« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Tout n'était que changement perpétuel. Les saisons, les jours, les années. Les personnes aussi. Le Temps s'effilait et modifiait tout sur son passage. Cette ville n'était plus la même que lorsqu'elle l'avait quitté quatre ans plus tôt et elle ne ressemblait plus à celle qu'elle était quand elle y vivait encore. Ce n'était pas dérangeant, ni angoissant, encore moins perturbant. Nyx adorait le changement. Que rien ne soit figé, cette évolution constante et inévitable, c'était la preuve ultime qu'il existait de la vie d'une certaine manière.
Si elle avait attendu quelques jours, en profitant pour s'installer correctement dans l'appartement qu'elle avait loué une fois sa décision de revenir prise, elle était à présent prête à apporter autant de perturbations dans l'existence d'autres individus que dans la sienne. Elle s'était renseignée sur les habitants qui l'intéressait particulièrement, longuement hésitante sur celui qu'elle devrait approcher en premier. Pitch avait été une option sur laquelle elle s'était penchée toute une nuit avant de se décider à le garder pour plus tard. Elle ne pouvait pas se rendre chez lui sans réfléchir. Elle avait tant de choses à lui raconter ! Ou plutôt à lui avouer, après avoir apprit grâce à une jolie petite fille tout ce qui avait pu lui arriver à Storybrooke sans même avoir besoin d'insister. Elle avait donc restreint son choix aux Gardiens. C'était déjà beaucoup pour commencer. Jack ne comptait même pas dans cette liste. Il ne la connaissait pas. Pas vraiment. Un pincement au cœur la prenait toujours dès qu'elle s'aventurait à penser à lui. De ce qu'elle avait comprit, il avait eu des occupations variées, jusqu'à être maire avant de laisser sa place. Elle avait d'abord cru à une blague, s'imaginant difficilement celui avec qui elle avait grandit tenir une telle place dans la ville mais... tout changeait.
Son bonnet vissé sur la tête, elle se tenait dans la rue face à la chocolaterie où elle avait décidé de se rendre. Ce n'était pas la décision la plus instinctive, ni la moins risquée. Beaucoup se serait tourné plus naturellement vers Sable, plus posé, avec ce petit air adorable dont lui seul avait le secret. Aster, lui, n'était pas réputé pour être le plus aimable de tous. Mais il lui inspirait toujours confiance et apaisement malgré les apparences. Il faudrait juste... qu'elle se dévoile en douceur ? Elle était restée de longues minutes à réfléchir à la marche à suivre, avant de finalement se lancer sans aucune idée de la façon dont elle allait s'y prendre.
Une clochette tinta quand elle passa la porte et ce bruit la fit presque sursauter, alors qu'il n'avait rien de surprenant. Elle mettait cette réaction sur le compte de sa nervosité mélangée à toute l'excitation de cette rencontre qu'elle ressentait. Jusqu'ici, elle parvenait à contrôler les changements physiques que pouvaient provoquer toutes les émotions qui la traversaient depuis qu'elle avait reposé pieds à Storybrooke. Elle avait bien dû apprendre à le maîtriser un minimum dans le monde réel où un tel phénomène l'aurait fait passer pour une bête de foire.
« Bonjour ! » prononça-t-elle avec un peu trop de gaieté, son sourire ne parvenant à se réduire même si elle cherchait vainement à le faire disparaître.
Elle n'avait pas pour habitude de parler auparavant. C'était même tout le contraire. Il s'agissait là aussi d'un réflexe qu'elle avait dû acquérir pour se fondre dans la masse et ne pas attirer inutilement l'attention des humains. Parler dans la tête des gens, ce n'était pas très bien vu, et surtout pas comprit. Elle n'en avait usé qu'à très peu de reprises et seulement lorsqu'elle avait été certaine que ça ne lui apporterait aucun problème.
« Je viens pour... du chocolat ? » ajouta-t-elle tout en se mordant la lèvre, indécise.
Avançant timidement dans la boutique, son regard se portait à tous les coins. Bien évidemment qu'elle venait pour du chocolat, pour quoi d'autre ? Faire sa lessive ? Elle hésita à frapper son propre front pour se remettre les idées en place, mais si elle se faisait surprendre, ça la ferait passer pour une folle. A moins que ce soit déjà le cas.
Finalement, une figure imposante se dessina près du comptoir et elle eut du mal à masquer le scintillement qui éveilla son propre regard. Si ça ne se voyait pas, son cœur battait néanmoins très vite dans sa poitrine. Etait-il moins grand que par le passé ? Elle aurait difficilement pu le dire. Elle n'avait plus réellement le même gabarit non plus. Ses oreilles étaient plus petites, ça, c'était une évidence qu'elle ne pouvait rater. Cette pensée lui arracha un nouveau sourire béat qu'elle effaça rapidement en secouant sa tête pour arborer une expression aussi neutre que possible.
« Hum... Je cherche le responsable. »
Elle savait que c'était lui. C'était instinctif. Elle le reconnaissait. Et elle avait peut-être un peu fouillé aussi sur les réseaux sociaux qu'elle affectionnait tant pour savoir qui était qui, dans cette ville où tout lui était encore si inconnu.
« Ce serait pour une commande spéciale. » poursuivit-elle, en se raclant la gorge. « Ou plusieurs. Ce n'est pas encore décidé. Il me faudrait quelque chose de précis, de très... lagomorphe, si je peux présenter les choses ainsi. »
Elle ponctua cette précision d'un léger rire qu'elle fit s'atténuer en espérant qu'il ne le prendrait pas contre lui. Elle aimait simplement les mots que personne n'utilisait jamais. Lapin, lièvre, c'était banal et tellement souvent prononcé. Lagomorphe, ça sonnait pourtant si bien.
« On m'a dit que le meilleur chocolatier se trouvait ici, donc je suis venue. » enchaîna-t-elle, tout en laissant son regard vagabonder ailleurs que sur lui en réalisant qu'il pouvait mal l'interpréter. « Je me suis peut-être trompée d'adresse ? »
Un autre trait d'humour nerveux, encore. Elle n'allait jamais réussir à tenir si elle continuait comme ça. Elle s'était dit qu'elle devait faire les choses en douceur, mais si elle pouvait éviter de se ridiculiser ce serait encore mieux.
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Lapin de Pâques
La boutique s’offrait une légère accalmie en ce début de Janvier. Le folie des fêtes de fin d’années étaient passés, et avec elle la foule de client qui se bousculaient sans arrêt pour des commandes ou bien tout simplement pour acheter. Évidemment, Noël restait la période où il y avait le plus de monde. Et s’il se disputait sans arrêt le titre avec North, quant à celui ayant la meilleure fête. Quelque part, il aimait l’idée que les gens offrent du chocolat à leurs proches à Noël. C’était un pied de nez au gardien de l’émerveillement et évidemment, Aster jubilait. Cela faisait un moment, d’ailleurs qu’il n’en avait plus entendu parler. Tatiana semblait gênée d’en parler, ce qui n’était jamais bon signe quand on connaissait la fée des dents.
Pour sa part, il avait passé Noël en compagnie de Maara. Des films d’action, du chocolat ou même des films gnangnan au possible juste pour le plaisir de se foutre royalement de la tronche des personnages ou du scénario, c’était devenu son rituel depuis qu’il avait commencé à fréquenter Nightmare. Pour autant, il y avait toujours une sorte de barrière invisible entre eux. Une étape qu’il n’arrivait pas à franchir. Dire que ça l’emmerdait royalement était un euphémisme. Parce qu’Aster n’arrivait pas à mettre le doigt sur ce que c’était. Oui, il la considérait bien plus que comme une simple amie. Mais, c’était quelque chose dont il n’avait pas l’habitude. C’était vraiment tout nouveau pour lui. Et donc, ça l’emmerdait et pas qu’un peu. Bloquer sur un truc aussi con, ce n’était vraiment pas son genre.
En plus de North, l’autre « problème » au sein de l’équipe semblait être Frost. Ou plutôt Frost, et sa relation avec son unique employée. Il aimait pas être l’annonciateur de mauvaises nouvelles, et de voir son visage se fermer dès qu’il lui disait qu’il ne pouvait pas donner plus de nouvelles, que celles qu’il lui communiquait. Il savait l’esprit de l’hiver un peu débiles sur les bords, mais là ça commençait à atteindre des sommets selon lui.
C’était une matinée calme, une comme il y en avait rarement. Aussi, en avaient-ils profité avec Anna pour pouvoir s’occuper des livraisons et de l’inventaire. La rouquine, était partis sur son vélo s’occuper des livraisons et lui c’était évidemment l’inventaire. Du moins, jusqu’à ce qu’elle ne revienne lui filer un coup de main.
Néanmoins, alors qu’il était penché derrière le comptoir à noter en terme d’emballage ce qui leur restait, la cloche annonçant l’arrivé d’un client retentit, alors que sa silhouette se dessinait à l’arrière de ce même comptoir, il laissa dans un premier temps la jeune femme parler. Il y avait quelque chose d’étrange chez elle. C’est la première chose qu’il nota. Comme un sentiment de déjà-vu. Mais à la réflexion ça ne voulait franchement rien dire. Pour ce qu’il en savait ils avaient très bien pu se croiser au supermarché, ou bien dans la rue. Ce genre de machin, c’était pas vraiment fiable. Il l’écouta parler dans un premier temps, avant d’attraper le petit carnet qui traînait toujours sur un coin à côté de la caisse enregistreuse.
- C’est moi le responsable dit-il d’un ton un peu plus bourru qu’il ne l’aurait voulut
Il essayait de faire des efforts, enfin avec les clients qui méritaient qu’on en fasse. Aster avait toujours été du genre à penser que l’on prenait les gens avec la personnalité qu’ils avaient, et qu’on les acceptait en tant que tel, soit on allait tout bonnement voir ailleurs si ce qu’il se passait. Mais, il savait que pour les affaires, il avait l’accueil à travailler. Il refourguait toujours les pénibles à Anna, n’intervenant que si vraiment ils poussaient le bouchon trop loin, et les éjectaient séance tenante. Faire tourner son commerce, ne nécessitait pas de supporter des clients mal élevés se prenant pour les rois du monde. En revanche, il fronça légèrement les sourcils, devant sa description. Lagomorphe...Était-ce un moyen de lui faire passer un message ? Décidant, de jouer à celui qui n’avait absolument rien comprit afin d’avoir un peu plus d’infos sur les attentes de la cliente, il ouvrit son carnet prêt à prendre des notes :
- Lagomorphe, répéta-t-il serait-ce des lapins en chocolat que vous souhaiteriez ? Normalement, c’est le genre de truc qu’on fait pour Pâques, mais il y a toujours des exceptions à la règle. Comme vous semblez avoir une idée précise, j’vais vous poser plusieurs questions, ça me permettra d’y voir plus clair quant à votre demande. Si vous le souhaitez on a également un catalogue concernant ce qu’on fait et des échantillons, attendez j’vais vous chercher tout ça, c’est dans l’arrière boutique.
Pour une fois, qu’un client qui passait commande savait ce qu’il voulait...Généralement, il finissait par avoir envie de leur balancer son carnet de note en pleine poire tellement ils étaient hésitant. C’était pourtant pas compliqué de choisir le bon genre de chocolat, on écoutait les conseils du chocolatier dont c’était la spécialité. Mais, non il y en avait toujours pour jouer au plus malin. Se dirigeant vers le fond de la boutique il passa la porte à double battant menant à l’arrière boutique. Là où se trouvait l’atelier entre autre ainsi que les machines permettant à la fève de devenir chocolat. Attrapant, les échantillons servant généralement aux sculptures, il attrapa tout de même ceux destinés aux ballotins des fois que, puis fit de même avec le catalogue, que l’imprimeur d’à côté avait bien voulu leur faire, et reprit le chemin inverse :
- Voilà, dit-il en posant le tout sur le comptoir. Les échantillons dit-il en ouvrant les deux boîtes. Et le catalogue continua-t-il en lui tendant magasine.
Il tourna ensuite les talons, pour se diriger vers une machine à côté du comptoir, qu’il actionna, laissant le temps à la jeune femme de faire son choix.
- Tenez grommela-t-il en tendant une tasse. Ça caille dehors, ça vous réchauffera un peu.
Ça avait été l’idée de la rouquine de faire du chocolat maison. De quoi fidéliser un peu plus la clientèle. L’idée était plutôt bonne il devait l’admettre, et au moins avec les invendus de la journée, il savait quoi faire. Certes, les remettre en vitrine c’était aussi une solution, mais il détestait faire ça. Ce qui n’était pas vendu, trouvait toujours une nouvelle utilité. Il en filait aux bénévoles de l’orphelinat, à Anna, il en prenait aussi pour chez lui, et maintenant ça servait à faire du chocolat chaud maison.
Nyx L. Hartwin
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| Conte : The Guardians of Childhood | Dans le monde des contes, je suis : : Nightlight
Elle avait tenté de dissimuler son sourire à l'entente de sa voix et de contrôler le rire qui voulait s'échapper de ses lèvres face à son air renfrogné, mais elle était parfaitement conscience de ne pas être une actrice de talent. Son entrain devait se lire sur ses traits et, à l'instant où il s'éclipsa dans l'arrière-boutique, elle remarqua que même sa chevelure commençait à la tromper. Les pointes s'étaient éclaircies à l'extrême et avaient pris une teinte d'un blond éclatant qui menaçait d'irradier la moindre mèche. Cette vision lui fit perdre son entrain au profit d'une légère anxiété et, tandis qu'elle se forçait à prendre le dessus sur ses émotions, elle parvint à regagner sa couleur brune habituelle une seconde avant qu'il ne revienne face à elle. Le timing avait été des plus serrés et elle retint de justesse un soupir de soulagement. Cela aurait été une façon bien brutale de dévoiler sa véritable identité.
« Merci, vous êtes vraiment très gentil ! » ne put-elle s'empêcher de dire malgré tout en s'emparant délicatement du catalogue qu'il venait de tendre. « Je peux vraiment tout goûter ? C'est gratuit ? »
Ses yeux grand ouverts se relevèrent en direction du Gardien, pétillant face à tant d'attentions. Elle se doutait que ce n'était pas que pour elle qu'il agissait ainsi et que tout client devait avoir le droit au même traitement. Même s'il laissait transparaître une rudesse naturelle, autant par le passé qu'avec son apparence actuelle, il lui faisait toujours autant penser à une peluche vivante qu'elle aurait prit grand plaisir à serrer dans ses bras. Encore davantage lorsqu'il revint avec la tasse fumante dont une agréable odeur de chocolat se dégageait.
Elle ne s'était pas préparée à un tel accueil, à l'évidence. Nyx savait se sentir à sa place peu importe où elle se rendait, mais c'était encore plus différent ici. Il y avait quelque chose de réconfortant dans l'air, qui la réchauffait de l'intérieur sans qu'elle n'ait besoin de consommer la moindre boisson chaude.
Si j'avais su, je serai venue bien plus tôt... se mit-elle à penser, cessant de tourner les pages face à elle pour entourer la tasse de l'une de ses mains. Elle le remercia poliment, avant de s'emparer d'un des échantillons dans l'une des boîtes face à elle, hésitant un instant sur celui sur lequel elle allait jeter son dévolu. Elle opta pour du chocolat blanc. Ça avait toujours été son préféré.
« Vous faites partie de ceux qui ne supportent pas le froid ? » l'interrogea-t-elle, certainement indiscrète en agissant de la sorte, avec un léger sourire. « J'ai toujours adoré l'hiver. Je trouve que c'est paradoxalement la période de l'année où tout le monde se montre le plus chaleureux possible. »
Elle avait de nouveau abaissé ses yeux vers le catalogue qu'elle s'était remise à feuilleter, s'imaginant bien qu'il ne devait pas porter grand intérêt à son avis sur la saison. Elle ne pouvait s'empêcher d'être une inconditionnelle amoureuse du froid, malgré les souvenirs douloureux d'une ancienne vie qui s'y rapportait. Elle évitait simplement de patiner à nouveau, depuis. Mais dès qu'elle voyait les premiers flocons de neige tomber tomber, alors même qu'elle était loin de Storybrooke, sa première pensée allait à Jack. Elle se disait qu'il n'était ainsi jamais très loin d'elle.
« Vous proposez tellement de choix, je dois avouer que je suis un peu perdue... » prononça-t-elle ensuite, une moue pensive prenant place sur ses traits pour faire fuir sa distraction. « Je sais que je veux un lapin... qui n'a pas l'air très content, mais qui l'est quand même. Puis surtout, qu'il soit très imposant. »
Pour accompagner ses paroles, elle posa sa tasse afin d'y ajouter des gestes, mimant de ses mains une taille démesurée.
« J'en avais fais un dessin d'ailleurs, je peux vous le montrer ! »
Sans vraiment attendre qu'il accepte de lui-même, elle avait sorti le carnet qui ne la quittait jamais de son sac. Elle en tourna de nombreuses pages, parsemés de dessins divers, certains inspirés par ses rencontres passagères, d'autres par les souvenirs qui vivaient toujours dans sa tête. La lune était souvent représentée, sous toutes les formes possibles. C'était ce qui l'inspirait le plus.
« Voilà. » énonça-t-elle enfin, tournant l'objet dans sa direction.
C'était un effet le croquis d'un lapin d'une taille inhabituelle qu'elle lui montrait. Loin d'être illustré comme c'était le cas généralement pour de tels animaux, ses traits avaient quelque chose de réaliste, presque... d'humain. Elle avait fait son possible pour que ce ne soit pas le portrait craché d'Aster, quand il était encore sous cette forme. Certes, cela éveillerait forcément ses soupçons. C'était un peu le but.
« C'est pour une personne spéciale. Je veux ce qu'il y a de mieux pour elle. Elle mérite amplement la plus grandioses des sculptures possibles. » poursuivit-elle en hochant la tête. « Justement, elle adore Pâques, et moi aussi. C'est bien plus festif que Noël. »
Elle ne cessait de faire s'accumuler les indices. Nyx trouvait finalement cette situation des plus amusantes. C'était comme un jeu de Qui est-ce ? auquel il n'avait pas conscience de jouer. Il lui en voudrait certainement quand il s'en rendrait compte, n'est-ce pas ? Il pouvait se montrer rancunier. Elle ne pourrait pas lui reprocher d'être contrarié, mais elle espérait que son grand sourire et que ses yeux brillants suffiraient à la faire pardonner.
« Je ne connais pas ses arômes favoris par contre. C'est une surprise alors... je n'ai pas été lui demandé. Vous êtes un expert, je vous fais confiance, vous n'avez qu'à choisir ceux qui ont votre préférence. »
Evidemment, c'était bien plus simple de présenter les choses ainsi. Comme il était celui à qui elle comptait le donner, une fois la commande effectuée, autant le laisser se permettre de faire ce qu'il souhaitait. Elle aurait pu lui donner toutes les libertés et lui indiquer clairement de faire ce qu'il préférait et ce qui le contenterait, mais ça paraitrait bien trop étrange.
« Oh, et peu importe le prix ! Je n'ai pas de limite de budget. »
Elle en avait oublié que les notions économiques pouvaient avoir leur importance dans une telle affaire. Elle trouvait qu'il s'agissait d'une notion abstraite. Nyx n'en était pas non plus au point de faire l'éloge de l'époque du troc ou de celle où les billets n'existaient pas, c'était simplement qu'elle considérait que cela avait prit trop d'importance, dans l'existence de chacun. Combien de fois avait-elle pu croiser des individus dont les moyens les empêchaient de faire ce qu'ils souhaitaient réellement ? Elle trouvait ça affreusement triste. C'était nécessaire pour maintenir un ordre, mais trop de rêves étaient brimés par ce concept de finance.
« Vous travaillez seul, ici ? » interrogea-t-elle distraitement, tout en tournant de nouveau la tête vers le reste de la boutique.
Elle avait cru comprendre que non. Elle se demandait qui avait bien pu réussir à se faire apprécier au point de rester en tant qu'employé, en sachant à quel point il pouvait se montrer exigent quand il le souhaitait. Sans doute une personne exceptionnelle. A dire vrai, elle considérait que chaque être vivant l'était, à sa manière.
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Lapin de Pâques
Dire que les choses devenaient bizarre, ce serait un gros euphémisme si l’on demandait son avis à Aster. On pouvait le traiter de parano, ou lui dire qu’il interprétait. Mais là, pour lui le petit bout de femme devant son comptoir, essayait clairement de lui faire passer un message, c’était pas possible autrement. L’homme de la lune avait choisit un nouveau gardien et on l’avait chargé de faire babysitter ? Il avait pourtant pas la tête de l’emploie. Suffisait de demander à sa rouquine d’employée. Combien de fois est-ce qu’elle s’était tendue, ou avait sursauté à son approche lorsqu’elle était encore apprentie ? Honnêtement, il avait perdu le compte. Au bout d’un moment ça l’avait saoulé. Il pouvait comprendre, mais merde il était pas Pitch. Son truc c’était l’espoir pas la peur.
- Mon truc à moi, c’est plus le printemps admit-il toujours d’un ton bourru
L’hiver, ça allait bien à North ou à Frost. Mais pas à lui. Il était le Lapin de Pâques, le porteur d’espoir. C’était justement, ça qu’apportait le Printemps : l’espoir. Après la rudesse de l’hiver, les gens voyaient les beaux jours revenir. C’était notamment pour ça que s’il avait pu le choppé, Jack Frost se serait méchamment fait soufflé dans les bronches lors de ce fameux Pâques 68. Quel imbécile déclenche une gelée le jour de Pâques ? La réponse : Jack Frost évidemment.
Mais pour en revenir au fameux message, c’était surtout le dessin qu’elle lui avait tendu. Déjà, c’était loin d’être un gribouillage. Et en plus...Il était un peu trop familier ce lapin, puisqu’il s’agissait de lui. Les gens s’imaginaient le Lapin de Pâques, comme une petite peluche toute mignonne. La vérité, était bien loin. Il fallait dire qu’Aster était un Pooka. Il était même le dernier Pooka. C’était un peuple de lapin guerrier là d’où il venait. Autant dire que cette taille là, c’était tout a fait normal pour quelqu’un de son espèce. Peu de gens, savaient donc. Certes, ce n’était pas son portrait craché, alors peut-être était-il en train de psychoter. Mais quand même…Ça faisait un peu gros pour une coïncidence non ?
Il fronça franchement les sourcils, dévisageant la jeune femme, sans n’en avoir rien à faire que ça paraisse impolie, lorsqu’elle évoqua Pâques. Il y avait peu de personne, qui préféraient cette fête à Noël. Même son unique employée, ne voyait pas la suprématie de Pâques sur Noël, se contentant de dire que pour sa part elle aimait les deux. On voyait, qu’elle avait jamais rencontré North…A sa connaissance, et à sa connaissance uniquement, excepté lui : il n’y avait qu’une personne qui n’appréciait pas plus que ça cette fête et c’était Maara. Hors, si lui n’était pas un modèle de sociabilité, elle, elle était encore un cran au dessus. Et la petite brune en face de lui, était beaucoup trop enjouée pour être dans les petits papiers de Nightmare. Elle lui faisait un peu pensé à Frost d’ailleurs. En beaucoup moins pénible. Mais il y avait quand même un truc. Donc clairement pas le genre de fréquentation de Blacky.
- Eh bah au moins, une personne qui a du goût lâcha-t-il
C’était plus fort que lui, dès qu’il pouvait prouver sa supériorité sur le gardien de l’émerveillement il ne s’en privait pas.
- L’idée c’est pas le prix dit-il c’est plutôt la taille que vous voulez pour votre sculpture en chocolat, j’ai besoin d’une unité de mesure. Ou au moins une fourchette, pour que je sache comment m’y prendre.
S’il allait devoir le faire seule, ou bien s’ils ne seraient pas trop de deux pour cette tâche. Parfois, il se disait qu’une paire de bras en plus, ne serait pas de trop pour les aider. Mais, c’était difficile de trouver des gens compétant aux yeux d’Aster. Anna, avait peut-être eu du mal au début. Mais, aujourd’hui il ne pouvait pas nier qu’elle était faite pour le métier. C’était sa petite protégée, et il en était fier. Autrement dit, passer après elle risquait d’être nettement plus...Compliqué.
- J’ai une employée répondit-il. Partie en livraison, elle devrait revenir dans pas longtemps, ça fait déjà un moment qu’elle s’est absentée.
Il ne pouvait s’empêcher de regarder ce bout de papier sur lequel s’étalait un croquis. Qui était cette fille ? Est-ce quelqu’un lui faisait une blague ? Il y avait une caméra cachée quelque part ? Parce que si c’était le cas, il n’allait sûrement pas leur donner le plaisir d’être le dindon de la farce. Ils pouvaient être deux à jouer. Et, s’il s’agissait vraiment d’une farce orchestrée par un quelconque animateur de télé-réalité con comme ses pieds, ils ne pourraient pas le suivre sur le terrain sur lequel il allait jouer. Seul une personne venant de leur monde, ou un potentiel futur gardien -même si cette hypothèse lui semblait débile, la brioche semblait vouloir faire sa vie dans son coin, et en plus il y avait une trêve en place-
- Mes prix sont adaptables reprit-il. Seuls les produits vendus ici, en ont un fixe. Le reste est adapté en fonction de la bourse du client et du marché. En revanche, j’suis étonné par votre croquis. Ça me rappelle une légende dit-il mais vous en avez peut-être jamais entendu parlé. J’me demande si votre « ami » l’a lut dans un livre ou bien peut-être s’est-il inspiré d’une adaptation à la télé.
Peu de gens savaient qu’il y avait d’abord eu des bouquins d’écrit. Et des bouquins très fidèle à leur histoire. Par moment, il en arrivait à se demander exactement comment une telle chose pouvait être possible. Bon bien sur, comme dans tout il y avait des détails en plus, ou bien des choses qui n’apparaissaient pas, alors qu’elles s’étaient pourtant bel et bien passé. C’était pour ça, qu’il la poussait sur ce terrain là.
- J’aime le chocolat noir admit-il. Peu de personnes, le reconnaissent à sa juste valeur, lui préférant le chocolat au lait plus doux. Mais j’estime qu’avec le chocolat noir, on ressent mieux les arômes. Je choisis mes fèves avec soin. Et je fais toujours en sorte, de leur rendre justice une fois transformé en chocolat.
Il pourrait aussi parler du fait, qu’il avait un penchant pour le caramel coulant, c’était pour ça qu’il avait une gamme de ballotins fourré avec ce caramel. C’était l’un des produits les plus vendus. Mais, ce n’était pas pour autant qu’il n’innovait pas. Il avait même lancé une nouveauté en fin d’année : les oursons en guimauve artisanaux. On en trouvait beaucoup dans les super marchés. Mais les siens, avaient le plus d’être fin main. De la guimauve au chocolat tout était fabriqué dans l’atelier de l’arrière boutique.
Nyx L. Hartwin
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Est-ce qu'elle aurait pu sautiller sur place face à son compliment ? Oui, si elle ne s'était pas retenue de justesse. Elle avait conscience de toutes les failles de son comportement, chacune étant volontaire, pour la plupart. Elle savait qu'il appréciait cette remarque sur Pâques, tout comme elle se doutait que le dessin ne le laisserait pas indifférent. Il n'était pas non plus très doué pour dissimuler ses ressentis : elle le percevait dans le regard qu'il posait sur elle.
« Pour la taille... et bien... hum grand ? » poursuivit-elle, une moue hésitante prenant place sur son visage.
Elle aurait bien tenté une sorte de taquinerie, en lui disant qu'une fourchette serait certainement trop petite, ou qu'elle préférait les cuillères, mais son humour était trop particulier pour qu'il y adhère. C'était souvent le cas. Des remarques décalées la faisaient rire aux éclats pendant que les autres ne comprenaient pas. Elle ne s'en vexait jamais, cela dit.
« J'ai hâte de la rencontrer ! » ne put-elle s'empêcher de s'extasier, alors qu'il admettait avoir bien une autre personne travaillant à ses côtés.
Qui avait réussit à percer suffisamment sa carapace pour se faire accepter à ses côtés ? Tout le monde changeait avec le Temps, et la malédiction avait impacté les caractères de chacun. Elle ne l'ignorait pas puisqu'elle en avait elle-même subit les contrecoups avant de les remarquer sur d'autres. Certaines différences la surprenaient d'ailleurs toujours. En bien, pour la plupart. Comme celles qui concernaient le Croque-Mitaine.
« Vous connaissez ? » prononça-t-elle alors, presque sur le ton de la confidence, tandis que la conversation prenait un tout autre tournant.
Nyx avait totalement oublié la structure en chocolat qu'elle souhaitait commander. Il commençait à s'interroger. Et il le lui faisait comprendre. Ses yeux brillaient d'une lueur intéressée, autant que d'une impatience brûlante. Son cœur battait follement dans sa poitrine tant elle avait attendu qu'il fasse la moindre remarque pouvant lui confirmer qu'il n'était pas dupe.
« J'ai un talent certain pour le dessin. » fit-elle remarquer de son sourire grandissant, telle une constatation plutôt qu'une vantardise. « Et je me suis peut-être inspirée de certaines histoires en effet pour le contenter, c'est un grand fan de l'histoire originale... »
Elle faisait de son mieux pour garder une intonation mystérieuse mais sa voix tintait d'une joie qu'elle peinait à dissimuler. Son timbre était toujours emprunt de douceur même quand l'excitation prenait le dessus cela dit, ça faisait partie intégrante de sa nature. Elle se pinça les lèvres, baissant les yeux vers son propre carnet.
« Je me suis renseignée aussi. Je préfère les bouquins. Il y a tellement de personnages délaissés dans l'adaptation. »
La jeune femme hocha la tête comme pour appuyer ses dires. Elle avait mit un moment avant de finir par céder à la curiosité pour visionner cette histoire qui était la leur. Elle avait été étonnée par la presque-exactitude des faits et la représentation admirable de chacun de ceux qui avaient été ses compagnons de route, à un moment ou un autre. Cela dit, elle se demandait pourquoi l'Homme de la Lune n'avait pas été montré, rien qu'une seconde. Ou pourquoi elle... Non, étant donné le pan d'histoire qui avait été développé, elle ne pouvait pas y être. Elle n'avait pas le droit de se trouver à leurs côtés à ce moment-là de leur existence.
Sa gaieté était soudainement mêlait à une certaine nostalgie dans laquelle pointait une légère peine. C'était toujours le cas dès qu'elle se remémorait un souvenir de l'époque d'avant-Jack, de pendant-Jack, d'après-Jack... elle les triait par périodes. Depuis qu'elle avait récupéré l'entièreté de ses souvenirs, elle avait dû faire le tri pour ne pas en perdre le fil.
« Oh ! » laissa-t-elle échapper dans une exclamation de surprise. « Pardon... ça m'arrive parfois. »
Les yeux baissés, elle n'osait pas relever la tête dans sa direction. Cette fois elle n'avait pas pu le retenir ou le dissimuler. Ses cheveux s'étaient illuminés pour tirer vers le blanc tandis que ses émotions avaient prit le dessus sur sa réflexion. Elle poussa un léger soupir, presque soulagée finalement qu'une telle chose se soit produite. Après tout, ce n'était qu'un indice de plus sur sa nature et cela lui demandait un effort considérable de devoir le retenir. Mentalement, c'était exténuant de devoir conserver une neutralité constante.
« Ce n'est pas dangereux, évidemment ! C'est juste... Un vestige de celle que j'étais par le passé. » jugea-t-elle utile de préciser dans un sourire plus léger. « C'est très pratique en pleine nuit. Je n'ai pas besoin de lampe torche. »
Elle laissa échapper un rire jovial tout en se débarrassant du bonnet qu'elle avait posé sur sa tête pour le placé sur le comptoir. Elle ne comptait pas partir tout de suite dans tous les cas. C'était certain maintenant, elle s'attarderait autant que possible à cet endroit. Elle s'y sentait bien.
« J'approuve le chocolat noir. Je l'adore aussi. J'aime beaucoup le chocolat blanc aussi même si ce n'est pas vraiment le plus pur de tous. Ça doit être la couleur. Et je n'ai aucun doute quant à vos talents dans votre domaine, je n'ai entendu que de bonnes choses sur votre entreprise et vous avez une réputation irréprochable ! »
Elle ne lésinait par sur les compliments. Une façon comme une autre de détourner l'attention même si... est-ce que c'était véritablement nécessaire dans de telles conditions ? N'aurait-elle pas dû tout lui dire étant donné qu'elle en mourrait d'envie ? Sa sentimentalité voulait la faire craquer. Pour pouvoir le prendre dans ses bras, lui dire à quel point il lui avait manqué, lui parler de tout ce qu'elle avait pu voir, de tout ce qu'elle avait pu faire, lui poser tant de questions... Et une autre part d'elle-même, bien plus patiente et aimant les jeux de piste, voulait voir si il était capable de trouver lui-même qui était celle qui lui faisait face.
« Je m'appelle Nyx, au fait. Pour... le nom de la commande. Il n'est jamais trop tard pour les présentations ! » lança-t-elle, de nouveau enjouée, tout en lui tendant sa main alors que sa peau avait recouvrée une certaine pâleur elle aussi.
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Lapin de Pâques
D’a...ccord, « grand » pour la taille. Ça allait pas franchement l’aider. Il faudrait qu’il consulte son carnet afin de voir les dimensions de la dernière sculpture en chocolat qu’ils avaient faites avec Anna. Elle avait été pour un concours en ville. C’est comme ça, qu’il avait pu prouver sa suprématie sur les autres chocolatiers de Storybrooke, gagnant le droit de mettre sur sa porte d’entrée la petite plaque indiquant qu’il était le meilleur chocolatier ici. De quoi boosté un peu son égo, et de faire affluer encore plus les clients. Dire que la boutique tournait bien serait très en dessous de la réalité. Mais c’était pas vraiment le moment de penser à ça. Il av ait d’abord cru que la petite brune en face de lui, faisait partie d’une blague débile. Néanmoins, plus la conversation avançait, et plus cette théorie lui semblait inadéquate.
Déjà, elle était trop enjouée pour ça. Qu’ils embauchent des gens avec le sourire okay. Mais ils poussaient pas à ce point là. Ça foutrait tout en l’air. Et puis justement, fallait un minimum de discrétion. Hors elle, elle avait plus l’air d’être la personne qui balançait tout, lorsqu’une surprise party était organisé. Et seconde surprise, elle savait de quoi il parlait. En résumé, elle était définitivement trop honnête pour que ce soit un coup monté.
Cela eu au moins, le mérite de le détendre légèrement. Néanmoins, restait à savoir qui elle était. Il lui restait, la théorie du nouveau gardien. Mais là, encore il admettait que c’était tiré par les cheveux. Si il y avait eu besoin de babysitté un petit nouveau, l’homme de la lune l’aurait adressé à Tooth ou bien Sab. Pas à lui. Restait, donc la possibilité qu’elle provienne de son passé. Néanmoins, il fut totalement coupé de ses pensées, lorsqu’elle se mit à se transformer en un genre de lampadaire humain.
- Le chocolat blanc est souvent considéré comme le moins « noble » des trois types de chocolat, dit-il essayant de reprendre le fil en se concentrant sur la conversation. Étant donné qu’il ne provient pas directement de la transformation de la fève. Néanmoins, ça ne veut pas forcément dire, qu’il est moins bon que le chocolat noir ou le chocolat au lait. D’ailleurs, ceux qui ne mangent que du chocolat noir sous prétexte qu’il n’y a que comme ça qu’ils peuvent sentir les arômes du chocolat j’les vois comme des snobinards.
Il préférait le chocolat noir, ça voulait pas dire qu’il ne mangeait que ça. Il y avait une nuance. Et puis, le boulot du chocolatier c’était aussi de savoir faire apprécier son chocolat peu importe le type. Si, il n’arrivait pas à sublimer un chocolat blanc, ça voulait dire qu’il faisait son job avec les pieds et qu’il était nul point barre. Il fallait dire qu’il tenait son métier en très haute estime. Alors, la médiocrité n’était pas vraiment toléré. Certains pouvaient apprécier ce trait de sa personnalité, d’autres pas. En tout cas, lui il était comme ça et si ça plaisait pas, franchement c’était le cadet de ses soucis.
Finalement, il eu enfin un nom à mettre sur un visage : Nyx. C’était pas le nom d’une déesse dans la mythologie grecque ? C’était l’une des leurs ? Il était pas hyper calé de ce côté là. Il savait que l’ex -plus si ex que ça, apparemment vu ce que lui avait raconté une certaine autre brune- de l’autre cancrelat des carpettes était une déesse, et que Blacky ne la portait manifestement pas de son coeur, vu sa manière d’en parler. Lui, pour sa part il s’était retenu d’éclater de rire devant l’ironie de la situation. Le croque mitaine qui avait un soucis avec l’homme de la lune et la lune d’une manière général, se retrouvait en couple avec la déesse qui la représentait justement. C’était presque le début d’une histoire drôle.
Mais encore une fois, l’ex lapin fût tiré de ses pensées, et assez brutalement il admit étant donné le barouf d’enfer venant de l’arrière boutique. On l’entendait d’ici. Qu’est qu’il se passait ? Il eu bientôt la réponse, lorsqu’une rouquine essoufflée, passa la porte pour arriver à l’intérieur de la boutique, une lampe torche en main :
« L’ampoule du garage a pété. Il faisait tout noire, alors j’ai essayé d’utiliser la lampe torche. Mais j’crois que j’lai faite tombé. »
Aster roula des yeux, suite à ses explications. Pourquoi, est-ce qu’il était même pas surpris en fait ? Restait plus qu’a espérer qu’elle avait rien pété d’autre dans le garage, sinon ils allaient être sacrément emmerdés.
- T’es vraiment pas croyable soupira-t-il
« Hé ! C’est pas ma faute » s’indigna son employée « T’as qu’a mieux t’occuper de l’électricité, ça éviterait qu’on se casse la figure en rentrant de livraison. Si mon vélo est pété tu me payes la réparation ! »
- Et si quelque chose d’autres est pété j’le retiendrais sur ta paye
Anna ouvrit la bouche, et la referma plusieurs fois cherchant sans doute à répliquer sous le regard goguenard d’Aster. Bon, et avec tout ça il en était presque à oublier la cliente qui avait manifestement des gênes de luciole ou de ver luisant. Ce qui...En fait pouvait être pas mal utile maintenant qu’il y pensait.
- Dites, vous seriez d’accord pour aider la pas douée ici présente ? Demanda-t-il en désignant Anna d’un mouvement de tête.
Si elle pouvait juste leur filer un coup de main, pour essayer de changer cette foutu ampoule, il était même prêt à lui faire une remise sur sa commande. Il y avait juste qu’a espérer que la seule chose qui soit pété ce soit la lampe torche -et l’équilibre d’Anna mais, ça c’était pas spécialement important. Peut-être qu’ils pourraient reprendre leur discussion pendant qu’il filerait à la rouquine de quoi s’occuper. Il lui manquait un élément, quelque chose titillait sa mémoire, et ce n’était pas anodin il le sentait. Aster, étai sûr et certains qu’il connaissait la jeune femme. Mais, il n’arrivait pas à savoir où ni comment et c’était frustrant.
Nyx L. Hartwin
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| Conte : The Guardians of Childhood | Dans le monde des contes, je suis : : Nightlight
Qu'est-ce qu'elle pouvait apprécier l'entendre parler de son travail. Il dégageait une passion certaine, une connaissance qu'elle admirait en même temps qu'elle aurait pu l'envier, et il était beaucoup plus avenant quand il s'étalait sur le sujet des divers chocolats et de leurs variétés. Elle se rappelait avec un sourire mutin de la ferveur dont il pouvait faire preuve lorsqu'il était question de défendre Pâques face à Santa. Elle aimait bien compter les points, voir lequel des deux céderaient en premier quant à la suprématie de sa fête, même si elle ne le faisait toujours que dans sa tête. Elle eut presque un rire à l'appellation ''snobinards'' dont il usa. Ça lui ressemblait bien.
Elle était prête à continuer à se présenter, à discuter, à partager, quand une véritable petite tornade rousse décida de les rejoindre. Nyx cligna des yeux, d'abord surprise par une telle entrée, avant que son sourire ne se fasse encore plus large – au point qu'on pouvait se demander comment il lui était physiquement possible d'en afficher un si grand. Ses cheveux continuaient de briller avec plus ou moins d'intensité et étant donné que le Lapin n'avait pas fait de remarques à ce sujet, elle ne cherchait plus à le contrôler. Elle laissait tout son enthousiasme se manifester à sa guise, gardant ses mains jointes sur le comptoir pour ne pas se mettre à vouloir serrer cette jeune femme dans ses bras.
C'était donc elle, la fameuse employée qu'il gardait à ses côtés ? En les entendant discuter, elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'ils s'étaient bien trouvés. Elle avait ce côté adorablement maladroit (qui lui rappelait un peu sa propre personne) tout en ne faisant pas preuve d'hésitation pour répondre à ses grognements indignés dignes d'un vieil oncle ronchon. Ses yeux pétillaient tandis qu'elle dévisageait la jeune femme, mais elle tourna la tête vers le propriétaire à sa question.
Durant quelques secondes, elle afficha une moue quelque peu indécise. Elle n'était jamais contre apporter son aide à qui que ce soit - encore moins si c'était Aster qui le lui demandait ! - mais elle ne savait pas trop ce qu'elle était en mesure de faire contre une ampoule cassée. Les sourcils froncés, elle se pinça légèrement les lèvres, avant que ces dernières ne viennent à former un « O » comme si elle venait d'avoir une révélation.
« Bien sûr ! » s'exclama-t-elle trop joyeusement. « Avec grand plaisir ! »
Définitivement, elle était bien trop enjouée. C'était une autre façon de se rapprocher ou de se faire bien voir que de rendre service après tout. Il allait réaliser qu'elle était une bonne personne, peut-être qu'il lui en voudrait moins quand il se souviendrait d'elle et se rendrait compte qu'elle était restée aux abonnés absents pendant des siècles... Elle grimaça subtilement à cette pensée, avant de secouer la tête et de s'écarter du comptoir pour rejoindre la rousse.
« C'est par là, c'est ça ? » s'enquit-elle en désignant la porte qu'avait passé la jeune femme quelques minutes plus tôt d'un geste de la tête. « Je vais faire l'éclaireuse ! »
Ce fut en presque en sautillant qu'elle passa devant elle, sa chevelure lâchée tombant souplement sur ses épaules à chacun de ses mouvements. Durant toutes les années passées dans le monde réel, elle n'avait jamais pu faire usage de ce don. Cela s'était avéré complexe, surtout les premiers temps, et elle avait l'impression de se sentir de nouveau complète à présent. Non seulement elle n'avait plus à dissimuler qui elle était vraiment, mais elle avait retrouvé ceux qui comptaient pour elle. Du moins c'était en cours.
Elle aimait bien observer cette arrière boutique dans laquelle elle imaginait le chocolatier s'afférer au travail. Combien de choses avait-elle raté pendant ses expéditions à travers le monde ? Plus qu'elle ne pouvait en compter, à n'en pas douter. Tellement de choses restaient encore à découvrir, c'était comme une... troisième vie ? Quatrième plutôt. Ou cinquième. Elle en avait vécu tellement.
« Vous pouvez m'appeler ''la lampe torche'' si vous voulez, ou Nyx, ou Lux. Même si je préfère Nyx. » poursuivit-elle après un instant en tournant légèrement la tête vers celle qu'elle accompagnait. « Aster a brièvement parler de vous tout à l'heure. Vous travaillez avec lui depuis longtemps ? Il ne vous maltraite pas trop ? »
Elle ponctua sa question d'un rire cristallin tout en reportant son regard sur le chemin qu'elle prenait. Elle n'avait pas prêté attention au fait qu'elle avait usé naturellement du prénom de son patron. Elle pouvait toujours prétexter le connaître grâce à la publicité faite pour sa chocolaterie, plutôt que d'avouer qu'elle avait mené ses propres recherches afin de retrouver les Gardiens. Ou alors elle pouvait simplement tout déballer à cette inconnue pour ne plus être la seule dans la confidence. Non, ce serait trop risqué.
Suivant son instinct, elle finit par atteindre la porte qui menait au garage. Sans aucun mal, la lumière que son propre corps dégageait permettait d'éclairer de manière assez tamisée l'environnement qui l'entourait. Rien ne semblait avoir subit de trop gros dégâts, même si certaines étagères semblaient avoir été quelque peu bousculée.
« Vous auriez pu vous faire mal... Vous n'avez rien n'est-ce pas ? »
Une légère pointe d'anxiété se fit entendre dans sa voix, ce qui eut au moins l'avantage de faire étinceler encore plus les mèches qui ornaient le haut de sa tête. Il aurait été dommage que cette pauvre petite se soit blessée à cause d'un problème électrique. On ne pouvait vraiment pas se fier aux lumières artificielles.
« Je vais trouver une ampoule de rechange ! » proposa-t-elle avec entrain, estimant qu'il n'était pas nécessaire que la rousse prenne le risque de se prendre les pieds dans d'autres objets encombrants en se frayant un chemin avec elle.
C'était plutôt bien organisé, sans grande surprise. Il n'y avait pas de place pour l'improvisation ou le désordre dans les affaires du Lapin. Souriante, Nyx trouva sans grande difficulté l'endroit où tout le nécessaire de bricolage pouvait être entreposé. Elle fit tourner plusieurs outils entre ses doigts avant de mettre la main sur une ampoule lisse et en bon état. Elle laissa même échapper un petit « Bingo » de réussite dans un murmure, sa bouche tressaillant de contentement.
« Je suis un peu... trop petite, pour la changer. » estima-t-elle avec une moue déçue.
Même l'employée la dépassait largement. Elle n'avait jamais été très grande par le passé, ce qui lui servait de corps étant semblable à celui d'un adolescent, mais sa forme humaine définitive ne l'avait pas doté de centimètres supplémentaires. Elle s'y faisait plutôt bien.
« Je pourrai... trouver un tabouret ou... » supposa-t-elle dans un premier en tournant sur elle-même.
Dans sa main, l'ampoule s'illuminait au contact de ses doigts, sa lumière se déversant à l'intérieur de l'objet de verre jusqu'à illuminer la pièce d'une clarté nouvelle.
« Aster ? » cria-t-elle soudainement avec un naturel imprévu qu'elle n'avait pas réussit à contenir. « Un lapin ne serait pas de trop pour atteindre le plafond ! »
Pendant quelques secondes, elle eut un sourire joyeux. Puis, ses yeux clignant tandis qu'ils se reposaient sur la silhouette de la jeune femme, elle ouvrit la bouche, pleine d'incertitude et de confusion. Est-ce qu'elle venait vraiment d'admettre à haute voix qu'elle avait conscience de son ancienne identité ? Ce n'était pas une confession qui la trahissait tant que ça, non ? Tout le monde pouvait être au courant. Il ne s'agissait pas d'un secret. Le plus suspect était davantage la manière dont elle avait prononcé cette phrase, sans gêne, comme si elle s'adressait à un vieil ami. C'était le cas, oui, mais il n'était pas censé le savoir.
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Anna D'Arendelle
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HERE WE GO AGAIN
| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Anna
Je maintenais, que retenir quoi que ce soit sur ma paye c’était pas juste. J’y étais pour rien moi si j’étais un peu maladroite, et que j’avais fait tomber la lampe torche. En plus mon téléphone avait plus de batteries, sans quoi je l’aurais utilisé au lieu de venir les embêter. Apparemment, ça ne semblait pas gêner la cliente de venir m’aider si bien que juste pour le principe avant de lui faire passer les double portes menant à l’arrière boutique je me retournais rapidement afin de tirer la langue à Aster. Oui, maturité 3 ans, mais je m’en fichais. Ça lui apprendrait à vouloir retenir quoi que ce soit sur ma paye.
Il fallut quand même que je fasse un grooos effort pour pas afficher la tronche digne d’une carpe et tenir ma bouche fermée. Storybrooke remportait la palme de la ville la moins normale des États-Unis -voir du monde entier- mais, c’était souvent pour des trucs pas spécialement cool. Mais ce que la cliente faisait juste devant moi, ça c’était genre méga cool. Au moins, autant que les pouvoirs d’Elsa et Jack. Parce que oui, quoi qu’en pense ma flippé de sœur, ses pouvoirs ÉTAIENT cool. Bon et encore, elle avait quand même fait des progrès : plus de gants, et elle ne se cachait plus de tout et tout le monde. Elle restait pas la personne la plus tactile de la terre, et faudrait clairement pas lui demander une sculpture de glace géante, mais il y avait quand même de nets progrès depuis la naissance de Matthew.
- Oh enchantée Nyx, moi c’est Anna tout court, enfin mon nom c’est pas Anna tout court hein c’est juste que je m’appelle simplement Anna.
Non mais quelle grosse débile, sérieusement… Elle devait probablement se poser des questions sur ma santé mentale. Non pas que je lui reproche, les gens me regardaient très souvent bizarrement quand je me mettais à faire ça.
- Et ça fait 5 ans avec cette année que je travaille ici dis-je fièrement. Au début j’étais qu’apprentis, et c’était pas forcément ultra facile. Aster, me faisait un peu peur admis-je sur le ton de la confidence. Mais maintenant ça va beaucoup mieux ! m’empressais-je d’ajouter avec un hochement de tête convaincu.
Je ne voulais pas donner une mauvaise image de lui. Parce que même s’il râlait souvent et qu’il avait pas une attitude qui encourageait à la communication, Aster était vraiment quelqu’un de chouette, et j’avais appris beaucoup lors de mon apprentissage. Et même encore aujourd’hui je continuais d’apprendre de nouvelles choses à son contacte. Il était pas forcément le plus facile des patrons, mais je savais gérer maintenant j’avais plus du tout peur de lui.
Et puis, j’avais aussi été sa toute première apprentie. Il n’avait ouvert sa chocolaterie qu’après le levé de la malédiction. Il avait pas l’habitude de former des gens, et puis fallait dire que moi aussi j’étais...A part. Donc, il avait des circonstances atténuantes. Quoi qu’il en soit, je maintenais que ça avait été la meilleure expérience qui soit. Peut-être avais-je été un peu bousculée par Aster, mais j’en avais eu besoin justement. J’aurais peut-être rien appris du tout si le maître d’apprentissage que j’avais eu, avait été plus porté sur l’indulgence. Aster, prenait du temps pour bien m’expliquer et me montrer les choses. Et si jamais, un jour on devait reprendre un autre apprentie, je savais que j’aurais également un rôle à jouer. On serait deux cette fois-ci, avec des méthodes différentes, mais je pense que c’est justement ce qui serait un plus.
- Faut pas s’en faire pour moi, ça m’arrive assez régulièrement j’suis un peu maladroite sur les bords admis-je avec une moue gênée
C’était pas ma faute, j’faisais ce que je pouvais pour corriger ça, mais ça n’empêche que la maladresse ça faisait partie de moi, et qu’il semblerait que je ne pourrais jamais vraiment m’en débarrasser.
Néanmoins, nous nous retrouvions face à un problème de taille -et ce sans mauvais jeux de mots- si bien, qu’il fallut appeler Aster à la rescousse, bon gré mal gré, il jeta un regard suspicieux à Nyx, avant de prendre l’ampoule qu’elle avait dans les mains, et de se mettre à la visser
- J’y pense d’ailleurs, Lux c’est votre nom ou votre second prénom ? Non parce que je sais que certaine personne préfèrent qu’on les appellent par leurs noms de famille, mais comme vous préférez Nyx , et que c’est pas hyper commun comme nom j’voulais savoir. Non pas que je critique hein m’empressais-je de rajouter, j’trouve ça très jolie Nyx comme Lux, et puis j’peux parler mon nom de famille c’est D’Arendelle.
« Bordel de merde »
Ça c’était pas de moi, mais d’Aster. Il avait l’air de s’être fait assommé. Et ça avait rien à voir avec la lampe, étant donné qu’il avait plus les mains dessus, en revanche on pouvait savoir si ça avait marché ou non, vu que personne n’avait rallumé la lumière, on était toujours éclairé par Nyx. Mais la manière dont il la fixait, c’était comme s’il venait de voir un fantôme. Et à bien y réfléchir, elle avait eu l’air parfaitement au courant de ce qu’il était. Dooonc, en fait si ça se trouvait ils se connaissaient et il venait enfin de faire toutes les connexion.
« C’est son nom entier » grommela-t-il à mon adresse avant de reporter son attention sur Nyx « En vérité elle s’appelle Nightlight. Tu peux la voir comme la gardienne « originelle. » Elle l’était déjà quand nous on a été nommé. Bordel Night’ mais t’étais passé où espèce de foutu luciole ? »
- Ça, ça veut dire « Je suis content de te revoir, et tu m’as manquée » traduisis-je
Aster me fusilla du regard, si bien que je rentrais ma tête dans mes épaules, en avalant difficilement ma salive. Ça faisait un bail tiens, que c’était pas arrivé. Depuis le temps j’pensais être immunisé. Mais là, j’devais admettre que son regard était particulièrement flippant.
« J’comprends mieux maintenant pourquoi t’avais la tête de quelqu’un ayant bu plus que la dose normale de café » reprit-il
J’étais peut-être de trop moi, j’allais peut-être les laisser à leur retrouvaille. Je supposais, qu’il s’agissait d’une amie, et quant on retrouve des amis après aussi longtemps, on aimait pas forcément avoir des tierces personnes comme témoins.
- Boooon, bah j’vais vous laisser, j’ai encore du boulot il y a ce prototype de pater à tartiner sur lequel j’dois encore bosser.
Bon, mon excuse en revanche elle était minable, j’aurais pu largement trouver mieux.
Nyx L. Hartwin
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En quelques minutes à peine, Nyx avait estimé mentalement à 99,8% le taux correspondant aux probabilités qu'elle devienne très prochainement une grande amie de cette dénommée Anna tout court, même si pas tout court mais simplement Anna. Elle avait d'ailleurs retenu un rire léger à cette manière de se présenter, la trouvant aussi amusante qu'adorable. Si elle n'avait pas eu à faire preuve de retenue, elle aurait certainement prit la jeune femme dans ses bras sans aucune retenue. Tout d'abord parce qu'elle appréciait les marques d'affections de ce genre, même avec des personnes qu'elle connaissait à peine, puisqu'elle estimait que cela renforçait les liens, mais également pour la féliciter d'avoir survécu tant d'années en étant l'apprentie puis l'employée d'Aster. Elle ignorait comment il avait pu être pendant la malédiction étant donné qu'elle ne l'avait jamais côtoyé, tous les Gardiens se trouvant éparpillés en ville, mais elle l'imaginait au moins encore plus grognon qu'il ne l'était naturellement - ce qui n'était déjà pas rien.
Si Nyx se concentrait pour le moment sur la tâche du changement de l'ampoule, elle rayonnait de plus belle en s'imaginant déjà partager mille et une anecdotes en compagnie de la rouquine au sujet de ce Lapin pas comme les autres. Elle aurait eu tellement de choses à raconter ! Des exploits qu'elle aurait pu mimer, dessiner, répéter jusqu'à en lasser n'importe qui. Cela dit, si Anna lui ressemblait comme cela avait d'être le cas jusque là, elles seraient toutes deux capables de tenir des conversations interminables de manière infatigable. La perspective de telles soirées la réjouissait d'avance, au point qu'elle en invita Aster à les rejoindre pour leur venir en aide sans s'inquiéter une seule seconde des conséquences que cela pourrait avoir. Et elles ne tardèrent pas à se manifester.
Elle n'afficha tout d'abord qu'un sourire radieux aux interrogations d'Anna, prête à lui faire tout un monologue sur les significations diverses et variées de ces deux prénoms par rapport à son rôle passé et à ses pouvoirs. Puis, il y eu la surprise tandis qu'elle réalisait que celle à qui elle était en train de parler était une princesse. Une vraie princesse. Bien évidemment qu'elle connaissait ce nom, après avoir travaillé dans divers orphelinats, elle n'avait pas pu échapper au phénomène de La Reine des Neiges. Elle n'avait pu qu'en apprécier l'histoire, puisque les capacités d'Elsa se rapprochaient d'une certaine manière de celles de Jack, et Nyx nourrissait l'espoir de les voir se rencontrer un jour en étant persuadée qu'une telle connexion donnerait un duo des plus... pas explosif, ni glacial, mais ce serait forcément intéressant !
« Vous êtes encore plus jolie en vr... » commença la jeune femme, les yeux brillants, avant de se stopper en gardant sa bouche grande ouverte.
« Bordel de merde. »
L'intervention du Lapin lui fit cligner des yeux et tourner sa tête dans sa direction. Son coeur rata immanquablement un battement tandis que l'excitation laissait place à une certaine angoisse qui faisait scintiller les pointes de ses cheveux plus intensément. Elle avait eu le temps, pendant plusieurs années, de s'imaginer ce moment, passant des scénarios les plus tristes à ceux qui auraient pu être tirés de comédies romantiques. Mais il ne servait finalement à rien d'anticiper quoi que ce soit, puisqu'une fois face à la réalité, elle se retrouvait incapable de réfléchir correctement.
Il la regardait comme si elle venait de revenir d'entre les morts ce qui... n'était pas complètement faux, du point de vue du Gardien du moins. Pleine de nervosité, Nyx sentait ses doigts trembler et elle se pinça les lèvres dans un automatisme tandis que ses yeux bleus restaient posés sur le chocolatier, emplis d'autant d'impatience que d'anxiété. Elle se tendit à ses premiers mots, redoutant ceux qui suivraient, un sourire crispé s'étirant sur son visage mais une lueur d'euphorie naissant au même instant tandis qu'elle entendait son nom sortir de sa bouche. Ca faisait tellement longtemps que personne n'en avait usé, des siècles qu'aucun Gardien ne l'avait prononcé, et c'était un son si plaisant à retrouver !
Elle remercia silencieusement Anna de lui préciser qu'il n'y avait aucune animosité dans la façon dont Aster s'exprimait, puisque même si elle le connaissait, elle ignorait à quel point il avait pu changer avec les années. Savoir qu'il était toujours fidèle à lui-même (et tout autant dans le regard qu'il envoya à la jeune rousse), si ce n'est peut-être davantage marqué par les expériences qu'il avait pu traversé, avait quelque chose d'extrêmement rassurant. Cela ne faisait que renforcer ce sentiment étrange et agréable qui la traversait de toute part, celui de la familiarité, du confort, une douceur qu'elle n'avait plus eu l'habitude d'éprouver. Elle avait l'impression que son corps était entièrement constitué de coton, ou encore de barbapapa, quelque chose de léger, de doux et d'aérien, qui lui rappelait cette sensation qu'elle avait par le passé lorsqu'elle volait et entourait les enfants de ses créations de lumière. Un rire cristallin lui échappa à la remarque du Lapin, qu'elle fut incapable de contrôler ou de faire cesser, au point que son regard toujours étincelant à l'image du reste de son corps était à présent humide. Ce n'était pas de la peine. Simplement de la joie dans le plus pur de ses états, qu'elle exprima encore davantage en comblant l'espace qui la séparait de son vieil ami pour se jeter à son cou sans plus attendre.
« Je suis tellement désolée ! » laissa-t-elle échapper dans un souffle court en serrant ses bras autour de la nuque du chocolatier, ses pieds décollant du sol tant il était plus grand qu'elle. « Je voulais venir avant, t'envoyer des cartes d'anniversaire, ou des mails, j'y pensais tous les jours, vraiment, ou presque, mais je ne savais pas comment m'y prendre... Et avant, avant tout ça, MiM m'avait formellement interdit de me montrer, alors je suis restée cachée avec lui et je vous ai regardé, toi, les autres, même Jack ! J'ai vu tout ce que vous avez fait et j'étais tellement fière et tellement triste de ne pas avoir le droit de vous aider, tu sais que je serai venue sans hésiter si vous en aviez réellement eu besoin, et vous m'avez tellement, tellement manqué... »
Sa respiration était saccadée alors qu'elle venait de s'exprimer avec une rapidité déconcertante, de façon presque inarticulée, ses émotions transparaissant autant dans le ton de sa voix troublée que dans la lueur de sa chevelure irréprimable. Nyx ne se détachait pas pour autant du Gardien, s'accrochant à lui avec autant d'énergie qu'elle en était capable, sa tête collée à son épaule comme si elle cherchait à rattraper des siècles de séparation en une seule étreinte. Bien qu'il en faudrait des milliers d'autres pour qu'elle ait l'impression de parvenir à rattraper le Temps, et elle savait que cela l'insupporterait, mais elle avait déjà hâte de pouvoir l'agacer avec ses expressions d'affection qu'elle chérissait tant.
« Je t'aime bien avec moins de poils, comme ça, ça gratte moins. » fit-elle remarquer avec un sourire démesuré tout en écartant finalement son visage pour le regarder. « Même si je regrette un peu l'absence des grandes oreilles, je les appréciais beaucoup. »
En plus d'être une boule de lumière vivante, elle était à présent un distributeur d'amour ambulant, ses expressions reflétant toute la tendresse qu'elle avait longtemps gardée enfouie et qui se dégageait d'elle avec une intensité qui lui était propre.
« Tu me fais pas la tête alors ? » interrogea-t-elle néanmoins en arborant une moue soucieuse, sa culpabilité à l'idée d'être restée à l'écart si longtemps ne pouvant disparaître en à peine quelques secondes.
Elle l'avait enfin libéré de son étreinte et elle tourna la tête pour remarquer qu'Anna s'était éclipsée, son air reflétant son étonnement à cette constatation autant que sa déception.
« La princesse est partie ? On devrait la retrouver ! J'ai des tonnes d'histoires à te raconter mais ça ne me dérange pas de tout dire devant elle, je ne veux pas qu'elle soit à l'écart juste parce que je suis là, je la trouve très gentille et puis c'est ton amie, alors c'est la mienne aussi. » fit remarquer la jeune femme, avec toujours autant de sincérité et de gentillesse. « Je suis contente que tu ne sois pas tout seul en plus, j'avais peur que tu sois devenu une sorte d'ermite que j'aurai dû sortir de sa grotte. »
Elle avait reposé ses yeux sur Aster, son sourire ne voulant pas diminuer alors qu'elle éprouvait des difficultés à ne pas passer sa main dans ses cheveux pour les ébouriffer (même si il était trop grand pour qu'elle en soit capable de toute manière) ou encore de le serrer contre elle telle sa peluche préférée. Elle n'arrivait pas à tenir en place, se balançant d'un pied sur l'autre pour tenter d'extérioriser son excitation et son contentement d'une autre façon que par l'éclat de son corps. Et ce fut presque timide, ou encore gênée, qu'elle se permit d'exprimer avec son naturel habituel à quel point son coeur était touché par toutes les émotions diverses qui étaient en train de la combler.
« Ca fait très longtemps que je n'ai pas été aussi heureuse, Lapinou. Tu m'as vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup manqué. »
Elle était comme ça, Nyx, une pile électrique épuisante et délicate, qui partageaient toujours les plus grands de ses bonheurs en compagnie de ceux qui comptaient le plus à ses yeux, puisque c'était eux qui rendaient après tout sa vie si radieuse.
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Aster Spleaster
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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ARE TRULY LIFE'S TREASURES Sometimes they know us better
than we know ourselves
| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Lapin de Pâques
Les évènements s’étaient déroules très vite. Il avait toujours l’impression de s’être prit un piano sur la tronche comme dans les cartoons. Il ne s’était pas attendu à ça. Vraiment pas. C’était...Étrange, pas en mal plutôt en bien. Il comprenait maintenant pourquoi, est-ce que lui ne l’avait pas reconnu. La dernière fois, qu’ils s’étaient vu elle était plus jeune, et avait totalement perdu son immortalité. Il l’avait cru disparu à jamais, sans pouvoir lui dire au revoir, sans pouvoir la remercier, pour ce qu’elle avait fait, d’avoir été à leurs côtés, à tous lors de ce premier affrontement avec Pitch. De les avoir aidé à faire reculer ce foutu cancrelat des carpettes, et le stopper.
Nightlight avait été la première -avec North, mais qui s’intéressait au Père Noël franchement ?-, sa première rencontre, sa première amie. Son premier pas dans le monde des gardiens. Bien sur, il y avait eu Tooth après. Mais, c’était encore différent du lien qui l’unissait à la fée des dents. Tatiana était sa meilleure amie, Nightlight ou Nyx comme elle s’appelait maintenant, avait une place à part. Sans doute, parce qu’il avait été seule très longtemps avant qu’ils ne viennent le chercher sur son île. Et aussi, il devait l’admettre parce qu’elle avait toujours eu la personnalité d’un bisounours. Fallait pas se mentir, elle avait toujours rayonné de gentillesse et d’amour. Et de voir, que cet aspect de sa personnalité était demeuré intacte, ça faisait chaud au coeur. Maladroitement, il se retrouvait à lui tapoter gentiment le dos, alors qu’elle avait subitement décidé de lui faire un câlin. Non pas que ce soit, vraiment étonnant de sa part. Et fait étonnant de sa part à lui, il dût réprimer un rire en voyant la différence de gabarit, elle était tellement petite que ses pieds ne touchaient même plus le sol :
- Respire, c’est pas le moment d’hyperventilé finit-il par lui dire lorsqu’elle arriva au bout de son monologue.
Bon sang, elle était pire qu’Anna lorsqu’elle décidait de parler. On aurait dit qu’elle avait un train à prendre ou il ne savait quoi. Aster avait néanmoins choisit d’attendre qu’elle ai décidé de finir de parler jusqu’au bout pour intervenir.
- Bien sur que non, j’te fait pas la tête Night rétorqua-t-il la gratifiant d’une légère pichenette sur le front. Et tu peux me croire sur parole, lorsque j’te dit que tu m’as manqué. Après le premier affrontement avec l’autre espèce de brioche, ça m’a contrarié de ne pas pouvoir te dire au revoir correctement, et te remercier pour tout ce que tu avais fait. T’as voulu venir, mais il a pas voulut. J’suis pas spécialement toujours d’accord avec ses décisions, mais si ça me permet de te revoir maintenant, on va dire que je vais passer sur sa décision en me disant qu’il avait forcément une bonne raison.
Tout le monde chez les gardiens, se souvenait de la décision d’ajouter Jack Frost à l’épique. Clairement, cela n’avait pas du tout plu à Bunny. Là où tous les autres, avaient simplement décidé d’accepter la décision de l’homme de la lune. Lui, s’y était fermement opposé. Sérieusement, Jack Frost ? Ce sale gamin qui ne pensait qu’à lui même et s’amuser, un gardien ? Clairement, MiM se foutait d’eux. Aujourd’hui, avec le recul il devait bien admettre que peut-être au fond, il avait un autre motif que l’histoire de Pâques 68. A l’origine, ils étaient cinq. Après la disparition de Nitghlight ils s’étaient retrouvés à quatre. Le soucis, devait venir de là. Pour lui, cette cinquième place avait toujours été prise. Même si la personne n’était plus là, la place de gardien n’était pas vacante. L’entrée de Jack, lui avait fait voir ça comme une sorte de trahison envers leur amie à tous.
Il savait bien, qu’elle manquait à tout le monde. Mais la décision de l’homme de la lune lui était un peut resté en travers de la gorge. Avait-il déjà oublié Nightlight et son sacrifice. Oui, ça faisait des siècles il était parfaitement au courant. Mais qu’est que c’était au fond des siècles pour eux qui ne vieillissaient pas ? Bon il avait quand même un problème avec Frost, ça ce n’était un secret pour personne. Personne ne déclenchait une gelée à Pâques, sans s’attirer les foudre de son gardien. Autrement dit, dans son esprit. Frost, avait largement gagné ses galons d’emmerdeur professionnel. Et si aujourd’hui il avait admit avec quelques réticences, qu’il faisait du bon boulot, leur relation semblait basé uniquement sur le fait de se chercher continuellement des noises.
- Moi ce qui me manque, c’est de plus pouvoir utiliser de terrier.
Dans leur monde, ce n’était un secret pour personne qu’il s’agissait de son moyen de transport favori. Pouvoir utiliser ses terriers pour se déplacer. Il lui suffisait simplement de taper du pied et il s’ouvrait. Un peut comme un portail sous terrain. Cette capacité n’était plus possible ici. Et, même si sa bonne vieille camionnette était un fidèle moyen de locomotion. Jamais ça ne remplacerait ses terriers.
- T’en fait pas pour la rouquine va. Elle se sent pas « laissé de côté. » C’est sa manière d’être, tout simplement. Vous, vous entendriez bien.
Là dessus, ça ne faisait aucun doute. Déjà parce que Night’ serait capable de se faire aimer par un grizzli et aussi parce qu’elles avaient des personnalités similaire. En plus d’être de véritables pipelettes. A croire que son entourage était composé majoritairement de ça. L’attrapant, doucement par l’épaule il navigua vers la porte séparant le garage de l’atelier, attrapant d’une main, trois chaises empilées, les unes sur les autres :
- Rouquine ! Peut importe ce que t’es en train de faire, arrête.
« Mais ma... » Commença Anna avant de se faire interrompre
- Elle va pas s’envoler ta pâte à tartiner. T’as le temps de plancher sur ton projet pendant le reste de la semaine. Pour l’instant on fait une pause.
Docilement, la jeune maman arrêta de travailler son prototype pendant qu’il se dirigeait vers la boutique. Personne en vu, il en profita pour griffonner à la va-vite un mot annonçant une fermeture exceptionnelle pour la matinée, et qu’ils seraient de retour en début d’après-midi. Comme ça, il était sur que personne ne viendrait les déranger. S’installant à son tour sur une des chaises disposés dans l’atelier il fit signe de la main à Nyx de commencer :
- On t’écoute.
Ni plus ni moins. Il venait de retrouver une amie perdue de vue depuis bien trop longtemps, et comme elle avait dit avoir beaucoup de choses à raconter. Il pouvait bien se permettre cette petite pause.