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 Une nuit à la Shakespeare ★ JULON

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Phoebus Light
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Une nuit à la Shakespeare ★ JULON _



________________________________________ 2018-04-27, 10:57


La vie est comme une pièce de théâtre :
ce qui compte ce n'est pas qu'elle dure longtemps, mais qu'elle soit bien jouée.


C'était une catastrophe. Il prenait du retard sur les préparatifs, ils n'avaient toujours pas choisi de destination de lune de miel, il ne savait pas ce qu'il allait proposer à manger. Et en plus de cela, maintenant que Diane était au courant, il sentait que c'était différent. Il évitait de la brusquer, il ne cherchait pas à forcer la moindre discussion, mais forcément... C'était quelque peu tendu. Oh. Il en oubliait le plus important : les armes divines avaient disparu. Mais TOUT allait parfaitement bien sur Olympe. La vie continuait dans la joie, la bonne humeur, l'optimisme... Avec Basile qui ne voulait plus passer le balai et se contentait de zapper les profils sur Tinder... Forcément, quand on prend des vacances anticipées, on s'ennuie vite.

« Qu'est-ce que je vais faire moi maintenant ? »

Etalé sur le trône, à court de solutions pour régler l'un ou l'autre de ses problèmes, il regardait Hei Hei en train de taper frénétiquement le bec contre le sol de salle dans laquelle ils se trouvaient. La vie de ce poulet avait l'air beaucoup plus posée que la sienne.

On s'attendait à ce qu'il soit l'élément plein d'espoir du groupe. Et en général, quand il manquait, il lui suffisait de voir Artémis pour être totalement reboosté. Seulement... cette option était pour l'instant peu envisageable. Il détestait quand leur lien était ainsi mis à l'épreuve. Il ne doutait pas que les choses reviendraient vite à la normale, évidemment, comme à chaque fois. La nouvelle ne passait pas et il savait que c'était à lui de faire quelque chose pour que ça s'arrange. Il fallait qu'il lui montre qu'elle était toujours aussi importante. Que ça ne changerait jamais. Il avait des tonnes d'idées pour y parvenir. Il fallait juste qu'il arrive à se décider sur la meilleure d'entre elles. Et il savait exactement comment s'y prendre.



Alors que la nuit vient de tomber...

Le caillou heurta la fenêtre sans que ça ne provoque la moindre réaction. Il en lança un second, puis un troisième. Il ne voulait pas non plus casser les carreaux bon sang ! Sonner à la porte ou se téléporter directement à l'intérieur aurait été plus efficace. Sauf que ça aurait gâché tout l'effet de surprise. Tant pis. Il devait être chez lui, il sentait distinctement l'aura du Gardien. Autant mettre les grands moyens tout de suite.

Il avait mit le paquet, restant avec sa guitare en main en plein milieu du jardin. C'était cliché, d'accord, mais il fallait que ça le soit. Hei Hei était quelque part par là, en train de faire... ses trucs à lui, comme toujours. Ça tombait bien, il devait le ramener ce soir en garde à Vaiana. Même si il avait oublié ce détail et qu'il n'était pas du tout venu pour ça. Son costume était parfaitement ajusté et il avait disposé des petites bougies un peu partout. C'était joli et ça l'éclairait. Même si il était déjà extrêmement lumineux au naturel. Tout ça était magnifique. Bon, si Jules avait bien voulu pointer sa tête ce serait encore mieux mais tant pis, il ferait sans pour commencer.

Il gratta les premières notes d'un air assuré, battant le pied sur le même rythme. Il aurait dû prendre le violon, ça aurait envoyé encore plus. Mais ça lui faisait mal au cou à chaque fois, là il était plus à l'aise. Même si ça faisait hippie. Il crut entendre la fenêtre s'ouvrir (ENFIN) et un bruit de chèvre aussi. Il préféra ne pas prêter attention à ce dernier, ça risquait de le déconcentrer.

« Don't tell me it's not worth tryin' for,
You can't tell me it's not worth dyin' for,
You know it's true :
Everything I do, I do it for you.
 »


ll n'avait pas réfléchi à ce choix de chanson très longtemps. Ça avait sonné comme une évidence. Et maintenant qu'il la faisait en live spécial – que ce spectateur particulier soit honoré – ça lui paraissait encore mieux.

« There's no love like your love
And no other could give more love.
 »


Il était lancé. A fond. Il avait même fermé les yeux pour s'imprégner. Il devait dégager tellement de charisme et de classe. Il se trouvait lui-même exceptionnel de faire une telle chose.

« Look into your heart, baby... »

Ok. Là il avait dû se retenir pour ne pas lâcher une petite grimace, parce que ça faisait bizarre d'utiliser un surnom pareil pour... bah... pour cette personne-là quoi.

« Yeah, I would fight for you, I'd lie for you,
Walk the wire for you, yeah, I'd die for you.
You know it's tue :
Everything I do, oh, I do it for you...
 »


Le dieu laissa volontairement planer un long silence avant de se racler quelque peu la gorge, se délestant de son instrument qu'il posa soigneusement à côté de lui. Finalement, il leva la tête en direction de Jules. Il était un peu haut pour qu'il en distingue la moindre expression mais il était persuadé qu'il avait fait un effet des plus... frappants. C'était peut-être pas le mot approprié, mais Verne se souviendrait de ce jour toute sa vie. C'était le but.

« J'ai hésité entre ça et Aimer mais je me suis dis que Roméo et Juliette... On était pas encore assez proches, tu vois ? »

Et puis bon, si Jules pouvait faire Juliette, il trouvait que Roméo n'était pas un prénom qui lui allait particulièrement.

« J'ai une question maintenant. »

C'était là que tout se jouerait. La révélation. Savoir si tout s'était déroulé comme prévu. Son air était grave, sérieux et... doux. Etrangement doux. En général, c'était pas l'expression qu'il réservait à Jules. Et il se mettait encore moins à genoux sous la fenêtre de sa chambre. Ou de sa cuisine. Ou de son salon. En fait il ne se rappelait plus comment c'était à l'intérieur, il ne se remémorait que de la salle de bain.

« Est-ce que tu m'aimes, Jules ? »

Si la réponse était positive, il n'aurait plus qu'à garder cette technique pour que Didi lui pardonne tout et qu'ils reprennent à zéro. Sinon... sinon il improviserait. Jules devait l'aimer, ce soir. C'était une promesse qu'il se faisait. Si il parvenait à cet exploit, rien ne pourrait l'arrêter. Il avait besoin de cette victoire. Oh ne le jugez pas hein, il a besoin de se changer les idées le pauvre.
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________________________________________ 2018-04-29, 20:47

« If music be the food of love, play on. »
...

Ce soir-là, j'avais prévu de recevoir Eulalie chez moi. Je lui avait promis de lui faire goûter un bon café et comme je connaissais le penchant de la jeune femme pour la nourriture, j'avais l'intention de lui faire découvrir un échantillon de la gastronomie française par le biais d'un dîner (commandé chez un traiteur, naturellement). Ellie avait fait expressément le voyage depuis Amiens pour récupérer le repas. Chaque plat était emballé dans une petite boîte individuelle en aluminium. Mon amie les avait empilées les unes sur les autres afin que le transport soit le plus optimal possible. Elle m'avait ensuite aidé à les disposer de façon présentable sur de grandes assiettes. Certains mets devaient séjourner au réfrigérateur pendant quelques heures, alors que d'autres réchauffaient à feux doux dans des casseroles.

Je venais d'achever de préparer la table quand Ellie se manifesta de nouveau dans la salle à manger, un roman en main, comme à son habitude.

"Tu peux dîner avec nous, si tu le souhaites."
déclarai-je d'un ton obligé.

"Ah, enfin !" fit-elle, presque réprobatrice. "J'ai cru que tu ne me le proposerais jamais ! Merci, mais non merci. Je n'ai pas très envie de tenir la chandelle."

Cette expression étant déjà usitée à mon époque, je compris sans mal son allusion. Aussi me redressais-je pour énoncer, après m'être éclairci la gorge :

"Ma relation avec Eulalie est on-ne-peut-plus platonique. Cette pauvre petite est livrée à elle-même dans un monde qu'elle ne comprend pas. Par certains côtés, elle me rappelle un peu moi quand je suis arrivé au XXIème siècle. Je ne cherche qu'à l'aider, rien de plus."

"Des huîtres, des asperges, du filet mignon au gingembre..." énuméra-t-elle, imperturbable. "Est-ce un hasard si tu n'as choisi que des aliments aphrodisiaques ?"

Je la dévisageai, incrédule. Elle venait de me faire prendre conscience de ce détail absolument involontaire.

"Pure coïncidence !" ripostai-je, la tête haute. "Me crois-tu sot au point de croire qu'une amazone serait sensible à ce genre de choses ? Elle est bien plus résistante que qui que ce soit !"

Je n'appréciais guère l'expression mutine d'Ellie. Elle pensait être persuadée du contraire. Je savais exactement comment renverser la vapeur. Nullement désolé pour mon amie, j'attaquai d'un ton désinvolte :

"Je constate que tu es fort bien documentée sur les aliments aphrodisiaques, puisque tu sais les reconnaître. As-tu fait des recherches pour Hypérion ? Je suis navré de t'apprendre qu'il n'y est sûrement pas sensible non plus."

Comme je m'y attendais, le visage de la jeune femme prit une teinte cramoisie alors qu'elle me lançait un regard noir. Puis, elle quitta la pièce sans un mot de plus, le nez dans son livre.

Je fus donc parfaitement tranquille pour achever la décoration de la table. J'avais sorti l'argenterie et confectionné des animaux en origami avec les serviettes en tissu. Je disposai une petite chèvre sur l'assiette destinée à Eulalie, puis, constatant que j'avais encore de l'avance, je me rendis jusqu'à mon bureau afin de coucher quelques idées sur papier.

La nuit était déjà tombée lorsque j'entendis une étrange mélodie au dehors. Il ne s'agissait pas d'un appareil réglé à un volume sonore anormal -comme l'on en percevait bien souvent avec le retour des beaux jours, à croire que les gens du XXIème siècle ne supportaient pas le bruit de la nature et des oiseaux puisqu'ils le couvraient avec des sons discordants et hachés. Non, c'était simplement quelqu'un qui chantait. Un homme accompagné d'une guitare. Les paroles étaient plutôt jolies, la voix agréable à l'oreille.

"Vaiana a donc un soupirant." en conclus-je avec une moue pensive.

En tous cas, c'était une fort belle attention de chanter sous la fenêtre d'une demoiselle. J'avais naturellement songé à ma protégée, car Ellie était réservée à Anatole. Cependant, je fronçai les sourcils en me souvenant qu'elle n'était pas à la maison, ce soir-là. Je me levai donc de mon fauteuil et me dirigeai vers la fenêtre afin de prévenir le soupirant que sa dulcinée ne pouvait entendre sa sérénade.

Je restai sans voix en découvrant ce grand nigaud d'Apollon sous ma fenêtre, occupé à gratter sa guitare tout en chantant avec passion. Cette vision me troubla énormément. Tout d'abord, je crus que le fait de me voir le coupe dans son élan, mais au contraire, il reprit le refrain tout en me décochant un sourire. Ce concert nocture m'était donc... destiné ? A moins qu'il me fasse une farce dont j'étais le dindon, ce qui n'aurait été guère étonnant.

J'étais bien forcé de l'admettre, Apollon était un artiste hors pair, ce qui était logique étant donné son attribution. Il n'empêche que je me sentais légèrement étourdi par sa prestation. Je secouai la tête pour me ressaisir, et le dévisageai en entendant sa question :

"Est-ce que tu m'aimes, Jules ?"

Passé le moment de perplexité le plus total, j'inspirai profondément, me composant une expression neutre. Je laissai un petit silence s'installer, de sorte à créer une dimension de suspense, et finalement lançai sans le lâcher des yeux, tout en levant la main d'un geste théâtral :

"Apollon, Apollon, pourquoi es-tu Apollon ? Renie ta Neil et abdique ton trône ! Ou jure de t'en aller, que je puisse t'aimer à tout jamais !"

J'avais toujours apprécié les jeux de scène. De plus, je connaissais mes classiques par coeur. Je n'eus donc aucune difficulté à retravailler rapidement une réplique de Roméo et Juliette. Cela me semblait de circonstance, afin de singer sa sérénade. J'avais posé la main contre mon coeur à la fin de ma tirade, avant de lui adresser un sourire faussement passionné.

C'est alors que j'entendis un petit toussotement en contrebas, mais qui ne venait pas d'Apollon. Je sursautai et me penchai aussitôt par la fenêtre. J'aperçus Ellie qui était accoudée contre une autre fenêtre, un étage plus bas, légèrement décalée par rapport à moi. Elle m'observait d'un oeil surpris et amusé.

"Ce n'est absolument pas ce que tu crois !" fis-je aussitôt, sentant le bout de mes oreilles chauffer.

"Oh, mais je ne crois rien. C'est... touchant."

Je savais qu'elle n'en avait pas fini.

"Tu es sûr que le dîner est pour Eulalie ?"
demanda-t-elle, taquine.

Voilà, elle venait de révéler à Apollon qu'un repas était prévu. Pique-assiette comme il était, il allait sûrement s'inviter. Cette idée me déplaisait fortement.

"Je vous laisse !" lança-t-elle en tapotant la couverture de son livre. "J'ai un rendez-vous avec Richard Matheson. Passez une bonne soirée."

Elle referma sa fenêtre. Quant à moi, je laissai échapper un soupir et jetai un coup d'oeil agacé à Apollon, qui se trouvait toujours dans le jardin. Je me décrispai quelque peu pour articuler à contrecoeur, comme me l'imposait la bienséance :

"Entrez donc. Il y a suffisamment à manger pour trois."

Je fermai ensuite la fenêtre et rejoignis la tour pour descendre l'escalier en faisant grise mine. Une fois dans le jardin d'hiver, je déclarai à Apollon qui venait d'entrer :

"Je constate que votre tâche vous ennuie profondément pour en être réduit à venir chanter sous ma fenêtre."

N'avez-vous rien de mieux à faire ? Cette question me brûlait les lèvres, mais je me retins de la poser. Qui étais-je pour le juger ? Je ne voulais pas me comporter comme un père réprobateur avec lui. Ce rôle aurait été absurde puisqu'il était mon aîné, même si rien ne le démontrait à première vue.


crackle bones
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________________________________________ 2018-05-02, 19:44


La vie est comme une pièce de théâtre :
ce qui compte ce n'est pas qu'elle dure longtemps, mais qu'elle soit bien jouée.


Il était doué. Cette réplique était parfaitement bien trouvée. Son sourire s'était agrandit en l'entendant la prononcer. Alors, ça avait fonctionné ? Ils étaient les meilleurs amis du monde ? Il ne s'était pas attendu à ce que ce soit aussi rapide et surtout efficace. Il sous-estimait son talent, parfois. Une petite chanson pouvait faire des miracles, il le savait. Surtout avec sa voix. Pourtant, la suite fit redescendre bien vite son enthousiasme.

Oh, ce ne fut pas l'intervention d'Ellie, qu'il appréciait grandement. Plutôt les mots qu'elle prononça, le frappant en plein cœur. Il concevait qu'il n'était pas des plus agréables envers Jules – mais il le cherchait, c'était pas de sa faute – sauf qu'il s'attendait malgré tout à un peu plus de considération de l'écrivain. D'accord, il lui proposait de rester, mais ça se voyait sur sa tête que c'était forcé. Si le dieu ne s'était pas présenté pour lui faire ce magnifique numéro artistique, jamais il n'aurait été au courant de ce repas.

« Pourquoi j'ai jamais été invité à manger ici, moi ? »

Il avait abandonné la guitare, puisqu'il devrait trouver autre chose que quelques accords pour arriver à ses fins, apparemment. Elle allait se faire détruire par Hei Hei, certainement, mais il en avait toute une réserve.

« Pourquoi tu préfères Eulalie ? »

Ses bras se croisèrent contre son torse, sa tête se relevant dans une expression outrée et vexée. L'amazone ne vivait que depuis peu et déjà elle gagnait l'affection de ceux qui lui échappaient. Il ne l'avait jamais vu comme une rivale jusqu'à aujourd'hui... et en se faisant cette réflexion, il se surprit lui-même. Ce n'était pas elle l'ennemi. Ça avait toujours été Jules. Il n'allait pas inverser les rôles maintenant, ce serait idiot. A moins que...

« Et est-ce que tu préfères Cassandre à moi aussi ? »

Son regard se fit plus curieux, à présent. Il savait qu'entre lui et Jules, le préféré de Neil, c'était lui. Même si entre ses fesses et celles de Jules, les préférées de Neil étaient... non, par orgueil, il préférait ne pas répondre à ça. C'était en partie pour ça qu'il était jaloux. C'était ainsi qu'il l'avait toujours vu. Tout le monde semblait l'apprécier. Diane aussi le trouvait génial ce petit français – peut-être parce qu'il était français justement, ça faisait tomber les filles ce détail. Il n'avait jamais abordé la chose dans l'autre sens. En se posant la grande question, la plus importante, qu'il se répétait sans cesse, au moins une fois par jour... Est-ce que lui, Apollon, était assez aimé ? Dans ce cas, est-ce que ce qui le dérangeait n'était pas plutôt le fait que tout le monde aime Jules et que Jules aime tout le monde... sauf lui ? N'importe quoi !

« Booon... T'as préparé quoi à manger ? C'est vrai que je meurs de faim. Eulalie elle a pas besoin de ça de toute façon, tu peux l'appeler et lui dire que c'est annulé. »

« Bonsoir. »

Elle arrivait toujours au mauvais moment dis donc. C'est qu'elle pouvait être discrète quand elle le voulait, à arriver dans son dos sans prévenir. Elle entrait comme ça chez les gens elle ? Elle connaissait pas les sonnettes ?

« Je ne savais pas que tu étais invité. »

« Je ne l'étais pas, mais maintenant je le suis. » répliqua-t-il, un grand sourire sur les lèvres, en se retournant.

Ses yeux s'écarquillèrent en faisant face à la rouquine, la dévisageant de haut en bas.

« C'est quoi cette tenue ? Tu viens pas pour un rendez-vous galant ! Va te changer tout de suite et met donc un jogging ! »

Elle le fixait tel un poisson rouge prit en flagrant délit de nage à contre-sens dans son bocal. Elle était tellement innocente. Tellement pure. Tellement la fille d'Hypérion qu'il devait protéger du monde parce qu'il était le Gardien qui devait la surveiller. Et avec du recul, l'avoir amené à une soirée strip-poker, ça n'avait pas été l'idée la plus brillante qu'il ait pu avoir. Tout le monde faisait des erreurs, après tout ! Puis il était mieux qu'elle ait eu cette première expérience avec lui pour la surveiller. Il fallait voir les choses ainsi.

« Jules s'habille toujours très bien. Je voulais faire pareil pour lui. »

Elle avait réponse à tout ! C'était quoi cette insolence ? Et puis d'où elle voulait s'habiller bien pour Jules ? Déjà, d'où elle parlait à Jules ? Pourquoi elle affichait ce sourire tout gentil ? Qu'est-ce qui se passait dans cette maison ?

« Mais c'est pas... c'est trop... C'est pas possible, ça va pas. »

D'un geste vague de la main, il désigna l'amazone dans son intégralité.

« Tu cautionnes ça toi ? »

Sa tête se tourna vers l'hôte de ce dîner, cherchant une sorte de soutien ou au moins qu'il s'excuse d'avoir fait venir cette pauvre jeune femme dans sa maison.

« Je peux aller demander à Ellie si elle a quelque chose à me prêter, si ça vous dérange tant que ça. »

Elle semblait déroutée, les fixant à tour de rôle. Il hocha la tête comme simple réponse, trouvant que c'était la meilleure des choses à faire. Elle grandissait trop vite cette petite. Il était en train de la perdre.

« J'ai oublié de ramener du coca aussi, tu serais adorable si tu allais en chercher. »

« Tu peux faire apparaître tout ce que tu v... »

« Non. Ça enlève les bulles. »

Cette excuse était bidon. Certes ça secouait un peu et il fallait attendre avant de se servir mais ça restait faisable. Il avait juste besoin qu'elle s'éclipse pour l'instant. Elle allait tout faire rater.

« On a besoin de passer un peu de temps entre mecs Jules et moi. »

Autant dire ce qu'il pensait clairement. Eulalie était tellement... à part, qu'elle était capable de rester plantée là à attendre pendant encore de longues minutes si il ne se montrait pas plus direct. Elle devait comprendre que sa présence n'était pas requise dans l'immédiat.

« Je croyais que tu ne l'aimais pas ? »

Apollon venait de poser une main amicale sur l'épaule de Verne, jetant un regard accusateur en direction de l'amazone. Elle ne se taisait donc jamais ?

« C'est totalement faux ! »

Elle haussa les épaules avant de faire demi-tour, non sans un regard désolé en direction de son rendez-vous de la soirée.

« Tu veux pas conclure avec elle hein ? »

Il doutait de l'intégrité de ce gentleman bon sous tout rapport, parfois. Ça ne pouvait pas faire partie de ses intentions, c'était impossible. Il n'était pas capable d'une telle chose. Et à voir sa tête, il s'imaginait que ça ne faisait pas partie de ses plans, en effet.

« Parce que ce serait bizarre tu sais, avec Hyp et tout... Enfin si tu devenais son beau-fils ça deviendrait... Ouais non. »

Il secoua la tête, ne préférant pas s'imposer cette image. Il était le préféré du Titan, ce n'était pas un secret. Et c'était très bien que ça reste comme ça.

« Mais vu ton physique de rêve et ton esprit charmant, tu dois avoir plein de prétendantes, non ? Raconte tout à Apollon ! »

... C'était étrange de tenir ce sujet de conversation. C'était son bras qui était passé autour des épaules de Jules, maintenant. Oh, il lui avait bien parlé de son mariage, il pouvait lui faire des confidences sur sa vie sentimentale quand même ! Puis ça les rapprocherait. C'était ça l'objectif.
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________________________________________ 2018-05-09, 18:35

« Il est temps de parler sérieusement... »
...

Apollon se comportait comme un enfant. Ses réflexions n'auraient pas été déplacées dans la bouche d'un bambin, mais dans celle d'un dieu de plusieurs millions d'années, c'en était ridicule. C'était aberrant de constater qu'il était bien plus mature lorsqu'il avait été enfant, en Australie. Etait-il sujet à une régression ? Etait-ce le lot de tout individu ayant vécu trop longtemps ? Ce phénomène allait-il m'arriver un jour également ? Préoccupé, j'en ignorais sa question concernant Cassandre. Etait-il soucieux à l'idée que je préfère sa fiancée à lui ? Se sentait-il véritablement en danger ? S'il voulait tout savoir, la menace n'émanait pas de moi mais plutôt d'elle. Cette demoiselle inconséquente badinait sans cesse avec moi. C'était épuisant.

L'arrivée d'Eulalie balaya instantanément le globe entier de mes pensées. Elle était... saisissante. Je l'enveloppai d'un regard agréablement surpris, d'autant plus lorsqu'elle fit remarquer qu'elle avait fait un effort vestimentaire rien que pour moi.

"Ce n'était pas nécessaire, voyons. Tu es toujours fort bien habillée." déclarai-je avec un large sourire.

Bien que très courtement vêtue parfois, mais il faut savoir vivre avec son temps. achevai-je mentalement.

Mon sourire s'élargit en constatant qu'Apollon désapprouvait vertement. Pourquoi avait-il une réaction aussi excessive ? Convoitait-il l'amazone ? Les histoires de ces gens-là étaient décidément bien trop débridées à mon goût.

Je me crispai en sentant la main du dieu des arts se poser sur mon épaule. Il se permettait beaucoup de choses en une soirée, celui-là. Je restai de marbre, me contentant de répondre à l'expression navrée d'Eulalie. Ce n'était pas censé se dérouler ainsi. Pourquoi avais-je invité Apollon ? Il allait tout gâcher.

"Conclure ?" répétai-je, indécis.

Certains mots ne possédaient plus le même sens, désormais, ou ils étaient employés dans d'autres buts que ceux pour lesquels ils avaient été créé. Ce n'était pas toujours facile de s'y retrouver. Aussi, j'attendis un éclaircissement qui ne tarda pas à venir. Je dévisageai alors Apollon d'un oeil ahuri, avant de me composer une expression nébuleuse. Je n'allais pas lui faire le plaisir de lui répondre à ce sujet. Libre à lui de s'inventer ce qui lui conviendrait.

A l'instant où le dieu passa son bras autour de ses épaules, je jugeai opportun d'interrompre l'étreinte. Je m'écartai rapidement pour le considérer d'un oeil sévère.

"Je ne vous dirais rien du tout ! Contrairement à vous, je n'étale pas ma vie privée à tout va !"
dis-je, réprobateur. "Votre fiancée sait-elle que vous avez jeté votre dévolu sur Eulalie ? La pauvre enfant... Elle vient à peine de naître et elle est déjà convoitée par un dieu. Je puis comprendre votre besoin de prendre une maîtresse. Cependant, préférez-lui quelqu'un d'autre. Cette jeune fille a bien le temps pour ces choses-là."

Je me doutais qu'Apollon ne suivrait pas ce conseil, mais je n'allais pas m'en détourner pour autant. J'éprouvais une sorte de sentiment paternel envers cette jeune fille d'argile, bien que je ne sois pas insensible à son charme, j'étais bien obligé de le reconnaître.

Les questions indiscrètes du dieu des arts m'avaient plongé dans une réflexion bien particulière que je cherchais à éviter ces derniers temps, car je n'y trouvais aucun réconfort. Allais-je braver la frontière des interdits afin de lui poser l'interrogation qui me brûlait les lèvres ? Je pris une grande inspiration, égrenai quelques secondes mentalement, avant de franchir le pas :

"Comment y arrivez-vous avec Cassandre ?"

J'ouvrais là une vaste discussion qui était quelque peu rabaissante me concernant.

"J'ai beau tenter tout ce qu'il faut, je n'y parviens pas. Les femmes d'aujourd'hui demeurent un véritable mystère pour moi. Et elle, en particulier..."

Laissant ma phrase en suspens, je frottai mon index entre mes deux yeux, dans un geste soucieux et légèrement fébrile. Pourtant, mon regard nullement fuyant était focalisé sur Apollon. Je n'éprouvai aucune honte à lui demander conseil. Après tout, il était beaucoup plus "à la page" que moi concernant le beau sexe. Mes connaissances se limitaient au XIXème siècle et étaient visiblement obsolètes. Depuis que j'étais arrivé dans cette ville, je n'avais obtenu que de rares et piètres rendez-vous. C'était insuffisant pour un homme comme moi qui aspirait à la curiosité et la découverte dans tous les domaines.

Je jetai un coup d'oeil vers la porte avant d'indiquer la salle à manger d'un geste rapide de la main. Nous serions plus à l'aise pour converser entre hommes avant le retour d'Eulalie.

"Voulez-vous vous rendre dans le salon fumoir ? Nous serons plus confortables."
dis-je d'un ton un peu raide. "De mon temps, les femmes n'y étaient pas autorisées. C'était bien plus commode pour discuter entre gentlemans. J'ai tenté d'inculquer cette habitude aux demoiselles de cette maison mais elles ont tendance à oublier."

J'avais prononcé ce mot entre mes dents, légèrement agacé. Vaiana ne perdait jamais un instant pour surgir dans cette fameuse pièce dès l'instant où j'y mettais les pieds, à croire cherchait à me provoquer. Fort heureusement, elle n'était pas présente, ce soir-là. Quant à Ellie, elle était normalement avec Eulalie. Si elle voyait la porte du salon fumoir fermée, elle serait suffisamment polie pour signaler sa présence en frappant.

Sans attendre de réelle réponse de la part d'Apollon, je quittai la salle à manger dont la table dressée n'attendait que nous, traversai le salon de musique et pénétrai dans l'atmosphère d'un espace plus restreint, composé de quelques fauteuils élégants, d'une cheminée ainsi que d'une table basse. D'un geste un peu brusque, je sortis deux cigares de mon étui, dans la poche de mon veston. J'en tendis un à Apollon avant d'allumer le mien à l'aide de mon briquet. J'aimais l'odeur qu'il se dégageait de ce petit salon : vieux tabac et cuir. Je m'assurai que la porte était bien fermée et me tournai vers le dieu des arts.

Allait-il m'apporter de précieux conseils ou se contenterait-il de se moquer ? J'étais prêt à n'importe quelle réaction. Cependant, s'il s'avérait trop narquois, je me réservais le droit de le chassez de chez moi, dieu ou pas dieu.


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________________________________________ 2018-05-27, 13:36


La vie est comme une pièce de théâtre :
ce qui compte ce n'est pas qu'elle dure longtemps, mais qu'elle soit bien jouée.


Apollon était resté bouche-bée. Pour plusieurs raisons : la première, c'était cette manière de complimenter l'amazone, ça cachait une attirance évidente. La deuxième, le fait que lui n'avait pas eu le droit à une remarque aussi sympathique sur son impeccable costume, et ça le rendait jaloux. La troisième, cette suite d'accusations. Sans oublier, léger détail, que son bras voulant amicalement se poser sur l'épaule de l'écrivain venait de se faire rejeter sans cérémonie. Quelle ingratitude, alors qu'il était si gentil avec lui !

Le dieu adopta une moue vexée et légèrement dégoûtée. Eulalie était magnifique, par son physique autant que par sa nature. Il avait assisté à sa naissance et sans nul doute, ce moment resterait gravé dans sa mémoire. Mais de là à lui prêter de telles intentions... Il grimaça à nouveau. Jamais de la vie ! C'était... Il ne savait pas vraiment comment la considérer. Comme une petite sœur, peut-être. En tout cas, jamais il ne la regardait de façon déplacée. Hypérion lui avait donné la lourde tâche de s'occuper d'elle lorsqu'il ne le pouvait pas, ce qui était déjà assez compliqué, surtout depuis qu'elle avait décidé de ne plus habiter Olympe. Il espérait qu'elle agissait correctement et ne faisait pas de scandales même quand il ne la gardait pas à l'oeil, sinon ça lui retomberait dessus un de ces jours. Pour une fois, cela dit, ils étaient d'accord sur un point : l'amazone était trop jeune pour... « ces choses-là ». Rien que d'y penser, ça le faisait frissonner. Mais elle était la plus sage des créatures. Elle n'avait pas eu l'air de profiter de Michel-Ange pendant leur soirée strip-poker. Il n'avait pas à s'inquiéter.

« J'ai pas besoin d'avoir une maîtresse. Cassandre est parfaite. » fut la seule chose qu'il trouva à répliquer.

On pouvait lui donner bien des défauts – non, en réalité, il estimait en avoir très peu – mais la fidélité était l'une de ses plus remarquables qualités. Cassandre n'avait pas à douter une seule seconde qu'elle était l'unique femme méritant son attention et il n'avait aucune raisons de se plaindre ce quoi que ce soit... Ils allaient vraiment parler de ça ? Ça devenait étrange tout un coup.

Comment il faisait ? Mais c'était un talent naturel. Il n'y avait pas d'autres solutions miracles. Soit ça passait, soit ça cassait. Il eut l'ombre d'un sourire se dessinant sur ses lèvres, avant d'adopter une expression des plus neutres. Mieux valait ne pas se moquer de ces aveux, Jules s'en vexerait. Surtout que passé l'amusement, le dieu réalisa que ces révélations étaient des plus... déprimantes.

Un léger rire lui échappa alors que son hôte se plaignait de ses colocataires. Il avait gardé bien trop de ses habitudes de son époque, c'était ça, le problème. Il secoua la tête et le suivit néanmoins en silence, piquant le briquet des mains de l'écrivain afin d'allumer le cigare qu'il venait de lui offrir. Se retrouver seul avec lui lui rappelait leur dernier tête à tête, qui s'était cela dit produit dans un lieu beaucoup plus bruyant et dévergondé. L'ambiance actuelle était totalement différente.

« Tu n'y parviens pas... Mais tu veux dire... pas du tout ? »

Ses sourcils s'étaient froncés, alors qu'il affichait un air à la fois inquiet et compatissant. Il finit par secouer la tête, n'étant pas certain de vouloir plus de détails à ce sujet.

« Je dirais bien que c'est parce que t'es pas assez séduisant mais c'est pas le cas. » finit-il par admettre, ses yeux se portant sur son hôte qu'il observait de haut en bas. « Tu l'es pas autant que moi, mais t'es pas moche quoi. Donc c'est la méthode le soucis. »

Que ses chevilles ne se mettent pas trop à gonfler face à cette constatation faite par le dieu, ce n'était qu'une remarque objective. Si Cassandre appréciait le regarder, c'est bien qu'il avait quelque chose. Elle avait bon goût. La preuve, elle allait épouser le plus magnifique des êtres de cette planète. De l'univers. De tous les mondes confondus.

« Le monde a évolué depuis tes jeunes années, Jules, et les femmes aussi. »

Il eut un sourire, faisant apparaître un verre de whisky dans sa main libre. Autant faire le vrai mâle jusqu'au bout.

« T'en veux ? »

Il n'attendit pas de réponse, en faisant apparaître un second pour l'homme face à lui.

« Et arrête de me vouvoyer, ça me vieillit, j'aime pas trop ça. »

Il n'attendit aucune invitation particulière pour s'installer dans un des fauteuils en soupirant. Son regard fit le tour de la pièce qui, bien que sobrement décorée, avait une atmosphère agréable. C'était presque dérangeant de se dire que Jules avait une maison dans laquelle il faisait bon se trouver.

« Arté serait scandalisée que tu considères encore que certains endroits ne devraient pas être accessibles à la gente féminine. Même si je comprends le concept, j'aime bien aussi. »

Il porta le verre à ses lèvres, faisant claquer sa langue contre son palet après quelques gorgées. Quand on ne connaissait pas les effets néfastes de l'alcool mais simplement ses qualités, il n'en devenait que plus agréable d'en boire.

« Histoire que je cerne bien le problème, quand tu dis que tu fais tout ce qu'il faut, tu veux dire que tu les traites comme des princesses pour ensuite leur dire que leur place est dans la cuisine et à faire le ménage ? »

Il eut un petit rire à cette remarque. Ça lui rappelait les nombreuses époques qu'il avait traversé. Même si pendant de longues périodes, il lui était arrivé de ne pas se mêler aux humains, il avait assisté aux premières loges à ce qui avait changé dans ce monde. Les hiérarchies, les relations, les normes... Tout variait continuellement. Il fallait juste se faire au rythme.

« C'est bien de faire des compliments, des cadeaux, d'être adorable. Je suis sûr que le petit sourire que tu as des fois, ça les fait toutes craquer. »

Il l'admettait avec une moue résignée. C'est que ça lui faisait du mal d'admettre ce léger détail. Ça montrait qu'il l'avait remarqué, aussi. Il surveillait de près tout ceux qu'il estimait comme étant une concurrence potentielle.

« Mais tu ne dois pas les traiter comme des choses fragiles. Elles le sont, sauf qu'on ne doit pas le leur montrer. »

Oh, ils l'étaient tous un peu.

« Il faut clairement faire part de ses intentions. Pas trop non plus. C'est subtil... Tu sais que t'es le deuxième à me demander des conseils sur sa vie sentimentale ? Je vais finir par faire de l'ombre à Aphrodite ! »

Un léger rire échappa au dieu, qui se redressait pour commencer à marcher dans la petite pièce, se rapprochant de la cheminée. Il adorait les cheminées. C'était romantique. Enfin pas avec Jules, mais avec Cassandre ça l'aurait été.

Il n'allait pas se plaindre qu'un tel sujet de conversation soit abordé. C'était ça, le rapprochement qu'il attendait.

« C'est qui, cette femme en particulier qui te pose tant de soucis ? Je la connais ? »

Pas la sienne, au moins ? Non, impossible, il n'aurait pas eu le culot de lui en parler si c'était le cas.

« Elle est brune, elle est rousse, elle est blonde ? Elle est chauve ? »

Ça pouvait être joli aussi. Il entendait des bruits de pas dans le reste de la maison, sans doute Eulalie et Ellie en train de procéder au changement de tenue. Du moins il espérait qu'elle obéirait sur ce point. Elle pouvait avoir un côté très rebelle, parfois. Sans doute la crise d'adolescence. Ah, les enfants, tellement difficile à canaliser...

« T'es certain qu'elle est attirée par les hommes au moins ? Non parce que ça aussi, c'est une variable à prendre en compte. Si ça se trouve tu t'y prends bien et t'as juste aucune chance. »

Quoi que ça lui échappait peut-être comme détail. Et c'était encore plus triste s'il ne se rendait compte de rien.
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________________________________________ 2018-06-02, 11:14

« Il est temps de parler sérieusement... »
...

Plus le temps passait, et plus j'estimais avoir commis une erreur en m'entretenant avec Apollon de mes échecs envers la gente féminine. Il était clair qu'il se moquait de moi. D'un autre côté, avoir une discussion "entre hommes" était désormais un luxe que j'accueillais avec bonheur. Les conversations avec Elliot n'étaient pas du même acabit et se terminaient irrévocablement par une référence à un film ou quelque chose auquel je n'entendais rien. Ce moment passé avec le dieu des arts me rappelait mon époque où un verre à la main et le cigare aux lèvres, nous nous réunissions dans les salons fumoir pour refaire le monde, l'imaginer au gré de nos fantaisies.

Je laissai échapper un soupir tout en observant le fond de mon verre, appuyé contre le rebord de la fenêtre.

"Elle est..."

Que pouvais-je dire ? Qu'il y avait-il à en dire ? Cela faisait des mois que je n'avais plus aucune nouvelle d'elle. J'étais passé plusieurs fois devant sa pâtisserie, lui avait laissé des lettres, mais rien. Aucune réponse. Autant l'oublier, comme tant d'autres. Pourtant, celle-ci était différente. Elle était exactement comme l'avait dépeignée Apollon : à la fois impulsive, insolente, indépendante mais aussi fragile. Elle représentait la femme d'aujourd'hui sous toutes ses formes. C'était peut-être la raison pour laquelle je m'en étais épris. Tous les siècles qui nous séparaient semblaient se volatiliser par un simple regard. Je restai pensif quelques secondes, observant les alentours à travers la fenêtre, alors que je ne voyais que son visage en transparence. Il s'estompait déjà. Robyn...

Je soupirai de nouveau et décidai de ne pas achever ma phrase. Je bus une grande gorgée de whisky à la place.

"Aucune importance." dis-je en me redressant.

Je posai le verre à moitié plein sur le manteau de la cheminée pour sortir un briquet en argent de ma poche et allumer le cigare.

"J'aurais pu m'entretenir de ce problème avec Aryana, mais étant donné que nous avons été amants par le passé, la chose me semblait inappropriée." précisai-je d'un ton pincé. "Ce n'est pas une discussion que l'on peut avoir avec une femme."

Par ce biais, j'énonçai que j'avais eu une aventure avec la déesse de l'Amour. J'ignorais s'il était déjà au courant. Quoi qu'il en soit, c'était chose faite. Une façon comme une autre de prouver mes capacités physiques. Aphrodite ne s'encombrait pas de freluquets incapables.

"Tout fonctionne à merveille, je te remercie de ta considération." ajoutai-je, lugubre. "Ce n'est pas cette sorte de souci."

Je levai les yeux au ciel. Qu'allait-il imaginer ? J'étais encore en excellente condition physique pour mon âge. J'avais seulement quelques petites douleurs à la cheville de temps à autre, mais elles s'estompaient vite. En tous les cas, il n'avait pas besoin de le savoir.

J'eus un petit rire en songeant à ce qu'il avait dit quelques instants plus tôt.

"La perfection et Neil... Permets-moi d'en douter. Elle se montre extrêmement audacieuse avec moi par moments, et je doute être le seul privilégié. Si je n'avais pas une conscience, j'en aurais profité depuis longtemps."

Je tournai la tête vers Apollon, toujours assis dans l'un des fauteuils. Autant être franc avec lui. J'aspirai une bouffée de tabac tout en passant mon ongle dans une rainure de la cheminée. Le marbre s'abîmait déjà. Tout est décidément trop éphémère, et pourtant dure une éternité -en ce qui me concerne. Par moments, j'avais l'impression d'être immobile au milieu d'un monde en mouvement.

"Tu devrais te montrer prudent. Il n'est pas bon d'épouser une femme volage. Chez un homme, c'est une qualité. Nous avons besoin d'expériences diverses afin de stimuler notre soif de découvertes et d'imagination. En revanche, chez une femme... c'est fâcheux. Elle risque de te faire du tort, à la longue."

Ce n'était qu'un conseil, il n'était pas obligé de le suivre. S'il était vraiment amoureux, il ne le ferait pas. Cassandre possédait beaucoup de qualités pour compenser ce vilain défaut, mais je n'avais aucune envie de les énumérer. Je craignais qu'il ne les lui répète et qu'elle sache que je l'appréciais. Elle en deviendrait alors encore plus insupportable qu'elle l'était déjà.

J'allai m'asseoir en face de lui, sur l'autre fauteuil. Il avait dû remarquer que je le tutoyais, désormais. C'était une façon de lui accorder ma confiance. J'ignorais si c'était la bonne décision à prendre. Que me restait-il ? Je n'avais plus grand-monde sur qui compter.

"Merci de ta sollicitude." déclarai-je avec l'ombre d'un sourire douloureux.

Ce fut le moment que choisit quelqu'un pour frapper à la porte. Ellie l'ouvrit avant que je l'autorise à entrer, ce qui me fit froncer les sourcils de mécontentement. J'avais l'impression qu'elle ne respectait pas totalement le salon fumoir à sa juste valeur.

"Euh..."
dit-elle, visiblement anxieuse. "Je ne sais pas comment te l'annoncer mais..."

J'inspirai une bouffée de mon cigare tout en la fixant afin de montrer mon agacement. Ce qui l'incita à tout déclarer avec un air de défi :

"Gabrielle a réussi à entrer et elle a mangé une bonne partie de ce qu'il y avait sur la table. Le reste est tombé par terre. La salle à manger est dans un état déplorable."

J'en laissai tomber mon cigare. Je me ressaisis très vite et l'écrasai sous ma chaussure avant qu'il n'enflamme le tapis.

"Comment diable cette maudite chèvre est-elle entrée ?" fis-je en me levant d'un bond.

"Peut-être que Vaiana a mal fermé la porte de la cuisine ?" hasarda la jeune femme. "Mais ce n'est pas de sa faute ! Tu n'avais qu'à surveiller le repas au lieu de fumer comme un sapeur !"

Etait-ce une remontrance ? Je lui lançai un regard indigné qu'elle soutint sans ciller.

"Je n'ai pas accepté ta présence sous ce toit pour que tu m’invectives de reproches propres à ceux d'une épouse !"

"Accepté ma présence ?" répéta-t-elle, stupéfaite et courroucée.

Peut-être étais-je allé trop loin. Ma colère concernant cette chèvre dépassait mes propos. J'en avais assez d'elle et du coq qui semblaient avoir pour but d'investir ma demeure dès que nous avions le dos tourné.

"Tu sais quoi ? J'allais te proposer de retourner te chercher le dîner chez le traiteur, mais je vais plutôt te laisser te débrouiller !" dit Ellie avant de disparaître.

"Ca, c'est un peu fort ! Comment peut-on avoir une dispute intéressante si elle se volatilise ?"
soupirai-je en me tournant vers Apollon. "Ah, les femmes !"

Avoir mentionné Robyn puis enchaîné avec cette altercation me mettait en rogne contre le sexe faible en général. Je sortis du salon fumoir, continuant de fumer mon cigare avec une nonchalance feinte. Dans le salon de musique, nous trouvâmes Eulalie qui avait l'air plutôt désemparée. La brusque disparition d'Ellie devait la perturber, tout comme notre prise de becs. Heureusement, l'amazone était la douceur et la candeur incarnées.

"Je crains fort que notre repas ne soit compromis. Nous allons manger ce qui te plaira." lui dis-je avec un sourire en penchant la tête vers elle. "Choisis ce que tu veux. Apollon nous y emmènera."

Je jetai un coup d'oeil au dieu tout en expirant la fumée. C'était bien le moins qu'il puisse faire, non ? Il s'était invité, après tout.


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________________________________________ 2018-06-04, 14:41


Le charme français fait toujours son petit effet.


Il était en train de devenir taré ? Plusieurs pistes le lui faisaient penser : le tutoiement soudain, qu’il apprécia même si il ne le dit pas. Ça voulait dire qu’il commençait à l’accepter et c’était un bon point. Diane allait être fière de ses efforts et voir qu’il faisait de son mieux. Ensuite, cet aveu sur son histoire avec Aphrodite. Le dieu manqua de s’étouffer en inspirant trop de fumée de son cigare. Son expression choquée laissa place à une indifférence exagérée en moins de deux secondes. Hors de question de montrer que lui et Aryana n’avaient jamais eu la moindre histoire, alors qu’ils étaient les plus séduisants d’Olympe. Ils auraient formé un couple magnifique et magnétique. Il était mieux que ça ne se soit jamais produit, maintenant qu’elle était la grand-mère de sa future femme. Elliot avait déjà du mal à accepter la chose sans que ce détail eut besoin d’être ajouté... Elliot savait, pour Jules et sa mère ? Il garda cette question pour lui. Cette information était d’une importance incroyable, finalement.

Puis il y avait aussi ce qu’il avait dit sur Neil. Bien sûr qu’il en aurait profité si il en avait eu l’occasion ! Elle était magnifique. Sublime. Une véritable tornade. Personne ne pouvait résister. Il était intimement persuadé, d’ailleurs, que l’écrivain n’attendait que ça. Mais Apollon avait une confiance aveugle en Cassandre. Même si elle prenait un plaisir étrange à déshabiller du regard tout individu potentiellement charmant, elle n’allait pas plus loin. Le flirt était comme une seconde nature chez elle, simplement. Il avait plus de mal à l’accepter et à le concevoir quand il s’agissait de Jules mais... il n’allait pas l’empêcher de faire ce qu’elle voulait. Dans les limites du raisonnable.

Il estima que Jules était en train de devenir dingue quand il partagea son point de vue sur l’infidélité. Pas étonnant qu’il n'arrive pas à conclure si c’était comme ça qu’il présentait les choses ! C’était un concept de base. La vision de Verne était... vieille. Comme lui. Démodé. Comme sa garde robe. Agaçante. Comme son style naturel. Il afficha néanmoins un sourire en imaginant Artémis à leur côté, en train de mettre une raclée au Gardien pour ses paroles déplacées. Cette simple image suffit à le détendre. Le remerciement auquel il ne s’attendait pas l’empêcha de répliquer, l’arrivée d’Ellie suivant de près. Attendez, donc Jules était reconnaissant de son oreille attentive ? Mais c’est qu’il s’y prenait bien sans faire grand chose de particulier, en fait ! Il était doué naturellement. Il s’impressionnait lui même.

Il ne put calmer la dispute qui suivit, cependant. Il observa la scène comme un match de tennis, se levant et les regardant tour à tour. Ellie allait gagner. Elle avait un esprit plus aiguisé, elle était la plus sage des deux. Du moins c’était son point de vue. Elle s’éclipsa avant qu’il ait eu l’occasion de l’applaudir, ses deux mains levées devant lui comme un idiot. Après tout elle avait eu raison : laisser la nourriture sans surveillance avec une chèvre non loin, c’était s’attirer des ennuis. Lui ne laissait rien à porter de Luna ou d’Eulalie en sachant qu’elles dévoreraient tout.

« Je quoi ? » lâcha-t-il avec une certaine surprise, ayant perdu le fil des événements. « Ah mais je fais pas ça gratuitement ! Je suis pas un garde ! »

C’était pas gentil pour eux. Vraiment pas sympa. Il avait rit pour faire comprendre que c’était une blague mais Eulalie semblait légèrement perturbée. Au moins, elle avait changé de robe. C'était moins... ça lui collait moins à la peau, c'était moins transparent. C'était plus sage. C'était mieux comme ça.

« Bon. C’est bien parce que je suis sympa et que je veux pas que votre soirée soit gâchée. »

Il était foncièrement serviable et gentil. Ça le perdrait, un jour.

« Où souhaite se rendre Mademoiselle ? »

Il lui offrit un sourire magnifique alors qu’elle adoptait une expression pensive. Ça pouvait prendre des heures quand elle se mettait à réfléchir. Elle ouvrit la bouche mais se rétracta. Qu’est-ce qu’elle avait ? Elle hésitait ?

« Je... j’aimerai bien de l’italien. »

Elle ne semblait pas convaincue.

« Ou du français. Français ce sera très bien. »

Jules avait raison. Les femmes étaient inconstantes. Elle offrit un sourire à Jules qui le décontenança. C’était quoi cet échange de regard adorable ? Ça allait pas du tout.

« Tu parles bien de la nourriture n’est-ce pas ? »

Le ton était suspicieux. Pour pas changer.

« Bien sur. De quoi je pourrai parler d’autre ? »

Elle était tellement, tellement innocente.

« Je sais pas... de... du... Enfin voilà quoi. Faut pas s’approcher des français. D’accord ? Ils ont tendance à être infidèles en plus. »

Petit regard appuyé en direction de Jules. Voilà, ça lui apprendra à penser que les hommes peuvent tout se permettre. Il allait tout de suite paraître moins parfait.

« Oh. »

Apollon n’aimait pas le ton de cette syllabe. Ça cachait quelque chose, à l'évidence.

« Je crois que j’ai compris. J’ai déjà embrassé un français. Je n’ai pas aimé. »

Son visage se décomposa. Il exprima l’étonnement, le choc, son corps figé l’espace de quelques secondes. Elle avait quoi ? Non, il avait mal comprit. Elle devait avoir dit... "embobiné", ou alors "enlacé", quelque chose comme ça.

« Quand ? Comment ? Pourquoi ? »

« Et bien c’était... »

« Non non. En fait non. Je veux pas savoir. Embrasse plus jamais de français. C’est tout. »

Il agita ses mains devant lui, se sentant étrangement perturbé par cet aveu. Elle n’était donc pas... si innocente que ça ? Il déglutit difficilement avant de secouer la tête. Parfois il devrait s’abstenir de parler, c’était mieux pour son bien-être mental. Elle grandissait trop vite cette gamine ! Il allait faire comme Sherlock avec Kida, tiens. Il allait falloir que Basile la surveille de plus près.

Sans attendre, il avait attrapé l’épaule de Jules et le bras d’Eulalie. Le décor changea, laissant place à un restaurant du type bistrot du centre ville. L’ambiance était conviviale, pas de musique pour les accompagner mais le bruit d’un anniversaire d’un enfant de six ans au fond de la salle. Arriver comme ça en plein milieu n’était peut-être pas la meilleure des idées mais il était chamboulé le pauvre.

« Voilà. Ils font de la ratatouille ici, tu vas voir, c’est cool. »

Hors de question qu’ils les emmènent dans un endroit romantique. Il ne voulait pas rendre leur tête à tête plus intimiste, c’était même le contraire. Il n’attendait pas que le serveur arrive de manière précipitée dans leur direction pour les pousser vers une table. La décoration avec les nappes à carreaux était assez... pas son genre. Après, les meubles en bois ça donnait un bon style ancien. Jules ne serait pas dépaysé. Il incita la jeune femme à s’asseoir, qui ne broncha pas en appréciant sans doute d’être ainsi chouchoutée.

« Évidemment c’est Jules qui va payer parce qu’il est galant. Commande tout ce que tu veux. »

Pas besoin de lui préciser à priori, elle avait déjà la carte dans les mains qu’elle lisait attentivement.

« La prochaine fois je m’incrusterai. Mais là c’est un test. Pour voir si t’es un mec bien. »

Il lui donnait une chance au moins. Parce qu’avec tout ce qu’il avait entendu, il commençait à en douter un petit peu. Doucement, il posa une main sur l’épaule d’Eulalie pour attirer son attention.

« Ta bouche, elle existe que pour manger, parler et respirer. Ok ? Et toi... toi je t’ai à l’œil. »

Il avait désigné ses yeux avant de pointer ceux de Jules des doigts. Il tentait quoi que ce soit et c’était fini la sympathie. Il commençait à le trouver marrant et presque supportable, ce serait dommage de tout gâcher. Il avait cru comprendre que, définitivement, Jules n'essayerait rien avec la petite, mais... on sait jamais.

Il avait commencé à s’écarter, un sourire aux lèvres et adressant un bref salut de la main dans leur direction.

« Être infidèle ça veut bien dire aimer plusieurs personnes en même temps ? »

Et en percevant ce début de conversation, il fut plutôt satisfait de ne pas être celui qui subirait ses naïves interrogations, pour une fois.
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