« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Depuis que Diane lui avait appris qu'Hermès avait essayé de la convaincre de contacter Dolos, Athéna avait été plus que songeuse. Elle n'avait pas recontacté tout de suite le dieu, voulant réfléchir. C'état même plus qu'une simple envie mais un véritable besoin. Jamais elle n'aurait cru qu'une autre personne essayerait de sauver Dolos. Pourtant, Hermès avait déjà commencé. Décidément, cet homme était plus que surprenant et dans le bon sens ! Cette attitude faisait qu'elle s'attachait un peu plus au dieu ailé. C'était déjà très naturel entre eux, comme une évidence, mais la guerrière n'avait pas imaginé que cela puisse prendre encore plus d'ampleur... Et pourtant.
- Hermès... Si tu m'entends, j'ai besoin de te voir... Dit-elle doucement alors qu'elle contemplait les vagues qui venaient mourir sur le rivage.
Il l'entendrait, elle le croyait fermement. Pour la simple et bonne raison qu'elle l'entendrait toujours s'il venait un jour à l'appeler. Athéna avait enfin cessé ses réflexions pour s'attaquer directement à ce qui la tracassait. Enfin, non, ça ne la tracassait pas vraiment, mais cela lui avait donné matière à réflexion. Et elle avait besoin d'Hermès. Pour avancer dans tout ça, certes, mais c'était loin d'être la raison principale. Ne pas le voir du tout lui avait laissé une impression très profonde de solitude et ça n'était pas quelque chose qu'elle voulait recommencer dans les jours/mois qui venaient.
Aussi avait-elle apporté un certain soin à sa tenue. Cette fois, pas question d'une robe légère comme la dernière fois. Même si elle ne craignait pas le froid, la déesse savait parfaitement que porter autre chose que des vêtements de saison laisserait voir qui elle était. Et franchement, avoir les Storybrookiens sur le dos, non merci. Elle avait donc enfilé un jean, un débardeur et un pull en laine douce avant de chausser des petites tennis. Ce n'était pas le plus de saison, mais cela ferait l'affaire. Une veste en jean posée sur ses épaules peaufinait le table. En arrivant sur la plage, la déesse s'était promenée puis s'était installée sur les rochers, dans un coin tranquille, à l'abri du vent et des regards. Elle avait fixé les vagues un long moment avant de se décider à appeler Hermès.
- Tu es toujours aussi furtif dans tes arrivées ? Demanda-t-elle au bout de quelques minutes.
Hermès était là. Athéna n'avait pas eu besoin de sentir sa présence pour le savoir : le simple fait qu'il soit là lui avait permis de se détendre légèrement. C'était fou l'effet apaisant qu'il avait sur elle. Pas une parole échangée, rien, elle ne l'avait même pas vu puisqu'il était arrivé dans son dos, mais le simple fait qu'il soit là avait un agréable effet. En plus de cela, en temps normal, le premier qui lui faisait un coup pareil, il finissait avec la tête décapitée. Mais pas avec lui. C'était franchement fou et parfois la déesse se demandait comment c'était possible d'avoir en aussi peu de temps autant confiance en quelqu'un.
Elle qui s'était toujours moquée de ceux qui croyaient au coup de foudre, ce qu'elle vivait y ressemblait non ? En tout cas, le truc de l'évidence, elle l'avait souvent lu. Et oui, Athéna lisait des romans à l'eau de rose de temps en temps. Elle avait un goût prononcé pour les romans de Julie Garwood, mais bon, personne ne venait jamais dans sa bibliothèque privée, alors elle n'avait jamais eu à tuer quelqu'un concernant ce secret... Bref. Tout ça pour dire que si ce qui lui arrivait semblait tellement étrange, c'était en grande partie parce qu'elle ne connaissait personne dans le même cas de figure. Quoi que. Regina pourrait peut-être lui en dire plus... Il faudrait qu'elle y pense à l'occasion. En attendant, elle se concentrait uniquement sur Hermès.
Ils avaient décidé de ne rien dire aux autres, que cela ne concernait qu'eux, mais c'était tout de même plus simple d'appliquer ce principe en étant dans un endroit mieux... Sécurisé à défaut d'autre terme. Le petit monde dans les nuages était très bien pour ça, mais elle ne pouvait pas y aller, n'ayant pas d'aile. Quoi que cela ne soit pas réellement un souci puisqu'ainsi, Hermès était obligé de la garder contre lui tout le long du vol...
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by Wiise
Hermès
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Hermès Express, pas de stresses, que des belles fesses.
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Toujours posté en haut du Mont Evrest, Hermès réfléchissait. A son monde, et à celui qu’il avait sous les yeux. C’était différent et semblable à la fois. C’était très perturbant. Regardant les montagnes se perdre dans les nuages, il passa une main dans les cheveux. C’était vraiment compliqué. Et de toute manière, il ne simplifiait jamais les choses. Hermès s’était renseigné, auprès de ses frères sur Dolos. Visiblement, aucune clémence ne lui serait accorder, et ça c’était dommage. Chacun avait un avis tranché dessus. Il le haïssait pour ça. C’était le Dieu de la Malice, et il enfouissait le doute dans son esprit. Il en était persuadé. Etait-il mort ? Avait-il réussi à passer ? Il en était infiniment convaincu. Il avait eu la faculté de passer de monde en monde. Plusieurs fois il avait disparu pour réapparaître. Alors pourquoi aujourd’hui ? De plus, il avait compris que même avec une arme divine, un dieu ne pouvait pas mourir entièrement. Le Dionysos d’ici en était la preuve. Fermant les yeux en se tenant la tempe, il soupira. Qui aurait la force d’abaisser son bras pour lui ôter la vie ? Apollon ? Il en doutait. Elliot ? C’était probable. Mais s’il faisait ça il s’engagerait dans un chemin bien plus sombre qu’il ne l’avait imaginé pour lui… Ou peut être Hypérion… Après tout, d’après Diane, et malgré elle, il était la solution à beaucoup de problèmes. Peut être même qu’au final il était ces problèmes là. Lassé de rester dans l’incompréhension, il avait encore une fois préféré fuir plutôt que d’attendre des réponses de qui que ce soit. Soudain, comme si leurs esprits étaient connectés, il sentit Athéna l’appeler. Elle aussi doutait-elle ? Peut importe. De toute les personnes de ce monde, elle était la première qu’il avait envie de voir. Peut être même la seule qui brisait de manière convenable sa solitude. Répondant à son appel, il se téléporta immédiatement face à elle. Sans bouger, le regard soucieux, il la contempla. Elle était magnifique. Toujours avec cette robe merveilleuse. Les sourcils froncés exprimant une certaine contrariété et un doute certain, il déclara simplement : « Tu m’as appelé ? »
Ce n’était pas froid, ce n’était pas distant. C’était, simple. Si elle avait appelé, c’était certainement qu’elle avait besoin de lui. Soit pour briser sa solitude elle aussi, soit pour répondre à ses questions. Penchant la tête, il l’observa d’un air sincèrement curieux. Son regard se porta ensuite sur l’endroit. Les vagues frappaient le rivage, et il ne savait pas exactement où est-ce qu’il se trouvait. Mais ça, ça l’importait peu. Quelque chose luisait dans son regard. Une détresse étouffée, un sentiment rejeté. Il l’avait compris dés qu’elle avait posé ses yeux sur lui. « Quelque chose ne va pas ? »
Il s’approcha, et la prit par les épaules. Sortir ses ailes ne lui été d’aucune utilité, aussi, il décida de les laisser cacher. La forçant à le regarder dans les yeux, il commença à réfléchir. Qu’est ce qui pouvait tracasser à ce point Athéna ? Elle, habituellement si fière, si renfermée, si forte. Réfléchissant à ce qu’il allait dire, il se concentra sur la situation. Fronçant les sourcils, il poursuivit :
« C’est à cause de nous ? Je pensais que tu aimais vivre pleinement ce qui nous arrivé. »
Ce n’était pas des reproches, mais de la crainte. Un coup de foudre à l’envers c’était encore possible. Prenant ses mains il la regarda dans les yeux te lui sourit tendrement en disant d’une voix apaisante : « Qui y a t-il ? »
Eloise A. St-James
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Appeler Hermès ne lui avait pas paru contraignant. Pourtant Athéna détestait dépendre d’autres personnes. Bizarrement, comme beaucoup de choses le concernant, ça n’en faisait pas partie. Avec lui, ça lui semblait naturel de l’appeler si le besoin s’en faisait sentir. Et vu qu’il avait sans doute des informations qui lui échappaient, c’était un cas de besoin avéré. Et cela n’avait rien à voir avec le simple fait que la brune souhaitait tout simplement profiter de la présence du messager.
- Et tu es venu. Sourit-elle doucement.
Pourtant, malgré son sourire, Athéna avait du mal à faire face. Elle avait malencontreusement blessée Diane lorsque celle-ci lui avait parlé de Dolos et ça lui pesait. En fait, toute cette situation avec ce frère d’un autre monde lui pesait énormément. La guerrière avait pensé qu’elle serait la seule à vouloir le défendre. Mais elle s’était sans le savoir trouvé un allié des plus importants : Hermès lui-même.
Tout la ramenait à ce dieu aux multiples facettes. Visiblement, son cœur avait bien choisi son compagnon pour une fois. Non seulement il était venu rapidement en réponse à son appel, mais en plus il comprit très vite qu’elle n’allait pas bien même si la façade montrait autre chose. Cette facilité à lire en elle aurait dû l’inquiéter énormément. Pourtant… Ça la rassurait au contraire. Les années la faisaient devenir fleur bleue, il n’y avait que ça comme explication…
- De quoi ?! S’étonna-t-elle lorsqu’il formula ses craintes à haute voix. Mais non voyons ! Le détrompa-t-elle en le regardant dans les yeux et en posant sa main sur sa joue. Je ne regrette rien du tout nous concernant. Lui dit-elle très sérieusement. Non, c’est autre chose qui me tracasse… Diane m’a avoué que vous aviez discuté tous les deux. De Dolos… Fit-elle d’une voix un peu tendue. Tu veux le garder en vie. Pourquoi ?
Sa raison à elle était relativement simple même si les jumeaux ne seraient sans doute pas capables de la comprendre sur ce coup-là. Mais Hermès ? Pourquoi voulait-il sauver celui qui avait causé la mort d’un certain nombre de gens dans son monde ? Est-ce une quelconque fidélité entre un membre de sa famille ? Complètement autre chose ? Bref, elle avait besoin de comprendre ce qui le poussait à prendre le parti de Dolos. Car alors peut-être qu’elle y verrait plus clair à son tour.
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Hermès
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Observant la déesse en la laissant caresser sa joue, le bruit des vagues lui vint également aux oreilles. C’était un doux bruit qu’il aimait beaucoup. Elle lui rappelait le battement des ailes qu’il avait dans le dos. Finalement, il attrapa sa main et quand la question de Dolos fut posé, il leva un sourcil, un peu surpris de la question. Retirant sa main, il se recula doucement pour mieux parler. Et quand il prit la parole, ce fut d’une voix douce et avisée : « En supposant qu’il est survécu, Athéna. Mais il est bien plus malin que moi. Or si j’y suis arrivé, lui aussi, très certainement. Même si le passage a été un peu différent. »
De mémoire, il était passé à l’aide du petit Elliot de là bas. A supposer que Dolos ait réussi à trouver un moyen de passer… Mais ça, il avait déjà son opinion là dessus. « Effectivement, je pense qu’il a survécu, mais je n’en suis pas certains. Après tout, il avait la capacité à voyager d’un monde à l’autre à souhait. Je pense qu’il a réussi au dernier moment… Quand à la question de savoir pourquoi je veux le garder en vie... »
Il baissa un peu les yeux. A vrai dire, il avait un peu honte de cette partie là. Fuyant le regard d’Athéna, ses yeux se perdirent dans les vagues. Non, il l’avait dit à Diane, et à elle, maintenant que quelque chose s’était construit entre eux, il ne pouvait pas lui mentir. « Bien évidemment. Mon monde ne leur a rien appris. En voulant le tuer, nous deviendrons comme Zeus, et comme lui. Eliminer pour parvenir à nos fins et détruire le problème. Finalement, la corde sera de plus en plus entre ses idées et les nôtre. On ne peut pas se permettre de supprimer ainsi un de nos frères « Pour le plus grand Bien. » Ca n’a pas de sens. Même s’il nous a fait tous souffrir, nous devons d’abord comprendre avec exactitude pourquoi il a agi ainsi. Beaucoup de questions restent sans réponses, et si nous l’éliminons, il les emportera dans la tombe. Nous devons d’abord l’interroger. Comprendre. »
Ses yeux s’étaient relevés. Il n’avait plus honte. D’ailleurs, en y réfléchissant, il n’y avait pas raison d’avoir la moindre honte. Fixant Athéna dans les yeux, il poursuivit : « Et il est également un des derniers vestiges de mon monde. Avec d’autres personnes. Nous sommes la mémoire de ce monde qui est désormais détruit. Ce n’est pas rien. C’est mon frère. Les autres le voient autrement car ils savent qu’en réalité, nous ne le sommes pas. Mais c’est récent, pour moi. Et je ne peux pas l’accepter. Même s’il a fait souffrir beaucoup de monde, il reste ma famille. Il paiera pour ses actes. Je veux qu’il soit condamné. Pas éliminer. Ce n’est pas comme ça que je vois les choses et le monde. Quand on tue quelqu’un, on élimine le problème au risque d’en créer des plus graves. Le Nuage viendra ici aussi. Qui te dit qu’il n’a pas déjà la solution ? Nous ne pouvons pas prendre le risque de nous condamner. »
C’était un plaidoyer simple, mais tout à fait audible. Dans ce monde, la peine de mort n’existait plus que dans une poignée de pays, dans une poignée d’Etats. Et c’était tout de même trop. Qui étions nous, pour supprimer la vie de quelqu’un ? Personne. Si on n’était pas maître d’une naissance, alors nous ne devions pas être maître d’un mort. « C’est tout. Il n’y a rien de plus. Je le déteste autant que les autres. Pour ce qu’il m’a fait. Pour ce qu’il a fait à ceux de mon monde, en agissant pour le plus grand bien. Mais à faire comme lui, nous lui donnerions simplement raison. »
Cette fois-ci, c’est lui qui passa sa main sur sa joue. Fronçant les sourcils, il la caressa et déclara d’une voix douce. « Tu n’as pas à t’inquiéter pour ça. J’essaierai d’empêcher ça, de les convaincre. Mais pour le moment, il faut être sûr qu’il soit vivant. Tant que nous n’en avons pas la confirmation, alors c’est inutile d’y réfléchir plus longtemps, et surtout de se tracasser à ce sujet. »
Eloise A. St-James
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Athéna s’inquiéta quand Hermès retira la main qu’elle avait posée sur sa joue et se leva. Bizarrement, elle avait la sensation que l’explication qui ne manquerait pas de suivre ne lui plairait pas. Et avec du recul, la guerrière ne serait pas en mesure de dire si c’était bien le cas ou non. En tout cas, elle écouta attentivement ce qu’il lui disait, tout en haussant un sourcil quand il lui précisa qu’il fallait être d’abord sûr que Dolos soit en vie. Elle n’avait aucun doute elle. Il l’était. C’était certain. Et pour le moment il faisait profil bas. Mais le dieu des illusions ne resterait pas inactif et ressurgirait soudainement dans leur vie quand ils s’y attendraient tous le moins, c’était certain.
- Il est en vie. J’en suis persuadée. Déclara-t-elle avec aplomb. Dolos ne fait jamais rien sans raison et il ne m’aurait pas aidé à faire le lien entre nos deux mondes s’il y avait eu un risque qu’il ne passe pas ici. Lui expliqua-t-elle.
C’était de la pure logique. En général avec son frère, ça ne fonctionnerait pas. Mais il y avait une chose où Dolos suivait la logique : sa survie. Il ne rigolait pas avec ça. Et il ne lui aurait pas fait promettre de se mettre entre lui et les autres s’il n’avait pas été certain de venir ici. Donc pour tout ça, elle savait déjà que sa route recroiserait celle de Dolos à un moment ou à un autre. Ceci dit, cela n’expliquait pas pourquoi Hermès voulait à tout prix le protéger. Mais le dieu messager le lui expliqua et Athéna ne fut pas déçue : elle avait bien deviné qu’il s’agirait sans doute de cette raison. Son petit ami accordait de l’importance aux liens fraternels et au lien qu’il avait avec cet autre monde. Renier Dolos, c’était renier leur passé et ce n’était pas une chose aisée.
- J’ai eu envie de le tuer tu sais… Avoua-t-elle. Quand j’ai compris que c’était à cause de lui qu’Arès m’avait été arraché. Ajouta-t-elle. Arès a toujours été plus mon frère que le Dolos de mon monde. Alors déjà rien que pour ça je voulais tuer ton Dolos. Mais en plus avec ce qu’il faisait au petit Elliot…
La voix de la déesse se brisa. Elle n’avait peut-être pas su montrer la tendresse qu’elle avait ressentie illico pour cet enfant, mais ça avait bien été là. Elle aurait arraché le cœur de Dolos encore et encore si cela avait pu faire justice à l’enfant. Mais pour survivre, ils avaient eu besoin de Dolos et elle avait dû ronger son frein. Puis elle avait réfléchi et ce qu’elle avait perdu lui était venu à l’esprit. Alors une seconde chance pour Dolos ne lui avait plus semblé aussi stupide que ça par la suite…
- Tu n’as pas besoin de chercher à me convaincre tu sais. J’ai eu le droit à une seconde chance. On se doit d’en donner une à Dolos également. Et puis je l’ai promis. Tant à Dolos qu’au petit Elliot de votre monde. Et je tiens mes promesses. Diane sait qu’elle sera ma position. Là-dessus, je serais en conflit avec les jumeaux. Soupira-t-elle avant de fermer les yeux en savourant le contact de la main d’Hermès. Comment fais-tu pour m’apaiser aussi facilement ? Demanda-t-elle doucement par la suite en ré-ouvrant les yeux et en fixant Hermès.
Comment une telle chose était-elle possible ? Cela l'étonnait toujours autant en tout cas. Même si elle ne s'en plaignait pas. Pour Athéna, c'était très agréable de savoir qu'elle comptait pour quelqu'un d'une façon plus importante que pour le reste de leurs frères et sœurs par exemple. C'était un sentiment très agréable que de se sentir ainsi chérie.
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Hermès
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Hermès fixa Athéna dans les yeux un long moment. Finalement, il les détourna pour réfléchir à ce qu’elle venait de lui dire.Elle aussi était donc convaincu qu’il était en vie. En même temps, elle se basait sur les même arguments que lui, donc c’était inévitable. Finalement, il lui prit les mains et déclara d’une voix douce : « Je vais te montrer quelque chose. »
Et sans avertir, il la téléporta immédiatement. Le bruit des vagues avaient disparu. L’odeur de l’humidité, des déjections humaines et de la mort remplit alors son visage. Ils étaient en Asie, dans l’une des prisons du régime totalitaire de Corée du Nord. Pas une prison de haut niveau non. Ici, simplement des membres du peuple qui s’étaient rebellés contre le régime. Donc il n’y avait pas de système de surveillance. A leur apparition, certains levèrent la tête , d’autres de les regardaient même pas tellement ils étaient brisés. « Nous sommes dans un des nombreux couloirs de la mort de votre monde. J’ai vu ça quand je suis arrivé ici. Regarde les. Penses-tu qu’ils méritent de mourir ? Penses-tu que les gens qui veulent les exécutés sont dans leurs droits ? Non. Si ils tuent Dolos, même pour toutes les atrocités qu’il a commis, ils seront au même niveau à mes yeux. La vie est quelque chose de précieux, qu’il ne faut pas retirer de notre propre chef… »
Lui caressant le bras, il en profita pour les retéléporter sur la plage qu’ils avaient quitté. C’était un décor beaucoup plus idyllique que celui qu’ils avaient quitté. Et pourtant, l’odeur de la mort était encore dans ses narines. « Nous devrions même être plus à même de les comprendre. Nous ne souffrons pas de ce mot qu’est la mort. Ce n’est pas notre quotidien. Nous sommes même encore moins crédible quand il s’agit de prendre la vie. Et pourtant, nous sommes bien moins cruel. »
C’était un idéaliste. Passant une main dans ses cheveux, il regarda la plage. Au loin, ses yeux virent une petite barque où une silhouette était en train de ramer comme un dément. Fronçant les sourcils, il se tourna vers elle pour dire. « Les gens d’ici sont vraiment bizarre... »
La silhouette dans la barque cessa de ramer. Visiblement, elle les avait remarqué. Un tricorne à la main, elle s’arrêta un instant pour leur faire coucou. « Il ressemble au Pirate qui est venu dans mon monde… »
Mais le plus important n’était pas là. Tournant la tête pour fixer Athéna, il lui prit les deux avants bras et déclara d’une voix apaisante :
« Les jumeaux sont différents de nous. C’est tout à fait normal qu’ils pensent ainsi. Mais c’est leur choix, et ils en sont libres. Il ne faut pas les blâmer pour autant. Dolos a fait souffrir leur famille. Notre famille. Il n’est pas excusable. C’est pour ça qu’il doit être jugé et emprisonné. Finalement, je pense que je suis plus extrémiste qu’eux en le voulant condamné à l’éternité d’une cellule. C’est peut être pire que la mort. Mais peut être qu’un jour, nous le comprendrons également. De toute façon, il nous doit des réponses. Il me doit, des réponses. »
A cette pensée, ses poings s’étaient aussi contracté. Il se sentait responsable d’avoir fuit les responsabilités de son monde quand la guerre avait éclaté. Il les avait abandonné, à la coupe de Zeus, puis de Dolos qui avait voulu finir le travail. Finalement, ne rien faire était aussi grave. On était complice. « Je m’en veux terriblement. Si j’étais intervenu plus tôt, si j’avais su pour l’enfant, peut être que j’aurai pu éviter cette folie. Et sait, son pouvoir avec un peu d’Amour aurait pu sauver mon monde... »
Même si Athéna était face à lui, le regardant de son sublime regard, même s’il savait qu’elle était une nouvelle alliée, pour une nouvelle vie, son monde lui manquait, et il se sentait plus seul que jamais.
Eloise A. St-James
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C’était réconfortant de savoir que quelqu’un d’autre pensait la même chose qu’elle concernant Dolos. Même s’il ne l’était pas réellement, il restait son frère malgré tout. Et Athéna n’avait pas pour habitude de rompre une promesse, surtout pas faite à un petit garçon qui avait donné sa vie pour les sauver tous. Son poing se serra en pensant au petit Elliot. Parfois la déesse n’avait aucune envie, se mettre en chasse de tous ceux qui maltraitaient des enfants. Malheureusement, cela ne règlerait rien à long terme…
Avant qu’elle n’ait pu dire quoi que ce soit quand Hermès lui annonça qu’il allait lui montrer quelque chose, Athéna se retrouva dans une prison puante et crasseuse. Le nez froncé, elle jeta un regard noir à son compagnon. Elle l’aimait, cela allait sans dire, mais il allait parfois trop loin. Et là, sérieusement, ça avait beaucoup de mal à passer d’être ainsi téléportée par surprise dans cet endroit où la misère du monde et surtout sa cruauté étaient plus que visibles.
- Tu n’avais pas besoin de faire ça ! Se fâcha-t-elle une fois qu’il les ramena sur la plage. Je suis parfaitement d’accord avec toi, je suis convaincue qu’on doit l’attraper, le juger et l’enfermer. Quelle utilité que de m’amener là-bas ? Je suis parfaitement au courant de ce qu’il se passe dans mon monde, merci bien ! Que crois-tu ? Qu’on a jamais essayé de les contrôler pour éviter qu’ils ne se comportent de façon aussi cruelle ? Les humains sont des créatures qui se laissent parfois entraîner dans leurs pires penchants. Comme les dieux. Rien de nouveau là-dessus.
Sur ces mots, Athéna se détourna de lui et se dirigea un peu plus loin sur la plage, là où le sable s’arrêtait totalement pour s’immerger dans l’océan. Elle inspira un bon coup, espérant que l’odeur d’iode chasserait l’odeur de pourriture et de mort qu’elle avait senti plus tôt. La guerrière était venue pour comprendre ce qu’Hermès cherchait à faire pour Dolos, elle n’avait jamais prévu de se retrouver dans une prison asiatique. Et elle avait beaucoup de mal à digérer qu’il l’ait emmené là-bas pour lui montrer la cruauté du monde alors même qu’elle était en parfait accord avec ce qu’il souhaitait faire pour Dolos. Ce n’était pas elle qu’il fallait convaincre, mais les autres.
- Sparrow… Il avait disparu. Répondit-elle distraitement.
Elle n’avait pas envie de le regarder. Mais quand il se posta face à elle et lui prit les bras pour l’apaiser, Athéna se laissa faire malgré elle. Elle lui en voulait mais il y avait plus grave. Et il ne semblait pas se rendre compte de toute façon…
- Je ne leur en veux pas. Je comprends leur réaction et réagirais sans doute de la même façon s’il ne s’agissait pas de Dolos. Avoua-t-elle. Je suis d’accord, il nous faut des réponses. Et mort il ne nous servira clairement à rien.
Que dire de plus ? Ils étaient déjà deux à se battre pour cette cause-là, peut-être que d’autres accepteraient de comprendre leurs points de vue. Mais la déesse avait bien du mal à l’imaginer. Ceci dit, il y avait plus important pour l’instant : réconforter Hermès qui s’enlisait dans sa culpabilité.
- Tu sais que nous pourrions refaire le monde avec des si. Les choses se sont passées de cette façon pour une raison. Peut-être qu’il fallait qu’un de nos deux mondes disparaisse. Ce n’est pas juste ce qui vous est arrivé. Mais comment aurais-tu pu lutter contre Zeus et contre Dolos ? À eux deux, ce sont de sacrés psychopathes qui ne reculaient devant rien. Ils t’auraient atomisé sans un regret. Dit-elle avec sérieux. Tu es en vie et tu dois vivre ta vie. Pour toi. Mais aussi pour les autres. Tant qu’ils vivent dans ton cœur, ils ne disparaîtront jamais. Je n’oublierais jamais ce petit Elliot. C’est hors de question. Mais à vouloir refaire l’histoire, je ne pourrais que sombrer. Et ça ne serait pas rendre justice à son geste.
Athéna posa doucement sa main sur la joue droite d’Hermès et la caressa avant de poser ses lèvres sur celles du dieu messager. C’était un baiser plein de tendresse, d’espérance. Puis elle le poussa dans l’eau.
Ça n’avait pas vraiment été prémédité, mais rien de tel que le rire pour faire oublier les soucis. Athéna l’avait vécu, elle savait que la culpabilité serait toujours là. Mais en le forçant à vivre, elle savait aussi qu’il parviendrait à surmonter ça. Il avait un moral très fort, alors la brune ne doutait pas.
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Hermès
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Ses sourcils de Hermès se levèrent quand elle commença à le fâcher. Il n’aimait pas réellement ça, mais il l’avait bien mérité. Mais c’était vrai , dans son monde s’était différent. Même si sur la fin, ce n’était plus trop d’actualité car il n’y avait plus personne, ils n’avaient jamais laissé passé ce genre de chose. Rien de nouveaux là dessus. Inspirant pour ne pas répondre une remarque désobligeante, il se prêta tout de même à sourire. Ils n’étaient pas d’accord sur plusieurs points de vue. Et ça c’était plutôt une bonne chose pour un couple non ? En proie à cette réflexion, il répondit simplement un vague. « Si tu le dis... »
C’était clair ça au moins, et ça ne relançait pas le débat. Ca voulait simplement dire qu’il n’était pas d’accord mais qu’il ne voulait pas renchérir dessus. Tournant la tête au mot Sparrow, Hermès l’observa en mettant sa main pour cacher le maigre soleil qui l’éblouissait. Ce dernier était en proie à une agitation étrange, en pagayant comme un fou sur sa barque. « Je ne connais que de nom. Chez nous, il n’est jamais apparu. C’est étrange d’ailleurs qu’il soit chez vous… Il n’est pas sensé être là normalement... »
C’était bizarre en effet, quand elle parla de Dolos, il ne fut pas d’accord à nouveau avec elle et il se retourna pour lui montrer en disant : « Simplement parce qu’il s’agit de ton frère ? Je pense que chaque individu à simplement droit à un jugement digne de ce nom… Tu ne devrais pas faire interférer tes sentiments dans cette histoire, quand ils s’en mêlent, ce n’est jamais bon. C’est d’ailleurs la majorité de nos problèmes. »
C’était vrai. Mais il n’avait certainement pas envie de se fâcher avec elle, aussi, il lui rendit son étreinte. L’écoutant parler, il fut finalement conquis par son discours puis par la déesse tout entière quand elle posa un baiser volé sur ses lèvres. Souriant comme un adolescent qui se fait embrasser pour la première fois, il fut tellement perturbé par ce baiser qu’il n’eut pas le temps de réagir quand elle le poussa dans l’eau. Perdant l’équilibre, il sentit l’eau le mouiller complètement. Sa force lui permit de se relever instantanément, mais le mal était fait. Passant l’eau salée sur son visage, un mauvais sourire passa sur ses lèvres. Evidemment qu’il allait se venger. Et copieusement. Elle était très forte, certainement plus que lui. Mais il avait pour avantage d’être assez malin. Avançant vers elle, il plongea en avant directement au niveau de ses cuisses divines pour la plaquer au sol. Mais jamais ils ne touchèrent le sable. A la place, il les téléporta directement au premier endroit qui lui était venu à l’esprit : la petite barque que l’on voyait au loin. Le contact fut bien plus dur que sur du sable. Se redressant dans la barque qui tangua dangereuse, à califourchon sur elle, il déclara : « Tu pensais réellement que je me laisserai faire… AÏE ! »
La pagaie était partie assez vite pour un mortel et s’était écrasé sur sa tête dans un bruit sourd. Sparrow était debout sur la barque, pagaie en main, et les menaçait avec. « Qui vous a permis ? Dénoncez vous ! Dégagez de mon bâtiment ! Sans permission de monter à bord, j’veux voir personne d’autre que ma superbe personne ! J’le dirai pas deux fois ! Oh. Et toi. Ma belle, on s’connaît ! Je te pensais beaucoup plus prude que ça. C’est du joli. Et sur mon navire en plus. T’as finalement choisi un mec banal ? Alors que tu aurais pu m’avoir moi. C’est triste. Mais c’est la vie… Dégagez du navire ! Au moins lui... »
Fronçant les sourcils, et toujours sur Athéna, il n’osa pas bouger. Pas à cause du coup de pagaie qui ne lui avait rien fait, mais simplement par l’impertinence de cet homme. Se levant, il lui attrapa le poignée et disparut instantanément avec dans un petit cri de Sparrow étrangement féminin. L’instant d’après, il réapparut, une bouteille de champagne à la main, et sans le Capitaine. « Je l’ai mis dans une cage du Zoo. On en était où déjà ? »
Eloise A. St-James
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Athéna se mordit profondément la lèvre pour ne pas répliquer. La réponse d’Hermès à sa réprimande avait de quoi la faire enrager encore plus. Il ne se rendait même pas compte de ce qu’il avait fait. La déesse avait assez confiance en lui pour le laisser la téléporter n’importe où, certaine qu’il ne la mettrait pas en danger ni qu’il l’enverrait dans des endroits… Eh bien dans des endroits aussi miséreux que celui qu’il lui avait fait voir. Il aurait dû lui donner le choix ou au moins la prévenir ! C’était plus ça que le reste qui la rendait furieuse. Et peut-être aussi le fait qu’il ne semblait pas comprendre. Mais bon. Plutôt que d’envenimer la situation, elle se tut et tâcha de passer à autre chose.
- Ah oui ? Et où est-il censé être ? Demanda-t-elle, curieuse.
Et puis Sparrow était un bon changement de sujet. On pouvait dire beaucoup de choses sur ce pirate. Et la déesse n’était pas persuadée qu’ils pourraient le connaître totalement un jour, même s’ils en prenaient la peine, ce qui n’était pas le cas d’Athéna. Elle avait encore en tête la façon dont il avait réagi en les voyant, Cassie et elle, figées alors qu’elles découvraient ce double d’Eliott. Il les avait traité d’insensible alors que c’était justement leur sensibilité et leur horreur qui les avaient momentanément figées. La guerrière serra le poing en y repensant et eut du mal à se relâcher.
- Si tu veux que je redevienne froide et animée seulement de la logique, aucun problème. Répondit-elle froidement. Mais ne t’attends pas ensuite à me retrouver telle que je suis actuellement. Les sentiments, qu’ils interfèrent ou non, doivent être présents. Sans quoi, autant de ne pas exister. Et je me préoccupe de Dolos parce qu’il est mon frère, oui. Cela aurait été Zeus ou Poséidon, je ne me poserais aucune question les concernant. Et je ne me battrais pas pour eux. Notre passif est trop important, leurs actes encore plus graves que ceux de notre frère. Ajouta-t-elle. Ah les sentiments. Rien n’arriverait si nous n’en avions pas. Fit-elle remarquer, sans plus développer sans quoi ça allait encore finir en dispute.
Heureusement, enfin pour elle, Hermès eut besoin de réconfort et Athéna se concentra sur lui, essayant de lui changer les idées après l’avoir rassuré autant que possible. Elle comprenait parfaitement bien la culpabilité qui était la sienne. Ce n’était jamais simple d’être celui qui restait, la guerrière le savait parfaitement parce que c’était ce qu’elle avait éprouvé après cette enquête aux confins de l’Univers qui lui avait coûté Héra et Arès. Et même si elle espérait qu’elle avait assuré, la déesse ne put s’empêcher de faire tomber Hermès à la flotte pour lui changer les idées. Ce fut radical.
Athéna s’attendait à une riposte, mais pas à quelque chose d’aussi vicieux que normalement, c’était elle qui aurait réalisé une action pareille ! Hermès se jeta sur ses jambes mais au lieu de tomber au sol, ils s’écrasèrent durement sur l’embarcation de Sparrow et alors que la déesse allait éclater de rire un coup de pagaie sur le crâne du dieu la laissait stupéfaite. Sparrow. Il n’y avait vraiment que lui pour débiter autant de stupidité à la minute et sans reprendre son souffle.
- Encore aurait-il fallu que j’en eusse envie… Répondit-elle à la remarque de l’homme comme quoi elle aurait pu l’avoir lui.
Même si Sparrow avait disparu et Hermès avec lui, ça lui avait fait du bien de répondre. Et de toute façon, Hermès réapparut bien vite, avec une bouteille de champagne et deux verres. La déesse sourit, séduite par ce geste.
- Toi, moi, une bonne bouteille de champagne et une barque… Romantique à souhait. Si c’est de cette façon que tu te venges d’une baignade forcée, je pense que je le ferais plus souvent. Prévint-elle avec un sourire avant de se redresser et d’aller embrasser Hermès. Tu crois que la barque nous tiendra au sec combien de temps ?
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by Wiise
Hermès
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Mais oui, bien sûr! Je compte moins que Vaiana ou Athéna!
Hermès Express, pas de stresses, que des belles fesses.
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Wallace posa la bouteille de champagne et les verres. N’ayant pas du tout oublier ce qu’elle avait dit avant qu’il ne la pousse pour la téléporter, il se contenta simplement de répondre : « Pour le moment, nous ne pouvons rien faire de plus qu’attendre. Je pense que tout s’éclaircira le moment venu, et nous serons prêt... »
Hermès s’installa ensuite confortablement dans la barque faisant apparaître plusieurs coussins moelleux. Fronçant les sourcils, il se mit à ricaner en s’installant comme un pacha. « Je pense qu’elle tiendra le coup. Sauf si tu nous fais passé par dessus bord, ou si tu décides de t’empiffrer de brownies. Dans les deux cas, la barque se renversera... »
Dans un pop sonore, il fit sauter le bouchon de champagne qui tomba dans la barque pour éviter de polluer plus l’océan qu’il n’était déjà. Le posant sur la planche central de la barque, il servit les deux verres. Au moment où il pencha la bouteille, il remarqua un objet étrange sous les planches. Un compas. Tendant les mains avec lenteur vers ce dernier, il s’en saisit. L’objet semblait légèrement vibrer dans sa main quand il s’en saisit. Levant la tête vers Athéna d’un air confus, il murmura : « Le compas de Jack Sparrow... »
Il n’était pas à lui. Il fallait qu’il lui ramène. C’était pas pressé à la minute. Et la tentation de savoir ce qu’il voulait le plus au monde naquit dans son coeur. Finalement, cet objet n’était qu’un problème. Que ce passerait-il s’il l’ouvrait ? Pour toute réponse, Hermès ouvra le clapet. L’aiguille commença à tourner et à tourner… Puis s’arrêta d’un air net. Levant les yeux vers Athéna, il se mit à sourire et referma le compas. « Ce n’est pas étonnant. »
Qu’avait-il vu ? Posant le compas entre les deux verres de champagne, il le laissa là, sans même dire un traître mot de ce qu’il y avait vu. Avait-il pointé Athéna ? Avait-il tourner dans tous les sens ? Ou avait-il simplement indiquer un autre cap ? Rien ne sortit de la bouche d’Hermès, qui prit une coupe de champagne et la porta à ses lèvres, fixant Athéna d’un air malicieux. « Je suis curieux de savoir, ce que toi, tu désires le plus au monde. Tu as tout pour être heureuse. Il ne te manque rien, je pense. Je serai curieux de savoir ce que désire la déesse de la Guerre plus que tout... »
Pour la tenter, Hermès posa le compas devant elle en le faisant glisser doucement dans un bruit léger de bois contre bois. L’observant d’un air coquin, il poursuivit. « Tu vas bien te laisser tenter ? »
Rigolant aux éclats, le dieu s’installa en arrière dans les coussins et but une gorgée de champagne en observant l’horizon. Du coin de l’oeil, il garda en vu le compas et Athéna. Qu’allait-elle voir ? Leur relation était peut être trop fraîche pour qu’il pointe dans sa direction. Après tout, il n’était que depuis très peu de temps dans sa vie. Peut être même que… Soudain, une idée de génie lui vint. Se pliant en deux, il fixa Athéna et déclara d’un ton plus sérieux.
« Si c’est retrouver ton frère, ton désir le plus cher, alors ne prends pas ce compas. Parfois, il vaut mieux ne pas être au courant de certaines choses. Que feront nous s’il indique un cap? Le mieux, c’est de le rendre à son proprié... » Mais le regard d’Athéna était vraiment perturbant. Il avait une envie soudaine de l’embrasser. C’était bizarre comme ses sentiments étaient impulsifs. « Taire. »
Et, avant même qu’elle ne put mettre la main sur le compas, il lui prit le poignet.
« Dit moi ce que tu désires de plus au monde, et je te dirai ce que j’ai vu. »