« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Non Walter, je ne ferai pas de boisson à ton nom. Mais je suis ton frère ! Oui, et bien Soreth est censé l'être aussi, tu n'as pas le meilleur argument là. Mais ça n'a rien à voir, Soreth est un con. Et toi tu n'es pas un super-héros, ce qui est un peu la thématique du restaurant. Excuse-moi, j'ai une commande à servir.
Je pris les trois assiettes sur mon bras, non sans une certaine fierté d'avoir appris le geste du serveur aussi vite, pour aller servir la petite famille de la table 10, contournant mon cher frère qui, bierre à la main, me soumettait des idées toutes plus désespérantes que la précédente.
Bon appétit.
J'étais super content que mes proches soient super enthousiastes dans ce que j'entreprenais, et, dans ce cas là, qu'ils le soient pour mon nouveau restaurant. Mais chez certains de mes frères et sœurs ça se manifestait un peu trop. Hier, j'avais du argumenter pendant deux heures pourquoi je ne prendrai pas Tyler et Tacko, mes frères Rangers, comme shérifs, et pendant peut-être trente minutes à Clarabelle pourquoi je ne faisais pas honneur à Fantomiald, le super-héros toon, dans mes plats. En réfléchissant, c'est vrai que l'année dernière ils étaient déjà très envahissant dans ma vie professionnelle en tant que psychologue dès qu'ils ont découvert Storybrooke. Au moins j'étais calme à ce niveau là aujourd'hui. La campagne municipale et le Comics Burger étaient encore assez nouveau, il fallait sans doute que j'attende encore un peu avant que ma famille ne lâche la grappe dessus.
Mais au moins, j'étais content. J'étais fier de ce que je faisais dans ma campagne électorale, et le restaurant marchait du tonnerre. De quoi compenser ce que je ne réussis toujours pas à faire : résoudre les mystères de papa et ouvrir un passage vers Terre-2.
Walter, tu sais quoi, je vais laisser Maya prendre ta commande, il faut que tu manges un truc au lieu de me harceler. Et si tu réussis à tenir tranquille, je t’emmènerai voir les costumes de la Magic League.
Les étoiles que je vis apparaître dans les yeux de mon frère m'indiquèrent que j'avais gagné, et désormais je laissé à Yanis et Daphnée, ses jumeaux, le soin de le tempérer quant à la quantité de nourriture qu'il commandera. La famille toons, c'était un vrai travail d'équipe malgré tout.
De retour au bar, derrière lequel je m'étais attelé à essuyer quelques verres tout juste lavés entre deux commandes, je vis une chevelure rousse entrer, qui entourait un visage que je connaissais bien : Deborah Gust. Candidate à la mairie, elle était ma concurrente, mais aussi une connaissance de longue date... de l'ancien Dyson. Je me souvenais que ce Dyson l'appréciait plus ou moins, et que ce n'était pas vraiment réciproque. Et depuis que Dyson 1.0 est mort, je n'avais jamais eu l'occasion de la revoir, de mes propres yeux cette fois-ci.
Je souriais. L'occasion de, peut-être, recoller les morceaux brisés.
Deborah Gust, c'est un plaisir de vous revoir. Ca fait longtemps qu'on ne s'était pas vu ! Pas depuis les funérailles... Ca faisait bizarre d'y penser, c'était toujours très lourd dans mon esprit alors que moi, je n'avais jamais été amoureux de Lily. Mais parlons de choses moins négatives. Vous vous êtes présentée à la mairie aussi ! Fort intéressant, je vous souhaite bonne chance !
Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »
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- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
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Le Comics Burger. Les Storybrookiens n'avaient plus que ce mot à la bouche et j'exagère à peine. La boite aux lettres avait été inondée de prospectus jusqu'au jour fatidique de l'inauguration. A laquelle je n'avais pas assisté, ayant des choses autrement plus importantes à faire que de puer l'huile de friture toute la soirée en côtoyant les pauvres, le famille et les geeks de la ville. Très peu pour moi, merci bien. J'avais néanmoins gardé le prospectus, des fois que. On a toujours besoin de papier, ne serait ce que pour écrire sa liste de courses au dos. Finalement, 'était Jaspeur qui avait posé ses grands yeux effrayés dessus avant d'agiter timidement le papier dans ma direction, curieux et plein d'espoir. - Dégoût ? avait-il osé demandé, la voix à peine tremblante (vous n'imaginez pas en quoi c'est un progrès pour lui). Tu crois... Je veux dire... Tu as beaucoup de goût parce que c'est ton rôle principal mais... tu penses que t pourrais éventuellement avoir le goût de... Hum... Ce dandinant maladroitement d'un pied à l'autre, il s'interrompit, commençant à déchirer nerveusement le papier entre ses doigts aux jointures blanchies par le stress. Je l'observai, consternée. Profondément consternée. - Le goût d'y aller pour manger un burger trop gras et des frites trop salées avec le nom d'un superhéros dans un décor de superhéros avec des geeks et des familles aux enfants bruyants ? hasardai-je à mesure que son visage se décomposait de crainte. - Euh... Oui ? Je savais bien que ce n'était pas une idée à ton goût... Penaud, Peur baissa la tête et entreprit de tourner les talons quand je repris : - C'est d'accord. On irai demain. Aussitôt, l'émotion se figea, son mouvement à demi effectué. C'était profondément grotesque, comme vous pouvez vous le figurer. - C'est vrai ? - Puisque je te le dis, soupirai je en reprenant ma revue pour signifier que mon attention ne ui était plus destinée.
Le lendemain, nous nous rendîmes effectivement au Comics Burger qui m'intriguait un peu, je devais bien l'avouer. Riley n'avait vécu qu'une douzaine d'années, ce qui n'avait pas suffi à la rendre fan de Woody Allen. Par contre, elle aimait les burgers, la pizza et les héros. Quelque part, c'était aussi mon cas, car nous avions partagé la même tête de longues années. Ce n'était juste pas quelque chose que je comptais révéler. Comme je m'y attendais, l'atmosphère était bruyante et sentait la friture. Nous allions choisir une table quand un jeune homme d'environ 12 ans m'intercepta, sans calculer Jaspeur, probablement subjugué par ma personne... qu'il connaissait apparemment, du fait des élections, sans doute. Car oui, j'avais décidé de donner une chance à cette ville en lui offrant ma candidature. Ensuite, le sort était entre leurs mains. Mais plus l'adolescent parlait, moins je pensais à ma campagne. Revoir. Funérailles. Apparemment on se connaissait et pourtant son visage ne me disait rien. Je me serais souvenue si jamais eu un ami ado mal habillé quand même. Je n'oublie jamais un visage. J'arquai un sourcil perplexe pendant que Jaspeur observait la scène d'un air anxieux, se demandant si l'enfant m'importunait et si oui, s'il devait intervenir comme sont sensés le faire les garçons. - Pardon mais on se connaît ? demandai-je finalement. Vous êtes quoi, un fan ? Un stalkeur ? Je vous préviens, je ne signe pas d'autographe sur les serviettes en papier et je n'accepte pas les selfies mais je suis contente si ma candidature vous réjouis. Votez pour moi si vous avez l'âge légal et trouvez nous la table idéale ainsi que des menus sans tache de gras si ça existe.. Synchro, la main tremblante d'hésitation de Jaspeur lui remit un prospectus avec mon programme et il ajouta : - Don't be a brocoli be... classy ! - Sassy, corrigeai-je, machinalement. Il rougit, machinalement lui aussi.
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
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| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
J'avais regardé Deborah droit dans les yeux, l'air ahuris, clignant des yeux, passant de son frère à elle lorsqu'ils s’enchaînaient. Je n'avais absolument pas compris ce qu'il venait de se passait. Oh, je m'étais attendu à plein d'accueil différents. Je m'étais imaginé une centaine de pics, d'insultes et de moqueries qu'elle aurait pu me sortir, sur lesquelles j'aurais pu réagir. Parce que qu'étrangement, sans trop que je sache pourquoi, je l'appréciais. Et savais que ce n'était pas du tout réciproque.
Alors cette réponse. Elle m'avait ignoré, faisant comme si elle ne me connaissait pas, me lançant une pique sur ma jeune apparence qui, oui, lui ressemblait davantage, mais, c'était pas pareil, elle agissait pas comme si j'étais moi. C'était bizarre, c'était comme de prendre conscience que ça me manquait quand elle ne se moquait pas ou ne me rabaissait pas.
Comme si elle ne me connaissait pas ! Comprenant enfin, mon regard passa de la surprise à l'amusement.
J'ai bien l'âge de voter, j'y penserai, merci beaucoup ! Be sassy, je note le conseil, fis-je en passant derrière le bar, attrapant au passage deux menus au milieu de la pile (pour m'assurer qu'ils ne soient pas avec taches de gras même si, en théorie, aucun d'entre eux n'en avait), les dirigeant vers une table stratégiquement choisie, là où Deborah ne sera pas importunée par un passage trop important. Vous devriez être confortable ici. En ce moment, moitié prix pour les candidats des municipales, et ceux qui les accompagnent. C'était faux, je venais de leur faire une offre toute nouvelle. Pour les boissons alcoolisée, n'hésitez surtout pas à demander ce que vous voulez, si vous en buvez, de même que pour les boissons chaudes.
J'attendis quelques secondes, histoire de voir si là au moins, il était évident que j'étais Dyson, en dépit de mon changement d'apparence quelques mois plus tôt, à laquelle elle n'avait pas assisté et dont elle n'était toujours pas au courant. Comme ça ne semblait pas évident, j'avais fini par rajouter : Que pensez-vous de votre adversaire, Dyson Walters ? On dit qu'il est très efficace, et que son adjoint l'est tout autant !
Mais j'allais finir par baisser les bras, si ça ne se comprenait toujours pas.
Deborah Gust
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Il faisait bien de prendre notes, oui. Et plutôt deux fois qu'une ! Le pauvre, il n'avait absolument rien de sassy. Pas une once, pas une goutte, pas une miette, rien. Et surtout, il avait l'air d'avoir douze ans. Même Jaspeur, qui était pourtant jeune d'esprit et d'apparence (en dépit d'une connaissance culturelle et scientifique plutôt vaste) faisait plus vieux que lui. Et ça, c'était la première fois que ça arrivait. Pour un peu j'aurais eu l'impression de sortir un grand garçon (littéralement et métaphoriquement alors qu'en principe je me contente du littéral), ce qui ne m'était jamais arrivé. Bref. Le petit jeune obtempéra et nous dégota une table pas trop mal que mes yeux rayons X (remarque à prendre uniquement pour sa valeur métaphorique) scannaient la table et les banquettes pour m'assurer que tout était à peu près correct. Car je n'étais pas folle : j'avais revu mes exigences à la baisse en m'engouffrant dans ce lieu bruyant. Ce n'était pas Buckingham. Ni Windsor. C'était un dinner où le passage était fréquent, donc les microbes aussi, surtout à en juger par le pourcentage d clients de moins de 15 ans. Mais je m'assis tout de même, estimant que "ça ferait l'affaire". Peur, lui, essuya la banquette et désinfecta la table avec ses propres produits. Et comme le gamin venait de nous faire une réduction, j'eus la gentillesse (car oui je suis gentille, ne soyez pas si surpris) de préciser : - Le prenez pas personnellement, il fait ça tout le temps. L'intéressé rougit, gêné l'espace d'un instant, mais continua ses petites manœuvres et nous informa, d'une voix guindée à l'excessif : - On n'est jamais trop prudent avec la propreté, une hépatite ça peut vite arriver. Ou pas. Mais chacun ses hobbies et le sien c'est de s'angoisser inutilement. Parait que ça le maintient en vie. Et ce qui semblait maintenir en vie le gamin serveur c'était sans doute sa sociabilité. Car au lieu de nous laisser avec nos cartes étonnamment en bon état, il resta faire un brin de causette. Soit. Il faut souffrir pour atteindre le pouvoir. Ce serait bien vu si je parlais avec lui. Dommage qu'il ait choisi Dyson Walters comme sujet de conversation... - Oh eh bien disons qu'il est comme vous : mal habillé, trop souriant, trop dans son monde de bisounours avec sa psychologie à deux francs et son insatiable besoin de parler aux gens du bonheur et des licornes. - J'aime bien les licornes, moi, commenta doucement Peur en guettant ma réaction. Je l'ignorai et poursuivis. - Mais oui, si vous pensez réellement que cette ville a besoin d'une thérapie de groupe, alors c'est le candidat idéal. Moi je pense différemment. Cette ville a besoin d'exigences plus élevées que celles que le pouvoir en place a pour elle. D'où ma candidature. Je ne doute pas que Walters soit populaire et je sais pertinemment que je le suis moi. Je ne suis pas celle que les gens veulent, je suis celle dont ils ont besoin pour s'élever. Toute la nuance est là.
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Choc Actus : Elle découvre son nouveau visage [Deb & Dydy]