Tu mets un jogging acheté hier dans ton sac. Tu avais envie de sortir, et de te défouler. Tu avais sans cesse entendu à la télévision les bienfaits du sport, pour entretenir son corps et avoir un "physique de rêve". Loin de toi l'idée de correspondre aux figures de mode. Mais l'idée de faire "comme les humains" te tente grandement. Tu n'as point connu ces choses dans ton paradis de verdure, coupé du monde extérieur. C'est pourquoi tu veux rattraper tout ce que tu as raté. Et le sport en faisait partie. Diane t'a renseignée sur les choses que tu dois savoir. Tu es donc parfaitement préparée pour la suite. Une fois tes affaires dans ton sac, tu sors de ton appartement. Tu met tes écouteurs, et te voici sur la route de la salle de sport.

Le bâtiment te semble propre. Il ne date pas d'hier, mais l'aperçu de la salle te semble bon. En rentrant, tu sens bien vite une odeur de transpiration. Loin d'être écoeurée, tu restes toutefois surprise. Tu n'as point l'habitude de ce genre d'odeur. Tu t'apprête à te changer quand une femme à l'accueil, un véritable cliché de la blonde, t'indique la porte des vestiaires. "Désolé ! C'est ma première fois ici !" Tu as totalement oublié l'existence des vestiaires, mais tu compte bien rattraper ton erreur. L'odeur des vestiaires n'est pas différente de la salle principale. Etant seule, tu n'as pas peur de te dévêtir et de te changer. Une serviette et une bouteille d'eau dans les mains, tu es prête à commencer.

Problème, les machines te paraissent très compliquées. Tout ces boutons, rien qu'à regarder, tu en as des maux de tête. Non pas que tu sois stupide, mais que tu n'as jamais eu en main la moindre technologie humaines pendant dix-sept ans. Tu as clairement besoin d'aide. Avec aisance, tu vas à la rencontre d'un homme, portant un T-Shir avec le logo de la salle. Tu vois son nom sur un badge : Gaston. "Monsieur Gaston, je suis nouvelle et je n'arrive pas à faire marcher les machines."

Le sport, ça entretient...

❝ Peggy & Gaston ❞

Gaston s'était levé de très bonne humeur ce matin. Sans raison particulière, disons qu'il y a des matins, comme ça, où l'on sent que l'on va passer une bonne journée. Il se leva en sifflotant, et entama son rituel beauté du matin.
Il se mit en route pour la salle de sport, motivé. Il salua Joanna, son employée à l'accueil, qu'il avait embauchée depuis peu. Cela le soulageait dans pas mal de tâches, la fréquentation de la salle ayant quelque peu augmenté, et il pouvait surtout trouver un peu plus de temps perso pour sublimer sa parfaite silhouette.
Il s'attela ainsi à sa séance matinale, la salle étant assez calme ce matin, vêtu d’un marcel et d’un short moulant. A midi, comme la plupart des midis, un cours collectif est proposé. Aujourd'hui, step ! Petit cours intensif d'une heure, ça met en forme.

L'après-midi débuta tranquillement, quand une petite blondinette passa la porte d'entrée; Il la regarda du coin de l’œil, sans y faire trop attention. Il ne remarqua pas quand elle commença à se changer dans la salle, heureusement pour elle, les moqueries auraient pu fuser (oui, c'est pas gentil, mais c'est comme ça).

Il la remarqua plus tard, quand elle semblait perplexe devant les machines. Elle alla devant deux trois machines, sans n'en utiliser aucune. Ok, pas douée la petite. En bon gérant, il serait allé l'aider, mais ce fut elle qui se dirigea vers lui en premier.
"Monsieur Gaston". Il frémit à cette appellation, il la trouvait géniale.
Bonjour mademoiselle ! Oui j'ai pu voir effectivement que vous aviez l'air un peu perdue...Pas de souci, je vais vous aider. Il lui sortit un beau sourire ravageur, de ceux qu'il savait très bien faire. Suivez-moi, je vais vous montrer un peu la salle et l'ensemble de ses équipements.

Il lui montra ainsi l'ensemble de la salle, visite guidée complète. Alors, pour commencer, nous avons ici Joanna, à l'accueil. Il lui chuchota plus bas : pas la plus futée, mais efficace ! Petit rire narquois. Ensuite vous avez du visiter les vestiaires, douches...Je pense à prochainement installer un sauna, en projet !
Nous avons ici une salle, pour des cours collectifs, le planning est disponible à l'accueil. Ensuite les machines : ici les vélos, les tapis roulants, les rameurs, les tables de musculations...Il énuméra ainsi la longue liste d'équipements.
La blondinette le suivait, écoutant attentivement ce qu'il racontait, mais il n'avait pas l'impression qu'elle saisissait tout ce qu'il lui racontait...Mwarf.

Bon, tout d'abord, avant de vous montrer le fonctionnement des machines, avez-vous un objectif ? Musculation ? Dit-il en montrant ses beaux biceps Minceur ? Dit-il en secouant son beau fessier.

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Tu restes légèrement dubitative face aux explications de Gaston. Tu ne penses pas que ce soit une bonne idée de parler ainsi des gens mais tu ne lui en tient pas rigueur. Toutefois, tu ne comprends pas comment tu es censée réagir face à son sourire. Il te semble étrange, mais tu finis par répondre en faisant de même. Avec patience, tu le suis, tentant de comprendre ce qu'il essaie de te dire et de te montrer. Diane t'avais appris comment utiliser certains objets, mais ceux-ci étaient loin d'être habituelles. Tu vois ainsi devant toi une multitude de façon de faire du sport. Tu ne pensais pas que les humains avaient fait autant d'effort juste pour développer autant une activité leur prenant seulement quelques heures de leur semaine. En un sens, toi-même tu trouves ça fascinant.

Bon, tout d'abord, avant de vous montrer le fonctionnement des machines, avez-vous un objectif ? Musculation ? Minceur ?

Tu n'avais pas spécialement réfléchis à tout ça. Tu souhaitais juste courir, oublier pendant un moment tes pensées, te défouler. En regardant tes bras, tu te dis qu'être mince ne te servirait pas. Toutefois, tu repenses à Eloise, et tu te demande si la musculation ne serait pas une bonne idée. Il faudrait que tu lui en parles. Mais pour le moment, tu te contente de répondre : "Je veux juste courir un peu."

Le sport, ça entretient...

❝ Peggy & Gaston ❞

La demoiselle sembla attentive à ses explications, puis hésitante quand il lui demanda ses objectifs. Cela se voyait qu’elle était toute fraîchement débarquée dans cet univers merveilleux de la musculation. Il fallait la chouchouter un peu et avoir de la patience, tout nouveau client était toujours positif. Celle-ci avait l’air en plus toute innocente, et semblait gober ses paroles, ce qu’il appréciait grandement. Une nouvelle admiratrice !

Bon, il ne fallait pas mettre la charrue avant les bœufs, et d’abord continuer à s’occuper d’elle.
Je veux juste courir un peu.
Ok, la demoiselle commençait simplement. Après tout, il fallait un début. Il la dirigea vers les tapis de courses.
Allez, je te fais une petite démo !
Il monta sur le tapis, se mit en mode rapide, évidemment. Il lui montra tous les boutons, les modes de vitesse, et courut deux minutes. Puis il arrêta la machine et descendit avec un petit sourire de fierté qu’il ne pouvait s’empêcher d’avoir.
Voilà, je te laisse démarrer tranquillement, commence par une petite vitesse, puis si tu le sens augmente le rythme !
Il vit au loin un client qui lui faisait signe aux poids, il devait avoir besoin d’aide.
Vas-y commence, et si tu as besoin d’aide je ne serais pas loin, euh…quel est ton prénom déjà ?
Il ne savait plus si elle le lui avait dit, mais il serait fixé. Il attendit la réponse, avant de se diriger vers celui qui l’appelait, et de la laisser démarrer sa séance.

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Tu écoutes les indications de Gaston te concernant. Tu te rends alors compte que la machine n’est pas des plus compliquées. "Je m'appelle Peggy." Tu appliques ce que le gérant t’a appris, puis tu commences à courir. D’un coup, tu sens que ton corps est sollicité de toutes parts. Il devient chaud, mais tu ne transpire pas encore. Tu sens pourtant une énergie nouvelle te porter, tes muscles travailler. C’est donc ça le sport ? Au bout de quelques minutes, tu sens des gouttes d’eau parcourir ton corps. Tu sens un frisson te parcourir. Un vent frais venait de souffler dans la salle à cause d’un nouvel arrivant. Cette fraicheur est multipliée par dix au contact de ta peau transpirante. Ton souffle devient de plus en plus court. Après tout, tu ne sais pas encore bien respirer correctement. On ne t’as pas appris grand-chose sur le sujet. Tu sens très vite un point de côté dans ton ventre et tu as mal. Il faut que tu arrêtes la machine. « Monsieur… Gast-ah… » appelle-tu sans parvenir à finir ta phrase correctement.

En appuyant sur tous les boutons, tu finis par arrêter la machine, même si tu ne te souviens point de quel bouton il faut user pour l’arrêter. Tu es fatiguée, et tu sens toute la peine que ton corps a ressenti. C’est la première fois que tu ressens une telle douleur. Tu te demandes : « Pourquoi les gens s’infligent-ils une telle peine ? » Tu t’assois sur l’un des banc et bois une gorgée d’eau. Ton cœur bat très fort. Ca faisait longtemps que tu n’avais pas ressentis une telle sensation.

Le sport, ça entretient...

❝ Peggy & Gaston ❞

Gaston s'occupait du client aux poids, en tenant la barre. Il gardait en même temps un oeil sur la blondinette qui trottinait sur le tapis. Elle avait compris le fonctionnement, s'était déjà ça. La porte s'ouvrit à un moment, Gaston reconnut un vieil habitué et le salua.
Monsieur… Gast-ah…

Gaston se retourna de nouveau vers la jeune fille, il pensait qu'elle était tombée. Mais non, elle était bien debout, essoufflée et se tenant le flanc. Il eut un sourire. Il finit d'aider le client avec ses poids, et lui conseilla de passer sur une autre machine.

Il retourna voir cette fameuse Peggy.
Eh bien, pas trop l'habitude du sport ?
Avoir un point de côté en si peu de temps, c'était un record ! Elle était essoufflée.

Bon, respire à fond, fais une bonne pause, et tu t'y remets tranquillement après. Le secret dans le sport, c'est de persévérer, tout en allant à son rythme. Et dans un futur lointain ainsi arriver à mon niveau !, il bomba son torse tout fier. Fier de ses conseils, et de lui.

Et puis en venant régulièrement tu amélioreras ta silhouette, même si tu es plutôt jolie déjà. Il lui fit un clin d'oeil. Bon allez ! Moi je vais faire quelques abdos ! Si tu veux tu peux faire comme moi, ou retenter la course, ou continuer ta pause et me regarder !

Sur ses paroles il se mit à côté du banc, déroula un tapis, et commença ses abdos.

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Tu te retrouves à devoir patiemment écouter les conseils de Gaston. Calmée, tu parviens à mieux respirer, pour calmer la douleur dans ton ventre. Tu trouves Gaston assez gentil, même s'il parait quelque peu vantard à tes yeux. Mais comme il est une sorte de professeur, tu penses qu'il est plus sage de garder ces remarques pour toi. Tu rougis un peu face à ses compliments et parvient à articuler un "merci" assez bref, étant donné le mal que tu as à courir.

Après quelques minutes, tu sens tout de même en toi le besoin de retenter l'expérience. Tu rallumes alors la machine, retenant cette fois-ci la bouton pour l'éteindre. Et tu cours, doucement cette fois. Tu cours en te concentrant sur autre chose que tes douleurs et finit par trouver un compromis. Mais le moment est venu de te reposer. Eteignant la machine, tu t'essuie le visage avec ta serviette et bois dans ta bouteille avec avidité. Tu te diriges vers Gaston, qui faisait ses exercices depuis tout à l'heure. Tu es admirative devant autant de travail.

"Vous faites de l'exercice depuis combien de temps ?"

Le sport, ça entretient...

❝ Peggy & Gaston ❞

Gaston faisait ses abdos, tranquillement, en sifflotant, c'était une routine. Il ne forçait pas trop non plus, il arpentait un air fier, il aimait impressionner les nouveaux dans sa salle, et notamment les nouvelles.
Il observa Peggy du coin de l'oeil, et vit qu'elle montait de nouveau sur la machine. Elle se mit à courir à un rythme tranquille. Bien, elle commençait à comprendre le truc. Il aimait son côté persévérant, elle avait un côté déterminé cette petite.
Il se mit à alterner les abdos avec gainage et pompes, pendant un petit temps, jusqu'à ce que Peggy se dirige vers lui. Il s'arrêta, attrapa une bouteille d'eau, et répondit à sa question.

Depuis combien de temps ? Aujourd'hui je dois être à pas beaucoup, à peine une ou deux heures. Sinon, j'apprécie le sport depuis...toujours je crois. Du plus loin que je me souvienne j'ai toujours aimé me dépenser, manger des oeufs, et sculpter ma silhouette.
Et puis au delà de ça, ça me défoule, ça me vide la tête, ça fait du bien

Il était content qu'elle pose une question sur lui, il aimait toujours autant parler de lui-même.
Mais il lui posa tout de même une question en retour.

Alors, je vois que tu t'y es remis assez vite ? ça te plait de courir ?

Allait-il accueillir une nouvelle cliente ?

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Tu restes admirative devant la persévérance du jeune homme en face de toi. Après tout, supporter cette souffrance aussi longtemps -depuis toujours si tu reprends ses thermes- est vraiment digne d'admiration. D'autres t'auraient expliqué qu'il était idiot de s'infliger autant de mal pour rien, mais cette façon de voir les choses, tu la trouvais intéressante. Te gardant de l'interrompre, tu l'écoutais, des courbatures commençant à se faire sentir tous le long de ton corps. Il est temps pour toi de ne pas gâcher tes efforts et de faire encore quelques exercices, avant de perdre ton élan. Mais le spectacle qu'offrait Gaston te captivait. Tu ignorais à quel point la passion du sport pouvait être aussi dévorante.

"Alors, je vois que tu t'y es remis assez vite ? ça te plait de courir ?"

"J'ignorais à quel point on pouvait avoir aussi mal juste en courant. Mais... Ca me plait... Je suppose."

Tu ne sais pas quoi ajouter, tant ce genre de sensations sont étranges pour toi. Mais tu te gardes bien de l'exprimer pour le moment.

Le sport, ça entretient...

❝ Peggy & Gaston ❞

Gaston voyait dans les yeux de la jeune fille une sorte d’admiration envers lui. Envers la salle aussi, et ce qui l’entourait, ce pouvait être compréhensible si c’était la première fois dans une salle. Mais il se concentrait surtout sur la façon dont elle le regardait, cela le boostait à se donner encore plus à fond, pour impressionner le public.

C’est bien, si ça te plait, tu devrais continuer. Ou même tester d’autres sports ! Si tu cherches un coach sportif, j’ai de la disponibilité dans mon planning !

Une petite jeunette à qui le sport semblait plaire et qui semblait l’admirer, c’était de la bonne clientèle.

Tu pourrais venir t’entraîner de temps en temps, je suis toujours là !

Pour continuer à se pavaner, il se mit à soulever quelques haltères, en sifflotant. Un paon, un coq, ridiculement fier.

Qu'est ce que tu fais au fait dans la vie ? Etudiante ?

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