« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Nous venions de passer l’ouverture dans le mur et lorsque j’ai rouvert les yeux, nous étions dans une forêt. Sérieusement ? Qu’est-ce-qu’on foutait là ? Un léger frisson parcouru ma peau avant que je ne reprenne contenance « Pourquoi j’ai un mauvais pressentiment d’un coup là ? » après tout, depuis le début de cette fichue aventure, nous avions connue des illusions multiples crées par cet enfoiré. Hermès regarde autour de lui « On est seuls. Il n’y a personne autour. » Je pose mon regard sur Hermes « Il faut qu’on avance. » Après tout, on allait pas rester là hein. Il hoche la tête et me suit. nous nous enfonçons dans la forêt. Je n’aimais pas du tout cette obscurité.
Je sens rapidement le bout de mes doigts me picoter. C’était souvent comme ça quand j’avais un mauvais pressentiment. J’avance tout en regardant autour de moi, prête à me défendre au cas où « Je vais prendre de l’altitude pour voir où on est. » « et moi je continue. » énonçais-je alors qu’il déployait ses ailes. « On peut pas dire qu’il manque de style. » Je continue à avancer dans la forêt mais commence doucement à reconnaître les sentiers et la forêt en elle-même. C’était la reproduction parfaite de la forêt environnant le Palais Sombre « C’est quoi ce bordel ?…Non… » Au détour d’un chemin, je finis par trouver des ruines. Les montagnes derrière les ruines me firent rapidement comprendre de quoi il s’agissait. C’était les ruines de mon palais.
Il ne restait plus rien du château que j’avais connu « ça fait un choc. » dis-je en m’approchant des ruines avant de regarder autour de moi « C’est comme si mon passé était parti en miettes. » Hermès atterri à côté de moi « On est toujours sous le dôme mais à l’écart d’Olympe. » Je tourne le regard vers Hermès avant de montrer les ruines de mon château d’un mouvement de la tête « C’est mon palais. » dis-je avant de respirer un bon coup « Enfin la réplique. » Il regarde vers les ruines « Je le reconnais. » Hein ? Il reconnais mon palais ? « C’est ici qu’on est venu quand notre monde a été détruit. » J’arque les sourcils, je n’y comprenais rien « Au Palais Sombre ? QU’EST CE QUE VOUS ÊTES VENUS FOUTRE DANS MON PALAIS ?! » J’ai pas hurlé hein, j’ai haussé le ton. Il me regarde surpris « On est dans le monde des contes. Dans la Forêt Enchantée. C’est ici que se trouve Olympe aujourd’hui. » Quoi ? Vous auriez pas pu rester dans votre fichue Grèce plutôt que de venir vous installés sur mes plates-bandes ?! « Une seconde… Olympe…Dans la Forêt Enchantée ? Rumplestitskin existe-t-il dans ce monde ? »
Après tout, s’il était encore là, il pourrait peut-être m’aider. « Il est mort. » dit-il en me regardant. C’est fou comme il est détendu en disant ça. « Oh… » Je regarde autour de moi, me rapprochant des ruines « Si je suis morte aussi, ça veut dire que les seuls sorciers assez puissants pour défendre « les nôtres » ont été tués ? » Je me mords la lèvre avant de reprendre « Tout ça n’est pas une illusion n’est-ce-pas ? C’est réel ? Si c’est réel, ça veut dire que…le sort noir a été lancé ? » Si c’était le cas, je ne comprenais pas pourquoi nous étions dans la Forêt Enchantée « parce que si c’est le cas, toutes les personnes que je connais ont été envoyées à Storybrooke. » Il ne réponds pas. Pourquoi il réponds pas ?! « Pourquoi a-t-il besoin de vous ? » « C’est marrant, c’est la question que je me pose depuis mon arrivée dans cette mauvaise réplique de notre monde. Je n’ai rien de divin, mes pouvoirs sont minimales face aux dieux, la seule chose que j’ai faite, c’est lancer le sort noir. Qu’est-ce-qu’il attends de moi ? » « C'est peut etre par rapport au sort noir... comment ca marche? » Oh non…Si c’est ce que je crois… « de multiples ingrédients mais pour que le sort fonctionne, celui qui le lance doit réduire en cendres le coeur de la personne qu’il ou qu’elle aime le plus au monde. Et quand ce n’est pas possible, le sang d’une personne qui a déjà écrasé le coeur de celui qu’il ou qu’elle aime le plus au monde doit être versé. »
Il me regarde avant d’en conclure « un sacrifice? Alors c’est pour ça que vous êtes la. Il veut relancer un sort noir ? Mais pourquoi? Ça ne nous sauverait pas. A moins que... que fait exactement le sort noir ? Il peut déplacer une ville? Mais est ce qu'il pourrait nous envoyer dans votre monde et faire l'échange avec votre Storybrooke? » Je m’assieds sur le sol avant de passer ma main sur mon visage avant de lever le regard vers Hermès « Le Sort Noir a crée Storybrooke, lorsque je l’ai lancé, j’ai emmené tout mon royaume dans le monde sans magie. C’est ce que fais la malédiction, elle emprisonne ceux qui sont frappés par le sortilège. Il déplace des populations entières. Le Sort Noir a une faille, si je brise le Sort que j’ai lancé il y a plus de trente ans, tout le monde est renvoyé dans la forêt enchantée et notre ville n’aura jamais existé. Le pouvoir du Sort Noir est puissant, s’il est lancé dans ce monde, j’ignore l’impact qu’il peut avoir mais si il veut se servir de moi pour le lancer, je m’abstiendrait. Je ne veux pas mettre les habitants de mon monde en danger. Et puis même si je le voulais, je ne pourrais pas le lancer, je n’ai pas les ingrédients adéquats ici et en plus, le sacrifice ne pourrait avoir lieu car les seuls personnes que j’aime le plus au monde ne sont pas dans ce monde justement. » Et de toute manière, je refusais de faire du mal à Robin, Henry, Alexis ou Daniel. Je vivais déjà avec la mort de mon père adoré sur la conscience.
« Il pourrait les faire venir. » dit-il en soupirant « Je pense qu’il veut sauver cette ville au détriment de la votre. Si c'est votre ville qui est amenée ici, c’est vous qui mourrez et non ceux d’ici quand le dôme ne nous protègera plus. C’est un plan diabolique… » Quelle enflure ! Je crée une intense boule de feu au creux de ma main alors que mon regard s’assombrit « s’il ose toucher à un seul cheveu de mes enfants, il n’y aura pas assez de cellules anti magie pour m’arrêter et je jure que je le tuerais. » je passe ma main dans mes cheveux « mais même si je pouvais mettre la main sur les ingrédients nécessaires pour lancer le sort, je ne le lancerais pas. » je lève les yeux vers le ciel « J’ai comme l’impression que quelque chose cloche… pourquoi avoir tué mon alter-égo de ce monde ? Elle aurait pu lancer le sort noir. » Après tout, si c’était ce qu’il voulait ? « Elle est morte pendant la Grande Guerre. Beaucoup le sont. Votre Sauveuse aussi. » Ma main se referme sur le parchemin dans ma poche.
Oui, j’avais toujours le parchemin avec moi, depuis le cambriolage, je le gardais toujours avec moi. « Je vois. On verra bien si je suis vraiment là pour lancer un nouveau sort noir alors. Si on continuais ? » je sors le parchemin de ma poche « je l’ai toujours avec moi. » énonçais-je à Hermès. Au moins, dans ce monde, Dolos ne pourrait mettre la main sur le parchemin. « Qu’est-ce donc ? » « C’est le parchemin du Sort Noir. » « et vous vous promenez avec ça sur vous ? » dit-il en me regardant sceptique. « habituellement, il est rangé dans une boîte scellée mais disons que… je préfère l’avoir avec moi. De toute manière, je suis la seule avec Rumple a savoir le lire. » « Il faut qu'on retrouve les autres avant dolos. A plusieurs on sera plus fort. » dit-il toujours sceptique. Je fais disparaître le parchemin en sachant pertinemment où je l’avais envoyé et fais un signe approbatif de la tête « Oui, allons les retrouver. Je n’aime pas rester près de ces ruines. »
Hermès me fait rapidement comprendre qu’il sent leurs auras « Je ne les sens pas à proximité. Peut-être devrions nous… » « poser la question a dolos ? Lui sait surement. » et voilà que cet abruti s’ajoute au tableau. Ça va Dolos ? Tu te prends pour Jules César ? Y’a des claques qui se perdent. « Ça va les chevilles ? Tu parles de toi à la troisième personne ? » je soupire avant de reprendre la parole « Qu’est-ce-que tu veux ? » « Je pense que vous le savez déjà, un transfert. » Non mais il est frappé où j’hallucine ?! « Tu n’auras rien. Sans moi, tu ne peux rien faire Dolos. » « Crois-tu vraiment cela ? » et voilà qu’il me fait un grand sourire « J’ai plus d’un tour dans mon sac. » « Je ne te laisserai pas faire, on ne te laissera pas faire. » Je lève le regard vers lui « Si je ne t’étais pas utile, tu m’aurais déjà tuée Dolos. » « Tu l’es. Mais pas comme tu crois. » Il me fais un grand sourire avant que tout devienne flou autour de nous. Le décor devient soudainement très sombre. Une sorte de sous-terrain. Je comprends rapidement que je suis avec Hermès mais Dolos est aux abonnés absents. Tant mieux sinon je lui aurais mis une droite. Hermes regarde autour de nous sur ses gardes. « Qu’a-t-il fait ? » Il regarde le lieu où nous sommes. « je ne reconnais pas cet endroit »
Je tente à mon tour de distinguer où nous sommes mais vu que tout était sombre, c’était impossible de voir devant nous. Cela ne me plaisait pas du tout. Je me rapproche d’Hermès « Je n’y vois rien non plus. J’ignore où il nous a envoyé. » « Il y a quelqu’un d’autre ici, je sens une aura. » Je fais apparaître une boule de feu au creux de ma main « Ça va pouvoir nous éclairer. Qui est là ? » La seconde d’après, ma boule de feu disparaît sans mon consentement « On est a Olympe… » dit-il avant d’ajouter « la magie ne marche pas dans la cité. » « Raaaaah! » je croise les bras sous ma poitrine « C’m’énerve. » dis-je en ronchonnant avant d’ajouter « C’est l’aura de qui ? » Il secoue la tête « Je ne la reconnais pas. » « C’est étrange. » Une faible lumière nous apparaît au loin, comme quelque chose qui caresse le sol. Comme une lueur dû à un éclair sur le sol. « Hermès ! » dis-je en lui montrant la lueur « viens. » dis-je en marchant vers la lueur.
Mon regard se pose au loin sur quelqu’un assis par terre contre un mur er recroquevillé sur lui meme dans une grande salle, un peu trop grande d’ailleurs. Vu la taille, nous faisions face à un enfant. d’une dizaine d’années. Il a la tête dans ses bras, sur ses genoux. On s’en approche mais un bruit retentit derrière nous. Je me retourne.
black pumpkin
Eloise A. St-James
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L'idée de Neil n'était pas si mauvaise... Mais elle rata, dans le sens où sa nièce ne put pas vraiment s'envoler. Cela avait eu cependant le mérite de faire apparaître cet espèce de nuage orange-rouge et de leur montrer le corps d'un pirate non loin. Sparrow si elle l'identifiait correctement. Athéna alla donc vers Jack qui avait toujours un poignard dans le cœur. C'était comme s'il avait été poignardé peu de temps auparavant seulement. Un coup de Dolos sans aucun doute. Le pirate ne devait plus lui servir et il l'avait jeté comme une vieille chaussette, sans état d'âme. Ça correspondait bien à son frère.
« Il est mort ? » Demanda la jeune femme.
- Je vais vérifier ça.
Ça aurait été dommage. Dans le pire des cas, ils retrouveraient peut-être le Sparrow d'ici et pourraient l'emmener dans leur monde, au cas où le pirate manque à quelqu'un...
« Bouche à bouche ? Ça marche parfois. » Ajouta Neil qui regardait malgré tout le pirate avec un regard peiné.
- Tu as l'air de t'y connaître, je te laisse faire donc. Répondit la déesse avec un sourire en coin.
« Ah non. Non non. » Fit Neil en se reculant. « Et si c'est Dolos ? »
La réaction de Neil avait été immédiate et si elle avait fait sourire Athéna, la question qui suivit la fit bien vite redevenir sérieuse.
- Si c'est lui, le poignard ira dans sa gorge. Décréta la déesse, sans aucune hésitation.
Comme son frère l'avait dit, elle n'hésitait pas à donner la mort lorsqu'il le fallait. Et puisqu'il n'était pas réellement son frère, elle aurait encore moins d'état d'âme. Elle l'avait prouvé, elle aimait bien s'attaquer à ceux qui n'étaient pas de son sang, même parmi les divins...
« Il a bougé la main là ?! » S'exclama vivement Neil.
Et c'était le cas. Alors donc... Un faux mort. Dolos ou le pirate qui faisait son intéressant ? Athéna s'agenouilla près du corps et fit apparaître un poignard qu'elle mit sous la gorge de Jack.
- Je peux aussi faire autre chose... Lui enfoncer un poignard dans la gorge et le dépecer jusqu'à ce qu'il revienne à lui. Et recommencer. Encore et encore. Raconta-t-elle avant de faire une pause et de reprendre, avec un peu plus de chaleur dans la voix : Bien sûr, ça ne vaut que pour Dolos. Si c'est Jack, il fera en sorte de le faire savoir avant que je ne commence.
« Vas-y Tata. Lance-toi ! »
Décidément... Neil était une vraie girouette, comme sa grand-mère. Quand elle avait cru qu'Athéna était assez méchante pour s'en prendre à elle, elle s'était automatiquement mise en position de défense, mais là, alors que la guerrière parlait ni plus ni moins que d'une affreuse torture, elle restait à ses côtés pour regarder et encourager, comme une pompom girl. Sérieusement... Quoi qu'il en soit, Jack ne fit rien pour montrer qu'il s'agissait de lui. Soit il était suicidaire, soit c'était son frère. Elle n'avait pas l'impression qu'il soit mort en tout cas. D'autant qu'elle voyait ses pieds bougeaient légèrement. Suicidaire.
« Soit Dolos se moque de nous, soit c'est lui qui joue les morts vu que c'est un trouillard... »
Athéna eut un sourire satisfait en sentant la pique qui toucherait sans doute l'orgueil du pirate. Après tout, un homme restait un homme et ils étaient très taillons sur certains sujets, notamment le courage. La réaction ne se fit pas attendre. Jack se retourna vivement et enleva le poignard de son cœur. Puis il se leva et pointa Neil puis Athéna. Pas content le pirate !
"Bien sûr que je suis un trouillard joli minois. Les cimetières sont remplis de gens courageux." Répondit-il à Neil avant de s'attarder sur Athéna. "Et sachez que vous, j'vous apprécie plus que les autres. Même elle. Elle me casse les pieds depuis le début la blondasse."
Oui, Neil avait souvent cet effet sur les gens. Trop d'enthousiasme ou trop de naïveté, ça dépendait des moments et ça pouvait être très chiant à subir.
- Vous auriez pu réagir un peu plus tôt quand même. Ça aurait été dommage de devoir vous poignarder. Répondit la déesse avec un petit sourire.
"On a déjà essayé et on y est pas arrivé. J'vois pas ce que vous auriez fait de mieux." Fit-il en pointant le poignard vers Athéna avant de les regarder alternativement et de rajouter : "Prouvez-moi d'abord qu vous êtes pas Dolos. Et après on discutera. Moi j'sais toucher ma langue avec mon nez. Ça veut dire que je suis bien Jack Sparrow. Montrez-moi vos nénés. On va voir si c'est des vrais. Si c'est le cas, je vous dis le secret."
« Tu veux pas lui remettre le poignard ? » Intervint alors Neil.
- Non, je crois qu'il peut nous être utile... Un pirate, ça sait s'enfuir en général...
« Ça sait surtout jouer la comédie... » Rajouta Neil alors qu'une nouvelle secousse se faisait sentir.
- Vous savez, votre gorge est toujours accessible, vous faire taire sera facile. Répliqua la déesse en soutenant Neil qui s'était agrippée à son bras pour ne pas tomber.
"Ok. Toi t'es bien toi. À l'autre. Nénés ou rien du tout."
Neil sourit faussement avant d'envoyer un éclair rouge sur Jack. Celui-ci reçut une petite décharge et capitula bien vite.
"Ok ok. Ça m'va." Dit-il en se rendant. Il avait encore des petits tiques à cause de la décharge lorsqu'il leur transmit le message d'Héra. "Le véritable cœur de l’Olympe n’est pas dans sa Cité mais dans le sable du Colisée. C’est ici qu’il se trouve."
L'énigme avait de quoi faire réfléchir. Le plus évident était donc de rester et de fouiller pour trouver un accès aux sous-sols. Mais n'était-ce pas trop évident ? Les illusions de Dolos avaient le don de rendre les gens complètement paranoïaques. Alors la solution évidente était la bonne. C'était très alambiqué. Mais bon.
- Le sable du Colisée... Et si nous allions explorer cette arène ? Proposa-t-elle aux deux autres.
« Explorer quoi ? C'est vide. Et en-dessous, c'est du sable. » Rétorqua Neil avant de la regarder en disant : « Pourquoi Héra se la joue Anatole en parlant par énigme ? »
- Dans une arène, il y a toujours des sous-sols. Les coulisses si tu préfères. Quant à Héra, je n'en sais rien...
Il y avait trop de possibilités pour expliquer le comportement d'Héra ou son absence à leurs côtés.
« Bon, allons-y. »
Elles allèrent donc vers l'entrée des combattants et des possibles animaux. La grande porte n'était pas verrouillées et les deux purent entrer sans souci. Derrière la porte se trouvait des cellules et le sol était recouvert de sable. Athéna se mit donc à vérifier le sol pour voir si une trappe n'avait pas été dissimulée par le sable et elle vérifia également les murs à la recherche d'un panneau secret.
« Tu crois vraiment que la solution est en-dessous ? Et tu crois qu'on va trouver quoi ? Un portail ? » Questionna Neil avant de reprendre : « La téléportation ne marche pas. Mais on peut creuser au pire. Enfin non c'est débile. » Se reprit-elle.
Toutes ces questions avaient exaspéré Athéna. Elle était la déesse de la guerre et de la sagesse, pas de la science infuse ! Cela se serait si elle était omnisciente !
- Je n'en sais rien Neil !! S'exclama-t-elle avec agacement. Je ne sais pas ce qu'on peut trouver ni même si on va trouver quoi que ce soit. L'indice d'Héra est vague et nous manquons cruellement d'informations. Nous ne pouvons que faire des hypothèses et les éliminer une à une. Si tu as des idées, je suis preneuse.
Non mais c'était bon là ! Que pouvait-elle faire actuellement à part chercher une aiguille dans une meule de foin ? Rien de plus ! Les dieux d'ici ne voulaient pas leur donner les informations pour mieux appréhender la situation, ce qui était déjà frustrant, mais si en plus Neil balançait ces frustrations à haute voix, elle n'allait pas pouvoir s'en sortir.
« Hum... » Fit-elle de manière très mature avant de réfléchir. « Pourquoi Héra n'est pas là ? Pourquoi elle nous dit un truc sans préciser quoi et s'en va ? »
Comme si elle avait les réponses...
- Peut-être qu'elle est sous surveillance et qu'elle n'a pas eu le temps de dire grand-chose.
Un peu tiré par les cheveux, mais réaliste malgré tout.
« Mouais. Ou alors elle... »
Mais Neil ne put rien dire de plus. Une nouvelle secousse se fit sentir, bien plus puissante que les autres et plus longue également. Le sol se mit à s'effriter sous leurs pieds et elles tombèrent dans... Le sous-sol. De ce qu'Athéna pouvait en voir, c'était assez grand, mais elle n'aurait pas pu en jurer étant donné qu'il faisait bien sombre. Sauf quand des éclairs venaient mourir sur le sol.
- Et en-dessous, il n'y a que du sable hein... Fit remarquer Athéna, juste pour la forme avant de faire apparaître une lampe torche pour les éclairer un peu mieux que les éclairs mourants.
« C'est pas ma faute si le sable cache un truc sombre et... éclairé. » Dit-elle en observant les éclairs mourir sur le sol. « Zeus... » Murmura-t-elle. « C'est lui. » Ajouta-t-elle avant de faire apparaître des filaments rouges.
- Je ne crois pas... Zeus est mort. Répondit Athéna, même si elle aussi était aux aguets.
« On sait jamais avec lui. »
Au loin, elles entendaient du bruit. Athéna fit signe aux deux autres de la suivre et elle s'avança vers le bruit qui semblait plutôt être la voix de Regina. Neil hocha la tête en la suivant et le groupe déboucha à un endroit où se trouvait déjà Regina, qui faisait face au loin à un petit enfant recroquevillé dont elle ne voyait pas le visage. En s'approchant, les filles le distinguèrent un peu mieux même si son visage était toujours caché. Neil le regarda attentivement avant d'avoir une absence. La déesse était sûre que sa nièce reconnaissait l'enfant. Un enfant du futur qu'elle avait connu ? Ou un gamin du passé ? Quoi qu'il en soit, c'était assez traumatisant pour que Neil en vienne à prendre la main de sa tante, comme pour se rassurer.
Isaac Ormebrun
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Sherlock est un vieil ami.
| Conte : Sherlock Holmes | Dans le monde des contes, je suis : : Arsène Lupin
Debout, droit comme i, Jack resta en arrière de Cassandre et Athéna. Observant les environs d’un air calculateur, son regard se posa alors sur un enfant, qui semblait en pleine souffrance sous le regard de tous. N’attendant pas que quelqu’un d’autre n’intervienne, il se précipita sur le gamin, et retira son veston qui sentait un peu le rhum pour lui mettre sur les épaules. Ce n’était pas grand-chose, en terme de chaleur, mais ça en disait beaucoup sur l’affection qu’éprouvait Jack Sparrow pour les enfants. Il détestait ça. Que les enfants souffrent. C’était pour ça, qu’il était devenu pirate. Un bref instant, la vision des enfants esclaves sur le Wicked Wich, l’ancien Black Pearl, lui remonta à la mémoire. C’était ce jour là, qu’il avait pris la décision de devenir un Pirate. Tournant la tête à une vitesse folle vers Cassandre et Athéna, il déclara d’un ton cassant qui ne ressemblait pas à son ton mielleux habituel : « Vous pourriez vous en occuper au lieu de jouer le couple de lesbiennes modernes en vous tenant la main. »
Cassandre ne le regarda qu’un bref instant. Faisant « non de non » avec sa tête, Jack se concentra sur le gamin. Il semblait très faible. Voulant lui passer la main dans les cheveux pour le rassurer, il retira aussitôt sa main. Une décharge venait de se produire dans ses doigts. Mais pas que. L’instant où il avait posé la main sur l’enfant, cette dernière était devenu comme elle était sous la Lune. Squelettique. Ca avait été imperceptible. Jack fixa un moment sa main, mais décida tout de même de continuer à aider le gosse. Des éclairs semblèrent mourir de part en part du garçon. Mais Jack s’en moquait. Il était immortel. Reportant ses yeux sur Cassandre et Athéna, puis l’enfant il retira sa main, et réfléchit quelques minutes. Dans son autre main, la pièce du trésor de Cortès tournoyait. Devait-il lui donner ? Lui infliger à son tour une terrible malédiction ? Au moins, il serait sur de vivre. Enfin… On était jamais sûr de rien avec les Dieux et leur monde. C’était Hadès, qui lui avait fait comprendre ça. Finalement, il rangea la pièce d’un tour de main et se tourna vers Cassandre pour s’adresser à elle d’un ton bourru et autoritaire qui ne lui ressemblait pas du tout. « Vous attendez quoi pour venir m’aider ? Qu’il meurt ? »
Puis, il se pencha vers l’enfant, et sans le toucher lui murmura ses paroles apaisantes, comme dans un jeu. « T’inquiète pas petit. Oncle Jackie va te sortir de là. T’aime les Pirates ? Tous les garçons aiment les pirates, c’est ton jour de chance mon gars. »
Hermès l’observa sans ciller. Cassandre lâcha finalement la main de sa tante pour s’approcher de Jack de manière prudente. Que craignait-elle ? Ce n’était qu’un enfant. Visiblement en manque de tout, mais principalement d’Amour. Les éclairs continuèrent de mourir autour d’eux. Ca ressemblait à une salle de torture. Hermès fit d’ailleurs remarquer : « Pourquoi cet enfant est ici ? Que faisaient-ils avec lui ? »
Brillant ce mec. Il pensait à voix haute ce que tout le monde avait à l’esprit. Cassandre s’accroupit avec douceur auprès d’eux. Elle passa une main sur la joue de l’enfant. Ce dernier fixa Cassandre avec intensité, comme si il essayait de chercher son aura dans la nuit. Ses yeux l’observèrent d’un air intrigué. Visiblement, Cassandre avait une signification pour lui. « Tout va bien… Tu n’es plus tout seul maintenant... »
Sa voix était hachée par la tristesse. Visiblement, elle avait un coeur. Elle semblait le connaître. Aussi, le petit garçon murmura faiblement: « Vous… êtes…. Réels ?... »
Jack, satisfait que Cassandre les aient rejoins, lui adressa tout de même un petit regard de reproche. Elle aurait pu être un peu plus rapide. Lui, le plus faible de la bande n’avait pas hésité à foncer vers l’enfant. « Accroche toi gamin. On va te sortir de là. Moi, c’est Capitaine Jack Sparrow. Exceptionnellement, tu peux m’appeler Jack, ou Jackie. Tu t’appelles comment ? »
L’enfant le regarda, incompréhensif. C’était un spectacle déchirant. « Je n’ai pas… de nom... » dit-il en reprenant son souffle.
Cassandre retira sa main du visage et prit celle de l’enfant dans la sienne. « Depuis quand tu es ici ? » « Depuis… Toujours... »
Cassandre changea un peu d’attitude. Elle sembla serrer la main du garçon un peu plus fort et murmurer entre ses dents. « Zeus… Dolos… Comment ont-ils pu faire ça ? Quel genre de monstres sont-ils ? »
Au mot monstre, le petit sembla peiné et leva les yeux vers Cassandre en murmurant faiblement : « Ils ont dit que j’étais un monstre… Pour ça qu’ils tentent de me tuer… Jour après jour… Après jour... »
Il y eut une légère secousse, et l’enfant eut quelques spasmes et se mit à trembler. Jack se précipita sur lui, mais Cassandre le retint. Elle était plutôt costaud. Les éclairs sortirent de l’enfant pour rentrer en contact avec le sol et se dissipèrent plus loin. Visiblement, il en souffrait énormément. Jack Sparrow serra le poing. De colère, il essaya de se débattre pour passer outre la poigne féroce de Cassandre. En vain. Les éclairs finirent par s’arrêter. Cassandre déclara : « Il faut qu’on le sorte d’ici ! »
Finalement, il eut raison de Cassandre, et il s’en approcha sans le toucher. « J’suis pour. Méga pour même. Par contre tu vois, il faudrait lui enlever ses éclairs. J’suis immortel mais quelque chose me dit qu’avec ça, ça serait quand même limite… Y’a pas un anti-sort, une incantation ou un rite vaudou ? »
Cassandre le fixa sans ciller. « Je ne sais pas comment ils font. »
S’avançant elle aussi vers le petit, elle poursuivit : « Tu sais comment on peut t’aider ? »
Il secoua faiblement la tête en signe de négation. Quelques instants de réflexion plus tard, elle finit par dire : « Je vais le porter. »
Se saisissant de l’enfant, elle le souleva du sol. Posant sa tête contre la sienne de manière affective, elle lui murmura en guise d’apaisement : « Ne t’inquiète, je suis là… Sens mon aura. Je ne te laisserai pas. »
Hochant la tête, très satisfait d’avoir mener la barque, il fut quand même déçu qu’on lui vole son travail. Le héros, c’était lui ! Et c’était lui qui devait porter l’enfant hors des éclairs ! Observant Cassandre avec jalousie, il se promit intérieurement d’adopter l’enfant si ils arrivaient à le ramener. Il l’emmènerait ensuite à Neverland. Là bas, il ne craindrait rien. Et certainement pas ses malades mentaux divins. Tout en suivant l’enfant et Cassandre, veillant à ce qu’ils ne prennent pas d’autres éclairs, Jack murmura suffisamment bas pour qu’elle seule puisse l’entendre.
« Ne me la faites pas, à moi. Vous savez qui s’est. Je veux dire, de l’autre côté. P’t’être qu’on pourrait avancer, si on connaissait l’identité du gamin. Si ca se trouve, c’est moi. Quoi que non. J’étais bien plus beau. »
Elle le regarda alternativement lui et l’enfant qu’elle portait. Finalement, elle fixa l’enfant et déclara : « Tu t’appelles Elliot. »
Elliot ? C’était nul. Il l’appellerait Jack Junior. Il l’éduquerait comme son propre fils. « Quelle importance son nom ? » dit une voix derrière eux. « La seule chose qui compte c’est ce qui va arriver. »
Ah. Lui. Pivotant comme au ralenti, une lueur de braise envahi le regard de Jack Sparrow. Il ne pouvait peut être pas tuer un Dieu, mais il allait l’emmerder jusqu’à ce qu’il se suicide lui même. Le venin du Moineau. Il allait vite comprendre qu’il existait des traitements bien pire que la mort. Dieu ou pas. Armes Divines ou pas. Il comptait bien l’ennuyait jusqu’à sa propre folie. « Ce qui est important, en revanche, c’est de voir que je suis quand même mieux maquillé que toi. Pourquoi s’en prendre à un enfant hm ? »
Dolos pencha un peu la tête. « A un monstre... »
Puis il regarda alternativement Jack et l’enfant. « Comment appeler autrement une chose qui ne veut pas mourir ? »
Il pouvait sentir sa haine envers lui autant qu’envers l’enfant. Il n’avait pas encore digéré le coup du poignard. Que croyait-il ? Qu’on tuait Jack Sparrow d’un simple clin d’oeil ? La seule façon de se débarrasser d’un moineau, c’est de lui couper la langue. Face à lui, bien placé entre Cassandre, l’enfant et Dolos en guise de maigre protection, il déclara : « Un Survivant. Ca s’appelle comme ça. Et tu sais ce qui nous permet de survivre ? Un truc que t’as pas trop saisi. L’Amour de la vie. Ca t’parle ? Pas l’amour de ta vie hein. D’après le compas, tu l’as perdu... »
C’était douloureux ça Dolos hein ? On peut blesser bien plus profond avec les mots. Jack sourit comme un dément en se passant la langue sur les lèvres. Brusquement et avec la vitesse d’un aigle, la main du Dieu de la Malice se plaça sur sa gorge et commença à serrer de toute ses forces. C’était extrêmement douloureux. Indescriptible. Mais Jack s’en foutait. Ca ne le tuerait pas. Soudain, un éclair rougeoyant frappa Dolos sur le flan. Il lâcha immédiatement Jack, qui roula sur le sol comme une poupée de chiffon. Fixant toujours le pirate, un sourire sadique se dessina sur les lèvres du Dieu. « Les armes n’ont rien donné sur lui. Ni les Dieux. Il est responsable de tout ce qui arrive. Zeus l’a vu dans ses visions. Si nous le tuons, notre monde survivra. Si l’on ne peut pas le tuer, il faudra une autre solution... »
Ses yeux se portèrent étrangement vers Régina, que Jack n’avait pas remarqué.
« Quelque soit le prix à payer. »
Jack se redressa, en position assise et en se massant la gorge. Puis, le Pirate se redressa et tendit les mains vers Dolos, le souffle un peu court, mais toujours vivant. Il se releva. C’était peut être la seule fois où on le verrait faire preuve de courage et penser aux autres. Si il n’y avait pas eu l’enfant, il se serait barré. « Une minute ! Personne ne sacrifiera personne ok ? J’pense que si tu nous avais demandé gentiment de t’aider, on l’aurait fait. Je sais pas c’que t’as vu, ni pourquoi t’as fait ça. Mais sache que l’avenir n’est jamais écrit. Tu devrais y réfléchir. J’te fais une proposition. Laisse l’enfant, et on t’aide à sauver le monde. Y’a toujours d’autres moyens. »
Dolos le calcula une fraction de seconde, puis déclara d’un ton sinistre : « Vous l’auriez fait mais avec vos limites. C’est ça, quand on aime la vie. »
Ah ah. Point pour lui. Il maîtrisait aussi bien sa langue que lui. Ca devait être le maquillage ça. « Et si on buttait vraiment quelqu’un, mais toi ? Ca réglerait nos soucis définitivement ! »
Ca y est. C’était proche. Jack le sentait. Il l’avait toujours su. Il allait mourir, cette fois-ci. Et comme un con. Pour changer… Malédiction Aztèques ou pas, ça serait différent. Sa question se confirma quand l’Eclair de Zeus apparut dans ses mains. Se pourfendant, il tenta de frapper Jack. Le Pirate eut alors le réflexe de reculer, mais l’Eclair frappa son bras de plein fouet. Les éclairs envahirent alors le corps de Jack, et une douleur intense, foudroyante et indescriptible l’envahit. Son corps se mit à clignoter au rythme des éclairs. A chaque flash que produisait la foudre divine, Jack changeait d’apparence. Sa forme squelettique que lui procurait la Lune apparut alternativement à chaque éclair avec sa forme humaine. Finalement, la foudre cessa, et le corps de Jack resta sous sa forme humaine. Tombant sur le sol, inerte, on pouvait voir une large plaie fumante sur son avant-bras. Le tatouage du Moineau était déchiré en deux. C’était symbolique. « On discute trop et on n’agit pas assez. »
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
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« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
« ...mais je ne suis pas le seul responsable... ! »
Si il y avait bien quelqu'un qui n'était jamais contente, c'était Aphrodite. On pouvait lui faire plaisir en allant chercher un de ces dieux préférés, qu'elle vous faisait quand même la tête, parce que vous ne les aviez pas tous ramenés. Pourquoi elle ne pouvait pas se contenter de ce qu'on lui offrait ? Après tout, rien que ma présence devrait lui suffire. Mais non. Il lui en fallait plus, toujours plus, comme quand elle s'était dit que François serait un bonus dans sa vie, ou que...
« Tu vas lui lâcher la main ? » répétais-je en observant sa main enlacée avec celle d'Héphaistos.
Ca me stressait quand les gens se prenaient la main et que ce n'était pas de moi qu'il s'agissait. Elle ne pouvait pas se tenir correctement dehors ? Qui plus est maintenant que Sasha et Apollon nous avaient rejoins.
« Tiens, voilà du boudin ! Enfin du divin... »
Je devais paraître différent tout en restant moi même. Ce qui était primordial, c'était qu'on pensait que je n'étais pas le Hadès de chez nous, mais celui de là bas. J'allais m'en sortir. C'était simple comme bonjour.
« Il sait. » prononça Sasha.
« Zut ! » laissais-je échapper. « J'avais préparé tout un monologue convaincant. Tant pis, ça sera pour les prochains. En parlant de ça, j'ai un plan pour nous faire sortir d'ici. Il n'a pas encore été totalement approuvé par la fine équipe que voilà, mais en gros ça consiste à retrouver Dolos, tuer Dolos... »
« Oh non, tu ne vas pas recommencer ! » soupira Aphrodite tout en serrant davantage la main d'Héphaistos.
« Voilà pourquoi on n'avance pas ! » précisais-je. « On me coupe dès que j'ai une bonne idée. »
« Nous devons nous mettre en quête de vos amis. » prononça le dieu qui se la jouait "je te pique ta copine".
Je le pointais du doigt en souriant à Apollon.
« T'as vue comment il se la pète celui là ? C'est moi qui te sauve et il veut s'approprier tout le mérite. Pathétique. »
Je ne savais pas ce que je faisais. Je ne savais vraiment pas. Ca m'avait pris comme ça. La main d'Apollon était plutôt chaude dans la mienne. Ce dernier avait buggé, avant de me câliner. J'avais juste posé ma main sur son dos tout en le tapotant. Ca devenait intense.
« Bon, ça suffit ! Faut en garder pour plus tard. » dis-je en me détachant du dieu.
Il allait se passer quoi plus tard ? o_O
« On ramène les nôtres chez nous, et on laisse les autres se démerder, mains comprises. »
« Je suis d'accord. » précisa Apollon.
« Sans rancune. » ajoutais-je à l'intention d'Héphaistos. « Y'a un moment donné où le sex appeal ne fait pas tout. »
Aphrodite nous dévisagea à tour de rôle, vue qu'elle n'avait rien de mieux à faire. Elle semblait outrée et encore une fois... pas contente. Les femmes... !
« Vous êtes d'accord pour abandonner Héphaistos ici ? Moi, je ne suis pas d'accord. » dit-elle, tandis qu'Apollon semblait gêné sans que je comprenne pourquoi.
« C'est son choix. » dis-je en pointant du doigt Apollon. « C'est toi qui l'as mis sur le trône. Alors assume ! »
« Ce n'est pas ton Héphaistos. » précisa Apollon.
« Et alors ? Ca reste un Héphaistos. On le ramène chez nous, un point c'est tout. »
« Tu pourras t'en taper un autre. » répondis-je.
« C'est pas le problème ! C'est que c'est notre frère. On va le ramener que ce soit le nôtre ou pas ? »
« On ne peut pas. » corrigea Apollon.
« Et pourquoi ? » dit-elle le fixant intensément, tandis qu'Apollon me regardait moi.
Ca ne sentait pas bon. Je ne voyais qu'une chose à faire... dire la vérité.
« Hum... » toussotais-je. « Aphro... mon Aphro... » ajoutais-je en regardant vers Héphaistos. « Il faut que je te dise quelque chose, avant que tu l'apprennes par quelqu'un d'autre... hum... en ce qui concerne notre Héphaistos. Qui est d'ailleurs le seul, le vrai, pas une pâle copie... bref... en ce qui le concerne... je dois t'avouer que... »
Je réfléchissais à comment le dire. Je n'aimais pas son regard. Mieux valait se la jouer prudent, tout en restant correct et en disant la vérité. C'était important de ne pas mentir. Et je comptais être honnête.
« Diane t'as caché la vérité. Le nôtre est vivant. Il est dans les Enfers. » dis-je en réfléchissant à mes mots... « Je sais que ça paraît bizarre que ce soit chez moi. Mais elle s'est dit que tu ne le chercherais pas là bas. Et puis, je crois qu'elle a aussi un faible pour lui. Depuis qu'elle ne pécho plus les hommes pour faire des gosses de Sable Noir, elle compense avec les dieux à Marteau. Mais sans marteau, vue que c'est toi qui l'avait. Et ne me demande pas ce qu'elle fait du marteau ou des autres outils qu'il possède. Ni pourquoi elle a jugé bon de lui demander de me reforger ma Fourche dans le plus grand des secrets. Tu sais que quand elle a un truc en tête, c'est dur de lui retirer. Ce qui compte c'est que tu n'oublies pas que c'est ta soeur, que tu l'aimes, que tu l'as aimés, que tu as eu un enfant avec elle et qu'elle a sacrifié un Empire pour toi. Tu ne peux pas lui en vouloir... »
Je réfléchissais toujours à mes mots. Toujours et toujours...
« A dire vrai, il y a autre chose que je dois t'avouer. Ce n'est pas Diane qui l'a caché. Je préfère que ce soit moi qui t'apprennes qu'en réalité c'est... la jeune. Celle qui vient d'ailleurs. Enfin, le jeune. Celui qui drague ta fille. Voir peut être Apollon. Tiens, oui, Apollon le savait aussi. Pourquoi tu ne lui as rien dit ? » lui dis-je d'un ton accusateur.
« Je suis désolé. » répondit le dieu en baissant la tête.
« C'est un peu tard pour ça... » lui répondis-je en prenant la défense d'Aphrodite.
Elle bugga encore. Elle me fixait, tandis que je lui montrais toujours Apollon du doigt.
« C'est de la faute d'Hadès... » précisa Apollon.
Je fut outré ! Comment pouvait-il mentir à ce point ? Moi qui disait la vérité, ça me choquait ! Aphrodite fit les pas qui la séparait de moi.
« J'ai un enfant. » murmurais-je. « Et avec Merida, on essaye d'en avoir un autre. Alors évite... tu vois quoi... mais sur la joue éventuellement. Enfin vas y doucement, j'ai la peau qui marque. Ou alors... tu fais une demi joue, et avec Apollon la seconde moitié. C'est plus juste je trouve. »
« T'es en train de me dire que pratiquement tout le monde était au courant que mon ex était dans tes Enfers ? »
Je fis mine de réfléchir.
« Sasha le sait peut-être aussi. Et Hera je crois. Et après je ne suis pas très sûr à qui... »
Je fus coupé par l'apparition d'une vive douleur sur la joue gauche. Je l'avais peut-être mérité. Elle releva sa manche avant de regarder Apollon en lui montrant sa main.
« La seconde est pour toi ! » dit-elle tandis qu'il se cachait derrière Héphaistos.
S'en suivi un jeu du chat et de la souris autour du dieu. Ils étaient ridicule. Elle agissait comme une gamine... Ca n'allait pas avec le Hadès Supérieur.
« Quand vous aurez fini, on pourra peut-être envisager de discuter sérieusement de comment l'annoncer à Héphaistos. »
Je réfléchissais encore une fois à mes mots. Il était pas très loin, il pouvait tout entendre, mais bon... c'était un grand cerveau non plus.
« Tu devrais le préparer, Aphro. » dis-je en regardant la déesse.
Elle me fit face.
« Ne m'adresse plus jamais la parole !! »
« Mais euuuh ! » conclu-je.
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Hadès avait été capable de prendre ses responsabilités, alors Apollon le pouvait aussi. Il était plus solide, plus responsable, plus beau même si ça n'avait pas le moindre rapport. Peut-être même qu'Aphrodite finirait par ne pas le frapper en se rendant compte qu'elle ne pouvait pas abîmer son sublime visage pour une raison si... d'accord, il avait caché quelque chose d'énorme. Artémis aussi. Hadès aussi. Hypérion aussi. Il n'était pas le seul responsable !
« Il faut rester unis. »
Enfin, Héphaistos servait à quelque chose... En plus d'être un bouclier humain assez imposant. Il était temps qu'il s'exprime aussi. Il avait comprit qu'il était condamné et qu'il le défendait pour rien finalement ? C'était néanmoins le seul à pouvoir ramener Aphrodite à la raison dans cette situation. Il n'était au courant de rien le pauvre, il était innocent. La déesse croisa les bras, le laissant relativement ébahi. Alors elle n'allait vraiment pas le frapper ? Elle avait l'air d'en être frustrée, replaçant une mèche de cheveux derrière ses oreilles dans un geste théâtral. Elle exagérait toujours tout.
« Et si on arrêtait ces gamineries cinq minutes et qu'on se mettait en chemin pour éventuellement retrouver les autres et... »
Pour une fois qu'il disait quelque chose d'intelligent celui-là, ça arrivait pas souvent.
« … On avait déjà dit tuer Dolos hein ? »
Plus aucun doute n'était permis, c'était bien le leur. Apollon hésitait entre se mettre à soupirer, supplier Aphrodite de lui mettre une gifle pour que ses idées se remettent en place ou simplement rire devant cette scène des plus ridicules.
« On y va tranquillement puisque Sasha a justement une idée. Elle a un plan. »
Ah ? Ils se retournèrent d'un même mouvement, dévisageant Sasha qui semblait plus surprise qu'autre chose. En y réfléchissant, il ne voyait vraiment pas pourquoi la créature de ce monde aurait la moindre idée de ce qu'ils étaient supposés faire.
« Vous comptez faire quoi pour nous ? »
… Il ne s'était pas préparé à cette question. Il avait été clair avec Héphaistos, ça lui semblait être une évidence. Il ne savait pas comment les sauver. Il ne cherchait même pas à trouver un moyen de le faire. Cette problématique lui passait au-dessus de la tête. Sa priorité était de rentrer et, au passage, de tuer ce faux frère qui pourrissait royalement leur journée.
« On ne peut pas vous ramener. »
Ca lui faisait de la peine de le prononcer à haute voix, d'une certaine manière. Il n'aimait pas les sacrifices, cette affirmation était toujours vraie. Mais il ne pouvait pas faire autrement.
« Alors on est condamnés. »
Il hocha la tête sans dire un mot. Il n'avait pas besoin de le confirmer. Ça ne servait à rien.
« Il ne vous laissera pas partir. »
Il ne considérait pas que Dolos aurait son mot à dire en réalité.
« C'est pour ça qu'on va aller vers lui, on va créer un effet de surprise. On va le trouver, on va lui dire 'non pas question, on t'aide pas, on part d'ici'. Enfin le blabla du grand blond, notre porte parole. Et s'il est pas d'accord et qu'il tue Apollon... On aura comprit. Sinon, problème réglé. »
« Je suis pas totalement d'accord avec ce plan... mais on a pas trop le choix. »
Il était complètement bancal. Suicidaire. Et il ne fonctionnerait jamais. Mais c'était mieux que rien.
« Vous comptez le retrouver comment ? »
Bonne question. Il était impossible de le localiser, pas alors qu'il prenait l'apparence de qui il voulait, quand il le voulait.
« On va retrouver les autres déjà. »
Ils étaient séparés du reste du groupe depuis trop longtemps maintenant. Cassandre. C'était celle qui comptait le plus à l'instant. En se concentrant assez intensément, il pouvait la percevoir. Toute proche, en fait. Trop proche pour que ce soit... réaliste. Il fronça les sourcils, tourna la tête. Quelque chose clochait.
« A quel moment tu l'as frappé pour qu'il déconne comme ça ? »
« Je déconne pas. Cassie devrait être là, mais elle est pas là. »
Ses pouvoirs ne se trompaient jamais. Pas comme ça. Pas de cette manière. Hadès eut l'air blasé mais ce n'est pas pour autant qu'il cessa de tourner. Il la sentait à côté de lui. Athéna aussi. Pourtant, il n'y avait rien. Tout n'était... probablement qu'une illusion. Et au moment où il allait demander à sa sœur ce qu'elle en pensait... Il se retrouvait seul. Encore.
Ce n'était pas la première fois aujourd'hui après tout, il s'en remettrait. Passant une main dans ses cheveux, il prit la décision de se mettre en marche. Rester planté là à attendre une intervention divine de Dolos ne lui apporterait pas grand chose. Et il y avait cette aura qu'il sentait toujours mais... elle n'était pas là. Du moins c'est ce qu'il pensait. Tout était désert. Jusqu'à ce croisement de ruelle.
« Cassandre ? »
Il y avait bien un corps, allongé face contre terre, affaibli. Mais ça ne pouvait pas être elle, n'est-ce pas ? Qu'est-ce qu'elle ferait là, comme ça ? Il se précipita dans sa direction, s'agenouillant à ses côtés. Il se demanda un instant si c'était encore une farce. Dolos aimait bien le torturer. C'était presque évident. Ça ne pouvait être la réalité. Il la retourna, la serra contre lui, découvrant ses vêtements abîmés à de multiples endroits. Qu'est-ce qui lui était arrivé ? Qu'est-ce qui s'était passé ? Pourquoi il n'avait pas été là ? Son visage était blessé. Cette cicatrice au-dessus de son œil, celle sur sa joue... Elles ne pouvaient avoir été laissées là que par l'Eclair. Sa main passa sur le front de la jeune femme, dégageant ses cheveux.
« Cassandre... »
Elle ne bougeait pas. Elle ne disait rien. Il se sentait paniquer davantage à mesure que les secondes s'écoulaient. Il étouffait, même. Il avait l'impression que sa vue se brouillait. Ses lèvres se pincèrent, sa main se serrant davantage contre sa joue. Elle ne respirait plus. Il avait voulu faire abstraction de cette information, il ne voulait pas l'admettre, il ne voulait pas la reconnaître. Elle ne respirait plus.
Ses gestes furent fébriles et sa respiration saccadée lorsqu'il la reposa à même le sol. Il ne pouvait pas y croire, il ne voulait pas y croire. Ce n'était pas trop tard. Ses mains se joignirent, se posant contre sa poitrine. Il allait la sauver. Il pouvait la sauver. C'était encore possible. Pourtant, à chaque mouvement, il avait l'impression de la perdre un peu plus. Elle s'éloignait. Et lui tremblait tandis que le corps qu'il cherchait à ramener disparaissait sous ses doigts.
Le corps à terre venait de s'évaporer. Il ne restait que lui, à genoux, désemparé.
« Apo ? »
Ce n'était qu'un murmure. Comment pouvait-elle parler, alors qu'elle était... Alors qu'elle... Elle n'était plus là. Ce n'était pas possible. Il cligna des yeux, se retourna lentement. Elle ne pouvait pas être debout, elle ne pouvait pas être face à lui. Elle était inconsciente quelques secondes à peine plus tôt. Elle était même... elle était morte. Il se redressa difficilement tout en la dévisageant. Cassandre était là, à le regarder, tenant son épaule blessée dans sa main. Elle avait l'air fatigué. Mais elle était en vie.
Il ne lui en fallait pas davantage. Il était peut-être en train de devenir fou. Les illusions de Dolos allaient lui faire perdre la raison, à un moment ou un autre. Ça ne s'arrêterait donc jamais ? Peu importait. Il combla l'espace les séparant en un instant, passant ses bras autour d'elle.
« Qu'est-ce qui t'est arrivé ? »
Il avait l'impression de respirer à nouveau en la sentant contre lui. Faiblement, elle lui rendait son étreinte. Il se sentait stupide de la tenir ainsi, il aurait dû lui permettre de s'asseoir, ne pas l'étouffer de la sorte. Il en avait besoin, pourtant.
« J'ai rien compris... »
Il se détacha légèrement, prenant son visage entre ses mains, le détaillant de manière insistante. Aucune cicatrice.
« On était là en bas et... Il a voulu m'attaquer... »
« Dolos ? »
Elle n'eut qu'un faible mouvement de tête, suffisant pour lui confirmer cette hypothèse. Il sentit sa mâchoire se contracter, fermant les yeux un instant.
« C'est lui qui t'a fait ça ? »
Il avait déjà des millions de raisons de vouloir se débarrasser de ce dieu. Il n'avait pas besoin d'en ajouter une supplémentaire à la liste pour le motiver à le faire disparaître de la surface de ce monde.
« Non... »
Cette fois, ce fut l'étonnement qui pouvait se lire sur ses traits. Dans ce cas... Qu'est-ce que... Qu'est-ce qui avait eu lieu en bas, pour qu'elle soit dans un tel état ? Ce n'était quand même pas Hermès, Athéna, ou encore Jack qui l'avait attaqué, non ?
« Mais c'est pas sa faute... Il voulait me protéger... Je crois qu'il contrôle pas ses pouvoirs. »
Sa voix était basse, affaiblie. Il ne comprenait rien. Pourquoi n'avait-il pas été avec elle ? Tout aurait été plus simple ainsi. Il aurait certainement eu plus de facilités à cerner... ce qui se passait.
« Qui ? »
Le regard de Cassandre se leva vers le ciel. Il en fit de même, par réflexe plus que par nécessité. Il n'avait pas fait attention à ce changement jusqu'à maintenant, mais il était différent. Des nuances d'orange, de rouge, ce nuage dévorant tout.
« C'est Elliot qui est responsable de tout ça. Il a survécu ici. »
Il rebaissa ses yeux vers Cassandre. Elle était en train de dire ce qu'elle était en train de dire ? Celui qui venait de la blesser... C'était son père ? Il secoua la tête. Non, ce n'était pas son père, c'était un autre. Un autre Elliot qui n'avait rien à voir avec le leur.
« D'accord... Dolos et Elliot... Mais.. Il est où ? »
Il ne savait lui-même pas vraiment de qui il parlait. De son faux beau-père, à l'évidence. Il avait eu la certitude qu'il était en vie, sans savoir d'où lui venait ce pressentiment. C'était juste... Il s'imaginait qu'on ne pouvait pas s'en débarrasser si facilement, à l'image de son géniteur.
« Je sais pas... Je crois qu'il était avec nous... On a encore été séparés... J'ai l'impression d'avoir été happée par quelque chose... »
« Les autres étaient avec toi ? »
Il se sentait coupable. Il aurait dû se taire et se contenter d'être heureux de l'avoir retrouvé et lui accorder un moment de répit, non pas ainsi l'interroger, tandis qu'elle semblait si déboussolée
« Certains ouais. Tu étais où toi ? »
Le regard de la jeune femme passa derrière lui, où elle l'avait trouvé agenouillé. Il tourna la tête, jetant un regard dans la même direction. Ce n'était pas une question difficile. Loin de là, même.
« Euh... Bah j'étais là. »
Et il avait pensé faire face à Dolos. A l'une de ses illusions, au moins. Mais ce n'était pas le cas si le dieu avait été avec Cassie et le reste de leur groupe. Alors... c'était tout autre chose qui s'était imposée à son esprit. Il fronça les sourcils, perturbé par cette soudaine constatation. Si ce n'était pas une déformation de la réalité, si ce n'était pas une tentative pour le rendre complètement cinglé, alors c'était... une vision ? « J'étais avec Hadès. Le nôtre. Il est en vie. »
Ce fut la seule chose pertinente qu'il trouva à dire. Une bonne nouvelle parmi toutes les mauvaises qui s'accumulaient Elle lâcha un soupir dans lequel il perçut tout son soulagement. Ses mains s'accrochèrent à sa nuque et elle se rapprocha davantage, lui faisant esquisser un sourire. Il la maintenait contre lui lorsqu'elle l'embrassa doucement, lui profitant de ce simple contact. L'espace de quelques secondes, il en oublia tout ce qu'ils étaient en train d'endurer. Il était apaisé, elle était rassurée. Il savait que ça n'allait pas durer. Son front se colla au sien et il ferma les yeux à son tour. Ils pouvaient bien profiter d'un instant d'accalmie, non ?
« Il faut vraiment qu'on trouve un moyen de rentrer à la maison. »
Et il était hors de question que le futur qu'il avait aperçu se produise.
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Aryana Cloud-Sandman
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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Aphrodite
Where innocence is burned in flames A million mile from home, I'm walking ahead I'm frozen to the bones, I am...
Il est plutôt difficile de faire la tête quand il n'y a plus personne pour le voir. C'était ce qui venait de m'arriver. J'avais cligné des yeux et tous les autres avaient disparu. Je me retrouvais seule dans la rue. Plus aucun passant, plus aucun bruit. Tout était calme, trop calme. Je me doutais que Dolos était de nouveau passé par là.
"Montre-toi au lieu de jouer à cache-cache !" grommelai-je.
Apollon et Hadès m'avait déjà bien énervée. Je répétai la phrase à haute voix, criant à travers la rue. Mes doigts qui serraient la main d'Héphaïstos s'étaient refermés sur du vide. Je n'aimais pas ça du tout.
"T'es obligée de crier à chaque fois que tu t'énerves ? C'est typiquement féminin."
Je me retournai et aperçus Hadès. Comme je me contentai de le fixer d'un oeil oblique, il ajouta, intrigué :
"Tu voulais me voir moi c'est ça ? Du coup tu as pensé à moi. Et tu es apparue à côté de moi."
"J'ai pensé à Dolos. Donc tu es Dolos. Raisonnement logique." fis-je, plissant des yeux, à mi-chemin entre l'anxiété et le dédain.
Ce fut à son tour de me fusiller du regard.
"Ou alors, ça marche même quand c'est pas à double sens."
A cet instant, j'entendis un discret couinement, semblable à un écho de murmure. Je tournai la tête et aperçus une sorte de petit fantôme bleuté flotter dans l'air. Un feu follet.
"Gâche pas tout." fit-il avec un geste agacé de la main.
Le feu follet disparut, me laissant hésitante. Il avait invoqué ces créatures pour me retrouver. Vraiment ? J'observai Hadès avec méfiance.
"Dolos aurait très bien pu me faire croire qu'il est toi avec un feu follet bien placé." dis-je tout en croisant les bras, intransigeante.
Il haussa un sourcil lourd de sens tout en se désignant. Et comme cela n'eut pas la réaction escomptée.
"C'est vrai que personne ne peut être aussi bête." concédai-je dans un soupir.
Nouveau plissement d'yeux. Je me désintéressai de lui en percevant un petit bruit électrique. Baissant les yeux, j'aperçus de discrets petits éclairs serpenter sur le sol. Je réfléchis rapidement avant de me décider à les suivre.
"Un beau gosse t'apparaît : tu lui fais pas confiance. Mais y a une lumière au loin, et tu cours." fit Hadès.
"Je veux retrouver notre groupe, contrairement à toi." lançai-je sèchement sans me retourner.
"Ok. Suivons bêtement les traces que laisse Zeus derrière lui." dit-il en me passant devant.
"Zeus est mort." soupirai-je.
"C'est qui qui te la dit ? Dolos ?"
"Non, Héra. Mais je te l'accorde, ça n'a pas beaucoup plus de valeur. Tu as une autre option ? Il n'y a plus personne ici. On est sûrement dans un piège de Dolos, et il n'y a qu'en mordant à l'hameçon qu'on aura du résultat."
Il laissa échapper un petit soupir blasé. Une nouvelle secousse ébranla le sol. Au-dessus de nos têtes, le ciel passa par un nuancé d'orange et de gris. Un bouclier semblait l'empêcher de nous tomber dessus. J'observai l'étrange phénomène, pleine d'appréhension. A cet instant, je sentis Hadès passer une main autour de ma taille pour me ramener vers lui. J'en restai interdite. Que lui prenait-il ? Pensait-il que c'était vraiment le moment pour ça ?
"Te fais pas d'idée." murmura-t-il à mon oreille.
De sa main libre, il désigna un plus gros éclair qui avait manqué de se diriger vers moi, et duquel il m'avait éloignée. Imperceptiblement, sa main passée autour de moi remonta jusqu'à ma poitrine, mais je lui administrai une petite tape violente avant de me dégager. Je lui collai une gifle sur l'autre joue, histoire d'équilibrer avec la précédente.
"N'aggrave pas ton cas." lançai-je, furibonde. "Je t'en veux toujours."
Il secoua la tête, tel un enfant contrarié. Les éclairs continuaient de mourir lentement sur le sol. En revanche, le reste du décor disparut. Nous nous trouvions désormais dans un souterrain découpé en plusieurs salles. Seuls les discrets petits courants électriques dispensaient une lueur. Je marchai tout en évitant les éclairs.
"Sens-tu la présence de quelqu'un ?" demandai-je à Hadès.
J'avais beau me concentrer, je ne percevais aucune aura. Nous étions définitivement seuls. Hadès observa les alentours, sceptique, avant de dire :
"Toi."
Je roulai des yeux.
"C'est une présence plutôt rassurante." ajouta-t-il tout en me prenant la main et en l'effleurant d'un baiser.
Même si j'étais folle de rage contre lui, le fait de sentir sa main dans la mienne me rassurait, d'une certaine façon. Etant donné que les éclairs n'empruntaient plus aucune direction particulière et se dispersaient sans véritable but, j'entraînai Hadès jusqu'à la salle à ma droite. Elle était un peu plus éclairée. La terre retournée sur le sol témoignait de traces de lutte. Un combat avait eu lieu ici. Je tressaillis en voyant des traînées de sang. A qui appartenait-il ?
Posément, Hadès s'accroupit et trempa son doigts dans le liquide écarlate, le reniflant d'un air professionnel. J'attendis, jusqu'à ce qu'il lève la tête vers moi et dise :
"J'ai aucune idée de comment ça marche. Tu veux sentir ?"
Il dirigea son index vers moi et je fronçai le nez, dégoûtée. C'est alors que j'entendis un petit couinement depuis le fond de la salle. Quelque chose remua dans les ténèbres. Puis, une petite tête émergea de l'obscurité complète.
"Je suis désolé." murmura-t-il, la voix chevrotante.
Le petit garçon était chétif. Ses yeux avaient brillé dans la pénombre mais je n'avais pu les oublier. A peine j'avais aperçu son regard que j'avais senti mon coeur se serrer jusqu'à l'agonie.
Lâchant la main d'Hadès, je m'approchai lentement de la silhouette qui se recroquevilla dans les ténèbres. A chaque pas, j'avais l'impression de soulever une chape de plomb. J'eus besoin de m'y reprendre à deux fois avant de parvenir à articuler, avec douceur sans parvenir à réprimer des tremblements :
"N'aie pas peur. Nous ne te ferons aucun mal."
J'avais su qui il était dès l'instant où il avait parlé, dès que j'avais croisé son regard. Mon petit garçon. Pourquoi avait-il cet âge ? Il aurait dû être adulte. Que s'était-il passé ? Pourquoi était-il si terrorisé ? J'aurais voulu le prendre dans mes bras pour le rassurer, mais il n'aurait pas compris. Il n'était pas le mien. Il avait perdu sa mère et ne l'avait jamais connue. Comment aurait-il réagi au contact d'une étrangère ?
Elliot m'observa avec crainte. Ses yeux agrandis par l'effroi fixèrent ensuite un endroit derrière nous. Hadès se retourna et prononça un :
"Oh."
Je tournai la tête avec difficulté. A l'autre bout de la pièce, un corps était allongé, face contre terre. Lentement, ses mains remuèrent contre le sol, puis il se mit tout en entier en mouvements, se retournant vers eux. Dolos. Il lança un regard implacable à Elliot qui tressaillit. Je me plaçai instinctivement devant lui pour le protéger.
"N'essaie même pas." dis-je, tout en réfléchissant à un angle d'attaque.
Mentalement, j'adressai une pensée à Hadès :
C'est le moment de montrer ce que tu sais faire avec ton feu, monsieur le Supérieur.
"Tout arrive par sa faute !" lança Dolos, venimeux, tout en parlant d'Elliot.
Hadès remua les doigts comme s'il allait invoquer ses flammes, et finalement interrompit son geste.
"On a essayé par tous les moyens d'en venir à bout, mais on ne peut pas tuer un monstre."
"Retire ça tout de suite !" fis-je, hors de moi.
"Eloigne-toi de lui." ordonna-t-il, implacable.
L'Eclair apparut dans sa main. Il rêvait s'il pensait que j'allais sagement lui obéir. Hélas, une décharge venue de nulle part m'envoya trois mètres plus loin. Je percutai violemment le sol mais me redressai aussitôt. Je vis Elliot recevoir la foudre de plein fouet. Un cri mourut dans ma gorge. Son petit corps convulsait sur le sol, parcouru par l'électricité.
"Doucement ! Pour le petit on verra après, mais elle, tu touches pas !" fit Hadès en me désignant.
"Qu'elle ne s'interpose pas alors."
"Je déteste qu'on parle de moi à la troisième personne." dis-je, incisive, tout en me relevant tout à fait. "Tu vas mourir, Dolos. Tu ne fais que retarder l'échéance."
Je revins de nouveau vers Elliot. J'avais l'intention de servir de bouclier, de tenir aussi longtemps que possible. Mon plan était de forcer Hadès à combattre ce fou. S'il me voyait en difficulté, il m'aiderait forcément. Ensemble, nous pourrions venir à bout de lui.
"Laisse-moi..."
La petite voix d'Elliot monta jusqu'à moi. Il était toujours au sol, les poings crispés par la douleur. Il acceptait cette situation, ce qui me révolta davantage. Il ne devait pas. Il ne pouvait pas.
"Techniquement c'est pas ton fils." fit remarquer Hadès. "Mais j'aime pas sa gueule."
Il avait ajouté cela en regardant Dolos. Dans le même temps, ce dernier eut un soubresaut, comme s'il subissait une attaque invisible, mais avant même que je puisse comprendre, il leva la main et la referma dans le vide, étouffant une flamme dans l'oeuf. Hadès observa sa propre main, agacé.
"Pourquoi y a jamais de notice avec ?"
Il reprit à mon endroit, légèrement anxieux :
"Comme je l'ai dit, c'est pas vraiment ton fils."
Il avait raison d'avoir peur. C'était naturel. Surtout que Dolos venait de faire apparaître le Marteau en plus de l'Eclair. Un pour chacun de nous, sans doute.
"Tu comptes me tuer avec mon arme divine ?" fis-je, sarcastique. "Quel sens du détail !"
Je me penchai ensuite vers Elliot, toujours au sol. Je me moquai d'une attaque de Dolos. Je n'avais aucune chance, de toutes façons. Et j'avais pris ma décision. Je posai une main sur la sienne, fébrile.
"Je ne te laisserai pas. Tu es mon petit garçon." lui assurai-je.
Dans une autre réalité, il aurait pu l'être.
"On pourrait régler ça autrem..."
"Tu as fait ton choix." coupa Dolos en saisissant son Marteau et son Eclair.
Il se téléporta devant nous et leva l'Eclair vers Elliot. Je m'interposai mais mon fils se servit de ses dernières ressources pour me repousser. Il accusa le coup en hurlant et bientôt, ses jambes et ses bras s'élargirent. Il était victime d'une brusque poussée de croissance. Son pauvre corps meurtri était assailli par la puissance de l'arme divine. Je me précipitai de nouveau pour le protéger mais cette fois, ce fut Hadès qui m'éloigna de plusieurs mètres. Ma tête heurta une paroi et je clignai des yeux, à demi-hébétée, tentant de lutter.
Mon regard flou me montra Hadès et Dolos en train de combattre. Soudain, Hadès fut propulsé contre le mur, sa main gauche le heurtant également. Dans ce bref laps de Temps, Dolos écrasa le Marteau contre la paroi. Tout d'abord, je ne compris pas ce qui s'était produit, car c'était le dieu des illusions qui avait poussé un cri hargneux. Alors qu'il reprenait son acharnement sur Elliot avec l'Eclair, je vis Hadès observer sa main inerte et meurtrie. Il la fit tomber en cendres mais elle ne se rematérialisa pas. Alors, je pris toute la dimension de la tragédie : Dolos l'avait frappé avec le Marteau. Il n'y avait plus rien à faire.
Je me redressai tant bien que mal, m'approchant d'un pas vacillant jusqu'à Dolos qui battait Elliot à mort avec la force de l'Eclair, tout en gardant fermement le Marteau dans l'autre mais. A chaque coup, mon fils grandissait et vieillissait. Désormais, il avait l'apparence de mon Elliot, avec quelques années de plus et une barbe broussailleuse.
"Arrête ! Tu ne vois pas que ça ne sert à rien ? Tu as dit que tu ne pouvais pas le tuer ! Pourquoi tu t'acharnes, espèce de sadique ?" m'écriai-je, sentant des larmes rouler sur mes joues.
Je ne supportais pas la vision de mon fils torturé à mort, et je ne pouvais rien faire pour l'aider.
"Qu'est-ce que tu veux ?" me lamentai-je.
Dolos tourna la tête vers moi, tout en assenant un autre coup d'Eclair.
"Je veux savoir pourquoi." grogna-t-il entre ses dents.
Il continua encore et encore. A chaque coup, Elliot poussait un cri d'agonie. A mesure que son visage changeait, j'en restai tétanisée. Je n'éprouvais plus aucune émotion. J'étais détachée de tout. L'espace d'un instant, j'eus l'impression qu'un sanglot m'échappait, mais mon corps ne m'appartenait plus. Ce n'était pas si grave. C'était juste ainsi.
Puis, je tournai la tête vers Hadès. Il ne regardait pas notre fils. Il me fixait depuis le début, avec ce mélange de crainte et d'acceptation que je ne lui connaissais pas, mais que je partageais pleinement.
Dolos voulait comprendre, mais il ne le pourrait jamais. C'était un secret que nous partagions, Hadès et moi. Notre fils... Le fruit de notre amour...
Mon dieu, qu'avions-nous fait ?
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« Le Temps n'efface pas tout. »
| Conte : ➹ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ La fille de Dumbo & Elliot *-*
« Est ce que Olympe a encore un sens aujourd'hui ? »
« Vaut-elle la vie d'un homme de bien... ? »
On s'était retrouvé avec Apollon, c'était tout ce qui comptait. Je ne me pourrais pas me passer de lui. Le savoir loin de moi, c'était un véritable calvaire. Encore chez nous je pouvais sentir son Aura à tout moment, mais ici mes sens étaient légèrement perturbés.
« On va trouver un moyen. » dis-je à mon Apollon avant de me détacher de lui et de lui prendre la main.
Le ciel grondait au-dessus de nos têtes. Il avait toujours cette couleur orangé et on avait la sensation qu'un bouclier se trouvait entre lui et nous. Ca n'annonçait rien de bon ! Au détour d'une ruelle, on s'était retrouvé nez à nez avec Chimère. J'avais immédiatement fait apparaître des filaments rouges dans ma main libre, avant de lâcher Apollon et d'en faire apparaître dans l'autre. La créature nous faisait face et je n'allais pas lui laisser le temps d'agir. Je lui avais envoyé un éclair rouge dessus et elle se l'était prise de plein fouet, n'ayant pas le temps de le contrer. Sans doute qu'elle pensait qu'on prendrait le temps de taper la discute avec elle. Tandis qu'elle comptait se relever, j'allais lui en envoyer un autre dessus.
« Arrêtez... ! » hurla t'elle. « Je ne suis pas là pour ça ! »
Mais ça ne m'avait pas empêché de l'attaquer une nouvelle fois. Il allait bien falloir à un moment ou à un autre que quelqu'un paye pour ce qui nous arrivait.
« Continue à nous supplier, qu'importe de toute façon ta place est au cimetière sale garce ! »
J'avais vraiment pas envie de lui laisser l'occasion de nous attaquer. S'en était fini d'elle. Après une autre attaque, qu'elle n'avait pas contré, elle avait une nouvelle fois tenté de plaider sa cause.
« Apollon... ! » l'implora t'elle.
Parce qu'elle pensait que lui aurait pitié d'elle ? Ca ne m'empêchait pas de lui envoyer un autre éclair rouge. Mais Apollon posa sa main sur mon épaule. Qu'est ce qu'il faisait ?
« Quoi ?! » lui beuglais-je dessus.
Chimère était resté à terre.
« Je veux savoir ce qu'elle a à dire, même si c'est une garce. »
« Tu veux savoir ce qu'elle veut dire ? Ce qu'elle veut dire ? » répétais-je. « Elle va surement te dire que tu es un imbécile de ne pas l'avoir attaqué, car elle aura gagné du temps et aura tué l'un de nous avant qu'on comprenne quoi que ce soit. Voilà ce qu'elle veut te dire. »
Non, je n'étais pas énervée. Il me regarda d'un air effrayé. Je me faisais peur à moi aussi. Tentant de me calmer, je lui avais adressé un regard moins mauvais. Il n'était pas responsable de tout ça. Je m'emportais peut-être pas sur la bonne personne. Tournant la tête vers Chimère, j'hésitais, et finalement je lui laissais le temps d'en placer une.
« Je souhaite vous aider. » précisa t'elle.
« Tu la tue ou je la tue ? » répondis-je du tac au tac.
« Je sais ce qu'il veut faire. Comment qu'il compte le faire. Je pourrais vous aider... »
« Tu dis ce qu'il va faire et comment. Puis nous on se débrouille tout seul après. » répondit d'un ton calme Apollon.
Chimère garda le silence.
« Vas y tue la. » dit Apollon.
« Avec grand plaisir ! » m'exclamais-je, tandis que Chimère leva une main dans notre direction.
« Ne faites pas ça ! Vous n'y arriverez pas sans moi. »
« Ah oui ? Et je pari que tu vas vouloir qu'en échange on sacrifie l'un des nôtres ? Vas y, dit nous lequel. »
Elle se prenait pour qui cette chose infecte qui nous adressait la parole ?
« Je veux survivre. C'est tout. »
Je plissais les yeux. Elle nous demandait quoi là ?
« Ramenez moi avec quand vous partirez et je vous dirais ce que vous devez savoir. »
« Dit nous ce que tu sais et on te ramènera... peut-être. »
J'aimais bien sa formulation, pensais-je. Chimère sembla hésiter avant d'hocher la tête.
« Dolos va inverser vos deux villes. Il ne veut pas sauver ce monde. Il ne veut sauver qu'Olympe. »
« Et il compte faire ça comment ? On va se mettre en ligne droite et faire se passer les briques les unes après les autres, d'un côté à l'autre ? »
A la file Zeusienne, Zeusienne, Zeusienne...
« Il va utiliser Regina pour faire ça. On est dans la forêt enchanté. Sa magie est puissante. »
J'observais les alentours. On était où ? C'était possible ça ? Apollon semblait aussi choqué que moi.
« Il a besoin d'elle et de son Sort Noir. Comme il a besoin de l'un d'entre vous pour le sacrifice. »
Y'avait bien une histoire de sacrifice. Cela dit, quel sacrifice ?
« De quel sacrifice tu parles ? »
« Pour lancer le sort noir il lui faut un sacrifice. Il doit sacrifier la personne qui lui est la plus chère, comme Regina l'a fait à son époque. »
« Alors là c'est sûr, il ne gagnera pas. Dolos aime personne. »
Voilà un bon point pour nous.
« C'est pour ça qu'il l'a fait venir. » dit-elle en regardant Apollon.
« Hein ? »
« Il ne peut pas lancer le Sort Noir lui même. Il demandera à Apollon de le faire. »
« Et pourquoi je le ferais ? » demanda surpris le bel Apollon.
« Parce que tu n'auras pas le choix. Il est le seul à pouvoir vous faire passer d'un monde à un autre. Si tu refuses, elle meurt. Si tu le fais, elle meurt. Mais elle mourra seule. »
Elle parlait de moi là ?
« Excellent plan. J'adore. On lance le Sort Noir, je meurs et on met Dolos sur le trône d'Olympe. Je suis sûr qu'Anatole va adorer. Mais si ça ne tenait qu'à moi, je proposerais plutôt qu'on trouve Dolos, on bute Dolos, on te bute parce que ce que tu dis nous plaît pas, et on rentre chez nous. De toute façon c'est pas un bon endroit ni pour se marier, ni pour une lune de miel. Alors autant chercher ailleurs. »
J'aimais pas ce qu'elle disait. J'avais pas envie de mourir. Et de toute façon, il n'était pas question que ça arrive. Non mais elle me prenait pour quoi ? Une femme à sacrifier ? J'étais bien trop classe pour ça.
« Dans ce cas vous êtes tous condamnés et moi avec... »
« Et comment tu comptais nous aider ? »
« Les armes. » répondit-elle. « Je sais comment qu'il les contrôle. »
« Ben vas-y, balance. »
« Si vous les récupérez, vous ne pourrez pas les utiliser contre lui. Car si il meurt, on est piégé ici. Il faut que le Sort Noir soit lancé et que vous ne les utilisez qu'à ce moment là. C'est ça que je vous offre. La possibilité de ne pas le ramener avec nous. Mais le Sort Noir devra être lancé pour qu'on puisse rentrer. »
« Donc la solution que tu proposes c'est de lancer le Sort Noir en tuant Cassandre. »
« Il n'y a que lui qui sait comment nous ramener. Mais si le Sort Noir est lancé, on n'aura plus besoin de lui... Ca ne demande qu'un sacrifice. »
« Je n'aime pas les sacrifices. » répéta Apollon.
Moi non plus... pensais-je.
Regina Mills
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Mirror mirror on the wall, who the baddest of them all ?
| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
Je me souvenais juste de l’onde de choc qui nous avait frappé Eloïse et moi. Ouvrant les yeux, je me relève et une fois sur mes deux jambes, je regarde autour de moi avant de m’approcher d’Eloïse. « Eloïse ? » Athéna se relève et regarde de partout « Nous sommes sur Olympe » « Comment on est arrivées là ? Je me souviens juste d’une onde de choc qui nous a frappés quand Dolos à attaquer Cassandre… » dis-je en regardant Athéna avant d’ajouter « J’aime pas du tout ça… » « Je n’en sais rien… sois prudente. » Je me tourne vers la déesse « Dis, on se sépare pas ok ? J’ai aucuns pouvoirs ici. » et ça me fait vachement chier d’ailleurs mais je n’allais pas le dire ça bien qu’elle doive sans doute s’en douter. Je lui souris avant d’ajouter « et la prudence, ça me connaît. » dis-je en lui faisant un clin d’oeil.
« Oui bien sûr Miss j'insulte Dolos et Zeus alors qu'ils sont plus puissants que moi » répond-elle avec un sourire. « De toute façon, il était hors de question de se séparer... Et si le palais est comme le nôtre, on pourrait aller voir si Hera est là » Je ris avant de faire un signe positif de la tête « c'est pas une mauvaise idée, si on allait voir si Hera est là ? Si elle est pas de leur côté, elle pourra peut être nous aider...je sais pas… » « Oui enfin méfie-toi, elle et moi, on ne s'est pas quitté en bon termes.. » Je la regarde quelques instants avant de commencer à marcher pour quitter la salle du trône suivie d’Eloïse. C’est fou, tout est vide autour de nous alors qu’on finie par arriver dans une salle avec un nombre incalculables de lits. Et de la nourriture plus bonne. « Quelqu’un vivait là Elo… »
« Les demi-dieux étaient peut-être ici. Certains sont encore en vie apparemment... Ou oui, des Storybrookiens... Reste à trouver de qu’il s’agit. » « Eh bien ? Qu'est ce qu'on attends ? Il doit bien y avoir des indices, quelque chose...Si c'est encore un coup de Dolos, je te jure que… » « Dolos est à moi Regina. » dit-elle en me coupant sèchement tout en ayant un regard dur en parlant de lui « L'arme d'Hephaistos, je la veux pour le tuer lui. Quant à ton exploration, cherchons plutôt Hera. Elle aura des réponses à nos questions. » « D'accord...je....ok, je te le laisse » je fais un signe de tête avant d’ajouter « Tu as raison, trouvons Hera, elle saura peut être qui était ici. » Une présence se fait rapidement sentir derrière nous avant que je ne tourne le regard et qu’il ne se pose sur Hera qui se trouvait devant la porte par laquelle nous venions d’entrer « On les avait rassemblés ici. » Elle fais une pause « ceux qui sont restés avec nous » « ceux qui sont restés avec vous ? vous parlez des habitants de storybrooke ou pas ? » « Qui Hera ? Les demi-dieux ou les habitants des contes ? » « Les demi-dieux. »
« les demi-dieux…ok. En fait, je comprends pas toujours pas comment on s’est retrouvées là toutes les deux en fait… » elle se tourne vers Héra « et les demi-dieux sont où ? » « vous ne savez pas comment vous êtes arrivé la ? » dit-elle avant d’ajouter « j’ai sentis votre aura juste après la secousse. » « la dernière chose dont je me souvienne, c’est que…Dolos attaquait Cassandre alors qu’elle avait Elliot dans ses bras et puis, il y a eu la secousse et je me suis réveillée dans la salle du trône » je me tourne vers Elo « de quoi tu te souviens toi ? » « De la même chose. » « on se souvient donc de la même chose… » je me tourne vers Hera « tu ne sais pas pourquoi on est là alors ? C’est possible que ce soit encore un coup de Dolos ? » « Avant ça... Tu pourrais nous raconter ce que tu fais ici, l'histoire de ce monde et comment faire pour sauver un maximum de gens. » « Elliot ? » dit-elle en prenant un air surpris « Ça explique certaines choses… » elle semble ne pas savoir que c’etait Elliot. « Dolos et zeus cherchaient un moyen de tuer une créature. Un monstre comme ils disaient. Ca devait être Elliot. Je croyais qu’il etait mort a la naissance. Mais il a du survivre… » « tu n’as récolté que ça comme informations ? Tu ne sais rien de plus ? »
« Apparemment oui, il a l’air d’avoir survécu. » je regarde Athéna puis Héra « C’est une mauvaise chose ? » un temps de silence avant d’ajouter « Pourquoi Dolos veut-il à tout prix tuer Elliot ? » « Parce qu'une prophétie annonçait qu'Elliot tuera les dieux. Dolos doit penser que si Elliot meure, il n'y aura plus de destruction possible des dieux » « mais c’est…mais quel connard. » « Zeus aussi l'a pensé. Dans les deux mondes. Ils n'ont pas compris qu'il y a plusieurs significations à cette fin des dieux... L'extinction pure. Ou le changement de notre essence. Et j'ai toujours penché pour la seconde hypothèse. Si certains d'entre nous doivent dormir, manger ou peuvent rêver, c'est sans doute parce que nous changeons. » « Qu’est-ce-qu’on peut faire alors ? » « Buter Dolos. Le reste est trop avancé. Alors à moins d'une solution miracle que je n'ai pas… » « Je suis d’accord pour buter Dolos mais je vois pas à quoi je serais très utile sans pouvoirs et puis bon…face aux dieux, ma magie est plus que minime. »
« Tes pouvoirs ne sont qu'une partie de toi. Tu nous aideras d'une autre façon, c'est tout. Des idées Hera ? » « Ca ne servirait a rien de tuer Dolos. Le nuage au dehors... c’est comme un déluge qui ravage les mondes. » elle pose son regard sur Athéna « notre monde a été détruit. Il ne reste plus que ce qui se trouve sous ce dome. Dolos ne tente pas de vous tuer mais de sauver sa peau... quel que soit le prix a payer. » je me mets à rire avant de poser mon regard sur Héra « Il veut sauver sa peau ? Je signale juste au cas où vous seriez pas au courant qu’il a menacer de remplacer notre Storybrooke par celui d’ici ! IL A MENACE DE DETRUIRE NOTRE STORYBROOKE pour mettre celui d’ici à la place ! Mais a part ça, il veut pas nous tuer non, juste à peine. Et je crois bien que…qu’il veut que je lance une malédiction… » je passe une main dans mes cheveux avant de soupirer « enfin…bref. Dolos me fait peur. » « C’est de cette maniere qu'il pense se sauver. En remplaçant cette ville par l'autre. Ceux de la bas seront envoyés ici et le nuage les détruira. Il suffit d’un nouveau impact pour que le bouclier tombe. » Elle soupire « Ce qu’il faut c'est trouver un moyen de rentrer mais lui seul le connaît. Et quoi qu'il en soit, si on rentre... ce monde et ses habitants mourront tous. » « Sauf si nous arrêtons de chercher à rentrer. En tâchant de garder Dolos ici, on pourrait l'empêcher de se tirer. Enfin... Je pense qu'on devrait trouver le moyen d'envoyer ceux qu'on peut se l'autre côté. Et moi je resterais ici pour empêcher Dolos de vous suivre. » « Non Eloïse, je refuse de te laisser là ! Je sais que tu veux t’occuper de Dolos mais je ne repars pas à Storybrooke sans toi, c’est hors de question. »
Athéna me souris, sans doute touchée par mes paroles « Si on découvre un autre moyen, on n'utilisera pas cette solution. Mais il faudra y penser le moment venu » « d’accord, on y pensera mais ça n’arrivera pas. Je ferais tout pour.Bon, il faut qu’on arrête de blablater et qu’on passe à l’action. » « Essayons de retrouver les autres. » « Garder dolos ici alors qu’il contrôle les armes divines ? Tu veux arriver comment a une telle prouesse? » « Elle va y arriver ! Et s’il faut, je l’aiderais, je trouverais un moyen de l’aider ! Dolos ne nous suivra pas à Storybrooke. » « Peut-être que si tu nous aidais à récupérer les armes, ça serait tout de suite plus simple » « Tu crois que si j’aurai eu accès aux armes je ne l’aurai pas déjà fait? Tu as bien changé Athena… » elle soupire « pourquoi vous vous etes retrouvé ici ? Il doit bien y avoir une raison. Vous m’avez dit que c'est Elliot qui a fait ca ? Pourquoi vous envoyer ici a Olympe ? C'était voulu ou pas? Et ou avez vous atterris en premier? » « On ne sait pas si c'était voulu ou non. Mais on a atterrie a olympe. Dans la salle du trône. »
« Changée en quoi ? Je n'ai pas dit que tu avais eu l'occasion jusqu'à présent. Mais aujourd'hui tu n'es plus seule et on pourrait tenter. Dolos veut qu'on récupère l'arme d'Hephaistos pour tuer Elliot qu'il juge responsable de la destruction de ce monde. Et Regina est là pour lancer la malédiction et échanger les Storybrooke des deux mondes » « Athéna a raison Héra, on peut t’aider et….on s’est simplement réveillée dans la salle du trône, pourquoi ? j’en sais strictement rien. » « De toute façon a quoi ça t'avance de savoir où nous sommes arrivées ? » « C'est vrai ça... pourquoi ça t'intéresse ? » « Parce que si c’est pas Dolos qui vous a envoyé ici c'est que la personne qui la fait y a vue un interêt. Reste a trouver lequel. Surtout si c'est Elliot…. » « Si c'est pas Dolos, pourquoi nous avoir envoyé dans la salle du trône... toutes les deux ? » dis-je en montrant Eloïse d’un mouvement de tête. « T'as un lien avec le trône non ? Y aurait pas moyen de récupérer la cité ? » « ce n’est pas notre olympe. Je n’ai pas le moindre pouvoir sur ce trône. »
« En fait…Je crois qu’on est capable de se débrouiller toutes seules, je suis désolée mais j’ai du mal à te faire confiance Héra… » « D'autant que tu ne nous aide pas. Ceci dit, c'est sans doute normal… » Est-ce-qu’elle pense à ce que je pense ? « Tu sembles…je ne sais pas, j’ai l’impression que quelque chose cloche. » je pose mon regard sur Eloïse « Tu crois que… » « Ça ne serait pas la première fois non ? » « Tu sais quoi Athéna ? Je crois qu’on va y aller hein. On va se débrouiller toutes seule. » « Parfaitement d'accord. On ne peut compter sur personne d’ici » « Allons-y ! »
Et c’est ainsi que nous décidâmes de faire bande à part, après tout, on gérait mieux toutes les deux…Même si c’était bel et bien Héra mais ça, c’est Seb qui m’a dit par sms que ça pouvait pas être Dolos. Enfin bref…
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Eloise A. St-James
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| Avatar : Eva Green
| Conte : Hercules | Dans le monde des contes, je suis : : Athéna
Au bout d'un moment, Héra ou pas Héra, parler dans le vide commençait à l'épuiser. Athéna ne voyait pas l'intérêt de rester bloquer là avec Regina alors qu'elles avaient bien mieux à faire. Aussi quand la sorcière émit des doutes, la déesse lui confia qu'elle aussi. Cela n'aurait pas été la première fois que Dolos se faisait passer pour Héra et vu le peu de réponses qu'elles avaient eu la dernière fois, ça ne valait pas le coup de rester là. Aussi la guerrière guida-t-elle son amie dans la salle du trône. Car même s'il pouvait s'agir d'un imposteur, ce que leur avait dit la blonde l'avait interpellé.
Mais dans la salle, tout semblait conforme à ce qu'elle connaissait. Une grande salle, haute de plafond avec le trône de Zeus sur une estrade pour bien surplomber tout le monde et le conforter dans sa mégalomanie. Athéna ne voyait rien de différent... Sauf peut-être une occasion qu'elle n'avait jamais eu chez eux. Et qui ne lui avait plus traversé l'esprit depuis qu'Arès puis Apollon étaient sur le trône. Songeant que c'était assez drôle et surtout pour voir un peu l'effet que ça faisait, la déesse grimpa les quelques marches et s'installa sur le trône. C'était moins confortable que ce qu'elle pensait... Mais surtout cela déclencha un mécanisme et un hologramme de Zeus apparut. L'apparition se prit un regard méfiant de la déesse, toujours sur le trône.
- Zeus...
Celui-ci regarda Regina puis la fixa. Comme les hologrammes des temples divins. En tout cas, celui-ci semblait bien la reconnaître puisqu'il ne cessait de la fixer.
« Des cendres naîtra la nuit. Le ciel s'obscurcira et les ténèbres domineront. »
N'avait-il que ça à faire partager ? La déesse lâcha un soupir, franchement lassée de tout cela.
- Certes. Et donc ? Tu as oublié la partie sur le feu qui pleuvra du ciel. Lâcha-t-elle avec ironie.
Il ne faisait que parler de destruction. Et alors ? Ce n'était pas une nouvelle que ce monde était en pleine destruction et que le leur le serait un jour. Avait-il cru lui apprendre quelque chose ? Ou était-il toujours aussi cinglé et ne se rendait-il plus compte de rien ?
« Ne te moque pas Athéna. » Cet hologramme là en tout cas semblait bien plus réel que d'autres. Elle avait vraiment l'impression de lui parler, comme s'il était réel. « J'ai vu la fin. On n'y échappera pas. Dans aucune de mes visions notre sort est autre que funeste. »
Toujours aussi déprimant. Même par-delà la mort il ne servait qu'à ça : les démotiver, leur faire part de son pessimisme habituel. Du coin de l’œil, Athéna remarqua l'entrée d'Héra. Elle regardait Zeus et la brune se dit qu'elle avait dû se douter qu'elles viendraient ici.
- Et alors ? Tu ne t'es jamais dit que nous étions une aberration de la nature ? Notre destin était de mourir enfant. Nous avons juste eu un sursis.
« Voilà ce que tu es devenue ? Blasée de vivre ? Attendant sa mort comme ces pitoyables humains ? Cessant de se battre ? »
Athéna le détestait. Encore à cet instant... Toujours aussi imbu de sa personne, ne comprenant pas l'intérêt des humains. La guerrière avait bien envie de lui flanquer son poing dans la figure. Mais cela n'aurait servi à rien. Zeus n'avait jamais compris de son vivant, ce n'était pas dans sa mort qu'il comprendrait quoi que ce soit.
- Me battre pour mon immortalité ? Dans quel but ? Je ne me sens pas supérieure aux mortels. Et de toute façon, toi qui t'es battu, qu'es-tu devenu ? Un simple hologramme. Détruis dans les deux mondes... Excuse-moi de me rendre compte que le changement et la mort font parties intégrantes de la vie et qu'on ne peut pas se battre contre. Je me battrai contre Chronos. Pas contre Elliot. Crois-moi, si je pouvais récupérer cet enfant, je le ferais sans hésitation. Donc. Si tu as une solution pour arrêter la destruction de ce monde, autre que celle de la mort d'Elliot, je t'écoute Ô Zeus.
Il ne comprenait rien, n'avait jamais voulu comprendre. À part leur imposer sa volonté à tous, Zeus n'avait rien fait. Il avait voulu tuer un enfant pour ce qu'il pourrait faire, enclenchant alors le processus de la prophétie. Avait-il conscience que sans son ingérence, sa volonté de tuer l'enfant, bien des choses ne se seraient jamais passées ? Sans doute que non... En tout cas, il était très important pour Athéna de lui montrer qu'elle était fidèle. Pas à lui. À la famille qu'ils s'étaient choisis. Et Elliot faisait partie de cette famille, quoi que Zeus ou Dolos pourraient bien en dire. Et elle le protégerait, autant que possible. Ainsi qu'Ellie, Melody, Aaron et les demi-dieux encore en vie. En attendant, ils avaient besoin d'informations pour pouvoir repartir d'ici en emportant ceux qu'ils pourraient. Hermès et Héphaïstos arrivèrent à ce moment-là. Hermès se dirigea droit vers sa sœur et Héphaïstos se mit à regarder l'hologramme de Zeus.
« Cet enfant... » Murmura-t-il. « Cela fait longtemps qu'il n'est plus innocent. » Et la faute à qui connard hein ? « Il n'y a pas que ta vie en jeu. Ce monde ne peut pas survivre mais le nôtre peut encore être sauvé... » Dit-il « Ou tu peux t'entêter à vouloir sauver celui-ci et perdre les deux. »
"Hadès et Apollon pensent comme lui. On ne peut pas tous être sauvés..." Déclara alors Héphaïstos, prenant le parti de Zeus sur ce point.
- Peut-être oui qu'on ne pourra pas sauver tout le monde. Je te l'avais même dit. Mais si nous n'essayons pas, nous ne vaudrons pas mieux que Zeus. Regina peut nous aider à faire passer les uniques, ceux qui sont morts dans notre monde mais en vie ici de l'autre côté. Où est le passage Zeus ?
Mais celui-ci secoua la tête : « Il n'y a pas de passage... Pas comme on l'entend. »
"Comment savoir qui l'est ou qui ne l'est pas ?" Demanda Héphaïstos au même moment.
- Mais encore ? Demanda-t-elle à Zeus avant de se tourner vers Héphaïstos. Regina le sait. Elle sait qui il y a dans sa ville. En divin, Hermès et Héra peuvent venir. Toi, je ne sais pas, tu es censé être mort. Dolos pourrait aussi, mais lui ne mérite pas.
C'était la vérité. Il leur fallait le passage pour rentrer et sauver le plus de monde possible. Mais cela ne serait pas facile du tout...
"Il n'y a pas que des sorciers ici. Il y a des gens de chez nous. Pourquoi eux ne pourraient pas survivre ?"
Athéna le foudroya du regard. Ne venait-il pas de dire qu'ils ne pourraient pas sauver tout le monde ? Et maintenant qu'elle mettait en place un plan assez solide, on refusait de passer à l'acte ? Des lâches...
- Jack Sparrow n'est pas un sorcier et il est ici. Ton raisonnement ne tient pas beaucoup là... Et ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit...
Je suis mort de l'autre côté ? Demanda Hermès alors qu'Héra lui prenait la main.
Apparemment Héra ne lui avait rien dit. Et le cœur d'Athéna se serra quand elle se rendit compte qu'elle allait devoir lui en parler...
« Vous ne pourrez pas faire passer qui que ce soit sans le maître d'Olympe. Lui seul peut faire ce qu'il faut pour passer... C'est ainsi que j'y arrivais... C'est ainsi que Dolos fait... »
- Oui tu es mort chez nous. Dit-elle à Hermès avec regret. Et c'est à cause de moi. J'ai donné l'ordre de t'exécuter. Avoua-t-elle. La tristesse, le regret, tout se mêlait. Mais Athéna restait droite. Elle assumait. Elle le lui devait bien. Puis elle se tourna vers Zeus. Apollon est le maître d'Olympe. Il doit pouvoir nous faire passer dans ce cas...
« Il l'est là-bas, pas ici. Les règles ne sont pas les mêmes. Ne comprends-tu donc pas que chaque monde à ses propres règles ? Pour ça que c'était une erreur de venir ici... » Expliqua-t-il. « Je pensais trouver une solution mais la chute est là même où qu'on se rende.... » Dit-il en soupirant. « Le Ragnarök. Dans tous les mondes, à tous les époques, et on ne peut y échapper... »
Si Zeus était rassurant, Héphaïstos était attentif et Hermès perturbé par les révélations d'Athéna, bien qu'il ne dise rien.
« Dolos possède les armes depuis que le trône est vaquant. Il contrôle absolument tout dans ce monde. » Puis il ajouta : « J'ai toujours cru qu'un vote permettrait d'obtenir le trône. Mais il a découvert un autre moyen là où il ne le cherchait pas. »
- En supprimant le roi ? Le roi est mort, vive le roi ? Si seulement tu m'avais écouté. À la Nouvelle-Orléans, je te l'avais dit. Si un monde est touché, les autres le seront également.... Bref. Comment a-t-il eu le trône ? Arrête de nous faire perdre du temps. Et pour une fois dans ta vie, aide-nous comme nous te le demandons.
Zeus leur sourit faiblement. Mais ce fut Héphaïstos qui répondit : "Comment es-tu mort ?"
Zeus le regarda un instant avant de leur répondre : « Il est devenu fou... Il a eu peur de toi. » Dit-il en répondant à Héphaïstos, avant de se tourner vers Héra avec un nouveau faible sourire. Avant de se tourner vers Athéna. « C'est Dolos qui m'a tué. Ce n'est pas ce qu'il souhaitait... Mais il l'a fait. C'est ironique n'est-ce pas ? Mourir à deux reprises dans une même vie avec sa propre arme... » Puis il ajouta : « Voilà mon héritage. Un monde en ruine et la certitude qu'aucun futur me survivra. La chute est la même pour tous. » Il fixa Athéna : « L'enfant... Il nous tuera à chaque fois. Mais il arrive parfois qu'on n'ait pas besoin de lui pour tuer l'un des nôtres. » Il regarda Hermès en disant ça.
Oui Elliot n'avait jamais été le seul à tuer un dieu. Elle l'avait fait bien avant lui. Et Dolos l'avait fait également. Après tout... Ils étaient tous les deux les enfants du Titan de la Mort, cela faisait peut-être partie de leur patrimoine génétique...
« Laissez ce monde disparaître et allez-vous en tant que vous le pouvez encore. Mais pour se faire, il vous faudra les armes. Et il n'y a qu'un moyen pour les récupérer... Vous faire confiance. »
Zeus regarda le trône et disparut. Fin de la transmission holographique. Fin des conseils du grand Zeus. Qui pour une fois n'avait rien dit de plus juste. Athéna soupira et ferma les yeux. La solution était la plus simple possible. Quant à savoir ce qui en résulterait... Elle ne pouvait pas le prédire. Peut-être qu'Apollon oui. La déesse espérait que son petit frère débarquerait. Avec l'insouciance qu'il pouvait avoir parfois, il serait bien capable d'apaiser l'atmosphère. Apollon était doué pour ça.
- Un vote... Nous devons élire un maître pour Olympe. Pour ici. On vaincra ainsi Dolos et on récupérera les armes. Voilà, c'était mis au clair. Athéna descendit du trône et fit face à tous ceux présents. Alors, pour qui votons-nous ?
Isaac Ormebrun
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Le sol était dur, et froid. La bouche ouverte, une douleur aigue dans le bras, Jack Sparrow fixait un point sans même le voir réellement. C’était donc ça, mourir ? Les voix d’Aphrodite, Dolos, Elliot et Hadès le ramenèrent brusquement à la réalité. Non, il n’était pas mort. Elle ne l’avait pas encore eu. Il lui avait encore une fois échappée… Mais pour combien de temps ? Déjà, il pouvait sentir son coeur se vider. Ses émotions se dissipaient petit à petit… Nudge n’était plus qu’un lointain souvenir. Sa salive commençait même à avoir un goût de cendre dans la bouche. La Malédiction était déjà en train de faire son effet négatif sur lui. Se redressant péniblement en position assise, il contempla l’entaille qui devait faire 20 à 30 centimètres sur son avant bras. Son tatouage de moineau était séparé en deux, et à la place, on pouvait voir une plaie d’environ plusieurs millimètres, parfaitement cautériser. C’était douloureux. Mais il était en vie. Enfin, à moitié. Enlevant sa chemise, il sortit le poignard qui avait été dans son coeur quelques temps plus tôt, et la déchira en lambeau. Sans âme, il enveloppa son avant-bras, apaisant ainsi un peu sa douleur physique. Mais rien n’était comparé au vide profond qui commençait à se faire sentir dans son coeur. Passant son regard derrière les caisses où il s’était réfugié, il pouvait voir la scène de combat. C’était stupéfiant et terrible à la fois. Hadès avait attaqué Dolos en lui envoyant un immense jet de flamme en pleine poitrine. Aphrodite, elle, était accroupie auprès du petit. Dolos s’écrasa à quelques mètres seulement de Jack. Son regard se porta immédiatement sur lui, et il sembla très surpris de le voir encore en vie. Quoi, il n’avait donc jamais vu un Survivant ? « Ca à l’air moins facile avec le nerveux qui jette des flammes hein ? »
C’était vrai. Pour la première fois depuis le début de cet enfer, Dolos semblait un peu en difficulté. Ce dernier se redressa en s’époussetant et grinça des dents.
« Une pièce d’or si tu te joins à moi ? »
Jack le toisa, toujours assis contre une caisse, plus en proie à une souffrance interne qu’externe en réalité.
« Ok, mais j’veux l’marteau. »
Il perdait son âme, mais pas son superbe esprit rhétorique. Dolos fit la moue. D’un geste négligent de la main, il réduisit l’ensemble des caisses autour de Jack en cendres… « Tu sais quoi ? Tu vas m’aider sans ton accord ! »
Maintenant, il voyait mieux la situation. Elliot était à terre, redevenu un enfant de 8ans, sa mère toujours proche de lui. Hadès quand à lui était debout, bien droit, avec ce regard plein d’intelligence et de malice de l’homme d’action prêt à tout pour gagner. Ses sourcils s’arquèrent de surprise à la vue de Jack. Quoi ? Vous n’avez jamais vu un mec échappé à la mort pour la 14eme fois dans sa vie ? « Tu feras un bon bouclier au prochain jet de flammes. »
Sentant son corps ne plus lui obéir, Jack se retrouva en lévitation entre Dolos et Hadès. Fixant le Dieu des Enfers avec un sourire pénible, Jack finit par dire : « Tiens. Toujours dans les bons coups toi aussi ? Si tu pouvais aller vite, que ce ne soit pas trop douloureux, ça m’arrangerait. »
Sa voix n’était plus chantante comme autrefois. Il semblait vide. Vide d’émotions, vide de sentiments. Et surtout très las. Las de vivre encore et encore sur un fil de rasoir. Hadès plissa les yeux. « Je ne vais pas l’attaquer tant que t’es devant. Tu me prends pour quoi ? Un débile qui ne sait pas se téléporter ? »
Aussitôt, il disparut, pour répparaître derrière Dolos. Mais ce dernier s’adapta, et les téléporta l’instant d’après, pour se retrouver à nouveau face au Dieu des Enfers. « C’est pas du jeu. » dit-il en le pointant avec sa main invisible. Se rendant compte de son erreur, il changea de main pour les pointer du doigt.
Jack fixa Hadès un moment, et sembla retrouver un peu de lui même. « Ok, ok… On s’énerve pas… P’t’être que vous pourriez discuter. Y’a toujours moyen de s’en sortir avec des compromis. Parlez vous, p’t’être que ça arrangera notre… Situation ! »
Jack ne le vit pas, mais Dolos présenta un sourire carnassier et mauvais. « On va faire plus simple. Vous allez tous mourir ici et je vais finir ce que j’ai commencé. »
Soudain, il disparut. La pression qu’il ressentait cessa et ses pieds touchèrent à nouveau le sol. Hadès l’observa étrangement avant de dire : « Tu sais parler aux psychopathes, c’est bien. Maintenant je propose qu’on parte d’ici et les autres trouveront un moyen par eux même. Sort ton compas. »
Oula oula. Il recommençait à lui donner des ordres. Faisant une mimique typique signalant sa contrariété, il sortit le compas à contre-coeur et l’ouvrit. « Si ça tombe sur toi, je te roule une gamelle. »
Jack observa le compas. Rien ne se produisit. Soit Nudge était morte, soit la Malédiction était tellement puissante qu’il n’avait déjà plus envie de rien. Tiquant légèrement, il releva la tête vers Hadès pour faire diversion. « Excellent plan ! Dommage pour Apollon, lui, je l’aimais bien. »
Hadès cligna un peu des yeux et répondit : « On trouvera un autre gardien ou je ne sais quoi. Faut qu’ils apprennent un peu à s’en sortir par eux même. Je ne peux pas toujours les sauver. »
Le visage droit, le torse bombé. Oui, il se la pétait un peu. Jack sourit en coin. « Donne le compas au gamin, personne n’aime être torturé, il veut forcément sortir. Le compas nous indiquera le bon chemin. »
Jack regarda Hadès. Puis Elliot. Puis Hadès à nouveau, et encore Elliot. « Pas bête. Ou à toi. A moins que t’es peur qu’il se retourne vers toi même... » Petite boutade. Ego Sparrow 1, Ego Hadès 0. Marchant doucement, il se dirigea vers Elliot avec précaution. S’accroupissant, il lui murmura avec gentillesse : « Petit ? Ca va ? Tiens, prends ça. Ca terminera ton cauchemar. »
C’était pas la grande forme. L’observant étrangement, Elliot murmura faiblement : « Je ne peux… pas… Partir... »
Hadès s’impatienta : « Mets lui dans la main, on n’a pas le temps pour des gamineries. »
Jack se tourna vers Hadès, et d’un geste brusque lui fit signe de la fermer. Il avait besoin de réfléchir. C’était pas évident, quand on avait deux moineaux en concurrence. Prenant doucement la main d’Elliot, il lui mit le compas dedans et murmura gentiment : « Essaie. »
Comme une furie, la main d’Aphrodite se referma tel une griffe sur le compas de Jack. Foudroyant Jack du regard, elle déclara :
« Tu ne peux pas lui demander ça. »
Observant tous les deux le compas, Jack remarqua qu’il pointait Elliot. Elle était vraiment stupide parfois… Jack essaya de lui reprendre le compas. « Tellement brillante mais tellement stupide. Cesse de le protéger. C’est trop tard, il est condamné. Tu ne peux rien pour lui et tu le sais. »
Il fallait bien que quelqu’un lui dise. De toute manière, Jack n’avait plus réellement d’émotion, donc il ne mesura pas du tout l’impact de ses propos. Sans sommations, Aphrodite lui colla une gifle qui lui fit tourner la tête.
« Tu n’as pas le droit de parler comme ça ! Il est juste à côté ! »
Se massant la joue, il utilisa une vieille technique Pirate que Mary Read lui avait enseigné. Si une femme te gifle, rend lui immédiatement. Levant sa main sans prévenir, il lui colla la même gifle, avec la même intensité. « Et toi arrête de gifler tout le monde. Il est plus conscient que toi. »
Hadès les regardait tous les deux, bouche béante et surpris de ce qui venait de se passer. « C’est un concours de celui qui aura la joue la plus marquée à la fin ? »
Aphrodite avait l’air indignée. Serrant le compas de colère, elle fixa Jack avec une intensité sans nom. On entendit même un petit craquement. Ah non ! Pas ça ! « C’est la seule solution ! Tu y gagnes quoi à stagner tu peux m’dire ? Arrête de serrer ce compas ! »
Se jetant sur elle, il essaya de récupérer son bien. Reculant sa main, elle continua de le fusiller du regard. Hadès soupira : « Qui m’a donné une équipe pareille ? »
Soupirant à nouveau, il regarda Elliot cette fois-ci. « Donne moi le compas. On a plus important à régler. »
Aphrodite sembla hésiter longuement. Fixant jack avec fougue et hargne, elle regarda ensuite Hadès avec méfiance. Au final, elle finit par entendre raison, et lui donna. Prenant ce dernier en main, Hadès contempla l’aiguille avec envie. Cette dernière continua de tourner inlassablement dans le vide. Fixant Jack, il finit par dire un peu triste. « Pas de french kiss pour toi du coup, tu sais pas ce que tu loupes. »
Puis, d’un geste sec, il lui jeta le compas et Jack l’attrapa en vol avec ses deux mains. « On sort d’ici par la porte et on verra bien... »
Vérifiant qu’il était indemne, Jack observa ensuite Aphrodite, en l’ignorant totalement. Il fixa ensuite Hadès pour se demander quel plan il avait en tête. Faisait-il comme lui ? N’avait-il pas de plan ? Ses yeux se posèrent sur Elliot, et Jack se massa le bras sous la douleur. « Bien. Moi j’m’en vais. J’en ai ras la cacahuète de vous deux. Vous m’donnez la nausée. »
Commençant à partir seul avec son compas ouvert, on pouvait l’entendre rouspéter. Quelques secondes plus tard, Hadès le rattrapa par l’épaule. « C’est quoi ça ? Il est où le Roi de mon Armée ? »
Regardant Aphrodite, il poursuivit : « Je t’expliquerai… »
Tournant aussitôt son corps vers Jack, il poursuivit : « Non seulement tu vas rester avec nous, mais en plus, tu vas passer devant. Comme ça tu auras la première place ! »
Puis il se tourna vers Aphrodite pour chuchoter un peu trop fort à son goût : « On sera averti en cas de danger. »
Elle l’ignora. Elle les ignorait même. Mais comment pouvait-on ignorer deux êtres aussi resplendissant qu’eux ? Elle était occupée avec Elliot. L’aidant à marcher, elle continua de les ignorer. Faisait-elle la tête ? Hadès tendit le bras pour lui indiquer le chemin, histoire de se sacrifier. « Ah ah très marrant... »
Jack se tourna vers Hadès et Aphrodite, puis resta planter là, droit comme un piquet et bras croisés. Il ne partirait pas d’ici tant qu’il n’aurait pas d’autres réponses. « Vous m’cachez un truc sur le gamin. Un truc du genre important. Ca s’voit. C’est quoi comme bestiole ? Hm ? Du genre qui abat tous les maux de l’humanité sur un monde ? Dolos a dit que c’était lui le responsable. P’t’être qu’il peut arrêter le nuage. Non ? »
C’était brillant ça. C’était du Sparrow tout craché. Aphrodite répliqua alors d’un ton sec : « Il ne peut rien faire. »
Mais c’était fini oui ? Elle voulait le reprendre dans son bide le marmot au quoi ? Si elle continuait à le couver comme ça, il finirait par lui balancer des assiettes en porcelaine à la tête à l’adolescence., et ils finiraient tous les trois, Hadès, Aphrodite et Elliot, à Tellement Vrai. Ce fut Hadès qui apporta plus de précision. « En tout cas, le tuer servirait à rien. Ils ont déjà essayé. »
Puis, comme une voix libératrice, Elliot parla. Faiblement, mais sûrement, pour dire : « Je peux vous aider à partir... »
Content d’avoir raison, Jack fixa Aphrodite d’un air de défi. « En voilà un de raisonnable. Qui fait pas passé son p’tit monde avant tout le monde ! »
Par tout le monde, il voulait bien évidemment parler du siens. Le Monde Merveilleux de Jack Sparrow. S’accroupissant, il se mit à murmurer à l’enfant : « Je t’écoute petit. »
Par réflexe, Jack leva la main vers Hadès avant qu’il ne parle. Il avait toujours tendance à parler quand il ne fallait pas, pour montrer qu’il existait. « Je peux ouvrir un portail… Je l’ai vu faire… J’en serai capable. »
Hadès le regarda, sceptique, et finit par quand même lui couper la parole. « Sérieusement ? Juste comme ça ? Tu ouvres et on s’en va ? »
Elliot hocha la tête en signe d’affirmation. Jack regarda Hadès et se mit à sourire en coin. En fait, c’était pas si pire que ça ! Fixant Elliot, il lui murmura : « Je ne sais pas pourquoi le monde entier t’en veux gamin. Mais moi j’vois un Héros. »
Lui donnant une petite tape sur l’épaule, Jack tendit les bras, attendant patiemment que le gamin ouvre un portail. Tant pis pour les autres. Adieu joli déesse guerrière, belle reine méchante, et délicieux Apollon. Fallait être au bon endroit, au bon moment. « Il faut retrouver vos amis avant… Je pourrai le faire qu’une fois... »
Aphrodite se mit alors à elle aussi couper la parole. C’était insupportable. « Je ne pars pas sans Neil ni Apollon ! »
Jack tendit les mains devant elle et déclara d’un ton défaitiste. « Ca va ca va t’as gagné ! On part pas sans eux. »
Jack roula des yeux. Si ils s’étaient retrouvé bloqué que Hadès et lui, ils seraient rentré depuis un moment. Elle était un peu saoulante, à vouloir absolument sauver les autres. Tournant sa tête vers Elliot, Jack demanda soudainement. « Mais c’est quoi au fait ce nuage petit ? C’est toi ? Parce que c’est pas très sympa. »
Il sembla hésiter, mais fini tout de même par dire faiblement : « Ca n’est pas moi… Mais il vient… pour moi... »
Aphrodite-Maman-Poule posa sa main sur l’épaule d’Elliot pour le rassurer. Hadès brisa ENCORE le silence : « Bon allez, on avance ! Les supérieurs en premier du coup. Je passe devant. »
Et la petite troupe s’engouffra dans une succession de sous-sol semblable à celui qu’ils venaient de quitter… Le plan de Jack était simple dans sa tête. Se débarrasser d’Aphrodite, et partir avec Hadès et Elliot dans l’autre monde. Le plan parfait. Soupirant, il avança en trainant des pieds.