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 Plus de rhum, des pommes (de terre) et de l'éther, nom de dieu ! ►Callio

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Honey Lemon
« Science is magic that works. »

Honey Lemon

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Plus de rhum, des pommes (de terre) et de l'éther, nom de dieu ! ►Callio _



________________________________________ 2018-03-31, 23:27 « Science is magic that works. »

Cela faisait déjà quelques temps que Honey Lemon avait été acceptée au sein du laboratoire de Storybrooke où elle était entourée de quelques collègues aguerris tels qu'Evelyn Nichols et parfois d'un ou deux bancs d'étudiants qui lui rappelait celle qu'elle avait été, il n'y a pas si longtemps. Mais même si la jeune femme appréciait le contact humain plus que la plupart de ses collègues (car les clichés bien connus sur les scientifiques étaient en partie fondés - au grand désespoir de la chimiste, d'ailleurs), elle venait ici avant tout pour pouvoir continuer ses expériences. Bien sûr, elle ne disposait pas exactement du matériel auquel elle était habituée et il était un peu plus difficile de se procurer du tungstène à Storybrooke mais, globalement, ce labo ou le sien, ça ne changeait pas énormément.
Et puis ce n'était que temporaire.
Bientôt, Honey rentrerait sur Terre 2, le Joker serait vaincu (comment, ça restait à voir mais elle était presque persuadée qu'ils allaient réussir en dépit des statistiques qui n'étaient pour le moment pas en leur faveur) et elle dirait adieu à ses nouveaux amis de cette nouvelle planète. Ce serait un peu triste, c'est certain. Il faudrait au moins un grand mug de thé pour digérer cette nouvelle. Mais ce serait pour le mieux et pour l'ordre des choses.
En attendant, Honey en profitait pour nourrir sa curiosité scientifique de toutes les manières possibles et imaginables que son esprit brillant concevait ou que l'environnement lui inspirait.
La scientifique était occupée à mélanger divers produits afin de fracturer de l'acier quand un bruit inhabituel attira son attention. On était samedi, ce qui signifiait que toutes les personnes qui avaient une vie personnelle n'étaient pas là. Autrement dit, le labo était désert. A la connaissance de Honey, du moins.
Or ce bruit venait contredire ce postulat.
La jeune femme posa délicatement sa pipette et son chalumeau, intriguée et attendit. Le bruit ne tarda pas à se reproduire, toujours non identifié mais bien réel. Alors la jeune femme décida de le suivre sans même se demander si c'était dangereux.
Que pouvait-il y avoir de dangereux et vivant dans un labo désert le samedi ?
Honey arpenta le couloir un moment, si bien qu'elle arriva au niveau de la réserve où était entreposé tout un tas de choses et dont la porte était entr'ouverte. Ca, c'était curieux. Ca indiquait surtout que quelqu'un était là. Et maintenant que la jeune femme était là aussi, autant être là à deux. C'est pourquoi Honey poussa la porte et se plaça dans son embrasure. Elle put alors observer un spectacle auquel elle ne s'était pas attendue, celui d'une jeune femme brune inconnue en pleine recherche. Mais de quoi ?
- Salut ! s'exclama la scientifique, avenante, en levant la main droite. J'ai l'impression que vous cherchez quelque chose et que vous ne trouvez pas. En tout cas, y a pas d'argent ici, on a pas encore inventé la pierre philosophale. Mais je peux peut-être vous aider ? offrit la jeune femme dans un grand sourire.
La plupart des gens se seraient armés d'une batte de baseball, prêts à frapper l'intruse. Mais pas Honey. Elle voyait bien, grâce aux signaux corporels envoyés par la plantureuse jeune femme, que celle-ci ne prévoyait pas immédiatement de lui sauter dessus. Aussi, elle aimait à croire que rien de mal ne pouvait lui arriver dans le temple de la science.
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Calliope Lloyd-Webber
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Calliope Lloyd-Webber

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________________________________________ 2018-05-05, 13:44



Brune VS Blonde: Le clash des Kinders

Quelque chose de terrible s'était produit. Un drame atroce. Une erreur qui avait plongé le monde dans le chaos le plus total. C'était pire que l'invasion de zombies à laquelle devait survivre le très sexy (surtout en mode barbu) Rick dans The Walkind dead. Pire que de se fracasser le petit doigt de pied contre un pied de table ultra vicieux aux attentions sadiques. Pire que de se réveiller avec une cuillère de miel collée dans les cheveux. Pire même que de devoir faire du bouche à bouche à une petite vieille à l'haleine parfumée au chou et au visage griffé de petites rides aussi profondes que la crevasse du Grand Canyon ! Et pourtant, avec la Mamie, il y avait le risque d'attraper une maladie terrible, comme des tâches sur la peau, une envie d'acheter un horrible petit chien puant ou vieillir de manière prématurée façon pomme trop mûre toute ratatinée.

Mais devenir une grand-mère édentée obligée de se baigner dans du sang de jeune vierge pour tenter de faire barrage aux dégâts du temps, ce n'était rien comparé à ce qui s'était produit en cette soirée méga chaude et pas beaucoup habillée placée sous le signe du "Boy Night". Même si l’événement super spécial que j'avais organisé pour rameuter du monde au Rabbit Hole avait commencé dès six heures du matin pour ceux qui, comme moi, ne dormaient jamais et carburaient à la cocaïne parfumée à la fraise. Le tout agrémenté d'un Frappuccino au gobelet "Super Size" et d'une barre Kit Kat. Bien entendu.

Il fallait bien ça pour maîtriser avec talent la marée de personnes à l'entre-jambe pendante qui s'engouffrait sans cesse dans les pièces tamisées de la boîte de nuit, pour pouvoir mâter des nanas les seins à l'air et leur claquer le derrière sans avoir besoin de balancer ne serait-ce qu'un seul billet. C'était un "Lady Night" inversé, quoi. Une super promo pour toute la gente masculine qui ne résisterait pas à l'appel des corps exagérément bronzés et des poitrines tellement gonflées qu'elles ne pouvaient qu'être fausses. Si plus de la moitié de mes employées occupées pendant 8h à se frotter contre une barre et un gros en costume de pingouin sautaient dans une piscine, aucun doute qu'elles auraient flotter à la surface grâce à leurs obus plastifiés. Le top du top pour la sécurité. J'étais aussi quasi certaine que si elles tombaient au sol, elles rebondiraient comme des ballons sauteurs. Tiens. Ça pourrait être pas mal comme concept, les nanas sauteuses, pour mon petit coin "maison close qui n'en est pas vraiment une" à l'arrière de l'établissement. Les éternels enfants amateurs de jouets de jardin revisités pour la gamme adulte devraient adorer ! (O_o)

Tout se déroulait pour le mieux. J'avais déjà repéré les beaux gosses au porte-feuille aussi garni que leur pantalon, mordu la main baladeuse d'un moche qui s'était aventurée un peu trop prêt de mon derrière bien musclé et versé des bouteilles de champagne sur les clients en chantant des morceaux tellement machos que j'avais eu l'impression qu'une pomme d'Adam était en train de me pousser.

Jusqu'à ce que je me rende compte que le pire s'était produit. Le rhum. Il n'y en avait plus. On était en manque. Les mâles à la langue pendante avaient déjà tout vidé. J'avais eu le temps de me servir qu'une petite trentaine de verre et voilà que quand je voulais m'enfiler une nouvelle gorgée avant d'aller arracher mon soutif sur la scène, la réserve s'était révélée vide. Enfer ! Damnation ! Chevelure grasse de Judah ! Comment est-ce que j'étais supposée survivre sans ma dose de rhum ? Sans la chaleur rassurante de ma boisson fétiche ? Que ce que j'allais devenir si je me retrouvais... sobre ?

Non. Hors de question ! J'étais bourrée H24 depuis des années maintenant. Si je commençais à réfléchir par moi-même sans demander conseil au rat rose géant qui me servait de conscience, ça en serait fini pour moi. Adieu Callio. Amen au peu d'âme qu'il te reste. Et ça, je n'y étais pas prête. Je tenais à encore me réveiller pendant de nombreuses années dans le lit de parfaits inconnus, habillée en marguerite ou Daenerys Targaryen. C'est à dire blonde platine, les poils crâmés et à poil.

Voilà pourquoi je m'étais faufilée comme la super ninja que j'étais dans un endroit chelou qui m'était inconnu jusqu'ici. Ça faisait au moins deux heures que je cherchais, en vain, des bouteilles de rhum avec la passion d'un puceau sur la piste d'une gonzesse voulant bien s'essayer au rodéo avec lui. J'avais d'abord écumé les rayons apéros des supermarchés, mais je n'avais pas pensé à fourrer dans mon string les quelques billets de pourboire obtenus un peu plus tôt. Et comme mes réflexes avaient la même grâce et dextérité qu'une girafe bourrée s'essayant aux patins à roulettes, je n'avais même pas eu le temps de planquer une bouteille exotique contre mon corps supposé faire diversion avant de me faire choper par des caissiers un peu trop sur leurs gardes. On pouvait même plus voler tranquille, c'était dingue quand même ! J'aurai bien fait une prise de karaté à l'employé en chemise hawaïenne dont le motif avait failli me faire dégueuler ma dernière poignée de cacahuètes, mais il avait menacé d'appeler la police. Je m'étais empressée d'abandonner ma chère et tendre entre les mains de ce type pas assez canon pour caresser ses courbes divines, fuyant le nom menaçant de la shérif Candy qui donnait des cauchemars aux enfants et aux strip-teaseuses plongées jusqu'au cou dans l’illégalité. À une époque pas si lointaine, ses sourcils froncés et sa Lucille me faisaient doucement rire. Maintenant, je craignais de finir à sa merci. Elle avait dit que si je la faisais encore chier, elle m'enverrait en cure de desintox ! C'était de la méga injustice ! Elle avait pas le droit de faire de l'abus de pouvoir ! Moi aussi, j'avais une étoile de shérif en plastique, et pourtant je forçais personne à lâcher ses petites pilules bleu ou à balancer son reste de vodka dans les toilettes ! Ça, c'était valable uniquement pendant une période particulièrement trash de gueule de bois !

J'en étais où déjà ? Ah oui. L'entrepôt chelou dans lequel je poursuivais ma quête ultime de recherche de bouteille de rhum abandonnée. Pourquoi ça devenait si difficile de nos jours de retrouver un peu de boisson ? Avant, il suffisait de baisser les yeux, de voler à l'étalage ou d'agresser un SDF pour s'offrir un petit verre gratos ! Cette époque craignait tellement. Elle était moins fun, moins libertine et surtout elle m'avait forcé à passer du côté trentenaire de la force. Je la détestais. Je voulais qu'elle meurt. Graouh. La vilaine.

Perdue dans mes pensées, frappant mentalement les mois et les années qui défilaient à un rythme un peu trop effrenée pour que ma jeunesse éternelle lui résiste, je restais bloquée devant des éprouvettes en verre remplies de liquides colorés, la main en l'air et la bouche béante. Peut être bien qu'un filet de bave se mouvait au coin de mes lèvres. Mais j'étais trop occupée à insulter copieusement le Temps dans ma tête pour m'en rendre compte.

- AAAAAH !

Une voix résonna dans mon dos. Je fis un bond de sauterelle, plaquais une main sur ma poitrine partiellement dénudée et balançais à la tête de la blonde qui essayait de me tuer à coup de crise cardiaque un truc en verre recouvert d'un machin tout gluant.

- Sale blonde ! J'aurai pu mourir à cause de ta voix neuneu, alors que pourtant je suis toujours super méga jeune et fraîche et donc en bonne santé !

Je ressentais le besoin de me justifier. Le sourire de la Blonde me paraissait louche. Trop louche. Elle avait très probablement entendu mes pensées les plus intimes, et même mes prières silencieuses pour que mon tour de poitrine ne s'affaisse surtout pas et que mes fesses ne prennent pas une ride. Elle avait un regard vicieux. Et un peu de travers aussi. Quoi qu'en redressant un peu la tête, elle avait moins l'air de pencher sur la gauche.

- T'es qui ? Que ce que tu me veux ? T'as parlé de la Pierre Philosophale, comme dans Harry Potter ? T'es une geek ? Si c'est le cas, écarte toi de quatre mètres et détourne le regard. Je veux pas être contaminée par une nerd, mon corps ne le supporterait jamais !

Avec une grimace de dégoût, je fis rapidement le signe de croix. Je le touchais le front, entre les seins, le nombril et les épaules. Mais pas forcément dans ce sens là. De toute façon, on s'en fichait de l'ordre, non ? C'était juste un signe de reconnaissance pour le gang des chrétiens.

- Tu dis que t'as pas d'argent. Mais tu mens forcément. À moins que tu sois une SFD. T'en es une ? De SDF ?

Discrètement (Non Plus de rhum, des pommes (de terre) et de l'éther, nom de dieu ! ►Callio 2852471132 ), j'attrapais un petit objet métallique qui, pour mon cerveau embrumé par le manque et la gueule de bois pointant avec malice le bout de son petit nez familier, ressemblait à un coupe-ongle. Surtout si je louchais. Je le plaçais dans mon dos et commençais à marcher avec la grâce d'une panthère le long du mur pour la mettre mal à l'aise.

- Pourquoi y a autant de tables ici ? C'est une salle des fêtes à louer pour les mariages de gens pauvres ou quoi ?

Le pied sauvage d'une table venait de se jeter devant moi, frappant de manière totalement sadique mes pauvres genoux pourtant si beaux. Je manquais de m'affaler sur le sol et réussie à retrouver l'équilibre uniquement en me retenant à la poignée d'une porte.

- Arrête de juger mon fessier !

Le visage rouge d'énervement, je m'empressais de me redresser et de rabaisser autant que possible la (ultra) mini jupe qui dévoilait mes longues jambes. Elle était monstrueuse ! Son regard était le plus jugeur de tout l'univers ! Même geek, les blondes étaient toutes les même ! Vivement le soulèvement des brunes pour reprendre le dessus !



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________________________________________ 2018-05-05, 22:50 « Science is magic that works. »

Honey avait des réflexes mais elle n'avait pas non plus ceux d'un ninja et, en plus, elle inconsciente. La jeune femme avait donc opté pour une approche très directe, au lieu de surprendre l'intruse peu vêtue voire de l'assommer et d'appeler la police. Il faudrait peut-être qu'elle apprenne à être moins sociable, ça éviterait des projectiles de venir tâcher sa blouse blanche parce qu'elle s'était laissée surprendre par la personne que - paradoxalement - elle était en train de surprendre.
La jeune femme ne prêta cependant que peu d'attention à la tache verte sur son épaule. Pourtant, il aurait très bien pu s'agir d'acide. De même, elle n'accorda que quelques seconde au verre brisé à ses pieds, concentrant plutôt tous ses neurones sur ce que beuglait la femme dénudée en face d'elle.
Honey cligna plusieurs fois des yeux, abasourdie. Malgré ses 187 points de QI, la jeune femme peinait à comprendre le problème de la demoiselle en face d'elle.
- ... Je suis désolée, je ne savais pas que vous étiez cardiaque, répondit-elle finalement.
L'intention de Honey n'avait jamais été d'effrayer la jeune femme mais plutôt de comprendre ce qu'elle cherchait si ardemment au laboratoire.
- Mais ne vous en faites pas, s'il y avait eu le moindre problème le bâtiment est équipé d'un défibrillateur et il se trouve que je sais m'en servir, poursuivit la scientifique en lui adressant un sourire amical.
Honey n'avait même pas fait attention à la façon dont la jeune femme l'avait appelée. C'était comme si l'insulte avait glissé sur son optimisme.
C'était sans doute mieux comme ça car l'invitée surprise restait sur la défensive et enchainait les questions et les remarques étranges. Il y avait cependant une réponse qu'il était facile de donner :
- Je m'appelle Honey Lemon et je suis chimiste et astrophysicienne. C'est de la science, crut-elle bon de préciser. Vous êtes au laboratoire de Storybrooke, ajouta-t-elle, ds fois que ce soit une information utile.
La jeune femme en face n'avait, après tout, pas l'air de tenir très droit, ce qui pouvait être le symptôme d'une gueule de bois. Gueule de bois qui pouvait expliquer le manque d'inhibition de la jeune femme et, de fait, sa tendance à l'exhibitionnisme. Car il fallait bien avouer que les bouts de tissus qu'elle portait ne cachaient que 10 % de son corps - environ.
- En fait la Pierre Philosophale est une quête vers laquelle tendaient les alchimistes bien avant que Harry Potter ne soit écrit. Mais J.K. Rowling a parfaitement retranscrit ses supposées propriétés, poursuivit la jeune femme d'une voix douce et pédagogue.
Honey adorait apprendre des choses aux gens, voir leur cerveau réfléchir et finalement leurs yeux s'émerveillaient quand il comprenait la beauté de la chose dont il était question. Mais la scientifique se faisait peu d'illusions : son intime conviction lui disait que ces informations, ce n'était pas ce que la jeune femme désirait entendre et que, probablement, elle la cataloguerait dans le camp des "nerds" à éviter. Entre nous soit dit, d'ailleurs, Honey était totalement nerd.
Elle était aussi bizarre (du moins, à en croire ses camarades de classe du primaire) mais quand Honey avait intégré le prestigieux San Fransokyo Institute of Technology, sa vie avait changé. La jeune fille d'alors avait enfin trouver sa place et avait commencé à développer ses capacités intellectuelles au maximum. Ce souvenir restait, à ce jour, l'un des plus doux pour elle. Néanmoins, Honey respectait la requête de son invitée surprise et ne s'approcha pas, demeurant sur le pas de la porte. Elle n'avait pas envie qu'à cause d'un pas en avant la jeune femme continue de détruire du matériel. Au moins maintenant elle se contentait d'en emprunter - Honey espérait, du moins, qu'elle allait rendre ce qu'elle venait de prendre. A la voir déambuler d'une démarche chaloupée, il devenait de plus en plus certains qu'elle avait trop bu. C'était à peine si elle avait conscience de son environnement. Et rien n'indiquait qu'elle ait réellement écouté les informations données par Honey.
Cette dernière grimaça quand elle vit le genou de la jeune femme ivre percuter de plein fouet une table. Ouch. Ca, ça devait faire mal, heureusement, Honey pouvait lui trouver un peu de glace si besoin et si la jeune femme se laissait approcher, ce qui n'était pas garanti.
Honey était totalement prise de cours par cette femme dont le raisonnement défiait toute logique. Et aussi par son agressivité non dissimulée alors qu'elle ne lui avait absolument rien fait.
- ... Je ne juge pas ton fessier, finit-elle par répondre, les yeux toujours écarquillés derrière ses lunettes de myope. En fait j'étais en train de me dire que tu as dû te faire mal au genou avec la table mais qu'on a de la glace dans le frigo de la salle de repos. Ca pourrait te soulager, peut-être. Je ne vais pas m'approcher parce que tu as manifestement peur que je te fasse quelque chose mais tu ne devrais pas rester là. Les laboratoires sont toujours plein d'objets coupants et dangereux. Tu pourrais par contre peut-être me dire ce que tu venais chercher, on ne sait jamais, peut-être que je je saurai t'aider à le trouver ? offrit la jeune femme, pleine d'espoir.
Une petite voix lui soufflait pourtant que ce n'était pas une très bonne idée, voire qu'elle aurait dû appeler la sécurité ou la police. Mais Honey n'était pas comme ça. Quitte à laisser cette fille s'enivrer avec insouciance, elle préférait pouvoir s'assurer qu'elle ne risquait rien.
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