UN JEU TU DIS ? OUI, POURQUOI PAS...

Par contre, je refuse d'y aller comme ça. C'est bien clair ?

Feat. Des exhibitionnistes, un pervers (ou plusieurs on sais pas) et des fous...

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Je ne comprenais toujours pas le but de cette soirée.

Jusqu’à présent, il ne c’était pas passé grand-chose. A part bien sur, que de nouvelles têtes avaient fait leur apparition peu de temps après. Comme le brun par exemple, qui ne m’avait que très peu lâché du regard depuis son entré dans le restaurant avec cette autre femme. Ou se type maquillé avec un crochet à la place de la main qui ne m’avait pas l’air très net, sans parler de cet autre type sans doute instable mentalement, qui me montrait du doigt pour on ne sais quelle raison. Sans doute avait-il des hallucinations.

Dans tous les cas, il ne se passait pas grand-chose. Si bien, que l’idée de partir ailleurs m’avait déjà longuement traversé l’esprit. Néanmoins, une connaissance de cet Apollon, une grande brune, m’intriguait un peu. Tout comme le brun, qui se comportait étrangement depuis son entré dans le restaurant. Est-ce qu’ils me connaissaient ? Sans en aborder aucun des deux, je connaissais déjà la réponse. Mais malgré cette risible perte de temps, il fallait que je demande.

– Je vous connais tous les deux, c’est ça ? Je demande inexpressive en regardant tour à tour la brune et le brun. Tu es… Athena ? Je demande à la femme sans pour autant attendre une réelle réponse de sa part. Quand à toi, tu es…

Cette fois en revanche, j’en attendais une.

« Parce qu'une bouteille ça risque pas de suffire pour vous déshydrater, vous allez avoir chaud ce soir. Très chaud. »

Mon regard se porte ensuite sur cet Apollon, puis sur la table à présent recouverte de bouteille et de verre. Qu’est-ce que c’était que tout ça ? Ca ne ressemblait pas aux récipients des cocktails de mon monde, et puis… l’alcool ? A quoi ça servait ça ? L’alcool ? Est-ce que c’était cette « chose » que le type maquillé avait sortie de son pantalon ? Il avait l’air d’avoir consommé de l’Ice shine. Peut-être étais-ce une sorte de drogue.

« Je vous présente Dydy le Grand, enfin on va l'appeler comme ça même si il est petit. Notre hôte exceptionnel que nous pouvons tous remercier chaleureusement. Vous pouvez contenter de lui dire merci quoi. »

« Merci Dydy le Grand. »

– Pourquoi l’appeler Dydy le grand, s'il n'est pas si grand ? Cette appellation n'a aucun sens. Et puis, Dydy ne veut rien dire il me semble. Cette proposition, me parait aussi futile qu'inutile. Je lance à mon tour sincère avant de demander. Est-ce que le but de la soirée consiste à boire des verres et à se rendre aux toilettes ? Parce que si c’est le cas, je ne comprends pas en quoi cela pourrait me distraire l’esprit.

Cette fois, je reporte mon attention sur Dyson. Il avait hésité en me parlant de cette soirée.
A présent, je comprenais mieux pourquoi.

« On va pouvoir commencer. Je vous en prie, asseyez-vous. Il est où le cuistot ? Il nous faut à manger. »

– Qu’est-ce que c’est que tout ça ? Je demande tandis que je prends place autour de la table. Est-ce que l’on va s’amuser à empiler des cartons ? Qu’est-ce que le… Je m’empare de la boite et reprends inexpressive. Uno ? Je ne comprends vraiment pas ce monde.

Je termine après avoir remit la boite à sa place et croisé les bras sur mon siège.

« Vous voyez la petite rousse ici ? Elle connaît rien à la vie. Non mais me regarde pas comme ça, toi non plus Athé. C'est un fait. »

Visiblement, cet Apollon semblait décidé à se lancer dans un monologue. Espérons pour nous qu’il ne soit pas interminable.

« D'ailleurs tu vas te mettre à côté du malade là, parce qu'il est pas très à l'aise, il me l'a dit. Vous avez beaucoup de points communs. »

J’adresse un furtif coup d’œil à la rouquine, puis au type mentalement instable, avant de reporter mon attention sur le blond.

« Si vous voulez tous vous déguiser comme la mademoiselle ici présente, je peux arranger ça. Mais comme on va pas garder nos vêtements très longtemps... ça changera pas grand chose. »

– Quel déguisement ? Je demande les sourcils froncés, tendis que je vérifie ma tenue qui est à mes yeux, tout à fait normal. Sans doute était-il sujet aux hallucinations lui aussi. De quoi est-ce qu’il parle Dyson ?

« On doit se déshabiller ? »

« Non non pas d'un coup comme ça. »

– Donc on doit se déshabiller comme dans ces endroits où les femmes dansent autour d’une barre en métal, vêtue d’un unique string sans aucune raison ? Je demande au blond d’un ton détaché. Ça à l'air aussi divertissant que de regarder un verre d’eau durant plusieurs heures.

Comparaison totalement justifiée. Même si d’autres semblaient éprouver un plaisir et une excitation que je ne comprenais pas.

« On va commencer par un strip-twister tiens, ça nous donnera les bases, ce sera plus simple à expliquer que le poker. »

Un strip-twister ? C’était quoi ça encore ?

– Est-ce que j’ai vraiment envie de savoir ce qu’est le strip-twister ? Je demande à Dyson, les bras croisés contre ma poitrine.

Non, sans doute pas. Mais puisque j’étais là, autant essayer avant de juger. Je devais me distraire l’esprit et si pour ça il fallait que je me mette en sous-vêtement, j’étais prête à faire le sacrifice. Bien que ce n’en soit pas vraiment un pour moi. Je n’avais pas peur de la nudité. Ce qui était un atout pour ce genre de soirée visiblement.

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Eulalie était trop gentille... Athéna avait failli soupirer en voyant l'Amazone pénétrer dans l'établissement accompagnée de deux hommes : un jeune assez mal à l'aise apparemment et une espèce de pirate déjà bien alcoolisé. Franchement, quel besoin avait-elle eu que de les amener ? Enfin, la déesse était là pour faire en sorte que son frère ne traumatise pas trop la rousse, le reste... Bah ça faisait partie de l'apprentissage hein ? Aussi quand sa compagne d'entraînement vint la saluer, la guerrière lui fit un grand sourire.

- J'espère que tu sais à quoi tu t'es engagée en venant ici... Dit-elle gentiment à l'Amazone, se moquant légèrement.

Parce qu'il était clair que non. Une personne censée ne venait pas aux soirées jeux organisées par Apollon. Elle-même n'était pas une personne censée ce soir puisqu'elle était là. Ce que bien sûr son frère remarqua rapidement après être venu saluer Eulalie.

- On vous a pas dit ? Fit-elle au pirate très malpoli. C'est soirée sans poils ce soir, ceux qui viennent avec des poils sur le torse, on les épile avant de jouer...

Sur ces mots, la brune sourit puis partit du côté de Mina. Mais avant qu'elle n'ait pu discuter avec la jeune femme, Apollon commença son petit discours, s'attirant un regard noir d'Eulalie et de la déesse quand il parla de l'ignorance de l'Amazone. Des fois, son frère ne faisait pas attention aux informations qu'il donnait aux autres... Clairement, ça aurait dû rester secret ça. M'enfin, les stratégies, c'était plus sa spécialité à elle après tout. Apollon était plus direct et plus ouvert qu'Athéna, la guerrière le savait bien...

L'attention de la brune fut ramenée sur Mina. Qui n'était pas Mina, la déesse en était quasiment certaine... Mais restait à savoir de qui il s'agissait exactement. Elle pensait que les diverses personnalités de Mina ne s'exprimaient que dans le monde miroir, mais apparemment, c'était loin d'être le cas. En tout cas, l'entité la connaissait. S'agissait-il de celle qu'elle avait rencontré dans le monde miroir ? Il n'y avait qu'une façon de s'en assurer hein...

- Et toi tu es l'autre non ?

Mais Mina s'intéressait plutôt aux dires d'Apollon. Et Athéna était éclatée de rire à la fin de toutes les interrogations de la jeune femme. Décidément, il n'y en avait pas qu'une qui ne connaissait rien à ce monde. Sasha et son frère intervinrent alors, laissant la guerrière très amusée. Ces deux-là, c'était de sacrés phénomènes !

- Je crois qu'on se déshabille à chaque fois qu'Apollon dit quelque chose de censé. On est pas près de finir à poils, rassurez-vous pour ceux que ça inquiète. Plaisanta-t-elle en lançant un regard taquin à son frère.

Elle qui était venue surtout pour prendre soin d'Eulalie, au final, elle se rendait compte que la soirée pourrait lui être bénéfique également. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas été aussi apaisée et qu'elle n'avait pas autant ri en quelques minutes seulement...

UN JEU TU DIS ? OUI, POURQUOI PAS...

Par contre, je refuse d'y aller comme ça. C'est bien clair ?

Feat. Des exhibitionnistes, un pervers (ou plusieurs on sais pas) et des fous...

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– Je ne suis pas sujette aux pulsions et à l’attraction que l’on peut ressentir pour un homme grand et bien bâti comme toi. Te voir nu aurait autant d’intérêt pour moi, que de visiter indéfiniment tous les musées stupides et sans importance de mon monde. C’est-à-dire, aucun.

Je ne voyais toujours pas l’utilité de ces « boites », ni même de retirer nos vêtements. Mais j’avais besoin de distraction et il est vrai, que d’une façon ou d’une autre, j’étais incapable de ressentir du plaisir à faire quoi que ce soit. N’importe quelle activité semblait donc convenir pour remplir le rôle qui lui était demandé. A savoir, me distraire l’esprit.
Ce type Apollon, avait d’ailleurs suggéré de commencer la soirée par un strip twister. Puis, il avait très vite changé d’avis en proposant de jouer au Uno. Un truc, dont j’ignorais tout. Le blond avait tenté d’expliquer à une des autres filles présentent, la rouquine, son fonctionnement avant de lui demander si elle n’avait pas un petit côté exhibitionniste qu’elle lui aurait caché.
Ce qui me paraissait assez ironique en prenant en compte, que l’une des dernières choses qu’il avait évoquée avec enthousiasme dans son discours était le fait, que nos habits allaient tomber rapidement.

Mon attention c’est ensuite reporté sur les personnes présentes. Notamment la grande brune, Athéna, qui m’avait semble-t-il posé une question un peu plus tôt. Et à laquelle, je n’avais pas encore répondu. Probablement parce que je ne comprenais pas. Qui était cette autre dont la brune parlait ? Avais-je une jumelle quelque part dont j’ignorais l’existence ? Cette supposition pourrait être une possibilité oui, mais quelque chose me disait que ce n’était pas le cas. Pas ici en tout cas. Tout semblait extrêmement compliqué, alors que le pourquoi de cette question était probablement plus simple, bien plus… prévisible même.

Je me suis alors tournée vers la grande brune avant de lui répondre avec un ton détaché.

– Je ne comprends pas le sens de ta question. Je penche légèrement la tête sur le côté et continue, lorsque l’on m’a retrouvée il y a quelques semaines, je n’ai pas était informé de l’existence d’une « autre » moi. Cependant, puisqu’il est plausible de penser que cette question est en réalité lié à un changement de comportement de ma part, je dois te dire qu’a l’heure actuelle, je suis amnésique. Et que je ne ressens plus rien.

Suite à quoi, mon regard s’est reporté sur le jeune probablement fou. Il c’était visiblement mis en tête de tenter un discours puis avait entrepris une approche à l'encontre de la rouquine. Sa réaction après avoir soulevé la jeune femme et sa chaise m’avait subitement donné l'envie incompréhensible de lui écraser le crâne à l'aide d'un instrument lourd tandis que mon œil s’était mis à saigner. Une fois encore.

– Si cette tentative à pour but de montrer à cette fille, qu’il est un mâle apha tout à fait acceptable, apte à la protéger et fonctionnel, je trouve ça ridicule. J’essuie le sang qui coule de mon œil gauche d’un revers de la main puis reprends, il a l’air idiot.

Le Uno était alors devenu à mes yeux une distraction légèrement plus intéressante, que les dérapages de l'autre jeune mentalement instable.

Je regarde mon jeu avec attention. D'après ce que j'ai cru comprendre, et puisque je n'ai ni 3 ni carte de couleur verte, je pioche une carte face cachée dans le tas de carte un peu plus loin avant de la placer avec mes autres cartes en main. Aucunes des cartes que j'avais n'étaient intéressante. Elles étaient toutes inutiles, sans importance. Je pouvais aisément m'en passer pour l'instant dans tous les cas.
Résolue, je dépose mon jeu de carte tourné de façon à ce que les autres joueurs ne puissent pas voir mes cartes, et je retire la veste que je porte, avant de la balancer un peu plus loin.

– Suivant. Je lance inexpressive tandis que mon regard ce porte sur les personnes présentes. Le grand blond avait raison. A cette allure, nos habits allaient tomber rapidement. Au moins, certains y trouverait leur compte. Tant mieux pour eux.

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Si du coin de l’œil Athéna surveillait les pitreries de son frère, elle restait malgré tout concentrée sur Mina. Qui n’était sans doute pas elle… La question était de savoir à quelle entité exactement elle avait affaire, parce que Mina était quelqu’un de très complexe… C’était le moins que l’on pouvait dire. Elle était un cas à part dans cette ville déjà bien étrange de Storybrooke… Les gens se plaignaient souvent de la présence des dieux sans savoir qu’il y avait quelqu’un qui était encore plus dangereux. Pas nécessaire en puissance, mais Mina était assez imprévisible…

- Je vois… Nous nous sommes déjà rencontrées dans ce cas. Tu ne m’avais pas donné ton nom à l’époque… Et être amnésique peut te permettre d’avoir un nom à toi… Des idées ? Demanda Athéna à la jeune femme.

Avant que celle-ci ne se détourne pour regarder Apollon et discuter tout ce qu’il pouvait dire. Autant dire qu’Athéna était morte de rire. La déesse se mit en retrait, observant un peu tout le monde. Elle n’était pas venue là pour participer, juste pour s’assurer que tout se passait bien et que son frère n’allait pas trop loin. Mais elle se retrouva bien vite obligée de participer au streap uno du blond.

Quant au petit mortel tout timide, il ne l’était plus vraiment après avoir commencé à boire. Athéna le regarda avec un mélange de surprise et d’agacement. Quand on ne savait pas supporter l’alcool, on ne buvait pas. C’était aussi simple que ça. Ceci dit, puisqu’il mettait un peu d’ambiance, elle n’allait rien dire sous peine de passer pour une rabat-joie. Ceci dit, elle le surveilla assez attentivement quand il commença à s’approcher un peu trop d’Eulalie. L’Amazone était gentille, mais l’autre n’avait pas intérêt à aller trop loin non plus…

Réalisant que c’était à son tour de jouer, Athéna regarda son jeu et se défaussa d’une carte. Pas besoin de piocher pour elle. La déesse lança un regard triomphant à son frère, ravie de le voir faire la moue parce que tout le monde ne perdait pas de vêtement. Cependant, elle attendait avec impatience le moment où il se rendrait compte qu’elle avait plusieurs couches de vêtements sur elle… Ca risquait d’être épique !