« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
C’était un de ces jours fériés que Michel-Ange appréciait tant. Assit sur un des bancs du centre-commercial, il regardait les passants marcher devant lui tout en mangeant du Pop-Corn assez bruyamment. C’était un de ses jours préférés. Il ne travaillait pas ! Et ca c’était plutôt rare. Car en tant que livreur de pizza, les jours de congés étaient plutôt rare, surtout quand on était à son compte. Le matin, il avait passé une bonne partie de son temps à aller jouer avec les enfants de l’orphelinat qu’il appréciait particulièrement. Après avoir mangé avec eux, il s’était un peu entraîné, et avait décidé d’occuper son après midi à son passe-temps favori. Glander. Reluquant quelques fesses en mangeant son Pop Corn, il se mit à réfléchir à un plan pour vaincre sa timidité et enfin pouvoir croquer le Fruit Défendu. Faisant tomber son maïs soufflé sans s’en rendre compte et s’en moquant complètement, il resta un moment à évaluer les filles qui passaient. Certaines, qui devaient estimer son regard un peu trop entendu, lui adressèrent des regards mauvais. D’autres passèrent leur chemin. Visiblement, il ne fallait pas faire comme ça. Pourtant, d’après Figue, c’était la chose la plus simple du monde. Mais apparemment, il fallait s’appeler Figue. Et il fallait également être Figue. Et ca marchait. D’après Eulalie, qui elle n’avait même pas un an, il fallait trouvé la bonne personne. Elle, elle semblait l’avoir trouvé. Mais Michel-Ange n’était pas de cet avis. Ce foutu barbier dont elle parlait tant à son oreille attentionné ne lui attirait que de la tristesse et de la désolation. Il avait bien fait de proposer une coloc. Au moins, là las, il pourrait la surveiller, la protéger. Oh, elle n’avait pas besoin de protection physique. Mais affective… Si. Elle était jeune, elle était fragile, et elle était amie avec Figue. Forcément, elle était en danger affectif. Ses pensées s’arrêtèrent lorsqu’il aperçu une jeune femme qu’il lui semblait avoir déjà rencontré. Elle n’était pas particulièrement joli à ses yeux, mais elle dégageait un charme fou. Ce qui était encore plus dangereux, car c’était les filles les plus magnifiques. Plissant des yeux et la fixant tout en mangeant son Pop corn, il se demanda où est ce qu’il avait bien pu la voir…
Soudain, tout lui revint en mémoire. La fête d’Apollon ! Où il avait tellement bu, qu’il s’était ridiculisé d’ivresse et de maladresse ! Cessant de mâcher comme un idiot, il posa discrètement le sachet de pop corn à côté de lui. Glissant sur le banc, il commença à tourner la tête pour l’ignorer. Le problème, c’est qu’elle se dirigeait droit vers lui. Oh non non non… En plus elle avait l’air un peu contrarié. Qu’est ce qu’il lui avait fait. Observant ses seins et ses hanches par réflexe, son teint devint rosâtre. Aussi, quand la jeune femme ne fut plus qu’à quelques mètres de lui, il sauta par dessus le banc et commença à courir comme un fou furieux dans la galerie marchande.
« Hé t’excuse pas ducon ! »
Il avait bousculé un grincheux. Se retournant avec un sourire idiot il répondit : « Pardon ! Pardon ! Je fuis une femme ! »
L’homme arqua un sourcil puis reprit se route en grommelant. Rentrant dans une boutique de vêtement immense, il se dirigea directement vers les cabines d’essayage. Le plan était très simple. Rester ici. Se cacher. Attendre un peu. Et elle finirait bien par s’en aller. Peut être même qu’elle ne l’avait pas suivi en fait. Mâchant les derniers pop corn, il se mit à hurler quand le rideau de la cabine s’ouvrit à la volée, d’un geste sec. « AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH J’AI RIEN FAIT C’EST UNE ERREUR ! JE M’APPELLE CHARLIE JOHNSON ! JE NE SUIS PAS CELUI QUE VOUS PENSEZ MADEMOISELLE C’EST UNE ERREUR ! »
Et il mit ses genoux devant son visage, sur le petit tabouret en position foetal. Effrayé.
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« ... »
| Conte : Un conte ? Pourquoi faire ? | Dans le monde des contes, je suis : : Un mystère qui évolue sans cesse.
Je m’étais réveillée dans une chambre d’hôpital. J’avais repoussé les draps de mon lit, puis je m’étais levée avant de jeter un coup d’œil autour de moi. Un coin de la pièce était plongé dans l’obscurité. Et cette obscurité me donnait l’impression de vouloir s’entendre jusqu’à moi. Puis, un morceau de papier en flamme m’étais tombé sur le bras, brûlant la peau en contacte avec, et je m’étais retrouvée en une fraction de seconde à l’extérieur de la pièce, de l’autre côté de la porte. Le couloir dans lequel je me trouvais était long. Les lumières c’était rapidement mise à clignoter et grésiller dangereusement d’un côté tandis qu’une forme humanoïde aillée de dos, était apparut entre deux coupures de la lumière. Je m’étais ensuite retrouvée dans un bureau. Assis sur la chaise en face de moi, ce trouvait un grand homme blond. Il parlait. Parlait… Blablablaaaa.. C’était long et chiant. Je l’avais laissé divaguer tout seul pendant que je m’étais installée sur un manège qui basculait d’avant en arrière très très lentement. Puis je m’étais mise à faire mes ongles – un rouge un noir-, à faire de l’œil à des armes super sexy dans « arme et sang », puis j’étais aller cherchée du pop corn que je lui avais balancé à la figure en criant « Bhouuuuu remboursé !! » avant de manger du chocolat en regardant la perfection de mes pieds. Parce que oui, mes petits petons était parfais d’accord ? Et si quelqu’un disais le contraire, j’allais lui faire bouffer sa langue. Littéralement. Puis, la radio derrière lui c’était mise à émettre. Ça avait commencé par une série de nombre qui parlait de porte ouverte (bein s’ils avaient froid, ils avaient qu’a la fermer la porte, hein ?) avant de switcher sur la voix du type en face de moi. Sauf qu’elle était différente. Là, mon interlocuteur c’était levé de son siège avec un sourire malsain et m’avait dit « Mais oui Harleen, réveille toi. » et moi, j’avais répondu : - Dites vous pourriez pas changer de station ? Celle-la est naze. Le sourire de mon interlocuteur c’était effacé en une fraction de seconde. Il m’avait fixé pendant un moment avant de reprendre : « C’était pas censé ce passer comme ça. Pourquoi t’es pas paralysée par le peur toi… hé ! J’te parle !! » - Hein ? Quoi ? J’avais demandé surprise, retirant le masque de mes yeux alors que je relevais la tête après l’avoir basculé en arrière pour faire une petite sieste. - Hé ! Mais t’es qui toi ? Et il est où le docteur super canon hein ? « C’était moi » Avait reprit le jeune en face de moi. - Non, je crois pas. J’avais repris avec d’une voix chantante sure de moi. Bon aller tiens, je lui avait tendu une pelle et un sceau de plage avant de reprendre, va faire joujou ailleurs Rouky, c’est l’heure de ma sieste. J’avais alors remis mon masque sur mes yeux puis balancé ma tête en arrière pour reprendre ma sieste ou je l’avais laissé, le plantant comme un con avec sa pelle et son sceau en plastique. La scène avait alors changé. Cette fois, elle se déroulait en noir et blanc, comme dans les vieux films sur pellicule. Je courais en robe de mariée (noire et grise) au ralenti sur la plage vers un inconnu à qui j’étais visiblement mariée. Puis une fois que nous étions assez proche l’un de l’autre mon visage avait changé d’expression, et j’avais sorti un marteau de nulle part pour lui exploser le crâne avec. Je m’étais ensuite réveillée dans mon lit chez Dyson. J’avais rejeté les draps sur le côté, puis j’avais quitté ma chambre pour rejoindre la cuisine. J’avais faim. Tandis que je traversais l’habitation, j’appelais Dyson mais visiblement, personne n’était à la maison. Pourtant, ce n’était pas les habitants qui manquaient. J’étais alors rentrée dans la cuisine pour récupérer une petite cuillère et de la glace histoire de prendre mon petit déjeuné, lorsque me dirigeant vers la sortie, je m’étais retrouvée nez à nez avec un jeune dont le visage ne me disait absolument rien. C’était sans doute un réparateur. Ou le nouveau copain de moustique. Mais comme il n’était pas en caleçon, ça devait être la première solution. - Si c’est pour déboucher les toilettes, c’est pas par là. C’est là-bas. J’avais pointé du doigt la direction et il m’avait saisie la main avant de me regarder avec une expression de fou puis de me demander avec un rire malsain : « Chérie, devine qui est rentré à la maison ? » Il avait sorti de derrière son dos un maillet et mon regard c’était aussitôt illuminé. Gregorio !! Mon bébé adoré !! Il était enfin rentré à la maison !! Folle de joie, j’avais agrippé mon petit cœur laissant tomber ma petite cuillère par terre, avant de balancer le jeune sur le côté qui s’était prit le cadre de la porte en pleine tête. - PEDRO !!! Maman t’aimes tellement tu sais ça ? J’avais repris toute émue en lui caressant tendrement la tête. Dire qu’ils ont osés nous séparer tous les deux hein ? Ooooh et ma pauvre mini-moi qui doit se sentir seule et triste… les monstres ! Je m’étais exclamé indignée en pensant à Dyson et Fido qui m’avait privée de mes enfants adorés. « Ça marche pas non plus. Faut que je trouve autre chose. » Il avait sortie un tas de papier de nulle part avant de reprendre : « Salut ma beauté, ça te dirait de… Ah non, c’est pas celle-là. » Il avait balancé la feuille en arrière avant de reprendre. « Wendy ? C’est moi Wendy ! Shining, mon passage préféré. On essayera un jour, tu verras, on va bien s’amuser tous les deux.. » Il c’était mis à rire, puis avait une nouvelle fois balancé le papier en arrière avant de s’exclamer content: « Ah tiens, ma liste de course ! Mince, j’ai oublié les lames de rasoir. » Et tandis qu’il continuait d’examiner ses feuilles et de les balancer en arrière au fur et à mesure qu’il les lisait, j’en profitais pour récupérer ma cuillère et prendre la direction du salon pour y regarder la télévision. J’aimais bien regarder des dessins animés le matin, mêmes s’il manquait une chose cruciale pour profiter de l’expérience à fond. A savoir, les sucettes spéciales bad trip d’Harlina. « HAAAA ! » Il était apparut à côté de moi armé d’un couteau de cuisine et j’avais continué à manger ma glace tranquillement, comme si de rien n’était. Cette fois, il avait changé de tactique. Il c’était mis devant la télévision, avait démarré une tronçonneuse et avait annoncé un sourire aux lèvres : « Que la partie commence ! » - Hein ? Quelle partie ? T’es qui toi ? T’es un nouveau colocataire ? J’avais plongé ma petite cuillère dans le pot de glace pour en récupérer une bonne quantité, avant d’enfourner le tout dans ma bouche. « Non. On c’est rencontré tout à l’heure, j’étais ton docteur. » Il avait esquissé un rictus mauvais avant de lever la tronçonneuse au dessus de sa tête l’air fou. - Non, ça me dit rien. J’avais répondu en haussant les épaules. T’es là pour déboucher les toilettes ? C’est par là-bas. J’avais montré du doigt la direction et il avait aussitôt répliqué les sourcils froncés. « Et si je te disais que je suis celui à qui tu as explosé la tête sur la plage à coup de marteau juste avant ? On n’oublie jamais ça première fois à coup de marteau, n’est-ce pas ? C’est magique ! Sanglant ! Excitant ! » Il avait dit ça avec un sourire malsain avant d’exploser une nouvelle fois de rire. - Non. Dyson est pas là alors faudra repasser plus tard pour les galipettes. « Bon.. » Cette fois, je sortais une arme de sous un coussin et lui tirais des balles et des confettis dessus (c’est classe les confettis hein ?), avant de l’achever d’une balle dans la tête parce qu’il me dérangeait. Pour rappel, c’était l’heure de mon petit déjeuné hein ? Et s’il y avait un truc qu’il pas fallait jamais interrompre, c’était quand je mangeais, tout le monde savait ça. Puis de toute façon, y avait que moi qui avais le droit de faire ça d’abord !
Le reste du rêve c’était déroulé de la même façon. A savoir, que le jeune passait son temps à essayer de m’effrayer et que moi, j’enchaînais les vents avant de réaliser sa présence et de le dévivanter parce qu’il me dérangeait. Et qu’il était chiant aussi. Jusqu’à ce qu’il prenne feu spontanément et que je me réveille dans mon lit, légèrement déboussolée.
Je n’ai pas gardé grand souvenir de cette nuit là. Cependant, au réveille, une sensation étrange m’avait aussitôt envahie. J’avais l’impression que quelque chose avait changé. Même si je n’étais pas capable de dire en quoi.
Je relève le buste et reste quelques instant immobile, le regard perdu dans le vide. Puis, je balance les draps sur le côté, pose les deux pieds par terre et me lève. Comme toujours, mon esprit est embrouillé. Tout est confus. Si bien, qu’il m’arrive parfois d’avoir l’impression de ne pas être moi-même. Pas entièrement. J’attache mes cheveux en un chignon bordélique et part en direction de le cuisine pour prendre mon petit déjeuné. De La crème glacé avec du jus d’orange. Il parait que ce n’est pas le petit déjeuné idéal pour commencer la journée, mais je m’en fou. Je n’ai pas l’intention de me forcer à faire quelque chose, si je n’en ai pas envie. Et prendre un petit déjeuné classique est loin de me faire envie pour le moment. Peut-être plus tard ? Après avoir terminé mon petit rituel du petit déjeuné, je range derrière moi et me précipite dans la salle de bain avant que l’un des toons ne la réquisitionne avant moi. Je prends une douche rapide, sort de la salle de bain une serviette autour de la taille et me retrouve devant un choix cornélien. Mais qu’est-ce que je vais mettre aujourd’hui pour sortir ? J’avais quelques affaires avec moi. Des bottines noires, deux jeans noirs, deux hauts noirs, une veste en jean noire. Et à l’opposé, j’avais aussi des affaires la plupart en simili cuir comme ce slim, mais de deux couleurs différentes. Noir et rouge. De la même couleurs que les pointes de mes cheveux. Aucunes de ces tenus ne me faisait envie. Aussi, il ne me restait plus qu’à utiliser la magie des ombres pour modifier mon apparence. Je me retrouvais alors habillée d’un débardeur rouge, d’un slim en simili cuir noir, d’une paire de bottes noir et d’une veste en simili cuir noir.
Une fois à l’extérieur, j'étais perdue. Je voulais sortir oui, mais pour aller où ? Quelque part, ce lieu me semblait familier. Seulement je ne reconnaissais rien. Sans doute, parce que je n’arrivais pas à me souvenir. Pourtant, j’en avais ! C’est du moins, la sensation que j’avais, mais à chaque fois que j’essais de me remémorer quelque chose, c’était comme s’il y avait un blocage invisible. J’étais certaine que c’était là, quelque part, mais je ne pouvais pas y accéder. Il ne me restait que quelques bribes sans plus. Et ce n’étaient pas les plus utiles, vous pouvez me croire.
Un chewing gum à la fraise en bouche, des écouteurs dans les oreilles, je me retrouve finalement dans un centre commercial. Partagée entre l’envie d’aller faire un tour dans les boutiques et un ennuie mortel, lorsque mon regard croise celui d’un jeune assis sur un banc. Sur le coup, je ne fais pas vraiment attention, même si je constate que ces manières laissent visiblement à désirer puisqu’il en profite pour me mater, mais tout à coup, il semble réaliser un truc et détourne le retard avant de prendre la fuite. Ce qui ne voulait dire qu’une seule chose. Soit qu’il avait repéré le copain super baraqué d’une fille avec laquelle il avait couché récemment dans le coin, soit qu’il me connaissait. Et la deuxième solution paraissait la plus plausible.
Sans presser le pas (je n’en avais pas besoin), je pars à la recherche du jeune et me retrouve bientôt dans une boutique de vêtement très vaste. Bien joué. C’était très intelligent de sa part. Tenter de me semer la dedans aurait sans doute marché en temps normal. Mais moi, je n’étais pas quelqu’un de « normal ». J’étais un ombre. Et même si je n’avais aucun souvenir de mon passé ni de qui j’étais (une fille du nom de Mina il parait) je savais tout ce qu’il y avait à savoir sur moi. Dont le fait, que les ombres retrouvaient toujours ceux qu’ils traquaient. Toujours.
Une fois devant la cabine d’essayage où je jeune c’est planqué, je retire mes écouteurs et pousse le rideau d’un coup sec. Le jeune se met alors à crier :
« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH J’AI RIEN FAIT C’EST UNE ERREUR ! JE M’APPELLE CHARLIE JOHNSON ! JE NE SUIS PAS CELUI QUE VOUS PENSEZ MADEMOISELLE C’EST UNE ERREUR ! »
Je croise les bras contre ma poitrine, le regard fixé sur lui et commence à son attention :
- Votre réaction ressemble à celle du mec, qui a couché avec la mauvaise femme et qui manque de pot, c’est fait chopé au pieu avec par son petit copain bodybuildé. Le genre qui maintenant flippe, parce qu’il a peur que le type en question, lui refasse le portrait à coup de barre de fer.
Charlie Johnson n’était clairement pas son vrai nom. Je n’avais pas besoin de me souvenir de lui, pour le savoir. Ma capacité à déceler la vérité du mensonge avait fait tout le travaille pour moi.
Je m’approche de lui, le force à se relever et fronce légèrement les sourcils avant de reprendre :
- Bon. C’est déjà mieux. Vous ressemblez un peu plus à un mec comme ça. Enfin…. C’était vite dit quand même. Vous êtes parti drôlement vite tout à l’heure. Au départ j’ai pensé que vous étiez peut-être ma « moitié » mais visiblement, ce n'est pas le cas.
Il n’avait pas de bague au doigt lui. Et apparemment, c’était aussi mon cas quelques jours avant. J’étais mariée et je ne savais même pas avec qui. Le rêve.
- Du coup, vous jouez les filles de l’air pour quoi exactement ?
Ça, j’étais curieuse de l’entendre…
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Michel-Ange Turtles*
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Elle avait parlé. Elle avait prononcé des mots. C’était ce qui se produisait en général quand était avec un interlocuteur. Mais là, le soucis c’est qu’elle était particulièrement canon. Tremblant de la tête aux pieds, il se laissa relever sans le moindre mal. A vrai dire, il était tout mou. Sauf à un endroit. Tremblant de la tête aux pieds, il commença à essayer de répondre à sa question. « Boubou… baba... bidur.. »
Tremblant encore plus, du fait de la proximité avec la jeune fille, il la fixa dans les yeux, totalement paralysé. Il avait dit quoi là ? N’importe quoi. Comme d’habitude quand une fille lui plaisait. Peut être qu’un jour quelqu’un accepterait de coucher avec lui par pitié. C’était la Théorie de Figue. Puissant théorème que Michel-Ange refusait de croire. Essayant de fuir, il ne put. Son corps prenait l’ensemble de la cabine. Dos au mur, il essaya de passer à côté. Mais les seins de la jeunes femmes se frottèrent alors sur sa poitrine. « PCHEEEEEEEEEU »
Sa tête lui tourna, et il se sentit partir. Tombant comme une poupée de chiffon, il s’évanouit. Ce ne durait jamais bien longtemps. Quand il ouvrit les yeux, Michel-Ange avait le regard dans le vide, et fixait une paire de jambe. Prenant un regard niais, il dit d’un ton angevin. « Oh, c’est toi Figue, tu es rentré… J’ai bien fait les courses, j’ai aussi fait un peu d’ménage. Evite de laisser traîner tes slips et tes soutifs partout, tu sais bien que j’aime pas ça. Dit tu m’as arrangé le coup avec Eulalie ? »
Qu’est ce qu’il racontait ? Prenant soudain conscience d’où il était, il se redressa à vitesse folle et se retrouva encore collé contre Mina.
« Pa… Par… Pardon ! »
Utilisant sa technique Ninja de respiration, qu’il n’utilisait que dans les cas désespérés, il expira et inspira plusieurs fois en fermant les yeux. Quand il les réouvrit, c’était avec un regard déterminé. « Je suis désolé Mademoiselle. Je m’appelle Michel-Ange Turtles en réalité. On s’est déjà à la fête d’Apollon. J’vous ai déjà manqué de respect, parce que quand j’ai bu, je suis plus le même homme. J’ai un problème de Présentation Sociale Féminine. Un PSF. En fait j’ai du mal à parler aux filles quand elles sont jolies. On raconte que j’suis puceau. Mais c’est pas vrai. Je me suis tapé pleins d’nanas. Des tas. Des kilos. Des tonnes même. Et vous c’est comment ? »
Reprenant un peu de poil de la bête, il se détendit. Après tout c’était peut être son jour ? Le Grand Jour ? Celui où il arriverait enfin à ramener une fille à la colocation pour prouver à Figue et Eulalie qu’il était capable de se taper des meufs. Et les rendre jalouses. Au final, c’était peut être à cause d’elles qu’il était comme ça. Certainement même. Posant son pied sur le mur de la cabine d’un air décontracté comme dans les films américains pour draguer, Michel-Ange lui fit son regard le plus charmeur, ce qui se résumait à une belle tête de con. « Vous habitez chez vos parents ? »
D’après Figue, cette phrase marchait toujours. A moins que ce soit une farce. Le problème avec elle, c’est qu’elle lui faisait des blagues à longueur de temps, mais glissait de temps en temps des vérités, pour qu’il soit de moins en moins méfiant et frapper à nouveau. Au vu du regard que lui adressa la jeune femme, Michel-Ange estima que… Ben… Ca ne fonctionnait pas. Elle l’avait encore eu. « Désolé ! C’est une amie qui m’a dit de dire ça quand on voulait draguer ! Mais j’vous drague pas hein ! Ahlala… Je m’enfonce. Bon je vous offre un orgasme ? »
Pourquoi il avait dit orgasme ? Il voulait dire Café ! Café ! Orgasme n’était pas du tout le mot approprié et en plus ils ne se ressemblaient pas du tout. Qu’as tu fais encore, maudit Michelangelo ?...
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Ce jeune avait clairement un problème. Sa réaction alors qu’il me faisait face était comment dire ? Surprenante. Il baragouinait des trucs incompréhensibles et visiblement, ma présence lui faisait de l’effet. Trop d’effet même. Sans doute devait-il avoir du mal à s’exprimer correctement devant une femme. C’était amusant quelque part. Pour moi. Pas pour lui. Lui, au contraire, devait en avoir marre de passer pour un con. Un type louche et accessoirement un taré. Mais c’était pas mon problème.
Les sourcils froncés, je me demande ce qu’il a. Il n’a pas l’air d’être tout à fait là, est-ce qu’il a bugé ? Comme un ordinateur ? Je penche légèrement la tête sur le côté, examinant le jeune lorsqu’il se met subitement à bouger et tenter pour on ne sait qu’elle raison de coller le mur de la cabine pour sortir. Ce qui était totalement con, parce que s’il me l’avait demandé, je me serais poussée de moi-même. Et voilà qu’après avoir frôlé ma poitrine, celui-ci s’effondre mollement sur le sol après avoir laissé échappé un truc incompréhensible de ses lèvres, et reste dans les vapes pendant un court laps de temps. Laps de temps, où je me demande ce que je fais encore là.
Et après un moment, il se réveille, regarde mes jambes et parle d’une certaine Figue et d’une autre fille Eulalie qu’il semble vouloir fréquenter. Punaise. Si le mec avait en plus besoin d’aide pour obtenir un rendez-vous, ça devait pas être facile tous les jours..
« Pa… Par… Pardon ! »
Prise de conscience. Voilà qu’il se relève à présent pour se retrouver une nouvelle fois face à moi. Cette fois, il se présente, m’explique que nous nous sommes déjà rencontrés ( non, c’est vrai ?) et qu’il m’avait manqué de respect par le passé et qu’il.. Boit. Pour la boisson, c’était compréhensible avec son problème quelque part. Puisque comme il avait fini par le confirmer, il avait du mal avec les femmes. Boire devait lui donner la possibilité de remédier à ce problème là. Cependant, voilà qu’il rajoute dans son blabla, qu’on raconte qu’il est puceau (super ! ) et qu’il tente pour on ne sais quel raison obscure, de se rattraper en disant qu’ils s’était tapé des, je cite : Pleins d’nanas. Des kilos. Des tonnes même. Quel gentleman..
- Charmant. Je commence à son attention. Je suis certaine que si toutes ces « nanas » fictive étaient réelles, elles seraient flattées qu’on parle d’elles en ces termes.
Maintenant il voulait connaître mon nom. Qu’il était drôle…
- Non, ça ira merci. Si c’est pour être aussi bien traitée que la pléiade de « nana » que vous vous êtes « tapés » je vais passer mon tour.
Visiblement, ma réponse ne l’avait pas pu démonté que ça. Puisque peu après, il avait posé son pied contre le mur de la cabine et m’avait demandé si j’habitais chez mes parents. J’arque un sourcil lourd de sens. C’était quoi ça ? Une tentative de drague ?
« Désolé ! C’est une amie qui m’a dit de dire ça quand on voulait draguer ! Mais j’vous drague pas hein ! Ahlala… Je m’enfonce. Bon je vous offre un orgasme ? »
- Donc si je comprends bien. Je commence avec sérieux. Vous me draguez, mais vous ne me draguez pas et par le passé, vous m’avez manqué de respect et là, vous me proposez un orgasme.. Et bien ! Vous m’aurez fait la totale !
Ou presque. Parce qu’il y avait quand même des chances qu’il puisse faire pire. En tout cas, il devait vraiment galérer avec les femmes pour avoir ce genre de comportement. Ca me faisait presque de la peine pour lui.
- Je crois que je vais décliner pour l’orgasme mais c’était… intéressant de le proposer. Par contre, vu que vous sembliez vouloir me proposer autre chose à la place, un truc convenable j’imagine, pourquoi pas. Je me recule lentement pour sortir de la cabine histoire de lui laisser la place pour passer. Si vous êtes sage, je vous dirais mon prénom. Peut-être. Si j’en ai envie.
Lorsqu’il sort de la cabine, je me met à bonne distance pour lui laisser de l’espace et lui propose d’un signe de la tête de passer devant. Mon second petit déjeuné risquait d’être haut en couleur. Et ça, il y avait peu de chance que je l’oublie avant longtemps..
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Observant la jeune femme d’un air un peu étrange, Michel-Ange faillit à nouveau tombé à la renverse. Une fille acceptait d’aller boire un café avec elle ! C’était inespéré ! Réajustant le col de son tshirt pour bien aller avec son sweat à capuche, il la regarda avec envie. Hmmm… Pas maintenant, pas comme ça ! Il s’y prenait encore mal. Passant sa main derrière sa nuque d’un air un peu gêné, la tortue déclara d’un ton un peu audible : « Un café. J’voulais dire un café, mais visiblement t’as compris. On peut s’tutoyer ! Merci de me donner une chance ! »
Et voilà. Encore et toujours ces vieux travers ! Comme si il n’avait rien dit, il se dirigea vers le Starbucks du centre commercial et il y rentra rapidement, son sac à dos en bandoulière. Observant la salle, il remarqua qu’il ne connaissait personne. Ca s’était vraiment dommage, personne ne le croirait quand il raconterait ça. Ni Figue, ni Eulalie, ni ses frères. Soupirant de déception, il commanda rapidement un café long et se dirigea vers une table avec Mina. Tout en buvant ce dernier, ses sens revinrent peu à peu. La caféine était en train de lui redonner des forces ! Peut être qu’il pourrait draguer convenablement. Prenant un air décontracté, il plaça sa tête dans sa main d’un air négligé. Il avait vu ça à la télé, ça donnait toujours aux mecs de la télé un air superbement cool. Buvant son café comme une star, il déclara d’un ton faussement neutre : « Alors comme ça tu t’rappelles pas d’moi. J’étais à moitié à poil pourtant à cette soirée. J’crois que c’est Apollon qui m’a ramené chez moi. Je crois, je m’en rappelle plus trop. Mais je suis persuadé qu’on s’y est déjà rencontré. »
Observant le visage de la jeune femme, il se confirma intérieurement qu’il l’avait vu. La question était : avait-il été très lourd avec elle ? Ca c’était fortement possible. Un Michmich alcoolisait était en règle générale pas bien beau à voir. La toisant sans le vouloir avec une grande maladresse, il se rendit compte de son erreur et faillit renversé son café sur elle. Heureusement, ses réflexes plus développés lui permirent de le rattraper in-extremis et de le reposer convenablement sur la table. « Désolé ! Je suis un vrai maladroit ! Mais dés que j’ai affaire à une jolie fille, je perds mes moyens, je deviens un looser ! Oh ne va pas croire que je suis un looser en vrai. Je suis pas du tout ça. Je suis bourré de talents cachés… Au fait, je me présente, je m’appelle Michel-Ange ! C'est mon vrai nom. »
Il ne s’était pas présenté. Du moins pas dans ses souvenirs. Essuyant les quelques gouttes avec une serviette en papier, l’ancienne tortue contempla Mina. Elle était différente des autres filles qu’il avait déjà vu. Il n’en avait pas parlé à beaucoup, mais c’était… Différent. Quelque chose semblait clocher. Il fallait qu’il en ait le coeur net.
« Et toi tu t’appelles comment ? J’veux dire en vrai ! Moi je suis une ancienne Tortue Ninja, modifiée génétiquement ! J’peux soulever la table sans effort si je le veux. Tu veux voir ? Non tu veux pas voir. On va se faire remarquer, et je suis déjà en train d’être le centre d’attention de la salle... »
C’était la pure vérité. Plusieurs personnes s’étaient retournés vers eux et les observaient de manière étrange. Peut être était-ce l’excentricité de Michel-Ange qui les avaient fait se retourner ? Ou alors sa façon de parler un peu fort. Mystère. Les fusillants du regard, il reporta son attention sur Mina. « Je suis désolé encore pour tout à l’heure, à vrai dire j’ai un problème avec les jolies filles… Prends ça pour un compliment. J’arrive jamais à draguer sans me mettre dans des situations pourries. Je dois être maudit. Pour ça que je suis puceau. C’est assez triste. »
Buvant son café, il la regarda dans les yeux. C’était triste. Vraiment triste. Et les femmes n’aimaient pas les gens tristes.
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Visiblement, il ne s’attendait pas à cette réponse.
Puisque peu après m’avoir précisé qu’il voulait en réalité m’offrir un café, il m’avait remercié pour avoir accepté sa proposition. Remerciement qui s’était manifesté sous la forme d’un : « Merci de me donner une chance » qui n’était pas utile à mon sens, puisque ses différentes réactions en ma présence avaient parlés pour lui. Ce qui méritait bien un café. D’excuse pour lui. Pour qu’il puisse se rattraper et reprendre un peu de consistance en ma compagnie. Quand à moi, j’avais un petit creux. Et ça tombait bien vu la situation actuelle. Cependant, le fait qu’il ait du mal avec les filles et que je sois plus « permissive » à son égard ne voulait pas dire, que je ne lui botterais pas les fesses s’il dérapait un peu trop que les choses soient bien claires. Ca voulait juste dire que j’étais d’assez bonne humeur pour ne pas me mettre en colère tout de suite. Et puis, il n’avait pas l’air si terrible que ça. Il avait l’air même d’être plutôt… sympathique. Une fois tous les points négatifs mis de côté évidement.
« Alors comme ça tu t’rappelles pas d’moi. J’étais à moitié à poil pourtant à cette soirée. J’crois que c’est Apollon qui m’a ramené chez moi. Je crois, je m’en rappelle plus trop. Mais je suis persuadé qu’on s’y est déjà rencontré. »
Je l’avais suivie jusqu’à un Starbucks et après avoir passé commande, je m’étais installée à une table avec lui, mes deux cookies et mon frappé au chocolat en main. J’avais d’ailleurs à peine eu le temps de prendre un morceau de cookie entre mes doigts, qu’il m’avait déjà avoué s’être retrouvé à moitié nu lors d’une soirée et qu’il était certain, de m’avoir rencontré là-bas. Chose que j’avais du mal à imaginer. Néanmoins, ma capacité à déceler le vrai du faux était dans une impasse puisque ma présence lors de cette soirée et notre rencontre là-bas, sonnait juste et faux à mes oreilles. Et pour qu’une telle chose soit possible, il n’avait qu’une solution envisageable pour moi. A savoir, que je n’étais pas tout à fait moi-même ce soir là. Ce qui était aussi capable d’expliquer, le fait que je sois mariée ou mon manque de souvenir. Pas toute ma perte de mémoire certes, mais une grande partie quand même.
- C’est une possibilité oui, je rétorque à son attention. Ces derniers temps, ma mémoire me fait cruellement défaut. J’ai beaucoup de mal à remettre les choses en ordre. C’est comme faire un puzzle sans différence notable entre les pièces qui le composent.
Je ne me souvenais pas d’elle, mais je savais qu’elle existait. L’autre. Etait-elle celle qu’il avait rencontrée à cette soirée ? Non non… ça sonnait faux à mon oreille. Est-ce que ça voulait dire… qu’il y avait quelqu’un d’autre ? Quelque chose d’autre ? Sans aucun doute vu la sensation qui m’avait aussitôt envahie à cette pensée. Tout ça n’avait rien de très rassurant. Autant pour moi que pour les autre. Même si visiblement, les choses ne s’étaient pas si mal passées. Enfin, à part le mariage surprise..
Mon regard se promène furtivement sur les personnes présentes dans le Starbucks avant de reporter mon attention sur lui qui me fixe. Peut après, il manque de renverser son café sur moi et il reprend de plus belle, mal à l’aise.
« Désolé ! Je suis un vrai maladroit ! Mais dés que j’ai affaire à une jolie fille, je perds mes moyens, je deviens un looser ! Oh ne va pas croire que je suis un looser en vrai. Je suis pas du tout ça. Je suis bourré de talents cachés… Au fait, je me présente, je m’appelle Michel-Ange ! C'est mon vrai nom. »
Le fait qu’il soit maladroit n’était pas si surprenant que ça. En revanche, ce qu’il venait de faire, rattraper le café aussi vite voulait dire qu’il avait d’excellent réflexe. Il était donc différent. Comme je l’avais pressenti un peu plus tôt. Etait-il comme moi ? Une créature surnaturelle venant d’un monde différent du mien ? Ou autre chose ? J’étais curieuse de le découvrir. Je commence alors :
- Tu as de très bon réflexe à ce que je vois. Je récupère mon frappé au chocolat et en bois une gorgée avant de reprendre. Mais tu ne devrais pas te mettre dans ces états pour si peu. Ce n’est qu’un café après tout. Et tu n’es pas le seul ici à avoir de très bon réflexe. Néanmoins, j’apprécie le geste. Merci Michael-Ange d’avoir épargné mes affaires.
Il venait de se traiter de looser. Mais en même temps, il semblait vouloir se montrer sous son meilleur jour, même si sa tentative n’était pas des plus réussi. Sans doute parce que ma présence le mettait mal à l’aise mais qu’elle lui faisait aussi plaisir ? Dans tous les cas, il était si perturbé qu’il c’était à nouveau présenté à moi. Ce que j’avais choisi de ne pas souligner. Je n’avais pas ce genre de problème et je ne pouvais qu’imaginer sa réaction en apprenant qu’il se répétait encore. Sans doute serait il encore plus gêné. A moins que cette technique ne soit utilisée que dans le but d’obtenir une information précise ? Comme mon nom par exemple ? Possible oui. Après tout, je ne le lui avais pas encore donné et c’était généralement la question qui venait après une présentation non ?
« Et toi tu t’appelles comment ? J’veux dire en vrai ! Moi je suis une ancienne Tortue Ninja, modifiée génétiquement ! J’peux soulever la table sans effort si je le veux. Tu veux voir ? Non tu veux pas voir. On va se faire remarquer, et je suis déjà en train d’être le centre d’attention de la salle... »
Soit les filles qu’il rencontrait lui donnaient souvent un faux nom, soit il avait peur que ça lui arrive un jour. En ce qui me concerne, je n’avais que peu d’information sur moi. Je savais juste que je m’appelais Mina. Même si, quelque chose me disait que ce n’était pas entièrement vrai. Qu’il manquait quelque chose. Suite à quoi, il m’avait avoué être une tortue ninja génétiquement modifiée. C’était quoi ça, une tortue ? Et un ninja ? Même si je ne pouvais pas me baser sur mes propres souvenirs, je pouvais toujours essayer de puiser dans ceux de ma lignée pour obtenir des informations sur mon monde. Et bien que l’héritage des ombres (mémoire des ombres) ne soit que partiellement actif, mes ancêtres (du moins ceux dont les connaissances étaient débloquées) ne semblait pas en avoir rencontré. Des tortues ninjas. Néanmoins, maintenant que j’étais capable de mettre un nom sur ce qu’il était, il me serait plus simple à l’avenir de reconnaître ceux de son type. S’il y en avait d’autres, ce qui était probablement le cas. Sans aucun doute même.
- Je ne sais pas vraiment ce qu’est une tortue ninja. Dans mon monde, ça n’existe pas. Mais je trouve ça très intriguant. Bien que, si tu veux mon avis, la proposition qui consiste à soulever la table était en effet, de trop. Tu ne devrais pas avoir besoin de fanfaronner pour plaire à une fille selon moi. Puisque c’est ce que tu recherches n’est-ce pas ? Plaire à une fille ? Comme cette Eulalie dont tu parlais tout à l’heure ?
Je détache un morceau de cookie et l’enfourne dans ma bouche. Puis après avoir mâché la bouche fermée le morceau de gâteau, je l’avale et bois une nouvelle gorgée de mon frappé au chocolat.
- Au faite, moi c’est Mina. Enfin, d’après ce que j’ai compris. Bien que quelque chose me dise, que ce n’est pas tout à fait vrai. Tout comme toi je dirais. Je penche légèrement la tête sur le côté et reprends, Michael-Ange… c’est n’est pas vraiment comme ça que tu t’appelles, n’est ce pas ? J’imagine que c’est en rapport avec cette histoire de malédiction. J’ai cru comprendre, que des gens venant de monde différent vivaient ici sous une identité différente.
L’attention de la tortue c’était temporairement reporté sur les personnes présentes. Alors que la mienne était occupée par les cookies. Mes cookies. J’avais terminé mon premier cookie il y a peu et le second n’allait pas tarder à le rejoindre. Et j’avais faim. Encore. De quoi, je n’arrivais pas à me décider. Mon esprit était en pleine confusion, comme si j’étais tiraillée entre… deux envies incompatibles ? Je n’étais pas vraiment capable d’expliquer le phénomène. En tout cas, un liquide chaud s’était aussitôt mit à couler de mon œil gauche. Quelque chose me disait que ce n’était pas la première fois que ça arrivait. Et que la réponse au pourquoi n’allait pas me plaire non plus.
Je récupère une serviette en papier et essuie le sang qui coule de mon œil gauche. Je ne ressens rien d’étrange pourtant, il y a quelque chose je le sais. Je suis juste incapable de dire quoi. Pour l’instant tout du moins. Je plie et dépose la serviette en papier sur le côté tendit que la tortue ninja reprend :
« Je suis désolé encore pour tout à l’heure, à vrai dire j’ai un problème avec les jolies filles… Prends ça pour un compliment. J’arrive jamais à draguer sans me mettre dans des situations pourries. Je dois être maudit. Pour ça que je suis puceau. C’est assez triste. »
- Ou alors tu as du mal avec les filles, parce que tu te mets beaucoup trop de pression ? Je propose entre deux gorgées de frappé au chocolat. Tu es maladroit et alors ? Il parait que certaine femme apprécie les hommes maladroits. Tu as du mal devant une jolie fille ? C’est flatteur mais ça ne t’aide en rien. Ne force pas les choses, reste toi-même. Et si tu n’arrives pas à faire face à une jolie fille, trouve un moyen de contourner le problème. Mais ne te soûle pas. D’après ce que j’ai cru comprendre, ça n’aide pas non plus.
Je n’étais pas soumise à ce genre de problème. Je ne pouvais donc pas comprendre ce qu’il vivait au quotidien. Le fait de vouloir être remarqué sans pour autant l’être de la façon souhaité. Cependant, j’avais remarqué qu’il parlait trop. Pas toujours à son avantage d’ailleurs, d’où l’évocation par exemple, du fait qu’il était encore puceau. Ce qu’il, n’était évidement pas obligé de révéler à une parfaite inconnue. Cette démarche j’imagine, pouvait mener certaine personne à avoir pitié. Moi pas. Ça me donnait juste envie de lui coller une gifle pour lui faire comprendre qu’il devait se reprendre et accessoirement, lui mentionner que je pouvais aisément me passer de cette information. Information que je n’avais toujours pas besoin de connaître d’ailleurs.
- Dit moi, je suis curieuse. Est-ce qu’il t’es déjà arrivé de ne plus être perturbé devant une fille ? Ou de l’être un peu moins ? Avec tes amies par exemple, comment ça se passe ? Tu rases les murs et tombe dans les pommes si tu les touches à peine, comme tout à l’heure dans la cabine ? Où est-ce que c’est différent ?
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Michel-Ange s’installa confortablement. Son petit côté pervers s’activa lorsqu’elle sembla avouer qu’il y avait presque plusieurs personnalités en elle. Ca c’était intéressant. La dévorant du regard, il se demanda même si il pouvait la draguer effrontément. Après tout, quand son autre personnalité reprendrait le dessus, elle oublierait l’incident non ? Et puis elle avait des soucis de mémoire… Faisant traîner son pied, ce dernier caressa la jambe de Mina par PUR ACCIDENT. Faisant semblant d’être désolé, il se répandit d’excuses. « Oops désolé, je voulais pas faire ça ! Je te faisais pas du pied hein ! »
Bien sûr que si. A l’intérieur, ses petits Michmich était en train de se frotter les mains. Ils allaient enfin pouvoir communiquer avec d’autres personnes. Il allait enfin connaître l’AMOUR ! Mais il ne put aller plus loin, quand elle lui demanda si c’était son vrai nom. Toujours dans cette posture décontractée super cool, bien assis sur la banquette, il s’exprima avec beaucoup plus d’assurance. C’était normal. Son café était rempli de whisky à ras bord. Il l’avait demandé à la serveuse, pour que ça le détende un peu. Et là, ca le détendait un peu trop. Très confiant, il affirma : « Ouais, c’est mon vrai nom ! On a tous des noms de peintres, mes frères et moi ! Ya Raphaël, Léonard et Donatelo ! On est adopté, et on est des anciennes tortues ! Enfin des tortues humaines. Bref c’est méga compliqué ! »
Buvant une gorgée discrète de Whisky, le liquide coula à flot dans sa gorge. Brûlant son inhibition pour les femmes. C’était parfait. « Ouais certaines femmes aiment les mecs maladroits. Et toi tu les aimes ? Je pourrais te plaire ? Je suis plutôt pas mal, et je suis super gentil. On pourrait sortir ensemble, un jour si ça te tente ? Genre demain ? Tu fais quoi demain ? »
Toujours super décontracté et sur de lui, il plaça quand même sa cuisse devant ses parties génitales. La dernière fois qu’il avait dragué une fille un peu saoul, ça s’était mal terminé. On apprend en grandissant ! « En fait, mes amies, c’est différent ! Quand j’ai considéré que ça ferait plus de dégâts que d’être avec elle, et que je n’imagine pas un quelconque échange sexuelle avec elle, ça va beaucoup mieux. C’est ça qui me tue. Mon imagination débordante tu vois… Et quand une fille devient mon amie, ben j’imagine plus rien, parce que c’est sacrément dégueulasse ! Après, c’est le drame, tu la perds, et elle revient jamais. Ou alors tu sais pas trop où t’en es et tu fini par t’ouvrir les veines. C’est arrivé à un pote, il s’appelle Jacob Okins. Dégueulasse ! Le mec a du faire des jours de thérapies... AAAAAAAAAAARGGGH MAIS TU SAIGNES DE L’OEIL ! »
Ca lui avait marqué les yeux d’un seul coup. Une goutte de sang avait perlé de son œil, et la vue du sang le rendait complètement con. Déjà qu’il l’était pas mal. Passant par dessus la banquette dans un mouvement de panique, il renversa la table de derrière et la brisa en deux dans un cafarnaeum impossible. Tanguant un peu, il s’épousseta. « Ca va ca va j’ai rien j’ai rien ! »
Les gens commencèrent alors à rouspéter, qu’il était mal élevé et qu’il commençait à les agacer à chouiner à côté d’eux. Buvant une gorgée de Whisky, il se dirigea vers celui qui l’avait entendu dire « P’tite bouse ». Le soulevant du sol à une seule main par le col, il le regarda d’en bas. « C’est à moiiiii que tu parleeees ? »
Les gens se levèrent pour protester, et il le reposa en douceur. Il n’avait pas mauvais fond de toute façon, il voulait juste lui faire peur. « On se casse c’est rempli de gros cons ici ! »
Et c’était reparti….
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J’avais froncé les sourcils lors que sa jambe avait caressé la mienne. Est-ce qu’il venait réellement de faire ça ? De tenter une approche ? Qu’est-ce qu’il s’imaginait au juste ? Sur le coup, j’étais resté immobile et silencieuse. J’avais sans doute était trop sympathique avec lui et il fallait visiblement que je remettre les choses au claire. Je m’étais donc penché sur le côté, récupérant du bout des doigts le poignard rangé dans l’une de mes bottes et j’en avais caressé la lame une fois réinstallée correctement sur mon siège pour lui signifier, que les choses ne fonctionnaient pas de cette façon avec moi.
Puis j’avais changé de sujet avant qu’il ne s’enfonce d’avantage. Essayant de comprendre pourquoi j’avais l’étrange sensation que le nom qu’il m’avait donné, n’était pas tout à fait juste. Mais contrairement à ce que j’espérais, je n’avais pas eu plus d’information de sa part. Quelque chose clochait. Sa réponse ne collait pas avec ce que je pressentais, mais au final, j’avais choisi de ne pas insister. J’aurai peut-être dû.
« Ouais certaines femmes aiment les mecs maladroits. Et toi tu les aimes ? Je pourrais te plaire ? Je suis plutôt pas mal, et je suis super gentil. On pourrait sortir ensemble, un jour si ça te tente ? Genre demain ? Tu fais quoi demain ? »
Cette fois, il avait tenté une toute nouvelle approche. Pas de contacte, pas de proposition indécente (bien que l’idée était probablement là, quelque part dans sa tête), juste une tentative de savoir si j’étais son genre de mec et si je voulais sortir avec. Je n’avais aucune idée de ce que je devais lui répondre. Concernant sa première question. Non en effet, je n’avais aucune idée de mon genre de mec. En réalité, je ne me souvenais même pas d’en avoir fréquenté un. Est-ce que j’avais déjà eu un petit copain au moins ? La réponse ne m’importait pas plus que ça. Et pourtant, j’étais quand même curieuse de la connaître
- Nouvelle tentative d’approche ? Intéressant. Tu ne serais pas suicidaire par hasard ?
Ma question était tout à fait légitime. Sa première tentative ne c’était pas très bien passé et pourtant, il semblait décidé à insister pour me revoir une nouvelle fois. Soit il était vraiment désespéré, soit il appréciait ma compagnie. Et je doutais fortement que la dernière proposition soit la bonne. J'avais quand même posé mon poignard sur la table. Néanmoins, je n’avais pas grand-chose à faire ces derniers temps à part tourner en rond comme un lion en cage, et un peu de distraction ne me ferait pas de mal. Toutefois, je me devais de clarifier une nouvelle fois les choses. Pour être certaine que nous étions bien sur la même longueur d’onde lui et moi.
- Ne te fatigue pas mon grand, j’accepte ta proposition de sortie. A condition que tu gardes tes mains dans tes poches, et que tu ne me donnes pas de raison valable de te refaire le portrait c’est clair ?
Il m’avait ensuite expliqué qu’il n’avait pas ce genre de problème avec ses amis parce qu’il ne s’imaginait pas avoir de relation sexuelle avec. Je m’étais alors demandé si lui coller un coup pouvait refroidir ses ardeurs et calmer son imagination débordante. Sait-on jamais au cas ou il ne comprenne que la violence. Mais j’avais instantanément changé de sujet lorsque mon attention s’était reportée sur mes cookies et que du sang c’était mis à coulé de mon œil gauche. Alors que j’essuyais le sang, Michel-Ange avait fait preuve d’un sang froid exceptionnelle en criant comme une demoiselle en détresse et en plongeant par-dessus la banquette, brisant au passage la table de derrière après l’avoir renversé. J’avais haussé un sourcil le suivant du regard alors qu’il c’était relevé en assurant qu’il allait bien et qu’il n’avait rien. Je n’arrivais pas à croire qu’un peu plus tôt, j’avais accepté sa proposition de sortir pour me divertir un peu. Qu’est-ce qu’il m’était passé par la tête exactement ? Je le sentais vraiment mal..
« C’est à moiiiii que tu parleeees ? »
Vraiment, il n’était pas sortable. Les gens autour de nous commençaient à s’agiter et lui, tout ce qu’il trouvait à faire, c’était de se diriger vers un type et de le soulever au dessus du sol après l’avoir attrapé par le col. C’était un comportement très mature. Vraiment.
- Oh non, dite moi que je rêve… Je lève les yeux au ciel et récupère mon poignard que je range dans ma botte, lorsqu’il m’annonce qu’on s’en va. Ah bon ? Je n’avais pas le souvenir d’avoir accepté de le suivre. Ou est-ce qu’il avait vu que j’allais le suivre sans broncher lui ? J’avais loupé un épisode ou bien ?
- Je sais pas comment ça se passe d’habitude, mais je n’aime pas que l'on décide des choses pour moi. Je me lève de ma place, termine rapidement mon frappé au chocolat avant de le rejoindre. Alors la prochaine fois, je me ferais un plaisir de te montrer que tu n’es pas le seul à pouvoir frimer devant les autres. J'espère avoir était clair ? Bon ! Je place mes mains sur mes hanches et demande. Où est-ce qu'on va maintenant ?
Bonne question. A laquelle il n’avait pas eu le temps de répondre, puisque mon regard avait été attiré ailleurs et que je lui avais aussitôt annoncé que j’allais me chercher un truc à me mettre sous la dent. Quoi ?! J’avais encore faim.
Après avoir passé commande, je ressors d’une boulangerie avec une petite boite, et une bouteille de couleur flashy. Je ne savais pas vraiment pourquoi j’avais acheté cette boisson. D'autant plus, que je n’étais pas certaine de vouloir la boire. Cependant, quelque chose m’avait comme poussé à l’acheter. Sa couleur, semblait rattachée à quelque chose. Sans que je sois capable de me rappeler quoi. C’était déstabilisant et très irritant aussi.
- Tu es toujours là toi ? Je remarque en parlant de Michel-Ange. Moi qui pensait que tu finirais par perdre patience ou réaliser que je n’étais pas le genre fréquentable, on dirait que j’avais tord.
Je jette un regard furtif à la bouteille avant de lever les yeux au ciel. Y avait vraiment un truc qui n’allait pas chez moi, acheter une bouteille pour sa couleur et puis quoi encore ? C’était d’un ridicule… Et pourtant, c’était exactement ce que j’avais fait.
- Bon alors, maintenant que j’ai tout (je montre la boite, la boite c’était le plus important) je suis prête à te suivre. Où est-ce que tu veux aller ? Ne te prends pas trop la tête pour choisir, je ne me souviens de pas grand-chose de toute façon.
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Michel-Ange Turtles*
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Fallen.
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Michel-Ange l’observa avec convoitise quand elle se tourna vers lui. Il avait son premier rencard ! Trop fier de lui, il bomba le torse quand elle revint le voir pour l’accompagner. Où est-ce qu’ils devaient aller ? Où est-ce que les amoureux allaient dans cette ville pour leur premier rendez-vous ? Se grattant la tête pour réfléchir à cette question, ses yeux s’attardèrent sur sa main. Devait-il la lui prendre ? Et avec l’autre, la serrer au niveau des hanches ? Il avait déjà vu ça dans un film, peut être que cette fois-ci, ça marcherait ! « Est-ce qu’on se prend la main ? Je veux dire, t’as accepté de venir avec moi sortir un peu, ca veut dire sortir ensemble non ? Désolé, je débute. »
Ne sachant pas quoi faire de ses mains et ayant peur de faire une connerie, il opta finalement pour ses poches. Non, dans les films ca devait être réciproque, et en général, c’était la fille qui commençait. Elle elle voulait juste faire copain copain. Ca se voyait. Ca se sentait. Et Michel-Ange en avait marre. Michel-Ange, le bon copain. Michel-Ange tu peux me câliner pendant que mon copain m’a largué ? Michel-Ange, mon mec c’est un gros connard mais j’ai besoin d’affection parce qu’il m’en donne pas, est-ce que tu peux m’en offrir. Michel-Ange le gentil. Michel-Ange le benêt oui. Buvant une gorgée de son Irish Whisky qui lui donna des forces, il prit une décision. Terminé le gentil Michmich. Terminé le bon copain qu’on aimerait avoir à la place d’un coussin. Terminé tous ça ! « Tu sais quoi ! J’en ai marre ! Je veux pas de copine, je veux une meuf ! Je veux une nana avec qui je peux m’envoyer en l’air toute la nuit ! J’en ai marre de rentrer dans des relations pour finir dindon de la farce ! Moi j’ai un coeur, et dans ce coeur, y’a une âme ! Et elle veut découvrir les joies de la vie tu vois ! Je veux pas être ton pote ! Je veux être ton mec ! Même pour une journée ! Et si c’est pas autrement alors je m’en vais ! »
Jetant son gobelet vide de rage il tourna les talons. Plusieurs passants l’observèrent avec des yeux ahuris dans le centre commercial. « Quoi vous avez jamais vu un mec en manque et en colère ? »
Finalement, il n’alla pas bien loin. Il s’assit sur le banc où il s’était posé à l’origine. Retour à la case départ. En fait, il tournait en rond. Il ne faisait que ça. Sa vie, c’était un cercle. Qu’est ce qui allait se passer, elle allait revenir, ils allaient faire copain copain et il serait encore, ce brave Michmich qui doit s’excuser. Non, finalement, il péta les plombs : « J’VAIS TE DIRE LA VERITE ! JE T’AI ABORDE PARCE QUE T’ES MEGA BONNE ET QUE TU ME PLAIS ! OUAIS JE SAIS ON DIT PAS CA MAIS JE M’EXPRIME COMME JE PEUX AVEC LES FILLES ! OUAIS J’VOULAIS SORTIR AVEC TOI ! OUAIS JE VOULAIS QU’ON S’ENVOIE EN L’AIR ! MAIS COMME D’HABITUDE ON NE VEUT QUE L’AMITIE DU BON MICHMICH ! J’AI BESOIN D’ETRE AIME TU COMPRENDS CA ? »
Au moins, si elle avait pas compris, elle l’avait entendu. Les passants le regardèrent bouche-bée, plusieurs lui jetèrent des regards de reproches. Finalement, il en regarda un d’un air mauvais et déclara : « Quoi ? Qu’est ce qui y’a ? J’te gène dans ton super samedi à consommer paisiblement avec ta femme c’est ça ? Et tu vas faire quoi après ? Rentrer chez toi, être fier d’avoir acheté un truc qui te sert à quel dal ? Mais pourquoi tu l’aurais pas hein ? Si le voisin l’a ? Faut en avoir un plus gros c’est ça ! Tu vois tout tourne autour du pénis, Freud avait raison ! »
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Évidement ! Il y avait un obsédé doublé d’un mal aimé dans le coin, et il fallait que ça tombe sur moi.
Au départ, j’ai juste pensé qu’il avait des problèmes d’audition. Et aussitôt, une idée m’a traversé l’esprit. Récupérer une perceuse (ou un couteau) et percer – poignarder - jusqu’à ce qu’il ne reste rien d’autre, que deux trous béants à la place de ses oreilles. Mais très vite, cette option est devenue beaucoup trop dangereuse et je l’ai évincé de ma liste d’option. Parce que même s’il avait visiblement du mal à comprendre que je n’étais pas le genre à sortir avec le premier venu et à m’envoyer en l’air sur demande, ça ne voulait pas dire, que je devais m’acharner sur lui non plus. Après tout, s’il était lent ce n’était pas forcément sa faute.
Néanmoins, le flot de pensée meurtrière qui c’était temporairement calmé, a reprit de plus belle lorsqu’il est monté sur ses grands chevaux. Pendant un temps, j’ai lutté contre moi-même pour garder mon calme mais petit à petit, un ennuie profond s’est installé. Et sans m’en rendre compte, j’ai lâché prise. Si bien que pendant qu’il continuait à s’exciter pour un rien, j’ai commencé à examiner mes ongles pas encore vernis avant de récupérer mon smartphone, d’enclencher la musique et de glisser les écouteurs dans mes oreilles. Sans me préoccuper le moins du monde de sa présence. Seulement…
- Mais c’est NUL !!!! Je m’exclame outrée avant de tirer violemment sur le fils de mes écouteurs. C’EST QUOI CETTE MUSIQUE TOUTE POURRIE D'ABORD ? HE !! Les sourcils froncés, je reporte mon attention sur un type de façon aléatoire. Je m’approche de lui furieuse, plie de façon désordonnée les écouteurs et lui donne un coup de portable dans la tête avec une extrême délicatesse. Toi là le moche, change moi ça. C’EST UN ORDRE ! J'ordonne menaçante.
Suite à quoi, un sourire se dessine sur mes lèvres et je lui ébouriffe les cheveux joyeusement. Mais c’est qu’il était mignon en plus ! Je peux le ramener à la maison dite ?
- Oooh mais fait pas cette tête.. Je reprends avec une petite moue triste. Aller si t’es sage, on ira t’acheter une glace promis !
Le type ouvre la bouche pour répliquer, mais à peine le premier son sortie que mon attention est aussitôt reportée ailleurs. Ooooh roar !! Il était ultra canon celui-là !!!
- Faut que j’y aille !! Je lui annonce pressée après lui avoir fait une bise sur la joue. Suite à quoi, je cours comme une dératée vers l’amour de ma vie. Il était… parfait. Sexy ! Et tellement bien taillé… Je le voulait lui, tout entier ! Juste pour moi. On était fait pour être ensemble, c’était ça notre destinée ! Et puis, on allait être tellement heureux tous les deux…
Une fois arrivé à proximité d’un grand brun, je freine et me retrouve de justesse devant lui. Alors avec mon expression de gentille petite fille, je lui adresse un petit sourire plein d’innocence et commence à son attention.
- Bonjoooour… Parce que oui, j’étais poli moi hein ? Pas comme certain ! C’est quoi votre p’tit nom ? Dite, je peux ?
Sans lui laisser le temps de répondre ou de réagir, je m’empare rapidement du marteau qu’il trimbale avec lui et le colle contre moi, sa tête dure et froide contre ma joue.
- Ô Roméo ! Je caresse tendrement la tête en métal de mon nouveau compagnon avant de reprendre amoureusement. Roméo ! Pourquoi es-tu Roméo ? Renie ton ancien maître et choisie moi à la place, si tu jures de m'aimer autant que je t’aimes, je te promets qu’on ne se quittera plus jamais. Toi et moi, c’est pour la vie. Promis ?
Et là sacrilège ! Voilà que son ancien amant ose ce mettre en travers de notre chemin. Le goujat ! Mon visage défiguré par la colère, je lui mets un violent coup de tête ce qui le fait reculer de quelque pas, avant de me jeter par terre pour lui faire perdre l'équilibre avec un coup dans les jambes.
- TU PERMETS ? Je demande furieuse, les sourcils froncés pendant que je me remet debout. C'est une conversation privée alors va voir ailleurs si j'y suis. Allez... DÉGAGE !!
Alors qu’il tente de se relever, je lui assène un coup de Roméo en pleine tête et voilà qu’il s’étale par terre K.O. Mais c’est qu’il était vâchement impoli en plus ! Non seulement il essayait de me piquer l'amour de ma vie mais en plus, il décidait carrément de faire sa sieste alors qu'ont étaient en pleine conversation. Personne lui avait jamais appris les bonnes manières ou quoi ?
- Hééééé !!!! Je commence outrée. Arrête, t’as pas le droit de faire ça. Je fronce les sourcils et affiche une moue boudeuse avant de reprendre. Oh ça va hein ! Fait pas comme si t’étais mort, on me trompe pas à moi ! C’est mon domaine la mort j’te ferais dire ! Allez… Je lui donne un coup de pied dans les côtes, puis un autre, puis un autre, toujours plus fort que le précèdent. DEBOUT !!! TU VAS FAIRE PLEURER LE BÉBÉ IMBÉCILE !
Mais il continuait à dormir comme une grosse feignasse. Alors, je lui donne un nouveau coup de pied dans les côtes irrité, avant de ranger Roméo dans mon dos et de continuer ma route, tendis que les passant remarquent enfin la présence du type à terre. Après avoir collé mon chewing gum sans goût dans la perruque d’une fausse blonde. Attendez, c’était vraiment une perruque ? Ou c'était de vraies cheveux ? Je récupère un chewing gum dans mon paquet, le met en bouche et continue ma route en direction de mon nouveau meilleur copain qui avait récupéré mon téléphone pour m’y mettre de la bonne musique, lorsque un jeune sortie de nulle part débarque dans mon champ de vision ET M’AGRESSE !! Non mais pour qui il se prenait lui d’abord hein ? Déjà que sa voix était super irritante, il voulait en plus que j’écoute ce qu’il avait à dire ? Et puis quoi encore ? J’avais d’autre chose à faire moi ! Surtout qu’il criait, criait, criait…. Et blablabla. En plus d'être super chiant, il me faisait saigner des oreilles. Le monstre !
- LA FERME !! J’hurle irrité tendis que je lui donne un puissant coup de pied dans l’abdomen énervée. Va voir sous un rouleau compresseur si j’y suis. Crétin !
Suite à quoi je me penche légèrement en avant, tire la langue et relève la tête avant de continuer mon chemin, tapant mon pied dans quelque chose qui lui appartiens surement au passage. Du regard, je me mets alors à chercher le type à qui j’ai donné mon téléphone. Il devait avoir fini là, non ? Il avait pas l’air trop nul quand je lui ai parlé tout à l'heure. Je porte ma main en visière et continue ma recherche lorsque mon regard tombe sur un sale traître de rat qui prend la fuite avec mon téléphone. Hors de moi, je reprends :
- L’enfoiré ! J’ai horreur des traîtres, presque autant que des clowns. Toi, t’es mort ! J’annonce menaçante à voix basse, avant de partir furieuse à la suite de ma prochaine victime.
Quoi ?! J’étais une faible femme innocente moi d’abord ! Et puis, c’eétait lui qui avait commencé hein ? Pas moi ! Moi, j’étais juste celle qui allait mettre un terme à sa misérable existence. Ah ah !