« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
- En fait, je ferais une parfaite un tas de choses, corrigeai-je en commençant à faire les cents pas dans le bureau. Je trouve que ça n'est pas sans donner du panache aux beaux discours, d'autant plus quand je les sers en observant mes cuticules, c'est-à-dire assaisonner d'un soupçon de nonchalance qui rappelle à tous que je suis trop bien pour eux. - Mais que voulez-vous, je suis à peine surhumaine, je ne peux pas me dédoubler. Je soupirai ensuite, faussement lasse. Ca aussi, c'était calculé. Actrice, femme politique, premier rôle à Brodway,... J'avais tellement de talents que parfois j'en avais légèrement mal aux chevilles. Par chance, je prenais sur moi, consciente que cette perfection était nécessaire pour inspirer le monde. Mais cela rendait mes projets de carrière très vastes. Alors, parce que j'étais aussi humble (en plus de toutes mes qualités), je mettais plutôt mes talents d'émotion au service des autres pour les aider à être un peu meilleurs - s'ils l'osaient. Lucy n'avait pas tort : j'aurais pu mener cette affaire seule. Mais je ne supportais vraiment pas Dyson Walters, encore moins sa nouvelle tête et, s'il vous plait, ne parlons pas de la coiffure, alors il fallait que quelqu'un l'approche en mon nom. Elle avait eu l'air suffisamment doué - même si elle cachait mal certaines choses. J'espérais pour elle que quand elle était avocate de la défense et qu'elle mentait c'était plus crédible. Quant à sa question, voici ce que je répondis, toujours debout : - Vous êtes avocate alors je pense que vous êtes suffisamment futée pour couvrir vos traces - si vous ne l'êtes pas, c'est que j'ai choisi la mauvaise personne en ville mais April King s'occupe des affaires familiales et je n'ai pas encore prévu de demander l'émancipation forcée de mes boulets de colocataires alors c'est tombé sur vous. C'est probablement illicite mais pas illégal. Je ne pense pas que vous tuiez des gens mais ce que je pense surtout c'est que je m'en fiche vraiment de ce que vous cachez. Je sais juste que vous cachez quelque chose et que je sais que c'est le cas. Ca me suffit, ajoutai-je avec un sourire contenté. J'avisai le dossier Walters sur le bureau de Lucy, juste sous ses mains, ou presque. Ca m'arrangeait. - C'est pas que je m'ennuie mais mon temps est précieux. Je vous laisse aller déposer la plainte. Dites qu'on l'attaque pour délit de laideur extrême, je pense que c'est le terme adéquat. Sur ce, je tournai les talons, lâchant un vague au revoir suivi d'un ne me décevez pas en passant la porte.
(HJ : je te laisse conclure de ton côté)
Lucy Wright
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : jessica chastain
Bouille d'ange, coeur de pirate.
Sourire bienveillant, ingéniosité pure.
✘❍✘
| Conte : la famille pirate | Dans le monde des contes, je suis : : lucile macbernik
Je ne quittais pas la rousse des yeux, écoutant jusque ce qu’elle disait. Je dois avouer qu’elle m’en bouchait un coin. Elle m’avait tout bonnement fait comprendre qu’il fallait que je fasse tout bonnement attention à mon visage, à ce que je pouvais dégager. Je fis un simple signe de tête avec un léger « hum hum » suivie d’un « bonne journée » et elle avait quitté mon bureau. Mon regard se posa sur le dossier Walters, toujours devant mes yeux. Posant mon index parfaitement manucuré sur le nom de Dyson, passant ma main dessus. Je me mords la lèvre inférieure en retirant mes lunettes avant de les poser sur mon bureau, soupirant.
Je m’adosse à mon fauteuil et me saisis de mon café à moitié vide avant de le terminer et de jeter le verre dans ma poubelle. « Adeline ! » elle entre, je lève le regard vers elle et lui souris « vous pouvez rentrer chez vous. Je vous donne votre après-midi, vous avez reçu tous les coups de téléphones dont je vous ai parlé ? » elle me fait un signe approbatif de la tête et je la remercie avant qu’elle ne quitte mon bureau. Je respire longuement et me lève avant d’enfiler ma veste et d’enrouler mon foulard autour de mon cou avant de prendre le dossier entre mes mains et de quitter à mon tour mon bureau. J’avais mes deux portables et je devais me rendre à la partie qui commencerait dans une heure, encore fallait-il que je récupère Lily et que je la dépose chez Eliza et que je passe à la maison déposée le dossier avant de changer de tenue et d’être plus Lucy que Lucile.