« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Athéna n’ajouta rien de plus. Hermès estimait qu’il serait prêt, la guerrière elle n’en était pas aussi certaine. Depuis qu’elle était dans cette ville, elle avait connu plusieurs aventures qui lui avaient démontré une chose : on n’était jamais totalement prêt. On faisait face, tout simplement. Et c’était cet état des choses qui la rendait de plus en plus agacée. Elle aimait prévoir, anticiper, contrer. Mais pour le moment, les mouvements et surtout les camps ennemis étaient trop flous pour faire quoi que ce soit. Alors la brune tâchait de profiter de la vie avec son compagnon. C’était au final la seule chose à faire.
- Parce que si je m’empiffrais de brownies là tout de suite, je pourrais nous faire chavirer ? Je ne savais pas que j’étais aussi grosse que ça… Dit-elle en haussant un sourcil. De toute façon, tu peux être tranquille, je n’aime pas le chocolat.
Le goût ne lui avait jamais plu. Des fois elle tentait tout de même de voir si avec le temps elle ne changeait pas d’avis, mais depuis que le cacao existait, la déesse ne l’appréciait pas tant que ça. Et même si dans le Cocyte elle avait fait un gâteau au chocolat pour leur un an là-bas, la guerrière ne l’avait pas fait pour elle, mais pour tous les autres qui aimaient ça. D’ailleurs elle ne savait même pas s’il avait été bon ou pas, puisqu’ils s’étaient faits attaquer assez rapidement au final.
- Il fonctionne vraiment ? S’enquit-elle en le voyant regarder la réponse que le compas venait de donner.
Il n’y avait qu’Hermès pour tomber sur ce genre d’objets. Ceci dit, Athéna était assez curieuse de le voir de près. Elle en avait entendu parler après tout et la déesse avait toujours été d’une curiosité maladive. Cependant, elle était aussi très prudente : rien ne lui ferait toucher ce truc. C’était trop risqué. Si elle découvrait qu’elle désirait quelque chose par-dessus tout mais qui lui resterait éternellement inaccessible ? Merci, mais non merci. La frustration éternelle, ça n’était pas pour elle. Ceci dit, puisqu’Hermès venait de regarder, elle se demandait ce qu’il avait vu…
- Ça, je n’en serais pas si certaine… Répondit-elle doucement en se servant un verre mais sans toucher au compas.
La tentation était forte malgré tout. Mais Athéna ne savait pas ce qu’elle pourrait bien désirer par-dessus tout… Il y avait trop de possibilités. Sa mère ? Le moyen de ramener Arès ? Retrouver Dolos ? Vivre tranquillement avec Hermès ? Trouver le moyen de finir toute cette connerie de Ragnarök ? Non vraiment, trop de possibilités, aucune certitude. Ça n’en valait pas le coup. Mais son compagnon semblait craindre qu’elle ne se laisse tenter, puisqu’il lui conseilla de ne pas y toucher si ça concernait Dolos. La brune le regarda avec incompréhension, ne voyant pas où serait le mal si le compas lui indiquait Dolos. Ça serait plutôt une bonne chose non ?
- Je ne sais pas. Répondit-elle honnêtement. Le compas tournerait certainement en rond parce que je n’ai aucune idée de ce que je pourrais véritablement désirer du plus profond de mon cœur. Expliqua-t-elle avant de regarder la main qui tenait la sienne et de poser ses yeux sur le visage d’Hermès. Tu as l’air perturbé par cet objet. Pourquoi ? C’était vrai quoi, il insistait dans un sens, puis dans l’autre… Que craignait-il à la fin ? Par contre, je suis curieuse de savoir vers quoi il a pointé pour toi. Avoua-t-elle.
Elle s’était contenue, mais puisque c’était lui qui venait sur le sujet, Athéna n’allait pas se priver de l’interroger à présent.
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Le compas toujours dans les mains, il le fixa, puis regarda Athéna avec un sourire charmeur qui lui arriva jusqu’aux oreilles. Il allait mentir effrontément. Et il savait qu’elle le devinerait, aussi, il se contenta de répondre. « Moi ? Je vois simplement qu’il indique la direction d’une superbe paire de chaussette en laine pour l’hiver ! »
Puis, il fit disparaître l’objet pour le rendre à son propriétaire. Au fond, elle avait raison, c’était un objet bien trop puissant pour jouer avec. Mais il était moins sage qu’elle et sa témérité avait encore eu un prix. Regardant Athéna vaguement comme s’il y voyait autre chose, ses yeux finirent par faire la mise au point et cette fois-ci on voyait clairement qu’ils la fixaient. « Tu as gagné en sagesse. Finalement, tu l’es plus que moi. C’est étonnant. En fait non c’est pas étonnant du tout. Je dois être le moins sage d’entre nous… Mais au moins, je prends tous les risques pour vivre à cent pour cent ! »
Une vague percuta le navire et il tangua dangereusement. Hermès aurait du avoir l’air affolé mais il ne fit que rire aux éclats. « Tu as dû t’empiffrer d’autre chose avant de venir ici ! Une vague comme celle là, normalement ça nous fait chavirer. »
Le regard pétillant de malice, un léger clin d’oeil assassin partit dans sa direction. Finalement, Hermès se servit d’une coupe et se prélassa en arrière, attendant avec impatience la prochaine vague pour « renverser sa coupe par accident » sur elle. « Tu as donc peur de ce qui pourrait te plaire le plus au monde… Tout bien réfléchi, ce n’est pas être pas de la sagesse, mais de la crainte. De quoi as-tu peur ? Qu’il pointe autre chose que ma direction ? C’est vrai, ça serait désastreux. Mon pauvre petit coeur ne le supporterait pas... »
Riant à nouveau, il se prépara à une éventuelle attaque surprise d’Athéna pour cet affront. Les yeux aux aguets, il fixa tous les membres de son corps, y comprit les jambes. On était jamais à l’abri d’un coup de pied dans les parties. Même si elles étaient divines, ça faisait quand même super mal. Son regard se porta sur elle, et au lieu de se faire attaquer, il décida de prendre les devants. Sans avertir, Hermès se jeta sur elle pour l’embrasser. Oui, il ne tenait jamais en place, c’était un de ses nombreux défauts. Une fois ses lèvres sur les siennes, un sourire se décocha. Sans les quitter, il les téléporta instantanément. Le contact avec la neige se fit bien plus rude qu’il ne l’imaginait. Roulant dans cette dernière avec Athéna sous l’effet de l’élan, il se redressa d’un bond, une boule de neige dans le dos. « J’ai toujours rêvé de voir la Laponie. Tu dois avoir froid non ? Les gambettes à l’air comme ça ! Allez, habille toi mieux on va faire un tour, voir si ce fameux Père Noël existe… Oh et… Tiens. »
Et, sans somation, la boule de neige qu’il avait dans le dos s’envola dans les airs pour aller se nicher directement vers son visage. Estimant que ses réflexes supérieurs au sien lui permettrait de parer l’attaque, il commença à se baisser pour préparer une éventuelle riposte. Faisant apparaître une doudoune, il l’enfila prestement pour ne pas avoir froid. Ici, il faisait déjà nuit. Et même si sa vision lui permettait de mieux voir, il avait du mal à distinguer Athéna dans cette obscurité qui était chassait uniquement par la lumière des chalets. Fronçant les sourcils, il s’inquiéta de ne pas la voir. Lui jouait-elle un tour elle aussi ? « Mamour ? Mamour t’es là ? » dit-il avec une voix enfantine.
Il savait qu’un terme puéril comme celui là la mettrait hors d’elle. C’était de la provocation à l’état pur.
Eloise A. St-James
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Un mensonge. Eh bien, leur couple commençait bien. Alors qu’Hermès tenait absolument à l’empêcher d’utiliser le compas, lui promettant au passage de lui dévoiler ce qu’il avait compris concernant son propre désir le plus profond, voilà qu’il lui mentait. Dans un sens, la déesse avait anticipé cette situation : après tout, vu comme il était secret, cela ne l’étonnait qu’à moitié qu’il ne lui dise pas la vérité. La question, la véritable question pour la brune, c’était de savoir si elle allait relever ou non. Et pour cette fois, la guerrière décida de laisser couler.
- Eh bien j’aurais une idée de cadeau de Noël comme ça au moins. Commenta-t-elle simplement.
Elle-même plongea dans ses pensées, ne remarquant qu’à moitié qu’il la dévisageait. Et quand il lui dit qu’elle avait gagné en sagesse, Athéna leva les yeux au ciel. Ils ne se connaissaient pas depuis très très longtemps non plus, il n’avait donc aucun réel point de comparaison. Ce n’était parce qu’elle pouvait s’emporter parfois qu’elle n’en restait pas quelqu’un de sagesse au fond.
- Je suis la déesse de la Guerre et de la Sagesse, tu t’attendais à quoi en fait ? Rétorqua-t-elle. Oh, je ne suis pas certaine que le moins sage ce soit toi… Hadès est pas mal non plus.
Et Apollon aussi dans ses bons jours. Mais lui s’était un cas à part, la brune était convaincue qu’il faisait exprès la plupart du temps de se comporter comme un imbécile. Mais elle n’eut pas le temps d’y penser plus longtemps, un bateau les percuta et fit tanguer le navire et Hermès s’empressa de la taquiner sur son poids. Elle avait beau être au-dessus de la plupart des remarques idiotes, Athéna restait une femme et elle n’appréciait pas particulièrement les vannes sur le poids.
- Ou alors c’est ta bêtise qui pèse trop lourd. Répliqua-t-elle, légèrement vexée.
La déesse était prête à balancer un poignard vers les parties du dieu quand celui-ci se jeta sur elle. Ah, il semblait avoir compris qu’elle ne laisserait pas passer cette remarque stupide. D’un baiser, il la déconcentra assez pour qu’elle ne se rende pas compte tout de suite qu’il les avait téléporté. En plein dans de la poudreuse. Ils roulèrent un instant dans la neige emportés par leur élan avant qu’il ne se redresse et elle avec.
- Mon jean me protégera et le froid, je n’y suis pas encore sensible… Répondit-elle avant qu’une boule de neige ne file vers elle.
Athéna l’esquiva en faisant un pas de côté et elle alla rapidement se cacher vers les quelques arbres non loin. C’était un abri sommaire mais suffisant vu qu’il faisait déjà nuit noire. La déesse en profita pour changer de vêtements, revêtant une doudoune et un pantalon plus chaud ainsi que des chaussures de neige. Ceci dit, elle se figea brusquement en entendant le surnom qu’il venait de lui donner. Il avait osé ? Oh oui qu’il avait osé ! Se rendit-elle compte quand il le répéta. Là, c’était la guerre.
Sans bruit, Athéna se dirigea vers l’endroit d’où elle avait entendu le son. Et elle le vit, dans une petite clairière non loin de chalets. Bien. Elle avait réussi à le contourner. Silencieuse comme un chat, la déesse se faufila juste derrière Hermès et lui balaya les jambes d’un mouvement du pied parfaitement maîtrisé. Une fois l’homme au sol, la brune lui sauta dessus et se fit une joie de lui coller de la neige partout sur le visage et dans le cou.
- On ne t’a jamais dit de ne pas chercher la déesse de la Guerre ?! Riait-elle tout en le torturant gentiment.
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Dire que la déesse de la Sagesse avait gagné en sagesse c’était comme avouer qu’un Saint-Emilion c’était super bon. Ce n’était pas très malin. Et bien évidemment, elle ne s’était pas gênée pour lui faire remarquer. Ce qui voulait dire, qu’il n’était pas très malin… Zigzagant parmi les arbres, l’oreille aux aguets, il ne tricha pas en la détectant avec son aura. Ca aurait été trop facile, et le jeu n’aurait eu plus aucun sens. Faisant apparaître une doudoune et un pantalon de ski, Hermès se cacha à de multiple reprise parmi les arbres, essayant de la repérer avec ces autres sens. Finalement, il perdit patience et se décida à tricher un peu. Mais quand il ressentit l’aura de la déesse, il pouvait constatait que c’était trop tard ; qu’elle était déjà derrière lui. Haussant un sourcil de stupeur, sachant pertinemment ce qui allait se passer, il sentit la jambe d’Athéna le balayait. Se laissant faire, et décidant de ne pas sortir ses ailes pour s’en sortir, il se contenta de subir son courroux amoureux. Sentant la neige lui envahir le corps et passer sous ses vêtements, il essaya de se dégager, mais c’était peine perdue. « Arrgh ! Grâce ! Je demande grââââce ! »
Gigotant, Hermès essaya de se dégager. Il n’aimait pas particulièrement se battre et la dernière fois, il avait fui volontairement par peur de perdre. Mais là, elle le cherchait volontairement. Ca finissait toujours comme ça… Elle voulait se battre, alors il allait faire front. Envoyant son genoux dans son dos à une assez grande vitesse, il la fit passer par dessus lui. Roulant sur le côté de manière efficace et sans grâce, il se redressa d’un bond, plaquant ses cheveux en arrière qui avaient été décoiffés. « Et toi, on ne t’a jamais dit qu’on t’aimait quand tu étais comme ça ? »
C’était ambiguë. Volontairement, car le mot « aimer » pouvait être utilisé dans de multiples sens. Lui faisant un clin d’oeil, il profita du fait qu’elle soit légèrement perturbé pour la plaquer à nouveau au sol et cette fois-ci lui faire manger la neige à son tour. C’était un coup bas. C’était très petit, mais en même temps c’était sa seule façon de s’en sortir face à elle. Levant les bras au ciel d’un air conquérant il se mit à beugler :
« Et qu’on se souvienne de ce jour où Hermès, dieu messager, arriva à vaincre Athéna, la déesse de la guerre ! Franchement, je t’imaginais un peu plus dégourdie... »
Oui, c’était de la provocation. Restant un instant à l’observer, à regarder ses yeux et ses cheveux, il sentit qu’à ce moment précis, le Temps se figea. Puis passa à une vitesse folle. C’était merveilleux et étrange à la fois, et il avait lu des extraits d’Einstein qui soutenait cette théorie. Pour la taquiner, il avait avouer à demi-mot qu’il l’aimait. Mais n’était-il pas réellement en train de tomber amoureux. Ses mains tremblèrent légèrement à cette idée et le doute l’envahi. Et si le Nuage revenait ? Est-ce qu’ils arriveraient à s’en sortir cette fois-ci ? Si la destruction de ce monde là était aussi en prévision ? Dolos l’avait à moitié avoué, la dernière fois. Ici aussi, ils semblaient condamné… Mais ici, il se battrait, plus que là bas. Au moins pour elle. « Je… »
Non, ce n’était pas le moment. Pas l’endroit. Pourtant, il en avait envie. Sentant sa gorge se serrer, il baissa un peu les bras et sa garde par la même occasion. Il allait le dire, mais le courage avait fui son coeur, comme à chaque fois. Fronçant les sourcils, le doute l’envahit. Et si c’était mal ? S’ils n’étaient pas fait l’un pour l’autre ? « Je t’offre un verre ? »
Ca, c’était plus que maladroit. Elle allait forcément lui faire mordre la poussière et chercher des explications, comme d’habitude, il agissait à l’envers.
Eloise A. St-James
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Booouuuh ! Le vilain ! Hermès avait semblait-il perdu patience. Du moins c’était l’impression que la déesse avait et elle était certaine qu’il ne se serait pas gêné pour utiliser ses pouvoirs pour la piéger si elle n’avait pas lancé l’offensive la première. Athéna avait fait le pari qu’il ne parviendrait pas à tenir très longtemps dans le « droit chemin » et avait pris les devants, ce qui avait été la bonne stratégie. En même temps, si l’on voulait se battre avec elle, mieux valait être bien armé, mentalement parlant bien sûr.
Aussi ne se gêna-t-elle pas pour le faire tomber dans la neige et mettre des grosses poignées de poudreuse dans son col. Puisqu’il l’avait emmené ici, c’était à ses risques et périls. La neige avait toujours été un élément qui invitait à jouer, que l’on soit enfant ou adulte, c’était toujours pareil : il fallait s’amuser. Et pour une fois, Hermès ne s’enfuyait pas. Il subissait plus ou moins les assauts d’Athéna, jusqu’à ce qu’il n’en ait assez avant de renverser l’avantage de la guerrière et de dire une phrase qui la laissa un instant surprise.
Jusqu’à ce que de la neige ne fasse son apparition dans son cou.
Elle s’était faite avoir. Et en beauté. Ceci dit, vu qu’il s’agissait d’Hermès, Athéna était bonne joueuse, elle se laissa faire sans tenter d’inverser à nouveau l’avantage. Ou alors c’était plus le fait qu’elle était en train de réfléchir à la phrase ambiguë qu’il avait dit qui faisait qu’elle n’avait pas trop envie de répliquer. Comment fallait-il prendre ça ? Et elle-même, que ressentait-elle ? Alors que la situation se calmait, qu’Hermès était toujours au-dessus d’elle et que le Temps sembla se figer, la brune comprit.
Elle crut qu’il en était de même pour son compagnon ouvrit la bouche, mais ce qu’il lui dit semblait totalement… Bizarre. Elle avait eu l’impression qu’il voulait dire autre chose. Et en le voyant froncer les sourcils, la jeune femme soupira légèrement avait de lui balancer un tout petit peu de poudreuse avant de se dégager du poids d’Hermès sur ses jambes. Athéna se mit sur les genoux, en face d’Hermès et lui caressa doucement le visage, enlevant les traces de neige fondue avant de soupirer.
- Arrête de réfléchir. Dit-elle doucement. Tu n’es pas fait pour ça, tu vas te poser plus de questions et t’imaginer des choses. Reprit-elle, à moitié sérieuse, à moitié taquine. Puis elle déposa un léger baiser sur les lèvres du dieu : Je t’aime.
C’était vrai. Elle l’avait compris. C’était fou, soudain, sans doute pas du tout adapté à ce qu’ils étaient, mais c’était ainsi. Et si fut un temps, elle aurait eu peur de ce sentiment, ce n’était pas le cas aujourd’hui. Cependant, Athéna n’était pas assez enamourée pour ne pas comprendre que ce qu’elle venait d’avouer pouvait faire peur. Elle était prête à attendre un peu avant de savoir ce qu’Hermès ressentait vraiment pour elle.
- Allons boire ce verre. Proposa-t-elle après un dernier baiser très léger sur les lèvres du dieu avant de commencer à se relever.
Puisqu’il lui fallait du temps, autant lui en donner… Pour un temps du moins.
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Quand Athéna lui annonça qu’elle l’aimait. Il resta un instant paralysé. Lui aussi, assis face à elle dans la neige, il semblait la fixer. Le Temps c’était bel et bien figé un instant. Alors, ses yeux se fermèrent, et Hermès ne répondit pas de suite. Finalement, après quelques seconde qui ressemblèrent à des heures, il finit par dire avec un sourire en coin. « Moi aussi. »
C’était particulièrement tendre et impulsif. Les secondes continuèrent à s’écouler, pendant lesquelles Hermès sembla perdu. Pourquoi s’en était ainsi ? Pourquoi dans ce monde là, Athéna était si différente ? Et semblable à la fois? Pourquoi avait-elle agi ainsi ici, et pas là bas ? Ses questions cessèrent instantanément quand elle lui déclara qu’ils allaient boire une verre. Se redressant sur ses jambes, Wallace fut soulagé. Seul son sourire idiot qu’il avait sur ses lèvres pouvait laissé croire qu’il était sincèrement touché par les mots de la déesse. Et il l’était. Traversant la neige en combinaison de ski, il se dirigea vers un des seuls chalets allumés. Bien qu’ici, le jour était court, on devait être à une heure tardive. Poussant la porte, la chaleur envahit les joues d’Hermès. Plusieurs personnes se tournèrent vers eux. Tout le bar était en bois, comme ces bars soupçonneux en Alaska, mais la population n’était pas là même. Plusieurs alcooliques solitaires étaient accoudés, au fond trois filles semblaient parler en suédois, et un peu plus loin, un groupe de garçon très alcoolisé parlait très fort. Toutes les têtes se tournèrent vers eux à leur entrée, et plusieurs des garçons sourirent en voyant Athéna. Le regard d’Hermès changea quelque peu pour s’assombrir et devenir un peu méchant. Son physique n’était pas spécialement impressionnant, mais ses pouvoirs si. Seulement ça, ils ne le savaient pas. Mais s’il fallait faire passer tout le bar par la fenêtre pour protéger l’honneur d’Athéna, il était partant. Allant sur une petite table, Wallace posa sa doudoune sur une chaise, quelques secondes plus tard une femme d’une quarantaine d’année vint les voir. « Bienvenue au Bar Polaire… Qu’est ce qu’il vous ferait plaisir ? »
On sentait très bien que c’était une phrase obligatoire à dire. Comme « Bon appétit ! Et merci d’avoir choisi Burger King ! ». Elle l’avait dit d’une voix traînante et blasée. Hermès tourna la tête pour observer un peu la carte placée sur une ardoise. « Alors ! Moi je vais prendre à boire et à manger ! Hm… A boire je vais vous prendre une Ice Limonade, et à manger… Oh, le saumon sauvage à l’air succulent. Je vais prendre ça. J’espère qu’il est cuisiné avec de l’aneth. J’adore l’aneth. »
La femme leva un peu les sourcils d’un air étrange, puis elle se tourna vers Athéna pour prendre sa commande. Dans son dos, il pouvait entendre et comprendre que le groupe de garçon parlait d’Athéna. Il n’était pas spécialement jaloux. Lui, était un dieu. Eux, étaient de simples mortels. Et idiots. Bref, si. Il était un peu jaloux. Le visage un peu rosi par un début de colère, il déclara d’un ton neutre : « C’est fou ce que ce monde peut avoir son lot de crétin. »
Dans son monde aussi, il y avait des crétins. Mais c’était le contexte en réalité qui commençait sérieusement à l’énerver. Fixant Athéna, il se mit à rougir un peu plus. Habillé comme ça en habit d’hiver elle était très belle. Tout lui allait en fait, c’était déroutant. « Tu penses qu’on va pouvoir voir une aurore boréale ? J’aimerai bien. C’est romantique. Même si je suis pas du tout romantique en fait. »
Et un léger clin d’oeil partit dans sa direction, alors qu’au même moment, un petit sifflement de drague était parti de la table des garçons.
Eloise A. St-James
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Aimer, c’était prendre le risque de souffrir. D’avoir une faiblesse sur laquelle un ennemi n’hésiterait pas à appuyer. Athéna le savait. Cependant elle ne pouvait pas garder ça pour elle. C’était étrange et en même temps parfaitement normal à ses yeux. Une évidence immuable. C’était stupide de penser ainsi, mais elle ne pouvait s’en empêcher. Et le Temps sembla ralentir lorsqu’elle le lui avoua et qu’il lui avoua que c’était réciproque. Rien de bien romantique, mais cela lui suffisait. Et suffisait parfaitement à son cœur vu le bond que celui-ci à l’entente de ces mots.
La déesse n’avait pas loupé l’air perdu qu’il aborda durant un instant. Il ne fallait pas être un Oracle pour comprendre qu’il se posait plein de questions. Hermès se posait toujours des questions. Parfois elles étaient totalement stupides et parfois elles étaient tellement sérieuses et profondes qu’il se perdait en conjecture. Et ne souhaitant pas le voir se torturer tout seul, la guerrière changea de sujet très rapidement. C’est ainsi qu’ils débarquèrent au Bar Polaire. Un nom bateau pour un bar en Laponie. L’originalité n’était apparemment pas leur point fort, mais cela ne gênait pas la brune. Elle n’était pas là pour ça après tout.
- Une bière et une assiette de frites s’il vous plait. Commanda-t-elle à la quarantenaire qui repartit bien vite.
Athéna avait vu Hermès se renfrogner quand ils étaient entrés dans le bar. Lui avait apparemment fait attention au groupe de garçons. Elle avait vu le groupe de pestes blondes peroxydées. Et les gloussements qu’elle entendait ne lui plaisait absolument pas, d’autant que vu les coups d’œil qu’elles lui jetaient, les grognasses en avaient après son compagnon. Autant dire qu’elle allait leur faire regretter ces regards bien vite.
- Je ne sais pas. C’est la saison ? Demanda-t-elle.
Puis des sifflements du groupe de garçons se firent entendre. Athéna vit son compagnon se tendre. Il avait l’air un peu jaloux et malgré elle, cela la fit sourire. Cependant, c’était l’occasion. Au départ, la brune s’était dit qu’elle allait lancer ses couteaux qui ne la quittaient jamais. Mais il y avait de meilleure façon de faire. D’autant qu’elle était débarrassée de sa doudoune, ce qui lui laissait plus de liberté de mouvement. Avec grâce, elle se leva et s’installa sur les genoux d’Hermès avant de l’embrasser avec fougue. Voilà qui calmerait les ardeurs des autres. Et qui calmerait son cher et tendre. Enfin, en partie.
- Tu ferais mieux de me garder contre toi un moment, sinon je vais aller défigurer les pouffes au fond… Murmura-t-elle après qu’ils se soient légèrement écartés l’un de l’autre.