Eternalys N. Dystopia « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Nina Dobrev
I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS
« ... »
| Conte : Un conte ? Pourquoi faire ? | Dans le monde des contes, je suis : : Un mystère qui évolue sans cesse.
| Cadavres : 2124
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________________________________________ 2018-07-08, 06:40 |
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Les derniers millénaires avaient été détestables. Au plus haut point.
Comme pour prouver que chacune de mes remarques la concernant était justifiée, Mina avait presque amené nos mondes à disparaître et bouleversé l’ordre établie en réveillant la seule chose capable d’affecter Phoenix (L’Ordre). Elle-même. Autrement dit Ioueseni, la véritable Midnight.
Et tout ce qui avait suivie après ça, avait en règle général était d’un ennuie mortel. Ou extrêmement déplaisant pour moi ce qui n’avait fait qu’accroître, ma colère envers cette petite idiote. Par sa faute, j’avais été condamnée à rester prisonnière du monde miroir et si ce point n’était pas le plus déplaisant car après tout, je pouvais le manipuler à ma guise moi aussi, le simple fait de devoir réparer ce qui avait été détruit avait rendu la réalité de ma situation beaucoup moins supportable. D’autant plus, que le monde miroir lui-même avait besoin de se reconstruire. Et avec lui, Phoenix et tout ce qui y était lié.
Aujourd’hui donc, était mon premier jour de sortie depuis très longtemps. Profitant d’une énième tentative de Mina pour trouver le sommeil, j’ai subtilement prit le dessus sur elle avant de reprendre totalement le contrôle de notre corps. La laissant en compagnie d’un rouquin intellectuellement déficient, lent, fou et terriblement irritant qui n’avait aucun intérêt particulier, si ce n’est, d’avoir au moins le mérite de servir à quelque chose en la retenant prisonnière du monde des songes. Chose que la défunte à qui cette stupide Ioueseni c’était liée dans sa jeunesse n’avait pas manqué de me faire remarquer.
« Tu l’as laissée seule avec lui. » Commente-t-elle d’un ton détaché, assisse au bout de notre lit.
- Oui en effet, je l’ai laissée seule avec lui. Oh, tu aurais préféré être à sa place, c’est ça ? Je rétorque avec sarcasme, Car après tout, vous vous connaissez bien tous les deux, n’est ce pas ? Puisque celle à qui il croit avoir à faire, c’est toi. Harleen..
L’esprit garde le silence. Quand à moi, j’esquisse un rictus amusé avant de rejeter les draps sur le côté et de quitter le lit.
Max n’était pas ce que l’on pourrait appeler « une bonne compagnie ». Bien que son incapacité à ressentir quoi que ce soit la rendait moyennement intéressante, le souvenir persistant de sa mort par la main d’Ioueseni et de son exile dans le monde miroir par moi, lui avait laissé un arrière goût amère en bouche. Ce qui rendait d’autant plus surprenant le fait, qu’elle se soit dévouée d’elle-même pour retenir Ioueseni. L’empêcher de sortir. Certains pourraient émettre l’hypothèse que le sort de son monde avait une quelconque importance à ses yeux, ou que l’idée de retrouver un corps physique avait motivé son choix, mais la réalité était tout autre. Et son geste, ô combien héroïque pour certains (après tout, elle avait sauvé plusieurs mondes), avait apporté son lot de surprise. Et de malédiction.
Puisque Mina se confondait avec Ioueseni la plupart du temps, l’idiot du village qu’elle avait baptisé Rouky lors de leur première rencontre, n’était pas capable de faire la différence entre elles. Et puisque le lien obscur avait presque anéanti l’identité d’Ioueseni au profit de celle d’Harleen, à chaque fois que cet idiot de clown lui faisait face, ce n’était pas Ioueseni qu’il voyait mais Harleen.
- Ce qui est fou, ne peut plus le devenir. Quel mal pourrait-t-il lui faire à ton avis ? Grâce à tes efforts, c’est à peine si elle remarque sa présence. Oh…
« Quoi ? » Demande-t-elle aussitôt en réaction à mon changement de ton.
- Eh bien je dirais que ce soir, nous avons 2 tiers d’Ioueseni et 1 tiers de Mina. Ton petit copain a planté une hache dans sa bibliothèque et en retour elle a… Je reste silencieuse quelques instant avant de reprendre, un rictus amusé. Utilisé ses côtes pour lui crever les yeux, et le crucifier à la porte de la chambre.
Ce qui n’était pas des plus esthétique, vous en conviendrez. D’autant plus qu’Ioueseni avait tendance à faire preuve d’une barbarie extrême et avait, sans grande surprise, empiré l’état de cette… pièce qui n’avait déjà pas grand-chose pour elle auparavant. Heureusement pour nous, cette décoration n’était pas réelle. Cette pièce déjà dénué de style et d’intérêt n’avait pas besoin en plus, de contenir un être aussi insignifiant que cet idiot qui tentait en vain, d’attirer son attention. Et ce, quelque soit son statut. De plus, les couleurs criardes qu’il portait sur lui juraient cruellement avec la pseudo décoration de la chambre que Dyson lui avait temporairement attribué. Quel manque de goût.
- Cette soirée va être mémorable. Sans faire attention à l’esprit apparut sur ma droite, je traverse la chambre pour sortir dans le couloir et rejoindre la salle de bain. Mais avant toute chose… Je dois régler un détail qui a son importance.
Une fois dans la salle de bain, je me place devant une glace pour y observer mon reflet avant d’esquisser une grimace de dégoût. Alors qu’elle perdait lentement l’esprit Mina avait craqué pour un personnage de fiction. Si bien que cette « Harley Quinn » avait fini par devenir une part d’elle. Et plus précisément, une part d’Ioueseni. Son style en était d’ailleurs la preuve ultime puisque encore aujourd’hui, Mina abordait des cheveux blonds aux pointes rouges et noires (voir roses et bleus suivant les jours) et ses tenus, bien que plus « classique » mêlait toujours les mêmes couleurs. A savoir le rouge et le noir, qui était connu pour être les couleurs du personnage.
Heureusement pour moi, je n’étais pas condamnée à me balader avec. Il avait suffit d’une simple manipulation pour que mes cheveux autrefois ridicule récupère leur longueur, leur couleur sombre et les magnifique boucle qu’ils n’auraient jamais du perdre.
- Voilà qui est beaucoup mieux. Tu ne trouves pas ? Via le miroir, je jette un rapide coup d’œil à l’esprit silencieux derrière moi, avant d’y contempler à nouveau mon reflet pour réajuster ma coiffure. Bien. A présent, il est temps de passer aux choses sérieuses. Tu n'es pas d'accord avec moi ?
Encore une fois, Harleen avait choisie de garder le silence. Décidément, cet esprit n’était pas des plus bavard en plus de ne pas être de bonne compagnie. Heureusement pour moi, je n’allais pas passer ma soirée avec. Ou du moins, pas seulement..
****
- Oh…. Regardez qui voilà, j’esquisse un rictus amusé avant de reprendre mon sérieux et de tourner la tête vers la nouvelle arrivante visiblement furieuse. On dirait bien que notre petite poupée de porcelaine n’a pas apprécié que je chasse sur son territoire. Comme c’est dommage. Tu es déçue ? Je demande à la blonde avec une fausse moue contrite.
Un peu plus tôt dans la soirée après avoir quitté l’habitation des toons, j’avais pris le chemin du Rabbit Hôle. Un de mes passes temps favoris, lorsque je pouvais encore me déplacer librement avant que cette petite idiote ne décide de jouer avec le feu, était de susciter l’intérêt des pires monstres de Storybrooke. Pourquoi me demanderez-vous ? Et bien c’est simple. Ce qui était intéressant dans le fait de chasser, n’était pas le résultat en lui-même. Puisque après tout, si j’avais envie de m’amuser avec quelqu’un, je pouvais très bien choisir le premier idiot qui me tombait sous la main. Un faible d’esprit qui me suivrait sans poser de question en imaginant avoir la promesse, d’une nuit sauvage et torride.
Cependant, le fait que ce soit aussi simple n’avait rien… de jouissif. D’excitant. D’intéressant.
Ce qui me captivait réellement - autre que la torture qui s’en suivait inévitablement – était la partie de chasse qui commençait entre moi et ma future victime. Ce moment ou, après avoir découvert le moindre de ses secrets, je me glissais dans la peau de la victime parfaite pour attirer son attention.
Et ce soir, l’une de mes anciennes victimes avait croisée ma route. Assise au bar du Rabbit Hôle, j’avais enchaîné les verres et discuté avec des hommes, feignant d’être intéressée par leur misérable existence. Jusqu’à ce qu’une présence attire mon attention. Celle d’un autre prédateur qui, visiblement intéressée par ma victime, avait amorcé son approche. Ce que je n’allais pas laisser faire sans broncher.
Malheureusement pour elle, le simple fait que je me sois levée pour quitter le bar avait suffit à ma victime pour lui donner envie de me suivre. Feignant d’être ivre (et donc sans défense) je riais et titubais en marchant sur le parking du bar, lorsqu’une présence c’était faite sentir non loin de moi. Un sourire satisfait étirant mes lèvres, je continuais d’avancer en titubant, cassant volontairement au passage l’un de mes talons, pour rendre la situation idéale à ses yeux ce qui avait amorcé mon enlèvement. Un mouchoir imbibé de chloroforme sous le nez, j’avais volontairement fermé les yeux. Lentement. Maintenant, il ne me restait plus qu’à attendre le bon moment pour agir.
Attendre…
Alors que je continuais à jouer les parfaites victimes, criant à l’aide et provoquant volontairement mon kidnappeur allant même jusqu’à lui donner l’impression qu’il avait choisie de lever la main sur moi pour me faire taire (et donc rendre la scène plus crédible), je me remémorais intérieurement les raisons de mon choix. Avec lui, je savais que je n’aurais malheureusement pas le plaisir de me délecter de sa détresse. Puisqu’il faisait partis de ceux, qui n’étaient pas capable d’en ressentir. Mais son apparence était alléchante et quelque chose chez lui, m’avait donné envie de jouer avec le feu. Il était sur de lui, charmeur, mystérieux, sombre… j’appréciais ça chez un homme. Ca le rendait tout de suite bien plus désirable. Et ça apportait une certaine touche de piquant au jeu.
Même si notre notion du désire, n’était visiblement pas la même chez nous que pour les autres habitants de cette ville..
Après l’avoir laissé s’amuser un peu, j’avais alors prit les choses en main. Retournant la situation à mon avantage, j’avais brisé mes chaînes sans effort, puis je lui avait donné un puissant coup de pied dans le genoux (ce qui avait eu comme résultat de le lui briser) avant de le saisir par le col de son costume sombre et de le jeter sur la chaise en métal sur laquelle j’étais auparavant attachée. Puis, j’avais entrepris d’en faire autant. Bien évidement, mon nouveau compagnon de jeu n’était pas du genre à ce laisser faire.
Sans surprise, il avait d’ailleurs riposté en plantant une lame dans ma jugulaire. Ce qui n’avait eu aucun effet sur moi. Inexpressive, j’avais retiré la lame plantée dans ma gorge d’un geste sec tandis que la blessure se refermait, avant d’en essuyer la lame sur mon cou, puis de la replanter dans sa jambe valide. Contrairement à moi, il n’était pas habitué à la douleur. Il la ressentait. Et bientôt, elle le dominerait complètement.
Et ce n’était pas le seul dans ce cas. J’en avais la certitude.
- Ne t’inquiètes pas, ça ne dure jamais longtemps. Je reprend à l’attention de la blonde, avant de matérialiser le poignard que Mina s’était attribué sans gène pour le balader sur le visage de mon énième compagnon de jeu. Bienvenue petite fille. Il ne manquait plus que toi pour commencer la partie.
Question : Comment appelle-t-on une personne assez maligne pour attirer dans son piège deux psychopathes pour le prix d’un ? Je vous laisse deviner la réponse..
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