« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
En ce début de mois de mars, j'avais fait un choix difficile. Qui me coûtait tout particulièrement. Mais il fallait désormais me faire une raison. Je ne pouvais plus continuer dans une telle situation. J'étais désormais une tante et une soeur à temps presque plein. Il était temps de laisser la vie de reine désespérée et esseulée derrière mois. Ce qui se révélait bien difficile, lorsque l'on était sans revenus. Ma fortune était restée à Arendelle, et Anna n'avait pas pensé à la ramener à Storybrooke quand la Malédiction l'avait maudite en ces terres tristes et sans grands intérêts. J'étais sans le sou, telle une pauvresse dont seuls les habits et la prestance pouvaient refléter le sang royal qui coulait dans mes veines.
L'idée de travailler ne m'avait jamais effleuré l'esprit. Cela était une tâche réservée aux paysans et peuples dont la tête n'était aucunement ornée d'une couronne. Telle que la mienne. Régner était bien plus difficile. Mais j'étais une reine sans royaume depuis des années. Et bien que la faim ne soit pas un problème pour moi, je souhaitais tout de même obtenir des revenus mensuels pour offrir des cadeaux à Matthew, déguster ces glaces au chocolat qui me donnaient tant envie depuis si longtemps et... pourquoi pas, m'offrir de temps en temps quelques bouteilles de vin que mon rang et mon titre n'avaient jamais réussi à obtenir jusqu'ici. Apparemment, être la souveraine d'Arendelle ne suffisait pas pour recevoir en cadeau des articles pourtant destinés à un public de piètre qualité. Ce qui était terriblement frustrant. Pour ne pas dire agaçant.
Je m'étais donc lancée dans un business que je pouvais parfaitement maîtriser, faisant dans le spectaculaire et le bon goût. J'avais bien remarqué que des passants s'arrêtaient sans cesse devant le palais de glace que je m'étais construit dans les bois. Ils ne cessaient de le prendre en photo et de s'extasier devant ses impressionnantes tours et ses murs presque transparents. Alors pourquoi ne pas exploiter mes pouvoirs pour créer sur mesure des résidences glacées aux habitants capable d'y mettre le prix et de reconnaître la véritable valeur de mon talent ?
Un peu partout en ville, des panneaux de glace avaient fleuris un peu partout, tels des champignons cristallins et bien plus élégants que ces horribles peintures plaquées sur des murs en ville représentant de monstrueuses voitures ou des aliments vantés comme étant peu chers. Sur la surface de givre, j'y avais gravé ma localisation, mes services et une mention expliquant bien aux passants que je refusais tout deal avec des personnalités médiocres telles que François. Ou des personnes faisant parti du petit peuple. Mes demeures étaient des oeuvres d'art. Elles se méritaient.
Et tandis que je dérivais dans mon propre palais en faisant les cent pas, mains sur les hanches, j'attendais. Depuis trop longtemps, déjà. Cela faisait au moins une heure que mes panneaux avaient été déposés en ville. Pourquoi donc cela était-il si long pour voir débarquer une horde d'intéressés aux portes de mon château ? J'y avais bien inscrit mon nom complet, pourtant !
[Si quelqu'un veut une résidence secondaire façon Glaçon ou s'est paumé dans les bois, se sent capable de supporter les grands airs de Madame et aime le WTF... Alors welcome ! ]
crackle bones
David Dunn
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : Incassable | Dans le monde des contes, je suis : : Incassa... David Dunn
Le matin est un moment spécial chez moi. C'est d'abord un réveil brutal de la part de mon fils, suivi de près par le petit compagnon à quatre pattes que je lui ai offert pour son anniversaire. Je le prends alors dans mes bras en faisant semblant d'être surpris, car en réalité, je suis réveillé depuis près d'une demi- heure. Je le sers tendrement, déposant un baiser sur sa tête, avant de quitter le lit et la chambre en leur compagnie. Le chien, comme toujours, tente de recevoir la même affection que l'enfant en me passant entre les jambes.
"Attention Perry, le vieil homme que je suis pourrait s'écrouler sur toi si tu me fais perdre l'équilibre."
Mon fils lâche un rire cristallin à ma petite plaisanterie, je prends Perry dans mes bras et l'embrasse. Je nous prépare un petit- déjeuner copieux une fois dans la cuisine, nous mangeons en parlant de tout et de rien. Joseph est toujours aussi enthousiaste, je suis heureux qu'il n'ait pas changé même en sachant que sa mère n'était pas parmi nous. Il m'aime bien assez pour se contenter de moi, c'est en tout cas ce que j'espère. Je le laisse se préparer en allant chercher le journal au pas de la porte, quand je me fige devant une vision d'horreur: un panneau d'affichage en glace était apparu durant la nuit. Ce ne serait pas un problème, si sa proximité n'avait pas rendu ma boîte au lettre tout aussi givrée. Je me dirige vers elle et me mets à frapper dessus avec mon journal en espérant enlever la glace, mais rien n'y fait. C'est comme ça dans cette ville, il existe des gens capable de provoquer du gel, ou de faire pire... Et dire que je croyais être hors du commun, mais ici, je suis définitivement peu de chose.
Je passe à travers arbres et buissons, dans cette forêt que je ne connais pas très bien. Je suis un gars de la ville, ayant grandit dans la banlieue urbaine de Philadelphie. La nature n'est pas vraiment mon truc, je n'ai pas fait les scouts. J'avance pourtant à un bon rythme, parce que je dois vite régler ce problème. J'ai laissé mon fils à l'école, je peux maintenant m'en occuper l'esprit tranquille. J'ai jusqu'à 14h30, ensuite je m'en irai le récupérer. Pourquoi je suis allé me perdre dans cette forêt, dans ce cas? Parce que je sais pertinemment qui est derrière ces givrages: la reine des neiges, comme on l'appelle. Je l'ai jamais vu, mais son château est très difficile à rater. Il me suffit de le suivre pour ne pas me perdre, le seul petit problème c'est que parfois des arbres hauts me cachent la vue. Mais c'est mineur, je suis bientôt arrivé.
"Mademoiselle Elsa D'Arendelle?"
Criai- je devant la grande porte. J'espère qu'elle est là, je peux pas me permettre d'attendre éternellement son retour.
"Je suis David Dunn! Je dois absolument vous parler, c'est urgent! Je peux entrer?"
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Bob the builder, can we build it ? ☸ OUVERT, PRINTEMPS COMME HIVER