasmes chelous. Au moins t'as pas trouvé des photos compromettantes d'Ellie je suppose que c'est une bonne chose... »
Apollon passait presque nerveusement sa main dans ses cheveux. C'était quand même vachement dérangé de la part du félin de mettre l'équivalent de ses magasines pornographiques dans un lieu public pareil. N'importe qui pouvait tomber dessus ! Heureusement que Merida n'était pas n'importe qui. Il pouvait peut-être lui faire du chantage avec ça ? Nooon. Il ne faisait pas de chantage. Il préférait brosser le Gardien dans le sens du poil pour s'attirer sa sympathie. Même si les chats n'aiment pas être brossés. Il lui lançait des pelotes de laine et ça fonctionnait pas mal.
« N'empêche c'est super imagé comme truc... »
Oui. Apollon avait été récupérer le bouquin laissé sur l'étagère par la Rebelle, tournant les pages rapidement en étant de plus en plus écoeuré à mesure que ses yeux déchiffraient quelques phrases. C'était assez étrange. Et ça le mettait vraiment très mal à l'aise.
« Vous croyez qu'il traîne sur des sites bizarres aussi ou il connaît pas inter... net. »
Sa phrase s'était coupée brutalement pour se terminer de manière tout aussi sec. La bouche ouverte, les yeux écarquillés, il observait ce qui était en train de se passer en tenant toujours l'ouvrage entre ses deux mains. Ils étaient pas en train de parler de sorcières juste avant ? Alors qu'est-ce qui s'était passé pendant ses vingt secondes d'inattention ?
Sa mâchoire se décrocha presque tandis que son cœur avait adopté un rythme cardiaque trop ralenti. Heureusement que c'était un dieu où il aurait fait un arrêt. C'était le choc ça. Faut dire qu'il y avait de quoi. Il s'était pas préparé mentalement à assister à ça, même en l'ayant proposé. Et il n'était même pas énervé. Juste... perturbé. Parce que c'était sa femme, mais sans l'être, parce que c'était la tête de son frère. D'ailleurs c'était bien lui le maire, n'est-ce pas ? C'est ce qu'on lui avait dit. C'est les infos qu'il avait. Merida n'était pas au courant ? Ou le dieu enflammé avait démissionné ? Pourquoi il se posait ces questions maintenant ?
« Ouais. » lâcha-t-il, en secouant la tête, sans vraiment savoir à quoi il répondait. « Mais je suis doué aussi hein. C'est un travail d'équipe tu vois. »
Qu'est-ce qu'il racontait ? Il avait l'impression que son cerveau fonctionnait au ralenti. Il dévisageait Cassadès avait curiosité et presque inquiétude tandis que sa femme, enfin le corps de sa future femme, venait de réapparaître à leur côté. Etrangement cette histoire ça lui passait au-dessus maintenant. Il avait autre chose à régler en urgence.
« C'était comment ? » questionna-t-il, tout en attrapant les épaules de Cassandre, dans Hadès, donc de Hadès, mais de Cassandre. « C'était bien ? Mais pas trop bien ? C'était moins bien qu'avec moi ? T'as pas changé de bord pour virer princessexuelle ? »
On sait jamais. Il fallait être prudent. Il savait que Merida était sa favorite et il le comprenait, mais c'était un coup à ce que ça lui fasse remettre en question beaucoup trop de choses. Il devait prendre les devants.
« Si t'as besoin que je t'embrasse pour te rappeler ce que c'est, je suis prêt à le faire. »
Il n'était plus à ça prêt. Pour Cassandre, il aurait déplacé des montagnes, retourner des océans, et il était aussi capable de plaquer sa bouche contre celle du dieu des Enfers. Il pouvait tout faire. Et n'importe quoi aussi.
« Même si ce serait mieux d'attendre d'avoir revu la sorcière, avant, j'avoue. Je parie que c'est la même que dans le dessin-animé, celle qui fait des statues en bois là ! C'est ça ? Je connais Rebelle par cœur. Mais pourquoi t'aurai été la voir ? T'avais envie d'être transformé en ours ? Vous allez pas vous transformer en ours hein ? »
C'était peut-être par étape que ça fonctionnait. C'était possible. Il ne fallait mettre de côté aucune option. Il aimait bien ces animaux-là, mais il se voyait mal en épouser un quand même. C'était des divinités de toute manière, elles ne devaient pas être sensibles à ce genre de sortilèges.
« Une sorcière, ça se trouve pas à Olympe en tout cas. T'as été où ? A Storybrooke ? Ou t'as utilisé un de tes portails lumineux super stylés dont je suis trop jaloux ? »
Il s'était retourné vers Cassie-Casse-Pieds sans pour autant lâcher les épaules de Cassadès. Ce n'était pas du concept qu'il était jaloux en réalité, mais plutôt du fait qu'il en soit capable. Ça avait beaucoup de classe. C'était puissant aussi. Fallait avouer que ça envoyait. Hadès était stylé. Des fois. Quand il voulait. Là dans le corps de la jeune femme il l'était encore plus parce qu'elle était sexy. Elle tenait peut-être ça de son papy en plus de le tenir de sa mère. Il trouvait Lily mignonne plus que sexy, quand même. Ça devenait compliqué dans sa tête. Il fallait qu'il se contente de penser que Neil était sexy, et qu'Hadès avait du style. Voilà.
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Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
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« Je rêve ou tu viens de l'embrasser ?! » m'emportais-je dans mon nouveau corps.
Car même si c'était mes lèvres physiques qui avaient fait des ricoché avec celles de Merida, je n'avais pas la sensation d'avoir ressenti le baiser. Ce qui signifiait que la fille là bas, dans mon corps à moi, qui était sur le point de vaciller... ou du moins qui buguait, n'était autre que l'autre moi. Celle qui avait embrassé Merida. Quand j'avais vue les lèvres s'entrecroiser, j'étais persuadé que j'avais retrouvé mon corps. Un peu comme ce crapaud qui se changeait en Prince quand on l'imprégnait de bave. Mais non ! J'étais toujours moi ! Et Merida avait embrassé ma petite fille.
« T'es grave chelou dans ta tête ! Embrasser ma petite fille, qui en soit est aussi un peu ta petite fille... même moi je n'irai pas jusque là ! »
Bon d'accord, j'avais embrassé celui qui était censé être mon fils. Mais au moins Ellie je ne l'avais pas embrassé. Et elle, c'était ma véritable fille ! Merida était allé trop loin. Beaucoup trop loin. Elle avait fait une Princessuelle !
« C'est un mot officiel ? » demandais-je à Apollon.
Car si ce n'était pas le cas, j'allais le faire ajouter au dictionnaire, en tant que Maire tout puissant de Storybrooke. Et ensuite, je l'inscrirai au registre des crimes, histoire d'être sûr que plus jamais Merida le reproduise !
« Ce n'était pas la sorcière de Dun Broch. C'était celle là ! » m'exclamais-je en désignant la vieille femme qui se tenait devant nous.
Bon d'accord... entre le moment où j'avais débuté ma phrase et celle où je l'avais fini, j'avais ouvert un portail. Je nous y avais tous fait passer sans demander l'avis de qui que ce soit, et je nous avais fait nous rentre à proximité de Dun Broch... notez bien le "proximité", donc "pas Dun Broch" et je nous avais amené devant une porte en bois. J'avais frappé trois fois. Une sorcière en était sortie et...
« ...c'était celle là ! »
Je la pointais du doigt. Elle nous adressa un regard. Je la pointais toujours du doigt. Au dessus de sa tête, sur le haut de la porte, était indiqué : « sorcière officielle de Dun Broch - sauf le dimanche. ».
« Bon ok, elle est un peu de Dun Broch. »
« Et on est dimanche ! » répondit-elle en nous claquant la porte au nez.
On est dimanche ? On était pas dimanche...
« On n'est pas dimanche ! » dis-je à la porte avant de me tourner vers Apollon. « On n'est pas dimanche ? J'aime pas les dimanche. »
Puis, je regardais en direction de Merida et de petite fille princessuelle. Ma réaction fut la même...
« Si c'était dimanche, on m'aurait prévenu. »
« Je suis en vacance, c'est dimanche tous les jours. Pour une réclamation, adressez vous au numéro d'urgence. »
La sorcière parlait, mais on ne la voyait plus à cause de cette fichue porte. Heureusement, elle nous avait parlé d'un numéro d'urgence. J'avais regardé autour de nous et principalement autour de la porte. Une pancarte indiquait : « en cas d'urgence. ». Je m'approchais pour mieux la voir. Dessus, il y était noté très clairement : « En cas d'urgence, revenez dimanche. ».
« Ca tombe mal. Les urgences c'est le jour de fermeture. Du coup qu'est ce qu'on fait ? »
Je me tournais vers un peu tout le monde. Là sur le coup j'étais embêté. Mais je boirais bien un chocolat chaud vue que la sorcière n'était pas là le dimanche et qu'en cas d'urgence, c'était malheureusement le dimanche qu'il fallait venir... c'était vraiment embettant...
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Apollon se sentait-il menacé... par moi ? Je savais que j'avais un talent indéniable pour embrasser, mais tout de même ! Qu'un dieu flippe à l'idée que sa fiancée change définitivement de bord à cause de moi, ça avait quelque chose de flatteur. Je bombai la poitrine et renversai ma chevelure de feu en arrière, de façon à hypnotiser davantage Cassadès. Cette situation était plutôt amusante, tout compte fait.
Je fus d'autant plus flattée d'apprendre qu'en plus de la fiancée, j'avais le dieu des arts dans ma poche car ce dernier nous apprit qu'il connaissait mon dessin animé par coeur. Et... c'était aussi légèrement flippant. Ils jouaient à quoi tous les deux dans l'intimité ? Est-ce que l'un des deux faisait mon rôle pendant leurs parties de jambes en l'air ? "Non, steuplaît, je peux faire Merida ? Tu l'as jouée la fois dernièreuh !" Les imaginer n'avait rien de rassurant. Pourquoi j'imaginais ? Il fallait que j'arrête. Stop, cerveau.
A côté de ça, Cassie-Casse-Pieds faisait évidemment une scène de jalousie. Forcément, puisqu'on lui accordait moins d'attention. Et d'où que Cassandre était ma petite-fille ? Il ne fallait pas mélanger les ours et les sangliers, hein.
Ah tiens, on avait changé d'endroit. Ca arrivait parfois. Hadès nous téléportait sans nous prévenir, Autumn et moi. A force, j'avais pris l'habitude. De toutes façons, vivre avec le dieu infernal incluait ce genre de choses. Ca ne me dérangeait pas spécialement, enfin sauf quand j'étais en pleine manucure et qu'il m'emmenait ailleurs avant que le vernis à ongles ait fini de sécher. Ca, c'était très pénible.
Nous étions donc arrivés devant la cabane de la sorcière, à Dun Broch. Et comme il fallait s'y attendre, elle nous reçut plutôt mal. D'un côté, demander à quelqu'un de travailler le dimanche, c'était criminel. Je la soutenais entièrement. Même si j'étais habituée à bosser ce jour-là puisque j'incarnais Chewbacca à Disneyworld. Par principe, j'étais de son côté, mais au niveau du souci qui nous concernait, j'étais carrément contre.
Je réfléchis rapidement. Etait-ce si dérangeant que les deux nigauds restent prisonniers du corps de l'autre pendant encore un moment ? Pour certains trucs, ça risquait de poser problème. J'esquissai une moue. Comme personne n'avait l'air de se bouger à trouver une solution, je laissai échapper un grognement et frappai trois grands coups contre la porte.
"Je sais, c'est fermé !" beuglai-je en couvrant la voix de la sorcière. "Je m'en fous ! Votre cabane est construite sur les terres de mon père, donc si je voulais, je pourrais vous expulser. Je n'aimerais pas en arriver là alors vous pouvez bien nous aider un petit peu, non ?"
Quelques secondes plus tard, la porte s'entrebâilla et l'oeil de la sorcière scintilla dans la pénombre. Son corbeau était perché sur son épaule et nous fixait également. Je jouai des épaules pour garder une contenance, car c'était plutôt déstabilisant d'être observée de la sorte.
"D'accord, mais je veux une réduction de la taxe foncière pour les deux années à venir. Non, les cinq années à venir." dit-elle d'un ton sec. "C'est la moindre des choses pour déranger une vieille dame le jour du seigneur."
De quel seigneur parlait-elle ? A Dun Broch, plusieurs divinités étaient vénérées. Essayait-elle de m'entourlouper ? Dans le fond, je m'en fichais.
"Ca marche. Hadès vous fera même un super gros chèque." assurai-je. "Dès qu'il aura retrouvé son corps. Ca sera la garantie, ok ?"
La sorcière topa dans ma main. Elle voulut même sceller notre accord avec un pacte de crachats mais je refusais poliment. Il ne fallait pas pousser. Elle nous fit signe d'entrer dans sa cabane. A l'intérieur, un énorme chaudron bouillonnait déjà, révélant une mixture verdâtre peu engageante.
"Les deux échangeurs de corps doivent s'enduire de cette pommade." expliqua-t-elle d'un ton las. "Aucun membre, aucune partie de l'anatomie ne doit être oubliée. Sinon... eh eh vous ne voulez pas savoir ce qui risque d'arriver."
J'étais plutôt curieuse d'ordinaire, mais là, je devais avouer que ça ne me tentait guère. Je grimaçai tout en regardant dans le chaudron, avant de lever les yeux vers Cassadès et Cassie-Casse-Pieds.
"Bon courage. Vous allez en avoir besoin. Ca pue, en plus."
Sur ce, j'attrapai Apollon par le bras et l'entraînai hors de la cabane, histoire de laisser un peu d'intimité aux deux autres. Ils n'avaient sûrement pas envie qu'on les voit se tartiner cette bouse infâme sur tout le corps.
"Tu veux qu'on fasse une promenade en attendant ?" proposai-je tout en observant la forêt millénaire. "Y a de chouettes balades à faire dans le coin. Ca serait mieux à cheval, ou à dos d'ours, mais bon..."
Je soupirai et une mèche rebelle se souleva dans l'air. Je la saisis alors entre mes doigts, les yeux écarquillés. Il me semblait qu'à chaque fois que je revenais à Dun Broch, mes cheveux se mettaient à friser. Il y avait sûrement un truc dans l'air. Ca venait peut-être de l'humidité ambiante, couplée au froid mordant s'apparentant à l'Ecosse. En tous cas, je n'étais pas trop fan. Si jamais on restait trop longtemps, je risquais de redevenir un mouton. C'était sûrement un effet secondaire dû à mon apparence changée par magie. J'aurais pu me renseigner auprès de la sorcière, mais cette dernière était déjà bien occupée. Je lui demanderai plus tard.