« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Comme tous les ans, Amelia s'y était prise à l'avance pour la célébration de son anniversaire car c'était un jour qui n'arrivait qu'une fois l'an et, selon elle, il fallait le fêter dignement. Mais cette année, la fête serait un peu différente puisque Wyatt était dans le coma. Il avait fatalement fallu que la pâtissière s'adapte en conséquences. Elle avait commencé par discuter avec les infirmières pour savoir ce qui était faisable. La consigne la plus importante était de ne pas faire trop de bruit, afin de ne pas déranger les autres patients, ce à quoi Amelia (dont le seuil d'empathie dépassait largement la norme) avait opiné avec sérieux. Il fallait aussi que la fête se finisse au plus tard à 20h, quand les visites prenaient fin, là encore, pour laisser se reposer les patients - et probablement le personnel, aussi, un autre point que la pâtissière comprenait tout à fait. Pour le reste, Amelia était libre de décorer la pièce comme elle le souhaitait, de rapporter autant de nourriture qu'il lui plairait et même de mettre de la musique si le volume restait raisonnable. Les infirmères et même le médecin avaient donné leur feu vert. Le médecin de Wyatt était un homme bienveillant d'une cinquante d'années, consciencieux et expérimenté qui avait essayé bien des fois de faire comprendre à la femme de son patient qu'absolument rien ne prouvait que Wyatt avait conscience du monde qui l'entourait. C'était, d'après lui, l'un des mystères du coma. Il avait également prévenu Amelia que son mari pourrait ne pas se réveiller et que viendrait peut-être le moment de lui dire au revoir. Mais la pâtissière ne l'écoutait jamais guère longtemps quand le médecin en venait à ces points-là et lui intimait de garder la positive attitude. En général, le médecin n'insistait pas et se contentait d'un soupir. Il commençait à bien connaitre Amelia et ne fut pas surpris le moins du monde de sa nouvelle idée loufoque - se demandant ce qu'elle ferait quand viendrait l'anniversaire de son mari mais préférant éviter toute migraine en ne posant pas la question.
Vous êtes cordialement invité(e) à : MON 41E ANNIVERSAIRE Le 31 juillet 2018 A 12h00 A l'hôpital - service de réanimation, chambre 333
Important : votre hôte vous demande de ramener votre bonne humeur et éventuellement des ballons ou des éléments de décoration. La nourriture et la boisson seront fournis sur place.
xoxoxo
Amy
Telle était l'invitation qu'Amelia avait envoyée à ses sœurs. Une fois les détails logistiques réglés, elle avait rapidement dû s'atteler à l'organisation de la fête en elle-même. Cette année, ce serait une petite célébration puisque la chambre n'était pas très grande - principalement à cause du lit et des appareils médicaux. Heureusement, Wyatt n'avait pas un coma agité : on pourrait largement poser une partie du buffet sur le lit. Cette année là, le 31 juillet tombait un mercredi. Amelia ferma exceptionnellement sa boutique en laissant un écriteau précisant qu'on pouvait se joindre à la célébration de son 41e anniversaire à l'hôpital si on se trouvait en cas d'urgence pâtissière et que, sinon, elle souhaitait à tout le monde une belle journée. Dès 8h du matin, elle arriva les bras chargés à l'hôpital et fit plusieurs allers-retours entre sa voiture et la chambre, le temps de chercher toutes les glacières, les paniers, les ballons et autres cotillons. Elle souriait jusqu'aux oreilles et salua tous les autres patients qui la regardèrent de travers. Ensuite, Amelia prépara Wyatt pour qu'il soit aussi frais et pimpant que possible quand les invités arriveraient. - Tu n'allais quand même pas louper ça ! Hein ? Et puis j'ai la technique maintenant donc tu n'auras pas de coupures ! annonça-t-elle joyeusement en rasant son mari. Quand elle eut fini, Amelia fit enfiler une belle chemise à Wyatt mais ne changea pas son pantalon puisqu'il était sous les couvertures : personne ne verrait qu'il était en pyjama à moitié ! En principe. Elle le redressa de sorte à ce que Wyatt ait l'air assis, lui mit un chapeau de fête sur la tête et finalement décora la pièce puis plaça le buffet. Une matinée ne fut pas de trop : il était 11h57 quand Amelia fut fin prête. La pâtissière contempla son œuvre, heureuse. Quelques minutes plus tard, les invités arrivaient avec April en tête, suivie par leurs deux autres sœurs, Welma et Declan. - SURPRISE ! s'écria Amelia. Elle fronça les sourcils, s'apercevant que quelque chose ne collait pas. Toute sourire, la pâtissière reprit : - Non en fait c'est à vous de le dire parce que c'est mon anniversaire pas le vôtre. Même si j'ai tout décoré. C'est joli, hein ? Allez, qui veut du champagne ? On a quarante et un ans qu'une fois dans sa vie après tout ! Amelia avait déjà attrapé le tire bouchon et la première bouteille, prête à servir ses invités.
April King
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Il était de notoriété publique, qu'Amelia avait des idées loufoques. Tout comme il était de notoriété publique, quelle adorait les anniversaires. Aussi, recevoir une invitation de sa part, visant à ce que toute la famille -ou presque- soit réunit pour ce dernier, n'avait rien d'étonnant. Non, ce qui était étonnant c'était surtout le lieu. A l'hôpital service réanimation. Autant dire, que je m'étais posé quelques question quant à sa consommation de sucre. Soit c'était cela, soit les ingrédients pour faire des pâtisseries n'étaient pas aussi naturels qu'on voulait bien lui faire croire. La question, resterait probablement sans réponse. Et puis après tout, ce n'est pas comme si je n'étais pas habitué aux idées complètement barrée de ma sœur cadette. Comme ma vie sentimentale, semblait avoir été -à mon plus grand bonheur- relégué au second plan. Autant essayer de faire un effort, et de lui faire plaisir pour son anniversaire.
Le temps, d'être prête, d'attendre Samuel et Krystal qui étaient sans doute en train de se chamailler, et de se rencarder, avec mes deux autres soeurs. Il était environ 11h50. Dix minutes plus tard, tout le monde était arrivé à l'hôpital, les bras chargés de cadeaux. Et ceux qui avaient osé nous regarder de travers, avaient eu droit au célèbre regard noir de Faith. Ma grande soeur, pouvait s'avérer être particulièrement intimidante quand elle le souhaitait. Non pas que j'en doute, c'était aussi connu que l'excentricité d'Amelia dans la famille.
"SURPRISE !" s'exclama subitement la "reine de la fête" avant de laisser passer un léger blanc et de reprendre "Non en fait c'est à vous de le dire parce que c'est mon anniversaire pas le vôtre. Même si j'ai tout décoré. C'est joli, hein ? Allez, qui veut du champagne ? On a quarante et un ans qu'une fois dans sa vie après tout !"
Je pu remarquer le sourcil droit de Faith se arquer devant ce commentaire, avant de jeter un regard critique à la pièce dans son intégralité :
- L'endroit est-il vraiment bien choisi ? Demanda-t-elle en pinçant légèrement les lèvres. Chez toi ou bien la pâtisserie aurait été plus...approprié à l'évènement.
Je lui fit discrètement les gros yeux, avant de secouer la tête, de la même manière. Nous savions tous, pourquoi Amelia était là. Nous savions, aussi qu'elle pouvait parfois être excessivement émotive. Alors, même si certains ne trouvaient pas l'idée approprié. Le mieux c'était encore de faire un effort.
- Joyeux anniversaire Amy ! dis-je en l'enlaçant, et en prenant la coupe de champagne qu'elle me tendait. Tu as décoré toute seule ? Demandais-je
"Je suppose que oui, étant donné que je n'ai même pas été consulté" Fit la voix de Jillian d'un ton faussement contrarié.
Avais-je déjà mentionné que mes soeurs tout autant qu'elles étaient, pouvaient être qualifié de "cas". Oui, même Faith entrait dans le lot. Et sans doute, pouvais-je également écopé de ce qualificatif. Mais d'une manière général, il nous était pratiquement interdit de faire des pâtisseries nous même. Il fallait, passer par Amelia, sans quoi elle se sentait vexé. Quant aux décorations, il fallait passer par Jillian. En ce qui concernait la presse, c'était Faith qui s'en chargeait. Quant à moi, bien que ma spécialisation, soit les droits de la famille, je restais tout de même une avocate, et il m'arrivait de prendre d'autres affaires. Aussi, si quelqu'un avait un quelconque problème avec la loi, je pouvais faire mon possible pour l'aider. Je ne pouvais pas être l'avocate, parce que j'étais trop lié, et on ne pouvait pas se permettre du "favoritisme" au tribunal. Mais pour le reste, je restais disponible.
- En tout cas, c'est très joli dis-je et ne fait pas ta mauvaise tête Jill', je songeais à refaire la salle de bain du haut. J'aurais besoin de tes conseils avisés pour le faire.
Et voilà, comment éviter un incident diplomatique sororale, Jillian s'emballa immédiatement trop heureuse, de pouvoir faire étalage de ses conseils, tandis-que je l'écoutais, tranquillement échangeant mes idées, et préférences avec elle, tout en déposant le cadeau pour Amelia sur la table prévu à cette effet.
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Amelia Peters
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- Mais enfin, Faith ! Comment aurais-je pu transporter mon petit mari jusqu'à la maison ou la pâtisserie ? demanda Amelia, sincèrement interloquée. Il est beaucoup trop lourd pour moi et même en étant discrète, l'hôpital se serait aperçu qu'il était sorti sans permission. Non, je t'assure, on est vraiment mieux ici. Avec toute la famille, aucun laissé pour compte. Amelia était sûre et certaine d'avoir fait la meilleure chose à faire mais le temps de battement que sa conversation avec Faith laissa commença à l'angoisser. Et si tout le monde la prenait pour une folle ? Heureusement, April attrapa sa coupe de champagne et l'enlaça, chassant ces pensées néfastes de l'esprit de la pâtissière. L'espace d'un instant, elle songea même à tirer la langue à Faith en ajoutant qu'April était sa préférée mais elle se rappela qu'à 41 ans, on était plus censé faire ça depuis plusieurs décennies. - Oh je suis contente que ça te plaise ! Merci April ! Oui, j'ai tout fait moi-même ce matin mais je t'aime quand même super fort, Jill ! assura Amelia en lui donnant une coupe de champagne suivie d'un immense câlin. Amelia termina par un câlin tout aussi affectueux avec Faith car elle avait déjà oublié son commentaire sceptique sur l'endroit. Faith avait, de toute façon, besoin d'encore plus de temps qu'April pour se détendre. Alors il fallait lui en donner et ne pas juger, Amelia en était convaincue. La reine de la fête rayonnait. Elle passa auprès de tous ses invités pour les embrasser, prendre de leurs nouvelles et bien sûr leur offrir à boire. Ensuite Amelia s'approcha du gâteau - qu'elle avait elle-même confectionné donc qui ne risquait pas de la surprendre - et alluma les bougies. Elle le posa sur la table à chevet de son mari puis attira l'attention de ses invités : - Les gens ! Tout d'abord, merci d'être venus à ma propre fête surprise, vous n'auriez pas pu me faire plus plaisir et je le pense sincèrement. J'espère que vous allez tous vous amusez, d'ailleurs, n'hésitez pas à mettre des chapeaux et à sortir les cotillons des sacs où c'est écrit dessus ! Maintenant si vous voulez du gâteau je propose que vous chantiez la petite chanson à laquelle j'ai le droit avant que je ne découpe ce bon gros gâteau qui vous attend ! Vous en dites quoi ? Amelia souriait jusqu'aux oreilles et tenait fermement Charlotte la pelle à tartes. Elle aussi était évidemment de la partie ! A l'autre bout de la pièce, Declan et Velma échangèrent un regard avant de pouffer. - Maman aurait fait une sacrée Desperate Housewives, chuchota Velma. - On dirait un mélange de Bree et Susan, ça fait presque peur, renchérit son frère. - C'est un peu flippant, approuva sa sœur. - Totalement.
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Faith, avait rendu les armes, par un gros soupire. Je lui adressais une légère grimace d'excuse. On savait depuis le temps qu'Amelia, avait souvent des idées loufoque. Mais si ça ne lui était pas passé avant, ce n'est pas maintenant à 41 ans que les choses changeraient. Alors pour bien lui faire plaisir, je me raclais la gorge, commençant à entonner la chanson d'anniversaire, bientôt rejoint par toute la salle. On pouvait bien lui faire plaisir aujourd'hui. Vu comme elle rayonnait, ce serait dommage de devoir gâcher cela -et en plus je m'en voudrais. Et avec un peu de chances, tout le monde y trouverait son compte, et s'amuserait. On avait besoin de se détendre un peu, entre le boulot et nos soucis personnelles une petite fête de temps en temps ne ferait de mal à personne, j'en étais persuadée.
"Psst, m'man" murmura Simba, pour attirer mon attention
Je lui accordais, un léger hochement de tête, lui indiquant par là, qu'il avait toute mon attention
"Elle a fumé quoi tata Amelia d'après toi ?"
J'essayais de rester sérieuse, mais c'était difficile, la question avait de quoi donner envie de rire. Parce que quelque part, c'était un peu la question que tout le monde, se posait. Amelia, semblait monté sur ressort h24. Si bien que par moment, on se demandait comment elle faisait pour l'être à ce point.
- De la pâte à gâteaux annonçais-je très sérieusement mais avec une lueur amusé au fond des yeux. Et toi Faith, ta théorie ? plaisantais-je
Cette dernière sembla hésiter quelques instants, comme pour réfléchir à ce qu'elle allait dire, me faisant secouer la tête. Il n'y avait pas besoin de penser pendant 300 ans. On plaisantait simplement. C'était de l'humour, qu'elle dise la première chose qui lui passe par la tête. C'est bien ce que j'avais fait pour ma part. Mais, j'oubliais que Faith, et la spontanéité, ce n'était pas trop ça des fois.
- Du sucre glace répondit-elle finalement.
Là, ce fût peine perdue de rester sérieuse, à peine nos regards se croisèrent-ils que nous éclations toutes les deux de rires, sous l'air perdu de Samuel. Et bien évidemment cela ne fit qu'augmenter notre hilarité
"C'est quoi ces messes basses ?" Demanda finalement Jillian en arrivant dans notre direction
Samuel préféra s'éclipser de son côté, tandis-que nous retrouvions un peu de contenance avec Faith. Cette dernière secoua la tête en direction de Jillian, comme pour lui dire que ce n'était rien. Mais celle-ci jeta un regard soupçonneux à notre aîné :
"J'espère que vous n'étiez pas en train de commenter la décoration, je vais finir par être vexé"
- Rassure toi Jill, on fera toujours plus l'éloge des gâteaux d'Amelia que de sa décoration lui dis-je
Et puis on savait, qu'elle préférait être complimenté sur sa cuisine. Il fallait dire, qu'Amelia avait mit un peu de temps à se rendre compte que c'était un véritable don qu'elle possédait, et que ses mains, dès qu'elles se mettaient à préparer des gâteaux ou tout autre plats culinaires, étaient véritablement de l'or. M'éloignant légèrement de mes deux autres soeurs, j'en profitais pour me rapprocher d'Amelia, toujours occupé à faire le service, et encore plus rayonnante qu'avant. Comme quoi, il en fallait peu : une chanson d'anniversaire et elle était aux anges :
- Tu devrais faire une pause, et profiter un peu tu sais. C'est toi la reine de la fête lui rappelais-je
Et même si elle devait prendre son rôle d'hôtesse très au sérieux, le jour de son anniversaire, la tradition voulait normalement que l'on profite, et qu'on laisse les autres s'occuper de tout à sa place :
- S'il faut organiser une surprise party pour que tu te décide à déléguer, je pense qu'on va finir par franchement y penser
Je disais ça pour plaisanter, mais en même temps, nous en étions parfaitement capable avec Faith et Jillian. De plus, ce n'était pas le genre de choses qui pourrait déplaire à Amelia. Bien au contraire, je pense qu'elle en serait ravis. Mon regard dériva légèrement du côté de Wyatt. J'espérais qu'il soit avec nous, lors du prochain anniversaire d'Amy. Il n'y avait pas qu'a elle qu'il manquait. Même si ce n'était pas comparable, Wyatt restait mon meilleur ami, et ne pas le voir lorsque je venais prendre le café chez eux faisait vide. Je m'étais habitué à le voir, souvent. Et à chaque fois, cela me donnait l'impression que quelque chose n'était pas à sa place. Secouant la tête je me tournais à nouveau vers ma soeur, pointant un indexe qui se voulait menaçant dans sa direction :
- Ne m'oblige pas à mettre ma menace à exécution pour l'an prochain
Le sourire, démentait la "menace". L'idée n'était en soit pas déplaisante, simplement aujourd'hui, j'aimerais qu'Amelia lâche un peu son service, et se concentre plus sur le côté "reine de la fête". D'ailleurs, sans lui demander son avis je lui prit le plat de petits fours des mains :
- Laisse ça à quelqu'un d'autres. Tiens Simba, viens donner un coup de main à ta tante pour le service qu'elle profite un peu
"Heeuu" fût la réponse éloquente de mon fils
Roulant des yeux, je laissais mon regard parcourir la foule avant qu'il ne s'arrête sur la personne que je cherchais :
- Tama, viens donner un coup de main à ton frère s'il te plaît.
Elle était plus dégourdit, que Simba à eux deux ils arriveraient bien à faire quelque chose, sans que rien ne soit cassé.
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Amelia Peters
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Le sourire d'Amelia s'était encore élargi davantage - si tant est que ce soit possible - lorsque toute la famille avait chanté sa chanson d'anniversaire. Voilà, ça, c'était exactement la manière dont elle avait envisagé la journée - qui serait parfaite, à n'en pas douter. Même ses sœurs étaient heureuses au point de rire aux éclats ! Si ça ça ne faisait pas chaud au cœur ! Naturellement, Amelia ne pouvait pas se douter qu'elle était le sujet de tous ces rires ou, pour utiliser une métaphore culinaire appropriée, qu'elle était le dindon de la farce. Il n'était pas certain qu'elle aurait continué de sourire si elle avait entendu la plaisanterie de ses sœurs car la pâtissière pouvait se vexer facilement quand elle avait l'impression qu'on riait contre elle. Et ces sœurs auraient sans doute regretté de la vexer un jour aussi spécial. Par chance, Amelia était un peu stupide et pas si curieuse qu'on voulait le croire, si bien que quand April s'approcha d'elle, elle n'eut pas le réflexe de demander pourquoi elle était de bien meilleure humeur maintenant et se contenta de rouler des yeux à sa remarque. Justement, faire le service en zigzagant dans la chambre qui était trop petite pour accueillir autant de monde, ça, c'était reposant, stimulant et revigorant ! - Tu t'inquiètes trop pour moi, April. Et puis, c'est déjà une surprise party ! s'écria Amelia. J'ai juste fait les choses à l'envers histoire d'innover un peu mais il y a bien eu des gens surpris par cette party donc c'est une surprise party, CQFD, rajouta la reine de la fête. Ceci dit, pour une fois qu'April proposait un truc marrant, il fallait lui faire comprendre que c'était une bonne idée et battre le fer pendant qu'il était encore chaud ! Nonchalante, Amelia ajouta : - Ceci dit et puisque tu mets le sujet sur le tapis, je ne dirais pas non à un anniversaire surprise mais dans l'autre sens pour mes 42 ans. Par contre, pense à commander les gâteaux à la boutique pour qu'on soit sûrs de bien manger, précisa Amelia dont le palais entrainé et surentrainé reconnaissait instantanément les gâteaux mal faits ou de supermarché. Naturellement, April avait profité de cette conversation pour retirer son plateau des mains d'Amelia qui la fusilla du regard un instant… avant de capituler et d'attraper des cotillons pour les lancer sur April. Une partie d'entre eux touchèrent également Wyatt, ce qui ne pouvait que lui donner meilleure mine. - Dans ce cas… Est-ce que la reine de la fête peut avoir une part du gâteau qu'elle a fait et éventuellement les cadeaux que ses sœurs ont sans aucun doute pensé à lui apporter ? demanda-t-elle avec un immense sourire.
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Je roulais des yeux, devant la tentative d’Amelia pour me convaincre d’organiser une surprise party. On y songerais avec Faith et Jillian pour l’an prochain. Je ne ferais pas plus de commentaires là-dessus. En revanche, l’idée d’aller prendre le gâteau dans sa boutique, hors de question. Elle avait beau dire, qu’elle avait fait une surprise party à l’envers, je me demandais si elle avait réellement saisit le contexte. J’estimais que oui, étant donné qu’il s’agissait typiquement du genre de choses qu’elle appréciait. Néanmoins, je préférais lui démontrer que l’idée n’était pas des meilleurs à sa manière :
- L’idée d’une surprise party c’est que ce soit une surprise justement, cela implique également le gâteau. On ne va pas acheter un gâteau que tu as toi même fait comme gâteau d’anniversaire. Si toi, tu organise ton propre anniversaire c’est normal, mais si c’est quelqu’un d’autres, comme moi ou Jillian ou Faith, ou les trois. On ne peut pas te prendre un gâteau que tu as toi même fait CQFD
Et non, je ne m’inquiétais pas trop. Il était normal, de vouloir qu’elle profite non ? C’était avant tout sa fête. Je savais, qu’elle ne me trouvait pas très drôle, et que cela valait également pour Faith. Mais, il était difficile de vraiment se « dérider ». Faith et moi, étions les deux plus âgés, et nous avions toutes les deux de lourdes responsabilités sur les épaules. Par moment, elle plus que moi. En tant qu’aînée de la fratrie, elle avait dès son plus jeune âge eu le rôle de celle qui devait veiller sur l’ensemble de ses sœurs. J’étais la tête du clan, mais quelque part, elle était la tête de notre famille. Et même si je disais que le clan n’était qu’une seule et même famille, par moment les liens du sang se rappelaient à nous d’une manière ou d’une autre.
- En revanche, évidemment que tu peux avoir une part de gâteaux, encore plus sachant que tu l’as fait. Et tu peux aussi ouvrir tes cadeaux, si tu commence par celui de Jillian. Elle est montée sur ressort, depuis ce matin. Elle a passé, tout le trajet à nous parler de son cadeau en long en large et en travers.
On avait finit par lui demander de la mettre en veilleuse, de concert avec Faith avant d’éclater de rire. Jill’ avait semblé indigné pendant trente secondes avant de nous rejoindre dans notre fou rire. J’avais pu voir l’air perdu de Simba, alors que Tama haussait simplement les épaules, l’air de dire qu’il s’agissait d’histoire « d’adultes ». Néanmoins Jillian, avait finit par dire que c’était juste parce que nous étions jalouse Faith et moi, de ne pas avoir trouvé un cadeau aussi cool que le sien. Notre aînée avait simplement levé les yeux au ciel, tandis-que je laissais à la petite dernière, à son autosatisfaction. Après tout, cela ne me dérangeait pas vraiment.
- Quant à cette potentielle, surprise party pour tes 42 ans, on en reparlera l’année prochaine. Et ne t’inquiète pas pour le gâteau on trouvera bien une solution.
On se fournissait exclusivement chez elle d’une manière générale, mais je savais qu’une autre pâtissière en ville, avait également la réputation de faire d’excellents gâteaux. Alors, nous n’aurions qu’a nous fournir là-bas si nous décidions d’organiser cela. De toute façon, on en était pas encore là. Ce n’était qu’un hypotétique projet. Rien n’indiquait qu’il se réaliserait. Il faudrait en discuter avec Faith et Jillian, puis voir comment et où organiser tout ça ainsi que les potentiels invités. Autrement dit pas le genre de chose à penser aujourd’hui. Ca demandait du temps et de l’organisation et justement le temps aujourd’hui nous ne l’avions pas vraiment.
- Jill’ ! Appelais-je ma plus jeune sœur, on t’attends pour les cadeaux !
Sans se faire prier, elle fourra son verre de champagne dans les mains de Faith, et se précipita jusqu’à nous, l’air aussi excitée qu’une enfant le jour de Noël.
« Tu verras, le cadeau que je t’ai fait est tout simplement gé-nial » ! S’exclama-t-elle ravis, en attrappant un paquet de couleur bleu roi, et en le tendant à Amelia.
- Si je suis de trop, il ne faut surtout pas hésiter à le dire annonçais-je sur le ton de la plaisanterie.
Je ne pouvais pas en vouloir à l’enthousiasme de Jillian. Cela faisait des années, que nous savions que ce qu’elle aimait le plus dans les fêtes c’était avant tout offrir des cadeaux. Elle était l’artiste de la famille. Même si Amelia, aussi pouvait être qualifié de tel en terme de pâtisserie. Néanmoins, tout ce qui pouvait être : bricolage, décoration etc... C’était notre plus jeune sœur l’experte en la matière. Et cela avait d’ailleurs, fait partie des études qu’elle avait fait. Elle n’était pas décoratrice d’intérieur pour rien. Aussi tous les cadeaux qu’elle faisait étaient toujours du 100 % fait maison.
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Amelia Peters
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- Je me doutais que tu dirais quelque chose comme ça, bougonna Amelia, la mine renfrognée comme celle d'une enfant de quatre ans (allez, peut-être cinq !). La pâtissière préféra cependant ne pas épiloguer en expliquant que si ses sœurs n'achetaient pas le gâteau chez elle, elles ne pouvaient pas jurer devant Dieu (ou un dieu, par exemple Apollon qui était gentil avec l'ancienne lionne) que c'était un bon gâteau. Or, une fête sans bon gâteau, c'est comme un mariage sans pièce montée : ça n'a aucun sens. Pour Amelia, du moins. Il était probable qu'elle prenne la pâtisserie légèrement trop au sérieux. Mais qu'y pouvait-elle si les autres ne comprenaient pas l'importance de cet art délicat ? Il valait (maintenant qu'elle avait atteint l'âge sage de 41 ans, elle en avait conscience) ne pas épiloguer là-dessus. Rien ne l'empêcherait, par la suite, de tester tous les gâteaux de la concurrence pour SUBTILEMENT glisser à ses sœurs un nom de fournisseur approuvé par les papilles gustatives les plus acérées de la tribu (non mais oui cette femme est folle). Pour l'heure, Amelia attendait ses cadeaux avec ravissement. Elle percevait sans mal l'excitation dans le regard de Jillian qui elle, contrairement à certaine, savait montrer sa joie de vivre. De fait, les yeux d'Amelia aussi pétillèrent quand elle prit le paquet de sa petite sœur. D'un naturel curieux, elle se retenait bien souvent de déchiqueter les emballages, histoire de faire bonne figure, surtout passés 40 ans. Elle attendit que tout le monde la regarde et que Jillian trépigne en battant des mains pour dire : - Bon allez, trève de suspense, j'ouvre tout ça d'un coup ! Amelia se doutait cependant qu'il s'agirait de quelque chose de fragile et fit bien attention car elle connaissait sa maladresse. Bientôt, la pâtissière découvrit un miroir artisanal au bas du quel on pouvait lire "Dans cette glace se reflète la meilleure pâtissière au monde". La pâtissière en question n'eut cependant pas réellement le temps d'observer les détails de l'objet que déjà Jillian demandait frénétiquement : - Alors, alors ? Tu aimes ou tu adores ? Hein que tu aimes ? Dis que tu aimes . Elle a pas encore dit qu'elle aimait. Faith allait peut-être finir par boire le verre que la plus jeune lui avait confié, histoire de tenir le coup. Amelia, elle, les yeux brillants d'émotions, posa le cadre sur le torse de Wyatt pour se lever et étreindre sa sœur en disant : - Mais bien sûr que je l'adoooooore !! Quand elle eut fini d'étouffer Jillian, celle-ci reprit son verre et Amelia alla observer le cadre, enfin. - Je comprends qu'elle en ait autant parlé…. Alors ? La suite ? Comme une enfant, elle était de nouveau sur le lit, mains sur les genoux et pieds ballants.
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S’il y avait un mot pour décrire Jillian, ce serait « rayonnante ». Pour un peu, je l’aurais presque imaginé se retourner vers nous et sortir un « tralalère » qui aurait fait lever les yeux de Faith au ciel. Mais, si elle ne le prononça pas -de manière verbale du moins. Dans son attitude c’était tout comme. Mais la plus âgée de nous toute, décida tout bonnement de l’ignorer. Elle s’avança à son tour, piochant un cadeau dont le papier avait une jolie couleur vert pomme, et le tendit à Amelia. Je savais, déjà ce qu’il contenait puisque nous avions vu ça ensemble. Faith avait contacté un éditeur dans ses relations, et lui avait transmit plusieurs recettes d’Amelia, voyant si c’était intéressant pour paraître dans un livre. Ce, n’était encore qu’un prototype. Mais, si Amelia l’acceptait eh bien, ce livre contenant ses recettes serait édité en plusieurs exemplaires et vendus en librairie. On, lui demanderait également de faire quelques séances de dédicaces. Mais pour l’instant. Ce n’était qu’un cadeau d’anniversaire.
Je les laissais, toutes les deux quelques instants pour me diriger vers Simba et Tama. Apparemment, ils s’accordaient une petite pose puisque tout le monde semblait en être aux cadeaux. Ils en avaient bien le droit. C’est vrai qu’ils avaient été un peu préposé au service, le temps qu’Amelia profite à fond. Un peu de répit ne leur ferait pas de mal à tous les deux :
- Fatigués ? Leur demandais-je avec un sourire indulgent
« Ta faute » grommela Simba
Et évidemment, la réaction de Tama ne se fit pas attendre, elle lui donna un coup de pied dans le tibia, dans le but de se faire taire, sauf que évidemment cela ne plu pas beaucoup à mon fils. Je soupirais devant leurs chamailleries. Ils étaient impossibles quand ils le voulaient. De vrais frères et sœurs. De toute façon, même sur la terre des lions, c’était l’attitude qu’ils avaient toujours adoptés l’un envers l’autre. Alors, ce n’était pas très étonnant que ce soit resté même ici. L’ennuie, c’était le fait qu’ils adoraient se chamailler. Ce n’était même pas un problème d’entente. Non, c’était simplement leur manière de communiquer et chercher tout le temps l’autre, était presque un jeu.
Oui mais voilà, ce qui à la maison, passait sans problème ici avait beaucoup plus de mal. Et ce qui devait arriver, arriva. Samuel, butta sans le vouloir contre la table juste à côté du lit, et l’assiette contenant une part de gâteau vint s’écraser sur ce dernier, enfin plus particulièrement sur la tenue d’hôpital de Wyatt. Immédiatement, ce fût comme si le temps s’était arrêté :
« Oh mince, la boulette » réussit à articuler mon fils blanc comme un linge « Pardon, tata Amelia j’voulais vraiment pas, j’suis désolé. Tout ça c’est ta faute Krystal. Pardon tonton Wyatt. »
J’aurais bien aimé dire à Samuel que son oncle ne l’entendait pas. Donc, il n’y avait pas vraiment de soucis à avoir de ce côté là. En revanche, le plus inquiétant serait la réaction d’Amelia. Pas parce que le gâteau avait atterrit sur la tenue d’hôpital de son mari. Mais plutôt, parce que gâcher un bout de gâteau c’était un sacrilège à ses yeux. Après, il ne l’avait pas fait exprès. Et, elle qualifiait toujours Simba comme étant son « neveu favoris ».
« Ma faute ? » S’indigna Tama « C’est toi le boulet, qu’a pas bien regardé accuse pas les autres ! »
- Bon ça suffit tous les deux, Samuel nettoie un peu. Krystal, aide le. Moi je vais chercher une infirmière.
Sans leur laisser, le temps de répondre, je sortis de la chambre, à la recherche d’une personne appartenant au corps médicale. Heureusement, il ne me fallut pas longtemps pour en croiser une dans le couloir. Lui expliquant, rapidement la situation un peu gênée, cette dernière s’empressa de m’adresser un sourire rassurant avant de m’emboîter le pas en direction de la chambre :
« Alors, j’ai cru comprendre qu’il y avait un petit incident » dit-elle sans se départir de son sourire « Ne vous en faites, pas il y a déjà eu bien pire. Vraiment, c’est trois fois rien. La seule chose que je vais vous demander, c’est de sortir le temps de donner à monsieur Peters une allure plus décente. Après quoi, je vous laisse continuer votre petite fête sans problème. »
Je ne voulais personnellement, pas savoir ce qui pouvait avoir été « bien pire. », mais tandis-que nous attendions tous dans le couloir, c’était peut-être le bon moment, pour détendre un peu l’atmosphère. Je ne pouvais pas parler pour Amelia, mais Jillian et Faith autant que moi, n’osions pratiquement pas prononcer une seule parole. D’accord, ce n’était pas la fin du monde, c’était juste une maladresse toute bête. Et Simba, était connu pour ce genre de choses. Mais, le jour de l’anniversaire de sa tante. C’était peut-être la bêtise à ne pas faire. En tout, cas j’avais attrapé mon cadeau avant de partir. Il semblait plus petit en comparaison de celui de Jillian ou de Faith, mais ce n’était pas vraiment la taille qui comptait dans ce cas là. Plutôt, le contenue :
- Tiens Amy, joyeux anniversaire. Je t’ai pris la formule complète au SPA
Donnant un léger coup de coude à Simba, ce dernier s’approcha penaud de sa tante, avant de lui tendre son propre cadeau :
« Tiens, bon anniversaire tata Amelia et désolé. »
Code by Fremione.
Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
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Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
Amelia se trouvait à présent avec un joli paquet vert foncé entre les mains, trépignant à l'idée de découvrir ce qu'il renfermait. C'était Faith qui le lui avait remis, non sans un sourire énigmatique qui attisa davantage la curiosité de la pâtissière - alors même que celle-ci n'avait pas spécialement besoin d'être stimulée ! Elle imagina quantités de probabilités plus ou moins loufoque mais au final, alors qu'elle allait ouvrir l'emballage, Amelia sentit que quelque chose dans l'ambiance avait changé et arrêta son geste à mi-chemin. Il ne lui fallut pas bien longtemps pour apercevoir le visage bien pâle de son neveu - sans compter qu'elle n'était pas sourde, loin de là ! "Mince, la boulette", ça annonçait bien la couleur et celle de la blouse d'hôpital de Wyatt avait changé à certains endroits. Il n'avait pourtant pas bronché et c'était au fond ce qui était le plus triste, bien qu'Amelia n'ait pas le temps de faire cette remarque à haute voix, qui ne resta, de fait, qu'une fraction de seconde dans son esprit. La pâtissière sourit et étendit le bras pour ébouriffer les cheveux de Samuel : - Je suis sûre que tonton Wyatt n'est pas fâché. Moi non plus, d'ailleurs. Regarde, on peut en récupérer un peu, nota-t-elle en joignant le geste à la parole et alors qu'April avait plus ou moins suggéré la même chose (sans forcément envisager de manger les morceaux récupérés sur la blouse, ce qu'Amelia faisait : dans un hôpital c'était aseptisé de toute façon, non ?). Ca aurait été plus marrant si tu avais renversé sur son visage mais je te conseille de ne pas tenter. Le gaspillage volontaire, c'est mal, fit remarquer Amelia en espérant un murmure d'approbation générale. Mais comme Krystal s'était emballée également, les autres étaient probablement trop occupés. C'était normal. De la tribu, elle était probablement la plus sauvage et dans un espace aussi confiné, de surcroît durant un anniversaire, il valait mieux régler la situation rapidement. Ce qu'April fit très bien même s'il fallut sortir un moment. Amelia emporta son paquet dans le couloir et glissa à son mari qu'il était entre de bonnes mains. Elle se retrouva finalement les bras chargés de paquets, ce qui la remplit de joie. Même si Wyatt ne pouvait pas entendre tout ça, rien ne l'empêcherait de lui raconter plus tard, une fois à son chevet. - Vous me gâtez vraiment beaucoup ! s'écria la reine du jour. Elle ouvrit d'abord le paquet de Faith, puisque celui-ci attendait depuis plus longtemps et resta perplexe devant, les sourcils froncés, essayant de comprendre. Oh bien sûr elle avait des yeux pour voir que c'était un livre de cuisine et qu'il y avait son nom - SON NOM - inscrit dessus. Alors elle fit ce que tout le monde ferait : elle le feuilleta pour confirmer ce qu'elle commençait à comprendre : ce n'était pas juste son nom qui était sur la première de couverture, il y avait aussi ses recettes sur toutes les pages. - Oh ! c'est vraiment adorable d'avoir ordonné mes recettes ! Et tellement plus pratique que des fiches dans une boite à biscuits ! Je ne savais pas qu'il y avait des entreprises qui faisaient des livres personnalisés. C'est top, j'adore ! Et elle étreignit Faith qui était toujours un peu raide dans ces moments-là. Amelia ne nota bien sûr pas certains regards interloqués qui étaient autant de constat qu'Amelia n'avait pas tout saisi à son cadeau. Pour l'heure, elle ne s'en souciait pas, trop heureuse qu'elle était d'avoir des cadeaux. Même si April avait gâché la surprise en annonçant qu'il s'agissait d'une formule spa, c'était tout de même plaisant de recevoir son attention. - C'est tellement gentil à toi ! Je fermerai exceptionnellement la boutique pour aller faire ça. Tu as pris la version avec cocktail offert, hein ? Amelia préférait s'en assurer. Les cocktails pendant les thalassos, c'était essentiel. Le gâteau aurait été trop salissant dans ces cas-là. Tout en y songeant, Amelia déballa le cadeau de son neveu préféré : - Une tasse "Meilleure tata du monde" ! claironna-t-elle en brandissant le morceau de porcelaine. Je suis contente que quelqu'un s'en rende enfin compte. C'est pour ça que tu es mon préféré, ajouta-t-elle dans un chuchotement en ébouriffant de nouveau les cheveux de Samuel. Vous êtes géniaux, soupira-t-elle, comblée. Un instant plus tard, l'infirmière indiquait que Wyatt était prêt à recevoir ses visiteurs et Amelia ne se fit pas prier pour rentrer la première en montrant ses cadeaux à son mari : - Regarde ce que tu as manqué ! Enfin écoute, du coup… J'ai reçu un livre de cuisine, une journée thalasso et un mug "meilleure tata du monde". C'est top, non ?
April King
« Long live the queen »
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BENIT SOIT LE FRUIT
And don't tell me what to do
and don't telle me what to say
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Sarabi
Tout était bien qui finissait bien. Le petit incident de tout a l’heure, n’avait en rien gâché la fête d’anniversaire d’Amelia, ce qui était tant mieux. Krystal, faisait toujours un peu la tête mais, c’était compréhensible. Aussi, me contentais-je de lui tapoter doucement l’épaule et de lui sourire de manière encourageante. La commissure de ses lèvres s’étira légèrement, et je lui ébouriffais un peu les cheveux comme j’avais prit l’habitude de le faire pour elle comme pour Samuel, avant de me tourner vers ma sœur qui demandait des précisions sur son cadeau :
- J’ai pris la version avec cocktail offert, rassure toi.
Je connaissais parfaitement son avis là-dessus. Amelia, nous en avait suffisamment parlé lors de nos réunions, autour d’une tasse de café. Une fois, je lui avait proposé d’écrire un livre « L’importance des cocktails en thalasso » par Amelia Peters. Nous avions toute rit, mais le pire, c’était peut-être que j’avais été véritablement sérieuse en lui faisant cette proposition. Finalement, Faith avait simplement glissé à notre cadette, que cela ferait un bon sujet pour sa rubrique dans le Daily Women. Insistant sur le fait que cela intéresserait le lectorat visé, et étant que la rubrique courrier du coeur ainsi que la rubrique destiné aux conseils étaient plus du domaine d’Amelia, l’idée était bonne. Quoi qu’il en soit, le message était passé depuis longtemps déjà. Et, j’avais donc prit la formule complète à Amelia.
Faisant signe à Krystal, d’aller chercher son cadeau -je la sentais légèrement hésitante depuis tout a l’heure- j’en profitais, pour éclaircir légèrement le « malentendu » sur le cadeau de Faith. Amy, n’ayant pas eu l’air de vraiment comprendre de quoi il s’agissait, le mieux était peut-être encore de le lui dire clairement
- En fait Diky, dis-je en utilisant le surnom qu’elle avait sur la terre des lions, Naandy n’a pas vraiment ordonné tes recettes. Il se trouve, qu’un de ses amis éditeurs, voulait faire un livre en rapport avec la cuisine. Et pour ça, rien de mieux que quelqu’un venant de Storybrooke. Alors, de fil en aiguille ton nom est venu dans la conversation. C’est un livre de recette, mais avec tes recettes. En gros, tu vas inspirer d’autres personnes. Si tu es d’accord bien sur. Rien ne sera fait sans ton accord. C’est toi la patronne là-dessus.
Après tout, il s’agissait de ses recettes. Si elle ne voulait pas que d’autres personnes les utilisent elle en avait parfaitement le droit. Mais pour l’instant, mieux valait lui laisser « digérer » la nouvelle, ou tout du moins attendre que toutes les connexions se fassent. N’importe qui dans ce genre de situation pouvait être un peu sonné. Il fallait dire, que c’était un changement assez radicale. Passer de la petite pâtissière sans histoire à quelqu’un qui a un livre de recette à son nom, et devoir assister à des séances de dédicaces. Et non, pas pour se faire dédicacer un livre mais d’être justement la personne qui signe dans le dit livre. Mais, nous ne l’aurions évidemment pas fait si nous n’avions pas pensé que cela pourrait lui plaire.
De toute façon, Krystal était revenu avec un petit paquet légèrement chiffonné -elle avait toujours eu du mal avec la technique d’emballage- qu’elle tendit presque timidement à Amelia :
« Tiens c’est pour toi » dit-elle « c’est pas aussi jolie, ni aussi cool que les autres » marmonna-t-elle en baissant légèrement les yeux
Ce qui évidemment, fit rouler les miens. Nous, avions passé des heures toutes les deux à arpenter les boutiques, afin de trouver quelque chose pouvant plaire à Amelia. Et finalement, Tama avait jeté son dévolue sur un tablier personnalisable. Elle avait donné ses instructions au vendeur, et moi j’avais simplement joué les porte monnaie, afin de l’aider dans son achat. Mais, je comprenais l’attitude de Krystal. Sous la malédiction, elle avait après tout été orpheline. Une fois, cette dernière levée, je l’avais retrouvé par hasard et l’avait immédiatement prise sous mon aile, signant les papiers d’adoption. Je lui avait même proposé, d’adopter le même nom que Samuel, et moi même mais elle avait parut gênée. Aussi, avait-on décidé de laisser celui donné par la malédiction. Krystal, était ma fille, je l’avais toujours considéré ainsi, après le décès de ses parents sur la terre des lions et ce fût donc tout a fait naturelle que je l’adopte.
Néanmoins, je savais que par moment elle hésitait encore -et cela faisait cinq ans pourtant !- nous avions plus d’une fois discuté de sa place dans la famille. Et du fait, qu’elle n’avait véritablement pas à s’en faire. Amelia, l’adorait et la considérait de toute façon comme sa nièce depuis longtemps. Il, n’y avait donc vraiment pas de quoi s’en faire.