« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
La mâchoire d'Evelyn se serrait encore et encore à mesure que Wilson prenait des coups un peu plus loin, si bien qu'elle avait l'impression que son crâne entier allait voler en éclat sous la pression. Elle ne supportait pas qu'on puisse lui faire du mal comme ça mais elle devait bien avouer être assez impressionnée par l'arrogance dont il faisait preuve. Il avait toujours été d'un grand courage, la blonde n'avait jamais remis en cause cette partie de sa personnalité, mais il fallait bien avouer que l'arrogance ne faisait pas partie de ces gênes prermiers. il avait plutôt tendance à être courtois, poli, même quand il devait faire preuve de fermerté pour faire entendre ses choix. Etait-ce parce qu'il était dans un univers qu'il connaissait bien ou alors était-ce une caractéristique de son personnage, un peu à la manière où ils avaient eu leur attribution dans le niveau précédent ? Si tel était le cas, quelles étaient les siennes? Elle n'avait pour l'instant pas vu de changement apparent hormis peut-être sa ridgidité et sa droiture digne d'un soldat quand elle parlait à ses supérieurs mais elle pouvait aussi attribuer cela à son ancienne vie de robot, où elle faisait preuve du même caractère.
Puis la conversation entre les deux hommes était devenue légèrement plus intime, confirmant toutes les craintes d'Evelyn qui se sentit rougir dans son casque. Il était hors de question que le Général la touche où il n'aurait plus de main pour frapper qui que ce soit. Quand à Wilson, elle espérait de tout son coeur qu'il n'y voyait que l'histoire de la simulation, rien d'autre car elle n'avait rien fait du tout. Elle l'avait vu s'agiter, regarder toujours dans une direction bien précise et après quelques secondes, avait tenté de regarder au même endroit que lui discrètement. Rien. Rien du tout. Qu'est-ce qui pouvait donc le distraire comme ça ? Voyait-il quelque chose uniquement destiné à son équipe ? A son propre rôle ? Les points serrés, elle se demandait comment elle devait réagir, accueillir la nouvelle, sans compter que Hux semblait bien décidé à le tuer. Elle avait fait un pas en avant pour aller dans sa direction, peut-être que lui aprlat résoudrait les choses ? Qu'il saurait l'écouter ? Mais Wilson avait décidé de coopérer... enfin... presque. Elle s'était stoppée tandis qu'une espèce de cinématique où ils étaient bien moins acteurs que spectateurs s'était mise en place. Le sol avait tremblé, il y avait eu quelques explosions et Evelyn avait dut se protéger les bras de ses mains tandis que le souffle chaud était venu lui lécher le corps. C'était ça qu'il regardait, la diversion. Son personnage ne s'était pas fait attrapé au hasard. Un sourire était né sur les lèvres de la blonde, elle était fière de son petit robot, mais aussi heureuse que son casque noir cache cette trahison de son visage.
- Nichols !
Elle avait tourné la tête pour voir Hux, les cheveux léègrement en bataille tenter une procession vers elle. Esperait-il qu'elle allait le protéger ? Elle n'avait même pas bouger d'un poil bien qu'une force au fond d'elle tentait de la pousser de plus en plus dans ce sens, une espèce de vague patriote au fond d'elle, quelque chose qu'elle ne pouvait réellement contrôler. Ainsi donc on avait la personnalité de son personnage. Elle avait tendu la main vers lui en même temps que son regard s'était posé sur le Résistant qui venait d'échapper de justesse à une attaque d'un des Trooper. Armitage venait d'aggriper sa main et elle le tira vers elle pour l'enlever à la cohue.
- Tout va bien Général ? - Est-ce que tu penses sincèrement que je peux aller bien avec ce coup que ces rebuts de la société vienne de nous infliger ?
Il semblait véritablement en colère. Il avait parlé lentement, ce qui expliquait sans doute le tutoiement mais chaque mot avait été intelligible, sifflé entre ses dents, la mâchoire serrés, signe évident de son désir de vengeance. Elle hocha la tête avant de lui préciser :
- Ne vous en faites pas mon Général, ils se sont jetés dans la gueule du loup, c'est ici que tout s'arrête pour eux.
Il avait eu un léger sourire mauvais avant qu'ils ne tournent la tête l'un et l'autre pour voir Wilson débouler sur elle comme un boulet de canon. Que devait-elle faire ? Elle n'avait que quelques secondespour analyser la situation. Ils faisaient face à une attaque, ils étaient tous sur le qui-vive, elle avait Hux a ses côtés, Ren l'observait un peu plus loin et elle avait cette irrépressible envie de le faire souffrir. Tenter de s'enfuir avec lui maintenant était du suicide... Le visage d'Iris se substitua au visage de son amoureux tandis qu'elle levait la jambe avant de lui ascener un violent coup dans le ventre, le stoppant net dans sa course, avant de tomber à genoux. Aussi rapide que l'éclair, elle avait sorti son blaster pour le pointer sur lui. C'était la première idée que son personnage avait eu, de le tuer, mais elle avait réussi à s'en sortir et à satsfaire sa soif de sang pas une maîtrise douloureuse. Elle espérait que Wilson ne souffrirait pas trop longtemps. Décidément, elle ne faisait que le blesser dans ce maudit jeu. Quelle image donnait-elle à sa vie ? Papa et Maman se tapant dessus au moindre problème ? Elle avait entendu Hux ricaner avant de poser sa main sur son épaule, bien décidément visiblement à montrer l'ascendant qu'il avait sur elle :
- Bien joué, Lieutenant. Maintenant abattez-le. - Monsieur, avec tout le respect que je vous dois, je pense que c'est bien trop risqué de le tuer ainsi. Repoussons les Résistants, amenons-le dans une salle d'interrogatoire et sous-tirons lui ce dont nous avons besoin. Il est passé dans l'autre camp, nous avons tant besoin de savoir ce que nous pouvons avoir de lui que ce qu'il lui a donner.
Hux avait ouvert la bouche pour protester mais Evelyn avait retirer son casque d'un geste brusque, le faisant taire immédiatement, ses yeux gris de glace écarquillés sur son visage. Elle brisait tous les protocoles. Elle posa sa main libre sur le haut de son torse avant de le regarder dans les yeux.
- Ensuite, nous pourrons le tuer à votre guise...
Elle lui avait fait un sourire moitié carnassier, moitié aguicheur et remerciait le ciel de ne pouvoir pas voir son visage pour éviter d'en vomir son déjeuner. L'argument sembla faire mouche puisqu'il se radoucit instantanément, posant une main gantée sur la sienne avant de donner l'ordre à deux Troopers de l'emmener. Il lui murmura à l'oreille qu'il savait exactement à qui donner cette mission et son ton sadique ne lui anonçait rien de bon. Mais elle n'eu pas le temps d'en savoir plus qu'il suivait les deux troopers et que Kylo Ren s'avançaut vers elle, lui intimant de remettre son casque et de monter dans son vaisseau. Ils avaient du Résistant à tuer...
***
Pour la cause...
C'était son heure de gloire, le moment qu'elle avait tant attendu. Ses bottes claquaient sur le sol ciré du vaisseau avec une telle vigueur qu'on pouvait percevoir sa soif de sang et de vengeance dans chacun des pas qu'elle faisait. Le Général venait de lui offrir la plus belle des missions et elle lui en serait à jamais reconnaissante pour ce qu'il venait de lui faire. Elle ignorait complétement qu'aumême moment, Wilson voyait des lettres s'écrire devant lui avec la mension "Etape 2 : Résistez à l'interrogatoire" tandis qu'Evelyn recevait un "Etape 2 : repoussez les ennemis et revenez à la base". Comment pouvait-elle le savoir ? Elle n'iétait pas vraiment là. Elle n'était qu'une similation de plus. Mais tout lui semblait si clair, si limpide, si vrai. Elle n'était que quelques lignes de code en plus, mais des lignes de code qui ferait tellement souffrir nos deux amis que le jeu pouvait presque déjà s'estimer gagnant. Ils ne sortiraient pas de là vivant.
Elle entra dans la pièce sombre avant de se diriger directement d'un pas rigide vers les tableaux de bords de la salle d'interrogation. Elle n'avait pas une seule fois posé le regard sur Wilson, incliné à 70° sur une table de fer qui lui retenait les jambes et les mains. Il ne pouvait que percevoir ses habits noirs d'officier et le chigon blond impeccablement tirés sur sa tête. Tirant une chaise en metal vers le centre de la pièce, elle la posa à l'envers avant de s'y assoire à califourchon, son visage à présent dans la lumière. Elle put voir que les yeux de Wilson scrutaient chaque traits de son visage, comme s'il pouvait reconnaûtre en elle quelque chose malgré le fait qu'il ne la voyait que pour la première fois. Un sourire mauvais étira ses lèvres tandis qu'elle lui lançait, amusé :
- Salut, Papa. Bien installé ?
Evelyn : 90%
Wilson Wallander
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Il ne lui en voulait pas. Il en aurait été incapable, dans tous les cas. Il comprenait son geste. Elle était dans le camp ennemi, elle ne pouvait décemment pas le prendre par la main et courir en sa compagnie à travers la foule pour leur permettre de s'enfuir... Ils auraient été fusillés sur le champ avant d'atteindre leur but, il en était persuadé. Mais il n'avait pas pu se résoudre à la laisser ici et à chercher seul une porte de sortie. Si il devait s'enfuir, ce serait avec elle. Ou ils perdraient ce jeu à deux. Il ne lui apparaissait aucune autre option envisageable.
Seulement, voilà qu'ils étaient de nouveau séparés, comme si la machine s'amusait à les torturer en les éloignant l'un de l'autre. Il avait ce pressentiment qu'il serait bien plus difficile de la retrouver dans ce niveau que dans le précédent. Les choses se corsaient, le niveau augmentait et il craignait déjà le prochain... Si seulement ils arrivaient à l'atteindre. On l'avait assommé, bien qu'il soit toujours conscient, ayant encore accès à ses statistiques et à cette nouvelle mission qu'il devait accomplir. Résistez... N'était-ce pas ce qu'il faisait depuis le début ? Il grogna, ouvrant finalement les yeux en entendant des claquements sur le sol. Il n'avait aucune idée de ce qui l'attendait.
Installé de la sorte sur cette planche métallique, Wilson percevait difficilement ce qui l'entourait. Il voyait bien une silhouette, restant le plus immobile possible pour ne pas trahir son agitation intérieure. De la torture, c'était ça qu'on lui préparait ? Il s'en serait volontairement passé. Il crut tout d'abord qu'il ne s'agissait que d'Evelyn. Il en était presque persuadé, même. Une ressemblance dans la démarche, dans ses cheveux blonds coiffés parfaitement. Pourtant, il savait tout au fond de lui que ça ne pouvait être la robot, qui devait encore porté cette armure distinctive dans laquelle il l'avait croisé. Cela aurait été trop simple.
Il eut comme un moment d'absence, lorsque la jeune femme s'installa, lui dévoilant son visage. Comme un vertige en entendant les paroles qu'elle prononça. Comme la nausée en comprenant ce qui se tramait.
« Non... » murmura-t-il simplement, ses yeux s'écarquillant à mesure que tout prenait un sens.
C'était impossible. Ce n'était pas... Elle ne pouvait pas être là. Il la dévisageait, le souffle court, se mettant à remuer, sentant comme une angoisse l'envahir de toute part. Elle avait cette expression vile, cette aura de haine, qui ne lui correspondait pas. Tout ce qu'il connaissait d'elle n'était qu'émerveillement et beauté. Elle avait l'air si différente, ici... Elle n'était pas vraiment là.
« Ce n'est qu'un jeu. »
Ses mots avaient été prononcés plus distinctement alors que ses yeux s'étaient fermés, se confortant dans cet évidence. Un rire peu amusé lui parvint, plein de sarcasme, lui serrant de nouveau le cœur de cette façon si désagréable qu'il cherchait à rejeter. Ses poings liés se fermèrent, Wilson cherchant par tous les moyens à calmer toutes ses émotions qui le submergeaient.
« Ce n'est qu'un jeu... »
Iris ne pouvait pas être là.
« C'est comme ça que tu me vois ? »
Il ne voulait pas entendre sa voix. Pas ici, pas comme ça. La console avait accès à son identité, accès à ses pensées, à celles d'Evelyn, elle devait s'être amusé à leur concocter quelque chose de plus personnel. De plus enfouie. Serait-ce vraiment à ça que ressemblerait leur fille, une fois plus âgée ? Il chassa cette réflexion. Il ne devait pas la prendre pour sa fille. Elle ne l'était pas. Ce n'était... qu'un jeu.
« Non... Non, bien sûr que non... » soupira-t-il difficilement, relevant son regard dans la direction de cette étrangère qu'il connaissait pourtant si bien, toujours assise face à lui. « Tu es magnifique. »
Il n'avait pas envie de le dire, sa gorge était serrée, sa voix incertaine et son corps tremblant. Il savait que c'était faux. Une expérience unique, en soi. Et il n'était pas certain... comment devait-il y faire face ? Il était incapable de ne pas penser à sa petite fille restée chez lui. Incapable de se dire qu'elle n'était qu'une construction de cet univers. Les faits étaient présents, sauf que les concevoir complètement se révélait être une tâche bien plus ardue.
« Garde tes compliments pour toi. Tu m'as abandonné. »
Avec colère et raillerie, elle le frappait en plein cœur. Ce dernier battait à une allure folle dans la poitrine du robot. Le scénario qu'il vivait n'était que fiction, il ne s'agissait pas de la réalité. Même alors qu'il était encore un cavalier, il n'avait pas laissé Iris.
« Jamais... Jamais je n'aurai fais une chose pareil... »
Elles étaient les plus belles choses existant au monde avec sa mère. Les seules qui comptaient, celles lui ayant permit de tenir depuis tout ce temps. Une telle accusation faisait tomber toutes les barrières qu'il avait dressé pour oublier, pour ne pas se remémorer les mauvais moments et ne pas s'inquiéter du futur si incertain qui les attendait.
« Encore un mensonge... tu les enchaîne. C'est quoi ton excuse alors ? Je t'écoute, on a tout notre temps, Papa. »
Son sourire carnassier le fit frissonner. Etait-elle si maléfique dans ce monde ? Ou n'était-ce que la conséquence du passif intégré à son personnage ? … Un personnage. Il traitait les autres sans difficulté. Pourquoi celui-là était si difficile à regarder ? Il ne pouvait lui faire face. Sa tête se pencha en avant tandis qu'il manquait de souffle. Il frémissait. Il convulsait presque. Il ne se souvenait même pas de la dernière fois qu'une telle chose s'était produite : la crise de panique.
« Arrête ton cinéma. »
Les yeux de la blonde se levèrent au ciel alors qu'elle se redressait de sa chaise, non sans la faire crisser au sol, faisant se contracter les muscles du visage de Wilson. Elle se rapprocha lentement, un air agacé et profondément irrité se révélant à lui. Sa main vint attraper son menton, le forçant à la fixer. Elle avait la même lueur dans le regard qu'Evelyn. C'était si... réaliste.
« Tu nous as trahi. Et pour ça, je n'hésiterai pas à utiliser la manière forte. »
« Je ne voulais pas... je ne le voulais pas... »
Il ne savait pas ce qu'il disait. Il ignorait comment la convaincre. Il n'était plus Wallander le Rebelle... Juste Wilson. Face à ses craintes, face à ses doutes, face à cette technologie qui le dépassait.
« Je suis désolé, Iris. »
La main de sa fille descendit jusqu'à sa gorge, la serrant davantage.
« Mensonge. Et tu n'as pas le droit de prononcer ce prénom. »
C'était encore plus profond que de la haine. Il y sentait... de la déception. Une chose qu'il n'avait jamais voulu entendre venant de cette voix si douce.
Elle s'écarta, laissant la marque de ses doigts sur le cou du robot qui se sentait sur le point de défaillir. Il ne réussirait pas cette mission. C'était un échec avant même qu'elle ne débute réellement. La jeune femme s'éloigna dans l'obscurité, allant s'emparer d'une arme tranchante sur une autre table métallique plus éloigné. Elle ne le blesserait pas. Elle ne pouvait pas le blesser... Pourtant, lorsqu'elle revint dans sa direction, ce fut pour planter ce couteau dans son épaule sans la moindre hésitation, se faisant un plaisir de le tourner dans sa chaire, lui arrachant un cri de douleur. Il espérait que Callio ait éteint le téléviseur, finalement, n'oubliant pas que sa vraie fille, elle, n'était pas là avec lui. Bien que la frontière entre ce qu'il arrivait à discerner comme vrai et faux était mince...
« Tu m'as blessé. C'est à mon tour, maintenant. »
Elle était sûre d'elle. Battante. Déterminée. Tout ce qu'il attendait pour elle plus tard... Seulement pas dans ces conditions.
Il sentit sa vue se brouiller, comme sur le point de pleurer. Ce n'était pas ce qu'il attendait, en venant ici. Pas une telle torture. Mais l'alarme qui résonna soudainement, faisant s'éclairer une lumière rouge au-dessus de la porte, fit tourner la tête d'Iris. Elle lâcha un soupir exaspéré qu'il reconnut comme étant le sien, parfois, ne faisant que le faire souffrir d'avantage. Elle sembla hésitante un instant, sa main tenant toujours fermement la lame qu'elle n'avait pas retiré de sa cible.
« Ne rêve pas, je ne vais pas te laisser maintenant que je t'ai retrouvé. Ils se débrouilleront sans moi. »
Pitié, qu'on le fasse sortir d'ici, c'était sa seule chance de s'en sortir à présent. Il cru entendre des bruits en dehors, comme si une intrusion avait eu lieu dans les locaux. C'était le cas, à dire vrai, mais sans doute n'auraient-ils pas dû arriver jusqu'ici. Serait-ce un bruit de Wookie qu'il percevait ? Il n'avait pas de Wookie dans son équipe pourtant, si ?
Wilson : en pleine dépression
black pumpkin
Evelyn Nichols
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Je sens que ça va mal finir mais c'est pour une bonne cause... alors...
TechnoDino, rassemblement
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Elle était en train de s'activer en allumant toutes les commandes nécessaires à l'allumage de son chasseur TIE, au-dessus de sa tête et sur son petit tableau de bord devant elle. Après s'être attachée convenablement, elle vérifia la jauge d'oxygène qui arrivait dans son masque et décolla immédiatement tandis qu'un petit hologramme du Chevalier de Ren apparaissait sur sa droite. Trônant dans son chasseur aux ailes acérées, elle l'entendit dire d'une voix décidée et sans joie :
- Suivez mes ordres.
Elle enclencha alors les gazs pour s'élever un peu plus dans le hangar et le suivre. C'était étrange, c'était bien la première fois qu'elle pilotait un tel vaisseau et elle avait pourtant une maîtrise de l'engin comme si elle avait fait cela toute sa vie. Sans aucun doute une autre caractéristique de son personnage. Elle vit alors le Silencer prendre les devants avec une rapidité plutôt impressionnante et Evelyn augmenta sa vitesse de croisière pour aller se placer à sa droite, un peu en rentrer pour avoir une formation en V. Il venait de lui ordonner de le suivre de près tandis que les autres couvraient leurs arrières. Visiblement, elle était plutôt dans un rôle d'attaquante, ce qui lui convenait parfaitement. Tout faire sauter, c'était clairement son métier.
Elle avait pris les premiers X-Wings qu'elle avait vu en chasse, n'hésitant pas à les assommer de tir et de torpilles. Elle n'avait aucun remord sur ce qu'elle était en train de faire. Ce n'était qu'un jeu, ces gens étaient des lignes de codes entassées les unes sur les autres. Le seul qui comptait était Wilson. De sa manette dans sa main droite, elle avait appuyé avec force sur un bouton avant de virer de bord subitement tandis que le vaisseau explosait.
- Bien joué, Nichols. Suivez-moi, nous allons nous attaquer à leur vaisseau principal. - Entendu.
Un de leur coéquipier venait de se faire dégommer un peu plus loin. Kylo Ren accéléra en même temps qu'EVE et les deux rejoignirent bientôt de Raddius pour une nouvelle salve d'attaque. Un instant de panique l'anima quand elle le vit s'engouffrer par la porte d'un des hangars ouvert. C'était une manœuvre extrêmement risquée. Le bon pilotage étai de rigueur et la blonde faisait de son mieux pour éviter que son vaisseau se crashe contre l'un des rempares de la rampe de lancement. Arrivé à l'intérieur des hangars, il lui ordonnait de faire feu en même temps qu'il le faisait et la jeune femme dut prendre un virage plus que serré pour éviter de se faire rattraper par le feu. En ressortant de la base ennemie, deux vaisseau les prirent en chasse et la pilote décida de se désolidariser de son commandant pour leur laisser à tous les deux une plus grande chance de survit. Elle dut vriller à plusieurs reprises, enchaîner les piquets et les looping pour parvenir à le semer dans sa manœuvre. C'est qu'il fallait avoir le cœur bien accroché, la jeune femme avait presque envie de vomir et sa tête tournait dangereusement. Elle parvint à se retourner une ultime fois plus vite que son agresseur et lui lança une salve de rayons jusqu'à ce que e vaisseau soit suffisamment blessé pour devoir se replier.
C'est à cet instant que l'hologramme de Hux apparu à la place de celui-ci du Chevalier pour leur demander de retourner à la base, estimant que leur mission était désormais terminée, que le danger était éloigné. Kylo Ren n'en sembla pas vraiment enthousiaste et Evelyn attendit qu'il ne lui confirme l'ordre pour se replier à son tour. Une fois de retour à la base, elle sauta hors de son vaisseau et constata qu'il n'étaient plus que 3 sur les 5 partis à la bataille. Tout en déglutissant, elle retira son casque et se mit en position de salut tandis que le chevalier venait à elle :
- Bon travail, Nichols. Vous pouvez disposer.
Sans attendre son reste, Evelyn sorti du hangar à grandes enjambés. Elle avait réussi son étape et espérait que la suivante soit un véritable dénouement. Pendant ce temps, Wilson devait sans aucun doute subir le plus terrible des interrogatoire et il fallait que cela cesse au plus vite. Elle s'engouffra dans un couloir, puis l'autre avant d'étouffer un petit cri quand elle se retrouva nez à nez avec le rouquin.
- Général... - Tu t'es drôlement bien battue... je t'ai admiré depuis le pont supérieur... - Ah...
Elle regarda la main de l'homme se poser dans ses cheveux et dut reprimer le plus grand désir de lui casser le nez. Elle se contenta de forcer à sourire tandis qu'il avançait encore un peu plus. Elle recula alors brusquement avant de tenter d'expliquer son geste :
- Je suis désolée mon Général, mais la mission n'est pas encore complète, le résistant doit encore payer et...
Le rire mauvais qui se dégagea de sa bouche la stoppa net dans son discours.
- Tu as toujours eu un zelle incroybale. Tout va bien, la vermine est en de très bonnes mains. Cela nous laisse un peu de temps... pour nous.
Elle avait sentit sa main se poser sur sa taille et elle avait eu un sursaut de dégoût. Il s'appelait comment déjà ? Ah, oui...
- Armitage ! S'il te plaît, quelqu'un pourrait nous voir !
Elle avait baissé le ton tout en lui faisant son reproche pour tenter de jouer au mieux son rôle de pilote consciencieuse et paniquée mais il arqua un sourcil :
- Tu te fiche généralement de qui peu nous voir... - Oui... et bien depuis que je suis sous le commandement de Ren, je m'en fiche moins... et puis d'abord, c'est qui cette personne "de bonnes mains" ?
Son sourire mauvais lui donna presque envie de lui cracher à la figure mais elle eut presque envie de s'évanouir lorsqu'elle entendit la réponse terrible du militaire :
- Iris. Ta fille.
Elle détacha la main de l'homme du bas de son dos tandis qu'elle tentait de garder l'esprit clair. Iris vait été pixelisée par le jeu. Elle devait forcément être une adulte ici, un bébé ne pouvait pas être digne de torture, hormis quand il avait décidé de pleurer à 3h du matin sans raison, ce qui lui arrivait relativement peu. A quoi ressemblait-elle? Voulait-elle vraiment le savoir ? L'image de Neil enfermée dans ce jeu futuriste lui revint en mémoire et lui retira un frisson. Neil était réelle. Iris ne pouvait pas l'être, n'est-ce pas ? Elle ne voulait même pas imagiern ce u'elle devait faire subir à son père et comment Wilson vivait l'expérience. Au même moment, une alarme rentendit sur leur pont tandis qu'un officier arrivant en courant :
- Monsieur, Lieutenant. L'alerte vient d'être donnée sur notre pont. Il y a 5 minutes, elle s'est déclenchée sur le pont des interrogatoires. Une bande de rebelle à reussi à s'infiltrer, ils viennent chercher le prisonnier.
Le sang ne fit qu'un tour dans la tête d'Evelyn. C'était à elle de le sauver, pas à eux. S'ils l'emmenaient, elle ne parviendrait sans doute pas à le revoir avant peut-être des mois, ils allaient finir bloquer quand ce jeu... Dégainant son blaster, elle s'était mise à courir à toute allure sans regarder derrière elle vers les salles d'interrogatoire. Elle constata alors qu'un autre blaster était désormais accroché à son holster. Sans doute un récompense pour la mission de vaisseau. Et elle savait exactement à qui le donner. Lorsqu'elle arriva, elle vit Wilson, faible et pâle, qui sortait de la salle suivie d'un wookie et d'un autre homme. Elle tira directement dans l'épaule du Wookie tandis que l'autre faisait feu.
- WILSON !! IL FAUT QU'ON PARTE !
Elle s'était mis à couvert en espérant qu'il trouve une solution de son côté. Après quelques secondes de tir, tout devint silencieux. En sortant la tête de sa cachette, elle put voir que son amoureux tenait une espèce d'extincteur à la main et qu'à présent le Résistant gisait à côté du Wookie blessé. Il veniat de l'assomer. Evelyn couru alors droit sur lui pour constater qu'il était blessé. Elle posa alors sa main comme elle put sur la plaie :
- Ca va aller Wilson, ça va aller. On va se sortir de là, d'accord? On... on va passer par l'infirmerie et on va sortir de là. Il faut qu'on fasse vite, je vais t'aider. Tiens, prends ça.
Les mains tremblantes, elle lui tendit le second holster tandis qu'elle risqua un regard dans la salle d'interrogatoire. Deux jambes longues et fines étaient posées au sol. Iris devait être assomée à l'intérieur. Les Résistants ne l'avaient sans doute pas tuer. Sa mère hésita quelques secondes avant de prendre le bras de Wilson au-dessus de ses épaules et de commencer son déplacement vers l'infirmerie. Elle ne voulait pas la voir, elle ne voulait pas savoir, c'était peut-être mieux ainsi.
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Wilson Wallander
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On l'avait sorti de la pièce sans même qu'il comprenne ce qui se passait réellement. La seule image ancrée dans son esprit était celle de la jeune femme frappée à l'arrière du crâne, son corps tombant mollement sur le sol. On l'avait détaché, on avait prononcé des paroles qu'il n'écoutait pas, ses yeux rivés sur sa fille. Blessée... Non, non Wilson. Ce n'était pas elle. Ce n'était qu'une... qu'une invention. Qu'une horrible invention de la machine. Une représentation loin d'être à l'image de la réalité. Une illusion. Tout était faux. Comme la dernière fois. Il n'y avait qu'EVE qui était là. Il n'y avait qu'elle qui devait compter.
Pourtant, si il tentait de s'en persuader, le robot ne pouvait complètement réprimer cette part de lui voulant lui porter secours, comme un instinct paternel trop prononcé. Heureusement, dans une certaine mesure, il était trop faible pour lutter contre ses deux 'acolytes' venus pour le sauver. Il avait envie de leur dire de partir sans lui, de le laisser là, parce que ce n'était pas leur mission que de le sortir de cet endroit. Sa gorge était serrée, ses pensées troublées. Il entendit un coup. Puis un autre. Il eut simplement le temps de distinguer cette chevelure qu'il était capable de reconnaître dans n'importe quelles circonstances. Et d'entendre cette voix le faisant sortir de sa torpeur. Ses yeux clignèrent, ne sachant de quelle manière agir. Il n'eut pas besoin d'y réfléchir.
Par instinct, il s'empara le premier objet lourd qu'il vit et frappa son allié sans la moindre culpabilité. Il lui tournait le dos, ne cherchant donc pas à se débattre ou à s'enfuir. Tant mieux, il n'aurait pas été en état de lui courir après. De toute manière, c'était Evelyn, sa véritable partenaire. La retrouver fut comme une délivrance. A chaque fois, il ressentait ce soulagement, cette vague rassurante, cette sensation d'être entier. Il fut incapable d'esquisser le moindre sourire malgré tout.
Il attrapa l'arme sans grande conviction, avant de poser sa main sur celle qu'elle avait levée contre sa blessure encore vive. Il n'était pas attristé. Il n'était pas non plus énervé. Il était... en état de choc.
« Elle me déteste. » lâcha-t-il dans un murmure alors qu'ils commençaient à marcher, incertain de ses propres paroles. « Elle me déteste et je ne sais même pas pourquoi... »
Un rire. Sans joie, sans éclat.
« Il faut croire qu'ici, je suis un mauvais père. »
Cette constatation lui arracha une grimace et il passa sa main libre sur son visage fatigué, l'autre s'accrochant à Evelyn comme à un pilier. Ce n'était qu'ici. A l'extérieur, il faisait de son mieux. Peut-être même trop. La Iris, LEUR Iris, ne pourrait jamais se plaindre d'abandon. Il pensait d'ailleurs qu'au contraire, elle risquait un jour de lui demander d'arrêter d'être aussi présent... cette pensée le fit sourire légèrement.
« … Elle était magnifique. » décida-t-il d'ajouter, déglutissant avec peine.
Et elle le serait aussi, quand elle atteindrait réellement cet âge, il en était persuadé. Wilson secoua la tête, soupirant lourdement. Il devait se reprendre. Ils n'allaient pas s'échapper si facilement. Les bruits dans les couloirs avoisinants celui qu'ils empruntaient le ramenèrent brutalement à cette 'réalité'.
« Je n'ai presque rien, pas besoin d'aller à l'infirmerie. Ça nous ferait perdre du temps. On doit partir. »
Comme pour tenter de lui prouver qu'il était capable de tenir le coup physiquement, il choisit ce moment pour ne plus l'utiliser comme béquille. Il sentait encore l'élancement dans son épaule, mais fit de son mieux pour ne pas y prêter attention. Elle aurait besoin de se mouvoir librement si ils se faisaient attaquer. Ce qui ne tarda pas, puisque deux individus étaient arrivés en courant dans un virage, les visant directement. Ils furent plus rapide pour les arrêter.
« On a besoin d'un vaisseau. »
Elle connaissait les plans de celui dans lequel ils se trouvaient, même si elle n'en avait pas conscience. Elle trouverait le chemin par automatisme : il lui faisait confiance. Une confiance absolue.
Les murs lui paraissaient tous semblables, les cibles qu'ils durent abattre sur le chemin également. Il eut l'idée de génie de perdre un peu de temps à enfiler l'uniforme d'un de ses ennemis. Au moins de quoi couvrir un minimum son visage. Oh, il ne pourrait pas duper grand monde, mais l'intention était là. Le hangar se révéla enfin, lumineux et... bondé. L'agitation était encore palpable suite à ce qui c'était passé mais l'intrusion des deux rebelles dans le quartier des interrogatoires avaient dû permettre de distraire quelque peu les membres du Premier Ordre. Ils se faisaient un peu trop envahir en une seule journée.
« Celui-là. » prononça-t-il aussi discrètement que possible à l'adresse d'Evelyn, indiquant une simple navette d'un geste de la tête.
C'était tout ce dont ils avaient besoin. Une fois éloignés, le niveau serait terminé. Il avait survécu à l'interrogatoire, réussissant sa mission non sans peine, il ne devait plus rester que cette étape.
Il agit par réflexe, lorsque la tension commença à monter, certainement parce qu'on l'avait démasqué. Il laissa à EVE le loisir de tirer sur les plus réactifs de leurs agresseurs, prenant place en tant que pilote aussi vite que possible. Elle ne tarda pas à monter, ils ne pouvaient se permettre de perdre une seconde de plus ici. La 'carrosserie' de leur petit vaisseau leur permettait d'échapper aux tirs un instant. Ils allaient être chassés, sans le moindre doute. Mais Wilson n'eut aucun mal à les faire décoller, appuyant sur des boutons dont il ignorait pourtant la fonction à une vitesse folle. C'était... étrange. Il devait se diriger, ça avait quelque chose de surprenant et de nouveau. Il ne prit pas le temps de faire part de son léger enthousiasme – trop enseveli sous son inquiétude et son envie désespérée de quitter ce niveau, de toute façon.
Cela dit... il ne manqua pas de jeter un regard aux étoiles, même si ils étaient talonnés de près. Ce n'était pas celles de chez eux, mais elles lui rappelaient des souvenirs. De bons souvenirs.
« Je peux faire une confidence ? »
Sa voix s'était élevée soudainement, douce et posée, avec une once de gêne malgré tout.
« Je regrette juste de ne pas avoir pu frapper le Général après le comportement qu'il a eu à ton égard. »
Il avait jeté un coup d'oeil dans la direction d'Evelyn en prononçant ses mots. Il avait détesté cette façon qu'avait eu cet homme de lui parler, ça ne lui aurait pas fait de mal de le lui faire comprendre plutôt que de se retrouve face à sa "fille". Mais maintenant qu'Elle était de nouveau à ses côtés, il ne pouvait que se sentir mieux. Et il sentait, comme précédemment, son corps se... décomposer. Alors que les lettres vertes tant espérées apparaissaient enfin.
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Evelyn Nichols
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Je sens que ça va mal finir mais c'est pour une bonne cause... alors...
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Evelyn était restée silencieuse lorsqu'il lui avait parlé de ses doutes avec amertume. Elle se devait de rester concentrer, tant qu'ils n'étaient pas sortis d'affaire tout du moins. Mais le voir ainsi lui brisait le cœur. Qu'avait bien pu lui faire ce jeu pour qu'il en arrive à ce point? Matérialiser Iris avait été un coup bas et la blonde se félicitait de s'être refusé un regard vers le corps sans vie de celle qui aurait pu être sa fille, de celle qui ne l'était pourtant pas. Elle avait serré les dents à l'idée que c'était ell qui vait également pu blesser Wilson et à mesure qu'ils évoluaient dans le niveau, elle était bien forcé de se dire qu'il ne pouvait malheureusement en être autrement.
Elle avai monté la garde lorsque Wilson avait eu l'excellente idée de revêtir un costume du Premier Ordre et la jeune femme avait prié tout le trajet pour ne pas tomber sur Hux, ou pire, Kylo Ren. Le chevalier possédait la Force si puissamment qu'un seul geste du doigt suffirait à les tuer tous les deux. Fort heureusement pour eux, la chance semblaient de leur côté et Evelyn n'en revenait presque pas quand ils arrivèrent soudain dans leur navette. Elle aurait largement préféré qu'ils utilisent son vaisseau TIE, car celui-ci avait une propulsion plus puissance et de quoi se défendre si on venait à les poursuivre mais il était malheureusement garé bien trop loin et déjà suffisamment harnacher pour leur faire perdre un temps précieux.
Wilson s'était alors installé à l'avant et la jeune femme supervisait son vol au-dessus de lui, les mains enfoncées dans le fauteuil sur lequel était assis Wilson. Elle voyait de nouveaux troopers arriver et tirer sans aucun état d'âme sur leur carcasse :
- Dépêche-toi s'il te plaît, ils nous rattrapent...
La blonde savait parfaitement que son amoureux faisait tout son possible mais son stress la faisait parler malgré elle. Elle pianotait sur le cuir du fauteuil avec angoisse quand soudain la nevette s'envola droit vers la sortie. La porte du hangar était déjà en train de se refermer sur eux mais leur navette avait été plus rapide. L'ancien robot hurla avec force en sautant sur place en constatant leur victoire. Ils étaient libre... ils s'en étaient sortis... Et il était désomrais tant de s'occuper de l'état mental de son chéri. Avec douceur, elle s'était assise dans le fauteuil de second tandis qu'il lui faisait sa confidence à propos du Général Rouquin. Evelyn ne pt s'empêcher d'avoir un petit éclat de rire avant d'approuver :
- Oui... j'aurai bien voulu te voir le frapper... j'aurai aimé le frapper aussi d'ailleurs. Ce type est un abruti. Je n'arrive pas à croire que mon personnage a c.. enfin... voilà quoi.
Elle s'était tut juste à temps, se contentant de gestes vagues car elle venait de se souvenir que leur petite était sans aucun doute toujours devant la télévison. Iris... Elle déglutit à ce souvenir et observa quelques secondes Wilson en silence. Avec douceur, elle posa enfin sa main sur ses cheveux et les lui caressa tandis qu'elle lui disait dans un presque murmure :
- Cette fille qui t'as torturée... ce n'est pas notre fille. Ce n'est pas Iris, tu m'entends ? Iris ne te déteste pas et elle te détestera jamais. Il suffit de voir comme elle te regarde quand tu rentres du travail, plus rien d'autre n'existe.
Elle avait eu un éclat de rire à cette pensée, l'observant avec une tendresse infinie.
- Tu es son papa, son héros. Et tu le seras toute sa vie parce que tu es présent, que tu l'aimes et que cet amour, elle le ressent si profondément qu'elle n'a pas d'autre choix que de l'éprouver également pour toi... Le jeu a just tenté de jouer avec ce que tu avais de plus précieux mais ce n'est en aucun cas la vérité, d'accord ? Cette fille était magnifique, je n'en doute pas. Mais Iris sera encore plus belle, parce qu'elle aura au fond des yeux tout l'amour que son papa et sa maman lui porte.
Elle se leva pour poser un doux baiser sur ses lèvres, quand soudain les lettres vertes apparurent devant eux. Evelyn eu juste le temps de lire le "Félicitation, jeun terminé" que soudain une lumière aveuglante apparu à l'horizon. Le vaisseau fonçait irrémediablement dedans et la jeune femme dut placer ses mains devant les yeux et les fermer pour éviter de se griller les rétines.
Elle entendit les gazouillement bien avant d'ouvrir les yeux pour voir les prunelles de sa fille. Elle était allongée sur le sol et la petite main d'Iris accrochait ses cheveux tandis qu'un sourire ravageur était accroché à son visage. A ses côté, elle pouvait voir le corps de Wilson... Ils étaient à la maison. Tout était enfin fini.
Wilson Wallander
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Evelyn était la plus merveilleuse des compagnes. La plus grandiose des femmes. La plus intelligente des scientifiques. La plus admirables des mamans. Il aurait pu continuer longtemps ainsi, ses paroles réconfortantes résonnant à ses oreilles avec douceur. Elle avait raison, elle avait toujours raison. Et comment pouvait-il se permettre de douter, alors qu'il était entouré quotidiennement des deux plus fantastiques êtres humains qu'il lui était donné de connaître ? Sa main avait serré celle d'Eve, avant que la lumière ne les aveuglent.
Jamais, oh grand jamais, Wilson n'avait été aussi heureux de terminer un jeu. En général, il y avait toujours un goût amer à arriver à la fin d'une histoire. Même celui d'Elliot lui avait laissé une drôle d'impression, à cause des conséquences que cela avait apporté, certainement. Alors qu'à cet instant, il ne ressentait qu'un profond soulagement, ses yeux s'ouvrant pour faire face à ce salon qu'il connaissait par cœur. Son cœur s'arrêta quelques secondes, le choc certainement, un trop plein d'apaisement soudain. Il prit une longue inspiration, se redressant lentement, encore un peu déboussolé. Iris était prêt de sa mère. Magnifique. Souriante. Encore une enfant. Et Callio se trouvait installée nonchalamment sur le canapé, ne comprenant apparemment rien à cette situation étrange.
« Hum... Bonjour. »
Il ne lui jeta qu'un bref coup d'oeil, se raclant la gorge, passant une main nerveuse dans son cou face à la présence de cette femme qu'il connaissait à peine. Mais qui avait au moins été présente pour Iris. Immédiatement, il jeta un coup d'oeil à l'horloge sur le mur. Il ne s'était écoulé qu'une heure. C'était... perturbant, alors qu'ils avaient eu à faire à plus d'une journée complète dans cette machine. Son regard se porta à la console, suspicieux, alors que l'écran de menu du jeu était réapparu à l'écran.
Il ne perdit pas une seconde de plus. Il pensait encore à cet homme qu'ils avaient croisé, sans doute toujours bloqué. A moins que ce ne soit... Qu'un piège de la console en elle-même ? C'était possible. Pour leur indiquer la marche à suivre. Comme une sorte de guide PNJ. Il secoua la tête, chassant cette idée. Il n'avait pas à y penser maintenant. Il se contenta de débrancher tous les câbles, l'écran devenant soudainement noir. Il la replaça dans sa boîte de manière rapide et agitée, pressée qu'elle soit rangée et comptant bien la ramener à ces dieux. Il ne voulait pas garder cette chose chez lui, ce serait prendre le risque que sa fille y joue un jour sans le faire exprès. Et ça, jamais il ne voulait que ça se produise.
« Je pense qu'on va se contenter de regarder des films pour les cinq prochaines années, au moins. »
La boîte refermée, placée en haut d'une étagère où Iris ne risquait pas de la toucher, il s'était retourné en frottant ses mains vers Evelyn. Un léger sourire étira néanmoins ses lèvres, en la voyant près de leur fille. Encore une fois, ils s'en étaient sortis. Indemnes.
Doucement, il alla s'agenouiller près d'elles, passant sa main sur le visage de la petite fille avant de déposer un baiser sur son front qu'elle accueillit d'un babillement satisfait. Il n'y avait vraiment pas meilleur endroit que chez soi pour se sentir si bien. Se redressant, il lança un regard perplexe en direction de la brune toujours présente. Ses lèvres se pincèrent et il se montra hésitant.
« Tu... Merci, d'être restée avec elle. » débuta le robot avec un sourire timide. « Tu veux... J'allais faire des chocolats chauds, tu en veux un ? »
Il n'y avait pas meilleur moyen pour se remettre de leurs émotions que de se poser un instant avec une boisson chaude.
« Je peux faire des gâteaux, aussi. »
Il devait bien la remercier d'une manière ou d'une autre. Il ne savait pas comment s'y prendre. Il ignorait ce qu'elle aimait, ce qu'elle trouvait à la hauteur, ou si elle voulait... rester, en fait. Il secoua la tête, se trouvant bête. Il avait encore les images de ce jeu en tête, ayant l'impression qu'il avait vu Calliope à travers l'écran il y a de longues, très longues heures. C'était... étrange.
« Je vais faire ça ! »
Il devait s'occuper. Se changer les idées. Reprendre le rythme normal de la journée, même si il se sentait extrêmement fatigué.
« Oh. C'est vrai qu'il faudra réparer ça, aussi. » lâcha-t-il, alors qu'il se dirigeait vers la cuisine, en observant la fenêtre cassée.
Il n'en tenait même pas rigueur. C'était un bien moindre soucis par rapport à ce qu'ils avaient traversés.
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Evelyn ne revenait toujours pas. Ils étaient de retour chez eux, tous les deux. Et vivant. Leur disparition n'avait pas été assez longue pour qu'Iris soit adulte et mère de deux enfants, fort heureusement, tout était bien dans le meilleurs des mondes. Lorsque l'ancien robot eu réaliser que tout ce cauchemar était enfin fini, elle n'eut pas d'autre réaction que l'hurler sa joie avant de fondre sur sa fille qui poussa un cri persant avant d'éclater de rire tandis que sa maman la soulevait à de tous ses bras tendus en se ralongeant au sol sur le dos, comme pour lui faire faire l'avion. Elle fit quelques "brrrr" avec la bouche pour mimer le bruit des réacteurs et Iris en fit de même, ponctué par son rire si pur, si enfantin, si innocente. Puis la blonde se redressa en position assise pour la couvrir de baiser tandis que Wilson venaient à leurs côtés.
La jeune femme lui sourit avec bonheur, constatant que ses doutes de pères étaient désormais dissipés à la vue des yeux bleus de leur fille, qui envoyaient toujorus autant d'amour à son père. Toute cette histoire n'était plus qu'un mauvais rêve. Evelyn appuya les remerciement de son amoureux envers Callio d'un hochement de tête profond avant de se lever et de la prendre dans ses bras le temps d'une fratcion de seconde malgré ses protestations. Wilson allait leur faire des gateaux et du chocolat chaud, la meilleure des potions pour oublier les malheurs et se souvenir que la vie était belle.
- Je m'en occupe !
La jeune femme s'était relevée pour se diriger vers leur budanderie avant de récupérer la caisse à outil et un carreau similaire à celui qui avait été cassé par son ami. Et tandis que Wilson s'affairait dans la cuisine, la blonde s'était mis en tête de réparer la porte en riant aux conseils de mode qu'annonçait "Tatie Callio" à sa fille. Iris ne deviendrait sans aucun doute pas une méchante interspatiale à la solde d'un rouquin despotique, mais il était fort à parier que si elle continuait à écouter les conseils de la brune, elle parviendrait faiclement à ses fins dans le domaine de la monde, de la popularité et des garçons, bien plus que ses parents ne pourraient sans doute le faire.
C'était en définitive une belle journée. Une journée qui se finissait dans la joie, la bonne humeur et la chaleur d'un foyer confortable, réconfortant et sécurisant. Quant aux jeux vidéos, ils y joueraient sans doute encore une paire de fois... mais hors de question de ce servir de celui offert par le gardien de l'Olympe !