« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Enfin, Amelia avait daigné se joindre à nous. Après, plusieurs vaines tentatives tout au long de la soirée, nous avions finalement obtenu gain de cause avec Ethan. Même, si je tiendrais parole. Nous, n’étions pas là pour la pointer du doigt et dérouler un nombre incalculable d’accusation à son propos. Simplement, pour passer un bon moment, et bien finir cette soirée. De toute façon, je n’étais même plus certaine de lui en vouloir encore pour toute cette histoire. Quelque part, elle avait simplement voulut bien faire. Et si la technique n’était pas forcément la meilleur qu’il soit. Ça partait tout de même d’une bonne attention. Pouvais-je vraiment la condamner pour vouloir que je « retrouve le bonheur ? » Pas vraiment. Amelia, était Amelia. Et, elle avait sa propre manière de faire les choses. Même, si elle n’était pas franchement...Commune dirons nous. Je supposais, que c’était ce petit grain de folie qui faisait son charme.
- On ne va pas te faire ton procès lui dis-je on ne t’en veut même pas vraiment. Ou plutôt, on ne t’en veut plus. Tu as voulu bien faire, on a décidé de ne retenir que ça.
Je laissais, un petit silence s’installer pendant quelques minutes. Pas suffisamment, pour être inconfortable, mais juste ce qu’il fallait, pour me laisser penser à la suite de mon « discours ». Disons, simplement que j’allais montrer que je n’étais pas devenu avocate pour rien. Même si cela resterait dit avec légerté. Le but, encore une fois, n’était pas de mettre Amelia sur le banc des accusés. Mais simplement, de tenter de lui faire passer un message. Que ce soit, pour cette histoire de Tinder, ou bien là maintenant.
- Néanmoins, je t’interdit formellement, de recommencer une chose pareil, dis-je en pointant un indexe faussement menaçant dans sa direction. C’est tout a ton honneur de vouloir, que je sois heureuse, mais je peux faire ce genre de chose seule.
Je soupirais, légèrement, soufflant doucement sur le dessus de ma tasse, pour la refroidir. Amelia, n’en ferait au final qu’a sa tête peu importe, ce que je dirais. Mais, j’espérais simplement qu’elle prendrait un minimum en compte, mon ressentit personnel. Je n’aimais pas être « piégé », de la sorte. Même si Ethan, était quelqu’un de très agréable. Et, si lui était d’accord, je n’étais personnellement pas contre pour rester en contacte. C’était toujours bon de faire de nouvelle rencontre. Il, était encore trop tôt pour dire, si les choses évolueraient de la manière dont Amelia le souhaitait entre nous. Et, je ne croyais pas en l’amour au premier regard. De mon point, de vu, il fallait vraiment connaître une personne pour l’aimer.
Finalement, après le café, et une atmosphère détendue, il fût temps pour Ethan, comme pour moi de rentrer chez nous. Fouillant, rapidement dans mon sac j’en ressortis l’une des cartes de visites que je me devais malheureusement de toujours avoir sur moi, et la lui donnait. Expliquant, simplement que s’il souhaitait que l’on se revoit dans d’autres circonstances, il aurait au moins un moyen de me contacter :
- Évidemment, c’est aussi valable si jamais vous avez besoin d’un avocat plaisantais-je
Après, avoir rapidement embrassé ma sœur, et lui avoir souhaité une bonne soirée, je passais la porte, d’entrée afin de franchir les quelques metres me séparant de ma propre habitation. Etant donné l’heure. Samuel et Krystal devaient soit être devant la fin d’un film soit être partis se coucher. Pénétrant dans la maison, et remarquant que c’était manifestement Versailles, m’apprit donc, qu’ils devaient être en train de terminer un film. Ils étaient d’ailleurs tellement absorbé qu’ils n’avaient même pas remarqué ma présence. Préférant les laisser, finir leur soirée tranquillement, je rangeais simplement mon sac dans le placard de l’entrée, puis enlevait mes chaussures, pour me diriger dans la cuisine afin de vérifier que tout était bien en ordre. Au moins, leur soirée à eux aura été beaucoup moins « agité » que la mienne.
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Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
Devant tellement face à sa présence, Amelia n'avait que pu rendre les armes et s'asseoir avec un sourire un peu forcé. La pâtissière avait l'impression de voir ses plans d'entremetteuses partir en fumée mais fut surprise - agréablement - par les premiers mots que lui adressa April. Elle lui sourit, plus détendue, cette fois, retrouvant même confiance dans son procédé original. Amelia n'était cependant pas aussi stupide qu'on pouvait le croire et se doutait bien qu'April, qui était plus éloquente qu'elle, n'en avait pas fini. Par chance, elle aurait toujours le dessert pour la soutenir. Le sucre, y a que ça de vrai. Pour la conforter dans sa réflexion, April reprit effectivement, tout index dehors, pour signifier qu'elle ne plaisantait pas - même si elle n'était pas non plus totalement sérieuse car, contrairement à Faith, elle ne parvenait pas totalement à faire peur. Ce qui n'empêchait pas Amelia de couler des regards en coin vers Ethan afin de sonder sa réaction. Point positif, cependant, on ne la faisait pas trop passer pour une enfant. Vu l'âge d'Amelia, c'était vraiment quelque chose de plaisant ! La pâtissière opina sagement, but une gorgée de café, puis se pencha vers April et déclara, l'air malicieux : - Promis, plus de sites de rencontres ni de diner surprise. Amelia marqua une pause, se redressa et déclara : - J'ai plein d'autres idées qui n'impliquent pas ces deux méthodes. Mais je peux continuer de t'inviter à des diners normaux, pas vrai ? Promis, ils seront vraiment normaux. Et je vous inviterais aussi, Ethan, si vous avez envie. Je peux inviter des TAS de gens, ça me dérange pas de cuisiner pour une armée. Allez y d'ailleurs, profitez du dessert ! Je vous ai préparé des tupperwares pour en rapporter chez vous ! Ce point était capital pour Amelia. Par chance, April n'était pas méchante. Et elle aimait manger chez sa sœur. Elle n'aimait juste pas trop les surprises, soit. Y avait des gens dans le monde qui étaient un peu tristes sur certains points. Dans tous les cas, la pâtissière suivit son propre conseil et dégusta son dessert, savourant chaque saveur, ce qui faisait qu'elle mangeait lentement mais, point positif non négligeable, du coup, elle parlait aussi moins. La soirée tirait à sa fin. Le repas aussi. Ethan et April eurent le droit de regagner le vestibule. Amelia s'effaça pendant qu'ils se saluaient, ne manquant pas de noter qu'ils échangeaient leur carte de visite. Quand ils furent partis pour de bon, Amelia s'adossa à la porte et déclara : - Tout n'est peut-être pas perdu, en fin de compte. Elle rayonnait. A ses yeux, il s'agissait d'un trois quarts de victoire.