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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Ils ont alors lancé le programme JAEGER } Evie/Adam

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Evangeline Leviosa
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Evangeline Leviosa

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• Mais Eggsy ... Qu'est ce que tu as fais ?
• Non mais fais moi confiance ! T'vas voir on va bien s'amuser !


╰☆╮

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• Tututut et c'est parti pour une nouvelle journée !
• Ouiii Emy ! Chantons ensemble !
• ... Il n'est que 7h et vous m'épuisez déja les filles ...



| Conte : Cendrillon
| Dans le monde des contes, je suis : : Marraine la BonneFée

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________________________________________ 2018-05-10, 19:51

Ils ont alors lancé le programme JAEGER } Evie/Adam - Page 2 1521219515-pacerim4Ils ont alors lancé le programme JAEGER } Evie/Adam - Page 2 1521221335-beastysexy
 La fin du monde est proche, alors où préférez vous mourir ? Ici ? Ou dans un Jaeger ?


Elle n’avait rien dit depuis qu’elle était sortie de la Dérive. Rien. Pas le moindre mot. Adam avait bien essayé de la forcer à parler, de la rassurer, mais il n’était pas parvenu à lui tirer quoi que ce soit. Au fond d’elle même, Evie était mortifiée. Mortifiée d’avoir échouer alors qu’elle avait enfin une chance. Mortifiée d’avoir montré sa faiblesse devant tout le Shatterdome. Mortifiée d’avoir donné raison à Stacker. Mortifiée d’avoir partager ça avec Adam… Elle ne le regrettait pas, enfin, pas exactement, mais elle s’en voulait terriblement de l’avoir embarqué dans ce souvenir. D’être partie sans parvenir à se retenir. De les avoir fait échouer, tout les deux. Figée, le pouce dans la bouche, elle attendait en face du ‘bureau’ de Stacker, tout comme Adam. Lui n’était pas figé, c’était une vraie boule de nerf et de colère, allant et venant dans le couloir, à l’écoute de tous les commentaires que faisait Chuck, Earl et le Colonnel.

-Elle est incapable de contrôler sa dérive et lui est sortie de l’alignement le premier !

-Nous avons tous vu ce qui s'est passé, temporisa Stacker, mais d'une voix lasse.

-On n'a pas le droit à l'erreur! Les Kaijus n'arrêtent pas d'évoluer, et ils arrêtent pas de nous massacrer! Lui c'est un has-been, et elle c'est une novice! Je veux pas d'eux pour protéger ma mission!

-Chuck !

Il y eue un son métallique, et la lourde porte pivota sur elle-même, laissant sortir un Chuck plus énervé qu’Evie aurait pu le croire. Il la détestait à ce point  ? Son regard se posa sur elle et Adam et la réponse fut plus que clair : oui, c’était vraiment à ce point là.

-Il va falloir changer de ton, Monsieur Hansen, menaça la voix de Stacker derrière lui, et Earl apparut sur le seuil à son tour.

-Eh, tu bouges pas de là! Laisse moi une minute. lui ordonna-t-il, refermant la porte derrière lui.

La mâchoire d’Adam se serrant brusquement quand Chuck le regarda, passant de l’un à l’autre avec une colère grandissante.

-Vous deux, vous devriez avoir honte, fit-il d’un ton écoeuré, s’approchant d’eux malgré l’attitude soudaine statique d’Adam, à côté d’elle. Vous allez nous faire tuer, sauf qu’y a un soucis, Adam. Moi, je veux revenir de cette mission. Parce que ma vie me plaît beaucoup. Alors pourquoi tu...

Il avança la main, donnant une tape du doigt des plus méprisantes sur le poitrail d’Adam, qui se crispa encore plus. Evie pouvait le sentir à côté d’elle, Adam était plus à vif que jamais.

-Tu rends pas service à tout le monde en disparaissant. Y a que pour ça que t’es doué.

-Arrête ça, tout de suite! explosa Evie, sortant de son mutisme, incapable de supporter qu’on s’attaque à lui.

Elle fit un pas vers Chuck, menaçant, mais Adam posa sa main sur son épaule, comme pour la retenir. Ce qui la surprit, mais elle n’eut pas le temps de s’y attarder vraiment…

-Ouais, t’as raison, ricana Chuck, avec un sourire mesquin. Retiens la bien, ta petite copine. Une de vous deux à besoin d’une laisse.

Evie n’eut même pas le temps de voir rouge. Le poing d’Adam écrasa le nez de Chuck aussitôt, enchaînant d’un violent coup de poing en pleine mâchoire. Evie en resta complètement figée, ne comprenant pas immédiatement ce qui se passait. Chuck répliqua rapidement, parant les coups d’Adam, mais la rage du blond était d’une violence sans nom. C’était comme si on venait de lui cracher en plein visage. Sauf que c’était à elle qu’on s’en était prit. Et pour une raison qu’elle ne faisait que commencer à comprendre, ça lui était insupportable… Un coup de pieds sortit son genoux à l’extérieur, le mettant à terre et un dernier coup lui entama la joue ou la lèvre, le faisant saigner immédiatement.

-Fais lui des excuses, exigea Adam. Fais lui des excuses !

-Va te faire foutre!

Mu par une colère sourde, Chuck se précipita en avant, mais Adam le para, lui renvoyant son poing en pleine figure avant de le propulser contre l’un des murs, le manquant de peu. Chuck finit par répliquer, lui envoyant son poing au visage, le manquant aussi, mais le faisant reculer, le plaquant au mur pour le frapper en plein torse. Adam lui tordit le bras, manquant de peu de le casser avant de le jeter à toute force contre l’une des canalisations qui se fendit en un jet de vapeur. Chuck eu un cri de rage, la vapeur recouvrant tout son dos, avant de se redresser pour lui faire face.

-J’ai dis : fais lui des excuses!

Sans rien dire, Chuck se précipita en avant , tentant de frapper Adam à la gorge, mais il lui fut même impossible de l’approcher, Adam parant chacun de ses coups avec une violence rare, finissant par le frapper à l’épaule, le faisant reculer juste assez pour pouvoir lever la jambe et le propulser au sol, son bras coincé sous son genoux. Comme Evie l’avait fait, la veille dans le dojo…

-Eh ! Eh oh, ça suffit ! Qu’est-ce que vous foutez ?! Debout, tout les deux! ordonna Earl, les fusillant du regard.

Adam eue un air exaspéré, relâchant Chuck à contre-coeur, avant de reculer, face à lui. Le regard de Chuck passa de Adam à Evie, toujours en arrière, et elle se rendit enfin compte que ce n’était pas elle qui frappa Chuck, mais Adam. Pourtant, pendant tout le combat, elle avait eue l’impression d’être avec lui. Dans chacun de ses gestes…

Le colonnel Stacker sortit à son tour, étouffant un soupir las et désabusé.

-Wittelsbach, Dust, dans mon bureau. Tout de suite.

-On a pas finit! hurla Chuck, tentant d’avancer vers Adam, mais il se retrouva vite bloqué par son père.

-C'est terminé! T'es un Ranger bordel! Alors comporte toi comme un Ranger!

Ce fut les derniers mots qu’Evie entendit avant d’entendre dans le bureau de Stacker, dans lequel retomba un silence lourd de sens… Sans un mot, elle s’assit dans l’un des fauteuils, le dos affreusement droit, les mains serrées sur ses genoux. Elle savait déjà ce que Stacker allait dire. Elle le savait… Et elle sentait déjà sa gorge se serrer, malgré tout le contrôle qu’elle tentait de garder.

-Je me suis déphasé le premier, attaqua aussitôt Adam, sans même attendre que Stacker commence ses reproches. C’est moi qui ai commit l’erreur.

-Non, le coupa Stacker, d’un ton très calme. C’est moi qui ai commit l’erreur.

Il laissa une courte pause, finissant par se retourner pour leur faire face.

-Je n’aurais jamais du vous mettre dans le même appareil.

-Alors il se passe quoi? s’impatienta Adam. Vous nous consigné?!

-… Pas vous.

Il prit le temps d’une pause avant d’enfin tourner les yeux vers Evie. C’était pire que ce qu’elle avait imaginer. Le sentiment de déception qui la traversa… Etait pire que tout. Elle avait toujours cru n’en avoir rien à faire de ce que Stacker pensait d’elle, mais elle avait eue tord. Le voir aussi déçu d’elle lui donnait l’impression d’avoir déçu tout le monde. Lui. Le Shatterdome. Adam. Sa mère et son frère… Elle du prendre une grande inspiration pour réussir à se lever, sans fondre en larmes.

-Permission de me retirer , Monsieur.

Sa voix tremblait comme son corps, et elle du serrer le poing jusqu’à s’enfoncer les ongles dans ses paumes pour ne pas craquer.

-Permission accordée, Mademoiselle Dust.

Elle eue un hochement de tête, se précipitant vers l’extérieur. Elle l’entendit bien l’appeler, mais elle esquiva son appel, s’engouffrant dans les couloirs pour atteindre sa chambre au plus vite. Elle ne pouvait pas craquer devant tout le monde. Elle ne pouvait s’effondrer comme ça. Elle ne pouvait pas… Elle n’avait pas le droit de…

La déception avait un goût ferreux et amer, et elle eue beau pleurer toutes les larmes de son corps contre son oreiller, cela n’atténua rien. Rien du tout. Le mal était fait. La déception était là. Ancrée. Enterrée au plus profond d’elle même. Elle n’arrivait pas à la faire partir. N’arrivait pas à… Il y eue trois coups, discrets, à sa porte et Evie eue un sursaut. Rapidement, elle passa ses mains sur ses joues, se maudissant de ne pas avoir de miroir pour évaluer l’étendue des dégâts. Newton allait encore jouer les grands frères possess…

Sa joue était enflée des coups qu’il avait quand même prit. Ce fût la première chose qu’elle vit sur son visage. Ses yeux étaient éteints et pourtant vifs, presque… Tristes. Terriblement tristes. Et ça lui fendait le coeur. Vraiment.

Elle ne sut pas qui de lui ou elle s’avança vers l’autre, mais avant qu’elle ne le comprenne, elle passait sa main dans sa nuque, l’attirant à elle, ses lèvres se plaquant avec violence contre les siennes. Elle entendit la porte de sa cellule se fermer derrière lui, et elle fut brusquement soulevée du sol, sentant ses bras la soutenir et sa bouche fondre contre la sienne. Chaque geste répondait à un autre, chaque souffle répondait à un autre.

Peu importait ce que pouvait dire les autres.

C’était lui, son co-pilote.
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________________________________________ 2018-07-18, 15:49


At the edge of our Hope, at the end of our Time

« S’il vous plaît, général, ne faites pas ça ! » Déclara Adam alors qu’Evie venait de quitter le bureau au bord des larmes. « Elle surpasse de loin tous les autres candidats ! » 

Il le vit se tourner, refuser de garder le contact avec lui. Ca mit Adam hors de lui.

« Quelles autres options s’offrent à nous ?! » Avait-il clamé, sous la colère, à Stacker. Il s’était levé pour lui faire face, faisant fi des rangs et des positions de chacun. « Quels autres choix ?! Lesquels ? » 

« Comprenez que ce n’est pas parce que je garde mon calme que vous pouvez lever le ton, SOLDAT. » Le reprit-il, lui adressant un regard noir et se redressant de toute sa stature. « Sachez que je ne tolèrerai aucune insubordination ! »

Adam déglutis, le corps parcouru de frissons enragés, pourtant il ravala sa fierté et ferma son clapet. Il restait son supérieur. Il restait le dirigeant des opérations. Même s’il avait envie de lui mettre son poing dans la figure pour avoir traité Evie de cette manière.

« Evie est trop novice pour contrôler ses souvenirs en situation de combat. »

Le blond secoua la tête, serrant avec violence la mâchoire tandis que Stacker en profitait pour se détourner et se diriger lui-même vers la porte de son bureau. C’était sa spécialité ça : mettre un terme aux conversations en disparaissant lui-même physiquement de là. Mais Adam n’en avait pas fini. Cette injustice le rendait encore plus fou qu’avant.

« Ce n’est pas pour ça que vous l’avez renvoyé. » Ne put-il retenir, d’un ton accusateur où on sentait le tremblement de sa colère. « J’étais dans ses souvenirs. J’ai tout vu. » 

Stacker se retourna, l’air piqué au vif.

« Je me moque de ce que vous croyez avoir vu. »

Et pourtant, il l’avait vu… Pire, il l’avait vécu avec elle.


* * *


La déception de son propre rôle, de ses propres actions, marquait Adam au fer rouge et retournait son cœur à n’en plus finir. Un pétrissement sans fin, douloureux, qui manquait cruellement d’un moyen de l’apaiser et de le sustenter. Il avait fait tous les efforts du monde, il était revenu dans une cause qu’il refusait de croire perdu, il avait trouvé quelqu’un qui était capable de remplacer sa mère… Et on lui l’arrachait parce qu’elle avait fait une seule erreur ? Qui avait maitrisé son jaeger dès le premier essai ? Qui avait été capable de dériver sans en subir les effets secondaires au premier test ? Le défaut du test aurait pu être gravissime, pour eux comme pour l’humanité toute entière, mais ça n’était pas arrivé. Non. Ca n’était pas arrivé… Et maintenant on voulait les mettre à pieds. Pire, lui retirer sa-copilote et lui en affecter probablement un autre pour remplir la mission à sa place. Hors de question. Littéralement hors de question.

Evie était entrée dans sa tête et lui dans la sienne. Ils avaient partagé plus que des souvenirs. Plus qu’un seul esprit. Plus que des sensations et des impressions. Ils avaient été connectés, l’espace de plusieurs minutes, et leurs identités s’étaient mêlées l’une à l’autre. Evangeline – c’était son prénom complet – était devenu Adam, et Adam était devenu Evangeline. Un seul être, une entité propre dans deux corps distincts réunis par des connexions qu’eux seuls pouvaient comprendre. Connaître. Retrouver. Ils avaient enfin l’impression d’être de nouveau complet et pourtant on tentait de lui arracher celle qui avait permis cette complétion. Cette finalité. Cette identité. Elle était son double. L’esprit jumeau. L’âme sœur.

Un tout et un rien à la fois alors qu’ils ne sont plus que deux corps nus et enlacés, au cœur d’une chambre aussi étouffante que rassurante. Evie. Son prénom résonnait dans son crâne tout autant que cette part d’elle-même qu’elle lui avait partagée. Il avait la sensation de la connaître depuis l’éternité. De l’avoir toujours connu. D’avoir toujours su. Avec sa mère, c’était différent : ils étaient liés par le sang. Par l’affection l’un à l’autre. Par l’amour d’une femme à son fils. Mais avec elle ça avait été tout autre chose. Une communication silencieuse. Une communion impérieuse et une révélation qui ne demandait qu’à être assouvie. Se connaître par cœur. Se deviner inconsciemment. Se retrouver après un long sommeil et vouloir à tout prix profiter des derniers instants qu’il leur restait.

Si le monde devait imploser et l’humanité disparaître, c’était au creux de ses bras qu’il voulait mourir désormais.

Leurs gestes sont instinctifs, habités d’une profonde colère aussi sourde que la rage qui anime leurs ventres et leurs cœurs. Il ne sait pas ce qu’il se passe mais il à juste l’impression d’entendre un vrombissement dans son torse. Une cavalcade d’adrénaline au fur et à mesure que sa peau s’enivre de la sienne et que leurs chairs s’aiment l’une contre l’autre. L’une avec l’autre. Sa bouche à le goût du ciel et ses yeux la couleur de l’orage au cœur duquel il s’était perdu jusqu’alors. Le temps n’existe plus, battu par le rythme de leurs hanches et par leurs souffles erratiques qui ne dissimulent aucun de leurs soupirs. C’était complètement stupide de faire cela à leur époque. Complètement insensé de tomber amoureux et de vouloir partager le reste – court – de sa vie avec quelqu’un. Complètement inconscient et voué à l’échec. Pourtant Adam n’arrêterait pour rien au monde d’étreindre la jeune femme. Encore. Et encore.

Leurs jambes s’entremêlent, leurs ventres se caressent et leurs doigts s’entrelacent comme se délacent au fur et à mesure de la tempête qui les anime. Leurs bouches sont scellées dans un millier de promesses silencieuses, de questions sans réponses et de gémissements qui n’appartiennent qu’à eux. Elle est si douce. Si délicieuse. Si chaude et ses bras autour de lui donnent l’impression qu’un bouclier immense le protégeait du monde extérieur. De tout le reste. De cette épée de Damoclès au-dessus de leurs crânes et des conséquences de leurs actes. La sueur s’empare progressivement de leurs sens bafoués de plaisir, éreintés de passion. Adam se rend compte qu’il adore le moindre de ses gémissements. Qu’il adule la plus petite expression. Qu’il bouge en conséquences pour les priver de cet oxygène dont ils ont tant besoin. Elle pince la peau de ses épaules. Resserrent parfois ses cuisses ou bien les relèvent contre ses flancs. Griffe ses omoplates. Mord sa bouche. Tire ses cheveux. Crie contre sa langue. Il embrasse sa gorge gracile. Lèche le sillon de sa poitrine. Caresse le galbe à la peau d’albâtre. Se perd en elle. Se perd avec elle dans un échange qui n’a plus rien à voir avec la réalité…

Et quand ils atteignent ce paradis perdu auxquels ils ne croyaient plus, la chute n’est que plus agréable dans un bain d’étincelles que rien ne semble parvenir à tarir. Pas encore. Plus maintenant.

C’est elle, sa co-pilote.


* * *


« Je suis désolé, j’aurais du te prévenir. » 

Assis l’un à côté de l’autre sur le petit lit d’Evie, un drap en travers de leurs corps nus et une assiette de nourriture déshydraté entre eux, Adam profitait de l’étrange calme qui semblait désormais régner dans la chambre.

« Les premières connexions sont difficiles. » 

Elle a l’air rassuré lorsqu’il continue sa phrase et il se rend compte que ses paroles avaient pu porter à confusion. Il s’excuse d’un regard, sa main lui tendant un morceau de nourriture.

« Tu n’entres pas seulement dans mes souvenirs mais aussi dans ceux de ma mère. » Leurs regards se croisent et Adam eu l’air sincèrement désolé pour elle. « Quand… Quand elle s’est fait prendre, on était encore connectés. J’ai… Ressenti sa peur, sa douleur, son impuissance et ensuite… Y’avait plus rien. » 

Il a la gorge serrée de ce souvenir. De cet aveu qu’il n’avait jamais prononcé à quiconque. De la douleur qui étreint son cœur à l’en étouffer. Sa langue passe sur ses lèvres sèches. Il revoyait sans cesse l’expression de sa mère lorsqu’elle avait été happée et entendait son cri. Ressentait son choc. Et puis tout disparaissait dans un silence.

Un putain d’affreux silence : celui de la mort dans sa splendeur.
Et il l'avait fait vivre à Evie.


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________________________________________ 2018-09-19, 18:38

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 La fin du monde est proche, alors où préférez vous mourir ? Ici ? Ou dans un Jaeger ?


D’instinct, elle tendit la main vers sa joue, se moquant bien de la couverture qu’elle avait retenu contre sa poitrine et qui glissa nonchalamment sur son ventre. Le voir ainsi, les yeux embués et la gorge serrée lui faisait tout aussi mal que si ils avaient encore été connectés. C’était… Etrange. Elle qui avait passé les quatre dernières années à se sentir seule au monde avait brusquement l’impression d’être enfin… entière, à nouveau. Toujours brisée et fêlée par endroit, mais entière. Rassemblée. Enfin.

-Je l’ai senti, murmura-t-elle, doucement. Je sais.

Il eue une moue, au bord des larmes, et Evie ne put s’empêcher de venir contre lui, posant doucement son front contre le sien, avec une tendresse qu’elle n’avait jamais eue pour personne. Elle savait. Elle savait très bien. Elle avait vécu cette perte. Ce silence abjecte qui ne révélait que la mort et la peine. La violence et l’inéluctable. Comment pouvait-on se remettre d’une telle chose ? Pouvait-on seulement...

-Tu sais quand on vit si longtemps dans la tête de quelqu’un, ensuite, le plus difficile, c’est le silence. Pour laisser entrer quelqu’un, pour établir une vraie connexion… Il faut avoir confiance.

Elle eue un sourire, triste, ne sachant que trop ce que ce mot signifiait vraiment et combien cela était dur. Après la disparition de Sebastian, Evie avait senti son monde entier s’effondrer tout autour d’elle. Chaque changement avait constitué une trahison. Chaque nouveauté, un épieu dans le coeur. Comment le monde pouvait-il toujours tourné alors que sa vie entière avait volé en éclats ? Quelle confiance pouvait-elle avoir en quoi que ce soit ou en quiconque si chacun semblait continuer de vivre quand elle était morte à l ‘intérieur ? Personne n’avait jamais su ce qui était arrivé dans cet appartement. Comment elle avait cru mourir et souhaité l’être, sans doute. Comment elle avait, l’espace d’une seconde, songé à aller affronter ce monstre, quitte à en mourir ? Personne ne savait. Stacker n’en avait rien su, Newt ignorait tout de sa tragédie, même Mako n’en savait que très peu. Seul Adam savait vraiment…

-Et aujourd’hui, la dérive était puissante, fit-il, simplement, relevant les yeux vers elle et posant sa main sur la sienne.

Elle eue un sourire, comme lui, un peu cassé et brisé, de ces sourires que l’on ne peut avoirqu’après avoir subit une perte immense.

-On n’a jamais retrouvé Sebastian, murmura-t-elle, doucement, près un silence. Pas même un… Un corps lui ressemblant. Il a juste… Disparu.

Il eue une expression, un froncement de sourcils. Une évidence, mais qui lui perça le coeur. Elle avait passer tant de temps à ne pas en parler qu’une boule obstruait sa gorge, la forçant à détourner les yeux.

-C’est lui, finit-elle par dire, tendant la main vers sa table de chevet, attrapant la photographie vieille d’au moins dix ans.

Treize ans en réalité.

Andromeda posait avec eux, pour une fois vêtue d’autre chose que son équipement militaire. Une simple chemise, un peu trop ample, et un jeans. Elle avait les cheveux tressés, comme une guerrière et avait une main dans le dos de chacun de ses enfants. Sebastian devait avoir à peine dix huit ans dessus, et ses tâches de rousseurs recouvraient intégralement son visage et son cou. Il était bien plus grand qu’elles et tenait l’appareil photo. L’angle était d’ailleurs bizarre, un peu manqué, ce qui rendait la photo encore plus parfaite. De l’autre côté, Evie souriait, les yeux un peu trop maquillés et les cheveux défait en une crinière ondulé et blonde, bien moins terne que désormais. Une adolescente encore heureuse. Andromeda était morte trois ans plus tard.

Adam prit la photo, l’observant un peu, souriant à demi lui aussi. Evie reprit le draps pour s’en recouvrir, attendant qu’il finisse de la regarder pour la ranger.

-J’en ai aussi une. De ma mère.

-C’est vrai?

-Elle est dans ma cabine. Tu voudrais la voir?

-Oui, avoua-t-elle avec un sourire, timide.

Il se releva, reposant la photo à l’endroit même où elle l’avait prit, relevant un sourcil, quand il la vit détourner légèrement les yeux face à son corps nu. Evie avait toujours été une femme pudique, et même si Adam n’était pas son premier, elle n’avait pas vraiment eue le temps d’avoir de multiples partenaires. Il eue un léger sourire, lui ébouriffant les cheveux au passage, avant de remettre ses vêtements, lui tournant le dos. Ce qui n’empêcha pas Evie d’observer les muscles proéminents de son… Dos. C’était étrange, comme sentiment. Cette légèreté. Cette… Evidente simplicité. Elle n’avait encore jamais vécu ça. Le simple fait de… Regarder celui qu’elle aimait se rhabiller et éprouver une douce et étrange chaleur au creux du ventre. L’espace d’un instant, elle se vit même le rattraper par la boucle de sa ceinture, le ramenant au creux de son lit et passer les quelques prochaines heures, à qui sait, oublier le temps.

C’était oublier l’apocalypse.

L’alarme se mit à retentir sur tous les ponts, hurlant un son grinçant et glaçant. Aussitôt, ils eurent le même réflexe, relever les yeux et saisir leur vêtements pour s’habiller au plus vite. Une telle alarme ne pouvait signifier qu’une chose : elle avait vu juste. Une nouvelle attaque de Kaijus allait avoir lieux. Et une des plus dévastatrices. Rapidement, ils s’extirpèrent de sa cabine, filant vers les ponts supérieurs comme des dizaines d’autres militaires. La salle de contrôle fut rapidement pleine, au point que Tendo doive presque hurler pour se faire entendre de tous.

-La brèche s’est ouverte à 23h, expliqua-t-il, cependant qu’Adam leur traçait un chemin vers l’avant -vers l’emplacement des pilotes. Nous avons deux signatures, deux catégories 4. Noms de codes : Otashi et Reptile, ils attendront Hong-Kong d’ici une heure.

-Evacuez la ville, reprit Stacker, d’un ton solennel. Fermez les ponts. Que chaque civile soit évacuer vers un abri au plus vite. Crismon Typhoon, Tcherno Alpha, en première ligne pour défendre le port. Restez sur la Muraille Miracle. Striker, vous restez en retrait. Protégez le litoral. On ne peut pas se permettre de vous perdre, alors ne vous engagez que si c’est votre seule option.

-A vos ordres ! répondirent en choeur le père et le fils.

-Vous deux, ajouta-t-il finalement, daignant enfin les regarder en face.Vous restez là.

La déception qu’ils ressentirent fut palpable mais en temps de guerre, il n’y en avait pas pour les chamaillerie.

-Allons-y ! conclut Stacker, claquant dans ses mains.

La bataille commençait. Les trois Jaegers furent envoyés au front plus rapidement qu’on eue put le croire possible, vu la taille des imposantes carcasses de métal et de fer. Chacun avait prit sa place rapidement et très vite, les hélicoptères de l’armée les avaient déployés dans la mer de Chine. Désarmée, Evie observa en mordillant son pouce le déploiement, dévorée par une peur perverse et certaine : quelque chose de terrible allait se passer. Le simple fait que deux Kaijus de catégorie 4, les « plus gros en taille et en poids » comme l’avait rappeler Tendo, soient dans l’océan exprimait l’ampleur et la gravité de la situation. Pour une fois, elle aurait désiré avoir tord. Elle aurait tout donné pour avoir tord. A côté d’elle, Adam contractait chacun de ses muscles, comme dévoré lui aussi par cette certitude ou peut-être son désir de retourner sur le terrain, elle l’ignorait. Elle ne put que se contenter d’attendre, comme lui. Inutile alors qu’ils pourraient l’être.
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________________________________________ 2018-10-10, 13:50


At the edge of our Hope, at the end of our Time

THE BONE SLUMS – HONG KONG

S’extirpant d’un petit taxi sur trois roues et se retrouvant déversé au milieu de la foule, Newton n’en menait pas très large. Certes il avait passé suffisamment de temps à Hong-Kong pour comprendre la langue et la façon de fonctionner mais… C’était plutôt ce pourquoi il était là qui le mettait un peu mal à l’aise. Affrontant la pluie sans parapluie, il observa les éclairages burlesques et les couleurs déphasées du coin de rue où il avait atterri.

Eclairée à la lumière bleue, la carte que lui avait remis le Colonel Stacker révélait un symbole symétrique semblable à une tête de dragon. Il lui avait dit de chercher les autres signes de ce genre… Levant les yeux vers l’énorme carcasse de Kaiju qui servait de quartier, Newton les posa ensuite sur un panneau indicateur situé juste derrière lui. Se penchant dessus, il éclaira le texte désignant une zone piétonne et sursauta en découvrant le même symbole dissimulé ! Mieux, celui-ci possédait une flèche pour lui indiquer la route !

Ni une ni deux, il s’élança dans cette étrange chasse au trésor à travers les ruelles et autres balcons, finissant par atterrir à l’étage d’une bâtisse au bois rouge vif gardée par des grands costauds en costume.

Passionné, il éclaira l’un des montant de la porte et poussa un soupir en découvrant la tête de dragon symétrique ; ignorant alors les regards des deux gardiens, il pénétra à l’intérieur de ce qui ressemblait à… Une vieille boutique d’antiquaire chinois. L’odeur y était en tout cas. Trempé jusqu’aux os, Newton s’avança dans les rangées en remarquant que les deux gorilles l’avaient suivi et que le vendeur au comptoir… Ressemblait à tout sauf à un chinois lui. Le crâne chauve et les lunettes rondes, il avait plus l’air d’un de ces mafieux de bas étages qu’on trouve dans les vieilles séries que d’un apothicaire.

« Hey, psst… » L’interpella-t-il, le faisant sursauter. « Vous voulez de la poudre d’os de kaiju vous aussi cher monsieur ? »

« De… De la poudre ? » Newton écarquilla les yeux.

Le vendeur contourna le comptoir pour s’approcher de lui, les neurones du scientifique tournant à mille à l’heure pour essayer de comprendre ce dont on lui parlait.

« NDe la poudre d’os ? Euh.. Non ? Pourquoi j’en voudrais ? »

« C’est magique. Pour la libido. »

Le vendeur joignit le geste à la parole dans un sous-entendu si évocateur que même Newton pu comprendre, pour le coup.

« Je sais, j’en prend souvent. »

Malaise. Malaise, malaise et re-malaise ! Newton eu un petit rire gêné, essayant de le distinguer à travers ses lunettes désormais pleines de buée ! Sale temps à Hong Kong vraiment… Reprennant un peu contenance, il fini par secouer la tête.

« Je vois… Non, merci. Je… » Il releva la carte donnée par Stacker entre eux et l’éclaira avec sa lampe à lumière bleue. « Je voudrais voir Hannibal Cho. »

Aussitôt, le vendeur fit signe aux deux hommes costauds et ceux-ci verrouillèrent la porte. Puis il s’écarta d’un pas et se dirigea vers l’une des allées.

« Venez. »

S’approchant de l’une des très nombreuses étagères remplies de poudres et d’autres bouteilles et bocaux indéterminés, il aposa sa main ganté dans l’un des angles et activa un mécanisme sonore. Aussitôt, les bibliothèques s’écartèrent pour révéler une autre pièce à l’ambiance lugubre, contenant de nouvelles étagères fournies en bocaux verdâtres où reposaient des morceaux de toutes formes. Comme dans un musée d’histoire naturelle, on aurait dit qu’ils étaient conservés dans une forme de formoles et attendaient patiemment qu’on les choisisse…

« Hannibal Cho, hein ? » Déclara le vendeur en s’écartant du passage, un petit sourire sur le visage. « Bonne chance. »

Newton déglutit en s’avançant dans l’inconnu, incertain de l’endroit où il mettait les pieds. Le couloir fut rapide et très vite il atterrit dans une salle ronde et richement décorée. Le sol en bois verni portait le même symbole qu’il avait recherché dans toutes la ville et se trouvait balayé par les allers et venus des hommes portants cages, sacs, pots et autres contenants de manière active. Un léger brouhaha s’échappait mais le niveau sonore était parfaitement supportable.

« Oh mon dieu… » S’exclama Newton en avançant au milieu, réalisant sur quoi il était tombé. « Bon sang mais c’est… C’est le paradis sur terre ! »

De hautes colonnes exposaient des morceaux entiers de Kaijus reliés par des câbles comme dans son laboratoire. Sur des tables, des hommes s’affairaient autour d’un…

« Un cuticule de Kaiju ! En parfaite condition ! »

Newton ne savait plus où donner de la tête ! Il reconnaissait tout, devinait tout, s’émerveillait devant la quantité d’extraits et de pièces découpées de Kaiju qui se trouvait là ! Lui même n’en avait jamais autant possédé dans toute sa vie… Il fallait avouer que l’armée était très stricte sur le conditionnement et la possession d’objets provenant du corps des Kaijus. De petits bruits stridents le détournèrent quand l’un des intervenants souleva une espèce d’insecte géant en le tenant à bout de bras.

« Et ça c’est… c’est un parasite ?! C’ets la première fois que j’en vois un vivant ! D’habitude ils meurent dès que le Kaiju décède, j’ignorais qu’on pouvait le maintenir en vie et… »

« Il suffit de les plonger dans l’ammoniaque. » 

La voix qui coupa court à ses pérégrinations provenait de derrière lui et Newton se redressa vivement du plan de travail où il s’était presque affalé, tournant toute son attention sur l’étrange individu en costume rouge qu’il n’avait même pas remarqué. Le bout de ses chaussures claqua quand il avança dans sa direction et l’aura de prestance qu’il dégageait ne lui insuffla rien de très sympathique. Ou presque. Le look déjanté offrait une petite touche… Humoristique. Mais Newton se garda bien de le préciser à voix haute. Evie aurait été fière de lui !

« Qu’est-ce que vous voulez ? » Demanda-t-il de sa voix grave.

« Je suis venu voir Hannibal Cho. On m’a dit qu’il était ici… »

Pour preuve de sa bonne foi, Newton releva la carte rouge et la désigna. Promis il n’était pas venu voler l’un de ces échantillons – même si ce n’était pas l’envie qui lui manquait ! L’homme s’avança jusqu’à se retrouver en face de lui, ses lunettes de soleil ronde toujours rigoureusement vissés sur son visage.

« Qui vous a dit ça ? » 

« Je… » Newton marqua une hésitation. « … Ne peux pas vous le dire. »

Il en allait de la sécurité internationale et de la confiance du colonel envers lui. S’il parlait, s’en était fini de la chance qu’il avait de peut-être pouvoir approcher un cerveau de Kaiju entier ! Même si pour le coup, il trouvait que Stacker avait de drôles de fréquentations…

Son vis-a-vis sorti soudain un couteau en or et, dans un mouvement de poignet, lui le planta près de la narine et le souleva de quelques centimètres… Provoquant une douleur si vive que toute la bonne volonté du scientifique s’évapora comme neige au soleil.

« Aïe aïe aïe ! C’est Stacker ! C’est Stacker bordel de… »

Il fut immédiatement relâché mais la douleur étiait telle qu’il continua de pester, se frottant et pinçant le nez en maudissant intérieurement le colonel de l’avoir fait venir ici.

« Super ! Ah ça c’est super ! Bordel… Je déduis que vous êtes Hannibal Cho ? »

Qu’il ne se soit pas trompé de personne au moins… L’autre eu un sourire hautain.

« Le nom vous plaît ? Je me suis inspiré de mon personnage historique et littéraire préféré, et de mon deuxième gérant de restaurant taïwanais préféré sur Brooklyn. » Il se détourna pour se diriger vers l’un des bords de la pièce. « Dites moi ce que vous voulez. Avant que je ne vous égorge comme un cochonet et ne vous serve en repas aux poux géants. » 

Charmante perspective. Hyper rassurante. Vraiment !

* * *

SHATTERDOME – 23h06

Ils étaient partis. Ils étaient tous partis et eux devaient attendre ici, à juste les observer et espérer que les choses se passeraient le mieux du monde. Dans le haut-parleur de la tour de contrôle, Adam pouvait entendre les informations fournies par Tcherno Alpha alors qu’ils avançaient en direction de la ligne littorale, à deux kilomètres de la muraille. Normalement, les triplés les suivaient de près et Striker Eureka restait en arrière. C’était le plan de base. La meilleure alternative face à deux catégories 4, les plus gros qu’on ai jamais vu.

Alors pourquoi est-ce qu’il avait ce sentiment qui lui retournait les trippes ? Pourquoi est-ce que toute la douceur et l’intimité qu’il avait partagé avec Evie venait de s’envoler pour un malaise palpable qui le mettait fort mal. Pas par rapport à elle, loin de là et les regards entendus qu’ils se lançaient en disaient beaucoup, mais vis-à-vis de ce qu’il se passait à l’extérieur. Adam n’était pas franchement superstitieux mais, dans un domaine ou l’imprévisibilité pouvait parfois vous sauver la vie, il avait du mal à se tenir tranquille. Être retenu en arrière n’était pas sa place. Être pied à terre en écoutant d’autres se battre le rendait fou. Ses muscles tendus et son regard acide pouvaient le trahir à ce sujet.

Le monde jouait peut-être sa dernière carte et ils étaient mis sur la touche comme de vulgaires remplaçants.

* * *

REPAIRE DE HANNIBAL CHO - HONG KONG

« Regardez-moi cette bande d’illuminés… » Désigna Hannibal Cho, en pointant du doigt une procession bien plus bas dans la rue qui entrait dans une bâtisse ornée du haut du crâne d’un Kaiju. « Ils pensent que les Kaijus sont envoyés du ciel et que les dieux nous punissent ainsi pour notre mauvais comportement. Tu parles d’une bande d’idiots ! » 

Accoudés à l’un des balconnets en hauteur du bâtiment, Newton et Hannibal profitaient de la lourde pluie de Hong Kong sans savoir ce qu’il se passait à l’extérieur du mur Mirage.

« Et vous, qu’en pensez-vous ? » Osa-t-il demander.

« Et bien… Je crois que les gens sont prêts à payer 500 dollars pour de la poudre d’os de Kaiju. » Un sourire apparu sur son visage, narquois. « Re-dites moi ce que vous venez faire ici ? » 

Il était business man de la misère, un vrai créancier des croyances farfelues et la mine d’or où il se fournissait semblait avoir encore de belles années devant elle… Ou du moins, jusqu’à l’extinction de l’humanité.

« Je suis à la recherche d’un cerveau complet de Kaiju, parfaitement intact. »

« Ca ne sera pas possible. » Lui répondit aussitôt Hannibal en secouant la tête de droite à gauche. « Le crâne de ces monstres est trop épais. Quand on fini par l’ouvrir, le cerveau… » 

« … Le cerveau est déjà endommagé, je sais. » Le repris Newton. « Mais moi je parle du cerveau secondaire. Nous savons tous les deux qu’avec une taille pareille, les Kaiju ont besoin de deux centres neuronales pour gérer toute leur masse. Un peu comme les dinosaures. C’est ce deuxième cerveau que je souhaite. »

Pour ses recherches et pour, peut-être, parvenir à comprendre la faille qui permettrait d’éliminer ces monstres sortis de l’eau. L’homme paru songeur, s’adossant à la rambarde pour réfléchir quelques instants.

« Et qu’est-ce que vous comptez faire avecun cerveau secondaire ? La plupart des parties du Kaiju se vendent : les cartilages, la vessie, le foie… et même les excréments ! Vous savez qu’un mètre cube de merde de Kaiju contient suffisamment de phosphore pour fertiliser tout un champ ! Mais le cerveau… y’a trop d’ammoniaque. » 

Il marqua une pause.

« Qu’est-ce que vous comptez en faire ? » 

« C’est classé secret défense. »

La meilleure parade quand on ne voulait pas révéler ses intentions était de faire jouer la carte de l’armée et ses dossiers classifiés. Peut-être que ça passerait pour cette fois, sans le poignard dans le nez ?

« Je ne peux rien vous dire, même si je le voulais… »

Hannibal paru songeur, croisant les bras sur son torse. Newton retira ses lunettes afin de mieux le distinguer.

« … Mais c’est vraiment cool. »

Nouveau temps d’arrêt.

« Peut-être que je devrais vous le dire ? » L’excitation parcourait ses veines rien que d’y penser, incapable de tenir sa langue. « Bon, je vous le dis ! Le but est de pouvoir dériver avec un Kaiju. »

« Vous vous foutez de ma gueule ? » 

« C’est fascinant comment leur esprit fonctionne ! Tous les cerveaux des Kaijus sont reliés les uns aux autres. L’espèce possède un genre de ruche cérébrale, des ponts neuronaux entre tous les individus et… »

Hannibal le saisi soudain au visage, appuyant sur sa paupière inférieure pour dévoiler l’hématome qui s’y trouvait depuis qu’il avait dérivé. Newton s’immobilisa, surpris, et affronta son regard – derrière les lunettes obscurcies – en attendant son verdict.

« Nom d’un Kaiju… Vous l’avez déjà fait, pas vrai ? »

« Peut-être. Un peu… Oui. »

Autant l’avouer, ça se voyait.

« Maudit scientifique ! Espèce d’imbécile ! » 

Hannibal le relâcha au moment où les alarmes de la ville se mirent à sonner, signe imminente de l’arrivée d’un Kaiju... Et l’heure pour tout le monde de tenter de rejoindre l’abri le plus proche.

Ca signifiait aussi que les jaegers étaient de sortie et qu'ils avaient affaire à un plus gros danger que ce qu'ils pensaient.



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