« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Tout se passa alors très vite. Alors qu’il commençait à gueuler comme un fou, Michel-Ange remarqua le changement de comportement immédiat de Mina. Tout était aller si vite… Ses traits s’étirent rapidement, puis il reprit peu à peu son sérieux. Pendant qu’elle hurlait sur l’homme qui lui avait pris son portable, la tortue se mit à courir et s’étala sur le sol luisant du hall du magasin pour atterrir à côté de la personne qu’elle venait de frapper. Dans quoi s’était-elle encore embarqué. Se redressant en position accroupi, il prit le pouls de la personne. Ouf, elle était inconsciente. Vérifiant ensuite avec soin qu’elle n’avait aucun traumatisme crânien, il aborda un passant et lui dit d’un ton calme et détaché : « Appelez une ambulance, je m’occupe du reste. »
Hésitant à appeler ses trois autres frères, il s’y résigna. Après tout, à Storybrooke, ils n’étaient que 4 garçons dans une pizzeria, et parfois héros clandestins. Inutile de se réveiller au grand jour. Se redressant, elle le remarqua et lui asséna un coup de pied bien placé dans les abdos. Son mutagène s’activa en urgence, et il reçu l’équivalent d’un coup de batte de baseball en polystyrène dans le ventre. Souriant, il se recula en prenant bien soin d’être à distance du marteau. « Mais t’es devenu complètement barge ou quoi ? Faut t’faire soigner si tu pars au quart de tour comme ça à chaque fois qu’un garçon te met un rateau ! Moi ça m’arrive tout le temps ! On tape les gens pour ça ! »
Voyant qu’elle n’écoutait visiblement rien, Michel-Ange se jeta sur elle pour la plaquer au sol. Passant à travers la vitrine d’un magasin, ils atterrirent au milieu d’un stand de jouet. Il lui fallait une arme ! Saisissant une réplique de Mjolnir, la Tortue frappa Mina en plein visage de toutes ses forces. Seulement, le marteau en plastique ne fit pas beaucoup de dégât, hormis de l’énerver encore plus. Glissant au sol, il tapa avec son talon dans son genou droit, puis avec son autre jambe, il lui envoya un petit coup de pied dans le buste pour la faire sortir du magasin. Avec une agilité surprenante, Michel-Ange se redressa et sauta en l’air pour s’agripper au volet-roulant métalique du magasin. La grille descendit dans un bruit assourdissant, les séparant ainsi. S’époussetant, il observa la jeune demoiselle de l’autre côté de la grille.
« Ok, on a un problème, visiblement, t’es pas toi même ! Si c’est ma faute, sache que je m’excuse platement. Mais les autres n’y sont pour rien du tout… Alors ce qu’on va faire, c’est très simple, tu vas les laisser partir, et moi, pendant ce temps là, j’ouvrirai la grille. Et tu m’auras pour toi toute seule, ça te dit ? Rien que toi et moi ma belle ! »
A vrai dire, il en avait plus du tout envie, l’observant de l’autre côté de la grille, un des clients du magasin était déjà au téléphone avec… « Police secours j’écouuuute ». Saisissant son téléphone, il le jeta à travers le magasin.
« Mais t’es complètement con ! Tu veux qu’elle déraille encore plus ? Et tu veux que Figue et Eulalie ramènent leurs culs pour se foutre de ma gueule encore une fois ! Va te cacher dans la remise, et surtout n’en bouge pas gros malin ! Et si l’envie t’en prends de jouer les héros, ben garde la pour toi mec ! »
Le poussant un peu, Michel-Ange passa ses doigts à travers la grille et essaya d’entrer dans son jeu. Enfin, dans son jeu… Après tout, il avait une résistance hors norme. Elle ne lui faisait pas peur. Peut être même qu’au final, il finirait par coucher avec elle, quand elle serait plus détendue. Elle était bien plus féline comme ça ! « Me regarde pas comme ça... Et écoute moi ! »
Sans prévenir, il passa son bras à travers la grille et lui vola ses écouteurs.
Eternalys N. Dystopia
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Nina Dobrev
I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS
« ... »
| Conte : Un conte ? Pourquoi faire ? | Dans le monde des contes, je suis : : Un mystère qui évolue sans cesse.
C’était quoi son problème hein ? Je lui avais strictement rien fait moi ! Alors que lui, il passait son temps à se mettre en travers de ma route, et à me harceler. C’était pas interdit par la loi ça ? Et ils étaient ou les flics quand on avait besoin d’eux hein ? Attendez que j’en parle à mon avocat, vous allez voir..
- Lâche-moi les bottes tortue-man, ch’ui pas intéressée. Tu piges ?
Je reprends avec sérieux, les poings posés sur mes hanches. Y avait des hommes qui voulait pas comprendre où qui en voulait toujours plus. Alors que j’étais déjà tellement généreuse… C’est vrai quoi, je lui avais quand même offert la marque de ma semelle de botte sur son torse ! Mais non, ça lui suffisait pas. Il fallait en plus, que je lui dédicace la figure avec Roméo. Et après, c’est moi qu’on traitait de folle hein ? Tu parles !
- Mais… eeeh ! Je proteste alors qu’il se jette sur moi. On t’as jamais dit qu’il fallait pas frapper les filles ? Crétin !
Ooh… mais c’est qu’il était lourd celui-là quand même ! Un vrai boulet. Boulet ? Ha ha ! En tout cas, il c’était même emparé d’un jouet pour me taper dessus. Non mais quel naze ! Ca faisait même pas mal son truc ! Même pas un tout petit peu. Et après ça voulait passer pour un vrai mec ? Alors que ma grand-mère tapait probablement plus fort que lui ? La blague ! Entre les deux, y a pas photo, j’préférais clairement Roméo ! Lui au moins, il savais parler aux femme. Ca c’était un vrai mec !
- Mais lâche-moi… Imbécile ! J’ordonne irritée lorsqu'il m’éjecte du magasin avec un coup de pied. Ah enfin ! J’étais finalement débarrassé de lui.
Séparés par un rideau de fer, voilà qu’il ouvre de nouveau la bouche pour reprendre son blabla ultra long, chiant et intéressant. Mais pourquoi il me laissait pas tranquille hein ? Pourquoi il croyait que j’étais intéressée parce qu’il avait à dire ? C’est parce que j’avais été gentille avec lui c’est ça ? Mais il comprenait pas quand on lui parlait ? On a dit que J’ECOUTAIS PAS d’abord !
- Jaque à dit… LA FERME ! Et sans prévenir, je donne violent un coup de marteau dans le rideau pour le faire reculer. Ahh… enfin un peu de silence. Où est-ce que j’en étais déjà ?
-Aaaah c’est beaucoup mieux comme ça. Je reprends alors plus calme. Alors écoute moi bien tortue man. Je sais pas pourquoi tu m’colles comme ça, mais chui pas à vendre c’est clair ? Et chui pas non plus intéressée par ce que tu caches sous tes vêtements. Alors t’as qu’a resté ici avec tes nouveaux amis, moi j’ai des choses plus intéressante à faire. Ba-byye.
Suite à quoi, je lui adresse un signe de la main en guise d’au revoir et m’apprête à partir lorsque son bras passe à travers la grille pour me piquer mes écouteurs. Quel goujat ! Non seulement il me harcelait depuis tout à l’heure mais en plus, il me piquait mes affaires ? Non mais pour qui il me prenait lui hein ? J’ETAIS PAS SA COPINE !!!
- Comment tu oses ! Je m’exclame furieuse avant de me jeter contre la barrière de protection comme une furie.
Le visage déformé par la colère, je m’agrippe à la grille de protection et la secoue quelques instants. Jusqu’à ce qu’un large sourire se dessine sur mon visage et que je reprenne à son attention.
- Tu crois vraiment que ça va suffire à te protéger hein ? Je commence un rictus aux lèvres, amusée. Ce petit cochon était beaucoup trop confiant..
Je secoue une nouvelle fois la grille de protection avant de réciter une incantation latine et de passer au travers du grillage recouverte de fins filets de fumés aux reflets bleutés. Suite à quoi, j’affiche un sourire carnassier sur mon visage et annonce « A nous deux Punching Mike » avant de me jeter sur lui.
Cette fois, la riposte était à mon avantage. J’étais en mesure de prévoir chacune de ses réactions et de répliquer rapidement si bien que cette fois, c’est moi qui avais fini par le plaquer au sol en utilisant sa propre force contre lui. A califourchon sur la tortue, le manche de Roméo contre sa gorge je reprends les sourcils froncés :
- Fini de jouer maintenant, rend-moi mes écouteurs sale voleur. Abandonne, ou j’te bastonne.
J’étais sérieuse. C’était pas parce qu’il avait une super force et que j’étais une gentille fille que j’allais le laisser gagner hein ? Oh non, même pas en rêve ! Après tout, j’étais un assassin de l’ombre et c’était pas une tortue dopé et alcoolique qui allait me dicter ma conduite hein ? NI ME DOMINER ! Surtout que j’avais toujours pas digérer cette histoire avec Green Queen. Bon, je savais plus du tout qui c’était et je me souvenais pas non plus de l’histoire en question, mais je savais que je le détestais et surtout, qu’il était PAS DROLE ! Et c’était largement suffisant pour que je le déteste et que je veuille le torturer jusqu’à ce que ça m’ennuie et que je décide de le refiler à un clébard. Ou un requin. Attendez, y avait pas des cannibales en ville ? Oooh… Il me manquerait presque ce clown là…
- Ah ah ! Je commence alors qu’une des personnes enfermées dans le magasin avec nous, un suicidaire héroïque j’imagine, tente de me saisir par derrière pour aider la tortue à se libérer. Ce petit cochon était un idiot…
Et avant qu’il ne me saisie par les épaules, je me retourne et lui donne un coup dans l’estomac avec le manche de Roméo.
- Mêle toi de ce qui t’regardes gros naze. Je conseille menaçante à l’inconnu plié en deux lorsque la tortue en profite pour reprendre le dessus. Oooh c’est chaud… Je reprends avec un petit sourire coquin avant de me saisir de mes écouteurs, puis de le faire basculer au dessus de moi et de me relever aussitôt.
- Ah ah ! C’est qui la meilleure ? C’est Harleen ! Harleen ? Ioueseni ? Ou Midnight ? Chui pas très sûre…
Je demande incertaine. C’était quoi mon prénom déjà ?
- Ooooh… c’est chiant, j’me souviens plus..
Pourquoi j’avais l’impression qu’ils étaient tous correct ? Et d’où ils sortaient tous d’ailleurs ? J’affiche une moue boudeuse et remet Roméo sur mon épaule avant de reprendre ma réflexion. Alors si c’était pas le serpent, ça voulait dire que c’était probablement la faucheuse. Sauf si la faucheuse c’était faite remplacée par la colombe et qu’un psychopathe l’avait torturée pour s’occuper un peu. Où alors, c’était les trois. Mais c’était pas un peu chargés quand même ?
-Arg… Non non non, ce n’était pas possible, ça ne peut pas être le serpent puisque le serpent est mort. Il est mort, vous comprenez ? Mort mort MORT !! IL EST MORT !
A ces mots, je relève la tête et commence à abattre Roméo sur tout ce qui se trouve sur mon chemin, incontrôlable. Evitant sans mal les attaques (avec un rire dément et incontrôlable s’il vous plait) des créatures en feux qui essayent de se mettre sur mon chemin lorsque je sens que quelque chose me tire par le fond. Alors, folle de rage je me déchaîne encore plus sur ce qui m’entoure.
- TOUT EST DE TA FAUTE, C’EST TOI QUI M’A FAIT CA ! J’accuse l’adolescente en cage qui me retiens prisonnière et qui m’a hôte la vie avant d’hurler désespérée à la défunte, LAISSE MOI TRANQUILLE.
En larme, je recule, tombe par terre et percute le fond de la cage.
- CE N’EST PAS TA PLACE, j’hurle à la morte, TU N’AVAIS PAS LE DROIT DE ME FAIRE CA. JE N’AVAIS PAS LE CHOIX !
Mais sans que je puisse y changer quoi que ce soit, la fille se jette sur moi et lorsque mes yeux s’ouvrent, je me trouve à l’intérieur d’un magasin. Une vague connaissance en plein dans mon champ de vision.
- Toi. Je commence inexpressive à l’attention de Michel-Ange, tu n’est qu’un idiot. As-tu seulement la moindre idée de ce que tu as déclenché ? Je le fixe un moment avant de reprendre. Qu’importe. Tu ne comprendrais pas de toute façon. Et je n’ai plus de temps à perdre avec toi, j’en ai déjà perdu bien assez lors de cette soirée ridicule. Adieu.
Et sans un mot de plus, je fais demi-tour et utilise le même tour de passe-passe que Mina pour sortir du magasin toujours fermé par la grille. La sécurité d’ici n’allait plus tarder et si Enyo venait à ce manifester, il y avait peu de chance que les choses se terminent par un happy end...
Alors comme ça, Michmich lui a mis un râteau hein ? Elle est bonne celle-la.
.
Michel-Ange Turtles*
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Andrew Garfield
Fallen.
| Conte : Teenage Mutant Ninja Turtles | Dans le monde des contes, je suis : : Michel-Angelo - La Tortue Orange
Alors que le marteau frappait le rideau métallique, Michel-Ange recula d’un pas. Habitué aux combats, il eut vite fait de calculer la résistance du rideau pour savoir qu’il était totalement hors de danger. De plus, son mutagène ne détectait aucun signe de danger apparent. Restant de marbre face au rideau, il se demanda sérieusement combien de personne différente habité dans la tête de cette jeune femme. Ou alors elle était plusieurs personnages enfermés dans un même corps. Intéressant, mais étrange à la fois. Penchant la tête de curiosité pour l’observer étrangement, il l’écouta parler sans rien dire. La suite se passa alors en un éclair. Arquant les sourcils de surprise quand elle passa au travers de la grille, Michel-Ange recula d’un pas. Mais trop tard, elle était déjà sur lui. Malgré plusieurs acrobaties par dessus elle, des cabrioles sur sa droite et des des roulades sur sa gauche, elle finit tout de même par arriver droit sur lui, à califourchon. Sachant que sa résistance naturelle était bien plus importante que celle d’un coup de marteau, il savait qu’il était hors de danger. Non, le plus complexe était le plus grave, c’était pas ça… Il avait une fille, à califourchon sur lui ! C’était la première fois ! Faisant un sourire imbécile et un regard niais, il se contenta de répondre comme un demeuré : « Je te donnerai tout ce que tu veux… Gnaaa… Prends moi en entier si ça te chante ! »
Puis tout se passa si vite que même Michel-Ange n’eut pas le temps de réagir. Sherlock Holmes disait souvent que parfois, l’esprit est supérieur au corps, car il va plus vite. C’était exactement ce qui était en train de se produire sous ses yeux. Essayant d’écarter les malheureux comme il pouvait, il finit par établir un périmètre de sécurité, bien aidé par la survie naturelle des présents qui n’hésitèrent pas à fuir. Tendant les mains devant lui, comme pour apaiser un animal blessé, il se contenta de dire d’un ton calme et apaisant. « Calme toi... »
Si elle n’obtempérait pas rapidement, il se devait de la réduire au silence. Mais pas comme ça, pas maintenant. Il croyait en la nature humaine. Elle allait forcément redevenir celle qu’elle était. C’était toujours comme ça, la folie. On revenait encore et toujours, au point zéro. Finalement, elle sembla reprendre ses esprits et Michel-Ange baissa un peu les mains resta néanmoins totalement sur ses gardes. Ecoutant Mina avec attention, il ne la coupa pas et la laissa partir, l’observant passer à travers la grille sans un mot. Finalement, il se dirigea vers la grille et la souleva comme un simple rideau. Cette dernière retomba dans un bruit métallique assourdissant. Courant vers elle, il la rattrapa sans mal, mais ne la toucha pas pour la forcer à se retourner. « Hé ! Attends ! Part pas comme ça ! Qu’est ce qui s’est passé tu m’expliques ? »
Plutôt qu’un discours moralisateur comme « je peux t’aider » ou « fais moi confiance », il opta finalement pour le dialogue et l’explication. On était toujours plus écouter quand on demandait des explications. Regardant autour de lui, il estima à quelques minutes avant que la Police arrive. Enfin la Police… Figue et Eulalie, elles avaient certainement que ça à faire. De toute façon, c’était un ninja. Si il voulait disparaître sans laisser de traces, ce serait un jeu d’enfant. « Je pense que t’étais pas toi même ! Tu m’as fais méga peur ! T’as fait peur à tout le monde même ! Plutôt que te proposer de l’aide, j’aimerai juste savoir si y’a des personnes au courant… Ou y’a que moi… Je veux dire, de ton petit problème de personnalité... »
Il ne savait pas si c’était ça, mais ça y ressemblait beaucoup. Si ce n’était pas le cas, il se ferait certainement engueuler. Mais ça, il avait l’habitude.
Eternalys N. Dystopia
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Nina Dobrev
I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS
« ... »
| Conte : Un conte ? Pourquoi faire ? | Dans le monde des contes, je suis : : Un mystère qui évolue sans cesse.
La curiosité et l’incompréhension pouvaient pousser les gens à faire tout un tas de chose stupide.
C’était sans doute pour cette raison, que celui que j’avais pris lors de notre première rencontre pour un mentalement déficient, avait décidé de me suivre pour essayer de comprendre ce qui venait de se passer un peu plus tôt. Sans doute imaginait-il, que sa tentative d’interaction avec moi permettrait de me délier la langue plus facilement, pour que je lui révèle tous les noirs secrets qui se cachaient derrière cette apparence acceptable.
Cependant, il se trompait.
Le simple fait qu’il évoque un « problème de personnalité » démontrait clairement, qu’il n’avait en aucun cas compris la situation. Et bien que je ne sois plus capable de ressentir quoi que ce soit, le simple fait d’être comparée à Ioueseni (ou devrais-je plutôt dire Midnight) me déplaisait fortement. Cependant, évoquer tout ceci devant lui reviendrait à devoir lui dévoiler, tout ce qui devait resté cacher. Et puisque la pensée de converser d’avantage avec un inconnu potentiellement instable me paraissait aussi futile qu’inutile, la décision d’accélérer le pas c’était imposé dans mon esprit. Partant du principe, que la manœuvre en elle-même serait assez éloquente pour lui faire comprendre, que l’heure n’était pas à la discussion.
Néanmoins, un facteur instable m’avait freiné dans ma course. M’obligeant à m’arrêter subitement. Si je n’étais pas capable de ressentir de la douleur, l’impression d’être broyée de l’intérieur était assez dérangeante pour que je cesse toute progression vers la sortie. Temporairement immobilisé, j’avais essuyé d’un geste mécanique de la main le sang qui commençait à couler en abondance de mon œil gauche, avant de reprendre ma route en accélérant le pas une nouvelle fois. Prenant en compte le fait, qu’elle ne me rendrait pas la tâche facile.
Seulement, contrairement aux autres fois, le liquide chaud de couleur pourpre n’avait pas cessé de couler, bien au contraire. Celui-ci, continuait de glisser le long de ma joue puis de tomber sur le sol, laissant derrière moi, une traînée de petites taches pourpre que je n’étais en en mesure de stopper.
Ioueseni était déchaînée. Et il était impossible de dire, combien de temps encore son propre corps pourrait tenir.
- Toi ! Impassible, je me retourne brusquement vers le jeune garçon mentalement instable et commence à haute voix à son attention. J’ai besoin d’aide.
Le simple fait de laisser échapper d’entre mes lèvres « j’ai besoin d’aide » m’avait foncièrement déplut. Probablement parce que je n’appréciais pas le fait, de devoir par la suite révéler des informations qu’il était préférable de garder sous silence. Et que l’idée même d’entamer une conversation ne m’enchantait guère. Toutefois, la situation était inédite. Et passablement inquiétante. Le sang continuait à couler en abondance de mon œil gauche et je commençais à ressentir, une étrange sensation aux niveaux des jambes. A croire qu’elle était capable d’avoir une influence néfaste sur son corps.
- Sors moi d’ici et je répondrais à 3 de tes questions. Je reprends à son attention d’un ton détaché. Je m’appelle Max et si nous voulons que les personnes ici présente rentrent chez-elles saine et sauve, il faut partir. Maintenant.
Mes jambes commençaient à trembler sous mon poids, menaçant de me lâcher à tout moment. Et puisque je n’étais pas en mesure d’arranger les choses, Enyo ne tarderait pas à se manifester pour s’en occuper elle-même. Ce qui, malgré mon incapacité à ressentir de l’empathie pour les habitants de cette ville, me paraissait inconcevable. Surtout en sachant mieux que quiconque, ce dont elle était réellement capable.
- S’il te plait…
Je ne pouvais pas faire plus.
.
Michel-Ange Turtles*
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Andrew Garfield
Fallen.
| Conte : Teenage Mutant Ninja Turtles | Dans le monde des contes, je suis : : Michel-Angelo - La Tortue Orange
Michel-Ange se stoppa quand elle se retourna. Son regard se porta d’abord sur le sang qui perlait sur sa joue. Fronçant les sourcils, la tortue commença un peu à s’inquiéter. Etait-elle malade ? En danger ? Tout ce qui venait de se passer avant le laissa de marbre. Après tout, il vivait dans le présent. Malgré la cohue générale, Michel-Ange tendit ses mains vers l’avant, comme pour la protéger. « O.K. Alors ne bouge pas… »
Regardant autour de lui, il analysa la situation rapidement. La Tortue Ninja allait devoir pousser les limites de son corps, si ils voulaient sortir d’ici rapidement. En plus, cela semblait légèrement pressé, dans la mesure où elle semblait réellement paniqué. Combien de personnages étaient donc enfermer dans ce corps ? Ce n’était pas ça l’importance. Fronçant les sourcils sous la concentration, Michel-Ange sentit comme à son habitude son A.D.N humanoïde peu à peu perdre le dessus sur celui extraterrestre… Il devait encore faire plus. Un éclair de haine guerrière passa dans ses yeux, mais ça, ce n’était pas vraiment le problème. Courant à toute vitesse vers Mina, il l’a saisi par les jambes et les épaules pour la porter dans ses bras comme un blessé de guerre. Dans son élan, il continua de courir. Les traits de son visage autrefois si enfantin avait laissé place à une espèce de fureur guerrière sans nom. Courant à toute allure, la jeune tortue, s’élança à l’extérieur sous le soleil de plomb. Pliant les jambes, il sauta sur plusieurs mètres pour atterrir sur une voiture. Répétant l’exercice plusieurs fois, il atterrit ensuite sur un bus, puis sur un escalier de service, accolé à un immeuble qui semblait abandonné. Montant les escaliers quatre à quatre, il arriva enfin sur le toit et déposa Mina au sol si rapidement qu’elle manqua de basculer en arrière. Lui saisissant le poignet au dernier moment avec un réflexe relevant du surnaturel, il l’attira à lui un peu fort. Tellement fort qu’elle se retrouva collé à lui. « Hé bien… On est de plus en plus intime aujourd’hui on dirait... »
Rougissant un peu sur ses joues, il la repoussa. Son mutagène sembla se désactiver peu à peu et son ton jovial et sa petite bouille juvénile réapparut progressivement. Passant sa main derrière sa nuque, comme un réflexe naturel, Michel-Ange observa Mina un peu soucieux. « On est en sécurité ici… Mais… Tu es sûr que ça va ? »
Elle semblait ne pas trop faire cas de son état. Tout à l’heure, c’était la sécurité des autres qui l’avait un peu effrayé. Quels étaient les secrets que cette jolie fille pouvait caché mis à part une taille de bonnet bien fourni ? Se grattant la tête, il repensa aux trois questions. « Euh, le ca va , n’était pas une des trois questions ! Non parce que je connais le coup des Génies c’est un peu des crevards avec ça… »
Ricanant à sa propre vanne, Michel-Ange l’observa, prêt à la rattraper si elle sombrait dans l’inconscience à tout moment.
« Alors… Ma première question va te paraître bizarre, parce que c’est très malpoli. Mais comme on a dépassé ce stade tous les deux, je vais me risquer à la poser quand même… Tu es quoi exactement ? Un prototype avec plusieurs esprits dans un même corps ? Non parce que je suis quelqu’un de courageux en règle générale, mais là j’ai un peu eu peur. C’est normal, ou je peux t’aider ? »
Aïe, ca faisait deux questions. Quel con. Ses sens aux aguets, Michel-Ange observa Mina en restant sur ses gardes. Après tout, le coup de marteau lui avait laissé un sacré souvenir, qu’il n’était pas prêt d’oublier de ci tôt...
Eternalys N. Dystopia
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Nina Dobrev
I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS
« ... »
| Conte : Un conte ? Pourquoi faire ? | Dans le monde des contes, je suis : : Un mystère qui évolue sans cesse.
Bien que ne disposant pas d’une intelligence suffisante ni d’information complémentaire lui permettant d’analyser la situation, le mentalement déficient nommé Michel-Ange avait au moins le mérite, d’être réactif et de savoir reconnaître le danger, lorsque danger il y avait. Quoi qu’a bien y repenser, il n’était pas insensé d’avancer l’hypothèse que le comportent récent d’Ioueseni, n’était pas étranger quand à son choix final.
Dans tous les cas, celui-ci avait pris mon avertissement au sérieux puisque après un laps de temps plus ou moins court, il avait utilisé ses capacités spéciales pour me sortir de là. Et bien qu’être baladé de cette façon n’était pas dès plus appréciable - ni confortable -, je m’étais tout de même gardée d’émettre la moindre critique à ce propos. L’important était que nous avions évité un potentiel massacre. Bien que le danger que représentait Enyo n’était pas écarté pour autant. Il ne l’était jamais.
- Je te remercie pour ton aide.
Je me contente de répondre impassible après qu’il m’ait signifié que nous étions de plus en plus intime aujourd’hui. N’avait-il donc toujours pas réalisé que nous n’étions pas la même personne elle et moi ? Même après mettre présenté sous l’appellation de Max ? A moins que ces mots ne concernaient en réalité l’enveloppe charnel dans laquelle je me trouvais actuellement ? Celle d’Ioueseni ? Dans un sens, il était préférable que ce soit ça. Sinon cela voulait dire, qu’il était d’une lenteur d’esprit affligeante.
« On est en sécurité ici… Mais… Tu es sûr que ça va ? »
Il était étrange de constater que mon état semblait l’intéresser. Bien sur, il ne pouvait pas avoir connaissance du fait, que je n’étais pas la véritable propriétaire de ce corps. Puisque décédée, le mien avait disparut depuis longtemps. Cependant, l’attention en elle-même était pour le moins appréciable. Bien qu’une nouvelle fois, parfaitement inutile à mon sens puisqu’un mort, ne pouvait plus souffrir. Du moins, pas physiquement.
- Ce corps est plus résistant qu’il n’en a l’air. Je commence à son attention d’un ton détaché alors que je m’installe par terre. Il s’en remettra.
Bien qu’avec Ioueseni qui se débattait pour reprendre sa place, il était peu probable que son état s’améliore dans les minutes à venir.
« Euh, le ca va , n’était pas une des trois questions ! Non parce que je connais le coup des Génies c’est un peu des crevards avec ça… »
Je penche légèrement la tête sur le côté sans le quitter des yeux. Que voulait-il dire par là ? Qu’est-ce qu’un génie ? Bien qu’un semblant d’intérêt m’avait envahie à l’idée de connaître la réponse à cette question, j’avais choisie de ne pas la lui poser. Etant liée à Ioueseni et hors du monde miroir, cette question trouverait forcément une réponse à un moment ou un autre.
« Alors… Ma première question va te paraître bizarre, parce que c’est très malpoli. Mais comme on a dépassé ce stade tous les deux, je vais me risquer à la poser quand même… Tu es quoi exactement ? Un prototype avec plusieurs esprits dans un même corps ? Non parce que je suis quelqu’un de courageux en règle générale, mais là j’ai un peu eu peur. C’est normal, ou je peux t’aider ? »
- Cette première question ne me concerne pas. Je réponds avec sérieux. Ton raisonnement part du principe, que je partage mon corps avec les esprits d’autres personnes. Hors, ce corps ne m’appartient pas. Le mien est mort depuis longtemps.
Je lui laisse quelques instants pour assimiler l’information avant de reprendre.
- Et tu ne peux rien faire pour nous aider. Ni elle, ni moi. Ce qui a été détruit ne peut pas toujours être reconstruit. Et lorsque c’est le cas, le résultat n’est pas toujours parfait. A présent, il te reste deux questions. Je lui annonce impassible. Que veux-tu savoir d’autre ?
.
[/quote]
Michel-Ange Turtles*
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Andrew Garfield
Fallen.
| Conte : Teenage Mutant Ninja Turtles | Dans le monde des contes, je suis : : Michel-Angelo - La Tortue Orange
Toujours ses sens aux aguets, Michel-Ange fixa Mina et commença ENFIN à faire ce qu’il faisait bien, mais avec lenteur : réfléchir. Visiblement, ils étaient plusieurs à partager le même corps. Il avait déjà vu ça, en vrai et dans quelques films. Généralement, ils n’étaient pas plus de deux personnes. Mais là, la Tortue en avait compté au moins trois ou quatre ! Fronçant les sourcils, il marmonna des paroles incompréhensible. En réalité, il était en train de réfléchir à voix haute à sa prochaine question. Il l’avait. Souriant comme un idiot, il déclara d’un air un peu stupide, mais affirmé : « La deuxième question c’est combien vous êtes là dedans, et j’enchaîne avec l’autre question : est-ce que ca vous intéresse de sortir avec moi ? Comme ça, je fais d’une pierre plusieurs coups tu vois. On dit toujours que je suis pas capable de courir plusieurs lièvres à la fois ! Même un c’est très compliqué tu vois ! Mais là j’ai l’impression que si on sort ensemble, je peux sortir avec plusieurs personnes sans les tromper… C’est à a fois cool et intense… »
Le regard perdu dans le vide, il mesura la stupidité de ses propos un peu tard. C’était pas pareil de sortir avec plusieurs personnes dans des corps différents qu’avec plusieurs personnes dans le même corps. Et si l’un d’entre eux avait été un garçon en plus ? C’était trop idiot. Se grattant la tête, il revint sur ses propos un peu rapidement : « En fait, oublie. C’est trop de difficulté. Imagine, on est en plein dîner aux chandelles, et je sors pas avec la bonne personne. Est-ce que l’autre va être jalouse ? En colère ? Déçue ? Hm… Trop de risque. Je pense qu’on devrait être ami. Ami c’est bien… Mais je sais pas avec qui je suis ami. Je sens que je vais me faire pleins d’amis. Est ce que je dis trop de fois amis pour noyer ma requête stupide d’avant ? Ca c’est fort probable… Bref. »
Tendant la main en signe d’amitié sincère, un petit sourire naquis sur le visage de la tortue. « Je dis peut être beaucoup de bétise, mais je pense que je peux t’aider. Refuser l’aide de quelqu’un, c’est affirmer qu’on a déjà un gros problème… De toute façon, je ne te laisse pas vraiment le choix. J’vais me renseigner sur toi. Et que tu le veuilles ou non, on deviendra ami. On deviendra même tous amis. Toi et toutes les personnes qui partage ce corps. Et je t’aiderai, coûte que coûte. Parce que j’ai peut être l’air d’un imbécile, mais aider les autres, c’est ce que je fais de mieux après engloutir sept pizza sans boire de sodas. Alors ? Marché conclus ? »
La main toujours tendue, Michel-Ange mesura les risques. Ce jour là, il avait rencontré plus de personnes qu’il ne voulait le croire. Et chacun avait des capacités et des pouvoirs différents. Se ferait-il congeler ? Se ferait-il embrasser ? Prendrait-il un coup de marteau dans la tête ? Peu lui importer, car en réalité, quelque soit le regard de la personne croisée aujourd’hui, il y avait lu une détresse certaine. Et ça, il ne supportait pas. Qu’elle le veuille ou non, Mina ferait désormais parti de sa vie. Et il était prêt à tout pour ça, même prendre plusieurs coups et se faire congeler. De toute façon, il était assez costaud pour y résister. Se trouvant un peu bête, le bras tendu, il le passa dans ses cheveux, pour se donner contenance et un air super classe et enfantin. « Au pire tu peux aussi réfléchir à la proposition. J’ai lu un livre qui disait que toute décision prise 10 minutes avant la proposition était en général un mauvais choix. J’ai tout mon temps. Je suis pas pressé. Enfin un peu. Je crois que j’ai un rencard avec une nana. »
Il parlait beaucoup. Mais n’importe qui aurait pu voir que derrière ce moulin à parole, il y avait quelqu’un de gentil et d’attentionné. Se grattant toujours la tête, il évalua les risques de rester en sa présence… Non. Il devait resté. Au moins pour les aider ! Syndrome de Superman ? Certainement. Mais toujours avec panache mademoiselle.
Eternalys N. Dystopia
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Nina Dobrev
I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS
« ... »
| Conte : Un conte ? Pourquoi faire ? | Dans le monde des contes, je suis : : Un mystère qui évolue sans cesse.
Visiblement, le dénommé Michel-Ange était incapable de poser les bonnes questions. Ce qui, sans pour autant que j’en ai réellement quelque chose à faire, m’arrangeait grandement. Puisque de cette façon, je n’avais pas eu besoin d’aborder le moindre sujet important. Parler de moi, ou de ce qui devait rester cacher.
- A ma connaissance, Je réponds impassible après l’avoir laissé parler sans l’interrompre, elles sont deux. Celle que tu as rencontrée et une autre.
Il n’était pas utile que je développe d’avantage concernant Enyo. Tout comme il n’était pas utile, que j’aborde le sujet de celui qui était venu avec moi ou que je me compte moi-même, comme une habitante de ce corps. En réalité, je passais le plus clair de mon temps à l’extérieur et ne prenait le contrôle de ce corps, que lorsque Ioueseni menaçait d’aller trop loin. Ce qui était presque obligatoire lorsqu’elle arrivait à refaire surface.
- Ta dernière question quant à elle, me prouve que tu n’es qu’un idiot. Je lui annonce sans retenue. L’amitié serait en effet préférable, car tu n’es pas de taille. Une chance pour toi que je n’éprouve aucune empathie envers elle. Sinon, je t’aurais explosé le crâne sans le moindre remord.
Je termine avec froideur, sincère. Ce n’était plus sa voix qui s’exprimait mais la mienne. Pour une raison qui m’était inconnue, son apparence avait changé. Comme lorsque j’étais prisonnière du monde miroir. A la seule différence, que mon apparence et la sienne avaient commencé à se confondre lorsque Ioueseni était réapparut et que son propre cauchemar avait influencé le monde miroir et amorcé sa destruction (Entre autre chose). Alors que là, mon apparence ne semblait pas bouger. A moins que…
- C’est étrange… Je dis une mèche de cheveux entre mes doigts. Que ce passe t-il ?
Il ne me faut pas longtemps pour me rendre compte, qu’en réalité l’apparence de la jeune femme n’a pas bougé. C’était comme si une projection de mon apparence c’était superposé à la sienne pour l’effacer à mes yeux. Puisque après vérification, il ne semblait pas avoir remarqué le moindre changement. Peut-être fallait-il se concentrer pour le voir ? A moins que je sois la seule à avoir la possibilité de m’en rendre compte ? Qu’importe.
Je relâche la mèche blonde et reporte mon attention sur Michel-Ange. Sa proposition aurait pu être touchante si seulement j’avais été capable de ressentir quoi que ce soit. Ce qui faisait de lui à mes yeux, qu’un inconscient de plus. Il était bien naïf de croire, qu’il pourrait l’aider ou qu’il trouverait le moindre renseignement utile sur elle. Tout comme il était naïf d’imaginer, qu’il pourrait être « ami » avec quelqu’un comme Enyo ou comme Ioueseni. Bien que cette dernière, semblait être en mesure de se lier à certaines personnes à condition qu’elles se ressemblent sur certains points, et plus important encore, qu’elles puissent lui survivre. Car Ioueseni était instable. Elle pouvait passer du rire à la folie meurtrière en un instant.
- Alors, tu perdras ton temps pour rien. Tu ne découvriras rien sur moi, car je n’ai jamais existé ici. Quand à elle, ceux qui savent ne parleront pas par respect pour elle. Tu as gâché ta seule chance d’obtenir des renseignements pour des broutilles.
Ce qui était la chose la plus intelligente qu’il avait faite jusque là, même s’il n’en avait pas conscience. Je termine alors.
- Dans ce cas, tu devrais y aller. Dans mes souvenirs, les filles n’aiment pas attendre. Au revoir Michel-Ange.
Je m’allonge alors sur le toit, les mains posées sur le ventre, mon attention reportée sur les nuages. Je n’avais pas réellement envie de regarder le ciel pendant des heures, mais je n’avais aucun moyen efficace de m’occuper l’esprit. Et puisque j’étais coincée là, obligée d’attendre que les choses se calment pour pouvoir espérer récupérer la maîtrise complète de son corps, c’était tout ce que je pouvais faire. Et ça n'avait rien de très réjouissant..
.
Michel-Ange Turtles*
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Andrew Garfield
Fallen.
| Conte : Teenage Mutant Ninja Turtles | Dans le monde des contes, je suis : : Michel-Angelo - La Tortue Orange
Michel-Ange resta un long moment à l’écouter sans rien dire. Après tout, après son charisme hors norme et ses chevilles de tailles normales, c’était sa deuxième plus grande qualité que d’écouter les autres. Non, en fait le charisme n’était pas une qualité. Il n’en avait pas beaucoup. Perdu dans cette réflexion, il faillit manquer le fil de la conversation, quand soudain, il crut apercevoir la silhouette de quelqu’un d’autres en un clin d’oeil, à l’instar d’une image subliminale. Clignant lui même des yeux plusieurs fois en se demandant si il n’avait pas rêvé, son premier réflexe fut de se gratter la tête. Après encore un silence, la Tortue finit par baisser les bras. Cette nana avait l’air beaucoup trop complexe pour envisager sortir avec elle. Ou avec elles. Ou plutôt avec eux. N’étant pas trop adepte des relations complexes à plusieurs, il finit par tendre les bras et dire d’un ton amusé en la pointant du doigt avec ses deux index pour se donner contenance :
« Première erreur, m’exploser le crâne, c’est pas si facile. Deuxième erreur, les filles aiment attendre, c’est juste toi qui est impatiente. Tu aurais eu du temps à perdre, on aurait pu devenir ami. Devenir tous amis. Même avec la folasse au marteau. »
Ricanant, il resta là où il était par mesure de sécurité, mais continua cependant avec un air de défi dans la voix :
« Ensuite, si tu veux pas qu’on t’aide, ben… C’est ton problème ! On peut pas forcer les gens à devenir amis, ou même à demander l’aide d’autrui ! La première étape, c’est l’acceptation, et visiblement tu l’as même pas effleuré ! Mais soit… Je ne te dérange pas plus longtemps. Quand une cause est perdue, je sais la reconnaître. »
Tournant le dos, ses sens aux aguets, il monta sur le rebord du toit, prêt à sauter. Avant d’effectuer son saut, d’activer son mutagène pour atterrir dans une acrobatie comme convenu dans son esprit, il se retourna quand même vers Mina. Sortant une carte de sa pizzeria de l’intérieur de sa veste, il l’a jeta sur la jeune femme qui s’était allongé et qui semblait bronzé. Sur la carte, on pouvait y trouver quatre numéro de téléphone. « Je suis le plus jeune de la fratrie. Mon numéro, c’est l’quatrième, Michel-Ange Turtles. Si tu changes d’avis, t’as juste à appeler ce numéro, et j’viendrais au galop »
Se tournant cette fois-ci face à Mina, et désormais dos au vide, Michel-Ange la fixa une dernière fois. De là où elle était, il n’était pas sur qu’elle puisse le voir en entier. Mais ses yeux exprimés un léger regret, comme si il avait été déçu de ne pas avoir pu se faire une amie aujourd’hui. « C’était quand même une superbe journée. Avec tout le monde d’ailleurs… Ca m’a fait oublié quelques soucis… Allez ! Hasta la vista Baby ! »
Et, lui faisant un clin d’oeil et un signe de la main partant de son front vers le vide comme dans les films, il se pencha en arrière et laissa la gravité faire le reste. En un clin d’oeil, il disparut dans le vide. Quelques secondes plus tard, on pouvait apercevoir une silhouette sautant d’escaliers de service en toit d’autres immeubles. Au bout d’un certain temps, il ne fuit qu’un point quasi-invisible qui parti dans la pénombre du jour en déclin.