« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Chicken Wings {Nayati & Vaiana}

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Nayati Lifebreath
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________________________________________ 2018-02-09, 21:06



Quand on prend un oiseau pour écrire, ca s'appelle Tweeter
Chicken Wings
Nayati & Vaiana


« Mary ? Mary sort de la. »

« Non ! »


« Allez, montre moi ! »


« Naaaaaaaaaaaan »


« Ton petit déjeuner va refroidir. »


« T'es nul en cuisine ! »


« Mary, ouvre cette porte. »


La porte s'ouvrit et une petite figure blonde me jetta un regard colérique.

« Tu es ravissante. »


La fillette passa devant moi en poussant un soupire sans équivoque, en marchand d'un pas lourd en disant d'un ton plein de mépris :

« Pfeu ! J'ressemble a une de ces princesses disney ! »


Je levais les yeux au ciel et la vit s'attabler pour prendre son petit déjeuner. De mon coté, je m'étais dirigé prés de l'évier pour attraper de quoi finir son sandwich. Le silence ne dura que quelques secondes avant que la voix de Mary ne se fasse entendre.

« M'oblige pas a y aller, tu peux continuer a me donner des cours ! »
fit elle avec une note d’espoir.

« Je t'ai enseigner tout ce que je sais. »


« Mais je veux pas y aller c'est tout ! »


« Moi non plus je veux pas aller au travail, pourtant j'y vais. »


« Tu travailles pas, tu répares des voitures et des bateaux prés de la plage. »


Un ange passa. Elle n'avait pas totalement tord...

« Ok c'est un mauvais exemple. N'empeche que tu iras. »


« Mais on est en plein milieu de l'année ! On peut attendre la prochaine rentrée non ? »


Oh, elle essayait de gagner du temps...

« J'ai déjà vu avec la directrice pour que tu entres en classe a la fin des vacances. La discutions est terminée Mary, tu y ira point. On en a discuté ad noseam. »


Un silence. Je savais qu'elle allait buter dessus, ca n'y manqua pas.

« Ca veux dire quoi ad noseam ? »


Je me tournais vers elle, ayant enfin fini de préparer son repas.

« Oh, tu sais pas ? J'en connais une qui doit aller a l'école. »


* * *

J’arrêtais le pick up devant l'école. Leurs cris s’entendaient a travers les vitres et je voyais Mary qui observait l’extérieur avec l'air d’analyser un nouveau terrain miné. Je jetais un coup d'oeil vers la cour moi aussi et dit, pour la rassurer :

« Allez. Tu vas bien t'amuser. Tu vas te faire pleins de copains a qui tu pourras emprunter de l'argent toute ta vie....Allez descend, tout vas bien se passer. Essaie de... essaie d'être une enfant c'est tout. »


C'était incroyablement perturbant, bien plus que ce que je voulais bien admettre, de la voir ouvrir la portière et serrer les lanières de son sac a dos aussi fort. Elle me jeta un regard, je lui fit un signe de la main encourageant et la vit s'éloigner a petits pas. Puis, après un soupire, je repris ma route et me dirigeais vers la cote. Le ciel était gris et il faisait froid, mais il n'y avait pas de vent. J'allais pouvoir bosser la porte grande ouverte sur la mer.

J'avais repris le vieux garage, chez « Jim » quand le propriétaire était mort, ce qui m'avait décidé c'était entre autre la vue magnifique qu'on avait sur la mer. Ca ne valait pas les grandes étendues des plaines du nord mais cette immensité a perte de vue me rappelait ma terre natale, avec ses herbes hautes qui ondulaient de la même façon que les vagues, sous le vent. C'était mieux que rien. Ce « boulot » m'avait donné l'occasion de m'occuper, de faire quelque chose de mes journées, un truc que j'aimais bien. Je pouvais passer des heures a réparer les moteurs des voitures mais ce que je préférais c'était les bateaux. C'était comme si je courrais sur la mer avec, une manière comme une autre de retrouver mes racines même si rien ne valait les plaines.

« MERRRRDE !!! »


Un truc venait de se jeter littéralement sous mes roues et je freinais des quatre fer pour éviter de l'écraser. Les pneus glissèrent sur la chaussée dans un crissement infernal et je vis la boule de couleur disparaître sous le capot. Les mains crispées sur le volant au point d'en avoir les jointures blanches, je sentais mon cœur battre a tout rompre et une énergie folle se disperser dans mes jambes. Ca avait toujours été comme ca, le corps humains, sous l'effet du stress, envoyait du sang dans les jambes pour leur donner l'énergie de fuir. Je restais quelques instants a sentir mon cœur battre sous l'adrénaline avant d'ouvrir la porte et de descendre pour aller juste devant la voiture.

Bon, déjà y avait pas de trace de sang c'était déjà ca. Je me baissais et me mis a quatre pattes pour voir entre les roues et m’aperçut qu'un poulet était en train d'essayer de picorer un pneu, en se cognant la tête contre le « plancher » de la voiture.

Est ce que je l'avais cogné trop fort ? Dans le doute, je l'attrapais et remontais en voiture en le mettant sur le siège passager, qu'il commença a essayer de picorer sous mon regard suspect. Ok, il lui manquait une case a celui la, ca promettait... Je repris ma route et me garais non loin du garage en descendant la bestiole et en l'embarquant. Au pire, je pourrais toujours faire un barbecue non ?

J'entrais dans le garage et allumais la lampe qui envoyait une lumière chiche sur les murs avant de poser le coq sur le sol. Il me jeta un regard surpris et je croisais les bras en attendant de voir ce qu'il allait faire. Il tourna sur lui même comme si il cherchait quelque chose puis s'attaqua a … une pierre. Ok, il était vraiment débile en fait. Dommage je savais que la plus part des créatures ne survivaient pas a la loi de la nature. Mais celle la poussait le respect en ayant survécu jusque la même si il avait un air rachitique. On frappa énergiquement a la porte et je jetais un coup d'oeil la bas.

« J'arrive ! »

Rapidement, j'attrapais le poulet et le mit en hauteur en priant pour qu'il ne fasse pas de conneries et me dirigeais vers la grande porte en fer qui donnait sur la rue pour faire face a une jeune femme a la peau sombre. Appuyé d'un bras sur le coté de la porte je finis par lâcher :

« Ouais, c'est pour ? Écoutez je suis pas mal occupé alors si c'est pour réparer votre voiture je suis certain qu'il y a d'autres garagistes très compétents pas loin. Vous avez celui de.. »


Je m’arrêtais en entendant un bruit de tonner dans mon dos et serrais les dents en imaginant ce qui avait du se passer. Je levais un doigts vers la jeune femme en me baissant a son niveau.

« Excusez moi, j'ai du travail. »


Je repoussais le battant de la porte à la vas vite et revint vers l’intérieur du garage pour voir le poulet, ficelé comme jamais suspendu au dessus du barbecue – mystérieusement allumé - que je gardais pour l'été, avec Mary.

Les mains sur les hanches, je restais quelques secondes a considéré le fait de le laisser la en arrivant toujours pas a comprendre comment il avait pu en arriver la.

« Sérieusement ? Franchement tu mériterai que je te change en nuggets. »


J'entendis un pas dans mon dos et me retournais pour voir la jeune femme qui avait décider de rentrer en haussant un sourcil. Bah, elle avait du m'entendre...

« Vous en voulez un bout ? »
fis je en plaisantant.

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Vaiana De Motunui*
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________________________________________ 2018-02-11, 11:54








Chicken Wings

« Le prochain qui me demande à manger Hei hei, je le fusille. »


J’avais pris mon sac, mes outils, et je courrais à travers le salon pour attraper Hei hei qui avait visiblement envie de faire son jogging matinal au moment le moins opportun de la journée. Si Jules me croisait à ce moment là, j’aurais encore le droit à des remontrances. Bien sur, cela formerait une raison totalement valable de discours quant à la survie d’Hei hei par ce temps glacial. Et on se quitterait de nouveau en s’envoyant balader. Très peu pour moi, je préférais garder mon énergie pour des choses plus utiles. Une fois le cou de coq attrapé, je me ruais vers la porte de la maison.

- J’y vais, si quelqu’un me cherche, je bosse sur ma pirogue au bord de mer ! A ce soir, et Jules, essaye de sortir au moins une fois aujourd’hui, au lieu de flétrir en intérieur avec Ellie !

Je refermais la porte sans attendre de réponse de la part d’un des deux protagonistes. Je n’avais même pas idée de leur présence dans la maison. Mais connaissant Jules, il devait toujours être à l’intérieur. J’ajustais le sac sur mon épaule pour rejoindre le jardin de la bâtisse. J’avais besoin du tissu dans lequel je cousais ma voile, ainsi que quelques outils pour polir le bois de ma pirogue. Il s’agissait des finitions, ce qui me rendait grandement fière. La coq était presque parfaite.

Bien évidemment, le bois dans lequel elle avait été construite ne serait jamais aussi bien que celui que je trouvais sur mon île, et je croisais les doigts pour qu’il flotte ni trop, ni trop peu. Jules m’avait conseillé de le vernir, pour être sûre que ce dernier serait entièrement perméable. Ce qui m’avait arraché un soupir exaspéré. Clairement, personne ici ne devait connaître le vrai bois de navigation. Ce bois aux constituants parfaits pour la navigation. Mais je devais faire avec.

Une fois mon sac plein et la voile roulée sur mon épaule, ainsi que le coq sous le bras, je m’engageais sur la plage, dans un endroit un peu reculé où peu de gens s’aventuraient. J’étais tranquille, au moins, là bas, et je pouvais profiter de l’odeur et du rythme apaisant des vagues.

Laissant retombé mes affaires dans le sable, j’avais relâché Hei hei, qui, comme à son habitude, avait tourné quelques minutes, hurlant d’un coup sec lorsque l’eau touchait ses pattes. Puis, il avait finalement trouvé un coquillage assez gros pour le picorer pendant une bonne journée entière.

Assise dans le sable, je m’appliquais à coudre la voile afin que cette dernière allie résistance et légèreté. Ce n’était pas le plus simple du travail, il s’agissait d’une partie minutieuse qui demandait énormément de concentration et d’habileté. Ensuite, viendrait le meilleur. La customisation de la voile. Je comptais bien reproduire le signe de mes ancêtres, afin de les honorer. Et je ne manquais pas de méthode pour le faire.

En attendant, le travail acharné et minutieux de la voile m’avait absorbé pendant.. Peut être plusieurs heures. Deux, environs, à en croire la position du soleil, maintenant. J’avais pris l’habitude de me lever à l’aube, avec Jules, pour que nous puissions déjeuner devant le levé du soleil. C’était un spectacle toujours aussi éblouissant.

Dans ma concentration, je n’avais pas entendu le silence qui régnait depuis maintenant un petit moment. Les picorements avaient cessé... Mais depuis combien de temps ? Je levais les yeux, dans un moment de lucidité, pour découvrir le coquillage, vide.

- Eh merde !

Hei hei s’était fait la malle. Je reposais mon aiguille sur la toile, avant de laisser cette dernière reposer au sol. Personne ne passait par là, et personne n’avait certainement l’idée de piquer une voile de pirogue. Je sautais sur mes jambes pour analyser les alentours. Mais où avait-il pu bien aller ?! Sérieusement, ce poulet allait me rendre dingue !

Heureusement pour moi, l’endroit était absolument adapté à la recherche d’un petit animal. Vaste étendue de sable. Dont les traces de pas se voyaient encore. Soufflant, je suivis ces dernières, complètement incohérente. Des tours, et des détours, des pas se rapprochant de l’eau, avant de se précipiter à l’opposer de cette dernière. De nombreux pas au même endroit, devant un tronc d’arbre abattu, puis des allés retours entre différents éléments. Des picorements.

Au bout d’une dizaine de minutes, mes nerfs étaient déjà épuisés. Il finirait bien par revenir, après tout ? Ce n’était pas la première fois qu’il se perdait. Mais je ne pouvais pas m’empêcher d’être inquiète pour lui. J’allais abandonner mes recherches lorsqu’une structure, que je pensais abandonné. Un ancien garage. Excepté que du bruit en provenait. Autant faire un détour par ici, peut être que son propriétaire aurait vu le fameux poulet. Il n’était pas du genre à passer inaperçu. D’autant plus qu’un coq sur une plage..

Je m’approchais donc de cette dernière d’un pas décidé. Dernier endroit, après, je retournerais à la construction de ma pirogue. Si Hei hei n’était pas revenu aux alentours de 17 ou 18h, je m’appliquerais à le chercher. Mais le connaissant, il finirait bien par revenir. Je toquais donc à la porte, qui semblait fermé. Néanmoins, il y avait du bruit et donc une présence à l’intérieur. Un homme, légère caricature du bourrin mécano sans cerveau, m’ouvrit avec la gentillesse et l’amabilité dont il était capable.

- Dites moi, je comprends pourquoi vous avez foule de clients. Avec cette amabilité, les gens doivent se ruer chez vous. Mais c’est gentil de votre part de promouvoir la concurrence.

Sifflais-je en le regardant tout en arquant un sourcil. Ma voix était clairement railleuse, mais je ne venais pas pour faire de l’humour. Je voulais simplement savoir s’il avait trouvé Hei hei, le reste m’importait peu. Je n’avais pas de voiture, et je n’irais certainement jamais chez lui une nouvelle fois.

Mes sourcils se froncèrent néanmoins en entendant un bruit étrange derrière lui, le coupant dans sa phrase. Ce genre de bruit catastrophique pourrait très bien venir de Hei hei.

- Je cherche un p...

L’homme m’avait coupé et s’était empressé de refermer la porte derrière lui. Bien décidée à lui poser la question, et à ne pas me laisser faire aussi facilement, je fronçais les sourcils en callant mon pied entre la porte et le mur pour l’empêcher de la fermer. N’ayant visiblement aucune estime à mon regard, il avait déjà fait volte face pour récupérer..

- Hei hei !

Soufflais-je, soulagée, dans ma barbe. C’était donc bien cet homme qui l’avait enlevé. Mais alors, la raison de cet enlèvement, restait complètement flou pour moi. Que Pua fasse des envieux, vu sa petite tête mignonne et son côté chenapan, je pouvais comprendre. Mais Hei hei...

Je ne mis pas bien longtemps à trouver la réponse à cette question. Réponse qui mis mes nerfs en pelote à une vitesse record. Mon sang ne fit qu’un tour alors que je m’approchais pour lui arracher Hei hei des mains.

- Qu’est-ce que vous avez tous à vouloir manger ce poulet en particulier ?! Franchement, vous ne pouvez pas lui foutre la paix ?!

Je lui renvoyais un regard mauvais, tout en serrant Hei hei contre moi. Jules voulait l’exterminé, et pourquoi pas le manger. Et, en plus de cela, des inconnus s’y mettaient. Franchement, qu’est-ce qu’ils pouvaient bien lui trouver ? Il était taré, rachitique et j’aurais bien peur d’attraper une maladie du poulet fou en le mangeant.

- J'espère pour vous que vous n'avez pas eu le temps de lui toucher une plume.

Lançais-je froidement en le fusillant du regard. Heureusement, le coq semblait encore en pleine forme. Il bougeait la tête dans différentes directions, sans présenter la moindre blessure, ni un trou sans plume. Ce dernier réussis à s’échapper de mes bras, en profitant pour de nouveau picorer les alentours. Je pris le temps de relever les yeux vers l’homme, toujours menaçante et en pétard.

- Vous n’avez pas intérêt de l’approcher de nouveau.

Mais apparemment, au delà de son aspect quelque peu fragile, Hei hei savait déjà se venger tout seul. Un gros bruit, suivi d’un hurlement strident nous perça les tympans, en plus d’attirer notre attention.

Le poulet avait picorer l’un des pot d’échappement d’une moto qui trônait dans un coin, pas loin de nous. Ce dernier c’était effondré, provoquant un déséquilibre qui fit chuter la moto. Hei Hei leva la tête vers nous pour nous regarder. On pouvait presque lire l’innocence dans ses yeux.

- Ca devrait vous faire réfléchir à deux fois, la prochaine fois que vous voudrez enlever un animal de compagnie.

Mais ce n’était pas tout. La moto effondrée avait dévoilé, derrière elle, une magnifique trottinette rose à paillette, dont le bout du guidon était parsemé de ruban arc en ciel. Un large sourire ironique se forma sur mes lèvres.

- Attendrissant. Vous êtes très certainement adorable, sur cette petit trottinette. Je suis sûre que si j’avais passé mon enfance ici, je me serais aussi amusée à réparer des jouets pour enfant.

Déclarais-je avant de venir attraper Hei hei, pour le garder dans mes bras. Il ferait moins de catastrophe, comme ça. Je préférais fausser compagnie à mon « nouvel ami » avant d’avoir ne serait-ce qu’une once de culpabilité pour les bêtises du poulet.

- Bon nettoyage et réparage.

Je fis volte face pour me diriger vers la porte. Passant à côté d’une étagère, légèrement bancale, en fer sur laquelle l’homme entreposait apparemment ses outils, je ne remarquais pas Hei hei, avançant son bec vers un élastique accroché autour d’une des barres. Ce dernier l’attrapa tout en le serrant de toutes ses forces, comme si sa vie en dépendait.

J’allais passer la porte lorsque je fus retenu par ce petit détail qui me fit basculer en arrière. Je percutais l’équilibre précaire l’étagère qui commença à tanguer dangereusement,. Je fis de justesse un pas en arrière en voyant que cette dernière avait décidée de tomber de mon côté. Elle s’écroula à mes pieds, me séparant maintenant de la porte de sortie. Un souffle agacé s’échappa de mes lèvres.

- Y’a rien de solide dans votre garage ? Rassurez-moi, vous avez une autre sortie ?

Lui demandais-je en me retournant. Lorsque le mauvais sort s’abattait, il s’y abattait correctement.


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________________________________________ 2018-02-13, 14:50



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« Hei hei ! »

C'était quoi ca ? Une nouvelle manière de dire bonjour ?

« Qu’est-ce que vous avez tous à vouloir manger ce poulet en particulier ?! Franchement, vous ne pouvez pas lui foutre la paix ?! »

Elle m'avait prise au sérieux ? Non mais vraiment, qui voudrait manger ce truc rachitique ? Il n'avait que la peau sur les os, et encore ! Et vue la tronche qu'il avait, j'étais pas sure de ne pas attraper une maladie débilitante si j'avais le malheur de croquer dedans. Misère, ou allait le monde, est ce que c'était même légal de le laisser se balader seul en liberté ?

« J'espère pour vous que vous n'avez pas eu le temps de lui toucher une plume. »


Mh techniquement, si puisque je l'avais pris dans mes mains...

« Vous n’avez pas intérêt de l’approcher de nouveau. »


« Ce n'est pas dans mes intentions »
assurais je en me remémorant tous les risques que j'allais prendre si je le mangeais un jour.

Enfin bon, l'inconnue voulu partir mais visiblement, son abrutie de poulet semblait décider a essayer de manger tout ce qu'il trouvait a sa portée. Voir même une moto... Je croisai les bras en regardant la scène et en écoutant sa remarque quelque peu enfantine. Comment j'étais sencé savoir que c'était un animal de compagnie ? Qui avait un poulet de compagnie ? Je n'avais vu cela que dans Friends...

« Attendrissant. Vous êtes très certainement adorable, sur cette petit trottinette. Je suis sûre que si j’avais passé mon enfance ici, je me serais aussi amusée à réparer des jouets pour enfant. »

Je roulais des yeux. Ah c'était bien les occidentaux ca, a essayer d'attaquer et a tacler dés qu'ils en avaient l'occasion, sans oublier l'option : je juge les autres sans rien savoir d'eux. Et puis c'était franchement pas très imaginatif. Mais bon, visiblement il lui manquait une case, je pouvait pas vraiment lui en vouloir a partir de la, si ? C'était sûrement pour ca qu'elle s'entendait si bien avec son poulet.

« Bon nettoyage et réparage. »


Et voilà, comme prévu elle partait sans même essayer de réparer ou de nettoyer. Ces gens la ne savaient que détruire, ou jeter les choses quand ils les détruisaient. Aucun respect. J'haussais les épaules et me tournais, je n'allais clairement pas la retenir, prêt a me remettre au travail quand un bruit de fin du monde me fit me re tourner. Ah bah bravo ! Franchement mais elle ne savait que péter des trucs ou quoi ? Je passais une mai sur mon visage et me pincais l’arrête du nez en soupirant.

« Y’a rien de solide dans votre garage ? Rassurez-moi, vous avez une autre sortie ? »


Je regardais la porte quand un petit sourire au coin apparut sur mon visage. Est-ce que je devais lui dire que je pouvais parfaitement soulever l'étagère en question pour libérer le passage ? Est-ce que je devais lui dire que effectivement il y avait une autre porte qui donnait directement sur un ponton qui allait jusqu'à la mer ? Bon, elle était cachée par des bateaux et des plaques de métal, mais tout de même. En soi, je pouvais le faire. Mais j'allais garder le silence, c'était beaucoup plus amusant. Je haussais les épaules avec un air parfaitement sérieux.

« Je ne sais pas, peut-être que ton poulet peut faire un trou dans le mur en le picorant, sinon je veux bien te prêter la trottinette pour que tu creuse un trou avec. Je sais que tu l'aimes, et calme comme tu es, ça ne devrait pas trop te poser de problème. »
ajoutai-je d'un ton ironique. « Si sortie il y a, je suis sur que tu peux la trouver comme une grande. »

Je fis quelques pas pour rejoindre la moto de la blonde... comment s'appelait-elle déjà ? Lame... quelque chose. Un sacré bout de femme, qui n'avait clairement pas froid aux yeux. Le genre de personne qui sauter du haut des falaises en espérant ne pas remonter. Un civil chtarbé en sorte. Si son bébé était abîmé, j'étais bon pour me faire buter. Doucement, je la redressais et l'éloignais du coq maléfique. Puis, essuyant mes mains sur mon jean j'avais jeté un regard vers la jeune femme.

Elle était mignonne, l'air un peu trop agressif pour que ce soit mon type, mais mignonne. Et son poulet dans les bras me laissait penser qu'il s'agissait d'une sorte de hippie. Elle allait bientôt me proposer de fumer un dérivé du calumet de la paix... J'ai un petit sourire à cette pensée et attraper une clé de 12 pour finir par me glisser sous le moteur d'un 4x4 qu'un client avait laissé à mon intention. J'étais presque sûr que c'était un cadeau pour son gamin, je ne savais pas pourquoi les gens s'obstiner à leur offrir des voitures alors qu'il savait encore des boutons d'acné. Franchement...

« Primo, »
finis je par dire, « Je voulais pas vraiment le manger ton poulet, c'était de l'humour. Franchement il n'a que la peau sur les os. Je ne suis même pas sûr qu'on arriverait à faire une nuggets avec lui tout entier. »

Bon, je me voyais mal ajouter que j'étais herbivore à la base, ca jetterai un froid dans la conversation à mon avis. Je farfouillais dans la boîte à outils à côté de moi pour dénicher un tournevis, le regard tourné vers le ventre de la voiture.

« Deuxio, si tu veux tout savoir il c'est quasiment jeté sous les roues de ma voiture. Donc au final, c'est toi qui es en tord de ne pas l'avoir surveiller, il a faillit me causer un accident, et je l'ai ramené pour voir si il allait bien. Et tertio : »
Je glissais de sous la voiture pour lui jeter un regard. « Je ne suis pas sur que détruire a moitié mon garage soit un bon signe de reconnaissance. »

Puis j'avais a nouveau poussé la planche pour retourner sous la voiture. Bon, normalement, ca devrai le faire... il me restait deux trois trucs a vérifier mais il pourrait bientôt rouler. Bien, ca serait déjà ca de fait. Je laissais le silence s'installer pendant quelques instants. J'aimais bien le silence, ca aidait a se concentrer. Comme en arrière plan on entendait le bruit des vagues et de la mer. Je finis par sortir de sous le 4x4 et m'essuyais les mains avec un chiffon. Oh, miss « j'ai un poulet de compagnie » était toujours la.

« Je m'appelle Nayati. Nayati Lifebreath. »
Finis je par dire. « Et toi ? Qu'est ce qu'une jeune fille de bonne famille vient faire si tôt le matin sur la plage ? Je veux dire a part chercher un poulet ? Et puis franchement, un poulet en animal de compagnie ? »

A ce point la, je crois que j'aurai tout vu. Il ne manquerai plus qu'elle soit fétichiste. Ou alors elle avait un élevage, au choix. Dans les deux cas, ce n'était pas rassurant : le premier parce qu'un fétichiste pouvait toujours disjoncter et que ca traduisait un désordre psychologique qui risquait de dégénérer, et le second parce que si tous ces poulets étaient aussi stupides et qu'elle les vendait, Storybrooke n'allait pas tarder a se transformer en ville de débiles mentaux.

Je jetais un coup d'oeil derrière elle et lui désignais le tas fait par les étagères renversées.

« Tu peux commencer a ramasser, je risque pas de le faire a ta place tu sais. Et soit gentille : surveille ta bestiole. »



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________________________________________ 2018-02-16, 07:59








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« Le prochain qui me demande à manger Hei hei, je le fusille. »


Plantée devant la porte, je pesais le pour et le contre. Clairement, le contre était bien plus tentant que le pour, mais malheureusement, j’avais une conscience, et bien que jusqu’à maintenant, du contre m’était plutôt agréable, je ne voulais pas aller trop loin. Et puis, je finirais par m’en vouloir, si jamais Hei hei faisait une trop grosse bêtise. Pour le moment, c’était largement lui rendre la monnaie de sa pièce que de lui assombrir sa journée après qu’il ait, lui aussi, voulu manger, ou au moins faire du mal au coq. Je me retournais vers lui, un regard légèrement provocateur, alors qu’un sourire en coin remontait la commissure de mes lèvres.

- Je serais toi, je ne proposerais pas ce genre d’idée. Avec un peu de chance, il réussirait à faire plus de catastrophes, et un trou dans le mur n’est clairement pas le pire à envisager.

Je pense qu’il avait eu un assez bon aperçu du potentiel de Hei hei. Et encore, ce n’était rien comparé à ce qu’il avait déjà fait à d’autres personnes. Ce coq était clairement... Extraordinaire. Dans le sens autant positif que négatif du terme.

Mon regard se reporta de nouveau sur l’homme présent dans le garage. Il se.. Justifia en quelque sorte, de ne pas avoir voulu manger Hei hei. Je ne pu m’empêcher de relever sa remarque, d’un petit ton railleur.

- Tu te fais de l’humour à toi quand tu es seul ? Quelle bonne idée.. Tu ne dois jamais t’ennuyer. Mais je suis d’accord. Hei hei ne serait pas un bon choix de repas. Sauf si tu prévoyais d’empoisonner l’un de tes ennemis.

Même si je l’adorais, quand on voyait le coq comme cela, on pouvait largement se demander s’il ne portait pas une bonne cinquantaine de maladie. Mais il était bien trop résistant pour en mourir. Comme pour les grands-mères agaçantes, il nous enterrerait certainement tous.

Ses deux autres raisons m’arrachèrent un nouveau sourire ironique, bien que amusé. Sa répartie me plaisait bien, et outre passé l’énervement que tout le monde veuille manger Hei hei, la situation avait largement de quoi être amusante. Je répondis donc d’un air détaché, tout en gardant un demi sourire sur les lèvres.

- Oh, du coup tu es mon beau prince charmant qui vient sauver mon précieux animal de compagnie sur son cheval blanc et qui le ramène à sa princesse ? J’ai attendu ça toute ma vie, c’est magnifique.

Je ne pu retenir un léger éclat de rire amusé, qui s’estompa rapidement pour baisser les yeux vers le poulet.

- Pour la reconnaissance, et la destruction de ton garage, je te laisse t’adresser au principal concerné. Dans l’idée, je n’y suis pour rien, ni dans l’un, ni dans l’autre.

Ce qui n’était pas entièrement faux. Même si j’étais l’heureuse propriétaire d’un animal aussi fabuleux, je ne pouvais pas porter le chapeau à sa place. Si je devais le faire à chaque fois qu’il se mettait dans des situations compliquées, je ne m’en sortirais pas. J’haussais néanmoins un sourcil étonné à son jugement assez étonnant me concernant.

- Une fille de bonne famille ? Tiens, tiens. Je serais curieuse de savoir comment tu me juges, en ne te basant que sur une apparence.

Demandais-je avec une lueur amusée dans le regard. C’était bien la première fois que l’on me jugeait comme cela. Au contraire, j’avais toujours eu l’image de la jeune femme revêche, que l’on arrivait pas à canaliser.

- Vaiana. Vaiana de Motunui. Tu es de quelle origine, pour avoir un nom aussi... Peu commun ? Ca change de la moitié de la population s’appelant Jack.

Sincèrement curieuse, je me demandais d’où pouvait provenir un nom pareil. C’était... Etrange. Et je trouvais qu’il faisait peut être légèrement féminin. Mais j’étais intriguée par l’endroit d’où il pouvait provenir. Contrairement à certaines personnes, j’apportais une sincère importance aux origines.

- Je venais pêcher des moules, ça ne se voit pas, dans cette tenue ?

Raillais-je en désignant mon jean et mon pull. Les représentations, les représentations... En quoi était-il plus étonnant de voir une jeune femme à l’aube sur une plage, qu’un pêcheur ? Mais en prenant en compte l’image qu’il pouvait avoir de moi, je comprenais son étonnement.

- Je construis une pirogue. Pas commun, hein ?

Il ne prendrait peut être pas ça au sérieux. Ce dont je ne lui tiendrais pas rigueur. C’était assez rare comme occupation, malheureusement. Il y avait bien trop peu de pirogue dans ce monde. Et beaucoup trop de bateau... Ultra développé, ne demandant que d’activer un simple bouton pour naviguer. Ou au contraire, demandant une thèse ainsi qu’un doctorat pour réussir à les comprendre.

- Je n’ai jamais été comme tout le monde. J’aime bien faire autrement. Ne te plains pas, j’aurais aussi pu amener mon cochon de compagnie.

Pince sans rire, je restais sérieuse à cette remarque. Elle était complètement vrai, mais tout aussi étonnante que le poulet. A sa remarque suivante, je m’étais assise sur son bureau, pour le regarder œuvrer sur la moto.

- Manque de chance, tu n’es pas tombé sur une gentille fille obéissante. Mais je serais très intéressée de te voir à l’œuvre, sur cette moto.

Je finirais pas ramasser, c’était sûre. S’il se dirigeait, ce dont je doutais fortement, vers l’étagère pour la ramasser, je l’aiderais forcément. Mais j’avais la mauvaise habitude de faire l’inverse de ce que l’on me demandait. Surtout lorsqu’on me traitait de bonne fille de bonne famille, toute gentille.

- Tu n’es pas censé, en tant que bon prince charmant sauvant une princesse, ramasser à sa place, pour l’aider et la secourir ?

Après tout, sa démonstration d’homme parfait quelques minutes auparavant ne m’était pas sorti de la tête. Hei hei, lui, semblait calmé, il picorait soigneusement les objets qui étaient tombés de l’étagère. J’espérais qu’il n’y avait rien de fragile. Balançant légèrement mes jambes, je l’observais d’un œil critique. Je n’avais jamais touché à la mécanique. Sur mon île, il n’y avait certainement pas ce genre d’engin du démon.

- Et toi alors ? Qu’est-ce qu’un ours mal luné fait au bord de la plage, dans un garage qui semble abandonné depuis des lustres ? Même si je crois me douter que tu évites la civilisation comme la peste, je me demande comment tu arrives à amadouer des clients, en étant si bien caché.

Je me relevais pour m’approcher et regarder ses gestes. Il avait presque l’air doué de ses mains. Ce qui n’était pas peu, lorsqu’on avait un air aussi bourru. Une fois mon observation terminé, je m’approchais de l’étagère tombée pour en ramasser un premier objet, et regarder ce que je pouvais trouver d’autres d’intéressant.


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________________________________________ 2018-02-21, 14:55



Quand on prend un oiseau pour écrire, ca s'appelle Tweeter
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« Tu te fais de l’humour à toi quand tu es seul ? Quelle bonne idée.. Tu ne dois jamais t’ennuyer. Mais je suis d’accord. Hei hei ne serait pas un bon choix de repas. Sauf si tu prévoyais d’empoisonner l’un de tes ennemis. »

Ouais enfin même a un ennemie je ne le donnerai pas. Ce serait trop cruel. Pour l'ennemie en questio hein ! Même moi j'avais un minimum d'humanité.

« Oh, du coup tu es mon beau prince charmant qui vient sauver mon précieux animal de compagnie sur son cheval blanc et qui le ramène à sa princesse ? J’ai attendu ça toute ma vie, c’est magnifique. »


J'avais haussé un sourcil. Est ce qu'elle prenait du crack ? J'avais dis que j'étais un prince charmant ? Nan, toutes ces conneries c'était bon pour les autres, pas pour moi. Au contraire. Avec Mary on ne comprenait jamais comment les princesses Disney faisaient pour êtres aussi niaises et stupides de se laisser embarquer par un inconnu sans m^me réfléchir. Le type aurait pu être un serial killer qu'elles se seraient simplement jetés dans ses bras. C'était a se demander ce que le type voulait faire passer comme message au travers de ces films...

« Une fille de bonne famille ? Tiens, tiens. Je serais curieuse de savoir comment tu me juges, en ne te basant que sur une apparence. »


J'haussais les épaules en m'essuyant les mains sur un chiffon.

« C'était plus une expression qu'autre chose »
lâchais je avec un sourire moqueur. « Pourquoi, je t'ai véxé ou j'ai touché dans le mile ?  »

Y en avait une qui allait devoir remettre a jour son second degrés... visiblement les subtilités de la langue c'était pas son fort.

« Vaiana. Vaiana de Motunui. Tu es de quelle origine, pour avoir un nom aussi... Peu commun ? Ca change de la moitié de la population s’appelant Jack. »


Ok la c'était bon, j'éclatais d'un rire bref qui claqua comme un aboiement. Elle avait tellement raison que c'en était presque déprimant. C'était vrai que les occidentaux avaient un cruel manque d'imagination en ce qui concernait les noms. Et puis ils n'avaient aucunes significations, aucun sens profond, aucun message, aucune vertu a accorder a la personne qui le portait. Quand a son nom a elle il me semblait étrangement familier, comme si je connaissais déjà ces sonorités.

« Je viens des grandes plaines de l'ouest, je suis Tsitsistas, c'est humm.... C'est Cheyenne dans votre langue »
ajoutais je après quelques instants pour me remémorer le mot exacte.

Je n'avais jamais eut honte de mes origines, je les avait toujours affichées avec fierté même si... clairement je n'avais pas la têt typique d'un indien. Mais tout comme ma mère, la tribu m'avait accueillit a bras ouverts et m'avait pris en son sein. La bas les différences n'étaient pas aussi jugées que dans cette société. Parler de ma terre natale m'emplissait de mélancolie, depuis combien de temps n'avais je pas foulé les grandes plaines a faire la course avec les mustangs ? Depuis trop longtemps, mais Mary m’empêchait de rentrer, je ne pouvais pas la couper de l'école après l'y avoir juste remise. Déja que j'étais pas sur qu'elle survive a la première journée... Ou que ses profs survivent, au choix. Au fond j’espérais juste qu'elle ne cranerait pas comme elle me l'avait promis et qu'elle s’amuserait, juste comme une gosse normale.

Vaiana.. mais ou j'avais entendu ce nom déjà ? J'étais presque certain que ca avait un rapport avec Mary en plus. Et pour que j'oublie un truc a propos de Mary fallait le faire.

« Je venais pêcher des moules, ça ne se voit pas, dans cette tenue ? Je construis une pirogue. Pas commun, hein ? »


J'ouvris de grands yeux. Sérieusement ? Je ne savais pas si je devais être sincèrement admiratif ou me sentir mal en pensant au bois qu'elle allait massacrer. Enfin sérieusement ? Les occidentaux pensaient tout savoir avec wikipédia mais rien n'était plus faux. J'étais presque certain qu'elle allait utiliser genre du pin ou le premier gros bout de bois qui allait lui tomber sous la main.

« Vraiment ? »
lachais je finalement d'un ton polis.

Et voilà j'avais joué la carte de la diplomatie. Bon, ou pas :

« Tu utilise quel bois ? »
demandais je finalement avant de hausser les épaules. « Je m'y connais un peu en pirogues c'est pour ca. »

Et ouais, ca avait fait parti de mon initiation. Bon, elle pouvait pas le savoir mais j'y pouvais rien. J'avais passé des semaines a faire une barque qui tienne la route. Trouver l'équilibre parfait c'était le truc le plus difficile a faire je trouvais. La coque devait être parfaitement arrondie et lisse, et ne pas pencher d'un coté ou de l'autre au risque de faire basculer la personne qui montait dedans. J'avais cessé, dés cette époque, de compter les fois ou j'avais bu la tasse a cause d'une courbe trop dure ou trop large.

« Je n’ai jamais été comme tout le monde. J’aime bien faire autrement. Ne te plains pas, j’aurais aussi pu amener mon cochon de compagnie. »


Ah, sérieux ? J'avais haussé un sourcil. Un cochon de compagnie rien que ca ? Et bientôt elle allait me sortir qu'elle était une sorte d'alien arrivé sur terre pour nous étudier ? Bah elle s'y prenait mal alors, elle avait la chance d'être tombé sur le spécimen le plus agréable de la terre. J'étais même pas humain a la base en plus.

« Tu n’es pas censé, en tant que bon prince charmant sauvant une princesse, ramasser à sa place, pour l’aider et la secourir ? »


J'eus un rire moqueur.

« J'ai jamais dis que j'étais un prince charmant ma belle, au contraire. Je suis partisan du « chacun sa merde » donc tu fais une connerie, tu la répare. Ou ton poulet en l’occurrence, mais ca reviens au même. T'as des jambes et des bras : utilise les. »


Elle resta quelques instants silencieuse avant de m'interroger.

« Et toi alors ? Qu’est-ce qu’un ours mal luné fait au bord de la plage, dans un garage qui semble abandonné depuis des lustres ? Même si je crois me douter que tu évites la civilisation comme la peste, je me demande comment tu arrives à amadouer des clients, en étant si bien caché. »


A nouveau j'eus un sourire.

« J'ai jamais dis non plus que je travaillais ici »
lâchais je. « J'ai juste repris l'endroit., ca occupe mes journées. La plus part du temps, je récupère des carcasses de bagnoles a la casse et je les retape. »

Et en suite je faisais des rallye avec et elles finissaient pour la plus part en morceaux. Les autres je les donnais a des gens qui en avaient besoin, comme cette famille nombreuse qui habitait pas loin de chez moi. Leur bagnole avait claqué 'un coup et ils avaient pas eut de quoi la réparer. Je leur avait proposé un échange, leur tas de ferraille contre un de mes joujoux. Bon, depuis toutes les semaines un môme rappliquait avec de la morve lui coulant du nez pour me passer un plat de lasagnes. J'avais toujours pas trouvé le moyen pour faire comprendre a sa mère que j'en voulais pas. J'avais beau lui dire elle comprenait pas, sérieux....

« A l'occasion, je fais des réparations pour des gens, genre cette moto, c'est a une personne a qui j'en dois une. »


Ouais, Blondie m'avait filé plus d'un coup de main. Et de son coté elle avait pas trop le choix, elle avait pété le nez du type qui, avant, s'occupait de sa moto et qui avait cru judicieux de lui mettre la main au cul. Quand a ce que moi je lui devais... C'était une autre histoire. J'avais jeté un coup d'oeil rapide vers Vaiana en observant le moindre de ses faits et gestes. Eh bah voilà, tu vois quand on y met de la bonne volonté c'est pas si difficile.

« Ah mais ca y est je me souviens !! Vaiana ! T'es la nana qui fait coucou la grande ours ! J'te voyais plus jeune tiens.  »


Elle se tourna vivement vers moi et me jeta un regard noir alors que je me relevais, pas perturbé pour un sous. Au contraire je trouvais la situation plus tôt marrante pour le coup. J'avais vu le dessin animé avec Mary, et je devais avouer qu'on c'était bien marrer en le regardant. J'eus un sourire et ajoutais en m'époussetant les mains :

« Donc j'avais raison en fait : t'es bien une fille de bonne famille : après tout t'es une princesse disney. »


Je me mis a ricaner bêtement en imaginant la tronche qu'allait faire Mary quand je lui en parlerai.

« Bon, dis toi que c'est pas si mal, tu est l'une des seules a penser par toi même, ca pourrait être pire. Tu pourrais finir en robe rose bonbon. »

Bon, ok j'avais du mal a empêcher mes épaules de trembler un peu en imaginant la jeune femme face a moi dans une grosse robe rose bonbon. Après, ca avait pas été trop difficile de trouver qui elle était, je veux dire si on prenait en compte le fait que tous les personnages de contes avaient été ramené a Storybrooke, ca diminuait rapidement le choix. Et puis le poulet et le cochon auraient du m'aider... Enfin bon. Je finis par me calmer et m'approchais d'elle.

« Franchement, je suis curieux de voir comment tu pourrais faire une pirogue potable avec le bois du coin »
repris je en m'approchant de l'étagère.

Je me baissais sur mes jambes et attrapais l'étagère avant de me redresser et de la lever, dans un tintamare incroyable des objets qui chutaient par terre a cause du mouvement, puis je la levais au dessus de ma tête et la lâchais d'une main pour ouvrir la porte. Puis je me tournais vers Vaiana.

« Bon, tu compte rester planter la toute la journée ou sortir ? »
Finis je par lâcher.

Elle se glissa sous mon bras et sortit, me laissant le loisir de reposer l'étagère tranquillement dans un bruit de fin du monde. Je la réparerai plus tard, quand a fermer le garage, franchement, je pensais pas que qui que ce soit volerait quoi que ce soit, il y avait rien de vraiment intéressant dedans. Je me penchais tout de même a travers la porte et attrapais une hache au manche en bois qui devait traîner ici depuis... oh, la création du monde certainement ? Bon bah pour une fois le merdier de Jim allait servir, c'était ca.

« T'en fais pas je suis pas un serial killer, je compte pas te découper en rondelles dan la foret »
fis je tout de même d'un ton rassurant vers la jeune femme pour éviter qu'elle ne s'enfuie en hurlant. Nous primes la route et nous mîmes a marcher le long de la plage pour finir par arriver a ce qui semblait être son camp de préparation. Eh bien ca promettait. Je m'approchais curieux, de ce qui devait être sa pirogue avant de la pousser du bout du pied.

« C'est du beau travail »
fis je tranquillement. Le modèle qu'elle était en train de faire m'était totalement inconnu, je n'avais aucune idée de comment elle allait bien pouvoir équilibrer le tout. A mois qu'elle ne prenne comme modèle les bateaux de son film ? « Mais c'est pas assez équilibré pour le moment, et puis ce bois va te lâcher a peine cinq minutes après que tu soit monté sur l'eau. »

En fait j'étais même pas sure qu'elle arriverait a monter dedans a vrai dire. De ce que je voyais, elle avait fait avec les moyens du bord et le résultat... bah ca aurait pu être pire que voulez vous ? Mais au dela de la construction – je n'étais pas un expert non plus vous voyez ? - c'était le bois qui allait poser problème. L'eau de mer allait l'attaquer en moins de deux... Je haussais les épaules et soupirais, avant de faire un signe de la main a Vaiana pour qu'elle me suive. Je m’enfonçais dans la foret – un terrain que je maîtrisais bien mieux – et observais les arbres tour a tour pour finalement m'arreter devant l'un d'eux. Un chêne aux branches larges et lourdes, presque sec. Si la miss voulait ne pas couler au bout de deux secondes, c'était celui la qu'elle devrait prendre.

« C'est lui. Le chêne est excellent et dure une quarantaine d'années sur l'eau."


Je m'approchais doucement du tronc et posais une main dessus pour entrer un contact avec lui, avant de fermer les yeux et de faire une courte prière pour le remercier de nous laisser l'utiliser avant de m'accroupir pour passer une main au niveau des racines. Quelques secondes aprés, je mettait un gland vert dans ma poche. Puis je me retournais vers Vaiana et je l'avais rejoint, avant de lui tendre la hache.

« Allez tu commence, c'est ta pirogue après tout. »


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Me regarde pas comme ça, un peu de sport ne te ferais pas de mal. Ca te réussis pas franchement de fricoter avec une pâtissière, enfin... Je dis ça, je dis rien...

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________________________________________ 2018-02-26, 20:24








Chicken Wings

« Le prochain qui me demande à manger Hei hei, je le fusille. »


J’avais plissé les yeux, tout d’un coup intriguée par ses paroles. Il venait d’un peuple lointain, comme moi. Ce qui faisait un point commun intéressant, il s’agissait de la première personne que je rencontrais à avoir appartenu à un peuple un peu plus... Unique, que les bons gros américains de base. Il me paraissait soudain bien plus intéressant, et moins... Non, il me paraissait toujours aussi mal léché, par contre.

- Intéressant. C’est rare, aujourd’hui, les personnes ayant des origines un peu atypiques. Ca change.

Déclarais-je avec un demi sourire. Il avait réussis à capter mon attention. C’était un point sensible, et j’étais presque assez curieuse pour souhaiter en savoir plus. Les différentes cultures m’intéressaient beaucoup. La culture Américaine ne me plaisant pas des masses, je préférais largement entendre parler d’autre chose.

Sa question suivante me laissa quelques instants sans voix. Je ne m’étais jamais posée la question. Le bois d’ici était différent, certes, mais sur mon île, le bois que nous avions à disposition était toujours sensiblement le même, je ne m’étais alors pas posé la question.

- J’utilise les arbres de la forêt. Je ne suis pas trop achat de planche. Je préfère faire moi même.

Maintenant, on pouvait trouver de tout, déjà prémâcher pour réussir à construire n’importe quoi en deux temps trois mouvements. C’était aussi pratique qu’impersonnel. L’important n’était pas le résultat de la pirogue que je construirais, mais ce que j’y mettrais derrière. Le temps, la méthode, les enseignements de mes pairs.

- Tu t’y connais pirogue, ah oui ? Et qu’est-ce que tu pourrais m’en dire alors ?

S’il me sortait les mêmes débilités que tout le monde, il baisserait certainement énormément dans mon estime. Ce qu’on voyait dans le film n’était pas entièrement vrai. Seulement une vulgarisation pour enfant que certains adultes prenaient un peu trop au sérieux.

Je m’avançais vers l’étagère effondrée pour examiner quelques objets que je reposais ensuite sur l’étagère d’à côté. Je n’étais pas très productive, mais c’était entièrement voulu. Surement à cause de mon caractère légèrement.. Butté.

- Pas faux. Je suis partisante aussi du chacun sa merde.

L’explication de sa présence ici me laissa perplexe. Encore un macho beauf fan de tunning ? Qui faisait joujoux avec les voitures et les motos comme un enfant ? Après tout, si c’était sa passion, j’étais en mauvaise posture pour dire quoi que ce soit. Après tout, j’étais une fan de bateau hippie, de certains points de vus.

Néanmoins.. J’arquais un sourcil en l’entendant. Il semblait retrouver ses souvenirs, et se rappeler d’où provenait mon nom. J’aurais peut être dû prendre une nouvelle identité en arrivant à Storybrook. Ca m’aurait évité ce genre de propos, plutôt lourd. Mais amusant.

- Une fille de bonne famille ? T’as une drôle d’image de fille de bonne famille. Sache que je ne suis pas une princesse, pour ta gouverne. Mon père est chef d’un clan, d’un peuple. Pas roi. Je suis la fille du chef, rien de plus. Tout le monde est traité à l’identique. Pas de royauté comme la plupart des histoires bidons qu’on entend.

Je n’avais pas non plus honte de ce que Disney avait fait de mon histoire. Ce n’était pas aussi nunuche la praline, mais ça reflétait tout de même une grande part de vérité. Enfin seulement pour le début. A partir de Maui, la plupart était faux. Mais amusant, je devais l’admettre.

- Encore heureux. Je pense par moi même, je fais par moi même, et je n’ai pas besoin d’un prince pour avoir un but dans la vie. Simplement de ma famille, de mon peuple et la volonté qu’ils redeviennent... Qu’on redevienne des explorateurs.

Voilà la vérité. Et j’en étais très fière. Tout ce qui touchait à mon peuple et ma famille me rendait fière. Même ma grand mère qui passait pour la plus grande barge de l’univers. Ce qui n’était pas si loin de la réalité, malheureusement.

L’homme se décida enfin à relever l’étagère tombée. Elle était dans un sale état. Je pris Hei Hei sous mon bras avant de m’arrêter pour le regarder d’un œil amusé galérer quelques instants. J’avais un petit sourire moqueur. Je n’étais pas plus impressionné que cela de sa force. Après tout, il avait le physique qui allait avec.

- C’est aimable, les femmes d’abord ? Quel bon prince charmant, je suis sûre que tu ferais un bon candidat pour de futur film Disney.

Déclarais-je, railleuse, avant de me faufiler sous son bras pour sortir. Le temps de me retourner une seconde, je le vis avec une hache dans la main.

- Tu sais que tu es un parfait cliché, là ? L’homme bourru, vivant et s’exilant au fond de la forêt parce qu’il n’aime pas les gens, et qui passe son temps à taper dans des arbres. Manque plus que la barbe de 10/15 cm et tu seras parfait.

Me moquais-je avant de me retourner pour me diriger vers la pirogue. Elle n’était pas très loin, à quelques minutes de son garage improvisé. Je ralentis le pas, le temps qu’il remonte à ma hauteur. Quelque chose me titillait tout de même l’esprit. Je ne pus m’empêcher de lui demander, sur la route. Après tout, cela éviterait de faire persister un silence pesant. Gardant Hei hei dans les bras, je jetais un coup d’œil à ce fameux Nayati.

- Alors, tu viens d’un peuple établi tout de même loin d’ici... Tu m’en dis plus ? Ou tu veux te la jouer mystérieux ?

J’avançais dans le sable, jusqu’à voir la pirogue non loin de nous. Plus besoin de le guider, maintenant qu’il la voyait. J’avais tout de même un petit sourire fier sur les lèvres. C’était mon bébé. Et l’accomplissement de plusieurs prototypes moins perfectionné. La technique était identique à celle de mes ancêtres, en plus petit. J’avais travaillé pendant plus d’un an, presque tous les jours, pour arriver à ce résultat. Et j’avais encore des choses à revoir, mais le résultat valait tout de même le détour.

- Pas assez équilibré ? Bien sur que si, l’équilibre est en tout point efficace. Quand on ne s’y connaît pas, on évite la critique non constructive.

Répliquais-je, un brin de défis dans le regard, avec une voix toute de même légèrement sèche. J’avais travaillé ce point là pendant un bon moment. Par contre, concernant le bois, il n’avait peut être pas tout à fait tort, je devais l’avouer.

- Tu as mieux à proposer en bois ? Maintenant que tu es devenu expert en navigation, apparemment ?

D’une voix moqueuse, je l’avais soutenu du regard, haussant les sourcils en attendant ses prochaines paroles. Il s’y prenait mal, s’il voulait partir du bon pied avec moi. Critiquer la chose sur laquelle j’ai passé tant d’heure et se faire passer comme maître dans la matière me donnait juste une image de tête à claque pensant savoir tout mieux que tout le monde. Le genre se pensant supérieur, mais étant bien trop inférieur pour s’en rendre compte.

- Si tu veux éviter que je te chasse à coup de coup de pied au cul, évite de critiquer mon travail. Mais... Pour le bois, je veux bien l’entendre.

L’équilibre, hors de question. Il y avait des choses que je savais parfaitement. J’étais née dans un peuple qui m’avait appris depuis ma plus tendre enfance à construire des pirogues. L’équilibrage était difficile à atteindre, mais je le réussissais depuis la fin de mon adolescence. Parfois avec plusieurs essais, bien sur.

Pour toute réponse, il se dirigea vers la forêt, sa hache toujours sur l’épaule. Voilà à quoi elle allait nous servir. Plutôt prévoyant, le bonhomme. Et puis qu’elle bonne idée d’aller couper du bois, ça me défoulerait. Je n’aurais qu’à imaginer la belle tête de Nayati. Il me laissa d’ailleurs l’honneur de commencer.

- Très galant, merci bien l’expert.

Ironique, moi ? Pas du tout. Je pris la hache, la saisissant fermement avant de l’armée pour envoyer un premier coup dans la légère entaille. Je relevais un instant les yeux vers Nayati.

- Décale toi un peu, ce serait vraiment dommageable si tu te prenais un coup, ou un éclat de bois. Je m’en voudrais.

D’un ton toujours ironique, j’assenais le premier coup dans le bois. J’avais clairement moins de force que lui, mais tout autant, voir plus, de hargne et d’énergie. Plusieurs coups plus tard, j’arrivais presque à la fin. Plusieurs longues minutes s’étaient écoulées, mais je n’avais pas faiblis, refusant de laisser la joie à Nayati de continuer mon travail. Il pourrait en abattre un autre, de toute manière. On avait toujours besoin de bois. Une fois l’entaille quasiment terminée, je reposais la hache.

- Attention...

Je m’appuyais contre l’arbre, mettant assez de poids pour laisser ce dernier s’écraser par terre, devant nous. D’un revers de main, j’essuyais les gouttes de sueurs qui perlaient sur mon front en soufflant. Je mis la hache dans les mains de Nayati.

- A ton tour, tu le découpes pour qu’on puisse le transporter ? A moi de me reposer et de profiter du spectacle.

Lâchais-je en me laissant glisser contre un arbre pour le regarder faire. Je reprenais mon souffle, pendant que les battements de mon cœur se calmaient. Je faisais mine de rien, mais cet effort m’avait complètement lessivée. Même s’il m’en faudrait clairement plus pour m’abattre. Ne laissant rien paraître, je fronçais les sourcils.

- Et que comptes-tu faire de ce bois ensuite ? Me l’offrir ? Je tiens à dire que la moitié est pour moi, puisque j’ai fais une grosse partie du boulot, et que je t’ai laissé le plus simple.

Un peu de provocation, surtout auprès d’un garçon comme lui, ça n’avait pas de prix. Et puis ça m’amusait. J’aimais bien me confronter à quelqu’un qui avait un minimum de répondant.

- D’ailleurs... Pourquoi m’avoir amené jusqu’ici ? T’as un truc en tête ou quoi ?

Le taquinais-je innocemment. Derrière cette petite boutade, se cachait une vraie question. Après tout, il aurait très bien pu me dégager le chemin pour que je puisse partir et stopper notre échange là. Aller voir ma pirogue et me couper du bois pour l’améliorer... C’était plus qu’inattendu.


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________________________________________ 2018-03-05, 14:57



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« Pas de royauté hein ? » Fis-je avec un sourire. « Dans ce cas ça n'aurait pas dû être toi qui aurais dû hériter de la charge de chef. Pourtant ça a été le cas non ? Donc si, je suis désolé, tu es une princesse. »

Misère, ça n'aurait pas du tant la perturber que je lui dise ça, si ? Mais malgré mon discours, je n'avais pas pu m'empêcher d'écouter attentivement la suite. Je retins un commentaire, ne sachant pas où j'allais poser les pieds. Où était sa famille à présent ? Et que restait-t-il à explorer ? Les terres sauvages avaient toutes été conquise par l'homme, la nature n'avait plus rien on a lui opposer. Ou si c'était le cas elle le cachet bien et je préférais que ça reste comme ça. L'homme avait tendance à beaucoup trop détruire ce qui l'entourait.

J'attrapais la hache et la soupesais avec un air amusé. En fait, cette nana me faisait rire. Elle me distrayait, et même si j'étais certain que sa pirogue allait couler en moins de deux, je ne pouvais pas m'empêcher de vouloir voir le résultat.

« Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Même la malédiction et cliché, nos vies sont clichées. Et je ne passe pas mon temps à taper sur les arbres. »


Je haussais les épaules a sa question suivante. Bon sang, ca ne s'arretait jamais ?

« Qu'est-ce que tu veux savoir ? Pour faire cours, mes parents venaient de deux mondes différents, et quand ma mère est morte, j'ai suivi mon père, fin de l'hitoire. »


J'avais écourter la conversation. Ce n'était pas un sujet que j'aimais particulièrement aborder, et de toute façon il s'agissait de ma vie privée. Rapidement, j'avais été sa barque et établir le diagnostic assez primaire. Ça ne ressemblait à rien à ce que j'avais l'habitude de faire, et j'avais peur que son truc ne se casse la figure. En plus le bois n'allait pas.

« J'ai jamais dit que j'étais expert en navigation, j'ai dit que j'étais pas mauvais en ce qui concerne le bois. »

À nouveau un sourire. Elle pensait vraiment qu'elle allait pouvoir me chasser de quelque part à coup de pied aux fesses ? J'attendais de voir. Mais bon, pour la peine je lui avais donné la hache et j'avais attendu qu'elle se mette au travail. Elle avança plutôt bien la tâche, j'étais assez impressionné même si je ne le dis pas tout haut. En quelques coups, j'avais terminé le travail et fait s'écrouler le tronc sur le sol. Puis, j'avais retiré les grosses branches qui risquait de me gêner avant de tout simplement me diriger vers le fond de la forêt. Un peu plus loin je savais qu'il y avait un arbre qui me conviendrait à moi.

« Le premier tronc était pour toi, quand tu te rendras compte que ton bateau ne tient pas la route et que tu voudras en refaire un, tu auras le bois »
dis-je à Vaiana avec un sourire moqueur. « Celui qu'on va prendre il est pour moi. Je vais te montrer ce qu'est une vraie pirogue. »

C'était moi ou je me lançais dans une compétition ? Allons j'étais bien au dessus de ca mais j'aimais bien la voir sur réagir quand on parlait de son bateau.

Je finis par choisir un tronc épais, large et qui me semblait pure. Pas de champignons, pas de bestioles à l'intérieur. J'allais mettre du temps à l'abattre, mais je savais que grâce à lui je pourrais faire une pirogue qui tiendrait, et dans laquelle je pourrais emmener Mary faire un tour. Évidemment, elle serait monoxyle, c'est-à-dire sculptée dans un seul et unique morceau de bois comme j'avais appris a le faire dans ma tribue. Je savais que je la travaillerai avec le feu, et que je mettrai du temps et de l'énergie à la faire, mais c'était ce que j'aimais. Bizarrement, le fait de me concentrer sur une tâche physique me permettait de me vider la tête et d'arrêter de penser à tous les soucis que je pouvais avoir. D'une certaine façon, ça me détendait et me permettait de me recentrer sur moi-même.

Se retrouver avec une gamine sur les bras du jour au lendemain, vous privait d'une partie de votre vie, c'était aussi  pour ça que j'avais choisi de reprendre le garage. Ça me détendait.

J'avais commencé à taper dans le tronc, avec la hache alors tes Vaiana me regardait. Ses bras devait être douloureux à présent mais je ne m'en faisais pas trop pour elle. Avec un caractère comme le sien si je lui ai proposé de lui faire un onguent elle allait râler j'en étais presque sûr. Et puis de toute façon, je ne me voyais pas lui faire un onguent... Je travaillais en silence, concentrer sur ma tâche quand j'entendis brusquement un craquement.

Je m'arrêtai tendit l'oreille. Je connaissais les bruits de la nature, ceux des animaux qui s'enfuyaient effrayé par les coups de hache. Saut du cerf qui essayer de passer discrètement non loin . mais celui-là était lourd, trop lourd. Fatigué, comme réveiller d'un sommeil profond. J'entendis un grognement et me retourner lentement pour me retrouver nez a truffe avec un grizzly gigantesque et visiblement de mauvais poil.

Je pouvais sentir mon cœur battre, les poils c'était redresser sur mes bras et j'entendais la respiration de Vaiana non loin. Avec une douceur et une patience infinie je déposais la hache sur le sol. Les bruits que j'avais fait avez sûrement déranger l'ours pendant son hibernation et forcément il voulait que le boucan cesse. Je le comprenais, moi non plus je n'aurais pas aimé être réveillé de cette façon. En plus nous étions certainement sur son territoire. Bref nous avions tous les tords.

N'importe quel autre humain aurait gardé la hache lui comme un moyen de se défendre, mais je n'était pas n'importe quel autre humain. J'étais le fils de ma mère, l'enfant de la tribu et même si mon nom signifiait « guerrier » j'avais appris à respecter toutes vies, à ne tuer que lorsque c'était nécessaire et à reconnaître mes torts face aux animaux. J'avais été particulièrement sensible a cet enseignement, peut être parce que je connaissais déjà toutes ces règles implicites grâce a ma vie équine.

« Je suis désolé de t'avoir réveillé mon frère. Laisse-nous aller et nous ne t'embêterons plus, tu as ma parole. »


Il me souffla dessus, huma mon odeur et poussa un grognement menaçant, visiblement il n'était pas d'humeur à  être complaisant. Je reculais d'un pas, les bras tendus sur le coté. Puis un autre et lentement je me dirigeais vers Vaiana. Je crus pendant un instant que l'histoire allait s'arreter la mais.. grosse erreur. L'ours se redressa brusquement sur ses pattes arrières en poussant un cri et nou fonça dessus a toute vitesse.

« COURS ! »


Il allait nous chasser jusqu'à la limite de son territoire mais d'ici la... J'avais donné un coup dans le dos de Vaiana pour l'aider a s'élancer avant de me mettre a courir.... et de revenir sur mes pas fissa. Bon sang ce que les humains étaient lents ! Et j'allais pas la laisser se faire bouffer par l'ours illico si ? Quoi qu'elle avait l'air assez indigeste quand même... enfin bref, La trouvant trop lente je fis la seule chose qui me vint a l'esprit sur le moment : J'attrapais la jeune femme et la balançais sur mon épaule avant de détaler a toute jambes.

Je mis une sacré distance entre l'ours et nous avant de m'arreter et de déposer Vaiana sur le sol.

« De rien »
fis je en reprenant mon souffle les mains sur les hanches. Bon, ok elle avait été traité comme un sac de pommes de terre mais je lui avais sauvé les miches non ? Je passais une main dans mon cou sans l'écouter avant de m’arrêter brusquement. D'un geste, je tirais mon t-shirt devant moi et retint un juron. Ou pas.

« Et merde ! »
de rage je mis un coup de poing dans un arbre qui frémit de haut en bas. Puis je me retournais vers Vaiana. « Bon, la ville est par là je crois, tu peux marcher jusque la bas y aura pas de danger. »

Quand à moi je fis demis tour et me renfonçais dans la foret.

« J'ai perdu un truc faut que je le retrouve. »
lachais je en guise d'explication. « Je vais me débrouiller t'en fais pas, j’espère juste que Teddy ne l'a pas chopé... »

Non mais franchement quelle idée de perdre mon totem ! Et je ne pouvais pas m'en séparer, je ne pouvais pas le laisser la bas. Sauf qu'elle voulu m'accompagner. J'haussais un sourcil dans sa direction.

« Écoute ma grande »
fis je d'un ton paternel. « C'est très gentil a toi mais je vais me débrouiller, affronter un ours c'est pas un truc de nana et si tu viens tu vas plus me gêner qu'autre chose. Je suis d'accord tu te débrouille pas mal avec une hache, mais ca change rien. Soit gentille, vas te mettre en sécurité. »


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________________________________________ 2018-03-08, 15:46








Chicken Wings

« Le prochain qui me demande à manger Hei hei, je le fusille. »


Je levais les yeux au ciel en entendant tant de bêtise. Donc la fille d’un président de la république était une princesse ? Non, elle était la fille du président. Même s’il était le chef. De même dans tous les autres systèmes, hormis les royaumes. Je lui renvoyais un regard blasé.

- Je suis la fille d’un chef, point. Je deviendrais chef si je prouve ma valeur. Sinon, le flambeau sera passé à quelqu’un d’autre. C’est pas parce qu’il y a un principe de gouvernant que les filles de ces derniers sont forcément des princesses. C’est simplement des clichés. Que pense les moins...

Je laissais cette phrase en suspens, dans un faux air de ne pas vouloir le vexer. Mais je n’en pensais pas moins. Disney c’était bien débrouillé, en racontant mon histoire, mais je refusais qu’on m’associe à une princesse gnangnan. Et puis je tenais à mon peuple. J’étais entièrement contre la royauté. Un chef n’était pas un roi. Loin de là, il était en beaucoup de points différents.

Dans cette discussion, chacun semblait touché des points sensible chez l’autre. L’histoire de la princesse et de la pirogue de mon côté et... L’histoire de sa famille du sien. Je n’avais aucun mal à parler de la mienne. Même si je devais avouer qu’elle me manquait terriblement, et que je gardais une part de tristesse et d’espoir de pouvoir un jour les revoirs. Mais Nayati, ça semblait être différent.

- Ouuh.. Monsieur n’aime pas parlé de son passé à ce que je vois. Très bien. J’en saurais plus plus tard.

La frontière entre taquinerie et provocation était peut être un peu.. Fine. Et je me demandais si je ne l’avais pas franchie. Mais mes propos n’était pas agressif, ni négatif. Juste amusé, dans le but de l’embêter un peu. D’ailleurs, en parlant de frontière entre ces deux rapports..

- Alors t’es expert en pin ? Ou en chêne ? Etrange comme expertise, le bois. Mais chacun son truc.


Déclarais-je d’un ton léger. Et puis, abattre un arbre me permis de mettre de côté les allusions de Nayati. Enfin, seulement s’il s’était arrêté là. Puisqu’à peine avais-je terminé de couper l’arbre, qu’il repartait dans un autre sujet. Un sujet bien plus sensible. Une lueur de défis, accompagné d’un regard légèrement.. Noir, recueillir ses paroles.

- Toi ? Construire une vrai pirogue ? Me fait pas rire. Le jour où elle flottera, les poules auront des dents. Et Hei Hei se chargera de te féliciter avec ses nouvelles dents.

S’il continuait sur ce terrain là, il allait clairement me mettre de mauvaise humeur. M’installant sur le tronc récemment coupé, je me détendais à présent, en regardant l’expert couper du bois. Apparemment, il était le maître dans cette catégorie là. Un travail grossier nécessitant seulement de la force. La construction des pirogues était clairement un travail de patience et de détail. Je le voyais mal faire du détail avec ses gros doigts.

Perdue dans mes pensées, je n’avais pas fait attention à ce qu’il se passait autour de moi. Enfin, ça jusqu’à ce que Nayati s’arrête brusquement, et se retourne vers moi. Son visage s’était décomposé en un instant.

- T’as vu un fantôme ou qu.. Oh putain !

Je me tu immédiatement, me relevant d’un geste vif mais discret. Il ne fallait pas que j’attire cet ours, qu’il ne se mette en position attaque. La respiration la plus calme possible, je tentais de me déplacer silencieusement pour trouver un échappatoire à Nayati qui était... En très mauvaise posture.

Et puis.. Contre toute attente, Nayati s’était lentement baissé pour poser sa hache. Complètement abasourdi, j’avais tenté d’attirer son attention silencieusement. Malheureusement, sans succès. Je m’aurais fait un plaisir de lui faire part de sa stupidité et de son inconscience. Bouillonnant clairement derrière lui, j’avais une furieuse, très furieuse envie de lui cogner un bon coup sur la tête pour cet acte suicidaire.

Et tout ne s’arrêtait pas là. Non, non, non. Monsieur se la jouait à l’homme murmurant à l’oreille des ours. Mais quel imbécile, est-ce que c’est possible d’être aussi stupide ?! Si je n’avais pas eu trop peur de faire du bruit, ma main se serait écraser contre mon front. Mais, immobile, je l’avais regardé se reculé, dans l’espoir que l’ours serait trop feignant pour le chasser.

Une seconde plus tard, le cri de Nayati retentissait et nous détalions à toute allure. Ce moment de bruit, et d’action me permis de lui faire part de tout ce qui m’étais passé par la tête pendant ces quelques secondes de silence.

- MAIS PUTAIN !! Qu’est-ce qu’il t’a pris ?! Tu pensais vraiment qu’en appelant un ours ton frère il allait te laisser tranquille ?! Et pourquoi t’as posé ta hache ?! Mais franchement, t’as rien dans la tête !!

Et c’était la version rapide, édulcorée et LARGEMENT polie. Parce que j’avais tout un tas d’expression toutes plus imagées les unes que les autres qui ne demandaient qu’à sortir. On était toujours dans l’exagération, hein ? Non parce que là, j’allais.. Le tuer. Déjà, à peine eu-je finis ma phrase que l’homme me distançait déjà de manière hallucinante. Je n’avais jamais été la plus rapide de tous les chasseurs, mais j’étais plutôt rapide, comparée aux autres filles de mon clan. Mais là...

Puis la goutte d’eau. Celle de trop. Nayati m’attrapa par la taille pour me balancer sur son épaule. Je mis une seconde à comprendre ce qu’il m’arrivait. Mais en une seconde, la colère m’avait déjà gagné et presque aveuglée. Je tambourinais dans son dos, en hurlant au plus proche de ses tympans.

- LÂCHE MOI !! MAIS LÂCHE MOI PUTAIN !! ARRÊTE TON DELIRE DE PRINCE CHARMANT SAUVANT UNE PRINCESSE !! LA PRINCESSE ELLE VA TE FOUTRE UN COUP DE PIED MAGISTRAL SI TU LA LÂCHES PAS DE SUITE ! DE SUITE !!

Heureusement, quelques secondes plus tard, il me reposait. Je bouillonnais toujours.

- De rien ? Non Pardon serait plus adéquat.

Je le regardais, lui renvoyant à peu près tout l’énervement que j’avais contre lui. Mais monsieur ne savait pas se gérer, il avait perdu quelque chose en chemin. Quel boulet. J’avais envie de le secouer comme un prunier. Et c’était le plus soft. J’étais déjà encline à retourner le chercher, même si cette décision avait été prise sur un coup de tête, puisque je le maudissais clairement.

J’aurais pu laisser tomber. Même si ce n’était pas mon genre. C’était aussi à cause de moi, et malgré moi, qu’il avait perdu sa stupide babiole. Mais le discours qu’il me fit... Finir d’achever mes nerfs. J’aurais pu lui mettre une belle gifle. Mais j’avais mieux. Bien mieux.

- Puisque t’es si fort, va la récupérer seul alors. Puisque t’insistes. Je mettrais des fleurs sur ta tombe. Ou je t’en apporterais à l’hôpital, ne me remercie pas. Sur ce, bon combat perdu d’avance.

Je fis volte face, dégageant une branche d’arbre pour passer avant de me stopper immédiatement, pétrifiée.

- Qu.. Qu’est-ce que c’est là bas.. ? Put..

J’attendis que Nayati se rapproche pour me baisser souplement et lâcher la branche qui fusa dans sa figure. Sans me retourner, je déviais vers la plage en m’éloignant.

- Ca c’était juste pour mes nerfs.

J’étais clairement froide. Ca ne m’avait pas encore détendue. Il aurait fallu que l’arbre entier lui tombe dessus pour que, ne serais-ce qu’un soupçon de colère ne s’envole. Rapidement, je le perdis de vu. J’e profitais pour m’orienter de nouveau dans la forêt, plutôt simplement d’ailleurs, puisque j’avais passé ma vie précédente dans la nature.

J’avais également ramassé un bout de bois assez épais et long, qui s’apparentait le plus à une rame, sans son bout élargi et arrondis à son extrémité. J’avais dégagé les feuilles, les herbes pour tenter de retrouver ce qu’il avait perdu. Pourquoi je faisais ça, franchement ?! Au moins, si je le retrouvais, je pourrais lui fermer son clapet.

Continuant ma marche, je repassais notre route au peigne fin. Je ne savais pas vraiment ce que je cherchais. Un bracelet, un collier, un... Goodies. Je n’en avais aucune idée. Je me rapprochais de plus en plus, sans bruit, de l’endroit où nous avions rencontrer l’ours. Sur mes gardes, je m’intéressais à chaque bruit.

C’est là que je vis l’objet précieux. Du moins, je le pensais. Un totem. C’était la seule chose non naturelle que j’avais croisé depuis le début de mon excursion. Et puis ça lui ressemblait bien. Les indiens aimaient les totems. Comme quoi, les clichés ne sont pas tous faux. Fière de moi, et imaginant déjà rabattre le caquet à cet.. Abrutis, je me précipitais vers l’objet pour l’empoigner et l’enfourner dans ma poche.

Le temps que je me retourne, un poids me tombait dessus. Un poids poilu dont la patte venait de s’écraser à quelques millimètres de mon visage. Ni une ni deux, en sentant que mon corps était presque totalement bloqué, je relevais mon bâton pour assener un coup, le plus violemment possible à l’ours. Ce dernier fut surpris de cet attaque, ce qui le fit beugler, puis reculer de quelques pas, me permettant de me faufiler pour échapper à ses pattes. Le bâton en avant, dans sa direction.

- Soit tu me laisses m’en aller tranquille, soit tu goûtes de nouveau à mon bâton.

Le temps de se reprendre, l’ours m’avait regardé un instant, avant d’armer ses deux pattes en avant, et d’ouvrir grand sa gueule en beuglant de nouveau. J’étais dans la merde. Dans la merde. Je tentais un coup à l’aveugle en reculant précipitamment, tout en priant pour ne pas mourir tout de suite. Laissez moi au moins ma vengeance.



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________________________________________ 2018-03-18, 14:13



Quand on prend un oiseau pour écrire, ca s'appelle Tweeter
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Bon sang, si je n'avais pas eu à récupérer mon totem je l'aurais laissé retourner dans la forêt toute seule. Avec un caractère pareil comment voulez-vous que je la supporte ? Je venais de la sauver d'un ours, et elle elle me gueuler dessus point d'exclamation les gens n'avais vraiment aucune notion de gratitude. Peut-être que la prochaine fois je pourrai la laisser face à l'ours et on verrait comment elle réagirait ! Comme prévu elle n'avait rien compris. Elle faisait certainement partie de tous ces abrutis qui attaquaient dès qu'on les menaçaient.

« Je retire ce que j'ai dit, tu n'es pas une princesse tu es une mégère insupportable ! »

M'exclamai-je en me tenant le nez qui souffrait. Elle m'avait envoyé une branche dans la figure alors que je venais de la sauver d'une mort certaine. Qu'est-ce qui debloquait chez cette nana ?
Je la laissais s'éloigner en maugréant, franchement je ne pouvais pas la supporter. J'avais envie de la prendre et de lui mettre des baffes pour essayer de lui faire comprendre à quel point elle était stupide. Avec un peu de chance ça ferait rentrer quelque chose dans sa cervelle ! Elle devait la partager avec le poulet pour être aussi.... rah !

Je me mis à avancer dans la forêt en sentant mon sang bouillonner. J'avais envie de frapper quelque chose, et je tentais de me contrôler. Malgré moi je savais que je ne devais pas la frapper et pourtant j'en avais terriblement envie. Mais ça aurait été contraire à mon éthique même si j'étais presque certain que ce serait un service rendu à l'humanité. Mais bon je devais laisser faire la nature, les choses finiraient forcément par s'arranger... enfin je l'espérais. Je finis par me concentrer sur ma quête, a savoir : retrouver mon totem. Celui-ci était extrêmement important pour moi, il faisait partie de moi et me reliait avec les esprits ; le perdre me coûterait énormément.

Ce fut le hurlement de l'ours qui finit par me guider. Je relevai immédiatement la tête vers l'endroit d'où il venait et me mis a courir dans cette direction. Il n'était pas difficile de deviner ce qui venait d'arriver, Vaiana avait certainement encore fait des conneries. J'étais presque sûr que je la trouverai soit perché dans un arbre, soit à deux doigts de se faire bouffer. Et forcément, ça ne manqua pas. Je la vis rapidement, avec un maigre bâton dans les mains à faire face à un ours qui se tenait sur ses deux pattes arrière, prêt à lui tomber dessus de tout son poids.

Chaque seconde comptait et l'expression sur le visage de la jeune femme ne me laissait pas réellement de doute sur ses sentiments. Elle pensait vraiment tenir tête à un ours avec un bâton ? Il n'était même pas pointu....

Je sautais par-dessus un buisson et fonçais de toutes mes forces sur l'ours, en lui envoyant un coup d'épaule qui fit perdre l'équilibre et l'envoya s'écraser sur le sol à côté de nous. Essoufflée, je mes redresser et fit bouger mes épaules en regardant s'il n'y avait rien d'abîmer. Non ? Parfait je me retournai rapidement vers Vaiana et lui intimais d'un ton qui ne souffrirai pas de discussion : « Tire-toi d'ici illico ! »

Sans plus perdre de temps à essayer de m'expliquer avec elle, je m'approchai de l'ours et me mis face à lui. Il s'était redresser et me jetaitr un regard mauvais plein de colère sans comprendre d'où avait pu survenir l'attaque. D'une voix douce, je tentais tout de même de le raisonner, comme j'avais appris à le faire.

« Tu ne m'as pas laissé le choix, je devais intervenir. Nous sommes réellement désolé de t'avoir dérangé et on va y aller, chacun partira de son côté et tu pourras retourner à ton sommeil tranquille. »


Mais visiblement il n'était pas d'humeur à discuter et il se redressa brutalement pour m'envoyer un coup de griffe que j'évitais d'un cheveu en me baissant. Un sourire vint s'installer sur mon visage sans que je le contrôle. Malgré moi j'aimais ce genre de situation ou la seule chose qui importait était d'agir et de combattre. Il n'était plus question de parler ou de négocier, il s'agissait simplement d'agir.

Je mis deux points devant moi comme pour me mettre en garde, et me baissais pour passer sous la patte de l'ours qui m'attaque et à nouveau. Rapidement, je lui envoyais deux coups dans les côtes à travers son pelage pour le frapper et le calmer. Heureusement il venait de sortir d'hibernation et ses réserves avait fondu, le laissant plus faible qu'il n'aurait dû l'être en temps normal. Il grogna sous la douleur et tenta de se retourner alors que j'attrapais une touffe de poil pour me hisser sur son dos. Il se mit a rugir violemment pour exprimer sa colère et tenta de me désarçonner. Je m'accrochais de toutes mes forces alors qu'il se démenait avec une violence inouïe pour finir par s'écraser contre un arbre me broyant la jambe et m'écrasant contre son tronc. Malgré tout, je tenais bon et je finis par passer mes bras autour de son cou musculeux. La créature en sentant le danger se jeta au sol et tenta de rouler pour m'écraser malheureusement pour lui je tenais fermement sa trachée entre mes mains que j' écrasais de toutes mes forces, et je tenais sur mes jambes de toutes mes force pour tenter de contrecarer son poids.

Un coup plus violent que les autres fini par m'éjecté et je tombais sur le dos dans la poussière. Un grognement de douleur m'échappa et je serrais les dents en me penchant en arrière pour voir où en était la bestiole. Il avait véritablement du mal à se remettre de cette attaque ce qui me permit de me redresser. Les deux jambes écartées, une main sur le sol pour me maintenir je tentais d'ignorer la douleur qui pulsait dans mes membres et fixais l'ours d'un regard calme et menaçant.

Il devait savoir que je ne le laisserai pas faire ce qu'il voudrait. Heureusement, après avoir un jeté un sale regard à Vaiana et à moi, il s'éloigna de son pas chaloupé entre les arbres aprés nous avoir a nouveau crier dessus. Je me redressai en retenant une grimace douloureuse et lui fit un signe dela main qu'il ne pouvait voir avant de me tourner vers Vaiana.

« Je suppose que je peux toujours courir pour avoir des remerciements ici aussi »
lachais je d'un ton acerbe. « La prochaine fois quand je te dis de te barrer : tu te barres et tu ne pose pas de question s'il te plaît. »

Je pensais que j'allais réussir à me retenir, mais malgré moi, j' éclatais.

« Qu'est-ce qui t'a pris de revenir dans cette forêt bordel ? Qu'est-ce que tu n'as pas compris dans : ours égale dangereux ? Tu aurais pu te faire tuer ! Ne me dis pas que tu es suicidaire par pitié, j'ai pas besoin de ça en plus. »


Je passais une main dans mes cheveux et soupirais.

« Bon sang, je ne sais pas ce qui me retient de te balancer sur mon épaule et de me tirer d'ici ! »


Et j'étais à moitié sérieux, j'avais vraiment envie de l'embarquer ailleurs. Peut-être pour la balancer dans un asile qui sait. Mais bon, j'avais mal à la jambe et ce n'était pas le moment de faire de l'humour. Regarder les dégâts, l'ours ne m'avait pas raté. Mon t-shirt au niveau de l'épaule avait été arraché et tout mon bras et ma jambe était à présent érafler et du sang perlait. Le pire dans tout ça c'était que je n'avais toujours pas trouvé mon totem.

"Plus sérieusement pourquoi tu l'a attaqué hein ? Tu pensais réélement lui tenir tête avec ta misérable brindille ?" Je levais les yeux au ciel. Ah les femmes tellement a vouloir prouver qu'elles n'avaient besoin de personnes... Que c'en devenait stupide et dangereux.


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________________________________________ 2018-03-22, 14:04








Chicken Wings

« Le prochain qui me demande à manger Hei hei, je le fusille. »


J’avais esquivé une première fois. Puis une deuxième. J’avais tenté un nouveau coup de bâton pour le faire partir, mais celui ci c’était planté dans son torse, sans le moindre effet sur l’ours. Ce dernier avait profité d’un instant d’étonnement pour m’envoyer un coup de patte. Ses griffes avaient légèrement déchiré mon haut, dans le dos, mais, grâce à ma bonne étoile, aucune plaie n’était visible. Juste de légères lacérations. Seul soucis, la force de la patte de l’ours m’envoya bouler contre un arbre que je rencontrais la tête la première.

Le monde tournait autour de moi mais malgré ça, je voyais clairement l’ours se rapprocher. Je tentais de me relever, en m’appuyant contre l’arbre et en armant mon bâton. Les chances que je réussisse à atteindre son œil étaient... Encore plus mince que de voir un astéroïde l’arrêter en pleine attaque.

Pourtant... L’ours vacilla et se tourna vers un nouvel ennemi. L’adrénaline redescendant, je glissais contre l’arbre, prenant une seconde de répit. Ce n’était ni l’endroit ni le moment, pourtant, mes jambes ne suivaient plus, elles m’auraient lâché à peine deux mètres plus loin. Tentant de reprendre un souffle normal, je levais les yeux vers le ciel pour me concentrer sur la lumière.

- Ne perds pas connaissance, ne perds pas connaissance...

Me murmurais-je en tentant de reprendre mes esprits. Le combat faisait rage en face de moi, et le temps que je me remette sur mes deux pieds, la tête presque remise, Nayati faisait face à l’ours. Je me retins de tout mouvement, le laissant gérer la situation, puisqu’il semblait familier à ses grosses bêtes.

Par le saint esprit, l’ours finit par faire demi tour, devant mon air presque ahuris. Nayati se tourna vers moi pour m’incendier, mais je ne l’écoutais pas. Je faisais un rapide tour de toutes les blessures qu’il avait sur le corps, en me rapprochant de lui. Je les classais mentalement de la plus grave à la plus superficielle. Sa jambe et son bras. Il fallait tenter de diminuer le sang qui coulait le temps de trouver de quoi désinfecter.

- Ton état ? Allez tais toi et retire ton tee shirt.

Lui lançais-je pour toute réponse à sa petite menace de me balancer sur son épaule. Il y avait plus grave, je me fichais de ses états d’âmes je voulais juste le remettre sur pied. L’entraînant à enlever son tee shirt, je pris le tissus déjà déchiré pour le sectionner en deux. Une fois les deux bouts nettement coupés, je retirais les deux élastiques que j’avais à mon bras pour former un maigre pansement à la limite du garrot pour diminuer le flux sanguin. Je fis la même chose avant de passer mon épaule sous son bras et l’emmener vers ma pirogue. J’avais toujours de quoi soigner, une petite trousse de secours, disons. Sauf que, comme je m’en doutais, il tenta de me pousser.

- Fais pas ta tête de mule, et marche. On a pas que ça à faire. Bouge toi.

J’étais sèche, non pas parce qu’il m’énervait, au contraire, mais parce que je ne voulais pas lui laisser une occasion de répondre ou de négocier. Implacable, je l’accompagnais comme je le pouvais, à cause de son caractère de chien galeux, jusqu’à la pirogue, qui n’était pas si loin de nous.

- Assied toi sur le rebord de la pirogue. Et gaffe à pas foutre du sang partout.

Je fouillais dans le petit coffre, sous la pirogue, pour en sortir une trousse rouge, avec une croix blanche dessus. Très cliché, mais je m’en fichais. Je ramenais la trousse vers Nayati, sortant des compresses et le désinfectant.

- Je vais désinfecter. Evite de couiner comme une chochotte, tu risquerais d’avoir honte, après.

Je pulvérisais ses blessures, les unes après les autres, tout en passant ensuite un coton, en tapotant délicatement pour ne pas lui faire plus mal. J’étais rarement douce, mais quand je l’étais, je ne faisais pas les choses à moitié. Une fois toutes les plaies nettoyées, ce qui avait mis un bon bout de temps, j’avais recouverte les plus superficielles avec de larges pansements, puis, je m’étais arrêtée pour celles nécessitant des points de suture.

- Je suppose que tu préfères aller à l'hôpital, tu aurais trop peur que je te les recouse moi même ?

Je le jaugeais du regard, jouant bien volontairement la carte de la provocation. Il perdrait tout de même pas mal de sang si on se rendait jusqu’à l’hôpital. Et j’avais des doigts de fées pour ce qui concernait les blessures. J’avais bien évidemment appris à soigner toute sorte de blessure, avant de me lancer dans la navigation.

- J'aimerai bien te voir essayer de m'emmener a l'hôpital tiens.

Il me sous estimait clairement. J’avais de très bonnes ressources, surtout maintenant que ma tête allait bien mieux. Je n’allais clairement pas utilisé la force, mais j’avais toujours des ressources.

- C'est pas grand chose de toute façon t'en fais pas.

Je levais les yeux au ciel. Franchement, c’est quoi ces mecs avec un égo surdimensionné, les obligeant toujours à faire les durs ? C’était lassant à la fin. Il s’entendrait certainement bien avec Jules. Quoi que... Non, peut être pas.

- D’accord, donc je recoue.

Affirmais-je en sortant mon aiguille ainsi que le fil adapté à la situation. Ils avaient bien de la chance à Storybrook, ils avaient tout ce dont ils avaient besoin. Il n’y avait pas besoin de chercher les matériaux, j’avais tout sous la main. M’approchant de la plaie, je commençais mon travail, imperturbable. Très concentrée, je jaugeais chacun de mes gestes justement, pour ne pas l’abimer encore plus.

- Si tu veux, si tu veux... Mais file moi une bière avant tout.

Sans répondre, je finis de recoudre la première plaie. Puis, avant d’entamer la deuxième, je retournais au coffre, plongeant la main dans une glacière pour en tirer une cannette de bière. Je lui lançais avant de retourner m’occuper de sa jambe.

Il y avait deux plaies nécessitant du fil. Mais les deux n’étaient pas très grosses. Quelques minutes plus tard, elles étaient refermés, et proprement. Je contemplais l’espace d’un instant mon œuvre, satisfaite. Je me retournais pour plonger ma main dans la trousse une dernière fois pour attraper des bandes ainsi que du ruban adhésif. Je recouvrais les plaies pour ne pas qu’elle soit infecté si l’homme n’en prenait pas soin. Et je me doutais bien qu’il n’en prendra pas soin.

- Et voilà mon grand, tu es guéri ! Une petite sucette pour te féliciter ? J’en ai à la fraise ou à la pomme.

Je souriais niaisement, faisant des manières qui étaient clairement superficielle. Je rassemblais mes affaires pour regrouper ma trousse de secours et la ranger dans le coffre prévu à cet effet. Je revins ensuite à ses côtés, une bière également à la main.

- Je suppose que je peux me gratter aussi pour les remerciements ?

Ironisais-je en m’asseyant dans le sable. Il avait piètre allure. Moi aussi. Une bonne douche ne serait pas de trop. Si je n’avais pas eu ces griffures dans le dos, je serais peut être allé me rincer dans la mer. Me souvenant de ce qui restait encore dans ma poche, je lançais un nouveau regard vers Nayati.

- Oh, je crois que j’ai quelque chose qui va me valoir des remerciements.

Je fouillais dans ma poche pour en sortir le fameux totem. S’il ne s’agissait pas de ce qu’il avait perdu, par contre, je serais légèrement ridicule. Mais au point où j’en étais, je pouvais bien passer l’éponge sur cela. Je levais la main pour lui montrer.

- Alors ? On dit merci qui ?



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