« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Nina Dobrev
I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS
« ... »
| Conte : Un conte ? Pourquoi faire ? | Dans le monde des contes, je suis : : Un mystère qui évolue sans cesse.
Feat. Tous les tarés qui ont signés pour cette mission suicidaire tant attendu..
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Dire que les choses allaient être plus simple à partir de maintenant, aurait été une erreur.
En réalité, même si ce qui m’était arrivé un peu plus tôt me permettait de n’attacher que peu d’importance aux dires de Brainiac – après tout, il n’était qu’une énième menace de plus -, cela ne voulait pas dire, que j’étais totalement sorti d’affaire non plus. Car garder le contrôle jusque là, avait été possible sans que cela soit trop facile non plus. Mais avec l’arrivée de nouveau venu dans le groupe, les choses c’était quelque peu… compliqué.
Car lorsque mon regard avait croisé certains d’entre eux, quelque chose c’est passé. Ce n’était plus seulement une musique qui tournait en boucle en arrière plan dans ma tête, ou la sensation que quelqu’un à l’intérieur de moi luttait pour sortir, c’était autre chose. Tout a commencé par un éclat de voix. Ce que j’ai identifié comme un souvenir éphémère suivi d’un crie. Puis les choses se sont comme emballées et tout c’est embrouillé dans mon esprit. C’était comme si j’étais là, sans réellement l’être.
Après ça, tout est devenu confus. Je pouvais encore me souvenir de certaines choses assez clairement, mais pas de tout. Et c’est dans un état second, que je me suis retrouvée face à une créature vaguement humanoïde aux yeux rouge. En compagnie de Dyson – qui lui faisait face avec deux autres personnes dont les costumes étaient différents tout en ayant des points communs avec le siens – et d’une personne qui sans qu’elle ne me paraisse familière, l’était sans aucun doute.
« Je vous ai manqué ? » Demande la nouvelle venue alors qu’elle se place entre le toon et moi.
« Et comment ! » Répond celui-ci alors que de mon côté, ne sachant pas quoi dire, je me contente de garder le silence.
En même temps, bien que j’avais conscience de la connaître, je ne voyais pas trop quoi répondre à cette question. Ce n’était pas comme si j’étais capable de me souvenir d’elle non plus. Alors, j’ai essayé de me concentrer – du moins autant que possible – sur le combat qui avait déjà commencé contre Darkseid. Visiblement, l’alien était un être très puissant. Les forces volantes et terriennes du SHIELD, de l’armée rebelle et de la BAHN avaient concentrées leurs attaques sur lui. Tout comme les deux autres versions de Spiderman. Cependant, leurs attaques combinées, qu’elles soient terrestres ou aérienne ne semblaient pas avoir de réel impact sur lui. Car il détruisait les avions avec une facilité déconcertante tout en utilisant sur les hommes au sol, des rayons qui lui sortait des yeux. C’était comme assister à un combat désespéré et perdu d’avance, ou aucun des participants actuels, n’avaient de chance de prendre le dessus sur l’ennemi qui leurs faisait face. Ce qui m’avait donné l’ultime motivation, pour aller contre mon manque d’intérêt et d’empathie pour le sort de cette planète.
Lorsque j’ai avancé en direction de Darkseid, j’ai laissé la glace se répandre autour de moi, à mesure que je marchais. Certains des hommes qui luttaient avec nous, se sont d’ailleurs écartés lorsque la glace a commencé à arriver à leur niveau. Sans doute avaient-ils peur, de finir en statue de glace. Ce qui a rendu plus facile ma progression vers l’alien. Qui lui, n’a pas bougé d’un pouce. A aucun moment. Même lorsque la glace qui m’accompagnait a commencé à le recouvrir entièrement.
Je n’avais pas besoin de connaître le personnage, pour savoir que cette prison de glace ne le retiendrait pas assez longtemps pour nous permettre de prendre l’avantage sur lui. L’ennemi était bien trop confiant, bien trop sur de lui. Alors, j’ai récupéré la batte accrochée dans mon dos, et lorsque la glace a commencé à craquer, j’ai donné un violent coup de batte dans la tête de l’alien qui c’est retrouvé projeté en arrière lorsque que la glace l’a libéré avant de subir rapidement une explosion. Un soupçon de force surhumaine, de télékinésie et d’accélération moléculaire m’avait permis d’obtenir ce résultat. Mais sans surprise, Darkseid s’était relevé pour nous faire face, en pleine forme. C’était à peine, s’il avait l’air un peu irrité par mon intervention.
« On lui donne quoi comme traitement à ce gentil monsieur » Demande la nouvelle venue qui semblait porter le nom de Raven en désignant Darkseid « Traitement standard ou haute gamme ? »
- Je vote pour un traitement désagréable, violent et extrêmement douloureux dont il se souviendra toute sa vie.
Ce qui devait l’amuser beaucoup. Sans doute. Je n’étais pas dans sa tête, mais j’étais persuadée que tout comme ses autres camarades, l’alien nous prenait pour des insectes, des créatures insignifiantes qui ne méritaient pas, qu’il se souvienne d’elles. Et c’était peut-être vrai quelques part. Seulement, je n’étais pas décidée à accepter ce fait. Il fallait qu’il comprenne, que nous n’étions pas des cibles faciles. Après tout, nous étions une équipe. Nous étions les Avengers.
- Il est puissant. Et visiblement, les attaques dirigées contre lui n’ont que peu, voir pas d’effet du tout. Donc, je propose qu’on change de tactique. Il y a une chose, qui est peut-être plus sensible à nos attaques et qui semble important pour lui. Vous voyez de quoi je parle ?
Je demande à Dyson et Raven avant de dévoiler ma pensée. Voyons voir, si ses yeux sont aussi résistants que tout le reste.
Il n’en fallait pas plus pour que Raven fonce sur l’ennemi et commence l’assaut à l’aide d’éclair d’énergie noire – fourni sans doute, par son équipement – et de coup donné à l’aide de son bâton d’Onyx chargé d’énergie pour essayer d’affaiblir l’ennemi. Ou de l’occuper. Ce qui me laissait un peu de temps, pour réfléchir à ma propre contribution. Je n’avais pas conscience de quel était mes possibilités sous cette forme, mais j’étais certaine de trouver le moyen de l’aveugler - ou quelque chose dans ce goût la – sans trop de difficulté. Malheureusement, alors que j’allais tenter quelque chose j’ai de nouveau commencé à perdre pied.
Une image est apparue devant mes yeux. Rapidement suivit par tout un tas d’autres - que je savais être des souvenirs – qui au fur et à mesure, coupler avec les sons et les voix, rendait ma tentative de ne pas sombrer de plus en plus difficile. Je n’arrivais pas à savoir qui j’étais, j’étais persuadée de ne pas être là où je devais me trouver… mais où est-ce que j’étais sensée être pour commencer ? Si bien qu’a force j’ai fini par craquer. Les poings collés contre mes temps, je me suis écoulée en poussant un crie. C’est à ce moment-là, que le vent c’est de nouveau levé. Tout d’abord, ce n’était qu’un légère brise, jusqu’à ce que comme la dernière fois, bien que je n’en avais pas réellement conscience, celui-ci commence à souffler de plus en plus fort, au point de devenir aussi incontrôlable qu’une tempête. Je n’étais pas en mesure de me rendre compte de ce qui se passait autour de moi. Le vent brûlant s’acharnait sur Darkseid qui malgré tout, progressait à rythme régulier moi tandis que mes compagnons continuait de lutter sans être touché par l’effet du vent qui étrangement, semblait les éviter tous les deux. Et sans doute parce qu’il commençait à en avoir marre de devoir se battre avec nous, celui-ci a utilisé ses rayons sur moi. Rayon que j’ai a peine sentie avant de pousser un nouveau crie qui une nouvelle fois, s’était répercuté au loin, comme s’il y avait de l’écho.
Jusqu’à ce que je pousse un énième crie et que je libère ce qui devait sans doute être, une partie de ma puissance. Et que mon apparence se modifie à nouveau, avant qu’une intense lumière (rouge/orangé) ardente ne se dégage de moi et qu’elle nous englobe tous les quatre dans son champ d’action.
Légèrement dans les vapes, je relève la tête lorsque mon regard se porte sur la provenance d’un crie de douleur. Ma vision était trop floue pour que je sois capable de voir qui venait de pousser le crie, - d’autant plus que j’avais de plus en plus de mal à savoir quelle était ma réalité - mais quelque chose me disait, que j’avais atteint mon objectif. Après ça, j’observe une forme sombre s’approcher de celui que je pensais être Darkseid (sans doute Raven) qui assez rapidement après, est tombé à genoux. Visiblement, celle-ci avait réussi à le mettre à terre. Mais pour combien de temps ?
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Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
La puissance qui venait d'être dégagée était telle, que les avions armés du SHIELD, de l'Armée Rebelle et de la BAHN avaient du quitter le périmètre pendant quelques instants pour ne pas perdre ses repères. Même moi, qui avait pourtant la protection du costume pour mes yeux, j'avais du les plisser pour essayer de distinguer ce qu'il se passait. Darkseid était sans doute le plus puissant de tous les sbires de Brainiac, et sa réputation dans les comics confirmait ce que nous étions en train de vivre. Mais il était évident que la puissante magie à laquelle il était soumis l'affectait, au moins un peu... juste ce qu'il fallait. Maara, dans son costume de Raven, eut alors l'opportunité nécessaire pour aller droit sur lui, entourée d'assez d'obscurité pour ne pas s'aveugler de la lumière environnante. Nous vîmes alors tous le puissant alien plier, tomber à genou, alors que Raven réveillait en lui sa plus grande peur.
De quoi pouvait-il bien avoir peur ? En réalité, peu m'importait. Tout ce que j'avais à cet instant, c'était ce qui me faisait peur, moi. Peur de tout ce que pouvait signifier notre perte. Galactus allait bientôt détruire la Terre, nous n'avons plus que quelques minutes avant qu'il ne soit trop tard. Il fallait immédiatement renvoyer Darkseid dans ce vaisseau, et le détruire avec tous les autres.
Maintenant ! Hurlai-je aux pilotes des avions. Raven, éloigne-toi !
Toutes les armes du soutien aérien que nous avions furent braquées en direction de Darkseid. Harley Quinn en difficulté après ce qu'elle venait de libérer comme puissance, je tirais une toile en direction du bâtiment derrière elle pour m'élancer dans les airs et l'aider à nous éloigner tandis que les puissantes explosions achevaient l’extraterrestre. Les déflagrations passées, je repartis avec la vitesse que je pouvais avoir sur notre ennemi. Dépêchez vous, j'ai besoin de la pierre !
Je sautais au dessus de Darkseid, tirant les toiles pour le fixer au sol en dernière précaution. La pierre me fut amenée dans la main en grande vitesse. Alors que j'étais sur le point de l'abattre sur Darkseid pour l'envoyer chez Brainiac, ses yeux s'illuminèrent d'une lueur écarlate, et de puissants rayons, pliaient leur trajectoire pour viser juste, s'abattirent sur la pierre avant que je l'utilise.
Si, heureusement, la pierre ne se détruisit pas, la chaleur qui irradiait montait aussitôt dans mon bras, ce qui m'obligea à m'éloigner sous la douleur insupportable. Darkseid leva alors son poing qu'il referma sur mon visage pour me lancer plus loin, me faisant traverser la vitrine du café de la rue.
En attendant que je me relève, mes clones offerts par la pierre de l'espace, Spiderman et Iron Spiderman, le dernier équipé de 4 bras de métal, foncèrent pour maintenir Darkseid du mieux qu'ils purent tant qu'il était encore un peu faible.
Ca s'arrête maintenant !
Ne perdant pas une seconde de plus, avant que l'alien ne libère l'un de ses bras, je levais la pierre pour ouvrir un portail sous son corps, l'envoyant alors dans le vaisseau.
C'était... réussi ? Les frissons me montèrent le long de l'échine. On y était ! Il ne restait plus qu'une seule chose et tout était fini !
Activez les canons c'est maintenant ou jamais ! Criai-je aux scientifiques qui devaient s'en occuper.
Une lumière intense se dessina aux quatre horizons. Je levais la tête vers Iron Man, mais n'eus pas à lui donner d'ordre. Il savait quoi faire. Il ouvrit alors un écran sur le bras de son armure, ayant là le contrôle sur les canons que nous avons allumé autour du monde avec les accélérateurs de particules.
Lancé ! C'en est fini de ton règne, Brainiac, annonça Tony alors que les puissants rayons de lumière autour du globe se réunissaient en un point au dessus de nos têtes pour foncer vers le vaisseau.
Qu'est-ce que...
Le vaisseau ouvrit une porte de laquelle sortit un long bras métallique qui intercepta le tir. Et non content de l'intercepter, il semblerait que le vaisseau était en train d'absorber toute la puissance qui s'en dégageait.
NON !
J'avais retiré le masque du costume. Chacun d'entre nous regardions cette scène avec une expression de terreur. On avait réussi à aller jusqu'au bout de ce plan, nous avions réveillé la plus grande puissance de cette Terre à défaut de pouvoir affaiblir Brainiac et... ça ne faisait absolument rien.
Votre infériorité intellectuelle vous destinait depuis le début à échouer, terriens, retentit la voix de Brainiac partout à Manhattan, jusque dans le ciel, sur l'héliporteur. Tout ce que vous venez de faire... non, tout ce que vous faites depuis 1983, tout cela n'a été que mon plan depuis le début. Donner les plans à John Queen, pour qu'il fasse ses mutants et que sa soeur construise Ultron. Que Monsieur Walters crée la Magic League et que vos chemins arrivent sur Terre-2 afin de libérer finalement cette énergie que j'avais besoin, la seule chose qu'il me manquait avant d'exterminer votre planète !
Ma respiration s'était accélérée... la terreur montait de plus en plus. Tout ce que nous avions fait... Tout ce que vous venez de faire est vain, "Avengers". Vous auriez pu, vous auriez du réfléchir à ce qu'il se passait, vous souvenir de mon intellect supérieur. Vous avez perdu.
Les larmes me montaient aux yeux. Il avait raison... à un détail près. Un terrifiant détail qui me donnait beaucoup de mal pour ne pas pleurer.
Non. Ca n'était pas vain. On s'est battu et on a réussi à les envoyer dans son vaisseau. Ma voix qui trahissait les angoisses qui se réveillaient n'était pas adressée à Brainac, mais à Chris que j'avais rejoins. Si on tue Galactus, la déflagration peut encore les exterminer. Son unique point faible.
Le regard de Chris... celui de Kara. Ils savaient ce que ça voulait dire. La boule qui se formait dans mon ventre était horrible. J'avais... vraiment cru rentrer. Que Frost avait trouvé une solution qui empêcherait d'y arriver. Que je n'allais pas mourir. J'y croyais encore à peine. Et il me devenait de plus en plus impossible de retenir mes larmes. Chris je suis tellement désolé... marmonnai-je entre deux sanglots. Chris, je veux que tu sois heureux. Ne souffre pas à cause de moi.
On y était. On le savait tous. Sur l'héliporteur, Shuri fondait en larme en prenant son frère dans ses bras, Okoye à leurs côtés, les yeux humides également. Magneto regardait Scarlet, sa fille, avec qui il ne s'était jamais entendu, ce qui ne pourra plus changer. Bruce Wayne et Nick Fury évitaient les regards de Stark et Hill qui refusaient que ça n'arrive. Livewire serrait la machoire, le Joker ne riait même plus.
Mais c'était la seule solution. Nous. Ou la Terre. J'approchais mes lèvres de celles de Chris. Prends soin de Kara. De ta famille. Et de toi... s'il te plait. Murmurai-je.
Le blond crispa sa machoire tout en secouant négativement sa tête. Je refuse que tu meurs de cette façon. J'ai espéré que tu reviennes, que tu sortes de ton coma alors ne me fais pas ça.
Un sanglot passa. Chris... tu sais que c'est le seul moyen. Ou personne ne pourra rentrer... Sa voix, son regard... je me sentais horrible de lui faire ça. Et de ne pas avoir le choix. Je t'aime tellement... je suis désolé.
Non.
La surprise se répandit auprès de tous les Avengers. Tous les regards tournés vers Frost, attendant une explication. C'était elle qui avait la caisse avec le coeur de Galactus. Si elle refusait, nous n'avons aucune chance de sauver le monde.
Lisa, il n'y a pas à débattre, dans quelques secondes Galactus va faire exploser cette Terre ! Et nous tous avec. Donne moi le cœur. S'il te plait.
Frost regarda Chris avec... préoccupation. Elle reporta son attention sur moi. Oh arrêtez de me regarder comme ça. L'histoire va pas se terminer comme ça, crétins. Pendant 1 semaine, on a voyagé tout autour du monde et même dans un autre univers, la devise, depuis des mois, c'était "on sauve tout le monde, on ne sacrifie personne", et maintenant c'est celui qui a lancé le mouvement qui se sacrifie ?
Frost s'approcha de moi, un regard grave et sérieux sur le visage. La Légion du Destin. Le premier groupe de super-villains que mon frère a crée pour révéler la magie à la Russie de notre monde, juste pour lancer une troisième guerre mondiale. Il l'a fait, peut-être pour des raisons stupides, un trop grand manque de reconnaissance qui l'a rongé toute sa vie. Mais il ne l'a pas fait contre toi. 6 mois plus tôt, tu avais libéré notre mère et notre petite sœur avec tes amis, qui étaient kidnappées depuis des mois par cette organisation de tarés. John était reconnaissant. Je le suis aussi. Pourquoi je te dis ça ? Pour la même raison que j'ai avoué à Chris la même chose quand j'ai revu Léa à Storybrooke. Cette fille mérite d'avoir tout ce qu'il faut dans la vie. Contrairement à John et moi. Elle a besoin de personnes comme toi et Chris pour veiller sur elle.
Son regard fixait le mien sans jamais le quitter, tandis que je devais me mordre la langue pour ne pas craquer et pleurer. Chris et Kara. Soreth et Simon. Konstantin, Park et Sebastian. Si je partais, je laissais tant de monde derrière moi. Oui, veiller sur Léa Queen avec Chris me donnait envie, sonnait comme un devoir pour lequel j'étais né, en tant que Oswald. Mais ce n'était plus discutable. Les cartes étaient jouées.
Lisa, si Galactus frappe, il n'y aura plus personne pour veiller sur elle. Ni Chris, ni toi. Que tu ne veuille pas la revoir tout de suite n'empêche pas que tu change d'avis un jour. Tu le sais, comme tout le monde, que le coeur de Galactus est la dernière chance que nous avons. Dire tout ça en maîtrisant mes larmes était incroyablement dur. S'il y avait une autre solution... on a essayé une autre solution. On a plus de choix.
Elle n'avait plus rien répondu. Son regard, colérique et plein de haine, restait fermé. Elle agita la main, de laquelle des flocons apparurent pour faire apparaître la caisse. Et sans un mot, elle me tourna le dos et rejoignit la foule.
Et ca y est. C'était maintenant ou jamais.
Le baiser que je donnais à Chris était à la fois doux et douloureux. L'étreinte que je donnais à Kara, puis à Caitlyn et Pepper, qui étaient venues, l'était tout autant.
Ridicule peuple, résonna la voix de Galactus. J'ai ce qu'il me faut. L'énergie primordiale. Vous n'allez pas vous sacrifier, vous en être incapable !
Votre intellect soi disant supérieur n'a jamais détruit la Terre, ici ou dans l'autre univers, pour vous permettre d'intégrer les valeurs que nous avons. La loyauté. Le sens du sacrifice. Un héroisme qui vous est inconnu.
J'ouvris la caisse, prenant l'imposante sphère métallique dont le centre illuminait de rouge. Votre plan n'a qu'un seul point faible, et vous n'avez pas réussi à le protéger suffisamment.
Je ne me laisserai pas écraser ! J'ai récolté ce qu'il me faut, l'énergie primordiale, il me suffit de partir pour éviter la déflagration et lorsque je reviendrai...
A cet instant, Brainiac s'attendait à ce que son vaisseau parte pour illustrer sa phrase et sa menace. Mais une lueur l'entoura tout entier, éclairant le ciel étrangement. Le vaisseau restait immobile. Là où nous pouvions le détruire.
Loki... Toi, sale traître ! Tu serais mort si je ne t'avais pas accueilli dans mes rangs !
Loki... Loki ? Celui-ci, maitre de la ruse, n'était pasà Terre-3 comme Thor et moi le pensions. Le traitre en question venait d’apparaître dans le vaisseau pour y bloquer sa mobilité juste le temps qu'il nous fallait. Loki. Loki, que fais-tu ? Murmura Thor, étonné.
Pas exactement, reprit-il en levant l'index. Mais n’y voit rien de personnel, je n’agis... que dans mon intérêt. Il se mit alors à sourire, victorieux.
Je jure que tu connaîtras les pires souffrances que l'univers puisse permettre !
Je pris une grande inspiration, essuyant les larmes qui avaient coulé sur mes joues, avec un dernier regard dévasté en direction de Chris. Tu n'auras plus l'occasion de torturer qui que ce soit, Brainiac.
Et alors, avec toute la force que ma nature et que le costume pouvait me permettre, je détruisis le coeur de Galactus. C’est pourtant dans tous les scripts mais vous continuez à me faire confiance....
Loki disparut du vaisseau lorsque Brainiac hurla de rage. Galactus fut stoppé en plein mouvement. Sa poitrine rayonna d'abord, et le titan se désintégra en quelques secondes, détruisant alors Brainiac et son équipe sans rien laisser d'eux.
Sur l'héliporteur, T'Challa mourut dans les bras de sa soeur. A Manhattan, Bruce s'écroula d'abord. Fury ensuite. Livewire. Le Joker. Magneto.
Maximilien n’était pas formé à ressentir de la peine ou de la douleur. C’était quelque chose de purement humain qu’il pouvait analyser et repérer, mais qu’il ne pouvait même pas reconnaître chez lui. Ce corps lui apportait énormément d’informations pourtant il était encore en difficultés pour en analyser les tenants et aboutissants ; en revanche, il put aisément analyser l’immense chape de douleur qui s’abattit sur tous les membres de l’équipe…
Et entendre le dernier battement de cœur de Dyson Walters avant que ce dernier ne s’effondre.
Il y eu une latence, comme si le temps ralentissait volontairement alors qu’il savait la chose impossible. Mathématiquement improbable. Pourtant, même Baymax eu l’impression que tout défilait au ralentit tandis que des hurlements résonnèrent enfin dans les alentours. Des cris de joie. Des cris d’allégresse d’avoir vaincu l’ennemi. L’espoir fou d’y être parvenu alors que tout semblait perdu. La solution finale à une situation désespérée.
Mais aussi, et c’étaient les plus terribles, des hurlements de tristesse.
* * *
Maximilien fixait le dos parcouru de soubresauts qui lui faisait face. Simon, réfugié dans les bras de Soreth Mouse, pleurait dans un vacarme assourdissant qui aurait fait se retourner l’estomac de n’importe qui. D’ordinaire il aurait dû être à l’appartement de Max ce soir, squatter sur le canapé et jouer à la SWITCH pour ensuite aller dormir, mais pas cette fois. Pas alors qu’il venait d’apprendre la mort de leur frère une fois pour toute. Provoquer la peine n’était pas la fonction première de Max et il eu un pincement à l’âme, se penchant vers eux pour simplement passer ses bras autour de Simon. Soreth le laissa faire, sans parvenir à retenir les larmes qui taraudaient ses joues. Parce que même s’ils s’étaient détestés pendant quelques temps… On ne pouvait pas rester insensible à la mort d’un proche.
Dyson. T’challa. Bruce. Nick. Magneto. Livewire. Le Joker. Tous étaient passés dans l’au-delà au moment où Galactus avait été détruit. C’était ce qui était prévu, le plan qui avait été envisagé et c’était aussi la solution qu’aurait choisi Max pour résoudre toute cette histoire. Il en comprenait parfaitement les raisons et acceptait la survie du plus grand nombre au prix de quelques uns. Mais les statistiques possédaient une donnée cachée, à prendre en compte : tout ceci valait-il la vie d’un homme de Bien ? Quand on supposait les avantages à le maintenir en vie plutôt que le sacrifier, sa valeur n’augmentait-elle pas massivement par rapport à d’autre ? Les bénéfices de sa présence supplantaient-elles les mauvaises actions d’un inconnu ? Un ordinateur pouvait considérer cela. Un humain… Aurait simplement voulu sauver tout le monde.
Chose impossible. Comme les pleurs qu’il provoqua encore autour de lui. Si Maximilien ne se savait pas complètement atteint par le chagrin, le provoquer chez d’autres suffisait à le mettre mal à l’aise. A insuffler une once d’humanité à son visage compatissant et à s’excuser poliment quand il quitta le Comics Burger après avoir annoncé la nouvelle à Clark en compagnie d’Alfred. Il ignorait qui pouvait être concerné par l’absence de Monsieur Walters.
Quand il avait posé la question à Adèle, croisée dans la rue, elle eu un moment de latence typique de ses pertes de mémoire.
« Attendez, Maximilien. Je regarde dans mon agenda. »
Toujours aussi bien organisée cette jeune femme. Il attendit patiemment qu’elle tourne les pages pour tomber sur plusieurs listes qu’elle parcourue rapidement. Lorsque son visage devint blême et qu’elle releva les yeux vers lui, Max compris qu’elle-même le connaissait. Elle papillonna du regard et sembla avoir un vertige, il tendit les bras pour la réceptionner et la garda ainsi quelques minutes. Dans son état, il n’était pas étonnant qu’elle se soit senti mal… Même si Adele était très émotive par nature.
« Vous rendez-vous compte, il est décédé ? J’ignorais jusqu’à il y a quelques secondes de qui vous me parliez et voilà que je me sens affreusement mal à l’idée de ne pas avoir eu une pensée gentille pour ce monsieur… Il s’était montré extrêmement volontaire lors du déménagement de Monsieur Sebastian et… oh mon dieu ! Il faut le dire à Sebastian ! »
Elle s’était soudain redressée, remontée comme une pile électrique malgré les signaux de son être qui indiquaient qu’elle allait de nouveau tourner de l’eau dans trois… deux… Hop, voilà qu’elle se raccrochait de nouveau au pull que portait Baymax en s’excusant platement de sa voix blanche. Il hocha la tête, compréhensif, et attendit avec elle dans cette position, en pleine rue, pour éviter qu’elle ne se fasse mal. Il appréciait Adele, sincèrement, ce serait dommage qu’il lui arrive quelque chose.
« Je… je dois vous accompagner ! »
« Non. » Répondit-il, d’un air assuré mais neutre. « Vous feriez mieux de rentrer vous reposer, vous en avez besoin. »
« Non, ça va aller ! Je suis plus solide que j’en ai l’air ! »
Elle lui adressa un sourire, se relevant, mais il n’était pas dupe. Les informations qu’il analysait en la regardant renvoyait à quel point elle était instable et fatiguée ; sans compter sur l’énergie qu’il allait lui falloir fournir pour la suite de cette situation. Il désigna un taxi un peu plus loin.
« Rentrez chez vous, Adele. Je m’occupe de Sebastian. »
Adele se mordit la lèvre inférieure, son téléphone dans la main se mettant à vibrer alors que le nom d’Arthur apparaissait. Elle eu un sursaut, regarda l’écran et s’excusa poliment avant de porter le combiné à son oreille. Sans parvenir à négocier le moins du monde, elle fut résignée à attendre sur place que la personne au bout du fil ne vienne la récupérer. Si elle s’excusa à voix basse pour cela, Maximilien ne fut pas du tout dérangé quand on lui ordonna – poliment – de rester avec elle ; après tout, les mauvaises nouvelles pouvaient attendre.
Après une dizaine de minutes, un grand type baraqué apparu au coin de la rue et Maximilien capta le sourire soulagé qui apparu sur le visage de la jeune femme. Elle le reconnaissait. Il y avait eu un instant de doute au fond de ses yeux mais très vite chassé par d’autres informations plus chaleureuses. Doucereuses. Comme la manière que l’inconnu eu de s’assurer qu’elle allait bien… avant de jeter un regard méfiant à Max. Ce dernier ne tarda pas, laissant Adele entre de bonnes mains, et rejoignit rapidement un taxi à son tour pour se rendre au domicile du marchand de sable. Au moins le laps de temps d’attente avait permis de retrouver son adresse.
En frappant à la porte épaisse, Max se fit la promesse que se serait la dernière personne à qui il parlerait de ce décès. Voir les visages se décomposer. Sentir la douleur affluer et la recevoir de plein fouet n’avait rien d’agréable… Sans compter sur sa propre fatigue qui se faisait sentir. Ce corps n’était pas aussi endurant que son apparence robotique mais il se rechargeait plus vite.
Le visage parsemé de tâches de rousseurs apparu avec son éternel air conciliant et, immédiatement, Maximilien eu l’étrange envie de rester un peu plus longtemps ici. Parce que cet homme était agréable. Parce qu’il se passait ici quelque chose qui sembla requinquer ses batteries sans qu’il ne se l’explique. Et parce les volutes de sables où des scénettes se jouaient par endroit donnait envie d’être spectateur de ce spectacle silencieux des heures durant.
Dans le salon, un autre homme se trouvait déjà-là et le robot s’excusa poliment de les déranger. Ce qui ne devait pas prendre longtemps dura en réalité de longues et pénibles minutes, la joie environnante ne tardant pas à diminuer au fil des paroles jusqu’à sembler complètement s’éteindre dans un sanglot retenu. Une dignité affichée. Une main crispée sur une cuisse et un visage qui en dit long sur le ressentit de Sebastian à cet instant précis, assis en face de Maximilien. De la tristesse. De la peine. Et cette incroyable force qui fait qu’on tente quand même de sourire lorsque le robot ajouta :
« Il n’a pas souffert. Son système central s’est arrêté avant que son cœur ne le fasse. Il avait choisi de mourir pour les autres. C’était la meilleure chose qu’il pouvait faire. »
Des lettres dansèrent entre eux, maladroites, même si le marchand de sable eu un semblant de rire… Ou bien était-ce un sanglot dissimulé derrière une attitude qui ne voulait pas gêner les visiteurs ? Max observa aussi le second personnage de la pièce qui sembla, lui aussi, affecté par la disparition de Dyson. Pas de la même manière, mais la danse de son regard en disait long. Et s’il prit une mine compatissante, posant sa main sur l’épaule du gardien, Maximilien s’interrogea encore quelques secondes sur ses intentions. Sebastian attendit encore, posa sa main sur celle de l’étranger comme pour le remercier en silence. A deux doigts de céder. A deux doigts de laisser sortir ce qu’il contenait… A deux doigts de ne plus croire en rien de ce qu’il représentait.
Max se leva et s’approcha, venant passer ses bras autour de lui et lui faire un câlin. Comme avec les autres. Comme avec ceux qui en avaient eu besoin. Il entendit la question silencieuse et y répondit dans un murmure, laissant le temps au gardien de lui rendre et sentit enfin son corps tendu céder. Se briser. S’écrouler contre lui sans que pourtant aucun sanglot ne franchisse ses lèvres. Une dignité remarquable mais un aveu terrible, ses épaules parcourues de soubresauts similaires et ses doigts agrippés à la veste tremblant de toute leur force. Patience. Attente. Silence.
Et la main discrète de l’inconnu posée à plat dans le dos du marchand de sable. Maximilien ignorait la nature de leur relation mais, par décence et respect, il ne posa aucune question.
Il faut laisser du temps au temps, dit-on. Mais que faire lorsque le temps de ceux qu’on aime s’arrête quand le nôtre continue ?
* * *
« T’as une tronche d’enterrement, y’a eu un mort ou quoi ? »
Le petit rire gras de Bethany résonna dans les oreilles de Max, l’obligeant à relever les yeux droit devant lui. Perchée sur les quelques marches menant à sa porte d’entrée, la jeune femme lui adressa un rire significatif de son taux d’alcoolémie en hausse considérable. Un instant, le robot cru qu’il s’était trompé de chemin pour le retour mais, non, il était bien de retour en bas de chez lui. Elle était juste venue s’affaler sur le perron en l’attendant… Etrange coïncidence qu’elle choisisse ce soir-là.
Immobile en bas des marches, il la vit se redresser et les descendre maladroitement, manquant la dernière pour s’affaler sur lui dans un autre rire.
« T’étais passé où ? »
Il pouvait tenter de lui répondre, elle ne le regardait pas. Se contentant de rester accrochée à ses bras en se moquant de sa propre attitude. Maximilien décida de ne rien dire. En lieu et place, il serra ses mains dans les siennes et l’aida à remonter pour lui ouvrir et l’inviter à entrer. Bethany manqua de s’affaler de tout son long dans le couloir et il l’accompagna jusqu’au salon sans se démonter.
Parce que la vie continuait.
Parce que, grâce à ces gens dans un autre monde, la vie continuait son cours comme si de rien était. Et c’était ça qui était le plus important… Ou presque.
black pumpkin
Robin Locksley
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| Conte : Robin des Bois/OUAT | Dans le monde des contes, je suis : : Robin des Bois
La victoire avait un goût amer. Ils avaient été manipulés du début à la fin pour déclencher les accélérateurs. Même si l'apparition de Loki et sa manoeuvre pour les aider leur avait fait du bien, les Avengers avaient compris qu'ils ne pourraient pas gagner avec le plan initial. Il fallait trouver une autre solution et la seule qu'ils avaient ne leur plaisait pas du tout. Cependant, ce ne fut pas comme si Dyson leur donna le choix. Pas du tout même. Il arracha le coeur de Galactus, se condamnant et condamnant T'Challa, Bruce, Fury et tous leurs autres compagnons d'enfermement. Ils avaient gagné. Mais à un prix si élevé que Robin n'avait pas vraiment envie de fêter.
À la place, il se rapprocha de Kara qu'il voyait sombré à chaque minute qui passait. Un mélange de colère et de peine émanait d'elle. Sans rien dire, il posa doucement sa main sur l'épaule de la blonde et la serra pour lui montrer qu'il était là si elle avait besoin. La sentant sur le point de craquer, il la prit dans ses bras. Peut-être que ce fut ce geste qui la fit craquer, peut-être pas... En attendant, Kara pleurait dans ses bras et il la laissa verser toutes les larmes de son corps sans rien dire, se contentant de la serrer contre lui. De toute façon qu'aurait-il pu dire ? Même s'il comprenait la logique du geste de Dyson, en tant que père, Robin savait qu'il aurait été torturé par l'idée de protéger son enfant sur le coup mais pas sur le long terme. Peut-être n'aurait-il pas été aussi généreux que l'avait été le scénariste... Une fois que Kara se fut calmer et que les autres eurent repris leurs esprits, autant qu'il était possible de le faire en ces circonstances, le groupe assista à la cérémonie avant d'aller à Star Labs d'où ils repartirent chez eux. Robin se sépara des autres là, sachant parfaitement qu'une autre tâche l'attendait et qu'il lui ne serait peut-être pas aussi facile d'apaiser Regina.
Elle prenait soin de ses proches et pouvait se montrer très rancunière quand on s'en prenait à eux. Elle avait été capable de lancer le Sort Noir par amour, alors que ferait-elle par amitié ? En arrivant devant le manoir, le brun prit une profonde inspiration et poussa un long soupir. Il avait horreur d'être le messager de mauvais augure... La mine grave et sachant parfaitement que son visage devait refléter sa fatigue tant physique que morale. Sa femme le connaissait bien. Elle se douta tout de suite que quelque chose n'allait pas. Regina s'approcha de lui et le prit dans ses bras, sans mot dire. Intérieurement, Robin l'en remerciait. Mais il ne dit rien non plus avant un petit moment, se contentant de la tenir dans ses bras, de profiter de sa douceur et de son amour. Jusqu'à ce qu'elle ne rompe leur étreinte.
"Qu'est-ce-qu'il se passe ? Tu as l'air tout bizarre mon chéri." Lui demanda-t-elle doucement.
- Je suis désolé Regina... On a gagné... Mais pas sans sacrifice. Lui dit-il avec difficulté. Dyson s'est sacrifié pour Terre-2 et pour la Magic League...
Mieux valait tout lui dire franco. Robin n'aurait pas apprécié que l'on tourne autour du pot pour lui annoncer le décès de quelqu'un de proche et il estimait qu'il n'avait pas à imposer ça à d'autres. Et encore moins à Regina.
"Hein...Que...Quoi ?" Fit-elle, surprise avant de se mettre à serrer Robin et de pleurer.
- Il nous a raconté que lui et tous ceux qui avaient été dans le vaisseau étaient en fait morts depuis 5 mois au minimum. Ils vivaient encore parce qu'ils étaient reliés à Galactus. En lui arrachant le cœur, il s'est condamné et les autres avec pour sauver tout le monde. Expliqua-t-il à Regina en la serrant plus fort contre lui. Tu aurais été fier, il lui a arraché le cœur comme un pro.
Ce n'était peut-être pas très courant, mais Robin préférait se remémorer les bonnes choses, quitte à faire rire, pour que l'on puisse se rappeler de la personne et laisser sa peine plus rapidement de côté. Sa femme eut un rire nerveux et se blottit un peu plus contre lui, son nez contre sa nuque. Il la sentait respirer plus fortement, comme lui-même l'avait fait pour s'imprégner d'elle. Il la comprenait, Dyson n'était peut-être pas l'un de ses amis proches à lui, mais il aurait sans doute réagi de la même façon. Puis elle enlaça leurs mains, signe qu'elle reprenait un peu le contrôle.
"Dyson..."
- Ses funérailles auront lieu demain, sur Terre-2. Annonça-t-il. Je ne sais pas si ça sera possible, mais viens avec moi. C'était ton ami.
"Si je peux, je viendrais avec toi." Elle lui sourit comme pour le rassurer et le regarda tout en posant ses mains sur son visage."Tu es encore plus beau que quand tu es parti. Raconte moi."
- Je suis épuisé et sans doute pas aussi fringuant que d'habitude, mais c'est gentil de mentir pour moi. Dit-il avec un petit rire.
Puis il l'entraîna dans le canapé, s'installa confortablement avec Regina et lui raconta tout jusqu'à tard dans la nuit avant qu'ils n'aillent se coucher ensemble, Regina se blottissant contre lui. Robin la garda contre lui toute la nuit, se rassurant de sa présence et profitant de celle-ci. Le lendemain arriverait bien assez tôt...
Eternalys N. Dystopia
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I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS
« ... »
| Conte : Un conte ? Pourquoi faire ? | Dans le monde des contes, je suis : : Un mystère qui évolue sans cesse.
Feat. Tous les tarés qui ont signés pour cette mission suicidaire tant attendu..
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Ioueseni s’était retrouver confrontée à tellement d’élément perturbateur depuis que nous étions arrivées ici, qu’il était surprenant de constater qu’elle avait été capable de garder le contrôle assez longtemps sur ce qui s’annonçait inévitable, dans le seul et unique but de protéger ses compagnons. Sa participation incontrôlable – et incontrôlée – lors du combat contre celui qui portait le nom de Darkseid, avait aidé les autres membres de son « groupe » à vaincre la menace. Mais au-delà de ça, personne ne semblait avoir prit conscience, que la gravité de la situation. Sans doute parce que ce monde, terre-2 comme ils l’avaient appelée, était sur le point de disparaître.
Dans tous les cas, la situation avait visiblement tourné à leur désavantage si bien, qu’un grand nombre de personne avaient décidés de donner leurs vies, pour ce qu’il restait de ce monde. Toutes les personnes présentes semblaient affectées par les décès survenue après le sacrifice de ceux qui s’étaient identifiée comme étant des « héros ». Ou vilains. Quoi qu’ils aient été. Et bien qu’à mes yeux chacune de leurs réactions étaient bien trop excessive, humaine, inutile, j’avais tout de même gardé le silence pendant qu’ils exprimaient leurs émotions, tandis qu’Iouseni continuait à s’agiter et à hurler en proie à une confusion certaine. Il était peu probable que mon bourreau, ait conscience de la situation. Qu’elle ait conscience, que tout ce qu’elle avait risqué en venant ici dans le but de sauver dans un premier temps celui qui disait être son ami, n’avait servie à rien. Ioueseni semblait déjà bien loin, perdu entre 3 vies dont une, qui n’était pas la sienne. Pourtant, alors qu’elle semblait sur le point de disparaître, la jeune femme avait fait quelque chose de surprenant. Elle avait renoncé au pouvoir qui était sien et s’était suite à ça, écroulée à son tour sur le sol, inconsciente.
L’acte en lui-même, n'avait rien de très surprenant. Ioueseni s’était efforcée jusque là, d’être un élément protecteur pour ses camarades, et non destructeur. Néanmoins, il était surprenant de constater, qu’elle avait été capable d’y renoncer d’elle-même. Malgré le fait, qu’elle n’avait sans doute plus conscience de grand-chose à ce moment-là.
Sans rien dire, j'avais prit la décision de disparaître à mon tour, pour redevenir invisible aux yeux de tous. Immobile à quelques pas d’Ioueseni, mon regard s'était promené sur les différents corps étendu sur le sol, dépourvu de vie. Voir que des êtres vivants avait perdu la vie pour une cause qu’ils semblaient juger noble, ne me dérangeait pas. Ce n’était pas tant parce qu’il m’était impossible de ressentir quoi que ce soit, parce que leur existence n’avait aucune importance à mes yeux ou parce que l’épanchement émotionnel dont ils faisaient preuve m’était insupportable, mais seulement parce que la mort, n’était qu’un des nombreux passage obligatoire de la vie. Les vivants étaient toujours persuadés que la mort, était un fin. Qu’après elle, il n’y avait plus que le désespoir, la tristesse, l’abandon, la solitude.. Alors qu’en réalité, après la mort, il y avait la vie. Phrase qui prenait tout son sens, lorsque l’on avait vécu une existence aussi longue que la mienne.
Après quelques temps, l’état d’Ioueseni avait été révélé aux autres survivants. Plongée dans un profond sommeil, mon bourreau n’avait pas été en mesure d’assister à la cérémonie qui c’était déroulé quelques heures après à STAR Labs. Tout comme elle n’avait pas pu traverser, le portail qui devait nous ramener dans ce monde, qui avait remplacé notre « chez nous ». Ou du moins, ce monde qui avait été un jour, mon chez-moi. Alors qu'elle dormait paisiblement dans le lit qu'elle occupait chez le récent défunt qui portait le nom de Dyson, ce qui constituait mon existence aujourd'hui avait reprit son court. La seule différence était qu'a présent, ce qui avait été reconstruit était peut-être détruit à jamais.
Ce qui sans que cela ne déclenche quoi que ce soit chez moi, me faisait prendre conscience que la réalité de ma situation, avait un goût amère de déjà-vu. Mon tourment n'aurait jamais de fin. Le sien non plus. Ce qui aurait pu être un soulagement, si seulement tout cela avait encore de l'importance.
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Evelyn Nichols
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| Avatar : Scarlett Johansson
Je sens que ça va mal finir mais c'est pour une bonne cause... alors...
TechnoDino, rassemblement
| Conte : Wall-E | Dans le monde des contes, je suis : : EVEEEEE
Ce n'était pas une victoire... ce n'était pas une défaite non plus... juste un simple sentiment d'inachevé, le goût amer que le bien avait été fait et détriment de certaines bonnes personnes. Il y a certaines mort qui l'avaient touchés moins que d'autres. Elle n'avait pas vraiment eu l'occasion de côtoyer Bruce, Fury, Livewire, Magneto ou le Joker... elle avait eu un peu plus l'occasion de côtoyer T-Challa, mais c'était sans doute la mort de Dyson qui l'avait leplus atteint. Elle ne connaissait pas vraiment le jeune homme, mais il venait de chez elle. Elle avait parlé avec sa fille, elle avait vu sa joie de retrouver son père, un cruel ascenceur émotionnel maintenant qu'il était parti de nouveau. Elle s'était contentée de déglutir, rester silencieuse, à l'écart, ne pouvait s'empêcher de déposer ses yeux sur le déchirant spectacle de la jeune blonde en larmes, inconsolable.
Elle avait accepter à contre-coeur de venir à l'enterrement sur Terre-2 le lendemain. L'idée de voir tous ces gens réunis, la tristesse sur le visage, c'était pire que ce qu'elle pouvait supporter. La Mort l'entourait constamment depuis plusieurs mois maintenant et elle finissait par se demander si Mort, le cavalier qui avait pris possession d'elle avait bel et bien disparu comme il aurait du. Cela lui fit également penser que son Wilson n'avait jamais eu d'enterrement, d'endroit pour se recueillir... pas de corps, pas d'enterrement...
C'était donc dévastée qu'elle avait suivi les autres vers Terre-1, bouleversée, incapable de se sortir de la tête tous ces événements tragique. Mais l'image de sa fille lui revint à elle aussi rapidement qu'un boomerang en pleine face et à peine était-elle arrivée à Storybrooke qu'elle s'était enfuit en courrant, sans même prendre le temps de dire au revoir à quelqu'un. Cela faisait deux semaines qu'elle avait laissé sa fille seules, aux mains d'un homme plein de bonne volonté, certes, mais qui n'avait pourtant jamais eu d'enfant. Deux semaines qu'elle était partie et le souvenir de Dyson lui donnait l'impression qu'elle aussi n'aurait pu jamais revenir...
BAM BAM BAM BABABABAM CRAC !
Elle avait tambouriné à la porte de Wilson avec une telle force que celle-ci avait rendu l'âme dans un craquement sinistre. Ne se démontant pas, Evelyn avait frapper de plus belle et immense trou était apparu, laissant apparaître un Wilson sous le choc, assis dans son canapé. Wilson resta statique pendant de longues secondes à la fixer avec un mélange d'incompréhension et de surprise mais Evelyn ne le remarqua même pas, trop occupée à continuer de démonter la porte jusqu'à attende la poignée pour la déverrouiller et entrer en trombe dans l'appartement en enjambant les débris de bois. Elle ne le vit pas plus se relever et s'avancer dans un mouvement comme pour la prendre dans les bras avant de se raviser parce qu'elle lui était déjà passé devant et fonçait à présent comme un boulet de canon sur sa fille, assise par terre, un petit livre d'éveil cartonné dans les mains.
Sous l'effet du bruit, Iris s'était retournée pour voir qui arrivait de cette façon et avait lancé un petit "Maman !" enjoué et plein de joie, avec un sourire éclatant qui laisser apparaître ses premières dents naissantes.
- Oh mon bébé !
La voix chargée d'émotion, Evelyn attrapa sa fille et la souleva pour la serrer contre elle avec toute la douceur dont elle était capable sous cette situation de stress.
- Comment tu vas mon amour ? Je t'ai manqué ? Tu as l'air d'aller bien ? Oui, ça a l'air d'aller... tu n'es pas blessée, tu souris, tu... - Elle va bien.
EVE n'avait pas entendu le marmonnement de Wilson qui se voulait plutôt rassurant, sans aucun doute dédié à l'apaiser, mais elle parlait beaucoup trop fort et trop vite en observant sa fille sous toutes les coutures pour s'intéresser au monde qui l'entourait. Elle n'entendait même pas les petits "Aïe... Aïe... Aïe..." excédés d'Iris qui se laissait pourtant faire patiemment quand sa maman lui attrapait un peu trop brusquement le pied ou le poignet. L'enfant tourna la tête vers Wilson d'un air compatissant, accompagné d'un petit soupire avant de dire avec plus de force en direction de sa mère :
- Vais bien. - Bien sûr que tu vas bien ! Tu vas bien...
Avec un certain choc, elle constata alors que sa fille était en train de se débattre pour que sa mère la remette au sol. La scientifique s'exécuta et Iris se remit à... ce qui semblait être "lire" son petit livre comme si de rien n'était. L'ancien robot était sous le choc, la bambine avait été très heureuse de la voir, elle l'avait même serré dans les bras, signe que sa maman lui avait manqué plus que la normale mais elle était retourner vaquer à ses occupations avec une facilité si déconcertante que la seule conclusion évidente à tout cela était qu'elle allait effectivement bien. Elle n'avait manqué de rien hormis de la présente de sa mère, sa vie avait été calme et paisible comme le devait d'être la vie d'une petite fille et tout cela... elle le devait à...
Avec lenteur, les yeux embués de larmes, elle s'était tournée vers Wilson qui l'observait toujours sans trop savoir comment agir, croulant sous la gêne apparente. Sans crier gare, elle lui fonça à son tour droit dessus et le pris dans les bras, les siens autour du cou du jeune homme. Elle le sera si fort dans ses bras qu'elle entendit un ou deux os de son dos craquer mais l'important pour elle en cet instant était de montrer toute la gratitude qu'elle ressentait face à ce qu'il avait fait pour elle :
- Merci... Merci...
Sa voix était étouffée par les sanglots qu'elle ne parvenait plus à retenir, lâchant définitivement la pression. Sans réfléchir, elle l'embrassa avec force sur la joue, un baiser en dehors de tout romantisme, juste un baiser de gratitude, d'amitié pour le travail qu'il venait d'accomplir. Se rendant alors compte de son débordement d'émotions et de la crispation maximale du corps de Wilson, elle se recula vivement en reniflant, se ressuyant de ses mains les yeux et le nez fuyant le regard du brun qui avait sans doute reçu un véritable "fatal error 404" au moment du baiser dans la mesure où il ne disait plus rien, ne bougeait plus, la bouche ouverte, les yeux dans le vide. Comme pour se calmer, il se passa alors la main dans les cheveux, un sourire crispé sur les lèvres.
- Excuse-moi... j'envahis ton espace personnel... mais... j'ai eu tellement peur !
Il secoua la tête comme pour lui signifier que les excuses n'étaient pas nécessaires.
- C'est rien. C'est normal.
Non ça n'était pas normal. Elle avait des amis dans cette ville. Tout le monde connaissait Wilson et beaucoup l'avait aimé et pourtant, c'était lui, cet inconnu envoyé à sa place malgré lui sur cette Terre qui faisait son possible pour les aider toutes les deux... c'était loin d'être normal... Wilson tourna dans la pièce à la recherche d'on ne savait quoi, sans doute parce qu'il était toujours aussi perturbé par la situation. Puis, machinalement, il lui montra le canapé d'un geste de la main en relevant la tête vers elle. Un peu surprise, Evelyn accepta en silence l'invitation et s'affala sur le divan.
- Tu veux... quelque chose à boire, peut-être ? De l'eau ? Ou si tu veux... parler ou... pas.
Il passa une nouvelle fois sa main dans ses cheveux. Evelyn avait remarqué que plus qu'une question de narcissisme, il faisait toujours ça quand il était gêné.
- ... je veux bien un verre d’eau oui...
Elle descendit d'une traite le verre qu'il venait de lui donner avant de reprendre:
- Je suis tellement désolée de t’avoir fait subir ça...
On voyait sur son visage que sa tristesse était sincère.
- A elle aussi...
Elle tourna la tête vers Iris qui avait prit un paquet de carte qu'elle observait sous tous les angles.
- Ca s’est bien passé ? Tu as su où la faire dormir la nuit ? Ce n’était pas trop compliqué de l’avoir constamment ?
Wilson s'assit sur le canapé, un léger sourire sur les lèvres tandis qu'il observait l'enfant, puis il haussa les épaules :
- Elle est adorable, ça m'a pas posé de problèmes. Même si...
Il hésita, se pinçant les lèvres avant de secouer une nouvelle fois la tête :
- Je me demandais quand même quand tu allais rentrer.
Il se racla la gorge et Evelyn resta silencieuse, se remémorant les derniers mots qu'il lui avait dit quand ils s'étaient quittés.
- On s'est occupés tous les deux. Ca m'a fait de la compagnie.
Le rire qui s'échappa de sa gorge était à moitié nerveux et Evelyn ne put s'empêcher de lui rendre le même rire. Wilson s'affala un peu plus dans le canapé, les mains sur les genoux :
- Ce qui compte c'est que tu sois revenue pour elle.
Il était redevenu entièrement sérieux et la jeune femme hocha la tête d'un air rigide :
- Il était hors de question que je ne revienne pas... j’ai pensé à elle à chaque instant.
Elle regarda droit devant elle, vers le trou dans la porte, d'un air décidé. Elle constata qu'une forme se trouvait collée à la porte d'en face, Alexis, qui semblait décidé à entendre la conversation, voire peut-être hésitait-elle à intervenir si les choses tournaient mal... c'était une gentille fille. Après un petit temps de silence, elle précisa :
- J'ai pensé à toi aussi...
Elle sentit alors ses joues s'embrasser et elle récula immédiatement la situation pour que cela ne se voie pas. A son tour, elle râcla sa gorge avant de préciser :
- Mais j’ai eu de la chance... certains ne reviendront pas...
Elle prit le temps de temps de tout lui expliquer, Alexis avait fait irruption dans la pièce vers les coups de 18h30 pour leur offrir deux desperados qui traînaient apparemment dans son frigo, précisant que c'était mieux de prendre l'apéro avec de l'alcool. Elle ramena aussi un paquet de chips à moitié entâmé avant de repartir chez elle pour ne pas déranger, précisant qu'elle était là au besoin et que Wilson ne devait pas s'inquiéter pour la porte. C'est à cet instant qu'Evelyn se souvint qu'Alexis était la propriétaire de l'appartement de Wilson et que de ce fait, elle venait de lui créer des frais supplémentaires. Elle se confondit en excuse mais la jeune brunette lui assura que ce n'était pas dérangeant.
La soirée passa au rythme des deux semaines qu'elle avait passé sur Terre-2, s'interrompant par moment pour s'occuper de sa fille. Wilson proposa de lui faire prendre le bain une fois de plus chez lui et que cela serait plus commode pour discuter et Evelyn accepta. Elle garda le moment du bain entre elle et sa fille, dans l'intimité la plus profonde de leurs retrouvailles puis elle aida Wilson à la cuisine. Lorsque son recit fut terminé, elle constata grâce à l'heure du four qu'il était déjà plus de 22h... le temps passait vite quand on parlait à une oreille attentive... Iris était déjà couchée depuis 2h et l'ancien robot avait observé avec surprise qu'un coin de la chambre de Wilson avait été amenagé parfaitement pour Iris avec un magnifique lit enfant, une table à langer et un coffre à jouet. Lorsque la blonde constata que le lit de bois était gravé par endroit et peinds en bleus et or pour représenter des plumes de paon, Evelyn comprit que la déesse des enfants était passé par là pour donner son grain de sel et la jeune femme n'avait pu que sourire à cette pensée.
- Il se fait tard... on devrait peut être y aller...
Le regard surpris de Wilson l'a fit d'autant plus hésiter. Elle n'avait pas envie de partir, mais elle n'avait pas envie non plus de s'imposer. Pourtant, l'idée de rentrer chez elle lui semblait insurmontable. Elle savait qu'elle laisserait finalement Iris ici, elle était déjà bien ancrée dans son cycle de sommeil et la faire bouger maintenant serait une terrible torture qu'elle ne voulait pas lui infliger... Mais l'idée de retrouver son appartement silencieux, vide de la présence de l'être aimé et froid ne l'echantait guerre. Pas maintenant. Pas après tous ces morts... et puis ce lit encore plus froid... seule... la peur la saisit comme une peur enfantine. Extrêmement gênée, elle osa cependant :
- Ca... ça t’ennui si je dors ici ? Je le ferai toute petite, le canapé me suffira c’est juste qu’Iris dors déjà depuis 2h, elle est en phase 2 de son cycle de sommeil, la réveiller maintenant serait cruel et... et je ne veux pas me retrouver seule ce soir ...
Elle se frottait le bras,les yeux rivés vers le sol. Lorsqu'elle releva la tête vers lui, elle vit sur son air de surprise se transforma petit à petit vers un sourire franc et compréhensif. Il s'éclipsa rapidement en entrant dans la chambre à coucher et en ressortir avec un oreiller et une couverture, ce qui eu le don de la soulager. Mais à sa grande surprise, il les posa sur le canapé avant de lui indiquer la porte de sa chambre :
- Tu as besoin de te reposer et de récupérer dans un vrai lit.
Son regard dévia pour aller se planter sur un meuble, tandis qu'il hésitait. Puis soudain :
- Tu peux rester autant de temps que tu le voudras.
Il ne semblait pas du tout à l'aise mais pourtant bien décidé à l'aider. Sans un mot, elle préféra ne pas l'obliger à faire l'exercice de "non laisse je prends le capané" et se dirigea en silence vers la chambre. Elle se stoppa net avant d'ouvrir la porte et se tourna vers lui :
- Wilson ?
Elle attendit que ses yeux bleus se plantent dans les siens pour préciser :
- Merci... pour tout ce que tu fais pour nous... je n’aurai pas pu imaginer que... tout... ça ...
Elle fit un grand cercle de la main, l'index pointer vers le sol pour signifier son arrivé, la mort de Wilson, sa nouvelle vie ici, sans vraiment le nommer.
- ..puisse m’amener un ami aussi précieux... tu n’étais pas obligé de nous aider autant que tu le fais... merci...
Elle eut un petit sourire gêné pour tourna les talons et entra dans la chambre en refermant la porte derrière elle. Un peu gênée par la situation, elle envisagea de dormir tout habillée avant de se souvenir que ses vêtements étaient pleins de poussière et qu'elle ne voulait pas ajouter ce travail à son hôte. Elle se dévêtit alors avant de se plonger rapidement sous les couettes, les mains posés derrière la tête. Cette nuit-là, ses yeux restèrent rivés un bon moment sur le plafond, se demandant si Wilson faisait de même dans la pièce d'à côté. Elle repensa à tout ce qu'elle avait vécu, à cette Terre-2 qui devrait se reconstruire autant qu'elle devait le faire. Elle pensa à ses compagnon, ceux avec qui elle avait parlé et combattu comme ceux qu'elle n'avait vu que de loin, elle pensa enfin à Kara et Dyson, à tous les morts... et juste avant de s'endormir, elle rougit une dernière fois, gênée à l'idée de constater que tout dans ce lit avait l'odeur de Wilson... une odeur étrangement pas si déplaisante bien que tellement différente...
Chris L. Brooke
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| Avatar : cняιs εvαηs ♒ ♥
I feel my time has come. I don't know which way I'm going. I don't know which way I've come. For you I'd wait until kingdom come, until my day is done. And say you will come and set me free just say you will wait for me.
| Conte : Le monde de Nemo & Dory ♒ | Dans le monde des contes, je suis : : cяυsн, la tortue la plus rapide du courant Est Australien ♒
Cela ne faisait que quelques heures que la mission était terminé. Ils avaient gagnés, il avaient réussis. C'était ce que Chris n'arrêtait pas d'entendre et pourtant.. Le blond ne ressentait pas cette sensation. Chris était brisé, encore plus qu'avant. Gagner était une chose mais à quel prix ? Il avait encore vu des personnes mourir aujourd'hui alors qu'il s'était juré que l'équipe n'aurait rien. C'était son travail de leader après tout, Dyson ne l'avait pas choisis pour rien. Mais il avait tout gâché. Tout loupé encore une fois. Comme quand il était militaire, la moitié de son équipe était morte ce jour là. Christopher Brooke le Leader maudit, c'était ce qu'il était. Bruce Wayne était mort ainsi que Nick Fury, T'Challa, Livewire, Magneto et le Joker. Mais surtout Dyson. Chris l'avait déjà perdu une fois, enfin pas totalement. Son petit ami avait été dans le coma, il y avait un infime espoir que ce dernier se réveil un jour. Chris avait toujours gardé espoir et grâce à ça, il avait enfin revu son petit ami. Sauf que maintenant, il était bel et bien mort. Le plan avait marché, tuer Galactus avait irradié Brainiac qui ne faisait maintenant plus partit de la partie mais comme Chris l'avait dit plutôt : a quel prix ? Dyson s'était écroulé devant toute l'équipe. Chris l'avait vu de ses propre yeux, il avait entendu son corps rencontrer le sol, des cris aussi puis plus rien. Captain avait juste sentit son corps lâcher à ce moment là. Il se souvient avoir trouvé la force pour s'avancer avant de se laissé tomber sur les genoux essayant de réveiller Dyson tout en prononçant calmement son prénom.
Chris avait eut espoir à ce moment là aussi mais cela n'avait pas suffit cette fois ci vu que Dyson n'avait pas ouvert les yeux. Il avait prit le corps inerte de son petit ami contre lui, embrassé ses lèvres sans avoir de réponse en retour et caressé la peau de sa joue sans sentir le cœur de Dyson battre dans sa poitrine. Oui il avait gagné mais Chris avait perdu et c'était tout ce qu'il avait retenu de la mission. Il ne voulait pas entendre les autres lui parler de réussite, d'espoir ou de connerie dans ce genre. Il était en colère et il était brisé. Le blond n'avait envie que d'une seule chose, rester seul. Le portail s'ouvrit devant lui, le même par lequel ils étaient venus et Chris était prêt à se jeter dedans sauf que quelqu'un l'interpella, Lisa aka Killer Frost.
« Je sais que ce n'est pas le moment de demander ça. Tu as promis que tu veillerais sur ma sœur. J'espérais que tu le fasse avec Dyson. Et tout ça est arrivé... est-ce que tu pourrais quand même t'assurer que Léa aille bien ? »
Chris aurait été plus agréable si il n'était actuellement en train de souffrir. Il lui aurait souris et dit qu'elle se devait de rentrer pour sa sœur. Qu'elle avait méritait ce genre de remerciement mais Chris n'était plus vraiment Chris maintenant. Lui qui recommençait à remonter la pente, le voilà en train de faire marcha arrière.
« Une promesse est une promesse. » fût les seules choses qu'il dit.
« Dyson voulait que tu sois heureux après ça. Il t'a dit qu'il ne veut pas que tu te morfonde. » soupira t-elle.
« Ferme-la. Ne dis plus rien. » Il se tourna subitement vers la jeune femme avant de se rapprocher rapidement d'elle. « Me fait pas la moral alors que tu as même pas le crans de revenir voir ta sœur. »
Le visage de Frost se ferma alors qu'elle essayait de cacher la peine que Chris venait de lui causer. Il s'en voulait au fond de lui avoir dit ce genre de chose mais il était tellement en colère et frustré. Il n'avait pas pu sauvé Dyson, une deuxième fois. Il aurait put le ramener à la maison cette fois ci, il aurait put mais il ne le faisait pas.
« Je ne peux pas revenir parce que j'ai tout gâché en devenant la personne que je suis aujourd'hui. Ne gâche pas ta vie de famille à cause du deuil. »
« Ta sœur sera en sécurité. Prends soin de toi. »
« Prends soin de toi aussi. » Elle se tourna pour quitter la pièce mais elle s'arrêta finalement avant de se retourner. Après une hésitation, elle finit par dire : « Merci. »
Et Green Captain quitta Terre 2 sur cette phrase, tournant le dos à ses amis sans prendre le temps de dire au revoir ou encore merci. Il ferma son visage et passa le portail.
Cela faisait déjà quelques heures qu'il était au commissariat. Il avait forcé le policier qui y travaillait normalement le soir à rentrer chez lui. Il voulait être seul mais aussi être le seul à s'occuper de paperasse. Chris avait besoin de faire quelque chose qui lui occupait l'esprit, il ne voulait pas rentrer chez lui. Il ne voulait pas inquiéter son fils parce qu'il savait que si James ou Althéa lui demandaient comment la mission c'était passé, il s'effondrerait devant ses enfants. Chris ne devait pas, il était le père et il devait prendre soin de ses enfants. Un long soupir sortit de sa bouche tandis qu'il passa douloureusement sa main sur ses côtes, il devait en avoir quelques une de cassés. Il n'en était pas sur mais en tout cas, il sentait un hématome sous sa tenue de police. Oui, Chris avait fait tomber la tenue de Green Lantern pour mettre celle de la police. Il entendit la porte du commissariat s'ouvrir tandis que Chris claqua sa langue contre son palais.
« Je vous ai dis de rentrer chez vous. Je vais m'occuper des papiers. »
« Je sais que nous sommes plusieurs dans ma tête, mais ce n'est pas une raison pour me vouvoyer ! » La voix de Jefferson était calme, douce. Il s'approcha doucement de Chris, lui faisant une petite moue. « Je savais bien que je te trouverais ici mais je pense, que ce n'est pas la meilleure des solutions. »
Il ne s'attendait pas vraiment à voir Jefferson ici, à entendre sa voix. Il ne doutait pas du chapelier mais ce dernier avait beaucoup de chose à gérer. Tout comme Chris. Le policier avait eut du mal à le croire mais Jeff avait une famille lui aussi, un foyer chaleureux et des sentiments. Oui, oui. Le chapelier n'était pas seulement fou. Chris aurait put le rembarrer, il aurait du mais il n'avait ni la forme et ni le cœur à faire ça. Le blond se contenta de fixer longuement le brun avant de jouer nerveusement avec son stylo, le faisant tourner dans tous les sens.
« Je sais. » fût la seule réponse qui sortit de sa bouche pour le coup. Que pouvait-il dire de plus ?
« Viens, on va marcher ! Puis change toi ! Ça t'aidera ! Tu sais, on dit que l'habit ne fait pas le moine mais je suis persuadé du contraire ! » Lui s'était changé, et même si Geo' ne lui avait pas encore retiré son bras métallique, il avait renfilé son grand manteau de chapelier.
Chris fronça les sourcils à sa proposition. Marcher ? Non il avait trop mal aux jambes pour se permettre ce luxe et encore moins mettre sa tenue de civil. Il n'avait aucune envie de remettre ses t-shirt moulant et ses jeans. Il ne voulait pas se dire que sa mission se terminait de cette façon. Ils avaient gagnés mais Chris lui avait juste la sensation d'avoir perdu, perdu quelque chose d'énorme. Le blond secoua négativement la tête avant de montrer le tas de papier qu'il y avait juste à côté de lui. Son regard océan se leva finalement pour fixer la moue que le chapelier affichait. Il n'aimait pas ce genre d'expression, la pitié ou la compassion. Le policier croisa finalement ses bras contre son torse avant de se racler la gorge pour attirer toute l'attention de Jeff.
« Que les choses soit claire, Jefferson. Je vais bien. Je n'ai pas besoin de thérapie ou de compagnie. Si tu es venu ici par obligation tu peux repartir. Les jumeaux ont besoin de toi. »
« Mais oui tu vas bien, et moi j'suis la reine du Luxembourg ! Prend moi pour un con... j'apprécie ! » Forcément il avait tenu deux minutes. Deux petites minutes avant que sa voix ne s'élèvent mais bon, c'était mieux que rien. Croisant à son tour ses bras sur sa poitrine, il secoua la tête, ses cheveux mi long tombant devant ses yeux. « Bordel que tu peux être agaçant ... Tu crois vraiment que si c'était une obligation je serais venu ? » siffla Jeff. « Juste, je te rappelle où cas où une amnésie te frapperais que toi aussi tu as un fils ! James doit être mort d'inquiétude ! Et je ne serais pas là si les jumeaux n'allaient pas bien. Remercie les plutôt de me faire mettre les pieds dans un endroit pareil. » Chris ne doutait pas que les jumeaux étaient la priorités de Jefferson mais il cherchait une excuse pour pouvoir rester seul. « Puis j'suis mal placé pour une thérapie, tu devrais le savoir tout comme la pitié, tu sais que je n'en ai pas forcément. Non, c'est juste que .. » Que quoi ? Qu'au delà de la colère il y avait de la peine ? Qu'il n'avait pas envie que son ami soit triste ? Qu'il affronte ça tout seul ? « Hum .. souvient toi de ce qu'a dit Ninon quand tu es venu me chercher au début de cette mission et tu comprendras pourquoi je suis venu ! »
Il regardait le chapelier déblatérer devant lui et ne prit même pas la peine de le couper dans son discourt. Chris aurait ris si il avait été de bonne humeur, il fallait avouer que Jefferson était marrant quand il partait dans des détails insignifiant. Tout semblait important pour le chapelier, même un flic qui lui pourrissait la vie apparemment. Un petit sourire se plaça alors sur le visage de Chris alors qu'il sentit son cœur se déchirer un peu plus. C'était Dyson qui venait le chercher ici le soir pour ne pas qu'il travaille de trop et pour qu'il s'occupe aussi de sa famille. Le blond passa sa main sur son visage avant de finalement hausser les épaules.
« Oh, j'ai adopté une petite fille aussi. Faut que je pense à me laissé pousser la barbe pour elle parce qu'elle préfère et elle voulait aussi.. rencontrer.. » Il ne continuait pas sa phrase parce qu'il connaissait la suite et Jefferson aussi sûrement. « Je reste ici, le temps de me reprendre un peu et après je rentre. Promis. »
Jefferson haussa un sourcil, la curiosité s'emparant de son être. Chris connaissait un peu le chapelier maintenant depuis le temps et il savait qu'il y avait des sujets qui le touchait plus que d'autres. Comme pour les enfant pour commencer et cela ne loupa pas. Il attira toute l'attention de Hatters mais aussi tout ses souvenirs vu le regard perdu que le brun avait.
« Il y a un temps pour tout ... » Attrapant une chaise, il s'assit juste devant Chris, faisant partir de son visage l'air mélancolique qu'il avait eu. « Et bien je vais te tenir compagnie ! La solitude ne sert qu'a ressasser ce que l'on aurait pu faire, et je suis bien placé pour le savoir ! » Un mois avant, c'était lui, qui était à la place de Chris, et le policier avait réussi à le sortir de ses ténèbres. « Alors cette petite fille raconte moi tout !»
Il savait que Jefferson voulait l'aider, il le savait et à vrai dire cela enlevait un poids sur le cœur de Chris. Savoir que quelqu'un veillait sur lui c'était un luxe dont il n'avait pas eut le droit pendant des années. C'était Eleonore qui lui rappelait de bien se nourrir, de dormir et de ne pas trop travailler et même quand il partait en mission, elle et personne d'autre. Après Candice avait prit la relève, Adèle aussi mais ce n'était pas la même chose. Les jeunes femmes faisaient partie de la famille alors que Jefferson lui était normalement son ennemi. Le blond se souvenait encore du moment ou Jeff était rentré dans sa vie. Chris avait cru au début qu'il aurait pu sauver le chapelier de sa folie mais il n'avait mit que peu de temps avant de comprendre que la folie faisait partie du personnage. Et maintenant le voilà à deux doigts de pleurer devant Hatters, l'ironie du sort ? Ou alors une amitié naissante. Le policier finit alors par sourire pensant à Althéa. Il haussa simplement les épaules.
« Il y a tellement de chose à dire sur elle. Pour commencer, l'armée m'a appelé pour que je reprenne du service pour une mission classé secrète. C'est là ou j'ai vu des zombies pour la première fois. Là ou j'ai trouvé Althéa. Elle se tenait dans une cellule tel un rat de laboratoire. Tu aurais du la voir à ce moment là.. Elle avait si peur de moi mais j'ai craqué. Elle est tellement intelligente, attachante. Elle ne lâche pas James. Elle nous appelle pas encore papa ou grand frère mais c'est normal, je lui laisse le temps. »
Il aurait pût passer des heures à parler de la petite fille mais tout lui rappelait son petit ami. Ce commissariat, sa fille, James, la maison ou encore cette ville. Comment pouvait-il être fort alors que ce dernier était mort depuis peu. Comment allait-il l'annoncer aux autres ? Jefferson l'écouta attentivement, sa tête posé nonchalamment sur ses bras, eux même posé sur le dossier de la chaise. Ses doigts métalliques avaient attrapé la chaise, appuyant fortement dessus, imprimant sa marque jusqu'à entendre un craquement. Jefferson était en colère, sûrement à cause de l'histoire d'Althéa et Chris pouvait parfaitement comprendre.
« J'espère juste que tu as défoncé ses salopards » Son ton était dur, froid, et il aurait bien été capable d'y aller lui même. « Bon au moins, maintenant, elle peut commencer une nouvelle vie, et c'est bien. » Il se leva, brutalement, la pauvre chaise alla s'écraser contre le mur dans un geste involontaire. « Oups... franchement va vraiment falloir penser à investir dans du bon matériel.. » Il rigola doucement. Soufflant, il posa sa main sur l'épaule de Chris. « Justement, pour ce petit bout, il serait peut être temps de rentrer non ? »
Le policier regarda la chaise en bois qui était brisé contre le mur et il pensait seulement à son état actuel, il n'avait envie de rien. Il n'avait même pas envie de passer un savon à Jefferson pour ce qu'il venait de faire. Il se contenta juste d'afficher un petit sourire sincère avant de se lever difficilement de son siège. Chris avait mal, il grimaça à cause de la douleur avant de finalement venir prendre Jefferson dans ses bras. Il avait besoin de ça pour ne pas s'écrouler. Si Chris tombait ce soir, il ne se relèverait jamais. Il serra de plus en plus le chapelier contre lui avant de se racler nerveusement la gorge. Sans plus attendre et dans un silence habituel il prit les clés de sa voiture de police faisant signe à Jeff de lui suivre, ce qu'il fit. La route fût silencieuse mais heureusement pour Jefferson, courte. Chris n'avait vraiment pas la tête à parler et à vrai dire il était en train de se demander comment il allait annoncé à ses enfants la mort de Dyson. Il se gara alors par habitude devant la porte de son garage alors qu'il fixait longuement sa petite maison.
« Je sais pas si je vais y arriver.. Je sais pas.. »
Sa voix se brisa, il le savait que quitter le boulot allait le faire souffrir de la sorte. Le blond serra son volant entre ses deux mains et il serra également sa mâchoire essayant de retenir le maximum de sanglot. Maximum ne voulait pas dire tous les sanglots vu que des larmes perlaient sur son visage. Il enfouit rapidement son visage dans ses bras ne voulant pas qu'on le voit dans cet état là.
« Pardon, laisse moi me calmer.. »
« Ne leur dit pas. » Son ton était doux et calme. « Tu n'as pas à t'excuser. » Il lança un petit coup d'oeil, faisant une moue. Oh non, il n'avait pas à le faire, pas devant lui. Il l'avait vu dans des états de pires faiblesses, des états de pures folies, alors ça, ce n'était rien. « Parfois, il vaut mieux extérioriser, pour éviter que ça nous mange, là ... pour chasser la tempête de notre esprit, de notre cœur. »
Il respira un bon coup essayant de se reprendre, ce n'était pas vraiment le moment et pas devant Jefferson. Il aimait se faire passer pour le flic sans cœur et sans sentiments. Qui aurait cru que Chris se sentirait à l'aise avec Jefferson ? Le blond finit par respirer un bon coup avant de passer nerveusement sa mains sur son visage pour se sécher les yeux. Il fixa son reflet dans le rétroviseur et il hocha la tête comme pour dire à Jefferson qu'il était prêt. Le policier descendit de sa voiture et partit avec un pas déterminé jusqu'à la porte d'entrée. Il attendit quand même que le chapelier soit à côté de lui pour sonner. La porte s'ouvrit et la lumière presque chaleureuse éblouit son visage. Il fixa un moment son fils qui fronça les sourcils en voyant Jefferson. C'était vrai qu'il avait dit à James qu'à son retour il y aurait un repas de famille avec.. Dyson. Chris n'eut pas le temps de dire quelque chose que James secoua négativement la tête.
« C'est pas vrai.. Me dit pas pas que.. »
Chris se contente de hocher doucement la tête alors qu'il avait encore les yeux légèrement rougis à cause de la crise de larmes qu'il venait d'avoir dans la voiture. Et avec surprise, James posa délicatement sa main sur l'épaule de son père avant de venir se blottir doucement contre lui. C'était apaisant de savoir que son fils le comprenait, qu'il ne lui en voulait pas de revenir dans cet état là. Les yeux du policier s'humidifièrent mais James se décolla de lui à temps pour se tourner vers le chapelier tout en souriant.
« Merci de t'être occupé de mon père. On mange raclette ce soir, tu te joins à nous ? »
« Pas de quoi ! » lâcha sincèrement Jefferson avant d'utiliser un peu le ton de l'humour pour sûrement détendre l'atmosphère, comme il le faisait souvent. « C'est pour qu'il puisse me laisser sortir plus facilement la prochaine fois. »
La porte d'entrée s'ouvrit un peu plus laissant place à une petite fille blonde qui était habillé d'un magnifique robe rouge. Le visage de Chris s'illumina, c'était sa spécialité de mettre des masques après tout. Althéa afficha un grand sourire alors que Candice se tenait derrière elle.
« Tu es là monsieur tortue ! Tu nous as manqué.. Candice m'a donné des vêtements tu as vu ! »
« Elle est belle tu as vu?! On fait ça pour te faire plaisir ! »
Candice savait parfaitement qu'il se passait quelque chose, elle était sa jumelle mais elle faisait comme James pour ne brusquer la petite, elle jouait le jeux. Elle afficha un de ses immenses sourire que Chris aimait voir par dessus tout alors qu'elle se baissa au même niveau que la petite pour coller sa joue contre celle d'Althéa. Apparemment la petite fille aimait aussi Candice, tant mieux. Les retrouvailles entre Candy et Jeff étaient étrange comme souvent. Chris était un peu irrité à cause de cette relation pour la simple et bonne raison que les deux n'allaient pas ensemble, ils ne s'aidaient pas mutuellement.
« Franchement j'ai le droit à une récompense Candy ! J'ai été héroïque dans tous les sens du terme, et je ne parles pas seulement pour avoir ramené Chris ! »
Jefferson demanda à Chris si cela ne lui dérangeait pas de rester ici ce soir pour manger mais le policier n'eut pas le temps de répondre que Althéa se mit à sautiller demandant à ce que le brun reste ici ce soir et Candice ne semblait pas vouloir le contraire non plus. Chris afficha alors un petit sourire tout en hochant doucement la tête.
« Oh par contre, est ce que les jumeaux peuvent venir?Je, ..hum.. les ai laissé au manoir pour te chercher et ils n'ont pas encore mangés vu qu'ils m'attendaient et je pense qu'ils ne mangeront pas tant que je ne serais pas rentré alors forcément.. »
Chris tourna son visage vers James qui afficha un petit sourire tout en montrant son téléphone pour prouver que cela faisait déjà un petit moment qu'il avait proposé aux jumeaux de venir. Le blond savait que son fils était proche de Derek et Duncan alors bon. Plus il y avait de monde dans la maison et mieux Chris arrivera à faire semblant. Même si au fond, il manquait le plus important. Il sentit une douleur dans sa poitrine alors qu'il regardait une dernière fois autour de lui : Dyson n'était vraiment plus là. Sa gorge se noua tandis qu'il leva ses yeux vers le ciel pensant fortement à ce dernier.
Jefferson T. Hatters
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
La chute des héros } avec tous pleins de gens méga cool !
Jefferson avait fixé le corps mort de Dyson pendant longtemps, très longtemps. Il l’avait finalement fait, ce sacrifice. Il devait lui reconnaître le courage, la force d’action que lui n’aurait jamais eu. Donner sa vie pour ses proches, oui, il l’avait fait, et le referai sans hésiter, mais pour des inconnus ? Des milliers d’inconnus qui n’avaient pas bougé le petit doigt, préférant subir qu’agir ? Non, jamais. Oui Jeff était égoïste par nature, et même s’il faisait des efforts, certaines choses le dépassait. Cependant, dans ce corps, ce n’était pas tant Dyson qu’il voyait, ce n’était pas tant Chris qu’il entendait pleurer, mais lui même, comme un écho douloureux de son passé. Si la vie d’une terre n’avait pas été en jeu, les sensations étaient les mêmes quand Priscillia s’était sacrifié pour qu’il puisse s’échapper du mal. Il n’avait pas pu la prendre dans ses bras, lui dire une dernière fois aurevoir comme le blond avait fait, et il avait toujours cette douloureux indescriptible au fond de son cœur. Sa tête s’était d’ailleurs levé vers Pepper, les yeux remplis de larmes. C’était insoutenable et il avait envie d’hurler, d’hurler aussi fort qu’il le pouvait. Les souvenirs s'incrustèrent dans sa mémoire, celui où il avait passé rapidement le tunnel du lapin blanc pour être éjecté sur le sol de la forêt enchanté, sans retour possible pour récupérer son amour. Il avait tout perdu ce jour là. Sa femme, son enfant, son futur, sa vie, son esprit. La folie l’avait embarqué sur ce chemin sinueux dont il n’était jamais réellement sorti, le destin le remettant toujours dessus, après ses nombreuses affaires avec la Mort. Bizarrement il n’avait pas envie que Chris suive ce chemin là, lui, l’homme honnête et droit, le parfait soldat, l’irréprochable Capitaine. Il voyait ses réactions, la douleur était lisible sur lui, comme le fait qu’il voulait être seul. Soufflant un grand coup, il se rapprocha de Shuri, qui pleurait la mort de son frère. T’Challa. Lui aussi avait péri, et Jefferson en était affecté, véritablement. Plus qu’un coup d’une nuit, il avait senti une certaine forme de complicité, d’amitié naissante qui aurait pu compter mais dont les ailes venaient d’être coupé. Il avait toujours le pouvoir de Bast, son bras brilla d’une forte couleur violette quand sa main se posa sur l’épaule de Shuri. “C’est une légende, et les légendes ne meurent jamais.” Jeff n’était pas le plus doué pour réconforter les gens mais il essayait de faire son maximum "Le Wakanda continuera d'honorer sa mémoire à jamais. On s'assurera que le monde en fasse autant. Pour lui et tous les autres." Il hocha la tête, puis, il l’enlaça fortement dans un élan de compassion qu’il n’avait plus ressenti depuis longtemps. “Je ferais de même de mon coté, chez nous, dans notre monde.” "Merci Jefferson. Nous n'oublierons jamais." Un fin sourire se dessina, et il lui embrassa délicatement la joue de la jeune femme, qui lui rendit son sourire, dans une tristesse infinie. C’était l’heure de rentrer, Stark avait enclenché les portails. Il regarda une dernière fois derrière lui, levant la main en direction de Pepper en ravalant un sanglot. C’était comme une nouvelle déchirure, comme s’il perdait Priscillia une deuxième fois, le rapprochant un peu plus de ce que Chris pouvait vivre. Il savait qu’il la verrait très certainement quand il reviendrait pour les obsèques, mais il fallait qu’il se l’imprime dans son cerveau, elle n’était pas sa femme, et elle ne le serait jamais, la douleur étant comme un fer rouge le gravant dans son esprit. Passant une main sur son visage tiré, il baissa la tête en posant le pied dans le portail lui rappelant avec nostalgie les voyages dimensionnels qu’il pouvait faire à l’époque, et qui lui manquait. Au moins, cette aventure lui avait donné ça, ce qui lui manquait depuis des années et qui faisait parti essentiel de son âme. Les voyages, la découverte de l’autre, de l’inconnu, et le risque surtout. Le risque de tout perdre, de ne pas rentrer, de voir mourir des gens innocents, sympathiques, des amis, mais aussi le risque de sauver, d’améliorer la vie, de changer des destins. C’était ça qu’il aimait, qui le faisait vibrer.
Ils arrivèrent au Comic Burger, le QG de la Magic League et le silence était pesant, lourd, si bien que personne ne resta bien longtemps dans cet endroit chargé de souvenirs. Tout le monde rentra chez soi, se disant aurevoir d’un geste de la main, d’une accolade, d’un petit mot bienveillant après avoir passé tant de temps ensemble, après avoir combattu main dans la main. Jefferson était entrain de partir quand Géo’ l’avait arreté quelques instants pour lui parler de son bras. Pas ce soir. Un soupir de soulagement avait traversé les lèvres du chapelier qui n’était pas forcément en état pour subir une opération chirurgicale, surtout qu’il avait autre chose de beaucoup plus important à faire. Il avait remué la tête positivement avant de s'éclipser du restaurant. Il avait traversé la ville en courant, appuyant sur ses muscles endoloris, remerciant la drogue de synthèse d’amoindrir quand même sa douleur. Le pouvoir de Bast n’était plus, il l’avait senti dans la puissance que ses jambes mettaient pour le faire avancer. Mais il était encore puissant, arrivant très rapidement devant son manoir, à peine essoufflé. Dès qu’il posa le pied au sol, dans la limite de sa propriété, Ninon vint l’envelopper de sa douceur, profitant pour soigner les plus gros dégâts de la bataille. “Tout vas bien Jeff ?” “Beaucoup sont morts, Dyson notamment.” “L’ami des jumeaux c’est ça ?” “Oui ..” Il restait un peu dehors, la brise fraiche de la fin de l’été lui faisant du bien. “Je vais leur mentir.” C’était la meilleure des solutions. Il ne se voyait pas leur dire, pas maintenant. Ils n’arrivaient pas à comprendre la mort de leur mère, et même s’ils comprendraient celle de Dyson, il ne voulait tout simplement pas les faire souffrir. Quand la mission avait débuté, la famille Hatters était encore déboussolé par ce qu’ils avaient appris. Les jumeaux étaient heureux, Jefferson aussi, mais la culpabilité de les avoir abandonné à la naissance le ronger, comme une souris rongeant un cable électrique, le dénudant, provoquant des courts circuits. La tristesse de ses fils étaient toujours là, dans un coin de son coeur, et c’était entièrement lui le responsable. Alors non, pas maintenant, il ne voulait pas avoir à subir ça, il voulait juste être bien, profiter de cette soirée comme si tout allait bien même si c’était faux. Le deni était la meilleure des protections. Soufflant, remerciant télépathiquement Ninon pour lui donner la force de paraître bien, il poussa la porte du manoir. Il pouvait entendre des rires, de la musique, des chants, et un petit sourire se plaqua sur son visage alors qu’il prenait la direction du salon. Ils étaient là, avec leurs guitares, assis dans le canapé, entrain de jouer, face à Aguistin, qui comme à son habitude, se retrouvait perché en haut de l’armoire, tapant avec son pied le rythme de la mélodie qu’il chantait et Dolorès qui les regardait tout en gloussant. Quand il rentra dans la pièce, le silence se fit. Puis une explosion de joie des rouquins, qui s’étaient élancés vers lui, lui sautant dans les bras. Il contracta ses muscles dans une petite grimace pour les attraper avant de rigoler. “C’est bon Papa est rentré vivant !” “Et les autres ils sont morts ? T'es arrivé à survivre ? Franchement la chatte que t'as eu quand même !” Il lança un regard noir à l’oiseau de malheur qui rigolait à son tour en voyant aussi le débordement d’amour des jumeaux. "COMMENT IL EST TROP GENIAL CE BRAS !ON POURRA L'AVOIR ?ALLEZ DIS, TU AS SAUVE TOUT LE MONDE ?EVIDEMMENT PARCE QUE TU REVENU !TROP FOOOOOOOOOORT !" Essayant de se détacher un peu d’eux pour aller s’assoir, il eut un instant d’angoisse, un millième de seconde avant de reprendre ce masque de joie et de bonheur. “Je vous l’ai déja dit, non vous n’aurez pas ce bras, et on me le retire demain je crois, ou après demain, tout dépendra de Géo’.” “Jeff une tasse de thé ?” La jeune femme, la plus calme des trois, se leva quand il hocha la tête pour aller le servir. “Il y a eu des morts proches... ” Forcément la fameuse seconde n’avait pas échappé au volatile qui était maintenant, en train de tirer une latte de sa cigarette après avoir annoncé sa sentence tragique. Les jumeaux, qui avaient décidé qu’il était bien plus confortable que le canapé quand il s’était assit dans son grand fauteuil tournèrent la tête dans vers Jeff, paniqué. “Bien sur qu’il y a eu des morts Aguistin, t’es con ou quoi ! C’est une guerre, il y a forcément des morts, mais nous avons gagnés !” Il posa ses deux mains sur les deux têtes rousses, ébouriffant leur cheveux. "Mais y a beaucoup de gens qui sont morts ?" “Ah bah j’veux pas parier dessus les Twix mais un paquet ! Si j’arrives à le sentir à travers Jeffy c’est que ça a été un carnage ! Je dirais même qu'il sent la mort ! Agréable odeur !” “Il n’a pas tord, mais personne que vous ne connaissez !” “Oh et c’est d’ailleurs les moments que je préfère ! C’est tellement esthétique un champ de bataille, avec tous ces corps là ! C’est assez kiffant ! J’devrais faire un thread twitter sur ça tiens !.”
Il leva les yeux au ciel en soupirant. Parfois (souvent) Aguistin le désespérait, mais c’était peut être pour ça qu’il appréciait, parce qu’il avait trouvé quelqu’un de pire que lui dans le jeune homme, qui se fit rabrouer par sa soeur qui lui tendit sa tasse de thé. “Attention c’est chaud ! Que tu ne te brule pas le bras si tu le prends avec ton métal et que tu te pose la main dessus !” Dolorès était une perle de gentillesse, et parfois il se demandait comment la malédiction avait fait pour créer ce lien incoupable de fratrie. Trempant ses lèvres dans le liquide, il se fichait pas mal de se brûler le palais, il avait tant rêvé de cette tasse de thé. “Dolorès, tiens ! J’ai mal calculé mon coup !Tu peux me la reprendre s'il te plait ?” Effectivement, les jumeaux venaient un peu de s’allonger sur lui, posant leurs têtes contre sa poitrine, comme s’ils étaient deux petits bébés, et Jefferson n’avait pas forcément envie de les brûler. "Ils ont été enterrés comme à la télé pour les héros de guerre ?" “Pas encore … l’enterrement à lieu demain ! J’y retournerais pour y assister.” ‘Oh alors vas y filme ! Fait moi un facebook live !” “Ta gueule Aguistin !” Le jeune homme rigola avant de soupirer et de marmonner un vous n’avez vraiment pas d’humour. "Dis, maintenant que tu es un super-héros, y a des aliens qui vont venir essayer de te tuer aussi ?" “C’est pas comme si la Mort l’aimait bien vu le nombre de fois où il aurait du crever ! Tiberius est pas content d’ailleurs, attends tu l’empêches de faire son travail, c’est vraiment pas sympa... Moi j’suis sur qu’elle veut coucher avec toi Jeffy … La Mort hein ! Pas Tiberius, lui il veut pas et moi non plus ! Le jour où je l’a revois, je lui demande, promis !” Cette fois, il éclata de rire en entendant les paroles que l’ancien corbeau avaient débités à une rapidité folle et qui faisait presque écho à ce qu’il avait vécu. Tiens pour la peine, il ne lui dirait pas qu’il l’avait rencontré d’ailleurs. Certainement ça ne devait pas être la même, ils avaient un peu parlé, après ce qui s’était passé, quand le calme était revenu sur l’héliporteur. Elle venait du Mexique, et l’emmerdeur professionnel était lui, du folklore européen. Sans doute devait elle être une cousine, de la fameuse Mort dont il n’arrêtait pas de parler. "Tu t'inquiète pas d'accord ? Parce que on va te protéger !" Il embrassa le crâne des jumeaux, les serrant fortement dans leurs bras. Ils ne se doutaient pas des dangers qu’il avait affronté et même si, il savait qu’ils étaient fort, ce n’était pas ses fils pour rien, il n’avait aucune envie de les envoyer, justement, à la mort. “Oui oui.” Il ferma les yeux quelques instants, sentant la magie de Ninon faire effet, bercé par le sifflement mélodieux d’Aguistin. Ils restèrent comme ça, pendant une dizaine de minutes, avant que Jeff ne décide de se lever, son corps lui réclamant une bonne douche brûlante. Poussant doucement les jumeaux, il les serra à nouveau dans ses bras, ce contact l’ayant fortement manqué. “On discutera de ce que vous avez fait après, mais là, j’ai vraiment envie de me laver.” Ils leurs rendit son calin, et il sentit qu’ils essaient de le serrer au maximum, pour lui montrer tous les amours. "On t'aime Papa." “Moi aussi mes fils, moi aussi.” Après un gros bisous, il les vu repartir sur le canapé pour attraper leurs guitares, reprenant sans doute leurs activités avant cette pause bienfaitrice. Alors qu’il se rendait dans ses appartements, il sursauta quand il trouva Aguistin, assis sur le haut des marches du grand escalier. Il avait le don de l’effrayer à cause de ses apparitions spontanées et il n’aimait pas trop ça, surtout ce regard bleu qui le fixait. “Qui est mort Jefferson ?” Il passa à côté de lui, puis, il s’arrêta, collant son dos contre le mur. A quoi bon lui mentir ? Surtout à lui … Le silence s’installa entre eux, mais il lu l’impatience du jeune homme à ses mouvements corporelles, à son claquement de langue. “Tu veux que j’ouvres les paris ? Qui est mort et comment ? Je peux te décrire et tu me dis oui ou non ! Genre Chris s’est fait arracher l’intestin grêle et le méchant l’a étranglé avec et ..” Bloquant sa respiration, il savait très bien que l’horreur n’était pas un frein, bien au contraire et que s’il le laissait continuer sur sa lancée, s’était finit de son état de grâce mental. Pourtant Jeff était habitué à l’horreur, il en avait vu, il en avait faite, il en disait même mais Aguistin avait une façon de l’amener qui le dérangeait, qui le mettait mal à l’aise. Le coupant ainsi, il siffla entre ses dents. “Dyson entre autre.” Il le vu grimacer, soupirer même. “Je l’aimais bien, il était cool. Enfin cool, juste parce qu’il était malheureux, ce qui est assez drôle vu qu’il était un porte bonheur parce que sinon qu’est ce qu’il était chiant!” Le châtain se leva des marches, s’appuyant à son tour, mais sur la rambarde. “Les âmes passent, les souvenirs restent Jeffy’ ! Il n’est pas dans votre coeur, mais dans votre esprit, sa mémoire survivra à partir du moment où vous vous rappelerez de lui.” Jefferson entendit le changement radical de ton, beaucoup plus conciliant, beaucoup plus spiritueux, comme une caresse pour son âme. “Tu as certainement raison ..” “Non mais bien sur que j’ai raison.” Il leva les yeux au ciel avant de bouger, et de le saluer de la main. “Faut que j’aille prévenir quelqu’un de sa mort ! C’est mon rôle, de l’apaiser !Enfin non, j'aurais du apaiser Dyson mais c'trop tard pour lui, tant pis , try again !” Bizarrement, Jeff n’était pas tout à fait rassurer par la fin de la phrase, peut être parce que le sourire d’Aguistin était bien trop sadique pour quelqu’un qui devait aider à surmonter un deuil. Il ne savait pas qui était la personne qu’il allait prévenir, mais elle risquait d’avoir une très mauvaise surprise. Secouant la tête il pouffa en le voyant tomber dans les escaliers après avoir voulu sauter les marches, puis il disparut dans une ombre, entendant un dernier couinement. Vraiment, cet énergumène allait le rendre fou, s’il ne l’était pas déja. Rentrant dans ses appartements, il commença à se déshabiller avant d’atteindre la douche. Croisant son reflet dans le miroir, il tiqua en passant la main sur son cou. Maintenant que tout était fini, c’était étrange … il ne reconnaissait presque pas. Soufflant par le nez, il alla rapidement dans la salle de bain, faisant couler l’eau sur lui, laissant seulement ce bruit emplir son esprit. Oui, tout était fini, et maintenant ? Qu’allait il faire. Avant de partir, il était en proie à un conflit magistral, n’arrivant pas à concevoir l’idée qu’il avait pu laisser les jumeaux grandir sans lui. Or là, voir ses morts violentes, sentir qu’il pouvait partir en un claquement de doigt lui disait qu’il était dans la plus grossière des erreurs. Il devait profiter du temps présent, de cette seconde chance qui lui était encore une fois offerte. On lui avait donné la possibilité de vivre après sa décapitation et il s’était enfoncé dans la colère, la rage, le désespoir et il recommençait pareil, la même chose, comme s’il n’apprenait pas des erreurs de son passé. Non, il devait évoluer, ne pas s’enfermer dans ce carcan de solitude qui le caractérisait. Pas pour lui, pour les jumeaux.
Quelques heures plus tard ~ Chez les Brooke
Jefferson avait suivit Chris dans son salon tout en discutant avec Candice. Il essayait de lui changer les idées, tout comme il le faisait avec le blond, s’amusant ainsi à faire bouger les muscles de son bras métallique, ayant remonté sa chemise exprès pour. S’approchant de la table, c’est à ce moment que la petite fille s’approcha de lui, tirant sur le bord de sa belle chemise violette. “Monsieur vous vous appelez comment ? Vous aussi les monsieurs a la blouse blanche ont fait des test sur vous?” Dit elle en montrant le bras métallique. Se retournant, son sourire s’étira grandement, alors que son être avait envie d’hurler, de crier. Comment pouvait on faire ça à un ange pareil. Se mettant à son niveau, il lui tapota le bout du nez avec son bras métallique justement. “Moi c’est Jefferson ! Il me semble que toi c’est Althéa si je ne me trompe pas !” Elle hocha la tête et il continua avec une voix guillerette. “Et bien, on va dire que oui ! C’est une expérience inédite dont j’ai été le cobaye !” Il plaça son bras devant sa tête, faisant ouvrir les évents et montrant ce qu’il pouvait faire avec. “Mais on me l’enlève demain, parce que l’expérience est fini ! Demain j’aurais à nouveau la main toute douce !” Elle regardait Jefferson avec des étoiles dans les yeux alors qu'elle posa sa main sur le bras métallique avant de prendre sa main normal dans les siennes pour la caresser. “Oui, elle est toute douce ! Et ce bras t'aide à être super fort monsieur Jefferson ? Tu peux me soulever ?” Il ne lui en fallait pas plus pour être aux anges. Rapprochant la petite fille de par sa vrai main, il l’attrapa pour la porter uniquement de son bras bionique, la soulevant comme si elle n’était qu’une plume, sans aucun effort. Il l’a plaça bien, pour ne pas qu’elle tombe et qu’elle soit confortablement installée. Instinctivement elle passa ses petites mains autour de son cou, et Jeff sourit, le coeur gonflé d’une joie ancestrale. “Tu vois, même un papillon est moins léger que toi !” Il marcha alors avec, passant à coté de Candice qui poussa une sorte de cri de fangirl extrême “Haaaaan c’est trop mignon, Chris regarde moi ça !” Jeff n’y fait pas attention, préférant donner sa concentration à la petite fille, qui jouait avec ses mèches brunes. “Tu sais que tu es vraiment très jolie Althéa ! Cette robe te va à merveille, et tu veux que je te dises comment je le sais ?” Il s’était arrêté, la regardant dans ses yeux qui attendait une réponse avec impatience. “Parce que je fais moi même de la mode ! Je suis chapelier mais il m’arrive de faire aussi de la grande couture.” La petit riait. Elle s'amusait avec tout ce monde à la maison et d'ailleurs cette scène fit sourire également James. La blonde afficha un visage surpris avant de poser sa main sur sa tête. “Monsieur Jefferson, j’ai le droit d'avoir ma tenue?” Il avait reprit sa marche, passant à coté de Chris cette fois, qui regardait cette scène inédite. Jefferson n’avait jamais vraiment été comme ça, dévoilant ce côté paternel fort. Il se stoppa à sa hauteur quand il sentit la main de la fillette sur lui, son coeur faisant un bond dans sa poitrine. Il était bien trop émotif en réalité pour ce genre de chose. “Mais avec plaisir ! Tu seras un magnifique modèle et je vais faire de toi une princesse !” Son instinct naturel de père ne pouvait rien refuser ressortit au galop. Non, il n’allait rien pouvoir lui refuser à cette petite, il le sentait, il le voyait venir de loin. Puis la sonnette de la porte d’entrée retentit, et elle tourna la tête rapidement. “Ah ça, vois tu Althéa, je pense que ce sont mes fils qui arrivent !” Elle fronça les sourcils avant de hocher doucement la tête. “Ce sont des chapeliers aussi ?” Il vu Chris sourire à cette question, tout en secouant négativement la tête. Il se rapprocha d’eux, et il caressa tendrement la joue de la petite blonde et un sentiment agréable le traversa quand il croisa son regard. Il cligna plusieurs fois des paupières, étonné par ce que son cerveau lui disait, le contredisant immédiatement. Non Chris n’était pas mignon en père de famille aimant et heureusement qu’il parla, le sortant de sa discussion interne qui allait s’envenimer. “Ce n'est pas parce que Jeff est chapelier que ses fils le sont.” Elle haussa simplement les épaules. “Moi je veux faire le même métier que toi monsieur tortue..” Il rigola doucement, avant de lui carresser ses beaux cheveux blonds. “Non, ils sont une sorte d’ingénieurs ! Ils sont très très très intelligents et je suis vraiment très fiers d'eux !” Oh oui, ils avaient prit la sagesse et l’intelligence de leur mère, tandis qu’il leur avait légué son hyperactivité et son attrait pour le danger … “Oh policière ! Toi aussi tu veux arrêter les méchants ?! C’est bien ça, la loi et la morale.” Le ton ironique n’était pas destinée à la petite, qui ne devait d'ailleurs pas le saisir, mais plus à Chris, auquel il avait adressé un clin d’oeil, avant de se tourner vers ses deux tornades rousses qui étaient arrivés presque en courant pour agresser James. Jefferson poussa un soupir avant de lever les yeux au ciel, ce qui eut pour effet de faire rire Althea. “Dereck et Duncan sont aussi très gentils ! Il aime beaucoup beaucoup James, alors c’est sur que tu vas avoir droit aussi à des calins.” Elle regarda les jumeaux rentrer avant d'afficher une petite moue sceptique. Quelque chose l’a perturbé, son regard allant des jumeaux à Jeff. “James ressemble beaucoup à monsieur tortue mais tes enfants sont différents.. J'aime bien! Je peux descendre pour leur dire bonjour ?” Chris ne pouvait pas s'empêcher de sourire en écoutant Althea. “C’est normal, ils ressemblent à leur Maman qui était magnifique !” Il avait failli rajouter mais ils ont la beauté de mon corps .. or il se mordit violemment la lèvre avant de la déposer au sol pour qu’elle aille les rejoindre en courant. Passant une main dans ses cheveux longs, qui commençaient à le gêner, il se tourna vers Chris, avec toujours ce même sourire illuminé de joie. “J’en veux une aussi !” Puis il éclata de rire agréablement alors que le policier secouait la tête de dépit, mais gardant toujours ce petit sourire en coin. “Tu as bien fait, de faire ça … tu vois, t’es pas le flic détestable qui ne comprend pas les autres !”. Chris regardait Althea se mélanger avec les autres avant de hausser les épaules pour finalement regarder le Chapelier. “J'ai cru qu'elle serait jamais heureuse ici.. Mais regarde la. Elle est si adorable et si intelligente.” “Parce qu’elle se sent bien, elle est entourée, aimée, choyée, et c’est ce que chaque enfant devrait avoir.” Croisant les bras autour de sa poitrine, son visage devient mélancolique, reflétant enfin les sentiments de son coeur. Il savait maintenant que Priscilla n’attendait pas une petite fille mais deux magnifiques garçons qui se trouvaient devant eux, mais il ne pouvait pas s’empêcher d’avoir ce goût d’amertume dans la bouche, de tristesse infinie. Il s’y était préparé dès l’annonce de sa grossesse. Il avait tout fait, du berceau, aux étagères, à sa garde robe. Ses robes multicolores, dans des tissus soyeux, chers, qu’il avait volé parce qu’il ne voulait que le meilleur pour elle. Puis quand il était rentré, que son coeur s’était brisé, que son cerveau avait déraillé totalement, emportant tout sur son passage, il avait continué. Ninon croyait l’aider en lui créant cette illusion. Elle n’avait voulu que son bien, que le protéger de sa propre souffrance mais elle n’avait fait qu’empirer les choses, qu’aggraver la folie qui coulait maintenant dans son sang. Jefferson avait cru que Grâce grandissait, s’épanouissait dans un foyer peut être pauvre mais chaleureux, dont l’amour imprégnait même les murs de la chaumière. Il avait continué de lui faire ses robes, des chapeaux plus beaux les uns que les autres, lui apprenant aussi, lui transmettant son héritage, son savoir particulier. Puis tout s’était cassé, le froid et la solitude l’avaient envahi jusqu’au mois dernier. Jusqu’à cette révélation qu’il avait encore du mal à croire mais dont la réalité ne cessait de lui agiter sous le nez que c’était bel et bien réel. Comme maintenant, où les jumeaux arrivèrent sur lui pour l’enlacer, encore une fois. Tout comme lui, ils avaient souffert de son absence, mais contrairement à lui, ils ne se prenaient pas la tête sur ça, eux vivaient au temps présent, comme lui avait dit la petite voix dans sa tête quelques heures auparavant. Les serrant fermement, il les entendit crier de joie quand Candice appela tout le monde pour passer à table.
La soirée s’était déroulée parfaitement bien. Personne n’avait parlé de sujets pouvant fâcher, et si la mission avait été évoqué au début par Dereck et Duncan, très enthousiaste, Jefferson leur avait lancé un regard leur faisant comprendre qu’ils avaient envie de se détendre. Marchant sur des oeufs, comme un équilibriste, il avait continué dans son mensonge. Les jumeaux ne seraient pas tristes, Chris non plus, tout irait bien dans le meilleur des mondes. Buvant une tasse de thé sur le canapé, entouré des deux rouquins qui avaient trop mangés, de Candice qui elle aussi avait déboutonné son jean sans aucune grâce et d’Althéa qui avait qu’il était confortable tout comme ‘Monsieur Tortue’ provoquant l'hilarité de la grande blonde affalé comme un cachalot. Le regard de Jeff s’était perdu dans la pièce, laissant son esprit divaguer, comme si tout ce qui s’était passé ses quinze derniers jours n’avaient été qu’un rêve, un songe trompeur. Ce qui l’attira, fut le bruit de la porte fenêtre. James rentrait, se dirigeant vers un fauteuil pour s’y poser. Mu par une pulsion, Jeff se leva, non s’en avoir déposer Althéa sur Duncan. “Ou tu vas Monsieur Jefferson ?” Ébouriffant ses cheveux blonds comme il le faisait avec ses fils, il l’a laissa avec un sourire en guise de réponse. Allant vers le mappe monde servant de bar, pour en sortir une bouteille de vieux whisky. Il en servit deux verres, et fit le même trajet que James, mais en inverse. L’air frais était vivifiant, et il frissonna tout en tendant le verre à Chris, qui était assis sur une des chiliennes, pensant sans doute à tout ce qui s’était passé. Jeff se plaça contre la balustrade, face à Chris, et il leva son verre. “A nos camarades, tombés pour la liberté et le courage !” Il n’y avait rien de cynique dans sa voix, des paroles sincères, qu’il avait répété des dizaines et des dizaines de fois à Wonderland. “A Dyson.” “Oui, et à ces héros dont on devrait mettre leurs noms à la place de la définition du mot sacrifice et honneur.” Il fit une petite grimace, toujours pas habitué à la morsure de ces alcools forts. “Aguistin m’a dit que c’est la mémoire qu’il le fera vivre, d’une certaine façon…” Chris avait levé la tête, le fixant d’un regard douloureux, qui le faisait lui aussi se sentir triste. “Tu devrais lui rendre hommage, ici aussi. Faire quelque chose, une statue, un truc à la hauteur de ce qu’il a fait.” Le policier ne répondit pas, serrant juste fermement le verre qu’il termina d’une traite. “J’aimerais bien t’aider, vraiment, à aller mieux, à surmonter ça, mais je ne suis pas doué dans ces choses là.” Il baissa la tête, regardant son verre, faisant tourner le liquide dedans, s’hypnotisant tout seul. “Tu m’aides déja Jeff.” Ses yeux ne bougeaient pas, la tornade qu’il créait était pareil que celle de son esprit. Chris l’avait tellement aidé quand il allait mal, ne le croyant pas capable déja de tant de bonté. Mais il avait réussi, à lui sortir la tête de l’eau juste avant qu’il ne se noie complètement. En réalité, depuis le début, il essayait de le ramener vers l’autre coté du chemin, celui dont il n’avait plus mis les pieds depuis ses 16 ans, quand sa mère adoptive avait succombé. Malgré leurs cris, malgré leurs disputes, Jeff se rendait compte que le policier avait tout fait pour le réparer. Il avait risqué sa vie pour lui, à de nombreuses reprises, le sauvant de zombies affamés, d’aliens tarés et surtout, de lui même. Il y était très bien arrivé pour les deux premiers, mais le troisième, c’était trop tard, beaucoup trop tard. Il rappela sa pensée, quand il l’avait vu, le corps mort de Dyson dans les bras. Non, c’était sur et certains, Chris n’irait pas sur son chemin, il en était hors de question, il l’en empêcherait. Pour lui, il s’en fichait, il était déja cassé, brisé par la vie et les bouts de scotch qu’on lui avait mit pour le réparer sautait sans arrêt mais Chris, lui, était encore sauvable. Posant le verre sur la rambarde, il s’approcha de lui, se metta à son niveau comme il avait fait avec Althéa, posant ses deux mains sur ses genoux pour tenir un tant soi peu en équilibre. “Nous savons tous les deux ce que c’est de perdre un être cher. Cette douleur récurrente dans notre coeur, dans notre esprit, qui ne nous laisse jamais tranquille, qui nous hante et hantera jusqu’à notre propre mort. Je suis perdu, une cause que l’on ne pourra jamais plus réalisé mais toi Chris, ce n’est pas le cas !” Son regard était fixé dans le sien, et l’on ne savait pas lequel des deux s’accrochaient à l’autre comme à une bouée. “J’ai vendu mon âme à la Mort, parce que même le diable n’en voulait pas, il me l’a refusé quand je suis allé chercher Priscillia aux enfers. Alors ne fait pas les même erreurs que moi, ne t’enferme pas dans cette camisole qui rendra ton cerveau pire qu’une aile de l’asile psychiatrique.” Machinalement il serra les genoux de Chris dans ses mains, alors qu’il le voyait craquer, deux sillons silencieux de larmes coulant sur son visage. “Je t’en supplie Chris, ne fait pas comme moi … ne .. devient pas comme moi ! Cette plaie béante...” Jefferson était conscient de ses failles, de ses gouffres qui parsemaient son âme. Il le savait depuis longtemps et il s’était fait une raison, s’en fichant la plupart du temps, expliquant une partie de son comportement. A quoi bon respecter la vie quand une partie de nous est déjà morte. Mais là, ce soir, ses agissements le frappèrent de pleins fouets, aussi puissant que les coups qu’il pouvait recevoir en prison. Et si, il s’était comporté en adulte mature dès qu’il avait été en âge de comprendre ? Et si, il ne s’était pas allié à Rumpl’ quand il était jeune pour devenir son apprenti ? Et si, il ne s’était pas mélé des histoires des autres, des différents mondes qui avaient apportés à chaque fois la pierre à l’édifice ? Et si, il était resté sagement avec Priscillia au lieu d’en vouloir toujours plus ? Et si, il avait prôné la paix à Wonderland plutôt que la guerre ? Et si … avec des si il ne serait plus lui, il ne serait pas Jefferson, il serait une autre personne. Est ce que ça aurait été mieux ? Peut être, mais peut être que non. Il aurait été différent, c’était sur et certain, mais pour faire quoi ? Pour réaliser quoi ? “Je t’aiderais. Je me connais, je sais quels sont mes travers, et je leur dirais qu’ils n’ont pas le droit d’aller sur toi, qu’ils ne peuvent plus contaminer une autre personne.” Malgré le masque de tristesse, Jeff entreperçut un fugace sourire à l’entente de sa phrase plus qu’étrange. “Je ne suis sans doute pas l’homme le plus fiable dans l’univers, mais pour mes amis, je deviens celui qui aurait été là, si la folie ne l’avait pas choisi comme partenaire.” Chris allait répondre quelque chose mais pas assez rapidement par rapport à Candice qui venait d’arriver. Ils étaient tellement dans leur bulle qu’aucun des deux ne l’avaient entendu ouvrir la porte. “... Je ne vous dérangerai pas longtemps mais ..” Le ton que la blonde employait était rempli de sous entendu, et elle était lisible même dans le noir. “Les jumeaux se sont endormis avec Althéa dans le canapé et j’hésite grandement à leur enlever pour la mettre dans son lit.” Elle leur fit un petit clin d’oeil avant de glousser en repartant, exaspérant assez le chapelier, qui se rendit compte à ce moment là, qu’il avait toujours le gras (lol comme s’il en avait) des jambes de cuisses dans ses mains. C’est sur qu’il allait laisser un gros bleu sur la gauche. “Tout ça, pour te dire, que je ne te laisserai pas sombrer Chris.” Sa voix était sérieuse, alors qu’il se relevait mais elle prit un tournant plus ironique par la suite. “Malheureusement on ne peut pas être deux fou dans le même secteur et vu que je suis le chapelier fou, t’as place est perdu d’avance.” Il rigola pour détendre un peu l'atmosphère avant de rentrer dans le salon et son coeur fut apaisé de son tourment en voyant ce si beau spectacle. “Je m’occupe d’Althéa”. Chris passait à côté de lui, en faisant un petit geste de la tête, comme un remerciement silencieux. “Et moi je prends les deux grands, même si je pense parfois qu’ils ont le même âge que la petite princesse.” Et ça lui convenait très bien. S’ils avaient pu vraiment revenir à cet âge là, Jeff en aurait été le plus heureux du monde. Une fois que le policier avait attrapé dans une grande délicatesse la fillette, Jeff s’approcha deux des rouquins, les bougeant que très légèrement, sachant pertinemment que leur sommeil était léger. “On dort pas !” On reposait nos yeux ! Il rigola en secouant la tête, avant de faire un signe sur sa bouche. “Vous peut être pas, mais Althéa si ! On va y aller !” Dereck et Duncan se regardèrent avant de bondir du canapé pour dire aurevoir à tout le monde, surtout à James qui somnolait aussi dans le fauteuil. Jefferson fit pareil, embrassant Candice tout en lui faisant une étreinte. Quand Chris revint, Jeff lui tapa sur l’épaule, avant d’ajouter prêt de la porte. “N’oublie pas ce que je t’a dit ! Je le ferais !” “Oooh et il t’a dit quoi ?” “Ta gueule Candice !” Se retenant de rire sous la violence de ses trois mots, face à la moue enfantine de la blonde, il fit sortir les jumeaux en premier avant de les suivre. “Donnez moi les clefs !” “On conduit ! On est venu jusque là on peut te ramener ! Tu es fatigué on conduit !” Levant les yeux au ciel, Jeff tendit la main devant eux, il ne céderait pas, pas sur ça. “Les clefs, immédiatement.” Son ton avait durcit et après quelques minutes d’hésitation, Dereck les sortit de sa poche pour les mettre dans la main de leur père. “J’ai besoin de conduire.” Plus doux, il leur pressa l’épaule à chacun pour leur faire comprendre qu’il n’était pas fâché, pas du tout. A l’autorité chez les Hatters, toute une question philosophique ! “On fera un bon thé, et après au dodo !” Rentrant dans la voiture, Jeff soupira en les entendant rouspéter, et là il céda. “Bon d’accord d’accord, on parlera des aventures, mais dans le lit ! Papa a mal au dos !” Ninon n’avait pas totalement fini de le soigner, et malgré la drogue qui circulait dans son sang, ses vertèbres lui faisaient un mal de chien. Puis il avait envie de se coucher, et il savait que c’était le meilleur moyen pour tenir ses fils tranquille, qui braillait joyeusement à l’arrière de la voiture.
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Kara Walters
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Je serais toujours là pour toi lena.
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« NooOOOOOOn ! » je crois que mon cri aurait pu faire trembler l’entièreté de Terre-2. Son corps inerte venait de toucher le sol après que je l’ai serrer une dernière fois dans mes bras. J’étais venue sur Terre-2 pour le sauver. Je l’avais veillé pendant toute sa période de coma à Storybrooke, j’étais venue le voir tous les jours, restant là s’il lui prenait l’idée de se réveiller, puis en fait, il s’était réveillé mais il était déjà mort. C’est dans les bras de Robin que je me mets à pleurer. Je ne pleure pas mon père, non. Je pleure la haine qui se réveille dans mon coeur contre lui. Pourquoi ? J’aurais pu le sauver, j’aurais dû le sauver mais non. Je n’ai pas pu. Incapable. J’étais incapable de le sauver. Quand son corps à toucher le sol, mon souffle s’est coupé, ma respiration arrêtée.
« Il est mort Kara. » me murmure la voix de Lucy cachée aux tréfonds sombre de mon esprit. Je fonds en larmes de plus belle. Robin me laisse pleurer, il ne dit rien. Il est temps de partir. Je traverse le portail, je ne dis rien. Mes jambes me conduisent jusqu’à mon appartement. Je pousse la porte, la referme et me laisse glisser le long du bois vernis avant de me mettre une nouvelle fois à pleurer « Il n’avait pas le droit. Non il n’avait pas le droit de me faire ça. » Je rapproche mon jambes de ma poitrine, je suis là, contre la porte, le visage caché sous ma chevelure blonde, la tête plongée dans le creux entre mes genoux et ma poitrine. Sa voix raisonne encore dans mon esprit, j’entends le rire faux de Lucy. Depuis le début, elle faisait semblant. J’hurle. J’hurle à m’en détruire les poumons, mon coeur bat à m’en rompre la poitrine, de multiples objets explosent au sein de mon appartement. J’ouvre les yeux, mes pupilles deviennent vertes, mes sourcils se froncent.
« IL NE POUVAIT PAS ! » et le cadre en face de moi explose. Je pleure de plus belle. Je me relève et me laisse tomber sur le sofa et me saisis du plaid en fourrure avant de le serrer contre moi et ferme les yeux, essayant d’oublier la cérémonie à laquelle j’avais assistée, essayant d’oublier que j’ai perdu mon père une deuxième fois, essayant d’oublier l’omniprésence de ma soeur au sein de mon esprit. J’essaie d’oublier la douleur qui se répands depuis mon coeur jusque dans chaque parties de mon corps. C’est en position fétale que je finis par m’endormir, fermant les yeux, espérant oublier, oublier que mon coeur saigne, espérant oublier que j’ai cru être capable de le sauver, essayant d’oublier que c’est dur d’espérer.
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Lisa Queen
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Killer Frost finit par prendre son courage et s'approcher de Chris. Elle ne s'ouvrait jamais. Aujourd'hui était un jour différent
Je m'excuse, dit-elle simplement. Je le savais depuis le début, que le plan était de se sacrifier pour gagner. Ils ne savaient simplement pas où se trouvait le coeur de Galactus au début. J'ai compris rapidement qu'ils avaient un plan alors j'ai parlé à Magneto qui me l'a avoué. Je n'ai rien dit le temps que je trouve une autre solution. C'est pour ça que quand tu as appris, j'ai eu un plan aussi vite, avec les accélérateurs de particules.
Elle soupira. Je ne voulais pas que Dyson meurt parce que... parce que je vous ai vu tous les deux. Quand tu l'as retrouvé. Et je savais en voyant ça que vous seriez des pères formidables, des figures paternelles parfaites pour Léa. De toi à moi, j'aimais ma mère mais elle n'a jamais été faite pour en être une. Elle ne sait pas s'occuper d'enfants. Ses deux ainés sont devenus des super-villains experts dans le froid, tu n'auras pas de mal à le croire. Si Dyson mourrait je savais que tu tiendrais ta promesse, mais ça ne serait pas pareil. Tu ne serais pas... heureux.
Jusque là elle regardait la sépulture qui avait été érigée en un temps record. Finalement,elle tourna la tête vers Chris.
Je ne peux pas revenir pour ma soeur parce que je ne peux pas faire marche arrière. Killer Frost, c'est ce que je suis maintenant. Je suis désolée, j'ai appris à t'apprécier, alors oui, j'aurais aimé que les choses soient différentes... J'ai toujours eu l'habitude de suivre des mauvais leaders. John, le Joker, Magneto... je suis allée trop loin. J'ai vraiment besoin que Léa soit heureuse. Elle ne le sera pas avec ma mère. Elle est négligente. Et peut-être que ça te rendra heureux toi aussi.
Chris écouta Lisa sans rien dire. Au début il se contenta simplement de hocher doucement la tête pour lui faire comprendre qu'il avait entendu avant de se rapprocher doucement d'elle. Il prit la jeune femme dans ses bras, une étreinte qui était douce et chaleureuse.
Tout ça ce n est pas de ta faute, ni celle de Dyson. Il se tourna vers la statue. Il voulait le bonheur des autres et il ne pensait jamais au siens mais Dyson était malheureux. Il avait besoin d attention comme nous tous. Comme toi et ta soeur. Il voulait devenir un héros comme dans les comics et il a réussi. Lisa.. Dyson a sauvé tout une Terre, il n'y a pas plus héroïque. Tu ne penses pas ? Un sourire triste se dessina sur le visage du blond. Ta sœur sera heureuse. Je m'occuperai bien d'elle comme si c'était ma propre fille. Ne t'en fais pas. Je veux honorer Dyson et être le héros qu'il a toujours été. Je ne laisserai tomber personne, pas ta sœur, ni Kara, ni le Comics Burger.
L'étreinte la surprit, très peu habituée d'un tel rapprochement. Elle s'était figée à la première seconde, avant de le lui rendre. Elle ne l'exprimerait pas verbalement mais... ça lui avait fait du bien. Quelques larmes lui venaient avec les mots de Chris, mais elle se mordit la langue assez fort pour les retenir. Tu n'auras pas à te battre longtemps pour y parvenir. Tu es le héros qu'il voulait avoir.
Un petit sourire se dessina sur le visage de Chris avant qu'il ne pose délicatement sa main sur l'épaule de cette dernière comme pour la rassurer. Et toi tu es toujours la grande soeur de Léa. Celle qu'elle a toujours connu.
Le regard de Lisa se fit lointain, triste et songeur. Peut-être qu'un jour elle reviendrait. Merci.
Soudainement, la terre trembla, le ciel s'obscurcit. Au dessus de Washington, les nuages apparurent en quelques secondes, pour tourner autour de ce qui semblait être un vortex, qui souleva un vent violent sur la ville.
Un portail, annonça Cisco. Vers... Terre-3 ?
Alors que tout le monde se mit sur la défensive, Avengers prêts malgré les tenues de cérémonie, personne n'eut à se battre. Heureusement... ou pas. Tout ce qui sortit du vortex fut une image projetée d'un étrange Superman, qui souriait à l'assemblée qui le regardait. Félicitation, Avengers. Vous avez triomphé du maléfique Brainiac et de son destructeur de mondes. Maintenant que vous avez fait vos preuves, je vous annonce fièrement que vous et les habitants de Terre-2... m'appartenez.
Lisa fronça les sourcils. Potin d'merle.
Terre-3
Lisa se réveilla dans une salle entièrement blanche. Ses cheveux étaient roux, la couleur qu'ils avaient naturellement avant que la mutation ne les blanchisse l'an passé. Et pour cause : à ses poignets, des bracelets électroniques bloquaient ses pouvoirs. Elle se leva, regardant autour d'elle la salle entièrement fermée et entièrement blanche. Ses vêtements l'étaient aussi, ceux d'une détenue, sans couleur. Elle tenta de se souvenir ce qu'il s'était passé. Le vortex pendant les funérailles... la vision de ce Superman un peu particulier, son annonce flippante et... un flash et plus rien. Elle se réveillait là ensuite.
Elle n'eut pas à se poser davantage de question, puisque la porte finit par s'ouvrir. Elle sortit alors pour entrer dans un entrepot assez grand. A ses côtés, elle reconnut les habitants de Storybrooke et autres Avengers sortir aussi de leurs cellules dans les mêmes habits. Chris n'avait plus la bague de Lantern, Jefferson n'avait plus son bras du Soldat de l'Hiver, et ceux qui avaient des pouvoirs étaient bloqués par des bracelets similaires à ceux de Frost.
Au centre de l’entrepôt, il y avait ce Superman différent entouré de personnes qui ressemblaient aux autres membres de la Justice League, dans des costumes toutefois différents.
Bienvenue sur Terre-3. Je suis Ultraman, le gouverneur de ce monde. Vous êtes désormais la propriété du Syndicat du Crime.
Lisa fronça les sourcils. Je connais les comics de Terre-3. Une Terre où tout est inversé. C'est le crime qui domine au lieu de la justice, c'est l'Amérique qui a découvert l'Europe, la Terre tourne dans l'autre sens, et... la Justice League est une bande d'enfoirés répondant au nom du Syndicat du Crime.
A ses côtés, il y avait donc les alter-ego des super-héros que nous connaissons si bien. Ultraman à la place de Superman, Super-Woman à la place de Wonder Woman, Owlman à la place de Batman, Yellow Lantern à la place de Green Lantern, Deathstorm à la place de Firestorm... et une dizaine d'autres super-criminels qui constituaient cette assemblée qui dirigeait le monde.
Ultraman esquissa un sourire. Vous avez entendu parler de nous. C'est un honneur ! Et l'honneur vous revient, car vous êtes les sacrifices qui seront faits en l'honneur de Dormammu, le futur maître de nos univers.
Pas intéressés, Ultraqueen, lâcha Frost avant de lever les mains vers lui pour le geler... mais c'était sans compter sur ces bracelets qui lui empêchaient d'utiliser ses capacités, ce qu'elle avait oublié pendant un instant.
Ultraman ricana.
Du calme ! Vous êtes si ignorants... la preuve, vous étiez en train d'enterrer vos morts au lieu d'utiliser l'énergie libérée dans la mort de Galactus pour les ramener à la vie. Un frisson parcourut l'assemblée. Galactus a le pouvoir de redonner la vie, c'était évident. Heureusement pour vous, il était dans l’intérêt du destin de l'univers de repousser leur mort.
Lisa se figea, avant de tourner la tête vers Chris. Voulait-il dire que...
Ultraman tourna la tête vers une large porte, vers laquelle se dirigeait quelques gardes, en armure blanche, qui s'empressèrent de l'ouvrir. Et derrière cette porte... se trouvait Dyson. Vivant, aussi en tenue blanche de prisonnier comme tout le monde, mais faible, au sol, la main sur le ventre comme s'il venait de se faire frapper. Si la vision de Dyson, bien en vie était un choc pour tout le monde, il était plus surprenant encore de noter la surprise du kryptonien. Où sont les autres ? Où sont les gardes qui étaient avec eux ?
Méfiant, un des gardes se dirigeait vers Dyson. Lorsqu'il fut assez prêt, celui-ci leva aussitôt la tête. Débutant.
Dyson bondit alors soudainement, attrapant le cou du soldat pour le plaquer au sol avec un puissant coup de pied. Seulement 5 secondes et des gestes habiles lui suffisaient pour assommer le garde et prendre son arme. Super-woman ne lui laissa pas le temps d'en faire davantage, puisqu'elle dégaina sa dague et la lança directement dans le coeur de Dyson, qui manqua de tomber sous l'incroyable douleur que cela avait provoqué.
Il n'y a qu'une seule chose qui peut me tuer. Le héros retira alors la dague, en serrant les dents puisque cela lui faisait tout de même un mal atroce. Et je l'ai détruite hier ! MAINTENANT !
Alors qu'un nuage d'encre enveloppa la poitrine de Dyson pour le soigner, une salve d'électricité fonça vers le Syndicat du Crime, envoyée par Livewire qui sortit alors du couloir, ainsi que Magneto, le Joker, Nick Fury, Bruce Wayne et T'Challa. Ultraman avait ramené chacun d'entre eux à la vie en se servant de l'énergie libérée lorsque Galactus avait explosé.
S'il leur fallut quelques instants rapides pour maîtriser les simples gardes, le Syndicat du Crime était un peu plus résistants. Livewire maitrisait Barracuda, la version maléfique d'Aquaman, tandis que Magneto maintenait Owlman et Dyson Super-Woman. Mais le Syndicat était évidemment bien plus forte qu'eux. Johnny Quick, version maléfique de Flash, utilisa sa super-vitesse pour les propulser tous au sol. Ultraman se dirigea alors vers Dyson pour l'attraper par le pied et le lancer vers ses amis Avengers.
Vos vies sont comme le destin du multivers, elles dépendent de moi ! Nous affronter ne servira à rien, nous sommes venus à bout de tous les ennemis lorsque nous étions la Justice League, vous n'avez aucune chance contre le Syndicat, qui est bien plus puissant. Sans pitié, sans retenu.
Dyson se releva, prenant dans ses bras Kara qui était venu l'aider, s'excusant de tout ce qu'il s'était passé... s'excusant aussi auprès de Chris, qu'il alla serrer aussitôt, se sentant revivre en l'ayant près de lui. Lisa les regarda... soulagée. Les voilà dans une impasse, encore, mais elle devait reconnaître que Gay Captain avait raison. L'espoir finit par payer.
Chris leva les bras quand Dyson se colla contre lui un peu surpris. Tendrement, il posa sa main sur sa poitrine pour sentir son coeur. Le blond fixait Dyson perdu. Mais.. Je t'ai vu mourir.. de mes propres yeux.
Dyson s'accrochait à Chris, ayant du mal à le lâcher, angoissé à l'idée de le perdre une troisième fois. J'étais vraiment mort... c'est lui qui m'a ramené à la vie, répondit-il en tournant la tête vers Ultraman.
Vos vies doivent servir dans le sacrifice de Dormammu. Ceci n'est qu'un sursis... appréciez au moins de pouvoir mourir ensemble. Mais pour l'heure... vous n'avez pas votre place dans cet univers. Nous viendrons vous chercher lorsque vos vies devront être dépensées.
Dyson fronça les sourcils. Power Ring, appela Ultraman, ce qui était le nom de super-criminel de Hal Jordan, qui portait un anneau de Yellow Lantern. Dyson se souvenait de tout. Les Yellow Lantern avait aidé Brainiac à détruire le Krypton de cet univers, ou les Green Lantern de l'autre.
Power Ring créa alors des mus jaunes qui isolaient les Storybrookiens, ainsi que les Big Hero ou les Indestructibles,les séparant alors de tous les autres Avengers originaires de Terre-2. Super-Woman s'envola pour activer une machine derrière eux, qui ouvrit alors un portail, qui devait sans doute les amener à Storybrooke.
Lisa se précipita sur le mur du Lantern, espérant qu'on l'entende. Chris, Dyson, s'il vous plait emmenez ma soeur loin de Storybrooke, protégez la loin de là où Ultraman pourra vous trouver !
Ce fut les dernières paroles qu'ils entendirent de Frost. Super-Woman entrechoqua ses bracelets, et l'onde de choc que cela produisit expulsa le groupe à travers le portail, qui se retrouva à Storybrooke, sans plus aucun moyen de repartir sur Terre-2 ou 3.
PRINTEMPS 2019
Terre-2 Central City
Le vaisseau spatial de Star-Killer, Peter Quill, avait survolé toute la Terre. Depuis que cette lumière avait recouvert sa surface, il n'y avait plus personne. 14 milliards d'habitants avaient disparu de la surface de ce monde.
Le vaisseau s'écrasa à Central City. Il voulut aller loin. Sur une autre planète... mais son vaisseau était endommagé, il n'avait pas pu faire davantage de chemin. Il devait fuir. Il devait fuir Ultraman. Dormammu... il savait ce qu'il allait se passer à la fin.
Venom savait. Il l'avait vu. Il avait vu Spiderman... tous les Spiderman de Terre-3. Ils savaient ce que l'avenir de Dormammu réservait aux univers de Terre-2 et Terre-3.
Il voulait fuir... par tous les moyens, s'usant, se vidant de ses larmes, il essaya d'ouvrir ce portail vers Storybrooke, dans l'espoir d'y parvenir.
Ce qu'il ne savait pas, c'est que le jour où il parviendra à y aller, c'est une guerre civile qu'il démarrera. Une guerre dans laquelle la Magic League... risque d'être bannie à tout jamais.