« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Il y a des crimes qu'on ne peut pas pardonner. Rectification : il y a des crimes que je ne peux pas pardonner. Et, croyez-le ou pas, de nombreux crimes de la sorte sont commis tous les jours à Storybrooke. Je suis certes géniale, mais pas au point de pouvoir me démultiplier à l'infini pour rendre ce monde meilleur et visuellement plus supportable. En plus, je ne suis pas suffisamment généreuse pour avoir envie de le faire. Mais quand pareil acte est commis sous mon nez, je suis obligée d'agir. Tout a commencé il y a deux ans, quand Riley est morte et que je suis arrivée ici. La malchance a voulu que, non contente d'être vraiment pourrie, cette ville a commencé par me mettre en relation avec la lie de sa population. Parmi eux : Dyson Walters, le psychologue agaçant qui n'en a visiblement jamais pris conscience. Dès que je l'ai vu, j'ai su que lui et moi ne serions jamais amis. Ce que je ne savais pas alors c'est que nous serions un jour ennemi. J'avais dû me montrer patiente et méticuleuse. Plus que d'ordinaire, j'entends. J'avais alors passé près de deux ans à monter un dossier solide - en béton armé, si vous tenez à le savoir - pour ne lui laisser aucune chance. Puis j'avais vaguement appris qu'il était dans le coma mais décidé tout de même de poursuivre mon œuvre car le bien n'attend pas. Lucy Wright était une avocate qui avait le bon goût d'être rousse et jolie. Et d'être avocate, puisque c'était ce dont j'avais besoin, là tout de suite. J'aimais énormément les rousses. Preuve en est : je m'aime énormément. Plus que tout au monde. Elle ne pouvait pas être rousse et totalement stupide, j'avais donc décidé qu'elle ferait l'affaire. Dans le pire des cas, elle serait au moins jolie à avoir dans la même pièce. J'attendais dans la salle d'attente depuis déjà trois minutes et feuilletai Women Daily en me demandant qui était la grue qui avait embauché cette niaiseuse d'Amelia Peters au courrier du cœur quand enfin on réalisa mon importance. La secrétaire m'indiqua de Mlle Wright allait me recevoir et mon mépris lui fit bien comprendre tout ce que je pensais d'elle (la secrétaire, pas Wright, pour les deux du fond qui dorment). Puis je m'avançai d'un pas assuré, le menton relevé et le regard perçant. Une fois dans le bureau de Lucy, je ne pris pas la peine de lui serrer la main. J'observai l'endroit - plutôt chic, professionnel et livré avec la jolie rousse que je voulais et sur qui je finis par poser mes yeux. J'entrai alors dans le vif du sujet sans perdre un instant : - Je suis Deborah Gust mais vous pouvez m'appeler Deborah. Cela dit, j'accepte également les qualificatifs mélioratifs et peut-être que je ferai un effort pour retenir votre non. Ca va dépendre, en fait, avouai-je, nonchalante en observant ma manucure. Etes-vous suffisamment brillante pour mériter que j'apprenne votre nom ? Je plantai mes yeux dans les siens, n'attendis pas sa réponse et repris en posant mon lourd dossier sur son bureau : - Tout est là. Je suis tellement géniale que je vous ai mâché le travail et j'ai tout classé par ordre chronologique. Les pastilles jaunes sont pour les délits mineurs. Les oranges pour les délits et les rouges pour les crime. Vous verrez qu'il y a majoritairement des crimes. Je ne sais pas ce que vous en dites mais je pense qu'autant de mauvais goût ça vaut au moins la prison à perpétuité. Mais allez y, analysez et parlez, c'est vous l'experte. Il y avait un peu de flatterie dans tout ça, évidemment. Je m'assis enfin dans le fauteuil en cuir prévu à cet effet, notant que la secrétaire idiote ne m'avait pas fait apporter de café glacé ce qui aurait quand même été le minimum syndical. Ca ou un Starbucks et mon prénom calligraphié sur le gobelet. Tout se perd... La rouquine, de son côté, étudiait le dossier que j'avais monté contre Dyson Walters et son mauvais goût congénital. Dès que je le croisais, les choses empiraient. A ce niveau-là, ce n'était ni plus ni moins que de la mauvaise volonté.
Lucy Wright
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Je réponds rapidement au sms avant de me lever et de me préparer. J’avais un rendez-vous aujourd’hui. Prenant une douche rapide, je m’habille d’une de mes nouvelles tenues acheter récemment et je me coiffe rapidement avant de me maquiller. Lily dormait chez Eliza alors je n’avais pas à m’inquiéter pour ma fille et il fallait que je me dépèche parce que je risquais d’être en retard. Quittant mon studio, je ferme la porte avant de me rendre jusqu’au bureau.
« Bonjour Adeline. »
Je salue ma secrétaire avant de me rendre dans mon bureau et de refermer la porte pour m’installer. Posant mon manteau sur le porte manteau et m’installe à mon bureau avant de lever le regard vers la jeune femme qui venait d’entrer.
« Bonjour Mademoiselle Gust. » dis-je simplement avec un léger sourire « je suppose l’être assez pour accepter votre affaire. Je vous montre ? »
Un sourire narquois né sur mon visage. Je regarde le dossier qu’elle pose sur mon bureau avant de lever le regard vers elle.
« Je vais regarder tout ça. Vous voulez peut être un café ou quelque chose à boire ? » demandais-je à la jeune femme.
Attendant sa réponse, je commençais à feuilleter le dossier qu’elle avait elle-même fait et c’était intense. Des photos, des notations et tout ce dont j’avais besoin pour qu’un procès soit gagné. Un petit rire m’échappa avant que je ne lève le regard vers la jeune femme.
« C’est vraiment du bon boulot et je crois bien que ça peut être bénéfique pour nous tout ça. Vous voulez vraiment envoyer en prison Dyson Walters ? »
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Deborah Gust
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Mais c'est qu'elle avait confiance en elle, la rouquine ! J'attendais de voir si elle avait bien fait d'être aussi sûre d'elle car on ne sait jamais, surtout dans cette ville de ploucs où les apparences sont parfois trompeuses. Tenez, prenons un exemple, je sens que ça vous intéresse. Regina Mills. On pourrait croire, si on base son jugement sur ses tailleurs impeccablement coupés, son air volontaire et ses escarpins cirés qu'elle ait une personne distinguée qui pourrait, éventuellement, prétendre à me fréquenter - et dieu sait s'il s'agit d'une chance immense. Sauf que non. Regina Mills n'a de superbe que l'extérieur - et aussi la connerie, faut bien le reconnaitre. J'ai une fois essayé de me mettre à son niveau mais c'était tellement fatigant que j'ai arrêté. Bref, tout ça pour dire - en plus de troller Marie Lou - qu'il faudrait bien plus que des belles paroles pour que Lucy Wright me convainque. Mais on pouvait effectivement commencer par un cappuccino. - Vous pensez que votre assistante fait des cappucinos décents ? J'ai le palais sensible et aussi les gouts les plus simples du monde : je me contente du meilleur, expliquai-je, nonchalante, en tortillant une mèche de mes cheveux comme si je m'en fichais totalement. Sauf que ce n'était absolument pas le cas. Tout était pensé, millimétré, prévu. C'est ça, le style. J'aurais bien appelé l'assistante pour passer commande, sauf que puisque c'était Wright qui offrait, c'était à elle d'aller au bout de la démarche. Rapidement, de préférence. C'était une chose de passer en revue mon excellent travail, mais fallait quand même penser à mon confort immédiat et plus particulièrement à celui de mes papilles desséchées. Réflexion faite, j'aurais pu - dû ? - exiger que la secrétaire court au Starbucks du coin, fasse calligraphié mon prénom sur un mug et revienne en deux deux avec une délicieuse boisson. Mais, comme vous le voyez, je sais me montrer raisonnable. Ca, ça s'appelle la perfection. Je vous l'accorde, elle n'est pas donnée à tout le monde. Deborah me bénisse. Pour continuer dans l'exemplification qui me permet de me mettre au niveau de vos cerveaux défectueux, Lucy n'était pas synonyme de perfection. Ou alors elle avait choisi la question rhétorique la plus pourrie qui soit parmi le large choix qu'elle avait pourtant. "Etes-vous vraiment aussi parfaite que vous en avez l'air ?", "Pourquoi Dyson n'a-t-il pas déjà été arrêté et condamné pour attentat à la mode ?", "Puis-je avoir un autographe ?"... et j'en passe. Je ne laissai cependant rien paraitre de ces réflexions, me contentant de décroiser les jambes et de planter mon regard dans le sien. - Est-ce que j'ai vraiment l'air d'une personne qui plaisante ? demandai-je, rhétorique, pour le coup. Dyson Walters me fait mal aux yeux et me sors par les trous de nez. Je prendrai toute sentence qui sera jugée suffisante pour le punir de son manque de goût criant et de son ravalement de façade raté. Je me doute bien que ça ne vous traverse pas l'esprit tous les jours parce que vous avez la chance d'être jolie - et rousse - mais il y a sur cette planète des gens vraiment très moches qui ont en plus l'outrecuidance d'être particulièrement agaçants. Et ça, de mon point de vue, c'est un crime fédéral. Prison, interdiction de m'approcher, obligation d'être coaché par Pascal le grand frère… Ce sera le juge qui décidera et s'il fait bien son travail Dyson obtiendra la sanction qu'il mérite. Je marquai une pause pour observer mes cuticules et demander finalement : - Je ne vois toujours pas de cappuccino.
Lucy Wright
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« Mon assistante est surtout extrêmement douée pour aller chercher des cappuccinos fabuleux. » dis-je avec un léger sourire avant de faire appeler mon assistante et cette dernière une fois dans le bureau, je lui souris « Adeline, pouvez-vous allez me chercher un frappuccino au pain d’épices et potiron et ce que vous demandera également Mademoiselle Gust, ici présente s’il vous plait ? » Toujours se montrer polie, c’est ainsi que j’ai été élevée autant en temps que Lucile qu’en temps que Lucy.
Deborah « prends commande » avant que mon assistante ne se hâte à aller nous chercher nos boissons qui par chance ne se trouvait pas très loin de mon bureau. Je ne quittais pas la rouquine des yeux alors que je feuilletais encore et toujours et toujours le dossier qu’elle avait préparé sans doute depuis plusieurs mois. Il était clair qu’elle comptait sur moi et je me donnais une certitude, c’était de ne pas la décevoir. Arquant les sourcils face à sa remarque, elle n’était clairement pas du genre à plaisanter, je reprends finalement la parole après sa tirade.
« J’entends ce que vous dites et je ferais tout mon possible pour que Monsieur Walters connaisse la sanction qu’il mérite. Il est vrai que les photos démontrent véritablement un style vestimentaire à la limite du vomissement, sur ce point, nous sommes d’accord. » énonçais-je à la jeune femme avant d’ajouter « Adeline ne devrait plus tarder à présent. »
Aussitôt dit, voilà que mon assistante frappe à la porte de mon bureau. Je lui énonce le droit d’entrer et elle nous apporte nos « commandes » avant que je ne la congédie avec un remerciement et sirote avec tranquillité mon frappuccino, tellement délicieux. Depuis que j’y avais goûté, je ne pouvais plus me passer de mon frappuccino, c’était devenue clairement une drogue, pire encore que toutes celles que je pouvais prendre actuellement.
« Pain d’épices, potiron, excellent mélange. Vous devez trouver cela étrange mais je vous assure que ça a très bon goût. » énonçais-je à la rouquine.
Posant mon gobelet encore bien rempli près de mon ordinateur, ouvert sur une page google, je pose mon regard sur le dossier avant de reprendre la parole.
« Je pense que si on la joue bien, on peut aller à l’emprisonnement. » énonçais-je en levant le regard.
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Vomissement. Ce n'est pas un mot que j'aime utiliser. Rien que son orthographe est dégoûtante. Pourtant, j'étais contente que Lucy Wright l'ait employé. Au vu de la situation critique, c'était un signe de son intelligence professionnelle et, croyez moi, c'est pas donné à tout le monde d'en avoir. Oh que non. J'avais souri, satisfaite - et dieu seul sait à quel point il est difficile que je le sois ne serait ce qu'un peu. La miss se débrouillait bien. Pour le moment. On est si vite déçu de nos jours… Tenez, prendre Adelaide. Ou Adele. Ou peu importe. Prenez l'assistante soi-disant compétente de Lucy. Eh bien elle avait été décevante à être aussi lente à rapporter ma commande. Evidemment, je ne l'avais pas remerciée, ça aurait été la conforter dans sa médiocrité. Si Wright tenait à le faire, ça la regardait. C'était elle qui bossait avec, pas moi. Ce qui compensait vaguement cette déception était de voir que mon avocate avait choisi une boisson de goût et pas… disons un lait à la fraise ou, pire, du jus de tomate. Et pourtant, je n'aime pas le orange, sauf quand il s'apparente à la rousseur de mes cheveux. Ce qui fait donc de moi une personne excessivement tolérante envers le potiron. Et les déblatérations inutiles de mon avocate. Tant qu'elle n'était pas payée au mot et qu'elle restait jolie, je voulais bien supporter ça. Croyez-moi, j'ai vu pire question travers. Lucy ne tarda pas à se remettre vraiment au travail et j'appréciais cette mentalité. Un discours court et efficace. C'était d'autant plus appréciable, d'autant plus si on prend en considération ce qu'elle venait de me dire. Imaginer Dyson insupportable Walters et son visage hideux dont l'indécence physique serait sublimée par l'horreur d'un uniforme orange de prisonnier me rendait presque rêveuse. Presque. La nuit, je préfère rêver de Leonardo DiCaprio. - La plupart du temps, j'aime vraiment bien votre façon de parler, commentai-je dans un sourire mesquin. Quelle sera votre approche pour le réquisitoire ? J'avais bien sûr mon idée, ou plutôt, ma stratégie déjà mise en place. Mais éh, je n'allais quand même pas faire seule tout le boulot pour laquelle j'étais censée la payer ! Alors je me contentai de siroter mon cappuccino, notant qu'Opaline ne l'avait pas trop massacré et j'attendais.
Lucy Wright
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Sirotant ma boisson chaude, je la repose rapidement sur mon bureau avant de feuilleter le dossier avant de me reculer dans ma fauteuil tout en ramenant mon regard sur Deborah Gust qui ne lâcherait absolument rien pour mettre Dyson derrière les barreaux pour faute de goût insupportable et dans un sens, je la comprenais. Dans mon enfance, je ne connaissais pas le style, j’étais fagotée avec les vêtements appropriés mais je n’avais aucunement les possibilités financières ni la silhouette que j’ai maintenant. Me mordant la lèvre inférieure, je reprends finalement la parole tout en reprenant mon frappucinno dans ma main.
« Oh…Tout simplement le fait qu’il porte atteinte à la vie d’autrui, à la vue d’autrui. Je pense que vous voyez ce que je veux dire n’est-ce-pas ? » énonçais-je avec un sourire avant de prendre une gorgée de mon frapuccino.
Le reposant sur mon bureau, je passe machinalement une main dans ma chevelure rousse et pose mon regard sur Adeline qui m’amènait le courrier reçu. Je la remercie d’un signe de tête avant de finalement reprendre la parole, pour en revenir au sujet premier de notre présence à toutes les deux au sein de mon bureau.
« Si vous voulez le voir en prison, il va falloir qu’on la joue fine et tout ce que vous avez fait est vraiment très bien. On va bien s’amuser. » dis-je avec un sourire avant d’ajouter « Dyson Walters est dangereux pour autrui, rien que les photos que je voient là, le prouve. »
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- Oui, je vois, assurai-je avec un air las, presque plaintive, savamment étudié pour l'occasion. J'étais une excellente actrice et ce ne serait pas de trop pour le procès. Comme il s'agissait d'un crime et que nous étions en Amérique, le procès aurait lieu devant un jury public qu'il faudrait se mettre rapidement dans la poche. C'est pourquoi je repris la parole en ses termes : - Malgré toute la violence avec laquelle il a porté atteinte à mes rétines, j'ai encore la force de voir ce que vous voulez dire. Ca n'avait bien sûr rien à voir (ha ha - même quand je ne cherche pas à l'être, je suis truculente à souhait, que voulez-vous ? c'est le talent, ça !). Mais les jurés ne sont pas connus pour être des descendants d'Albert Einstein et nous savons tous que 80 % de l'issue d'un procès résulte dans la façon de présenter les faits. Tout n'est au fond qu'une affaire de rhétorique et il se trouve que parler est l'un de mes nombreux talents. J'aurais, en fait, très bien pu me défendre toute seule mais l'avocate était jolie, c'était une occasion comme une autre et je comptais bien montrer que j'avais des moyens conséquents. Tandis que je remettais mes lunettes de soleil sur mon nez pour prouver que mes yeux avaient souffert devant autant de décadence, Alphonsine eut à nouveau l'outrecuidance de s'introduire au beau milieu d'une réunion à laquelle elle n'était de toute évidence pas conviée. Je pinçai mes lèvres dans une moue réprobatrice et ne la quittai pas des yeux pendant qu'elle déposait le courrier. Evidemment, parce que c'est bien connu qu'elle n'aurait pas pu le faire après ! Quand elle fut - enfin - repartie et après que Lucy m'ait une nouvelle fois fait part de sa confiance, je retirai mes lunettes pour qu'elle voit que je la fixai intensément dans les yeux et repris : - Dites moi Lucy, entre nous, pourquoi vous gardez une assistante pareille ? Dites moi que c'est une peine d'intérêt générale et pas de la charité parce que cette pauvre fille aussi commet des crimes. Des fois que vous ne l'aviez pas remarqué...
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J’appréciais vraiment Deborah. Pourquoi ? Eh bien tout d’abord parce qu’elle est rousse et que les rousses ont la classe et puis également parce que c’est une sacré nana et que dans les temps qui court, c’est assez rare ça. Je lui fais rapidement comprendre qu’elle avait fait un très bon boulot concernant le cas Walters et comme je m’en doutais, elle ne tarde pas à me reprendre d’un air las mais je m’y accommode et ne réponds rien, de toute manière, cela n’aurait pas servi à grand chose.
Durant une réunion, Adeline savait pertinemment qu’elle n’avait pas le droit d’entrer dans mon bureau mais en ce moment, elle en faisait un petit peu à sa tête et au fond de moi, je dois vous avouer que ça commençait gentiment à m’énerver mais je ne pouvais pas la virer, elle était au courant de mon petit secret et je ne pouvais me mettre en danger inutilement alors je la gardais et je faisais avec. Me mordant la lèvre inférieure, je vins à poser mon regard sur Deborah avant de reprendre la parole tandis qu’elle venait à me demander pourquoi je me damnais à garder une assistante comme elle.
Trouver une alternative, vite!
« Elle est l’une des meilleures pour la prises de rendez-vous et puis, elle ne pose pas trop de questions et puis, elle ne parle pas trop non plus et j’avoue que c’est ce qui m’intéresse le plus. Je n’ai pas envie d’avoir une assistante qui parle trop. Bon, elle est un peu lente mais je m’y accommode même si je dois avouer que par moment, j’ai vraiment envie de la secouer. »
Espérer qu’elle ne voit pas la gêne sur mon visage. Mon portable vibre.
A quand la prochaine partie ? A.
Je fais une légère manip pour effacer le message avant de ramener le regard sur la jeune femme tout en sirotant ma boisson chaude.
« On doit la jouer fine et surtout être telle une araignée sur sa toile, tisser avec perfection le plaidoyer. »
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Maintenant j'en étais certaine : Lucy cachait un secret. Et avec ça elle le dissimulait mal ! Une chance pour elle que je sois là et peut-être disposée à l'aider. Je plissai les yeux pour l'observer. Soit je l'avais vraiment prise de cours et elle n'avait pas eu l'occasion de se composer un visage, soit il valait mieux qu'elle ne joue jamais au poker. Lucy transpirait la gêne et le léger laps de temps entre ma question et sa réponse ne faisait que confirmer qu'elle s'était cherchée une excuse. Cependant, pour qu'un mensonge puis vaguement passer pour vrai, il fallait soit qu'il soit aussi gros que les fesses de Madame l'adjoint au maire, soit qu'il se base sur un fond de vérité. Le cas présent, j'optais pour la seconde option. Et puis, ça se voyait qu'Adeline avait quantité de défauts ! C'en était d'autant plus surprenant qu'elle ait autant hésité, d'ailleurs. - Vous mentez, fis-je simplement remarquer en croisant les bras. Enfin, vous ne dites pas toute la vérité. Moi je pense que si vous gardez cette fille c'est effectivement parce qu'elle sait se taire. Au propre comme au figuré, si vous voyez ce que je veux dire. Et avec un doctorat en droit elle avait intérêt à avoir suffisamment de neurones à connecter pour me suivre ! - Moi je m'en fiche que vous cachiez quelque chose. Le tout c'est de bien le faire... Je ne terminai pas ma phrase, elle était suffisamment grande pour comprendre où je voulais en venir.
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Elle savait. Elle savait ce que je cachais. En même temps, à une femme comme elle, comment cacher indéfiniment mon secret ? Je me mords la lèvre inférieure avant de ramener mon regard vers la jeune femme tout en sirotant ma boisson chaude « vous m’avez démasquée Deborah. Effectivement, je garde Adeline parce qu’elle a la parfaite qualité de très peu parler. Elle n’est pas bavarde, bien au contraire. » avouais-je à la rousse.
Buvant une nouvelle gorgée, je soupire en posant mon verre sur mon bureau en croisant les jambes et les bras sous ma poitrine, ne quittant pas la rousse des yeux alors que le dossier Walters traînait toujours devant mes yeux, plus proche de moi que d’elle d’ailleurs. Un léger sourire naquit sur mes lèvres avant que je ne reprenne la parole « vous feriez une parfaite avocate vous savez. Mais je me demande si vous avez réussi à percer mon secret. »
J’espérais que non mais je ne sais pas trop pourquoi, je sentais une certaine méfiance à son égard et ça semblait réciproque.